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La place de l’Afrique dans le nouveau Pacte Financier Mondial

*Poser la bonne question, au bon moment, au bon endroit.
(Par Christian Gambotti)

Agrégé de l’Université – Président du Think tank Afrique & Partage – Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur général de l’Université de l’Atlantique (Abidjan) – Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Nouveau Contexte
*Les 22 et 23 juin 2023, s’est tenu, au Palais Brongniart, à Paris, un Sommet pour un nouveau pacte financier mondial. Annoncé en novembre 2022, à l’issue de la COP 27, ce Sommet, impulsé par Emmanuel Macron, le président français, et Mia Mottley, Premier ministre de la Barbade, a réuni 40 chefs d’Etats et de gouvernement, des représentants d’institutions financières internationales, des acteurs du secteur privé et de la société civile. Economiste de formation, coorganisatrice de ce Sommet, Mia Mottley est considérée comme la voix des pays du Sud qui subissent l’impact du réchauffement climatique.
En 2021, le discours accusateur qu’elle a prononcé, lors de l’Assemblée générale des Nations-Unies, contre l’égoïsme des pays riches, l’a propulsée sur le devant de la scène dans la lutte contre la crise climatique. Le Sommet de Paris exprime, incontestablement, la volonté de poser différemment la question du pacte financier mondial qui existe, depuis les années 1980, sous la forme du « Consensus de Washington », un accord tacite entre le FMI (Fonds Monétaire International) et la BM (Banque Mondiale), avec le soutien du Trésor américain, pour aider financièrement, à certaines conditions (1), les pays en développement d’Amérique latine. Le « Consensus de Washington », qui a été généralisé à tous les pays en développement, notamment en Afrique, est fortement contesté pour avoir diminué ou supprimé les capacités d’intervention de l’Etat, livré les économies nationales aux capitaux étrangers, imposé la privatisation des entreprises publiques et préconisé l’austérité budgétaire (2) de façon aveugle, sans tenir compte de la spécificité et des besoins des pays africains, en particulier les plus pauvres.
Poser la bonne question, au bon moment, au bon endroit
Il existe plusieurs manières de poser la question de l’architecture du pacte financier mondial, notamment celle des « Altermondialistes » qui restent enfermés dans des postures d’accusation. Le débat porte aujourd’hui sur le « Consensus de Washington » et les alternatives proposées par Pékin et Paris.
● Le « Consensus de Washington » - Dans les années 1980, lorsqu’ils répondent à la question « quel pacte financier mondial mettre en œuvre ? » pour accompagner l’Afrique, les experts du FMI et de la Banque mondiale posent la bonne question au bon moment. Mais le « Consensus de Washington » s’inscrit dans le droit fil de l’héritage de Bretton Woods, architecture financière internationale bâtie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que les trois quarts des Etats n’existaient pas encore. Le « Consensus de Washington » défend la ligne d’une orthodoxie budgétaire et un corpus de mesures libérales favorable aux pays riches. Avec l’effondrement du communiste, le triomphe de la pensée libérale, incarné dans le reaganisme et le thatchérisme, est total. Aujourd’hui, FMI, la Banque mondiale et les Banques Multilatérales de Développement (BMD) apparaissent comme des instruments financiers dépassés, profondément injustes et qui perpétuent les inégalités à un moment où les pays africains en développement doivent affronter de multiples crises et leurs conséquences (dette, crise climatique, pauvreté). Faut-il -il en rester au consensus de Washington » ? Evidemment, non. Une réforme des institutions financières internationales s’impose. Cette réforme, en débat depuis longtemps, devient urgente, car il s’agit de répondre aux besoins de financement des grands pays émergents et des pays les plus pauvres et les plus vulnérables, notamment face à la crise climatique. Faut-il rappeler que 97 % des personnes affectées par les conséquences de la crise climatique vivent dans les pays en développement ? Washington, toujours dominé par le souffle de l’esprit ultra libéral et l’idée qui fait de la démocratie la clé du développement économique, n’est plus le bon endroit pour poser la question du pacte financier mondial.
