Dans le but de primer des chevronnés de la presse, qui par leur plume, ont un impact significatif dans la profession de journalisme, le Réseau des Journalistes d’Investigation du Congo (REJIC), organisent une cérémonie le 26 février prochain à Sultani Hôtel. A cette occasion, des diplômes de mérite patriotique seront décernés à plusieurs lauréats, par Jean Moleki Seki Coordonnateur du REJIC. Parmi les récipiendaires de ce prestigieux prix, figure Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, Editeur-Directeur Général de La Prospérité, qui a coché toutes les cases des critères de cette structure, en ayant accompli sa tâche avec abnégation et sentiments patriotiques élevés, faisant de lui un Excellent Serviteur de la Nation.
Réseau des Journalistes du Congo
« REJIC »
Association Sans But Lucratif
Kinshasa, le 03 Février 2025
A Monsieur MARCEL NGOYI
Directeur Général du Journal La Prospérité
A Kinshasa/Ngaliema
Concerne : VOTRE NOTIFICATION
Monsieur le Directeur Général,
Les membres du Jury du « Réseau des Journalistes d’Investigation de la RD Congo, en sigle REJIC », ont le réel plaisir de vous annoncer que vous êtes retenu parmi les heureux récipiendaires du « Diplôme de mérite patriotique », pour avoir accompli jusque-là votre tâche avec abnégation et sentiments patriotiques élevés, facteurs vitaux qui nous poussent de vous qualifier comme Excellent Serviteur de la Nation conformément aux critères de sélection de notre structure.
Sur ce, le Comité d’organisation vous prie de bien vouloir les honorer par votre présence à la cérémonie qu’il organise le 26 février 2025 à Sultani Hôtel, Salle Yvonne COMPERE, au n° 30 avenue de la Justice, Kinshasa/Gombe à 15h00.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur Général, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Sous la conduite de Jean-Michel Sama Lukonde, Président de la Chambre haute du Parlement, une importante séance de travail qui a mis autour d'une table les membres du Bureau du Sénat et les présidents des Assemblées provinciales de toutes les 26 provinces de la République démocratique du Congo s'est tenue ce samedi en la salle Kivu du Palais du Peuple. Au menu des échanges, les différentes préoccupations des assemblées délibérantes et l'épineuse question de l'agression rwandaise sous couvert de ses supplétifs du M23/AFC dans l'Est de la RDC.
Dans son mot d'ouverture de cette séance de travail qui s'inscrit dans l'optique du cadre de concertation Sénat-Assemblées provinciales, le Président du Sénat a salué la démarche de ses interlocuteurs qui tombe dans un contexte aussi très particulier, marqué par la guerre d'agression imposée à la République démocratique du Congo par le Rwanda notamment dans les provinces du Nord et Sud Kivu. Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge les a tous exhortés à s'approprier l'appel du Chef de l'Etat, le Président Félix Tshisekedi à la mobilisation générale, à la résilience, à la résistance et à l'unité nationale afin de bouter dehors l'ennemi.
" Nous avons tous le devoir, chacun en ce qui le concerne, de nous engager derrière nos Forces armées ainsi que nos vaillants "Wazalendo" pour défendre la mère Patrie ", a lancé Sama Lukonde tout en soulignant que le Sénat qui est l'émanation des assemblées provinciales ne ménage aucun effort pour plaider en leur faveur toutes les fois que cela s'avère nécessaire.
De son son côté, le président de l'Assemblée provinciale du Kongo central, Papy Matezolo qui a fait office de Porte-parole de la délégation s'est dit très satisfait de la rencontre et de la disponibilité que le bureau du Sénat leur a accordé d'échanger et de discuter sur la mobilisation pour faire face à la guerre d'agression infligée par le Rwanda sous couvert M23/AFC.
"Nous saluons la disponibilité que le bureau nous a accordée afin de présenter quelques préoccupations qui sont les nôtres. C'est dans ce cadre là que nous avons saisi le bureau du Sénat parce que vous allez comprendre déjà du 10 au 14 février, nous aurons un forum au Kongo central pour cimenter ce que nous appelons la cohésion nationale et les échanges d'expériences entre les provinces. C'est pourquoi, nous ne pouvons pas aller dans ce forum sans présenter cette situation au Sénat qui est l'organe même qui nous représente ", a déclaré Papy Matezolo.
