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Halte au processus électoral bâclé et chaotique, UR : Norbert Luyeye exige d’abord la sécurité et la restauration de la paix en RDC !

Halte au processus électoral bâclé et chaotique, UR : Norbert Luyeye exige d’abord la sécurité et la restauration de la paix en RDC !


Norbert Luyeye, Président National de l’UR
*‘’On ne peut pas parler d’élections sans résoudre ces problèmes qui font que le peuple congolais soit victime des massacres par ses dirigeants et les groupes armés rebelles presque chaque jour. Non avec ces mêmes dirigeants criminels qui prétendent être candidats aux élections. Un Etat ne peut pas être dirigé par des criminels. Les élections sont conditionnées de leur absence comme candidats. En outre, le deuxième mandat n'est pas automatique. Il est conditionné par la tenue des élections crédibles, libres, démocratiques et transparentes. Il est temps pour le peuple congolais de barrer la route à cette classe politique entièrement engagée dans le processus électoral actuel de la mascarade, bâclé et chaotique en vue de la faire disparaître de la scène politique. Ainsi, Félix TSHILOMBO, dans ses propos : “ j'ai toujours dit ça. Tant que je n'aurai pas réglé ce problème de sécurité, pour moi, je n'aurai pas réussi mon mandat du Président de la République.”, doit avouer son échec de n’avoir pas réalisé sa promesse d'instaurer la sécurité dans notre pays. Il ne peut plus prétendre de nouveau être candidat aux prochaines élections. Le moment est venu pour lui d'aller se reposer’’.
Déclaration de l’Union des Républicains
Chers Compatriotes,
Si nous sommes de nouveau devant vous à l'espace de 23 jours, après notre déclaration du 27 Août de l'année en cours, c'est parce qu'il y a eu une situation inédite des massacres de la population civile qui s'est produite dans la ville de GOMA, pour une cause noble et juste d'une manifestation pacifique consacrée par l'article 26 de la Constitution de notre pays dont les autorités en place ont été informées.
Nous avons inutilement perdu plus de 300 personnes de nos Compatriotes des WAZALENDO massacrées par le pouvoir en place qui est pourtant censé, selon la Constitution protéger et sécuriser la population civile dans son droit de manifester.
Chers Compatriotes,
Après avoir mûri cette situation en tant que votre serviteur dans l'opposition radicale, nous avons jugé important de ne pas laisser passer 2 inaperçu cet événement macabre sans vous faire entendre notre voix. Chers Compatriotes, C'est à ce même lieu que vous étiez informés du refus de Félix TSHILOMBO d'appliquer les engagements pris dans les processus de NAIROBI et de LUANDA. Processus dont le point focal est la tenue du dialogue politique issu de l'accord-cadre d'Addis-Abeba. Ce refus justifie que Félix TSHILOMBO appartient au passé.
Ainsi, c'est à travers la même déclaration du 27 Août dernier que nous vous avons annoncé que le mois de Septembre 2023, c'est celui de tous les enjeux politiques dans notre pays. Les massacres des WAZALENDO qui viennent de se produire à GOMA ne sont qu'un début qui marque les signes du temps comme dit ci-haut de la fin du régime de Félix TSHILOMBO qui, si réellement il se sent responsable et un homme d'État, il a l'obligation de regarder derrière car il n'est pas trop tard pour lui qui se trouve dans une situation difficile de se rattraper à 11 jours de la fin du mois de Septembre qui marque le début du vide 3 juridique selon l'article 73 de la Constitution de notre pays qui stipule que la tenue des élections quadruplées tel que voulue par le régime doit être organisée quatre-vingt-dix jours avant la fin du mandat du Président en exercice.