● Le « Consensus de Pékin (Beijing) » - C’est en 2004 que l’Américain Josha Cooper Ramo emploie l’expression « Consensus de Pékin » pour l’opposer, idéologiquement, au « Consensus de Washington ». En réponse aux experts du « Consensus de Washington », qui voient la mondialisation comme une convergence des modèles de développement fondée sur le modèle occidental néolibéral, le « Consensus de Pékin » est une alternative fondée sur le modèle chinois. La doctrine du « Consensus de Pékin » doit se lire comme une volonté de rupture avec l’Occident et les anciennes puissances coloniales : non-ingérence, respect mutuel, exaltation d’un Etat fort et des régimes néo-autoritaires, même s’ils « oublient » les droits humains, divorce entre la croissance et la liberté, etc. La réussite économique de la Chine lui permet d’imposer son modèle et de vassaliser, et à travers la « Nouvelle Banque de Développement » (3) les membres des BRICS (4). Créée en 2014, comme alternative au FMI et à la Banque mondiale, l’objectif de cette banque est d’aider les pays membres des BRICS à s’affranchir de la tutelle du FMI et de la Banque Mondiale. Elle prévoit aussi d’aider les pays du Sud. Le « Consensus de Pékin », s’il pose la bonne question sur la nécessité de construite un « pacte financier mondial », le fait de façon très idéologisée.
Shangaï est-elle le bon endroit pour réorienter la finance mondiale sans ouvrir un front anti-occidental ? Ce n’est pas sûr. Est-ce le bon moment pour exacerber les tensions entre le Nord et le Sud ? Ce n’est pas sûr, non plus. Le « Consensus de Pékin » est, en réalité, plus agressif et plus contraignant pour les pays endettés. La dette chinoise représente une vraie menace pour l’Afrique.
● Le « Consensus de Paris » - Emmanuel Macron, avec ce Sommet organisé à Paris les 23 et 24 juin, poursuit, inlassablement, la réalisation d’une feuille de route qui permettrait de réaliser un consensus complet Nord-Sud sur les grands sujets qui concernent l’avenir de l’humanité. Pour Kristalina Georgieva, la Directrice générale du FMI, « c’est le futur de l’Humanité qui est en train d’être discuté » à Paris. Macron n’oublie pas qu’une réforme en profondeur du système financier mondial suppose que soient validées par tous les pays les décisions prises. Comment avancer sans les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, le Brésil, etc. On peut regretter que la Russie se soit isolée du reste du monde avec son invasion de l’Ukraine. Chacun a pu s’exprimer les 23 et 24 juin à Paris. Lors de la journée de clôture, le président brésilien Lula, le président de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa et le Premier ministre chinois Li Qiang ont adopté une position coordonnée qui est celle des BRICS. Ils ont tenu à dénoncer les institutions financières internationales, tout en faisant part de leur vision de la gouvernance mondiale. Ce qui a changé, et le Sommet de Paris en porte témoignage, c’est le point suivant : lorsque les pays du Sud parlent, le monde écoute. Heureux présage pour la série de rendez-vous d’une importance capitale qui se profilent : Sommet des BRICS en août, en Afrique du Sud (5), Sommet du G20 en septembre en Inde, réunions d’automne de la Banque mondiale et du FMI, COP 28 en fin d’année à Dubaï. Paris est sûrement le bon endroit et le bon moment pour poser les premières pierres d’un consensus complet Nord-Sud sur le pacte financier mondial.
Conclusion
Les dirigeants africains n’ont pas hésité à interroger l’Occident sur la manière dont les pays riches viennent en aide à l’Afrique sur des questions étroitement liées : le développement, la lutte contre la pauvreté, les financements indispensables à la transition énergétique et à l’adaptation des plus vulnérables au réchauffement climatique. Le président kényan, William Ruto, a pris la parole lors du « Sommet de Paris » en posant aux pays occidentaux la question suivante : « Comment osez-vous ? ». Il accuse l’Occident d’être à l’origine d’un système financier mondial « qui a piégé les pays pauvres ». Mahamat Idriss Déby, le président tchadien, est intervenu sur la question de la dette, appelant « à la suppression pure et simple de la dette des pays africains », afin de « compenser les dégâts énormes causés par le dérèglement climatique ». La difficulté vient de ce que, lorsqu’un pays africain voit sa dette supprimée par l’Occident, il se tourne immédiatement vers la Chine pour s’endetter à nouveau. Or, la Chine est aujourd’hui le premier créancier des pays africains. Sur les 6,3 milliards de dollars de la dette zambienne, Pékin en détient les 2/3. Les difficiles négociations sur la restructuration de la dette de la Zambie, actée lors de la première journée du « Sommet de Paris », n’ont pu aboutir que parce que le Premier ministre chinois était présent à Paris. Après le Tchad, la Zambie est de deuxième pays qui obtient une restructuration de sa dette dans le cadre commun du G20, un cadre qui associe la Chine aux négociations entre les créanciers. Une réforme de la finance mondiale ne peut pas se faire en dehors d’un consensus global Nord-Sud. Le « Consensus de Washington » et le « Consensus de Pékin » appartiennent à un monde ancien qui considère que le futur de l’humanité passe par un affrontement entre le Nord et le Sud. William Ruto, le président du Kenya, considère, à juste titre, que les tensions entre le Nord et le Sud sont stériles et qu’elles oblitèrent l’avenir de l’Afrique et de l’humanité.
