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Ma raison de soutenir le Président Félix Antoine Tshisekedi


(Par Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES & Ambassadeur pour la Paix)

 

 

*Notre pays serait dirigé par un autre Congolais, Patriote, ayant la même volonté exceptionnelle qu'incarne Président Tshisekedi, celle d'arracher le pays de la gueule des loups, des ennemis du Congo, ce Congolais-là aurait aussi bénéficié de mon inconditionnel et véritable soutien. Donc, pour votre gouverne, c'est un soutien patriotique qui n'a rien avoir avec le mashi a mu menu.
Pour ce faire, la grande préoccupation qui demeure consiste à dénoncer le comportement d'une bonne partie des Congolais qui, consciencieusement ou consciencieusement, jouent le jeu des ennemis du Congo qui sont déterminés et œuvrent pour la BALKANISATION du pays.
Alors, de quel Congo pour lequel nous nous battons et parlerons-nous demain ?
Dans le but d'atteindre leur objectif, ces ennemis du Congo utilisent leur arme fatale et destructive, celle de diviser pour mieux régner en opposant les Congolais d'esprit faible, les uns contre les autres, dans le but de les affaiblir, afin de mieux les piller.
Au Congolais, sommes-nous conscients de cette arme destructive qui est constamment et quotidiennement braquée contre nous ?
En tant que Patriote, le bon sens me conduit à me poser quelques questions simples mais profondes.
Jusqu'à quand serions-nous aveuglés pour ne pas nous ressaisir en prenant au sérieux le danger qui nous guette, en tant que filles et fils du Congo ?
Quelle différence y-a-t-il entre le vide et le néant ? Ici, je veux dire :
Quelle différence y-a-t-il entre un Mungala que je considère comme un nez et un Mukongo que je considère comme un œil ?
Quelle différence dis-je y-a-t-il entre un Muswahili qui est une jambe et un Muluba qui est un bras ?
Il est de notre devoir, en tant que Patriote de rappeler à ceux qui font semblant d'être ignorants que : lorsqu’un membre du corps qui est le (Congo) souffre, c'est tout le corps le (Congo) et les Congolais qui souffrent.
Et lorsqu'un membre du corps est à l'honneur, c'est tout le corps (le Congo), c'est-à-dire, tous les Congolais qui sont à l'honneur.
En effet, lorsqu'on cherche l'équilibre, c'est donc l'ensemble des relations qu'il faut observer. Cet ensemble c'est MUNGALA, MUKONGO, MUSWAHILI ET MULUBA. Parce qu'il n'y a que seule, l'Union qui fait la force.
Le Congo ne sera jamais et plus jamais construit dans un climat de haine, d'exclusion et de vengeance. Et les formes devant revêtir les bonnes relations entre toutes les filles et fils du Congo sont à la portée de tous les PATRIOTES qui y souscrivent et pensent en ce sens.
Les Congolais ne gagneront jamais cette guerre qui leur est imposée par les ennemis de la stabilité et du développement durable de notre pays, que si au préalable, ils ne combattent pas le mal à la source, c'est-à-dire, le désordre et la division dans lesquels les ennemis du Congo nous entraînent souvent.
En tant que Patriote, le bon sens me conduit à interpeller la conscience nationale. La période que nous traversons n'est pas favorable ni à la distraction, ni à la division inutile, mais plutôt à, pour ceux qui aiment le Congo uni, de former un bloc, en tant que Patriotes derrière le Président de la République, pour qu'ensemble, nous gagnions la guerre.
Ainsi, pour qu'après la guerre, dans la Paix et la sérénité, nous nous mettions au tour d'une table, entre les filles et fils du grand Congo indivisés, afin de réfléchir sur les stratégies qui consistent à développer notre pays.
Soixante-trois années après l’indépendance, est une durée suffisamment longue, devant permettre une réflexion profonde pour qu'apparaissent les tendances nouvelles.
D’où, quelques questions majeures s'imposent, elles consistent, à savoir :
Comment peut-peut-on rendre la confiance et l'espoir au peuple congolais ?
Comment peut-on sortir le pays du gouffre de la crise économique, sociale, culturelle, voire spirituelle qu'il traverse pendant cette période de l'histoire menacée.
Voilà les quelques questions auxquelles, seuls, les Congolais de concert avec quelques membres de la communauté internationale devraient trouver des réponses, à la place des nombreuses déclarations et effets d'annonces, réputés à la classe politique congolaise.
Au moment venu, le pays aura besoin du débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance, capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus. Un projet capable de favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.

