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Focus sur la musique et l’industrie créative en Afrique

Entretien à cœur ouvert avec Ruddy Kwakye

Q1. Les festivals de musique peuvent-ils générer des revenus et du tourisme dans les différentes économies africaines, ou risquent-ils d’aggraver les inégalités ? Comment pouvons-nous adapter efficacement ces événements aux différentes régions ?

R1. Les festivals, par leur nature même, sont un rassemblement inclusif qui aide à introduire et à diffuser la culture parmi les passionnés, c’est pourquoi son potentiel économique est verrouillé dès le départ. Les curieux paient pour participer tout au long de la chaîne de valeur et les communautés où ils se déroulent fournissent une partie des besoins économiques de ce rassemblement. Au contraire, ils créent un moyen de rassembler les peuples. Ce qu’il faut, c’est une différenciation claire et une diversification des expériences. Le continent est orné de tant de sites culturels qui ont une renommée et une popularité mondiales, qu’il appartient aux communautés de se connecter avec des groupes comme l’ACA et ses membres pour travailler ensemble pour libérer cette valeur.

 Q2. Les partenariats avec les géants mondiaux de la musique risquent-ils d’éclipser les talents africains locaux ? Comment pouvons-nous nous assurer qu’ils autonomisent plutôt que de diminuer les artistes locaux ?

R2. C’est plutôt le contraire ; les partenariats apportent beaucoup de choses, car ils permettent d'accéder à de nouveaux marchés. Ils permettent également de mettre en valeur les talents locaux sur les mêmes scènes et avec les mêmes niveaux de production.

Q3. Est-il réaliste de compter sur l'industrie créative pour l'emploi des jeunes ? Que se passe-t-il si le secteur ne se développe pas comme prévu, et quelles sont nos alternatives ?

R3. Pour les gouvernements africains, le secteur a la barrière d'entrée la plus basse mais le potentiel non minier le plus élevé. Il pourrait absorber les gens en masse. Lorsque nous produisons un festival de taille moyenne typique, 11 des 16 services de l'industrie culturelle créative sont mis à contribution, notamment des architectes, des artisans, des musiciens, des vidéastes, des écrivains, des designers, des producteurs techniques, etc.

Q4.  Des initiatives musicales locales peuvent-elles créer un changement durable, ou risquent-elles de devenir simplement performatives ? Comment devrions-nous mesurer leur véritable impact ?

R4. Le risque qu'elles ne soient que performatives est réel et menaçant à moins que nous ne fassions des efforts conscients pour non seulement préserver leur espace, mais aussi les élever et les développer. C'est là que le soutien du gouvernement central est crucial et nécessaire. Le financement des infrastructures et la création de plateformes pour les mettre en valeur sont absolument nécessaires. Pour les acteurs privés, les retours commerciaux sont la plupart du temps au cœur des discussions, mais il existe un moyen pour que les intérêts commerciaux et publics s’alignent et c’est là qu’intervient l’ACA avec sa portée et ses curateurs dévoués qui ont intérêt à assurer un équilibre.

Q5. Comment pouvons-nous garantir que les collaborations entre le gouvernement et le secteur privé dans les industries créatives profitent à la base et empêchent les détournements de fonds ? Quel rôle la société civile devrait-elle jouer ?

R5. La meilleure pratique consiste à ce que chacun joue bien son rôle dans le cadre d’un objectif commun. Les gouvernements doivent être clairs quant à leurs livrables, et ils doivent correspondre aux réalités commerciales sur le terrain. Des indicateurs de performance clés plus stricts doivent être définis, une gestion transparente des décaissements et des rapports d’après-action cruciaux sont quelques-uns des moyens de garantir la conformité. Entre les parties.

Q6. L’Afrique est-elle prête à devenir un pôle mondial de talents, ou négligeons-nous des défis tels que l’éducation, les infrastructures et l’accès aux technologies ? Comment pouvons-nous y faire face avant d’aller de l’avant ?

R6. Cette question a déjà trouvé une réponse dans les perspectives actuelles sur le terrain. Nous avons la population la plus jeune, une classe moyenne en pleine expansion dans la plupart des pays et un goût instantané pour nos talents. Bien que tous ces défis existent, ils sont des opportunités pour accroître notre participation à la culture mondiale. Si nous avons fait ce que nous avons avec moins, imaginez ce que nous pouvons faire avec une éducation plus structurée, des investissements dans les infrastructures, un accès ouvert aux dernières technologies autour de la culture ?