En marge du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, Lula, le président brésilien, a déclaré que les pays riches ont une « dette historique » sur l’environnement et qu’ils doivent payer pour les dommages qu’ils ont causés à la planète terre. Faut-il parler de dette morale qui obligerait les pays développés, « ceux qui ont pollué la planète ces 200 dernières années » à travers une révolution industrielle qui les a enrichis, à payer ? Si Lula a raison d’évoquer les dommages historiques à l’environnement dont les pays riches sont responsables, il est temps de sortir de l’idéologie de la dette morale et d’une aide au développement qui n’aide pas véritablement l’Afrique. L’Afrique n’a besoin ni de charité, ni d’une succession de programmes d’aide qui ne sont jamais à la hauteur des besoins, ou de plans de restructuration des dettes, puits sans fond de l’endettement (6), elle demande que soit mise en œuvre une véritable coopération entre les pays en développement et les pays riches. L’objectif d’un avenir partagé est incompatible avec la notion d’aide. Le concept d’aide au développement appartient à une sémantique néocoloniale qui symbolise une dépendance toujours plus forte à l’endettement non-productif. Le financement de l’Afrique ne relève pas d’une aide. Il s’agit d’investissements afin de garantir le développement de l’Afrique, afin de préserver l’avenir de l’humanité. Je reviens à ce que disait Kristalina Georgieva, la Directrice générale du FMI : « c’est le futur de l’Humanité qui est en train d’être discuté » à Paris. L’Afrique n’est pas le problème, elle n’est pas responsable de l’instabilité du monde, ni du dérèglement climatique. Elle subit, avec plus d’impact, les conséquences des crises successives, alors qu’elle est, dans tous les domaines, le continent-solution. La RDC, avec le deuxième plus grand couvert forestier tropical au monde (7), est un acteur-clef de la lutte contre le réchauffement climatique. Dès l’instant que le financement de la lutte contre le dérèglement climatique relève, en Afrique, d’une urgence absolue, ce financement ne doit pas se faire au détriment de la lutte contre la pauvreté. Financer en même temps la lutte contre la pauvreté et la transition écologique, tel est l’objectif martelé par Emmanuel Macron, lors du Sommet de Paris, ce qui passe par une refonte du pacte financier mondial.
_______________________________
(1) « Consensus de Washington » : les économistes et experts du FMI et de la BM, proposeront, lors d’un séminaire qui se tient à Washington, en 1980, l’application des recettes néo-libérales, afin de stabiliser les économies émergentes : privatisation, ouverture des marchés, contrôle de l’inflation, rigueur budgétaire. Ces recettes néolibérales s’opposent au « consensus keynésien » à l’œuvre depuis les années 1970. Appliquée avec rigueur, dans les années 1980-2000, la doctrine du « Consensus de Washington » montre ses limites. A partir de 2000, le FMI et la BM vont infléchir leur discours et admettre l’inadéquation entre les politiques d’austérité et de dérégulation imposées aux pays en développement en échange de leur soutien et les besoins de relances budgétaires et de régulation.
(2) Joseph Stirglitz, Prix Nobel d’économie en 2001, ancien Chef économiste de la Banque Mondiale : « La Grande Désillusion » (2002), ouvrage qui dénonce les principes du Consensus de Washington.
(3) La « Nouvelle Banque de Développement », dont le siège est à Shangaï, dispose d’une « réserve d’arrangement de devises » à hauteur de 100 milliards de dollars. La Chine donne 41 milliards, la Russie, l’Inde et la Russie, 18 milliards chacun ; l’Afrique du Sud, 5 milliards. Qui paie, commande. La Chine voudra commander.
(4) BRICS : acronyme qui désigne l’alliance de 5 pays (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui se réunissent depuis 2011. En 2023, les BRICS représentent 40 % de la population mondiale, 31,5 % du PIB mondial, contre 30,7 % pour le G7.
(5) Emmanuel Macron souhaite participer au Sommet des BRICS, ce qui « constituerait une première dans les pratiques adoptées jusqu’ici aux Sommets des BRICS », selon Mme Naledi Pandor, cheffe de la diplomatie sud-africaine.
(6) Dans la mythologie, les Danaïdes, arrivées aux Enfers, sont condamnées à remplir éternellement des jarres percées pour remplir un bain sans fond. Qui remplit le tonneau sans fond de l’endettement de l’Afrique ?
(7) 152 millions d’hectares de forêts, 70 % de la surface terrestre de la RDC couverte de forêts, 60 % du couvert forestier du Bassin du Congo (6 pays : Cameroun, Centrafrique, RDC, Congo, Guinée équatoriale, Gabon).