 

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Chronique de Alain Foka : Peut-on changer nos constitutions?

“Peut-on changer nos constitutions”? Tel est le titre du nouvel épisode des chroniques de Alain Foka publié il y a quelques jours. Pour ce panafricaniste, cette question doit trouver tout son sens dans l’esprit de chaque Africain des pays subsahariens.
Alain Foka propose dans cet épisode par l’exposé des faits qui se déroulent dans la plupart des pays subsahariens à le veille des élections, une nouvelle manière de diriger.

Chronique de Alain Foka : Peut-on changer nos constitutions?
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Interpellation aux dirigeants et aux têtes pensantes de notre pays !

Chers compatriotes Dirigeants et Têtes pensantes du pays, après analyse des propos du Ministre en charge de la communication de Congo-Brazzaville, nous constatons que notre vaillant compatriote, le professeur Boniface Kabisa, et le Gouvernement ont tiré les vers du nez de notre "frère" d’'en face. Ainsi, il nous a rappelé avec force qu’en politique il n’y a pas de frères ni d'amis ; il n'y a que des INTERETS ! Et pour ses intérêts, le Congo-Brazzaville fait la sourde oreille au cri de «au secours !» de Congo Kinshasa à qui il reproche ses propres turpitudes (à tort et à raison). Il va jusqu'à dire "à l'époque où le Zaïre était gouverné, le gouvernement congolais ne tiendrait pas de pareils propos ! " Que cela veut dire ? Alors, nous pensons que tout comme le Congo-Brazzaville n'est pas une province de la RDC, prouvons que notre pays n’est pas une entité administrative du Congo-Brazzaville, de l’U.E., des États-Unis, du Canada, de la France et tant d'autres pays du monde. Ne tombons plus dans la faiblesse où l'UE a fait convoquer un citoyen congolais par des Institutions de notre pays. Nous saisissons l’opportunité pour féliciter notre frère Bitakwira de ses propos après son entretien avec le CESAC. Plutôt que de nous autoflageller et de nous diviser devant le Rwanda et ses complices, saisissons le fait que notre Chef de l'État a eu le courage de dénoncer à très haute voix la PATERNITE DU PRESIDENT RWANDAIS, PAUL KAGAME SUR LE M23.
Allons de l'avant. Unissons nos intelligences, nos stratégies pour bouter hors de la RDC toutes ces bandes armées qui exploitent nos diverses richesses au détriment de notre souverain primaire.
Que le professeur Boniface Kabisa et le Gouvernement soient félicités et encouragés d’avoir tiré les vers du nez du Ministre Congolais d’en face qui a insulté tous les Congolais tout en reniant ses diatribes.
Faisons-nous respecter. Prenons en compte les reproches de nos frères ouest-africains. Mettons un terme à la culture de BMW (bière, musique and woman). Rappelons-nous le débat de clarification que Me Gérard Kamanda wa Kamanda, Me Nimy Mayidika Ngimbi et Mpinga Kasende étaient allés en Belgique sous le régime Mobutu.
C’est possible aujourd’hui avec des Têtes pensantes patriotes et nationalistes de rééditer cet exploit.
Cessons de nous chamailler et de nous entretuer pour un animal " RDC " dont les étrangers ne nous laissent que des miettes et des os !
Prenons- nous réellement et effectivement en charge, Cessons de trahir !
Kinshasa, ce 26 juillet 2023.
Jean-Marie Ntantu-Mey,
Notable et doyen de la Société Civile,
Acteur et témoin de tous les dialogues.

