La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Kongo Central convoque ses membres opérateurs économiques à une Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective le jeudi 5 juin 2025 à 11h00 à Matadi. A l'ordre du jour figurent notamment, la présentation du rapport d'activités, la décharge de gestion du Conseil Provincial et l'élection de ses nouveaux membres. La FEC rappelle que seuls les membres en règle de cotisation pourront voter et être éligibles, et que les candidatures au Conseil Provincial doivent être déposées au plus tard 5 jours ouvrables avant l'assemblée.
FEC
Fédération des Entreprises du Congo
Direction Provinciale du KONGO CENTRAL
COMMUNIQUE A L'INTENTION DES OPERATEURS ECONOMIQUES MEMBRES DE LA FEC/KONGO CENTRAL
Le Président du Conseil Provincial de la FEC/Kongo Central invite tous les opérateurs économiques membres de la FEC à prendre part à l'Assemblée Provinciale Ordinaire et Elective de la FEC/KONGO CENTRAL se tiendra le jeudi 05 juin 2025 à 11 heures précise dans la salle de conférences de la FEC/Kongo Central, place Damar à Matadi.
A l'ordre du jour figurent les points suivants :
1) Présentation du rapport du Conseil Provincial sur les activités du groupement et la situation matérielle et morale des entreprises de son ressort ainsi que les comptes de l'exercice écoulé ;
2) La décharge de sa gestion à accorder au Conseil Provincial ;
3) La Détermination du nombre de membres du Conseil et leur élection pour le nouvel exercice.
Il convient de vous rappeler que le dernier alinéa de l'article 18 des statuts confère le droit au vote et d'éligibilité aux seuls membres en règle des cotisations.
Par ailleurs, suivant l'article 57 de nos statuts, les candidatures aux fonctions de membres du Conseil Provincial doivent être adressées, par écrit au Directeur Provincial au plus tard 5 jours ouvrables avant la date de l'Assemblée Provinciale élective.
Dans un communiqué officiel, intercepté sur la toile, le Gouvernement, par le truchement du Ministère de l’Emploi et Travail, déclare chômée et payée, sur l’ensemble du territoire national, la Journée du vendredi 16 mai 2025 en hommage aux FARDC. Le changement de calendrier de travail dans le secteur public justifie cet ajustement étant donné que la date du 17 mai tombe, cette année, un samedi.
COMMUNIQUE OFFICIEL
N°.004 /CAB/MIN.ET/EAN/RK/05/2025
Il est porté à la connaissance du public que, conformément à l'Ordonnance n°23-042 du 30 mars 2023 fixant la liste des jours fériés légaux en République Démocratique du Congo, la journée du samedi 17 mai 2025, journée nationale des Forces Armées, est déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. Cependant, étant donné que ce jour férié coïncide avec un samedi qui est un jour non ouvrable dans le secteur public au terme de l'article 1er du décret n°24/09 du 17 février 2024 portant règlement d'administration relatif à la discipline, le congé relatif à ce jour est avancé au vendredi 16 mai 2025 pour les administrations publiques et autant pour les Entreprises et Etablissements de toute nature.
Une vague d'indignation et de profonde préoccupation secoue la communauté des défenseurs des droits humains en République Démocratique du Congo. Au cours d'un point de presse tenu le mercredi 14 mai 2025, la Chair Congolaise des Droits de l'Homme (CCDH) a élevé la voix avec force pour dénoncer ce qu'elle qualifie d'enlèvement et de détention prolongée et arbitraire de Maître Médard Palankoy. L'avocat serait détenu depuis le 14 mars dernier, deux mois, jour pour jour, par le Conseil National de la Cyberdéfense (CNC), un organe spécialisé rattaché à la Présidence de la République, que la CCDH décrit comme une entité non judiciaire.