Q7. Alors que la musique africaine gagne en popularité mondiale, comment pouvons-nous l'empêcher d'être marchandisée et dépouillée de sa richesse culturelle ?

R7. L'essence même de la culture est son adaptabilité aux tendances changeantes mais,   elle reste la même dans son essence. Nous devons enquêter sur le passé pour répondre à cette question. Nous avons besoin de plus de sociétés de conservation pour sauvegarder les sites clés, d'un cadre réglementaire qui permette un accès géré à la culture avec un accent clair sur la préservation. Dans un autre ordre d'idées, la marchandisation se produira, il est de notre devoir de nous assurer que nous obtenons la plus grande part des bénéfices et qu'une partie du mandat de l'ACA nous défend.

Propos recueillis par NLC

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Ce vendredi à l’espace Byboland à Gombe, Clovis Makabu présente un spectacle d’opéra pour honorer les culturels nommés dans les institutions

Les professionnels de la culture nommés au sein des institutions publiques en République Démocratique du Congo seront honorés au cours d’un concert d’opéra prévu vendredi à l’espace culturel ‘‘Byboland’’ dans la commune de la Gombe, au centre de Kinshasa, apprend-t-on des organisateurs.

« En collaboration avec les collectifs des artistes et des culturels du Congo, nous organisons ce 23 août 2024  à l’espace ‘‘Byboland’’ une grande soirée de musique opéra baroque pour célébrer la nomination des collègues qui ont été élevés dans différents postes des responsabilités dans nos institutions de la république. Ce sera un concert spécial pour honorer les amis qui ont eu des postes ministériels au gouvernement», confirme l’artiste Clovis Makabu, initiateur du projet.

Et d’ajouter : « Ce n’est pas tout le jour qu’on peut réunir le public pour un spectacle d’opéra à Kinshasa. Nous avons pensé à ce genre de musique pour rendre hommage et exprimer notre gratitude au chef de l’Etat qui a pensé cette fois-ci de placer les artistes et acteurs de la culture à la tête de leur secteur étatique. Nous sommes des professionnels des arts, on ne peut que lui dire merci à travers nos précieuses œuvres et autres créations artistiques ».

Au-delà de son rôle dans l’organisation de cette activité, Clovis Makabu a révélé qu’il fait également partie des artistes retenus pour animer la scène lors de la soirée. « Je suis aussi programmé pour prester en tant que pratiquant et professionnels d’opéra. Nous allons partager la scène avec Amelya France qui est une chanteuse soprano qui évolue à Kolwezi, ville et chef-lieu de la province du Lualaba. On aura également Jacques Tshimankinda, l’invité de la soirée », dévoile-t-il.   

Et de conclure : «« C’est un concert inédit ouvert également aux amoureux d’opéra, une musique réservée aux personnes sélectes. Nous comptons sur la présence du public pour soutenir ce projet qui vise, d’une part aussi, à promouvoir l’opéra dans notre pays ».

Opéra, un théâtre musical fondé sur le vocal dans la scène

Il sied de retenir que l’opéra est une forme de musique qui intervient dans l’art dramatique (théâtre ou comédie), où le message de chaque acteur dans son rôle est chanté sur scène. La voix reste un instrument naturel principal prépondérant et incontournable dans l’opéra.

Dans la musique classique moderne, elle est définie comme  une œuvre musicale et théâtrale pour un orchestre et des chanteurs. L'opéra est l’une des formes de l'art lyrique du théâtre musical dont la pièce est chantée par des interprètes possédant un registre vocal déterminé en fonction du rôle et accompagnés par un orchestre, parfois symphonique ou parfois de chambre. Le répertoire d’opéra  peut être tiré aussi d'un livret mis en musique sous forme d'airs, de récitatifs, de chœurs et d'intermèdes. Tandis que le baroque se caractérise, du point de vue musical, par un style expressif destiné à représenter les passions humaines.