Le ton est vite monté entre les partisans de Félix Tshisekedi et ceux de Vital Kamerhe. En ce temps d'agression de la RDC dans sa partie l'Est, l'ennemi en profite pour y inoculer le poison de la division afin d'affaiblir la Majorité présidentielle. Depuis le sommet de Dar es-salaam, les commentaires embrasent la toile au risque de porter atteinte à la cohésion nationale et prêter carrément le flanc à l'ennemi.
Face à l'esprit surchauffé de partisans de deux partis, le Speaker de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, après la cérémonie de prestation de serment de nouveaux juges nommés à la Cour constitutionnelle, hier mardi 11 février, a appelé la population congolaise à l'unité derrière le Chef de l'État, pour ne pas laisser place à l'ennemi.
Vital Kamerhe appelle la population à compatir avec les compatriotes victimes des atrocités dans l'Est de la RDC avant d'inviter tout le monde à un vivre-ensemble. Il s'est exprimé en ces termes: «Soyons tous unis comme un seul homme derrière le Président de la République, et derrière nos Forces Armées, et ayons toujours une pensée pour les populations du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri, qui souffrent sérieusement. Évitons des invectives, des insultes et des injures sur les réseaux sociaux, ça nous divise et ça profite à l’ennemi».
Et de rassurer: « Quelle que soit la durée de la nuit, le soleil finit par se lever. Nous vaincrons et le Congo va réaliser son rendez-vous avec l’espérance. Soyons tous unis derrière le Président de la République et les FARDC. »
En attendant, dans un communiqué, le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, a instruit le Procureur Général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe d’interpeller et d’engager des poursuites judiciaires contre un militant de l'UDPS, le pasteur Gully Bokwala Ilongi.
Il aurait proféré des menaces de mort et tenu des propos injurieux à l'encontre du Président de l’Assemblée nationale dans l'une de ses interventions dans les médias. Pasteur Gully Bokwala Ilongi avait déclaré que Vital Kamerhe était « un homme à battre », l’accusant d’influencer le Président Félix Tshisekedi en faveur de négociations avec les rebelles du M23.
Pour le patron de la Justice en RDC, il y a nécessité de réprimer de tels actes avant d'affirmer que les menaces contre une Haute autorité de l’État sont inacceptables et passibles de poursuites judiciaires.
Il y a lieu de rappeler que Vital Kamerhe s'est montré favorable à la démarche menée par les prélats catholiques et protestants, contrairement à l'UDPS qui rejette toute négociation politique en dehors des processus de Luanda et Nairobi.
Le Vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, a effectué une visite dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, une zone opérationnelle stratégique où sévissent les activistes ADF/MTN et des groupes armés locaux.
Cette visite revêt d’une importance particulière, car elle constitue une première depuis plusieurs années. Aucun Ministre de la Défense nationale n’avait jusqu’alors osé s’aventurer dans cette « zone rouge », épicentre des opérations militaires dans le grand Nord.
Le ministre s’est approché à seulement 5 kilomètres du théâtre des opérations, un geste symbolique et fort qui témoigne de l’engagement des autorités à lutter contre l’insécurité dans la région.
Cette présence sur le terrain vise non seulement à renforcer le moral des troupes engagées dans la lutte contre les groupes armés, mais aussi à envoyer un message clair aux populations locales : le gouvernement est déterminé à rétablir la paix et la sécurité dans cette région en proie à des violences récurrentes.
Cette visite intervient dans un contexte où les attaques des ADF/MTN et des groupes armés locaux continuent de menacer la stabilité du Nord. Les observateurs y voient un signal fort, susceptible de relancer les efforts militaires et de redonner espoir aux communautés affectées.
Entretemps, le Patron de la Défense nationale est arrivé à Beni lundi 10 février dernier pour s'assurer du bon fonctionnement de la province en dépit de l’occupation de la ville de Goma par les rebelles du M23. Pour ce faire, il a invité le Gouverneur du Nord-Kivu et ses collaborateurs à mettre tout en œuvre pour assurer le fonctionnement de la province depuis la ville de Beni.
