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Couronné d’un mandat très fructueux, UCCA : William Kazumba cède le fanion de commandement à ABDOULAY Diop

Au total, 19 pays africains ont répondu présents à la 13ème Assemblée Générale de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA), qui s’est tenue dernièrement à Dakar, au Sénégal, sous la présidence de la République Démocratique du Congo arrivée fin mandat.
La 13ème Assemblée Générale était essentiellement élective pour renouveler les dirigeants à la tête de cette organisation panafricaine qui milite pour la facilitation et la fluidité de commerce international dans le domaine des importations et exportations partout au monde.
A cet effet, l’OGEFREM, Conseil des Chargeurs de la République Démocratique du Congo, par l’entremise de son Directeur Général, William KAZUMBA MAYOMBO, qui assurait la présidence de l’UCCA depuis avril 2021, passe le fanion de commandement à son homologue sénégalais, M.ABDOULAY Diop.
Au cours de la cérémonie solennelle de passation de pouvoir, le DG de l’OGEFREM, William KAZUMBA, rassure de tout son soutien à son successeur sénégalais, ABDOULAY Diop à qui il réaffirme toute sa disponibilité pour mettre son expertise à sa disposition afin d’éclairer, tout au long de son mandat, l’un ou l’autre dossier en cas de besoin.
Hormis les questions relatives aux élections d’un nouveau président de l’UCCA et des autres cadres de l’Union notamment, le Secrétaire général, ces assises avaient également évoqué d’importantes préoccupations liées à la viabilité de toutes les formes ou moyens des transports de marchandises.
Pour ce faire, la multi modalité qui devrait revêtir un caractère impératif pour chaque Conseil des Chargeurs, ne l’est pas malheureusement. Certains Conseils œuvrent dans le transport multimodal mais, ne facilitent pas les opérateurs économiques dans tous les modes des transports qu’ils emploient pour leurs importations et exportations.
Les Directeurs généraux, membres de l’UCCA, sont appelés impérativement à travailler d’arrache-pied pour uniformiser les documents de couverture des marchandises.
Ils doivent travailler ensemble afin de mener des actions concertées auprès de leurs gouvernements respectifs pour avoir leurs accompagnements dans les relations qui lient l’UCCA aux autres structures qui s’occupent des transports des marchandises en dehors de l’Afrique.
Ce qui justifie les plaidoyers de plusieurs intervenants qui ont appelé à l’accompagnement des gouvernements des Etats membres afin de sécuriser les Chargeurs qui utilisent la voie routière dans leurs activités.
Non à l’agression de la RDC
Pour sa part, le DG de l’OGEFREM a condamné avec véhémence l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du groupe terroriste, le M23.
Il a plaidé au gouvernement pour la sécurisation des Chargeurs contre différentes attaques dont ils sont constamment victimes de la part des hommes en armes et la destruction méchante de leurs marchandises. Mais aussi, la problématique de stockage des marchandises.
Le patron de l’OGEFREM a réitéré de sa ferme volonté d’œuvrer conformément à l’appel du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui tient mordicus que son pays, la RDC, intègre et fasse entendre sa voix dans le concert des nations afin de bénéficier de l’élan de développement qui ressort des accords conclus avec d’autres Etats.
Eugène Khonde

Couronné d’un mandat très fructueux, UCCA : William Kazumba cède le fanion de commandement à ABDOULAY Diop
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Mahagi : la plaque tournante de la fraude douanière