 

Interpellation aux dirigeants et aux têtes pensantes de notre pays !
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Lu pour vous, Norbert Zongo à propos de l’inconstance de l’homme

Au soir de sa vie, le grand philosophe et Prix Nobel de physique Albert Einstein disait : « De l’homme, je ne dirai plus rien, il est inconstant ». Inconstance, « mue », « métamorphose », l’Homme est changeant, « ondoyant et divers » : un caméléon face à l’arc-en-ciel du Temps. L’Homme peut adorer aujourd’hui ce qu’il a haï hier et vice versa. Voilà ce qu’est l’Homme, voilà ce qu’il peut d’instinct. Mais ce n’est point ce que l’Homme veut ou peut qui nous intéresse. Mais ce qu’il doit. Son combat permanent et cette trace de la frontière entre le Pouvoir et le Devoir. Ne pas faire ce qu’on veut ni ce qu’on peut mais ce qu’on doit. Devoir et non vouloir ou pouvoir. Dans notre pays, où il est question aujourd’hui de morosité, de léthargie, de sommeil et d’achat de consciences, une question s’impose : où sont donc nos lutteurs d’antan qui devaient et qui savaient qu’ils devaient se battre, toujours se battre pour une société de justice et de Paix ? Nous ne parlons pas de syndicalistes de renom qui enflammaient les foules dans les Meetings et qui gagnaient des victoires sans triompher d’eux[1]mêmes. Nous ne parlons pas d’étudiants jadis, tout pétillants de marxisme-léninisme, capables de s’entre-déchirer à cause du rôle de Martov ou Plekhanov dans l’échec des décambristes de 1905, ou de la déviation de Trosky. Nous ne parlons pas de tous ces révolutionnaires spontanés qui voulaient d’instinct changer la Société. Ils n’ont réussi que leur propre changement dans la lutte pour le changement. Cela ne doit pas nous étonner. Mais, il s’agit d’hommes-souches, ces hommes-racines, ces générateurs des luttes et des lutteurs, ces couveuses-de-consciences… ceux qui doivent vaincre le goût du vouloir et du pouvoir et triompher de cet instinct du changement, de la « mue » et de la « métamorphose ». Dans nos sociétés africaines dites traditionnelles par exemple, il a existé ce qu’on appelle les gardiens de la tradition. Des hommes et des femmes qui ont triomphé de l’instinct du pouvoir et du vouloir pour vivre le devoir pérenne, souffle vital de la société. Ils vivaient immuables. Ils vécurent. Cela signifie que chaque société, pour se pérenniser, a besoin de ce genre d’hommes et de femmes. Alors, où sont donc passés nos hommes[1]souches, ces hommes-racines, nos générateurs de luttes et de lutteurs, nos couveuses-de-conscience ? Nous ne les voyons plus. Nous ne les lisons plus. Nous ne les entendons plus. Sont-ils aussi devenus prisonniers du vouloir et du pouvoir, c’est-à-dire du changement ? « Le combat cesse faute de combattant». A la mort du président Tito, un confrère français, devant sa dépouille, conclut ainsi son commentaire : « Tito est aujourd’hui allongé, mais toujours non-aligné». Au Burkina, nos hommes-racines se sont alignés comme s’ils ne devaient pas s’allonger un jour. La source est entrain de tarir. La racine se dessèche. La souche ne bourgeonne plus. Mais, il est encore temps de penser au devoir pérenne, pour le salut. Ressaisissons-nous ! (L’Indépendant n°65 du 18 octobre 1994)

Lu pour vous,  Norbert Zongo à propos de l’inconstance de l’homme
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Allons au dialogue pour avoir de bonnes élections !

(Par le Prof. Gaston Dyndo Zabondo)


Il y a une tendance machiavélique au sein de la classe politique congolaise qui oppose le dialogue politique aux élections. Personne ne peut nier que la situation pré-électorale dans notre pays est caractérisée par plusieurs conflits: conflit armé à l'Est du pays avec M23, la terreur semée par le phénomène Mobondo dans certaines provinces de l'Ouest; conflit politique couronné par les répressions des manifestations de l'opposition, les arrestations arbitraires et l'assassinat d'un opposant politique; la crise financière qui empêche le Gouvernement de financer à temps et efficacement l'organisation des élections; le processus électoral dont le manque de transparence et d'exclusivité est dénoncé par plusieurs observateurs tant nationaux qu' internationaux. Tout cela montre suffisamment que dans un tel contexte, il sera impossible d'avoir une campagne électorale sécurisée et les élections apaisées. Le danger qui menace notre pays en organisant les élections dans ce contexte de crise généralisée et de conflit est tellement perceptible qu'il ne peut laisser indifférent tout vrai patriote. Ceux qui se préparent à aller aux élections coûte que coûte dans ce climat n'écoutent pas la voix de la raison. Ils ressemblent aux gens qui fourbissent leurs haches, machettes, couteaux et autres armes pour aller s'affronter, en découdrent les uns avec les autres, et après reviendront pour dialoguer, après avoir semé la désolation dans la nation toute entière. Cet instinct animal de vouloir se battre au lieu d'éviter, à travers les discussions, les conséquences de la bagarre, ne devrait pas dominer sur la raison humaine qui nous montre que la voie du dialogue est la seule voie juste à emprunter pour éviter la destruction de la communauté.