 

La place de l’Afrique dans le nouveau Pacte Financier Mondial
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Règne perpétuel du Titre I de 1982 devant toutes les Hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et même aussi devant la CCJA d’Abidjan, Juridiction Commune de Cassation

N’étant pas abrogé par l’article 119 de la loi organique d’Octobre 2013, le Titre I de 1982 est resté d’application devant la Cour Constitutionnelle.

A ce titre n’est programmé que, sans procuration spéciale en mains (art. 107) l’Avocat au Barreau près la Cour Suprême de Justice, son cabinet, sa signature et sa qualité authentique tirées des articles 4, 106 et 111 de la loi du barreau de 1979.

Sont donc, à l’exclusion de la loi organique, applicables : la loi du barreau de 1979 et le Titre I de 1982.

A toutes ces dispositions, toujours applicables (2, 3, 5 et 15), ne figure que « avocat à la Cour Suprême de Justice » excluant les avocats près La Cour d’Appel et toute autre qualité qui rend irrecevable la requête ou le mémoire en réponse et invalide la comparution surtout si la robe, à son épitoge, ne figure pas les couleurs de léopard.

Les requêtes sont donc irrecevables si « avocat à la Cour d’Appel et avocat au Conseil d’Etat ou avocat au barreau près la Cour de Céans » y figurent.

L’avocat doit donc être éconduit du prétoire s’il ne porte pas la qualité répétée du Titre I de 1982 même s’il dit « avocat au barreau près la Cour de céans ».