«Je voudrais que vous compreniez ici qu’il ne s’agit pas d’aller plaider, il s’agit de faire ce qu’il faut pour que la province puisse fonctionner. Il faut que chacun de nous se sente concerné et je vous remercie de toutes les bonnes initiatives que vous avez entreprises, selon le rapport que vous m’avez donné», a indiqué Guy Kabombo.
Devant plusieurs officiers militaires et commandants de grandes unités de l’armée, il a appelé à la défense de l’intégrité du territoire national.
«Nous devons retenir que notre devoir à tous, c’est de défendre l’intégrité de la République Démocratique du Congo. Si nous sommes tous engagés, si nous devons rester vivants, comme je l’ai dit l’autre fois, c’est ici au Congo et pas ailleurs. Et si nous devons mourir, c’est ici au Congo. Nous allons tout faire afin de mettre tout en œuvre pour que tout ce dont vous avez besoin vous arrive à temps», a promis Guy Kabombo.
Le Vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo Muadiamvita, a effectué une visite dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, une zone opérationnelle stratégique où sévissent les activistes ADF/MTN et des groupes armés locaux.
Cette visite revêt d’une importance particulière, car elle constitue une première depuis plusieurs années. Aucun Ministre de la Défense nationale n’avait jusqu’alors osé s’aventurer dans cette « zone rouge », épicentre des opérations militaires dans le grand Nord.
Le ministre s’est approché à seulement 5 kilomètres du théâtre des opérations, un geste symbolique et fort qui témoigne de l’engagement des autorités à lutter contre l’insécurité dans la région.
Cette présence sur le terrain vise non seulement à renforcer le moral des troupes engagées dans la lutte contre les groupes armés, mais aussi à envoyer un message clair aux populations locales : le gouvernement est déterminé à rétablir la paix et la sécurité dans cette région en proie à des violences récurrentes.
Cette visite intervient dans un contexte où les attaques des ADF/MTN et des groupes armés locaux continuent de menacer la stabilité du Nord. Les observateurs y voient un signal fort, susceptible de relancer les efforts militaires et de redonner espoir aux communautés affectées.
Entretemps, le Patron de la Défense nationale est arrivé à Beni lundi 10 février dernier pour s'assurer du bon fonctionnement de la province en dépit de l’occupation de la ville de Goma par les rebelles du M23. Pour ce faire, il a invité le Gouverneur du Nord-Kivu et ses collaborateurs à mettre tout en œuvre pour assurer le fonctionnement de la province depuis la ville de Beni.
«Je voudrais que vous compreniez ici qu’il ne s’agit pas d’aller plaider, il s’agit de faire ce qu’il faut pour que la province puisse fonctionner. Il faut que chacun de nous se sente concerné et je vous remercie de toutes les bonnes initiatives que vous avez entreprises, selon le rapport que vous m’avez donné», a indiqué Guy Kabombo.
Devant plusieurs officiers militaires et commandants de grandes unités de l’armée, il a appelé à la défense de l’intégrité du territoire national.
«Nous devons retenir que notre devoir à tous, c’est de défendre l’intégrité de la République Démocratique du Congo. Si nous sommes tous engagés, si nous devons rester vivants, comme je l’ai dit l’autre fois, c’est ici au Congo et pas ailleurs. Et si nous devons mourir, c’est ici au Congo. Nous allons tout faire afin de mettre tout en œuvre pour que tout ce dont vous avez besoin vous arrive à temps», a promis Guy Kabombo.
Suite à l’escalade de la guerre d’agression du Rwanda dans l’est de la RDC, soldé par l’occupation de la ville de Goma par la coalition RDF-M23-AFC, plusieurs voix se sont élevées, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, réclamant que les parties prenantes se mettent autour d’une table pour trouver une issue pacifique à ce conflit. Réagissant à cet appel, l'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), sous la présidence de Florimond Muteba Tshitenge, a publié un communiqué hier, mardi 11 février 2025, dénonçant toute tentative de dialogue avec le Président rwandais Paul Kagame et ses alliés. Ce projet initié par les églises Catholiques et Protestantes, est pour lui une trahison à la Nation.
