Le Maire ad intérim de Boma, Me Claudelle Phemba Kiadi, a lancé officiellement, ce lundi 9 juin 2025, les travaux d’érection de dos d’âne à l’arrêt Muanda. Cette initiative vise à réduire les accidents fréquents sur cette route cruciale.
Supervisée par l’Agence Congolaise des Grands Travaux, cette opération sera réalisée par l’entreprise CREC 7 et devrait se terminer dans un délai maximum de dix jours. Les dos d’âne permettront de ralentir le trafic et d’assurer la sécurité des administrés ainsi que des usagers de la Nationale Numéro Un, une artère essentielle pour la circulation dans la ville.
Me Claudelle a appelé la population à faire preuve de patience durant la durée des travaux, soulignant l'importance de cette initiative pour le bien-être collectif. En réduisant les risques d’accidents à cet endroit sensible, la Mairie espère améliorer la sécurité routière et protéger les vies humaines.
Ces efforts témoignent de l’engagement des autorités locales à garantir un environnement sûr pour tous. La mise en œuvre rapide de ces travaux est très attendue par les habitants de Boma et les usagers de cette route vitale.
Par la décision n°010/CN/CNAC rendue publique le 4 juin 2025, Mme Félicité Basu Yusse a été nommée coordinatrice régionale de l’espace EAC pour un mandat de trois ans. Elle sera basée à Kampala, où elle représentera l’artisanat congolais.
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de : créer un comité d’artisans congolais de la diaspora ; identifier les filières artisanales à valoriser ; élaborer des projets socio-économiques pour le développement du secteur ; et faciliter la participation des artisans congolais aux événements de l’EAC.
Pour rappel, le CNAC, reconnu depuis 2007, sollicite l’appui de l’EAC afin d’assurer le succès de cette mission, qui vise à promouvoir l’artisanat africain à l’échelle régionale.
Grâce à son parcours et son expertise, nombreux sont ceux qui estiment que Mme Basu Yusse saura mener à bien cette nouvelle mission, à l’image de ses réussites passées.
Dans le souci d’apaiser les tensions politiques en République Démocratique du Congo, précisément le conflit opposant le gouvernement de Kinshasa et les groupes rebelles AFC/M23, le consortium dénommé ‘’Paix sans frontière‘’ s’inscrit dans une démarche prophétique de rassembler les fils et filles du pays autour d’un dialogue. A cette occasion, ce consortium invite le Président de la République à la tenue d’un dialogue national citoyen, inclusif et enraciné, à Nkamba, un lieu qui aspire confiance à de milliers de Congolais.
S’agissant de la situation actuelle que traverse la République Démocratique du Congo, les initiateurs ont dénoncé, entre autres, conflits armés persistants à l’Est (M23), violences communautaires au Nord-est (Mbole-Lengola), tensions dans l’Ouest et le Centre (Mobondo, Kamuena Nsapu), corruption, pauvreté et insécurité urbaine grandissante. Dans un tel climat, le Consortium appelle à un sursaut collectif, enraciné non seulement dans des institutions, mais aussi dans les traditions, la spiritualité et la voix du peuple.
«Nkamba, surnommée la Nouvelle Jérusalem, est appelée à devenir l’espace sacré où le peuple congolais pourra, dans la vérité, la dignité et la réconciliation, penser ensemble son avenir », peut-on lire dans leur déclaration.
Un Dialogue « citoyen, spirituel et culturel »
Contrairement aux dialogues passés – Nairobi, Doha, Luanda – jugés élitistes et déconnectés des réalités sociales, le Dialogue de Nkamba se veut authentiquement populaire. Il réunirait des Congolais de tous horizons : citoyens, chefs coutumiers, leaders religieux, représentants des jeunes, femmes, partis politiques, société civile et diaspora.
L’objectif : élaborer un nouveau contrat social, guidé par la sagesse africaine, la vérité historique et la quête commune de justice, de paix et de renaissance nationale.
Un cadre constitutionnel et interreligieux
Le Consortium sollicite le leadership du Chef de l’État pour initier officiellement ce Dialogue, en se référant aux articles 170 et 207 de la Constitution, et propose l’implication des bons offices du tandem CENCO-ECC, porteurs d’un Pacte social pour la paix en RDC.