Devant la Cour constitutionnelle, en Octobre 2013 jusqu’à ce jour, le même Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice est d’application à l’exclusion de la procédure de 2013 en vertu des articles 109 et 119 d’Octobre 2013 lesquelles deux dispositions prévoient respectivement ceci : (…) règles ordinaires de représentation (…) » et « (…) sont abrogés les Titres (…) ».

Cet article 119 de la loi organique d’Octobre 2013 ne l’a pas abrogé.

Ce Titre I est donc maintenu grâce aussi à l’article 221 de la Constitution.

Devant le Conseil d’Etat, haute juridiction administrative de cassation, le Titre I de la procédure de 1982 n’est pas abrogé par l’article 407 de la loi organique de 2016. Tant que ce Titre I de 1982 ne porte pas une disposition contraire à l’article 405 al. 2 de la loi organique de 2016, il reste seul applicable à propos de la représentation des parties en justice laquelle doit être conforme à l’article 111 de la loi de 1979 du barreau en ses termes ci-après « (…) devant toutes les juridictions de la République ».

A l’article 5 le législateur parle de « toutes les juridictions ». Il s’agit des Tribunaux de Grande Instance et ceux de Paix du ressort d’une seule Cour d’Appel.

L’article 111, il s’agit de toutes les Cours d’Appel de la RDC.  

Tant que ce Titre I n’est pas contraire à une des dispositions de la loi organique d’Octobre 2016 à son article 405 al. 2, il reste donc seul maintenu c’est-à-dire seul encore applicable devant le Conseil d’Etat pour que cet avocat de cassation continue à règner.

Devant la Cour de Cassation, l’article 91 n’a pas abrogé le Titre I de 1982.

Grâce à ce maintien, l’article 90 l’a programmé sans procuration.

De tout ce qui précède, nous renvoyons tous les juristes en 1959 et 1960 aux dispositions transitoires en ces termes ci-après :

  1. En 1959 (140):

« Les règles antérieures relatives à la procédure pénale « restent d’application pour toutes les affaires dont les « Cours et Tribunaux étaient régulièrement saisis au « moment de l’entrée en vigueur du présent décret ».

  1. En 1960 (art. 200):

« Les règles antérieures relatives à la procédure civile « restent présent d’application pour toutes les affaires « dont les Cours et Tribunaux étaient régulièrement saisis « au moment de l’entrée en vigueur du présent décret ».

C’est ce Titre I de 1982 qui est antérieur à toutes les actuelles lois organiques de 2013 et 2016.

Appliquer les dispositions des lois organiques, c’est violer les dispositions générales du Titre I de 1982 (art. 2, 3, 5 et 15) dont l’application actuelle est préservée devant toutes les actuelles hautes juridictions spécialisées. On peut valablement extrapoler notre conclusion devant la CCJA : les avocats à la Cour Suprême de Justice.

Me KALALA MUENA MPALA

  • Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau
  • Chercheur Judiciaire, légaliste et Indépendant
  • Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.

«Aucun autre Avocat que celui du Barreau près la Cour Suprême de Justice n’a le pouvoir d’introduire une requête devant le Conseil d’Etat en toutes ses procédures. Il s’agit là d’un pouvoir exclusif réservé aux Avocats, près la Cour Suprême de Justice ».

Règne perpétuel du Titre I de 1982 devant toutes les Hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et même aussi devant la CCJA d’Abidjan, Juridiction Commune de Cassation
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SOMMET ALLIANCE AFRIQUE, sous le thème : "Grandeur de l'Afrique : passé, présent et avenir"