JD

Ce vendredi à l’espace Byboland à Gombe, Clovis Makabu présente un spectacle d’opéra pour honorer les culturels nommés dans les institutions
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«Chanson amitié sino-africaine »

Innocent NDAYIZIGIYE, jeune journaliste burundais à l'Agence Burundaise de Presse (ABP), et ses amis, interprètent ensemble leur chanson originale intitulée « Chanson amitié sino-africaine ». Cette chanson incorpore des éléments tels que les tambours du Burundi et des images du Musée National du Burundi, célébrant l'amitié sino-africaine à travers des formes locales distinctives.
Apprécions-la ensemble !

«Chanson amitié sino-africaine »
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Journée internationale de la Mode, Culture : Yolande Elebe défile sur le tapis rouge pour soutenir les stylistes congolais 

A l’occasion de la Journée internationale de la mode, célébrée le 21 août de chaque année, des opérateurs du secteur congolais de la mode ont pris d’assaut, mercredi, le cabinet du ministère de la Culture, Arts et Patrimoine à Kinshasa. Dans un communiqué de presse, la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo a rendu hommage à la sape, une institution culturelle intemporelle qui, bien au-delà des vêtements, continue d’affirmer l'identité congolaise et de raconter l’histoire d’un peuple à travers l'élégance, le style, et l'art de vivre. 

« La sapologie a été fièrement défendue et portée par des figures emblématiques telles que Papa Wemba, Stervos Niarcos, et King Kester Emeneya, qui ont contribué à transcender les frontières et à faire rayonner la culture congolaise bien au-delà de ses origines », indique-t-elle. 

Cette célébration de l’art vestimentaire a été marquée par un défilé de mode improvisé au ministère de la culture au cours duquel la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo, a elle-même, défilé aussi avec quelques mannequins professionnels  habillés par les modélistes  et stylistes  congolais. Ce geste constitue une expression de soutien et de promotion pour les  créations de la mode en RDC.

Stylistes, sapeurs et mannequins professionnels  ont marqué leur présence à la cour du cabinet du ministère de la Culture qui a été transformée en une passerelle pour exhiber leur  savoir-faire au travers d’un défilé de mode.

Le styliste-sapeur congolais Kaditoza a fait son show en présentant une tenue qu’il a personnellement conçue et cousue. Cette tenue, faite de plusieurs pièces et assortie d’une cravate-gilet, a la particularité de se transformer en sac.

Un plaidoyer des acteurs de la mode à l’autorité de tutelle !

Au-delà de la fête, les opérateurs du secteur de la mode en RDC ont profité de l’occasion pour soumettre un mémorandum à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine. Ce mémo est un plaidoyer en faveur de la création d’une industrie textile en RDC, selon Cherry Essam, styliste-modéliste et représentant des acteurs de la mode congolaise signataires dudit mémorandum.

« Dans ce mémo, nous demandons à la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine d’être notre porte-étendard, notre voix auprès du gouvernement pour la création d’une industrie de la mode au pays. Nous avons besoin d’une industrie textile au Congo, d’une chaîne de montage au pays pour nous permettre de bien servir la population congolaise. Cette industrie va réduire le taux de chômage », rapporte-t-il. 

Et d’expliquer : « Le secteur de la mode est l’un des poumons économiques. Il suffit juste d’arriver à bien faire les choses. On parle souvent de consommons congolais mais comment on peut arriver à faire consommer aux Congolais nos produits si on n’a pas une industrie capable de proposer aux Congolais ce que nous savons faire». 

Cherry Essam a, en outre, fait savoir que les acteurs de la mode sont repartis rassurés de « l’accompagnement » de la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo.

«Nous avons aussi sollicité l’accompagnement du ministère de la Culture, Arts et Patrimoine à chaque fois que nous avons des activités. La ministre a rassuré de nous accompagner. Elle a dit qu’elle est disponible pour nous», dit-il.

Cherry Essame a conclu en signifiant que la ministre Yolande Elebe Ma Ndembo a dit aux acteurs de la mode qu’ils « ne doivent juste pas parler, mais qu’ils doivent aussi amener des projets concrets. De cette manière, le gouvernement peut nous aider ». 

Jordache Diala

Journée internationale de la Mode, Culture : Yolande Elebe défile sur le tapis rouge pour soutenir les stylistes congolais 
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Création du Rassemblement des Agriculteurs, Pêcheurs et Eleveurs ,RDC : Pierre Bukasa milite pour la promotion de la culture locale

C’est précisément à Fatima, une Paroisse catholique située dans la commune de la Gombe, qu’a été lancé samedi 10 août  dernier le Rassemblement des Agriculteurs, Pêcheurs et d’Eleveurs du Congo. avec pour objectif : la prise  en considération  du travail des agriculteurs, pêcheurs et éleveurs. Ce Rassemblement lance un cri d’alarme au gouvernement Suminwa pour renforcer le budget du ministère de l’Agriculture et mettre fin à la spoliation de l’espace pour permettre aux agriculteurs pécheurs et éleveurs à promouvoir la culture locale.

