Le chien meurtrier
Dans la commune de N’djili,
Au quartier quatre.
Un animal a dévasté un astre.
Une fillette, il a démoli.
Si seulement la mort n’avait de souche,
Elle serait moins vivable.
Un chien commet l’irréparable
Pendant qu’une mère cherche la couche
Pour son enfant, cette étoile qu’elle trouva
Engloutie par la rage du chien.
La nouvelle bat son plein,
Le malheur siffle ici-bas.
Petite fille s’en va avant
Le chant du coq.
Même le soleil suffoque
Face à cette plaie sur le temps.
Une année et sept mois,
Tel est l’âge de cette fleurette.
Elle s’en va en laissant émois,
Avec son âme et sa silhouette.
Elle s’en va avec la rosée
Sur les pétales.
Le cœur pale
De sa mère, martyrisée.
Florence Meta
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