Chers compatriotes, nous devons refuser d'être embarqués dans la voie qui sert les intérêts égoïstes de certaines personnes qui veulent profiter de la situation chaotique pour en tirer profit au détriment du bien-être de toute la population.

Le dialogue est la seule voie de résolution des conflits. On ne devrait pas attendre que l'on se batte d'abord, que l'on cause des dégâts qui risquent d'être irréparables, avant de dialoguer. Arrêtons de fonctionner comme des moutons de panurge qui vont quand même tous tomber dans l'abîme bien qu'ils le voient. Le danger que court notre nation est évident. Nous risquons même de ne plus être un nation après les troubles post-électoraux. Est-ce cela que nous voulons? Est-ce que le chef de l'État, garant de la paix et de l'unité nationale, ne voit-il pas ce danger venir? Les leaders de l'Union sacrée, de l'Opposition politique et de la société civile ne voient-Ils pas eux-aussi ce danger venir?

Quant à moi, je ne cesserai de tirer la sonnette d'alarme et d'appeler la population de manifester notre inquiétude d'aller aux élections chaotiques ainsi que notre souhait de voir la classe politique et la société civile dialoguer dans le but d'organiser les élections inclusives, transparentes, justes et apaisées.

Allons au dialogue pour avoir de bonnes élections !
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Attaque de la Cuartel Moncada : une histoire cubaine, une histoire révolutionnaire mondiale

(Par Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS)

En 70 ans d'intervalle, l'attaque de la caserne de Moncada de Santiago de Cuba n’a pris aucune ride. Elle est toujours vivante, vivace, actuelle.
Autour de l'Éternel Commandant Fidel Alejandro Castro Ruz, bien connu sous le nom de Fidel Castro, une poignée de révolutionnaires Cubains attaqua la caserne de Moncada de Santiago de Cuba en vue de renverser le régime honni du Président Fulgencio Batista, le fantoche des Américains.
Ce fut le 26 Juillet 1953. Une date mémorable, vénérable, historique pour les révolutionnaires du monde entier.
Malgré l'échec des hommes de Fidel Castro suivi plus tard de son exil au Mexique, défaits, arrêtés, jugés et emprisonnés, la révolution naissante cubaine n'avait jamais jeté l'éponge.
Elle est instructive, pédagogique à maints égards.
De cet épisode, il faut retenir cette phrase prémonitoire du Commandant Fidel Castro au cours du procès qui s'en était suivi. Il avait ainsi conclu son plaidoyer : "Peu importe que je sois condamné, l'Histoire m'acquittera".
Oui, le 1er Janvier 1959, soit six ans plus tard, Fidel Castro et ses glorieux Compagnons de lutte entrèrent dans l'histoire avec "H" majuscule.
De Santiago de Cuba à La Havane la capitale, le chemin tortueux suivi était dur, parsemé de nombreuses embûches. Au finish, le but fut atteint : le renversement de la dictature sanguinaire de Fulgencio Batista.