Le Président du Rassemblement des Agriculteurs, Pêcheurs et Eleveurs du Congo, Pierre Bukasa, souligne que le budget qu’on accorde au ministère de l’Agriculture, Pêche et Elevage est faible. Cela date de l’époque du Président Mobutu qui, d’ailleurs, à son époque, accordait quand même un peu d’importance à ce ministère, contrairement à ces jours. Ce ministère semble ignorer le travail qui est le sien.

Par ailleurs, le Président Bukasa s’attarde sur les raisons qui l’ont poussé à transformer une association à un parti politique et affirme que certain dirigeant, par manque d’écoute, semble jeter dans les oubliettes le sort des agriculteurs qui, sans eux, le pays ne peut pas marcher. Le cas d’inflation que les congolais vivent en ce moment en est une illustration. L’économie congolaise est extravertie, la production locale est faible, l’Etat congolais n’est pas en mesure de produire, alors que nous avons tous les moyens pour rendre notre économie stable.

En outre, en ce qui concerne le problème de spoliation, le Président Pierre Bukasa, n’a pas tari d’éloges à dévoiler dans la salle que les agriculteurs, pécheurs et éleveurs sont victimes de spoliation de la part des autorités congolaises. Cette situation ne permet pas à la population congolaise de s’auto suffire du point de vue alimentaire. La plupart de milieux réservés uniquement pour faire les champs ou l’élevage sont occupés par ceux qui recherchent des intérêts partisans», a- t-il dit devant la presse.

Le Rassemblement des Agricultures et Pêcheurs étant un parti de l’Union Sacrée de la Nation, demande aux autorités de veiller aux respects et aux droits des Eleveurs, Pêcheurs, et Agriculteurs, car aucun pays du monde ne s’est développé sans l’économie locale ; nous devons promouvoir notre agriculture et pousser les autorités congolaises à accorder de l’importance à notre propre culture, a-t-il conclu.

Michel Okaso 

Création du Rassemblement des Agriculteurs, Pêcheurs et Eleveurs ,RDC : Pierre Bukasa milite pour la promotion de la culture locale
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Ce vendredi en Suède : La Rappeuse Sista Becky défend la RDC au Festival culturel de Stockholm 

La rappeuse congolaise Sista Becky est attendue au festival culturel de Stockholm, capitale de la Suède pour défendre les couleurs de la République Démocratique du Congo sur la scène internationale de musique hip-hop, a-t-on appris du bureau managériale de l’artiste au cours d’un entretien.

« A cet instant, l’artiste séjourne déjà en Suède pour défendre le drapeau congolais au festival culturel de Stockholm  Sista va se prester à ce grand festival d’Europe, ce 17 août sur la scène nautique de Skeppsbron. Son spectacle aura lieu sur un bateau. Ce sera une prestation époustouflante. Toutes les dispositions sont prises pour marquer son passage à ce festival». 

A la fois chanteuse et danseuse, Sista Becky se considère aussi  comme une parolière, au-delà de son talent de rappeuse. Elle est la première femme  congolaise à rejoindre le mouvement hip hop à Kinshasa et à s’imposer  dans la sphère du rap congolais grâce à son talent et surtout son courage.

Depuis ses débuts en 2016, Sista Becky est rapidement devenue l'une des stars les plus brillantes de la scène musicale urbaine congolaise. Très tenace, la rappeuse a résisté dans un univers dominé par les hommes jusqu’à être surnommée la « Première dame du rap 243 » (indicatif téléphonique de la RDC). Elle veut être un modèle positif pour les jeunes femmes et briser les frontières pour les autres artistes féminines du Congo-Kinshasa.

Sur le plan discographique, cette figure emblématique du rap féminin à Kinshasa a réalisé plusieurs chansons qui ont marqué les mélomanes de la musique hip hop au pays et à l’étranger. ‘‘Je t’aime’’ est son nouveau titre lancé depuis le mois de juin dernier sur le marché de disque. 