*La lutte contre la fraude sous toutes ses formes en République Démocratique du Congo concerne désormais tous les compatriotes congolais en ce sens qu’il convient de doter l’Etat congolais des moyens financiers nécessaires pour le développement harmonieux et intégral de notre pays.
Pour ce faire, tous les Congolais se sentent mobilisés dans cette lutte. Après le magistral coup de filet opéré dernièrement dans le Sud-Kivu, lequel coup de filet a permis l’arrestation d’un grand nombre d’agents des services publics de l’Etat affectés à nos frontières pour juguler la fraude, il vient d’être signalé malheureusement que la fraude douanière bat son plein à Mahagi, chef-lieu du territoire de Mahagi en Ituri, où tous les services de l’Etat y sont impliqués : de la DGDA à l’OCC en passant par la DGM et autres.
Au regard de ce qui se passe à Mahagi, il est indiqué que l’Etat, à travers l’Inspection Générale des Finances, devra poursuivre sans relâche la traque des agents inciviques disséminés dans tous les services de la lutte contre la fraude, ces fossoyeurs de notre économie.
Sans une répression impitoyable des agents de l’Etat qui s’adonnent à la fraude et leurs parrains, surtout de Kinshasa, la fraude dans tous les secteurs de la vie nationale, aura toujours de beaux jours devant elle.
Mahagi, c’est le Vatican de la fraude douanière dans notre pays. Cette ville frontalière de l’Ouganda se positionne comme la plaque tournante de la fraude en ce qui concerne les marchandises qui entrent et qui sortent du territoire national. Quel incivisme pour nos compatriotes qui ont eu la chance d’œuvrer dans les services étatiques placés à nos frontières !
A Mahagi, c’est connu de tout le monde, les agents de l’Etat de la Direction Provinciale des Douanes et les déclarants en douane spécialisés en produits pétroliers ont constitué une caste des malfaiteurs intouchables qui saignent à blanc le Trésor public congolais.
Spécialistes en fraude douanière, ces ennemis de la République ont mis en place un système qui leur permet de dupliquer les quantités officiellement déclarées. Autrement dit, pour un mètre cube déclaré à travers le système SYDONIA institué par la Direction Générale des Douanes moyennant 5 500 $US par camion-citerne, ces mafieux peuvent faire passer plusieurs camions-citernes hors SYDONIA. A vous de calculer le manque à gagner pour l’Etat congolais !
Malheureusement, selon nos sources généralement bien informées, les déclarants en douane locaux sont aussi encouragés dans cette entreprise criminelle par quelques bonzes de la FEC/Mahagi.
Cette longue chaîne des contrebandiers des temps modernes a été tissée dans toutes les agglomérations d’Ituri : Mahagi, Bunia, Aru, etc. Et les importateurs étrangers installés dans cette partie de la République se lèchent les babines du fait que leurs affaires prospèrent grâce à la fraude soutenue et entretenue par ces agents de l’Etat indélicats. Il est à noter que tous les importateurs et les grossistes des produits pétroliers installés en Ituri sont pratiquement tous impliqués dans cette mafia.
Une fraude savamment étudiée et planifiée
Le système de fraude douanière des produits pétroliers est savamment étudié et planifié. En effet, contrairement à la réglementation en vigueur qui exige que chaque camion-citerne ait sa propre déclaration conforme à sa cargaison et correspondante à son T1, les fraudeurs préfèrent traiter et taxer en volume les camions-citernes n’ayant aucun titre de transport y afférent.
A titre d’exemple, un camion-citerne transporte généralement 30 mètres cube de mazout ou 35 mètres cube d’essence. Curieusement, des déclarations de 1 000 mètres cube ou plus sont établies pour un seul camion-citerne enregistré. Les bordereaux de paiement bancaire en faveur des agences locales de Rawbank ou Equity-BCDC en font foi.
Normalement, la logique du système SYDONIA stipule que le T1 doit être entériné par IM4 avec un numéro d’enregistrement E suivi du numéro L de liquidation avant l’émission du numéro Q de la quittance accompagnée du Bon de sortie, lequel Bon de sortie reprend les numéros E, IM4, L et Q.
Selon la législation, le numéro E du IM4 doit être unique pour chaque Bon de sortie. Et non le contraire qui se fait chaque jour dans notre capitale de la fraude douanière.
Un autre service épinglé est l’Office Congolais de Contrôle dont les agents locaux sont aussi impliqués dans cette mafia. Il est constaté, à Mahagi, que l’agence locale de l’OCC couvre la fraude en acceptant des paiements hors guichet et non conformes à la réglementation. Ainsi, ses agents perçoivent obligatoirement 11 $US par mètre cube de chaque produit pétrolier. Incroyable mais vrai, l’agence locale de l’OCC encaisse au moins 940 $US pour un lot de 25 camions-citernes. L’OCC local n’est pas seul dans la danse. On cite également quelques agents véreux opérant dans d’autres services de l’Etat présents dans cette province.
Qu’attend l’Inspection Générale des Finances ?
A la lumière de tous ces faits graves, l’opinion locale interpelle l’Inspection Générale des Finances qui semble fermer les yeux sur la disparition des droits dus à l’Etat.
Dans le cadre de l’assainissement des finances publiques, une lutte sans merci devra être déclenchée en Ituri pour arrêter cette hémorragie !
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