La détermination de célèbres "Barbudos" cubains était restée intacte.
Le mouvement fut réorganisé. Il reçut même l'appui populaire. Et tous les nombreux coups de butoir du pouvoir qui comptait 40 000 hommes appuyés par le parrain américain, assénés à la révolution cubaine, furent des coups d'épée dans l'eau.
La victoire finale fut acquise au prix des sacrifices innommables. Dans la vie, on ne bat jamais l'omelette sans casser des œufs.
La lutte révolutionnaire cubaine fut des émules un peu partout dans le monde.
Mais, pour nous Africains, La Havane devenait La Mecque de la lutte révolutionnaire, indépendantiste et anticolonialiste.
Dans la plupart des maquis des indépendantistes africains, le meilleur modèle fut celui des Révolutionnaires Cubains.
Amilcar Cabral, Augustino Neto, Samora Machel, Robert Mugabe, Sam Mujoma, pour ne citer que ces figures emblématiques, se sont inspirés des méthodes cubaines de lutte révolutionnaire. Les anti-apartheid Sud-Africains bénéficièrent de l'appui inestimable du Commandant Fidel Castro.
Mon pays, la République Démocratique du Congo, chasse gardée jusqu'aujourd'hui des impérialistes, se lança également dans la lutte contre l'impérialisme sous la direction de M'zee Laurent-Désiré Kabila qui accéda au pouvoir en 1997. Celui-ci eut même la visite du Grand Révolutionnaire Ernesto Guevara le Che dans son maquis de Hewa-Bora dans le Kivu montagnard.
Il est à noter que le Lider Maximo, en grand internationaliste, a été d'un secours inestimable pour les progressistes africains.
A titre d'exemple, sans le concours des Camarades Cubains, l'Angola serait inévitablement tombé entre les mains des impérialistes. Sans l'inoubliable apport des Révolutionnaires Cubains aux côtés des militaires angolais dans la célèbre bataille de Cuito Cuinavale en Angola, la Namibie n'aurait pas eu son indépendance dans les circonstances révolutionnaires que nous connaissons.
Dans sa lutte contre la dictature cruelle et féroce du Président Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Waza Banga qui a régné de main de fer sur mon pays, la République Démocratique du Congo, il y a lieu de signaler le recours aux méthodes révolutionnaires cubaines par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, en sigle UDPS.
Les Treize Parlementaires Fondateurs de ce mouvement ayant choisi la non-violence comme moyen de lutte, n'ont pas hésité d'appliquer parfois des principes puisés de l'arsenal révolutionnaire cubain.
Sous la direction de son leader charismatique, Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba d'heureuse mémoire, l'UDPS a fini par arriver au pouvoir en 2019, 37 ans après sa lutte non-violente héroïque.
Sans peur d'être contredit, l'UDPS qui a bénéficié de l'appui multiforme de la grande famille de gauche, peut se targuer aujourd'hui d'avoir fait la symbiose entre la lutte révolutionnaire armée et la non-violence.