Festival culturel de Stockholm pour  les  divertissements et les arts du monde

Concernant le Festival culturel de Stockholm (Stockholm Culture Festival), il est le plus grand festival européen, dont l'entrée est gratuite.

Organisé depuis une dizaine d’années pendant l’Eté par la ville de Stockholm, ce festival de rue propose un programme complet d'activités et de divertissements qui connaît un grand succès. Il est marqué par ses activités principales telles que musique, danse, cirque, théâtre, cinéma et littérature... Toutes ces disciplines se rencontrent dans les rues de la Capitale suédoise et sur diverses scènes à travers la ville.

Artistes, écrivains, comédiens, musiciens, tous venus des différents pays font le déplacement pour faire rayonner les couleurs de la culture du monde.

Cette année 2024, le Stockholm Culture Festival se déroule du 14 au 18 août dans six zones dédiées au centre-ville. La scène principale se trouve sur Gustav Adolfs Torg, Skeppsbron et Kungsträdgården. Les trois autres zones à explorer pendant le festival sont Norrbro, Strömgatat et Sergels Torg.

Dans un communiqué officiel, les organisateurs indiquent que l'une des nouveautés de cette année est la nouvelle zone de festival sur Strömgatan, remplie de conversations, de danse et de musique live, projections de films, ateliers et performances sympas, concours et possibilité de créer de la musique ou simplement de se détendre dans les tentes.

Pendant cinq jours, le centre de Stockholm se transforme en festival folklorique avec entrée gratuite. Le programme de cette année offre une riche palette de culture, comprenant de la musique live, des conférences, de la danse, de l'art et des ateliers.

 

 « J'attends avec impatience le Festival culturel de cette année et c'est formidable de pouvoir participer et de mettre à la disposition des Stockholmois toutes ces fantastiques expériences culturelles. Le programme est d'une ampleur incroyable, donc peu importe qui vous êtes et ce que vous aimez, il y aura certainement beaucoup de choses à découvrir et à participer pendant le festival », a déclaré Linnéa Monteiro, directrice du festival dans le communiqué.

 Sur la plus grande scène du festival, le public pourra s'attendre à : hip-hop moderne, jazz, musique vocale africaine et musique baroque latino-américaine avec les groupes légendaires de Stockholm, libanais, caribéens, traditionnelles du chœur du Royal Opera, et tant de la scène musicale. 

Jordache Diala

 

Ce vendredi en Suède : La Rappeuse Sista Becky défend la RDC au Festival culturel de Stockholm 
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Ce 17 août à l’Athénée de la Gombe : La chanteuse Solina affronte le public au Festival ‘‘Grande grilladerie’’ de Kinshasa

 

L’artiste musicienne Solina ‘‘Popée nationale de la République démocratique du Congo  a été sélectionnée pour une prestation scénique prévue samedi  17 août  au festival "Grande grilladerie Kinshasa, la capitale, a annoncé la chanteuse mardi au cours d'un entretien.

 « J'invite mes fanatiques de Kinshasa, en particulier et les amoureux de la musique urbaine en général, à venir nombreux pour célébrer ensemble la 2ème édition de la fête des grillades de Kinshasa au rythme de mon nouveau tube "Papa ya bana''. Venez rejoindrez votre artiste SOLINA  à l’Athénée de la Gombe (...).Je suis déjà contente de me retrouver avec vous mes chéries,  belles filles, n'oubliez pas aussi d'amener vos Papa ya bana », a déclaré la chanteuse Solina alias Poupée nationale.

Et d'ajouter : « les garçons ne manquez pas aussi le rendez-vous  car je ferai de vous aussi mes ‘‘papas ya bana’’ pour savourer nos différentes formes de plats de cuisine congolaise et autres spécialités qui vous attendent. On va manger et danser avec des nouveaux sons et spectacles inédits hip pop.  Plusieurs surprises vous attendent ».

Il sied de noter que la Grande grilladerie de Kinshasa est un festival gastronomique qui donne l’occasion aux Congolais de déguster leurs propres mets, mais aussi permettre à ceux qui ont choisi le Congo comme deuxième patrie de venir se régaler avec des plats frais des autres différents pays notamment des plats Français, Camerounais, Sénégalais, Nigérians, Ivoiriens et autres...