D’emblée, il a condamné fermement les propos du Cardinal Fridolin Ambongo, qui aurait minimisé l'ampleur du génocide congolais, un événement tragique ayant causé la mort de plus de 12 millions de personnes, des millions de déplacés et de femmes violées, ainsi que le pillage des ressources naturelles du pays. Les déclarations de l’Archevêque de Kinshasa ont été perçues comme une trahison envers les victimes et les survivants du génocide perpétré par Paul Kagame, qu’il qualifié d’Hitler africain.
Pour faire échec à ce projet, Florimond Muteba appelle à une résistance patriotique, un sursaut national et une alliance stratégique entre la Société civile engagée, le peuple congolais en révolte, la diaspora et l'armée patriotique. Selon lui, cette unité est cruciale pour expulser les forces rwandaises occupant le territoire congolais, notamment dans la région du Nord-Kivu, et pour restaurer la souveraineté nationale.
L’ODEP a exprimé son soutien indéfectible aux Forces armées congolaises, les FARDC, en soulignant leur rôle essentiel dans la défense de la souveraineté nationale. Il encourage par ailleurs une coordination étroite entre la Société civile, le peuple et les forces armées pour renforcer la résistance contre l'agression rwandaise.
Une trahison !
En outre, cette structure de la Société civile critique sévèrement le soutien au dialogue émanant du Président Félix Tshisekedi, des rebelles et de certaines institutions ecclésiastiques, notamment les églises catholiques et protestantes. Il accuse ces acteurs de trahison et de capitulation, affirmant que leur démarche compromet la souveraineté du pays et la sécurité de son peuple.
‘’Cher Président de la République Félix Tshisekedi, il ne vous reste plus qu’une seule option : organisez-vous afin de libérer la RDC de votre présence et permettez-nous de nous organiser, comme l’avait recommandé Mzee Laurent-Désiré Kabila, pour chasser l’ennemi de notre territoire’’, a déclaré Florimond Muteba. A l’en croire, cela permettra au peuple congolais de se prendre en charge face à cette situation dégradante.
En réponse à ce qu'il perçoit comme une trahison des institutions ecclésiastiques, Florimond Muteba annonce son intention de quitter le catholicisme pour embrasser le judaïsme. Il invite ceux qui se sentent trahis à le rejoindre dans cette démarche, soulignant la nécessité de se détourner des clergés corrompus et de rediriger leur adoration vers le Dieu véritable.
‘’Il est temps de manifester notre mécontentement par un acte fort : abandonner ces institutions corrompues er rediriger notre adoration vers le Dieu véritable, celui qui a créé le Ciel et la Terre, que ce soit dans l’Islam, le Judaïsme ou d’autres voies spirituelles. Il est crucial de s’éloigner de ces clergés obnubilés par le profit, les biens matériels et le pouvoir’’, a-t-il lancé.
Enfin, il met en garde les membres du clergé et les institutions ecclésiastiques contre les conséquences de leur complicité perçue, les exhortant à renforcer la sécurité de leurs infrastructures.
Hier mardi 11 février 2025, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre du Portefeuille, s’est entretenu avec Monsieur Albert G. Zeufack, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi et le Sao-Tomé et Principe. Cette rencontre de grandes envergures a permis aux deux personnalités de tabler sur les réformes promouvant l’amélioration de la gestion ainsi que de la performance des entreprises publiques congolaises. Objectif : permettre à ces dernières de contribuer au développement du pays et à l'amélioration des conditions de vie des populations.
En effet, ces réformes profondes envisagées ont pour objectif de faire des entreprises publiques des « autoroutes » du développement. Selon la Cellule de communication du Ministère du Portefeuille, « les discussions entre Jean-Lucien Bussa et Albert G. Zeufack ont mis en lumière la nécessité de mettre en place des réformes profondes pour transformer les entreprises publiques en véritables moteurs de développement pour la RDC. L'objectif est de faire de ces entreprises des autoroutes du développement, capables de générer des bénéfices sociaux pour la population ».