Dans le prolongement de cet appel, une messe coutumière pour la paix est annoncée sur l’esplanade du Palais du Peuple à Kinshasa, en présence des autorités traditionnelles issues des 450 ethnies de la République. Elle marquera une étape symbolique avant le lancement du Dialogue de Nkamba.
Une démarche enracinée dans la prophétie et la mémoire. Le texte du Consortium, porté par Me Justus Tshikona Kanupabu et M. Kolbe Kulefa Kahanga, assume une dimension prophétique et mémorielle. Il évoque les figures de Patrice Lumumba et du Chef spirituel Simon Kimbangu Kiangani, appelant à « une résurrection du Congo » et à un retour des Afro-descendants dans la reconstruction du pays.
Une urgence historique
«Nkamba attend. Le Congo doit renaître.»
Pour les signataires, le temps presse. La RDC ne peut plus fonctionner «dans un état d’exception permanent», entre dépendances étrangères, marchandisation de ses ressources, et instrumentalisation identitaire. Il faut, affirment-ils, refonder l’État sur des bases nouvelles, guidées par la volonté populaire, la sagesse ancestrale et la foi en l’avenir.
Après avoir ouvert les travaux de la 12ème Conférence des Gouverneurs, ce mardi à Kolwezi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait le déplacement de la commune de Dilala pour l’inauguration du nouveau bâtiment provincial de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Cet immeuble de type R+1 comprend 13 bureaux ; 1 grande salle de réunion (au rez-de-chaussée) ; 1 salle de réunion (au premier niveau); 1 entrepôt ; 1 salle de formation et autres compartiments utilitaires.
Au cours de la visite guidée, la Gouverneure de province Fifi Masuka a indiqué que la construction de ce bâtiment répond à une urgence utilitaire car, depuis l’installation de l’Antenne de la CENI du Lualaba à Kolwezi, cette Institution d’appui à la démocratie évolue dans des locaux en location impactant négativement son image ainsi que ses opérations lors de différentes échéances électorales. En outre, a-t-elle affirmé, depuis deux ans, la CENI/Kolwezi a reçu de son bailleur un avis de déguerpissement qui n’attend que son exécution.
« C’est devant cette impasse que le Gouvernement Provincial s’est résolu de répondre au besoin exprimé par cette institution, quoiqu’indépendante, afin d’offrir un meilleur cadre de travail pour qu’elle joue pleinement le rôle lui dévolu par la Constitution », a déclaré Mme Masuka.
Présent à cette cérémonie, le président de la CENI a exprimé sa gratitude au gouvernement provincial de Lualaba qui, dans un esprit de partenariat et de soutien à la démocratie, a entièrement financé et mis à la disposition de la CENI ce nouveau bâtiment moderne et fonctionnel. Pour Denis Kadima, le nouveau siège provincial permet désormais :
- de regrouper tous les services dans un même cadre institutionnel digne ;
- de réunir l’entrepôt et les bureaux, dans une seule et même enceinte sécurisée ;
- et de disposer d’une grande salle polyvalente pour accueillir notamment les formations, les réunions de sensibilisation et les rencontres avec les parties prenantes, sans avoir à louer ailleurs.
A l'occasion de la 20ème édition de la DRC Mining Week, qui se tiendra à Lubumbashi du 11 au 13 juin 2025, la "Team Europe", comprenant l'Union européenne et plusieurs de ses États membres, marque sa présence pour renforcer son partenariat stratégique avec la République Démocratique du Congo. Une délégation de haut niveau, incluant les ambassadeurs de Belgique, d'Italie et des Pays-Bas, ainsi que des représentants d'Allemagne, d'Espagne, de France et de Suède, se mobilisera pour concrétiser la feuille de route signée en 2023. L'objectif principal est de promouvoir les investissements européens visant à créer une chaîne de valeur locale durable et responsable pour les matières premières critiques. Les discussions porteront sur des thèmes essentiels tels que la gouvernance du secteur minier, l'énergie, les infrastructures, la formation professionnelle et la lutte contre le travail des enfants, illustrant l'engagement européen à travers des projets concrets financés par la stratégie Global Gateway.
DRC Mining Week : mise en œuvre de la feuille de route du partenariat stratégique UE-RDC et promotion des investissements européens pour la valeur ajoutée locale au cœur de la participation de la Team Europe.