Solina, une chanteuse polyvalente au service de l’humanité

Née à Munich en Allemagne d’un père allemand et d’une mère germano-congolaise, Solina est une artiste polyvalente qui joue toutes sortes de musique, notamment la rumba, r&b, le jazz, soukous, pop et folk traditionnel d’Afrique.

Ces chansons sont réalisées dans les rythmes urbains - afro-beat qui est son style de prédilection. Âgée d’une vingtaine d'années, elle a un don spécifique en matière d’écriture des chansons et composition des mélodies. Curieusement, ses chants sont inspirés et renferment toujours un message particulier.

Solina fait partie de l’école de ceux qui pensent qu’au-delà l’ambiance, la musique est un vecteur pour l’éducation de tout un peuple.

« Je fais de la musique pour apporter un message d’espoir et de joie. Au-delà du succès qui peut suivre, l’idéal est pour moi d’apporter un changement à travers ma musique. Je chante les réalités de la société et du monde. Face à la crise climatique mondiale, je ne manque pas aussi de chanter pour la protection de l’environnement », a fait savoir la Poupée nationale.

Celle que les congolais appellent affectueusement ‘‘Muana Mboka’’ regorge en elle une potentialité artistique énorme que les fans ont découvert dans ses trois premières chansons, à savoir : ‘‘Bébé ça va’’, "Telema bouger’’ et ‘‘Papa ya bana’’ sur le marché des musiques.

JD

Ce 17 août à l’Athénée de la Gombe : La chanteuse Solina affronte le public au Festival ‘‘Grande grilladerie’’ de Kinshasa
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Festival ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’, Mode : l’identité interculturelle au cœur du combat des stylistes en RDC !

L’identité interculturelle à travers la mode et le textile, en République Démocratique du Congo a été au centre de la troisième édition de la conférence du festival ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’ (KMM) au Musée National pour trouver des solutions valorisant la culture congolaise.

«L’identité interculturelle,  demeure un combat des stylistes  engagés pour trouver ensemble des solutions qui peuvent permettre au secteur de la mode d’éclore en vue de valoriser la culture congolaise en interne comme en externe», a déclaré Mme Lydia Nsambayi, initiatrice de ce festival qui réunit les chercheurs et les artistes de la mode.

«Cette conférence doctorale et scientifique revêt une importance capitale car elle nous offre l’opportunité de réunir les meilleurs esprits scientifiques, universitaires, et une expertise autour des enjeux et défis de notre ville de Kinshasa, cette cité dynamique et bouillonnante, qui ne cesse de nous émerveiller par sa vitalité et sa richesse culturelle», a-t-elle fait savoir.

Les réalités de Kinshasa ont été évoquées lors de cette conférence dans le but d’envisager des pistes concrètes pour son épanouissement, et imaginer la construction plus verte, de cette ville plus inclusive et plus prospère à travers la mode.

Au cours de ces assises l’entrepreneuriat et la communication étaient au cœur de ce moment interactif où l’esprit critique et la culture du débat ont été les moteurs du partage des connaissances.

Selon M. Bercky Kitumu, Prof. à l’Université des sciences de l’information et de la communication (UNISIC), le premier produit à vendre auprès du public c’est l’entrepreneur de la mode.

«Le but pour les professionnels de la mode est de savoir comment communiquer pour vendre et non sensibiliser la population pour qu’elle change leur mode vestimentaire. Le combat devrait être celui d’une communication marketing, comment arriver réellement à faire vendre nos vêtements. Pour ce faire, trois étapes de la communication doivent être en corrélation notamment l’étape cognitive, affective et conative », a-t-il dit

Toujours dans le cadre de la communication marketing, Aline Kimputu a, par ailleurs, ajouté qu’on choisit les canaux de transmission du message selon sa cible. Pour elle, il est donc important d’identifier sa cible au préalable pour communiquer efficacement avec un message qui est à la fois clair, cohérent et intact.

Deux stylistes des ateliers de confection des vêtements à Kinshasa à savoir, Mady Mbwaya, créatrice de la marque Mwinda et Noëlla Budjamabe Mosaka, initiatrice de Maison Moseka ont pris part à cette conférence pour partager leur expérience. Le défilé de mode a marqué la fin de cette conférence.

JDL

Festival ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’, Mode : l’identité interculturelle au cœur du combat des stylistes en RDC !
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