L'attaque de la Cuartel Moncada, entrée dans l'histoire par la grande porte, fait partie de l'histoire cubaine. Et aussi de l'histoire révolutionnaire mondiale.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi
Président National de l'Union des Démocrates Socialistes
(République Démocratique du Congo)

 

Attaque de la Cuartel Moncada : une histoire cubaine, une histoire révolutionnaire mondiale
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Homélie prononcée à l’occasion de la messe de clôture de la 31e Semaine des Intellectuels et Cadres Dirigeants Catholiques de Kinshasa

(Par Abbé José Mpundu, Prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa)

16ème dimanche du temps ordinaire A
Textes : Sg 12, 13.16-19 ; Ps 85, Rm 8, 26-27 ; Mt 13, 24-43
Aujourd’hui comme hier, nous entendons dire que le pays va mal, même très mal disent certains. Il nous arrive à nous-même, à chacun de nous ici présent de le dire sinon de le penser.
Au terme de notre 31ème Semaine des Intellectuels et Cadres Dirigeants Catholiques de Kinshasa, le Seigneur nous invite à méditer sur la question du mal. D’où vient le mal ? Que faire face au mal qui se déploie dans le cœur de l’homme qui est le champ du Seigneur ? Dimanche passé, il a été question de la parabole du semeur. Ce semeur, c’est Dieu.
La semence, c’est sa parole de vie, parole de vérité et parole d’amour. Le terrain ensemencé c’est le cœur de chacun de nous. Cette parole de Dieu peut tomber soit sur le bord du chemin, soit sur le sol pierreux, soit dans les ronces, soit enfin dans la bonne terre. Chacun de nous se retrouve dans l’une ou l’autre catégorie selon les circonstances de la vie et nos choix du moment.
Aujourd’hui, il ne s’agit plus d’un seul semeur mais de deux. L’un qui sème le bon grain et l’autre qui sème l’ivraie. Le premier, celui qui sème le bon grain, c’est évidemment Dieu, ce Dieu qui est Amour. Il sème l’amour dans nos cœurs. Il travaille au grand jour. Le second, celui qui sème l’ivraie, c’est l’ennemi de Dieu, le Diable. Il travaille la nuit, dans le noir, dans l’obscurité, lorsque les gens dorment, sont distraits. Ce que le traducteur appelle « l’ivraie », en grec, c’est « zizanion », qui a donné l’expression « semer la zizanie, la discorde ». Voilà le travail de l’ennemi de Dieu : là où Dieu sème l’entente, la concorde, lui met la discorde. Cela correspond vraiment à la traduction du mot Diable qui signifie le « commun diviseur ».
Nous avons ici la réponse à la première question de notre méditation de ce matin : d’où vient le mal ?
Cela doit être clair dans nos esprits : le mal ne vient pas de Dieu mais de l’ennemi de Dieu. Et qui est l’ennemi de Dieu ? Tout celui qui ne fait pas la volonté de Dieu. L’ennemi de Dieu, c’est moi, c’est toi, c’est lui, c’est chacun et chacune de nous, dans la mesure où nous n’accomplissons pas la volonté de Dieu dans nos vies.
Bref, le mal vient de l’homme et non de Dieu. Le mal vient du cœur de l’homme lorsque ce cœur se détourne de Dieu et de sa volonté qui est et qui restera toujours une volonté d’amour. Ce qui est beau, ce qui est bien et ce qui est vrai c’est ça la volonté de Dieu. Prenons donc conscience de la participation de chacun et chacune de nous à la propagation du mal dans notre monde, dans notre société, dans notre pays ! Chacun de nous doit pouvoir dire : je suis responsable, pour ma part, du mal qui ronge notre société. C’est la responsabilité individuelle, personnelle qu’il ne faut pas ignorer. Ensemble, nous devons nous dire : nous sommes responsables des maux qui minent notre société.
C’est la responsabilité collective. Bien entendu, cette responsabilité collective ne doit exclure la responsabilité personnelle. Nous ne devons pas nous cacher derrière la responsabilité collective pour minimiser notre responsabilité personnelle ou carrément la nier. Bien qu’aujourd’hui, le mal se commet en plein jour ; il nous faut admettre que le malfaiteur que chacun de nous est, à différents degrés, le malfaiteur fait tout pour ne pas être attrapé. Il crée la distraction pour ne pas être attrapé ou alors il agit dans le noir, dans l’obscurité pour ne pas être reconnu.
Faisons donc attention à la distraction ! Ne nous laissons pas distraire et ne distrayons pas les autres ! Congolais, nous vivons beaucoup dans la distraction ! Nous sommes distraits par les terrasses, par les Eglises du réveil ou du sommeil, par la télévision, par les réseaux sociaux, par le théâtre, par la musique, par de tas d’activités dites de détente, etc.
Sortons de la distraction ! Le mal et le bien coexistent dans le monde, dans la société, dans l’homme. C’est le moment ici de dire que la frontière entre le mal et le bien ne passe entre les hommes pour les diviser en deux camps : le camp de bons d’un côté et le camp des mauvais de l’autre. Non mes amis !