Cet événement, qui préoccupe au plus haut point la CCDH, a mobilisé l'organisation et ses partenaires. Ils appellent à une mobilisation sans faille de la communauté nationale et internationale. L'objectif est d’obtenir la libération de Maître Palankoy à travers une campagne d'information publique baptisée ‘’Freedom for Palankoy Médard’’.
Dans sa communication, Me Eloi Mubilansam, a souligné que la CCDH a, en vain, multiplié les correspondances aux autorités compétentes, allant jusqu'à informer la plus haute autorité politique de l'Etat de cette situation alarmante. L'action « Freedom for Médard Palankoy » vise à sensibiliser l'opinion publique à cette cause humanitaire et à susciter une prise de conscience collective contre l'arbitraire et les abus d'autorité à travers le pays.
Violations graves des droits fondamentaux
S'appuyant sur une déclaration antérieure du Consortium des ONGs de Droits de l'Homme, la CCDH met en lumière une série de violations flagrantes des droits de Maître Palankoy. Parmi celles-ci :
1. L'inviolabilité de son cabinet de travail aurait été bafouée.
2. Sa séquestration par le CNC est qualifiée d'arbitraire, aucune charge formelle ne lui ayant été notifiée à ce jour.
3. La CCDH rappelle que, conformément à l'Ordonnance-loi n° 79/028 du 28 septembre 1979 régissant le barreau, seuls les Procureurs Généraux près les Cours d'Appel sont habilités à procéder à l'arrestation et aux poursuites d'avocats, un principe fondamental du privilège de poursuite de l'avocat.
Face à cette situation, la CCDH soulève une série de questions cruciales, révélatrices des violations alléguées. ‘’Qui interroge actuellement l'avocat, et ce, sans l'assistance de son conseil ; Quelle est la compétence de l'Officier de Police Judiciaire (OPJ) qui mène ces interrogatoires ; N'est-il pas contraint de s'avouer coupable, en violation de l'article 14.3g du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques ; Quelle est la valeur juridique des procès-verbaux établis en violation de la loi ?’’, s’interroge l’ONGDH.
Par ailleurs, la CCDH déplore que la Cellule Nationale de Renseignement Financier (CENAREF) ait été sollicitée pour enquêter sur le cas de Maître Palankoy après sa détention prolongée, alors que la procédure exigerait son transfert préalable devant son juge naturel.
Cette situation est décrite par l'organisation comme une mort à petit feu, constitutive d'une infraction imprescriptible de torture et d'une violation grave de ses droits fondamentaux notamment, le droit à la liberté et à la sûreté de sa personne, le droit à un procès équitable devant son juge naturel, le droit à l'assistance d'un conseil de son choix et le droit de recevoir la visite de ses proches.
Cette structure de défense des droits de l’homme insiste sur le fait qu'en droit pénal, tout acte infractionnel requiert un élément moral et intentionnel. Or, selon l'organisation, Maître Palankoy ne pourrait être reconnu coupable d'un quelconque élément matériel, et encore moins intentionnel, dans ce qui lui est reproché par le CNC. ‘’Maître Palankoy est un innocent, on lui impose une torture morale et les préjudices physique et professionnel sont incommensurables’’, martèle la CCDH, citant son adage : ‘’Le mal ce n'est pas seulement ce qui se commet, mais le mal consiste aussi dans le fait de ne pas dénoncer le mal’’. Elle informe également que son passeport lui a été retiré, limitant ainsi ses déplacements, en cas de libération. Une situation alarmante, car, renseigne Me Eloi Mubilansam, les adresses tant physique et professionnelle de Medard Palankoy sont connues de tous. Ce qui constitue une garantie de sa disponibilité de répondre à une convocation judiciaire.
Des exigences claires
La CCDH s’interroge sur les missions réelles du CNC, telles que définies par l'Ordonnance n°23/170 du 15 Août 2023 portant sa création. L'organisation souligne que même si cet homme de droit était reconnu fautif d'un acte relevant de la cyberdéfense ou du cyber-renseignement, la loi imposerait son transfert devant son juge naturel, ce qui n'a pas été fait.