Lubumbashi, 10 juin 2025 – L’Union européenne et ses Etats membres prennent part, du 11 au 13 juin 2025, à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, à la 20ème édition de la RDC Mining Week, une des plus grandes conférences de l’industrie minière africaine. La délégation européenne est notamment composée des Ambassadeurs de la Belgique, de l’Italie et des Pays-Bas. On y compte aussi des délégués de l’Union européenne, des Ambassades et des agences d’Allemagne, d’Espagne, de la France et de la Suède. Comme l’année dernière, la participation de la Team Europe sera également marquée par la présence d’entreprises européennes. Cette édition de la Mining Week sera pour la Team Europe l’occasion d’avancer sur l’opérationnalisation du partenariat stratégique UE-RDC sur les chaînes de valeur des matières premières critiques et stratégiques, signé à Bruxelles en octobre 2023 et dont la feuille de route a été adoptée en décembre 2024. « Suite à l’adoption de la feuille de route à Bruxelles, l’Union européenne avec ses Etats membres, le secteur privé européen, et en partenariat avec les autorités congolaises ont développé un certain nombre de projets de coopération et d’investissement qui vont soutenir la création d’une chaine de valeur locale durable et responsable », soutient M. Nicolas Berlanga, Ambassadeur de l’UE en RDC.
A Lubumbashi, la délégation européenne va organiser une série d’échanges consacrés notamment à la gouvernance du secteur minier, à l’énergie, aux infrastructures, aux opportunités d’investissements pour le secteur privé, au développement d’un secteur artisanal durable et responsable ou encore à la certification des métiers et la formation professionnelle.
Un networking business lunch de haut niveau sera également organisé par l’Union européenne autour du thème : « Création de la valeur ajoutée en RDC : débloquer les opportunités grâce à un partenariat UE-RDC allant de l’avant ». Cet évènement sera l’occasion de discuter de projets d’investissement concrets en cours ou en préparation et financés à travers le fonds du Global Gateway pour accomplir les objectifs de la feuille de route du partenariat stratégique.
En marge de cette Mining Week, l’Union européenne lance dans le cadre du partenariat stratégique avec la RDC un nouveau projet visant à lutter contre le travail des enfants dans les mines artisanales de cobalt par le renforcement des moyens de subsistance des femmes œuvrant dans le secteur.
A l'occasion de la 20ème édition de la DRC Mining Week, qui se tiendra à Lubumbashi du 11 au 13 juin 2025, la "Team Europe", comprenant l'Union européenne et plusieurs de ses États membres, marque sa présence pour renforcer son partenariat stratégique avec la République Démocratique du Congo. Une délégation de haut niveau, incluant les ambassadeurs de Belgique, d'Italie et des Pays-Bas, ainsi que des représentants d'Allemagne, d'Espagne, de France et de Suède, se mobilisera pour concrétiser la feuille de route signée en 2023. L'objectif principal est de promouvoir les investissements européens visant à créer une chaîne de valeur locale durable et responsable pour les matières premières critiques. Les discussions porteront sur des thèmes essentiels tels que la gouvernance du secteur minier, l'énergie, les infrastructures, la formation professionnelle et la lutte contre le travail des enfants, illustrant l'engagement européen à travers des projets concrets financés par la stratégie Global Gateway.
DRC Mining Week : mise en œuvre de la feuille de route du partenariat stratégique UE-RDC et promotion des investissements européens pour la valeur ajoutée locale au cœur de la participation de la Team Europe.
Lubumbashi, 10 juin 2025 – L’Union européenne et ses Etats membres prennent part, du 11 au 13 juin 2025, à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, à la 20ème édition de la RDC Mining Week, une des plus grandes conférences de l’industrie minière africaine. La délégation européenne est notamment composée des Ambassadeurs de la Belgique, de l’Italie et des Pays-Bas. On y compte aussi des délégués de l’Union européenne, des Ambassades et des agences d’Allemagne, d’Espagne, de la France et de la Suède. Comme l’année dernière, la participation de la Team Europe sera également marquée par la présence d’entreprises européennes. Cette édition de la Mining Week sera pour la Team Europe l’occasion d’avancer sur l’opérationnalisation du partenariat stratégique UE-RDC sur les chaînes de valeur des matières premières critiques et stratégiques, signé à Bruxelles en octobre 2023 et dont la feuille de route a été adoptée en décembre 2024. « Suite à l’adoption de la feuille de route à Bruxelles, l’Union européenne avec ses Etats membres, le secteur privé européen, et en partenariat avec les autorités congolaises ont développé un certain nombre de projets de coopération et d’investissement qui vont soutenir la création d’une chaine de valeur locale durable et responsable », soutient M. Nicolas Berlanga, Ambassadeur de l’UE en RDC.