Chers Compatriotes,
Avec les massacres de nos Compatriotes des WAZALENDO commis à GOMA par sa garde républicaine que nous avons condamnés, Félix TSHILOMBO n'a fait qu'anticiper les évènements de son départ du pouvoir qui, pendant ce temps, au lieu de rêver d'un Sénateur à vie, doit penser à sa place après le pouvoir. Massacres dont nous ne sommes pas étonnés ni surpris car nous étions prévenus par Félix TSHILOMBO lui-même qui s'est trahi lors de son discours du jubilé de l'Evêque Bernard Emmanuel KASANDA, le 25 Juin 2023 à MBUJI-MAYI, dans ses propos : “ je m'attaquerai sans hésitation, sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays, peu importe ce qu'on en dira, violation des droits de l'homme, privation des libertés, je n'en démordrai pas parce que démocrate que je suis, je resterai, je n'ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit.” Fin de citation.
Ce qui justifie que les massacres que nous venons de connaître à GOMA dont son Gouvernement sans ambages a désigné les bourreaux et auteurs. Il s'agit d'une unité spéciale créée récemment au sein de la garde républicaine composée uniquement d'une seule tribu Luba qui a comme objectif principal de protéger le pouvoir de Félix TSHILOMBO, de l'accompagner à se maintenir au pouvoir par la force sur la voie des élections bâclées et frauduleuses où la tricherie est bien planifiée d'avance.
En effet, ce que nous sommes en train de vivre, c'est du nouveau un danger pour notre pays où Félix TSHILOMBO est en voie de faire disparaitre son semblant de démocratie qui existe pour instaurer un régime totalitaire dans notre pays avec l'esprit de conserver le pouvoir le plus longtemps possible. C'est contraire par rapport à son discours d'investiture où Félix TSHILOMBO prônait instaurer la démocratie et 5 l'État de droit en RDC.
Aujourd'hui au pouvoir, nous vivons un autre scénario d'un simulacre de démocratie et de l'État de droit qui ne sont pas dans la philosophie du combat de 37 ans de lutte de l'UDPS. Humiliée par la trahison qu'hier dans l'opposition, elle s'est battue d'instaurer la démocratie et l'État de droit.
Chers Compatriotes,
Massacres de trop. Si du côté des groupes armés nous avons comptabilisé le nombre des massacres qui se poursuivent du côté du Gouvernement, 5 ans de son mandat frauduleux et d'un coup d'État constitutionnel, nous décrions les mêmes faits d’actes des massacres partis du Kongo Central avec les massacres des adeptes de Ne Muanda NSEMI à KIMPESE, suivis de sa résidence de Ma Campagne dans la ville de KINSHASA.
Les mêmes massacres ont eu lieu à LUBUMBASHI contre les adeptes de KYUNGU MUTANDA Gédéon et de l'UNAFEC de Feu KYUNGU WA KUMWANZA, membre de l'Union Sacrée. Les mêmes massacres se poursuivent en territoire de KWAMOUTH dans la province de MAINDOMBE et au plateau des BATEKE 6 dans la Ville Province de KINSHASA.
Massacres dont la liste n'est pas exhaustive et qui se poursuivent également dans d'autres provinces du pays comme BENI, BUTEMBO, ITURI et encore au Kongo Central dans le territoire de KIMVULA. Massacres qui mettent le Gouvernement de Félix TSHILOMBO sur le pied d’égalité que les groupes armés particulièrement le M23 accusé et qualifié d'un mouvement terroriste avec qui Félix TSHILOMBO refuse de se mettre autour d'une table en vue du dialogue politique issu de l'accord-cadre d'Addis-Abeba.
Avec ces massacres des WAZALENDO à GOMA, Félix TSHILOMBO et son Gouvernement sont pris en flagrance et sont tombés dans leur propre piège des terroristes. S’ils ne veulent pas être appelés et qualifiés de terroristes, c’est à eux de nous dire quel nom méritent-ils aujourd’hui. Massacres dont le peuple Congolais est pris en étau entre le Gouvernement et les groupes armés.
Aujourd'hui, la population ne sait plus de quel côté se diriger pour se protéger. Ce qui est étonnant lors de ces massacres du 30 Août 2023, ils se sont passés au vu et au su de toutes les forces cantonnées à GOMA notamment : MONUSCO, EAC et mutualisation FARDC-UPDF, le Kenya.