Mahagi : la plaque tournante de la fraude douanière
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Grogne sur le retrait immédiat de l’EAC : Félix Tshisekedi dissipe les zones d’ombres et maintient la présence de la RDC

Au cours de l'entretien qu'il a eu le vendredi 12 mai 2023, à Gaborone, Capitale du Botswana, avec la communauté congolaise y résidant, Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République, a écarté l'option du retrait de son pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est. En expliquant les raisons de son désaveu à la force de la EAC, reprises dans une note provenant de la Présidence de la République, «Il a affirmé que l'adhésion de la RDC à cette communauté était la réponse à une demande pressante des congolais vivant dans la partie Est du pays où s'exercent d'intenses activités commerciales ».
Echanges frontaliers
Pour Félix Tshisekedi, la RDC a adhéré de bonne foi à l'EAC pour faciliter le commerce transfrontalier et faire bénéficier à nos compatriotes les avantages de la libre circulation des biens et personnes au sein de l'espace. « Cette décision a été mûrement réfléchie», a en substance déclaré le Chef de l’Etat qui a dit ne pas regretter cette décision au regard de la position géostratégique de notre pays situé entre deux océans.
Noble Président
«L'actuelle agression de notre pays par le Rwanda est une situation conjoncturelle créée par les dignitaires du régime actuellement au pouvoir», a affirmé le Chef de l'Etat congolais. Dans la suite de son intervention, il a déclaré « garder l'espoir » de voir un jour le Rwanda dirigé par un Président non belliqueux qui entretiendra de relations pacifiques de bon voisinage avec la RDC.
Devant ses compatriotes, il a réitéré ses observations sur la force régionale de l'EAC. Il reste optimiste sur l'engagement des FARDC et l'appui de la force militaire de la SADC pour mettre fin à l'agression rwandaise.
Inauguration
Cet échange entre le président de la république et sa diaspora de Gaborone s'est déroulé dans une effervescence particulière, après l'inauguration de la nouvelle Ambassade de la RDC à Gaborone.
Au nom de la diaspora congolaise, l'Ambassadrice Emilie Mushobekwa a salué la célérité avec laquelle le Président de la République Félix Tshisekedi a répondu favorablement à la demande lui adressée par ses compatriotes en novembre 2020. Ce poste consulaire va faciliter l'intégration des congolais basés au Botswana.
John Ngoyi

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Lors de la quatre-vingt-dix-huitième réunion du conseil des ministres IX jeux de la Francophonie : le Premier Ministre en appelle à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais

Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, présidé en visioconférence, la quatre-vingt-dix-huitième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 12 mai 2023.
I. COMMUNICATION DU PREMIER MINISTRE
La communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement a porté essentiellement sur cinq (05) points, dont notamment le point 3 qui a porté sur l’organisation des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa.
En sa qualité de superviseur des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa, le Premier Ministre en a appelé à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais dans l’organisation de cette manifestation de haute portée sportive et culturelle.
A deux mois de la tenue des Jeux, il a, une nouvelle fois, attiré l’attention du Comité de Pilotage, particulièrement celle du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères et Francophonie, en sa qualité du Président du Comité de Pilotage, du Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, qui gère le dossier critique des infrastructures, et du Ministre des Finances, en charge du décaissement en faveur des entreprises engagées, chacun en ce qui le concerne, d’accélérer le processus d’aboutissement des objectifs leur assignés.
La réussite des IXèmes Jeux de la Francophonie de Kinshasa constitue un enjeu majeur dans la nouvelle dynamique diplomatique impulsée par le Président de la République, Chef de l’Etat.
Le Président du Comité de Pilotage a été chargé de lui faire rapport, chaque semaine, sur l’état d’avancement des préparatifs.
IKN (titre de La Prospérité)

Lors de la quatre-vingt-dix-huitième réunion du conseil des ministres IX jeux de la Francophonie : le Premier Ministre en appelle à la responsabilité du Comité de Pilotage face à la nécessité de tenir les délais
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