A Lubumbashi, la délégation européenne va organiser une série d’échanges consacrés notamment à la gouvernance du secteur minier, à l’énergie, aux infrastructures, aux opportunités d’investissements pour le secteur privé, au développement d’un secteur artisanal durable et responsable ou encore à la certification des métiers et la formation professionnelle.
Un networking business lunch de haut niveau sera également organisé par l’Union européenne autour du thème : « Création de la valeur ajoutée en RDC : débloquer les opportunités grâce à un partenariat UE-RDC allant de l’avant ». Cet évènement sera l’occasion de discuter de projets d’investissement concrets en cours ou en préparation et financés à travers le fonds du Global Gateway pour accomplir les objectifs de la feuille de route du partenariat stratégique.
En marge de cette Mining Week, l’Union européenne lance dans le cadre du partenariat stratégique avec la RDC un nouveau projet visant à lutter contre le travail des enfants dans les mines artisanales de cobalt par le renforcement des moyens de subsistance des femmes œuvrant dans le secteur.
Le lundi 9 juin 2025, à seulement six jours de la clôture de la Session ordinaire de mars, les Députés Nationaux ont massivement adopté deux projets de loi majeurs, destinés à moderniser en profondeur le statut des fonctionnaires et à renforcer leur sécurité sociale. Un vote quasi unanime de 393 voix pour, une contre et une abstention sur 395 votants, qui envoie un signal fort sur la volonté de réformer le cœur de l'État.
Au centre des débats se trouvait d'abord la refonte de la loi de 2016 sur le statut des agents de carrière. Portée par la Commission mixte Politique, Administrative et Juridique (PAJ) et Sociale et Culturelle, cette réforme vise à insuffler une nouvelle dynamique dans la gestion des ressources humaines de l'État. Loin d'un simple toilettage technique, le texte apporte des innovations significatives. Il s'agit de clarifier et de renforcer les règles de recrutement et de promotion, afin de favoriser la méritocratie et la transparence.
Avec une sensibilité particulière, la loi consacre désormais la retraite à titre posthume. Cette avancée permet de reconnaître la carrière des agents qui décèdent en service alors qu'ils remplissaient déjà les conditions pour prendre leur retraite, offrant ainsi dignité et reconnaissance à leurs familles. De plus, la valorisation du grade acquis au moment du départ à la retraite, avec une incidence budgétaire claire, garantit aux fonctionnaires une pension plus juste, à la hauteur de leur engagement. Enfin, en introduisant la contractualisation et la possibilité d'interruption de service pour des projets de développement, la loi ouvre la porte à plus de flexibilité et de modernité.
Parallèlement, les Députés se sont penchés sur le régime de sécurité sociale des agents publics. La loi adoptée vient corriger une injustice en instituant un régime par capitalisation pour les agents qui n'étaient pas couverts par le dispositif précédent. Cette réforme étend la couverture sociale, assurant qu'aucun serviteur de l'État ne soit laissé pour compte à l'heure de la retraite.
Le Président de la Chambre basse, le professeur Vital Kamerhe, n'a pas manqué de saluer « la qualité et la célérité » du travail abattu par la commission mixte, qui a permis d'examiner en profondeur ces textes complexes dans des délais serrés.
A travers l'adoption de ces lois sociales et la gestion de ce dossier judiciaire, l'Assemblée Nationale démontre sa capacité à mener de front des réformes structurelles essentielles pour le pays tout en respectant les impératifs de l'État de droit.
Face à la crise sécuritaire persistante qui déchire l'Est de la République Démocratique du Congo, l'Alliance des Leaders de la Société Civile (ALSOC) lance un appel urgent et solennel au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans une communication datée du 7 juin 2025, l'organisation, par la voix de son promoteur Jean-Marie Ntantu-Mey, exhorte le Chef de l’Etat à accélérer la mise en place d'un « Front Commun Intérieur » (FCI). Cette structure, pensée comme un socle d'unité nationale, est présentée comme la condition sine qua non pour l'instauration d'une paix rapide et durable et pour déjouer les menaces de balkanisation du pays. L'ALSOC, qui mène ce plaidoyer depuis plus d'un an auprès de toutes les institutions nationales et des partenaires internationaux, propose une méthode claire : réunir autour d'une même table le pouvoir, l'opposition pacifique et la société civile. Ce front uni serait alors le seul interlocuteur légitime pour négocier avec les groupes armés et les acteurs extérieurs, afin que les accords conclus ne puissent plus être contestés. Insistant sur la nécessité de dépasser les clivages, l'organisation suggère une médiation par les principales confessions religieuses et appelle le Président à se positionner en tant que Chef de l’Etat pour tous les Congolais, au-dessus des familles politiques, pour garantir le succès de cette démarche cruciale pour la cohésion nationale.