Le Prophète Paul Joseph Mukungubila y a pris une part active

Ce Sommet Alliance Afrique dont "l'objectif principal est de rassembler les Africains dans une célébration de notre culture, de notre Histoire et de notre excellence exceptionnelle, en tant que peuple" organise cette année, du 23 au 24 juin 2023 à Pretoria, une grande Conférence qui attire des rois et des reines, des participants de tout acabit, de tous domaines et statuts confondus, ainsi que des organisations diverses de tout le continent africain et d'au-delà des limites continentales !
Et cette année, le Sommet Alliance Afrique a jeté son dévolu sur Le Prophète de l'Éternel, l'Homme d'État Congolais, MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph qui participe à cette grande Conférence avec toutes ses qualités et titres royaux !
Pour votre gouverne, MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph, y est invité en tant que Sa Majesté et Grand Chef des BENA-MBAO ; Fils de KISAÂLA-MUKULU; descendant de ILUNGA MBIDI KILUWE.
Les BENA-MBAO d'où est issu Sa Majesté Joseph MUKUNGUBILA MUTOMBO et dont il est Grand Chef constituent une des royautés antiques LUBA du KATANGA. Ils sont aussi appelés les BAPEMBA, c'est-à-dire ceux qui habitent les terres entourées des eaux. Les BAPEMBA sont des BALUBAS purs qui sont les descendants de ILUNGA MBIDI KILUWE.
Donc, c’est à ce titre de Sa Majesté et Grand Chef des BENA-MBAO, descendant de ILUNGA MBIDI KILUWE, que Sa Majesté MUKUNGUBILA MUTOMBO Joseph, y est invité afin d'apporter aussi sa contribution pour la restauration de l'image des pouvoirs ancestraux, des royautés africaines afin de remettre l'Afrique sur les rails et dans sa robe royale d’antan !

SOMMET ALLIANCE AFRIQUE, sous le thème : "Grandeur de l'Afrique : passé, présent et avenir"
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La diversité comme richesse

(Par le Prof. Patience Kabamba)

Nous fêtons aujourd'hui les 5 ans d'existence du MDW. Depuis une demi-décennie chaque samedi nous mettons un petit reflet sur la place publique pour participer à la transformation de notre pays. Nous sommes conscients que cette participation est très faible malgré sa régularité.
Après cinq ans d'observation de la vie congolaise, notre constat est qu'il y a des congolais extrêmement consciencieux et "individuellement" "socialement performants", mais collectivement, les congolais sont incapables d'organiser leur pays. Les individus sont conscients des valeurs véhiculées par la culture africaine et congolaise, mais une fois qu'ils ont des responsabilités politiques, le mensonge, la tromperie et le vol des biens communs deviennent des habitudes fréquentes et communément acceptées.
La solution est de revenir aux comportements que notre culture encourage : l'honnêteté et le respect du commun. Il me semble que la course effrénée à l'argent dans laquelle se livrent les politiciens congolais est incompatible avec ces valeurs culturelles. Par conséquent, pour que le changement se produise, la majorité silencieuse doit se soulever contre la petite minorité de voleurs, de menteurs et d'escrocs qui parcourent la politique congolaise. Le silence dans ce cas est une complicité condamnable. Le Congo est un paradis transformé en enfer par la volonté d'une petite minorité reconnue comme possédant le monopole de la violence légitime. Il faut absolument remettre en question ce monopole jusqu'à ce que les conditions d'une république soient réunies et que le sens du collectif soit compris. Notre pays est riche non seulement de minerais, de bois ou d'eau, mais surtout d'une incroyable diversité humaine.
Le Mot du week-end du 23 juin 2018 écrit depuis les montagnes de Pennsylvanie :
La diversité comme richesse