La frontière entre le bien et le mal passe par le cœur de l’homme.
C’est dans le cœur de l’homme qu’il y a le bon grain et l’ivraie.
En chacun et chacune de nous, il y a du bon et il y a du mauvais. Cette prise de conscience de la coexistence du bien et du mal dans nos vies, dans nos cœurs, est fondamentale pour lutter contre la propagation du mal et pour la croissance du bien. Ceux qui vont demander au propriétaire du champ, l’autorisation d’arracher l’ivraie semée par l’ennemi la nuit, ne s’attendent pas à la réponse et à la réaction du Seigneur. Ecoutons encore une fois la réponse du Seigneur : « Non, en enlevant l’ivraie, vous risquer d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ; et, au temps d la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier » (Mt 13, 29-30). Cette réponse est surprenante et peut créer la confusion en nous. Ne devrions-nous donc pas déraciner le mal ? Dieu serait-il là en train d’encourager le laisser-aller, le laisser-faire ? Non. Il ne s’agit pas de cela. Jésus veut nous apprendre qu’il n’y a que Dieu qui peut déraciner le mal en chacun de nous et dans le monde. Le temps viendra où il faudra arracher l’ivraie, le mauvais grain. Ce temps de la moisson n’appartient qu’à Dieu seul. Le Seigneur nous invite ici à faire preuve de patience et d’humilité.
Une patience qui n’est pas synonyme de passivité. Il faut, patiemment, coopérer au lent travail de Dieu, en lui faisant confiance. Il nous faut une grande bonté. Il nous faut respecter les pécheurs, les méchants – que nous sommes chacun de nous – pour la part de bien qui est en eux, en chacun de nous. La patience de Dieu, c’est cette façon d’agir qui laisse le temps au pécheur que nous sommes, de nous convertir. Il s’agit ici d’apprendre à ne pas voir que l’ivraie c’est-à-dire ce qui a de mauvais chez les autres et en nous-mêmes.
Il nous faut nous habituer à voir le « bon » qui est dans l’humanité de chacun et chacune de nous. Dans tout cela, il nous faut quitter nos attitudes pharisaïques qui nous font regarder les autres du haut de notre prétendue grandeur spirituelle. Il nous faut donc beaucoup d’humilité qui nous pousse à nous reconnaître pécheurs comme les autres. Cette humilité qui nous aidera à ne pas nous comporter en juge président des autres, en donneur de leçons oubliant que nous avons tous à nous laisser interpeller par la Parole de Dieu.
Que devons-nous faire alors concrètement face au mal qui se déploie dans le monde par l’agir des hommes ?
Nous devons semer la graine de moutarde qui est en chacun de nous. Une graine. Cette graine, la plus petite, presqu’invisible, est déposée dans le creux de ta main, de ma main. Cette graine, si nous la semons et que nous avons la patience d’attendre, en la soignant, en l’arrosant, finira par grandir et par faire du bien. Le long terme.
Voilà ce à quoi cette parabole de la graine nous invite. Elle nous invite à faire une grande confiance en la puissance de Dieu qui agit à travers des petites choses, insignifiantes parfois. Rêvons avec Dieu de ce grand arbre où les oiseaux viendront faire leurs nids dans ses branches ! Rêvons avec Dieu d’un nouveau Congo, d’un grand Congo où il fera bon vivre pour tout le monde ! Comme la maman qui prépare les beignets, mettons une pincée de levure minuscule dans une grande quantité de farine. La levure va disparaître dans la farine et faire lever la pâte.
Ce levain que nous devons mettre dans la farine du monde c’est l’évangile. Toi et moi, frères et sœurs, nous devons nous laisser transformer pour devenir « levain » qui va être enfoui dans le monde, devenant une force invisible de vie pour un nouveau monde, pour un nouveau Congo.
C’est cette force de Dieu qui est à l’origine de la justice-miséricorde. Comme nous l’avons entendu dans l’extrait du livre de la Sagesse qui nous a été lu en première lecture : « Toi qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance. Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain ; à tes fils tu as donné une belle espérance : après la faute tu accordes la conversion » (Sg 12, 18-19).
Le juste doit être humain et donc la justice doit être humaine, humaniste. Après la faute, Dieu nous donne le temps de la conversion. Je voudrais terminer cette méditation de la Parole en reprenant l’explication que Jésus lui-même de la parole du bon grain et de l’ivraie. « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; ils le jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père » (Mt 13, 37-43).
Celui qui a des oreilles pour entendre qu’il entende ! Amen !
Fait à Kinshasa, Paroisse Saint Joseph, le 23 juillet 2023