URGENTE ORGANISATION D'UN FRONT COMMUN INTERIEUR
Comme l’Alliance des Leaders de la Société Civile de la RDC le demande depuis un an , dans ses nombreuses correspondances adressées au Chef de l’État , aux Chefs de différentes Institutions politiques du pays , aux Chefs des Confessions religieuses , aux Ambassades , aux acteurs politiques et de la Société Civile, au Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité , pendant les Consultations politiques nationales , et au Président de l’ECIDE et de LAMUKA , Martin FAYULU MADIDI, lors de leur entretien de mercredi dernier 4 juin 2025, elle exhorte le Président de la République , Félix Antoine TSHISEDI TSHILOMBO, à bien vouloir hâter la mise en place de cette importante structure pour une paix rapide et durable à l’Est de notre pays.
En effet, l’actuel dialogue congolais tant souhaite et attendu par tant souhaité par beaucoup de compatriotes épris de paix et de justice, devrait commencer par une entente interne entre le pouvoir, l’opposition pacifique et la Société Civile.
C’est le vœu le plus ardent de l’Alliance des Leaders de la Société Civile de la RDC, dont le Promoteur et Coordonnateur, S.E Jean - Marie Ntantu-Mey, est un acteur et témoin de tous les dialogues de notre pays depuis la C.N.S (Conférence Nationale Souveraine) jusqu’à ce jour.
Pour l’ALSOC, c’est cette structure de Front Commun Intérieur, FCI, qui devrait désormais rencontrer l’opposition armée et nos partenaires extérieurs afin que les conclusions ne soient plus contestées par personne et que la balkanisation du pays n’ait plus lieu.
En attendant la convocation d’une première réunion par le Chef de l’État, que les acteurs politiques et de la Société Civile commencent déjà à réfléchir ensemble sur les stratégies nécessaires en vue de la réussite de cette entente interne.
Organisation des réunions pour le Front Commun Intérieur
En ce qui concerne l’organisation des réunions pour le Front Commun Intérieur, l’Alliance des Leaders de la Société Civile propose que la modération et la médiation soient assurées par la CENCO, l’ECC et représentant de la CIME (Commission d’Intégrité et de Médiation Électorale). Prendrait part à ces réunions, 15 personnalités au minimum désignées de façon égale par le pouvoir, l’opposition pacifique et la Société Civile (5 délégués par composantes)
Chaque organisation, doit s’impliquer dès à présent, pour convaincre les radicaux du pouvoir, de l’opposition pacifique et de la Société Civile à mettre de côté de qui nous divise et à privilégier ce qui nous uni pour la paix et la cohésion nationale.
Le Président de la République devrait se comporter en Chef d’Etat et non en Chef d’une famille politique…
Au deuxième jour de sa mission d’itinérance dans la province du Lualaba, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a ouvert, ce mardi 10 juin 2025, la 12ème Conférence des Gouverneurs de provinces au Village de Congrès, à Kolwezi. Cadre de concertation régulière entre les provinces et le pouvoir exécutif national, la Conférence des Gouverneurs réunit, outre les Gouverneurs et Vice-gouverneurs des 26 provinces, les présidents des Assemblées provinciales, des ministres sectoriels et des experts des institutions autour du Chef de l’État qui en est le Président. Le thème général de ce 12ème rendez-vous annuel des Gouverneurs de provinces est : «La santé comme facteur de cohésion nationale et du développement durable des provinces ».
Dans son discours d’orientation, le Président de la République a rappelé le but principal de cette session de Kolwezi, à savoir : « discuter de l’importance de la Couverture Santé Universelle (CSU) comme un outil structurant pour améliorer la cohésion sociale, garantir la stabilité politique et diminuer les inégalités sociales au sein des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées (ETD).