Malgré les nombreuses démarches entreprises par sa famille, son avocat et les ONG des droits de l'homme auprès du CNC pour obtenir ne serait-ce qu'un droit de visite afin de s'assurer de son état de santé physique et psychologique, toutes les portes seraient restées closes.
En conséquence, la CCDH exige du CNC qu'il honore la promesse faite par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de son accession à la magistrature suprême le 24 janvier 2019, celle d'établir un Etat de Droit et de fermer toutes les prisons illégales. Elle rappelle en outre, la déclaration du Chef de l’Etat dans son discours sur l’état de la Nation en 2019, qui avait affirmé que l’Etat de droit est pour la Justice, ce qu’est le sang pour le corps humain.
Réitérant les recommandations du Consortium des ONGDH en RDC, la CCDH réclame ainsi auprès du CNC/Présidence de la République :
1. La libération inconditionnelle et immédiate de Maître Palankoy ou son déferrement ipso facto devant son juge naturel, si des charges vérifiables sont retenues par la CENAREF.
2. La restitution de son passeport et de tout autre bien et/ou document détenu de manière arbitraire par le CNC.
3. La cessation des actes d'harcèlement administratif et professionnel, non seulement à l'égard de sa famille et des membres de son cabinet, mais également à l'encontre des ONGDH.
Avocat de l’ASBL « Pères de la Compagnie de Jésus », Me Willy Wenga, très connu dans le secteur judiciaire en RDC, a brisé l’omerta hier, mercredi 14 mai 2025. Dans une mise au point tranchante, il dénonce avec fermeté une campagne de dénigrement menée, sans fondement, ni motivation réelle, par l’YMAE ONG, qui, depuis un moment, aurait pris le pari de maculer l’image respectée du Collège Boboto, situé dans la commune de la Gombe, au sujet de la gratuité de l’enseignement, telle que décrétée par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, et exécutée par le Gouvernement de la RDC. Selon Me Willy Wenga, en effet, cette structure indexée aurait affirmé que le Collège jésuite, dans ses directions primaires, se serait servi des parents pour contraindre ce dernier à verser des frais en violation de la gratuité de l’enseignement.
‘’Il va s'en dire que le Collège BOBOTO qui a une histoire et un prestige à sauvegarder comme école porte étendard de bonne mœurs et de la formation irréprochable, ne peut aucunement faire objet des dénonciations infondées qui ne sont que de la calomnie teintée de la jalousie ou de règlement des comptes de suite de sa discipline incolore et surtout sa bonne gestion de ses autorités scolaires. Contre cette dénonciation calomnieuse, le Collège se réserve le droit de poursuivre devant les instances judiciaires cette Organisation qui n'a trouvé mieux que de se lancer dans la désinformation du public dans le seul but de ternir son image en lui jetant l'opprobre d'anti patrie pour décourager les enseignants et les parents à se serrer les coudes pour une issue heureuse de l'année scolaire’’, condamne l’Avocat-Conseil des Pères Jésuites, qui menace de passer à la phase supérieure pour saisir la Justice, sans tarder, si, par aventure, mégarde ou inadvertance, la recréation continue.
La Pros.
MISE AU POINT DU CONSEIL DU COLLEGE BOBOTO CONTRE LA DENONCIATION INFONDEE DE YMAE ONG
Le Collège BOBOTO, école conventionnée catholique de l'Etat congolais sous gestion de l'Asbl « Pères de la Compagnie de jésus au Congo >> connue sous la dénomination de la Congrégation des Pères Jésuites, situé sur l'avenue de la Justice et Père Boka dans la Commune de la Gombe à Kinshasa, dont je suis l'Avocat Conseil ;
Vient par ma bouche et plume au titre de démenti formel contre la dénonciation infondée d'une ONG, faire la mise au point suivante :
Décrétée par la plus haute instance du Pays ici le Président de la République et matérialisée par le gouvernement central sous la supervision du gouvernement provincial, l'inspection principale provinciale, les Inspecteurs à tous les échelons, la Coordination des écoles conventionnée catholiques et les sous coordinations, la Gratuité de l'enseignement de base reste de stricte application dans ses trois directions de l'Ecole primaire.