Lors de cette rencontre, Albert G. Zeufack a annoncé que la Banque mondiale est prête à accompagner ces réformes à travers différents programmes. Parmi les initiatives envisagées, on peut citer le recrutement compétitif de mandataires publics.
« Il s'agit de mettre en place des procédures de recrutement transparentes et objectives pour sélectionner les personnes les plus compétentes pour diriger les entreprises publiques », souligne, à nouveau, la Cellule de communication du Ministère.
Le renforcement des capacités des mandataires publics à travers des formations et des programmes de développement qui seront mis en place pour permettre aux dirigeants des entreprises publiques d'acquérir les compétences nécessaires pour gérer efficacement ces entités ; le financement de projets, la Banque mondiale apportera un soutien financier pour la mise en œuvre de projets visant à améliorer la gestion du patrimoine de l'État et à renforcer la performance des entreprises publiques, font également parmi du soutien de la Banque mondiale.
La rencontre entre le patron du portefeuille de l’État congolais et Albert G. Zeufack témoigne de la volonté du gouvernement congolais de collaborer avec la Banque mondiale pour améliorer la gestion des entreprises publiques.
Cette collaboration devrait permettre de mettre en place des réformes efficaces et durables, au bénéfice de l'ensemble de la population congolaise. La rencontre entre le ministre du Portefeuille et le directeur des opérations de la Banque mondiale marque une étape importante dans la volonté du gouvernement congolais d'améliorer la gestion et la performance des entreprises publiques.
Les réformes envisagées, avec le soutien de la Banque mondiale, devraient permettre à ces entreprises de jouer un rôle clé dans le développement de la RDC et l'amélioration des conditions de vie des populations.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a présidé, mardi 11 février 2025, au Palais du Peuple, la cérémonie de prestation de serment de trois membres nouvellement nommés à la Cour Constitutionnelle. Il s’agit M. Moke Mayele (Procureur), de Mme Marthe Odio Nonde (membre de la Cour, composante Présidence) et de M. Aristide Kahindo Nguru (membre de la Cour, composante Parlement). Ils ont prêté serment devant le Chef de l’Etat, les Présidents de deux Chambres du Parlement et l’équipe du Conseil Supérieur de la Magistrature. A pleine voix, ils ont exprimé, tour à tour, leur engagement à accomplir leur mission, avec loyauté et fidélité, dans le respect strict de la Constitution de la République. Le Chef de l’Etat a pris acte de leur serment. John-Prosper Moke, Marthe Odio et Aristide Kahindo ont été nommés à la suite d’une série d’Ordonnances présidentielles publiées en date du 15 janvier 2025.
Choix judicieux, compétences indiscutables
Première à se présenter devant le Magistrat suprême, Marthe Odio Nonde a été désignée membre de la Cour Constitutionnelle en remplacement de Jean-Pierre Mavungu, arrivé fin mandat (9 ans). Juge honoraire au Tribunal de Grande Instance de la Gombe, Marthe Odio a occupé, tout récemment, le poste de Première Présidente du Conseil d’Etat. Elle a effectué ses premiers pas dans la magistrature en Janvier 1989 avant de connaitre une ascension remarquable grâce à son engagement en faveur du travail bien fait et de l’excellence.
Durant sa carrière, elle a notamment assumé les fonctions de : Substitut du Procureur de la République au Parquet de Grande Instance de N’djili ; Juge au Tribunal de Grande Instance de Matete ; Juge au Tribunal de Grande Instance de la Gombe de 1997 à 1999 ; Conseillère à la Cour d’appel de Kinshasa/Matete à Limete de 1999 à 2005 ; Conseillère à la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, en 2009 ; Conseillère à la Cour Suprême de Justice ; Conseillère au Conseil d’Etat par ordonnance d’organisation judiciaire n°18/110 du 23 juillet 2018, portant nomination des magistrats civils du siège, Conseil d’Etat.
Aristide Kahindo Nguru, deuxième à professer son serment, issu du quota Parlement, est Professeur de Droit à l’Université Libre des Pays des Grands-Lacs. Marié et père de plusieurs enfants, ce quinquagénaire est un chercheur patenté sur plusieurs questions légales.