Session de tous les enjeux
Pour le Chef de l’État, les échanges porteront sur les façons dont la CSU peut réduire les tensions sociales et promouvoir l’inclusion. Les travaux aborderont également les différences en matière d’accès aux soins de santé et leurs répercussions sur le développement social.
‘’Je suis profondément honoré de présider ce jour la cérémonie d’ouverture de la 12ème session de la Conférence des Gouverneurs de province ici à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, conformément aux dispositions pertinentes de l’Article 200 de notre Constitution ainsi que des Articles 2, 7 et 10 de la Loi organique N°08/015 du 7 octobre 2008 relative à l’organisation et au fonctionnement de cette conférence. Permettez-moi d’exprimer tout d’abord ma profonde gratitude à la population de cette magnifique province pour l’accueil particulièrement chaleureux qu’elle m’a réservé. Le thème de cette 12ème session intitulé : ‘’La Santé, facteur de cohésion sociale et du développement durable des provinces’’ revêt pour moi une importance capitale, car la santé n’est pas seulement un droit fondamental, elle est le socle de la cohésion nationale du progrès économique et du développement durable. Elle symbolise notre aspiration collective à la justice sociale, à la dignité humaine et à la paix. Notre système de santé en République démocratique du Congo porte encore les stigmates des décennies de conflits armés et d'instabilité. Nos infrastructures de santé sont souvent insuffisantes voire inexistantes dans certaines régions. Le manque de personnel qualifié, les épidémies récurrentes telles que le choléra, le paludisme, la rougeole, la méningite, le VIH Sida ou encore le virus Monkepox et les difficultés d'accès aux soins, particulièrement dans les zones rurales et les régions en conflits, demeurent préoccupants. Les femmes enceintes, les enfants et les personnes âgées restent tragiquement les premières victimes de ces insuffisances illustrées par le taux de mortalité maternelle et infantile encore beaucoup trop élevé. Face à ces défis, nous avons décidé de placer la Couverture Santé Universelle au cœur de notre projet national. Celle-ci n'est pas une option parmi d'autres, mais une nécessité absolue pour garantir à chaque congolais, indépendamment de son lieu de vie et de sa situation économique, un accès équitable à des soins de qualité’’, a indiqué le Chef de l’Etat, dans son allocution.
Vision réaliste, actions palpables
Pour le Président Tshisekedi, la CSU s'inscrit en parfaite cohérence avec les Objectifs de Développement Durable et vise à réduire les inégalités qui fragilisent les provinces de la RDC et compromettent la cohésion nationale. Il a affirmé, plus loin, dans son discours du jour, que, depuis l'adoption du Plan stratégique national de cette politique sanitaire, en décembre 2021, des progrès significatifs ont été accomplis. ‘’Nous avons créé des établissements publics, nous avons créé la Couverture Santé Universelle dans notre cadre législatif avec l'Ordonnance-loi n°23/006 du 3 mars 2023 et la Loi n'18/035 du 13 décembre 2018 et mis en place le Conseil National de la CSU que je préside avec l'appui de Madame la Première Ministre et mon Directeur de cabinet et de plusieurs membres du Gouvernement. Au niveau provincial, les comités provinciaux de Couverture Santé Universelle incarnent une gouvernance décentralisée encrée dans les réalités locales. Depuis décembre 2023, la gratuité des soins maternel et néonatal a transformé des vies. À Kinshasa, puis dans plusieurs provinces, plus de 2 millions d'accouchements ont été pris en charge sans frais et plus de 50 mille nouveau-nés malades et prématurés ont bénéficié des soins. Quelque 4600 établissements de santé dans 257 zones de santé sont mobilisés. Ces efforts ont mis fin à la pratique inhumaine de séquestration des femmes et nouveau-nés pour non-paiement et on réduit de manière significative la mortalité infantile et néonatale comme l'attestent les études de l'Institut National de Santé Publique et de l'Ecole de Santé Publique de Kinshasa. Dans cette dynamique, je vous annonce la mise en œuvre progressive de l'assurance maladie obligatoire conformément à l'Ordonnance précitée. Un dialogue national inclusif conduit dans le cadre du Conseil national du travail a permis de définir les modalités de cotisation équitables... Cette réforme vise à élargir l'accès aux soins, renforcer la protection financière des ménages et mobiliser des ressources domestiques pour réduire notre dépendance à l'aide internationale. Une attention particulière sera portée à certaines catégories vulnérables telles que les Forces armées, la Police, les agents de l'Etat ainsi que les populations indigentes. C'est un acte fort de justice sociale et de reconnaissance envers ceux qui nous protègent’’, a souligné Félix Tshisekedi, dans son élan.