L'année scolaire 2024-2025 qui tend à sa fin, s'est déroulée normalement et dans le strict respect des instructions de la hiérarchie qui n'a raté aucune occasion de contrôle dont les plus récents du fait de la dénonciation infructueuse sont ceux des Inspecteurs chef de Pool du primaire et du secondaire, ce qui contraste avec la dénonciation de dernière heure de l' YMAE ONG alors que si le collège se serait servi des parents pour contraindre ce dernier à verser des frais en violation de la gratuité, il le ferait au début de l'année et non à la fin, ce qui n'a pas été le cas.
Le Collège BOBOTO qui est une école public et jésuite d'excellence met plus son accent sur la pédagogie et l'environnement scolaire et non sur l'argent et pour y parvenir, il travaille en étroite collaboration avec les Parents à travers leurs Assemblée et Comité et la hiérarchie de l'enseignement primaire et secondaire qui l'accompagnent sainement sans nuire ni à la gratuité ni à la qualité de l'enseignement, dans la bonne marche de l'école comme partout ailleurs.
Il va s'en dire que le Collège BOBOTO qui a une histoire et un prestige à sauvegarder comme école porte étendard de bonne mœurs et de la formation irréprochable, ne peut aucunement faire objet des dénonciations infondées qui ne sont que de la calomnie teintée de la jalousie ou de règlement des comptes de suite de sa discipline incolore et surtout sa bonne gestion de ses autorités scolaires. Contre cette dénonciation calomnieuse, le Collège se réserve le droit de poursuivre devant les instances judiciaires cette Organisation qui n'a trouvé mieux que de se lancer dans la désinformation du public dans le seul but de ternir son image en lui jetant l'opprobre d'anti patrie pour décourager les enseignants et les parents à se serrer les coudes pour une issue heureuse de l'année scolaire.
Tous les tireurs de ficelles étant déjà connus et démasqués, il ne reste qu'à le mettre en face de la législation pour répondre de leurs actes.
Jean-Pierre Lihau Ebua, VPM en charge de la Fonction Publique, a remis au Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, le Cadre et les Structures organiques de son ministère hier, lundi 12 mai 2025, au cabinet du VPM dans le mythique bâtiment de la Fonction Publique à Kinshasa.
Véritable outil stratégique de gestion des ressources humaines et d’organisation des services, ce cadre permettra à l’Administration des Communications et Médias de mieux exercer ses missions, notamment en matière de régulation du secteur médiatique en RDC.
« Ça implique évidemment la mise en retraite de ceux qui ont rendu de bons et loyaux services à l'Etat, de se reposer dignement. Pour cela, nous avons mis en place un système de sécurité sociale qui va permettre que les gens aillent se reposer dignement et laisser la place aux plus jeunes. Ce rajeunissement répond aux instructions du chef de l'État. La communication étant un ministère hautement technique, n'y vient pas travailler, qui veut. C'est aussi un moyen de faire asseoir un système de méritocratie et non un système de privilèges », a expliqué le VPM Lihau Ebua.
Il invite le ministère de la Communication à passer par l’École nationale de l’administration pour ouvrir des postes vacants et sélectionner de fonctionnaires compétents.
Réceptif, le ministre Muyaya a promis de faire miennes les recommandations du VPM : « Nous venons de faire un pas de plus dans la modernisation du service public. Le Président de la République avait bien voulu nous renouveler sa confiance. Nous sommes en train de semer la graine de l'excellence ». Il ne s'agit pas seulement de régler des questions immédiates mais regarder l'avenir.