 

Homélie prononcée à l’occasion de la messe de clôture de la 31e Semaine des Intellectuels et Cadres Dirigeants Catholiques de Kinshasa
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Me Kalala Muena Mpala écrit au Greffier en Chef de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique à Bruxelles

Kinshasa, le 03 Juillet 2023

 Objet : Un Arrêt ou deux de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique ayant déclaré recevable une requête y signée par un avocat belge près une des Cours d’Appel Belges ?

Monsieur le Greffier en Chef,
Chercheur judiciaire indépendant, nous venons par la présente, vous approcher pour obtenir du Greffe sous votre direction une copie certifiée conforme d’un Arrêt ou deux d’avant 2015 et d’après cette année.
En effet, en lisant le quotidien congolais le plus lu en RDC « PROSPERITE » n°6109 du vendredi 23 Juin 2023 à sa page 4 le titre ci-après « RDC-Belgique » : Dieudonné KAMULETA réactive la coopération bilatérale », nous avons été inspiré d’étendre nos recherches au greffe que vous dirigez.
Cette information qui nous a déterminé à visiter votre greffe y est ainsi libellé :
« Cette visite de travail s’inscrit notamment, dans la perspective du renforcement des capacités des collaborateurs des juges de la Cour Constitutionnelle sur les questions relatives aux techniques de contrôle de constitutionnalité des normes soumises au contrôle de la Cour.
Pour la première phase de cette coopération, prévue du 19 au 23 Juin 2023 dont le thème choisi est : « le contrôle de constitutionnalité des normes législatives relativement aux droits fondamentaux ». Les Professeurs membres de la Cour Constitutionnelle de Belgique, spécialistes des questions de contentieux constitutionnel, ont été choisis pour partager leurs expériences avec la délégation venue de Kinshasa. (…)
Le jeudi 22 Juin 2023, un dîner a été offert au Président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo et aux juges membres de sa délégation, par leur hôte, lequel atteste la considération portée à cette délégation venue de Kinshasa. Il va sans dire qu’une fois de plus, M. Dieudonné KAMULETA a démontré sa ferme volonté de ramener la Cour Constitutionnelle au rang des institutions qui sont présentes dans les échanges bilatéraux et qui assurent la formation continue des collaborateurs des juges ».
Monsieur le Greffier en Chef,
Figurant parmi les seuls avocats de cassation de la RDC, visés aux articles 4, 7, 71, 103 et 110 al. et 111 de la loi du barreau et 109 de la loi organique régissant la haute Cour et 119 qui a épargné le Titre I, nous sommes ici préoccupé déjà par la catégorie d’avocat qui doit signer une requête et comparaître devant votre Cour Constitutionnelle pour représenter les parties, en robe professionnelle aux couleurs fixées par la loi ou le règlement belge.
Monsieur le Greffier en Chef,
C’est pourquoi deux Arrêts de votre Cour nous permettront de renforcer nos propres capacités spécifiques en matière de représentation des parties.
En RDC, ce Titre I de la procédure de 1982 devant la Cour Suprême de Justice n’a jamais été abrogé devant la Cour Constitutionnelle !
Il y est donc toujours applicable, selon nous et d’autres magistrats légalistes !
Me KALALA MUENA MPALA
• Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau
• Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant
• Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.

 

Me Kalala Muena Mpala écrit au Greffier en Chef de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique à Bruxelles
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L’assassinat de Chérubin Okende à Kinshasa : crime prémédité ?

(Par le Prof. Alain Mutela Kongo)

Les criminologues sont unanimes sur le fait qu'il n'y a pas de crime parfait. Selon Edmond Locard, chaque criminel, après avoir tué, emporte les traces de son crime et en laisse d'autres. Notons par ailleurs que chaque criminel a son propre mode opératoire pour accomplir ses sales besognes. Partant, il faut, pour chaque crime, procéder à protéger la scène de crime et reconnaître la signature du crime. Les spécialistes, c'est-à-dire les criminologues, les experts en criminalistique, savent observer, comparer et faire des lectures croisées pour établir, élucider le crime et faire éclater la vérité.
Pour ce faire, la question fondamentale qu'il faut se poser est plutôt de savoir à qui a profité ce crime odieux ?
Dans les expertises criminelles, il n'y a rien qui arrive par hasard, chaque indice peut donner plusieurs autres détails, à moins qu'il s'agisse d'un accident de parcours. Mais si tout a été fait avec préméditation, on peut supposer qu'il y a un profit à tirer dans le passage à l'acte criminel. Peut-on voir dans cet acte criminel une manière de ternir l'image de la RDC, en créant dans les chefs des citoyens congolais une psychose généralisée ?
Du moment où les congolais se préparent pour aller aux élections, on assiste à l'assassinat, à Kinshasa, d'un père de famille et ministre honoraire des transports, monsieur Chérubin okende.
Tout laisse à croire qu'il s'agit là d'un crime prémédité dans l'intention de créer le chao et la panique. Pour le moment, la vérité est loin d'être établie. Mais nous espérons que la justice congolaise sera à la hauteur pour établir les faits, c'est-à-dire nous dire clairement quelle est la signature de ce crime et à qui il profite.
L'espoir de connaître toute la vérité étant permis, nous exprimons nos condoléances les plus attristées à la famille biologique de Chérubin okende et espérons que sa mort ne sera pas impunie. Car, chaque mort injuste est toujours une mort de trop.

 

L’assassinat de Chérubin Okende à Kinshasa : crime prémédité ?
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