Rendez-vous du devoir
A la lumière de ses précisions fournies, cette 12ème session de la Conférence des Gouverneurs, qui va se clôturer vendredi 13 juin 2025, a pour but principal de discuter de l’importance de la Couverture Santé Universelle comme un outil structurant pour améliorer la cohésion sociale, garantir la stabilité politique et diminuer les inégalités sociales au sein des provinces et des entités territoriales décentralisées… On abordera également les différences en matière d’accès des soins de santé… Enfin, les stratégies seront proposées pour diminuer ces inégalités grâce à la CSU. Votre rôle dans ce chantier national est crucial. Vous êtes les artisans directs de la CSU à travers les comités provinciaux que présidez. Je vous exhorte donc à intégrer systématiquement la santé dans vos politiques publiques, à mobiliser les ressources locales de manière transparente et à garantir une équité territoriale exemplaire’’, a confirmé le premier citoyen du pays.
En début de la cérémonie d’ouverture, la Gouverneure Fifi Masuka a salué le leadership du Chef de l’État qui a engrangé d’importantes victoires politiques et diplomatiques.
Dans un mémorandum lu au nom de ses collègues, le Gouverneur du Haut Katanga Jacques Kyabula Katwe a reformulé les recommandations des précédentes sessions non encore exécutées, notamment : la non opérationnalité de la caisse de péréquation (CDP), le non-paiement régulier de la rétrocession aux provinces, la tendance à la déstabilisation des gouvernements provinciaux par les Assemblées provinciales et le paiement régulier par le gouvernement central des émoluments des députés provinciaux.
Par la voix du Gouverneur David Munkeni du Bas-Uele, les Gouverneurs des 26 provinces ont réitéré leur loyauté et soutien à l’action politique du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Au cours de ces assises, le Chef de l’État lancera l’initiative présidentielle de l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants d’ici 2030.
Le Président Félix Tshisekedi a décerné les prix aux Gouverneurs du Tanganyika, du Haut Lomami et du Lualaba qui se sont distingués dans les opérations de vaccination contre la polio dans leurs provinces.
Aussitôt arrivé dans la ville de Kolwezi, ce lundi, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a procédé à l’inauguration de trois grands édifices publics de la province, à l’issue d’une cérémonie organisée dans le quartier Joli Site. Il s’agit du centre international des conférences dénommé « Le Village des Congrès », la Salle Polyvalente du gouvernorat ainsi que deux nouveaux bâtiments du gouvernement provincial.
Trois temps forts ont marqué cette cérémonie, à savoir : le mot de la Gouverneure de province Fifi Masuka, l’allocution des responsables des entreprises de construction et la coupure du ruban symbolique suivie de la visite des sites par le Chef de l’État. Dans son allocution de bienvenue, la Gouverneure Fifi Masuka a exprimé sa gratitude au Chef de l’État pour l’impulsion donnée à sa province.
« Lors de votre dernière visite dans le Lualaba, vous m’avez avec bienveillance prodigué de nombreux conseils notamment, l’adaptation de la ville à la croissance industrielle de cette province ; aujourd’hui c’est une réalité », a-t-elle rappelé au Chef de l’État.
« La province minière a bien voulu se doter d’infrastructures pouvant lui permettre d’accueillir de grandes conférences minières internationales à la hauteur de « Mining Indaba » et « African Mining Week » organisées annuellement dans la Province du Cap, en Afrique du Sud ou « l'Alternative Mining Indaba » organisée au pays », a dit Mme Masuka au sujet du Village des congrès, un complexe comprenant un amphithéâtre de 1500 places assises, des bureaux, des salles techniques, un motel avec des chambres VIP et des appartements de luxe.
La salle polyvalente située à proximité du gouvernorat provincial a la même capacité d’accueil que le Dôme du Centre des conférences. Quant aux nouveaux bâtiments du gouvernorat, ils abriteront des bureaux des gouverneurs, de quelques membres du gouvernement et des bureaux pour l’administration.
Visiblement content de ces prouesses, le Chef de l’État va poursuivre la série d’inauguration au cours de son séjour à Kolwezi.