« Lorsqu'on parle de l'administration, le plus souvent, on pensait toujours au contrôle d'effectifs, salaire pris doublement. Aujourd'hui nous commençons à sentir les efforts fournis. Nous admirons le travail déjà fait », a déclaré le Ministre Muyaya.
Il se dit heureux de tenir cette cérémonie avec le VPM et espère que cela sera pris en exemple. Il va s'assurer que cela produise des effets comme l’a toujours voulu le Chef de l’État Félix Tshisekedi. C’est-à-dire la poursuite des efforts de réforme et de modernisation de l’Administration Publique en République Démocratique du Congo. Il sied de souligner que plusieurs ministères sont déjà dotés de cet instrument essentiel pour leur bon fonctionnement au quotidien.
Hier, mercredi 14 mai 2025, la Cour Constitutionnelle, siégeant en matière répressive sur le dossier du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, n’a plus rendu son verdict, comme annoncé, initialement. La Haute Cour justifie ce changement de programme de dernière minute par le nombre important de pièces et questions de droit sous examen, qui n’a pas permis de se pencher sur la cause inscrite sous RP 0002. Dans son extrait de rôle et son Ordonnance de prorogation du délai du prononcé, publié le même mercredi 14 mai 2025, la Cour Constitutionnelle confirme que le verdict sera, finalement, rendu le 20 mai prochain, au cours d’une audience publique, pour clore cette affaire de justice sensible qui implique Augustin Matata Ponyo, Député national et Ancien Premier Ministre, Déogratias Mutombo, Gouverneur honoraire de la Banque Centrale du Congo, et Christo Grobler, Homme d’affaires sud-africain. Ils sont accusés d’avoir détourné plus de 280 millions de dollars américains destinés à la mise en œuvre du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. La vérité sera connue, finalement, le 20 mai 2025.
La mobilisation sociale constitue un axe majeur dans la mise en œuvre du PDL. Elle contribue à l’adhésion et la participation massive des communautés bénéficiaires, de l’ensemble des acteurs et parties prenantes. Dans les 9 provinces d’intervention du PNUD, Sankuru, Mongala, Bas Uele, Tshopo, Tshuapa, Kasai, Tanganyka, Maniema, Sud Kivu, les communautés locales sont mobilisées et constituent une main-d’œuvre importante qui contribue à l’atteinte des résultats du programme. Les femmes apportent la réponse pour acheminer les matériaux dans les sites où il est difficile d’approvisionner les chantiers en matériaux de construction par véhicule. Elles ont pu ainsi renforcer leur pouvoir économique.
Cette approche inclusive renforce le sentiment d’appropriation communautaire et la promotion d’une culture de responsabilité collective autour des infrastructures éducatives construites grâce au projet PDL-145T. Ensemble, homme, femmes, filles et garçons ont la responsabilité de veiller à l’entretien, à la sécurisation, et à la valorisation des infrastructures, conformément aux principes de bonne gouvernance locale et de gestion participative des biens publics.
Cette participation communautaire s’illustre à travers la création d’environ 47 000 emplois temporaires dont 15 000 femmes à travers la construction des infrastructures et services sociaux de base. Auparavant dans les 54 territoires de mise en œuvre du PDL 145T, plusieurs écoles étaient de fortune, des centres de santé et bâtiments administratifs vétustes et délabrés. Cela ne facilitait pas l'accès à une éducation de qualité des enfants, l’environnement de travail approprié ainsi que l’accès aux soins des santés de qualité et durable. La contribution des communautés et leur suivi participatif font des infrastructures sociales économiques de base construites dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL 145T) des références.