Aucune de ces forces n'a pensé à protéger la population civile en danger alors que leur soi-disant mission en RDC et particulièrement à GOMA est de sécuriser la population civile. Ce qui prouve que la responsabilité de ces massacres est partagée entre le Gouvernement, auteur de ces massacres et toutes les forces déployées à GOMA. Si le Gouvernement actuel est responsable de n’avoir pas empêché ces massacres, toutes les forces citées ci-haut sont aussi responsables car elles ont joué le rôle de complicité.
Elles ont trahi la population de GOMA, victime de ces massacres.
Chers Compatriotes,
De plus, tous ces massacres énumérés ci-haut sont à caractère des crimes contre l'humanité qui ne sont pas négociable.
La RDC, souvent 8 habituée au théâtre d'une parodie de justice partiale où tous les massacres et crimes commis dans notre pays jusqu'à ce jour restent impunis et sans suite n'a pas droit de s'ingérer dans ces dossiers. Comme dit ci-haut, ces crimes sont contre l'humanité. Seule la Cour Pénale Internationale a le droit et la compétence de juger les auteurs de ces actes criminels.
A cette occasion, j'invite le Procureur de la CPI qui a dernièrement signé l'accord de coopération avec Félix TSHILOMBO au nom du Gouvernement de la RDC à se saisir du dossier de tous les massacres commis en RDC, non seulement par les groupes armés mais aussi par le Gouvernement afin que tous ceux qui ont commis cet acte criminel soient traduits devant la CPI.
Chers Compatriotes,
Massacres de trop.
On ne peut pas parler d’élections sans résoudre ces problèmes qui font que le peuple congolais est victime des massacres par ses dirigeants et les groupes armés rebelles presque chaque jour. Non avec ces mêmes dirigeants criminels qui prétendent être candidats aux élections. Un Etat ne peut pas être dirigé par des criminels.
Les élections sont conditionnées de leur absence comme candidats. En outre, le deuxième mandat n'est pas automatique. Il est conditionné par la tenue des élections crédibles, libres, démocratiques et transparentes. Il est temps pour le peuple congolais de barrer la route à cette classe politique entièrement engagée dans le processus électoral actuel de la mascarade, bâclé et chaotique en vue de la faire disparaître de la scène politique.
Ainsi, Félix TSHILOMBO, dans ses propos : “ j'ai toujours dit ça. Tant que je n'aurai pas réglé ce problème de sécurité, pour moi, je n'aurai pas réussi mon mandat du Président de la République.”, doit avouer son échec de n’avoir pas réalisé sa promesse d'instaurer la sécurité dans notre pays. Il ne peut plus prétendre de nouveau être candidat aux prochaines élections.
Le moment est venu pour lui d'aller se reposer.
Mais, il doit savoir qu'il s'en va, sur son dos, il porte un lourd fardeau des crimes contre l'humanité et des crimes d'État. Ce qui prouve qu'après la fin de son mandat, avec des crimes commis en RDC, en partie, il est responsable. Il va faire face à la justice nationale et internationale.
Chers Compatriotes,
Nous ne pouvons pas terminer notre déclaration sans faire allusion au passage de Monsieur Didier REYDERS, commissaire à la justice de l'Union Européenne dernièrement à KINSHASA, venu avec l'idée d'organiser prochainement une conférence internationale pour la RDC.
L'Union Européenne doit savoir qu'au nom de la Communauté Internationale, elle est signataire de l'accord-cadre d'Addis-Abeba, un traité international conforme à l'article 215 notre Constitution.
Si réellement l'Union Européenne a le souci du peuple congolais qui souffre énormément et qu'elle veut l'aider, elle doit s'impliquer seulement dans la mise en œuvre de cet accord pour résoudre le conflit qui nous oppose en lieu et place de créer une autre confusion d'une conférence internationale qui n'a aucun soubassement juridique de notre Constitution.
J’ai dit et je vous remercie.
Fait à Kinshasa, le 19 septembre 2023
Pour l’Union des Républicains et Alliés,
Président National
Norbert LUYEYE

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