En troisième et dernière position, c’est le nouveau Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, John-Prosper Moke Mayele, qui s’est prêté à l’exercice du jour. Avant de poser ses valises à la Haute Cour, il a occupé le poste d’avocat général près la Cour de cassation. Par le passé, il a été Procureur général près la Cour d'appel Kinshasa-Matete ; Avocat général près la Cour d’appel Kinshasa-Gombe, Procureur Général près la Cour d'appel en Ituri.
La Cour Constitutionnelle comporte neuf membres. Trois d’entre eux sont désignés par le Président de la République, trois autres par le Parlement réuni en Congrès et les trois derniers par le Conseil supérieur de la magistrature. Leur mandat est de 9 ans, non renouvelable, conformément à la Loi organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de cette Cour.
Face à l’agression que le Rwanda impose à la RDC, marquée par l’occupation de la ville de Goma, province du Nord-Kivu, il y a de cela plusieurs jours, le Gouvernement multiplie les efforts pour répondre à ses responsabilités. Sous la férule de la Première Ministre Judith Suminwa, l’Exécutif central entend mener une bataille solide contre l’envahisseur pour rétablir la paix et la stabilité.
Démarche complexe mais pas impossible
Après sa participation remarquable à la session extraordinaire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, le Gouvernement a, en effet, annoncé au Président de la République, Félix Tshisekedi, des retombées positives pour le compte de la RDC. La rencontre de restitution s’est tenue à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa. «Nous avons pu obtenir un vote unanime du Conseil des droits de l'homme sur la résolution qui portait notamment, sur la condamnation du Rwanda et l'obligation pour lui de retirer ses troupes de la RDC. Les autres États se sont montrés solidaires vis-à-vis de la RDC et ont condamné dans les termes les plus claires les agissements du Rwanda. Ils ont voté à l'unanimité la résolution que nous avons proposée, qui permettra, dans un bref avenir, d'avoir une mission qui viendra établir les faits et enquêter sur tous les crimes commis depuis janvier 2022», a indiqué, au terme de l’audience avec le Chef de l’Etat, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, qui, d’ailleurs, a porté la voix de la RDC devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
La délégation gouvernementale a profité de l’occasion pour échanger avec le Chef de l’État sur les conclusions issues du sommet conjoint EAC-SADC notamment, un cessez-le-feu immédiat et un arrêt complet des hostilités.
Lundi 10 janvier 2025, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre du Portefeuille, a présidé une séance de travail réunissant les mandataires des sociétés pétrolières évoluant en RD. Congo, aussi bien dans le secteur public que privé. Selon la Cellule de communication dudit Ministère, cette rencontre, initiée dans le but de renforcer la gouvernance et la transparence au sein du secteur pétrolier, était l’occasion d'examiner les activités de ces entreprises et d'identifier les axes d'amélioration.
Au cours de cette réunion, chaque entreprise a exposé ses problématiques spécifiques, allant des difficultés d'approvisionnement aux défis logistiques, en passant par les questions de financement. Attentif à leurs préoccupations, le Ministre Bussa y a apporté des éclaircissements et des pistes de solutions concrètes.
Présent à cette rencontre, Jean-Claude Sungula, Président du Conseil d’Administration d'Engen RDC, a déclaré ce qui suit : « Nous avons été conviés par le ministre pour examiner nos activités, déterminer nos points forts et faibles, et améliorer nos performances ».
Pour sa part, Franc Beausart, Directeur Général de la SOCIR, a rapporté que le Ministre a martelé sur l'amélioration de la gouvernance et des rapports, en vue d'atteindre de meilleurs résultats. Mais aussi, a-t-il complété, que la transparence et la redevabilité doivent être au centre de tout.
« Il a aussi été question de réajuster nos objectifs et de tenir compte des recommandations de la tutelle », a déclaré Franc Beausart.
Face à ces mandataires publics, Jean-Lucien Bussa a rappelé l'importance de respecter les règles et les procédures en vigueur, et de faire preuve de la plus grande rigueur dans la gestion des fonds publics.
Enfin, il a appelé les entreprises pétrolières à travailler main dans la main avec le Gouvernement pour rendre le secteur pétrolier plus performant et plus durable, au service de l'ensemble de la population congolaise.