Madame Boyombi Befela Ado, enseignante à l’EP MADULA province de la Tshopo témoigne : « Depuis 2010, je suis maitresse dans cette école. Elle était vraiment dans un état de délabrement avancé et laisser à désirer. Nos élèves étudiaient assis à même le sol, certains sur des briques et parfois des planches rassemblées. A chaque fois qu’il pleuvait ou menaçait de pleuvoir, nous étions forcés de quitter l’école en débandade, élèves et enseignants confondus afin d’être à l’abri. Aujourd’hui les élèves étudient dans de bonnes conditions, assis sur des pupitres, j’ai même aussi un bureau avec un espace de rangement très confortable. Je ne l’aurais jamais imaginé. Ma joie est immense. La construction de cette école a été faite avec une grande contribution des jeunes de notre territoire. Ces jeunes ont en effet travaillé sur ce chantier depuis le début. Ce qui leur a permis de s’auto prendre en charge et organiser leur vie. Nous remercions sincèrement le Gouvernement et la volonté politique du Chef de l’Etat ainsi que le PNUD d’avoir ciblé, construit et finalisé notre école. »
MonsieurJean Lodi Elonga Ndjudi, Chef du village, territoire de Lodja, province de Sankuru témoigne : « Je remercie le gouvernement pour avoir amené le programme de développement Local 145 Territoires jusqu’à mon village. Cela nous a permis de renforcer les capacités de nos jeunes ainsi que ceux des villages environnants en travaillant dans ce projet comme main d’œuvre locale. La délinquance juvénile a subitement diminué, les jeunes ne pensent plus aux actes de vandalisme, de banditisme car ils gagnent de l’argent avec ce travail. Je remercie également le PNUD d’avoir concrétisé ce projet initié par le Chef de l’Etat, car connaissant la rigueur du PNUD, la construction de l’école primaire Elonga Ndjudi va bientôt s’achever au bonheur des élèves et enseignants ».
Mzee Anyeme Djonga, Président de la société civile révolutionnaire de Sankuru, habitant de Lodja, chef-lieu du Territoire de Lodja. « Nous saluons cette initiative de voir la transformation de nos bâtiments scolaires, des centres de santé, ainsi que des bâtiments administratifs, car nous avons eu à sillonner dans quelques territoires et avons vu comment les constructions évoluent. Nous mettons l’accent, surtout, sur l’utilisation de la main d’œuvre locale qui aide les jeunes à ne plus s’enivrer de produits toxiques car ils sont occupés et gagnent de l’argent, les femmes s’auto prennent en charge et parviennent à aider leur famille. Ici au Sankuru, nous sommes habitués à voir la pose de la première pierre et jamais assister à l’inauguration du bâtiment. Mais, pour le PDL – 145T avec le PNUD, moi-même, j’ai assisté à trois inaugurations. Toute la communauté Sankuroise jouit de ces différentes réalisations et je demande au PNUD de continuer à terminer tous les bâtiments qui sont en cours de construction. En tout cas, coup de chapeau au PNUD. »
Francine se tient droite, devant une tente plantée sur ce qui fut autrefois sa maison. Tout autour d’elle, des cendres. Mais dans son regard, une détermination brûlante. Elle est de retour à Kimoka, son village du Nord-Kivu, après des mois d’errance, de peur et de perte. Ce retour, elle l’a partagé avec ses voisins. Ensemble, ils ont repris cette route incertaine et n’y ont plus trouvé que les vestiges de vies interrompues : des maisons réduites à néant, des champs occupés ou saccagés, des commerces partis en fumée.
Kimoka n’était plus un village, juste un souvenir blessé. Avant les multiples vagues de violence qui ont secoué l’est de la République démocratique du Congo, Francine était une force tranquille. Présidente de l’Association villageoise d’épargne et de crédit Faida Yetu « notre intérêt », elle pilotait une initiative de microcrédit qui soutenait près de 400 personnes, dont plus de 300 femmes. Grâce à de petits prêts, ces femmes achetaient des terres, lançaient de petits commerces, faisaient tourner des moulins ou cousaient des vêtements à vendre. « Beaucoup d’hommes n’avaient pas de travail. C’étaient les femmes qui faisaient vivre les foyers », explique-t-elle. Mais le 11 février 2024, tout bascule. Une nouvelle flambée de violence force Francine et ses voisins à fuir. Encore. Et encore. Cinq fois. Chaque fuite est une déchirure. Ils abandonnent couvertures, casseroles, économies, n’emportant avec eux que leur courage.
Dans les camps de déplacés, la vie est rude. Trop peu d’eau, de nourriture, de sécurité. Des femmes agressées en cherchant du bois. Des enfants morts de faim ou de maladie. Pourtant, Francine ne baisse pas les bras. Elle rassemble, elle organise. Même là, elle crée des groupes de solidarité, pour que personne ne soit seul. « Nous n’avions rien. Mais nous nous sommes accrochées les unes aux autres. » Quand les combats atteignent Goma, le camp est démantelé. Francine doit retourner à Kimoka. Mais elle ne revient pas seule. D’autres femmes l’accompagnent, animées par la même volonté : reconstruire, ensemble. « Nos maisons sont parties. Nos champs aussi. Mais notre force, elle, est intacte. Et nous allons la faire pousser ici, à nouveau. » Ce retour est fragile. Sans appui, tout peut s’effondrer. C’est là que le PNUD intervient : pas seulement pour l’urgence, mais pour l’avenir.
Le PNUD vient de lancer un plan de réponse à la crise à l’Est de la République démocratique du Congo, qui prévoit, entre autres : 🔹 des abris pour les déplacés dont les maisons ont été endommagées 🔹 des semences et des outils pour faire renaître les cultures 🔹 un soutien pour relancer les activités économiques des femmes Francine et les femmes de sa communauté sont bien plus que des survivantes. Elles sont des bâtisseuses d’espoir. Des femmes qui croient encore, là où tout semble détruit. Ce qu’elles attendent aujourd’hui, c’est un partenaire qui croit, lui aussi, en un lendemain possible.
Il aura fallu qu’il quitte les lambris dorés du ministère des Finances pour que Nicolas Kazadi parle. Aujourd’hui, l’ancien grand argentier de la République démocratique du Congo lève le voile sur les coulisses opaques de la gestion publique, dénonçant conflits d’intérêts, pillage organisé et pressions politiques. Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi ce silence durant tout son mandat ? Et pourquoi ses anciens collègues, complices ou silencieux hier, crient-ils aujourd’hui au scandale avec une indignation tardive ?
Une prise de parole tardive… mais révélatrice
Il faut être honnête : Nicolas Kazadi ne pouvait peut-être pas parler avant. Ministre au cœur du système, il était tenu par la loyauté gouvernementale, l’omerta politique, et peut-être aussi par le jeu dangereux des équilibres internes. Mais son silence n’est pas excusable pour autant. Il est aussi responsable que les autres de ce système qui continue à broyer les Congolais les plus vulnérables.
Cependant, en brisant aujourd’hui ce silence, il jette une lumière crue sur un fonctionnement étatique gangréné par les intérêts privés, la prédation et le cynisme. Son témoignage est précieux, mais il pose une autre question : fallait-il vraiment attendre sa dénonciation pour que les autres ceux qui le critiquent aujourd’hui se réveillent ?
Les détracteurs d’hier, silencieux d’hier
Ils sont nombreux, aujourd’hui, à tirer sur Kazadi à boulets rouges. Certains y voient une revanche politique, d’autres une manœuvre pour masquer leur propre passivité. Mais où étaient-ils quand il fallait exiger des comptes en temps réel ? Pourquoi ce réveil soudain ? L’indignation sélective est aussi une forme de complicité.
La vérité est que la plupart des élites politiques congolaises ont cultivé le silence, la lâcheté ou la duplicité. Et c’est cette culture du silence alimentée par les deals souterrains et les intérêts partagés qui permet aujourd’hui encore aux milliards publics de disparaître dans les poches d’une minorité.
Justice absente, peuple trahi
Comme toujours, la justice congolaise brille par son absence. Aucun procureur ne s’est encore saisi des dossiers évoqués. Aucun audit public n’a été déclenché. Aucune commission indépendante n’a été constituée. Pendant ce temps, la majorité des Congolais vit sans eau, sans lumière, sans soins de santé, sans avenir pour leurs enfants.
L’impunité n’est pas une fatalité : c’est une décision politique. C’est le choix de protéger les siens au lieu de servir la nation. Et tant que ce choix prévaudra, le pillage continuera, comme un cancer incurable.
Reprendre le contrôle du destin national
Les dénonciations de Kazadi qu’elles soient sincères ou stratégiques doivent être un point de départ. Pas un simple épisode médiatique. L’heure est venue d’en finir avec les règlements de comptes entre factions pour construire un véritable mécanisme de redevabilité et de sanction.Pistes de rupture concrète :
1. Création d’un parquet financier autonome, doté de compétences nationales et internationales, avec obligation de résultats.
2. Mise en place d’une plateforme nationale de signalement des crimes économiques, ouverte aux citoyens et protégée par la loi.
3. Audit public et participatif de toutes les dépenses majeures des cinq dernières années, avec sanctions pour les auteurs de malversations.
4. Inscription dans la Constitution du caractère imprescriptible des crimes économiques majeurs.
5. Mobilisation citoyenne autour de la justice sociale et du contrôle populaire des ressources.
Il ne suffit plus de dénoncer. Il faut agir. Le peuple congolais mérite autre chose qu’un théâtre de dénonciations politiciennes. Il mérite la vérité, la justice et la réparation. Et cela ne viendra ni des anciens ministres repentis, ni des politiciens en quête de revanche, mais d’un sursaut national et populaire.
Agronome de formation et déterminé à contribuer aux bonnes conditions de vie de la population insulaire d’Idjwi au Sud-Kivu, Heri Mulengenzi amorce la campagne de distribution gratuite des plantules d’oignons aux habitants.
En date du 11 mai 2025, des dizaines de familles du groupement Kihumba dans la chefferie Rubenga ont bénéficié de plantules d’oignons afin de lutter contre la famine pendant la saison sèche qui pointe à la porte.
“Nous distribuons à chaque famille 100 plats d’oignons afin que ces habitants de Goma, Bukavu ou au Rwanda voisin ne puissent plus faire des déplacements à la recherche de ces ingrédients importants pour l’alimentation”, explique Heri Mulengezi.
Une formation aux bénéficiaires
Avant la remise de ces semences, des enseignements importants ont été fournis aux bénéficiaires afin de semer dans les conditions requises ces plantules et de donner de meilleurs résultats.
“Nous avons formé les familles qui viennent de recevoir ces plantules, car nous avons besoin des bons résultats pour cette période difficile qui approche et de lutter contre l’insécurité alimentaire dans nos milieux. Les produits maraîchers sont toujours rares pendant la saison sèche et nous ferons un suivi régulier auprès de nos bénéficiaires”, ajoute-t-il.
Un ouf de soulagement pour les bénéficiaires
Pour les bénéficiaires, ces semences sont d’une importance capitale pour l’alimentation de leurs familles.
“Nous faisons face à une carence des oignons dans nos villages depuis longtemps. C’est vraiment une chance pour nous de recevoir gratuitement ces semences de la part de notre jeune Heri Mulengenzi. Nous lui disons merci et que l’Éternel le bénisse pour ses bonnes actions dans notre groupement”, confirme Jeanne, du village Bukole.
Un autre parent du village Chugi ajoute : “Je dis merci à notre fils qui milite pour le bien-être de nos familles.” Il vient de nous remettre ces semences que je vais planter et suivre tous les renseignements fournis afin que ma famille ne manque pas d’oignons pendant la saison sèche qui arrive bientôt”, se contente-t-il de dire.
Heri Mulengenzi a réussi à créer des centres de formations professionnels dans la coupe et couture, la menuiserie dans les groupements du territoire d’Idjwi. Il intervient depuis longtemps dans la production des pommes de terre, du maïs et de produits maraîchers dans le groupement Kihumba.