Je propose de garder cette rubrique en permanence pour alimenter nos réflexions et nos actions. Les objections et les commentaires sont les bienvenus.
Pour ce week-end, je voudrais aborder la question de la diversité, qui peut sembler être un frein, mais qui est en réalité un atout. L'idée m'est venue des discussions animées et en tête-à-tête, parfois difficiles, que nous avons eues au cours de la semaine dernière.
Nous avons une communauté de destin mais nous apportons aussi des talents très divers pour enrichir la communauté. Il y en a qui sont très bons dans le domaine de la finance, d'autres dans le domaine du droit, d'autres dans le reportage journalistique, d'autres dans la gestion de la ville, dans la politique, d'autres dans les projets de développement, et d'autres dans le concret ou l’aspect pratique des choses et des autres dans la réflexion philosophique, etc... Nous avons une mosaïque de talents qui nous enrichit en tant que communauté. Cependant, ces talents ne sont pas exclusifs, il existe des personnes qui peuvent combiner plusieurs de ces talents en elles-mêmes.
Le travail d'une communauté est de mettre en musique tous ces talents pour que tout fonctionne pour le bien de tous.
Ma formation m'amène souvent à poser des questions sur les causes profondes de ce qui apparaît. C'est ce que j'appelle la généalogie. Ce qui est important pour moi, ce n'est pas l'événement lui-même, mais ce qui a rendu cet événement possible. Je pense donc que c'est mon rôle dans notre communauté de poser ce genre de questions.
Chacun de nous contribue à sa manière et selon ses talents au bon fonctionnement de la communauté. Pour plus d'efficacité, il serait bon que chacun d'entre nous découvre par lui-même son domaine de prédilection où il pourrait maximiser sa contribution à la communauté. Une auto-évaluation nous aiderait à mieux nous connaître afin de mieux contribuer à notre vie commune.
La diversité est une richesse pour la communauté. La communauté profite de la diversité. Si elle n'est pas correctement contrôlée, elle peut dégénérer en conflits ou affrontements entre les membres d'une même communauté. Les différences peuvent conduire à des malentendus et à des batailles, mais elles peuvent aussi être une riche source de diversité. La diversité doit d'abord être vue comme une opportunité pour notre communauté, et pour qu'elle soit vue comme une opportunité, chaque individu doit reconnaître ses propres talents et comment ils peuvent être combinés avec les talents des autres membres de la communauté. Ce n'est qu'alors que la diversité deviendra une force plutôt qu'une source de conflit.
Reconnaissons et utilisons au maximum nos propres capacités afin de promouvoir le Congo !

La diversité comme richesse
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L’UDS contre l’emprisonnement du diplomate vénézuélien Alex SAAB aux USA

Le diplomate vénézuélien Alex SAAB enlevé au Cap-Vert et actuellement emprisonné aux USA
*Le Gouvernement bolivarien du Venezuela a organisé, du 13 au 15 juin 2023 dernier à Caracas, trois journées de solidarité avec le diplomate vénézuélien Alex SAAB, actuellement en prison aux Etats-Unis d’Amérique après avoir été enlevé en juin 2020 aux iles de Cap-Vert en Afrique.
A cette occasion, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, a publié une déclaration de soutien dont la teneur suit : ‘’De la République Démocratique du Congo, Patrie du Libérateur Patrice-Emery LUMUMBA, nous exprimons notre soutien et notre solidarité indéfectibles au Peuple héroïque du Venezuela, à son Gouvernement Bolivarien et aux proches du Diplomate vénézuélien Alex Saab, illégalement emprisonné par l’immoral impérialisme étasunien.
Trois ans se sont écoulés depuis la séquestration honteuse d'un digne fils du Venezuela qui accomplissait sa mission diplomatique dans des terres lointaines également solidaires, à la recherche de solutions pour canaliser la nourriture et le carburant, destinées à résoudre l'impact criminel des mesures coercitives et illégales imposées par les Etats-Unis et ses acolytes vassaux contre la République Bolivarienne du Venezuela.
Sa détention est contraire au Droit International, à la Charte Fondamentale des Nations Unies et à la Convention de Vienne sur les Relations Internationales.
Avec le Peuple Congolais, nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle du Vaillant Combattant de la démocratie, Monsieur Alex SAAB. Nous dénonçons également la violation flagrante de ses élémentaires droits humains et citoyens, par les États-Unis d'Amérique, qui, avec ses pratiques fascistes habituelles, en plus de la condition aberrante de séquestration imposée, ne lui permet pas de bénéficier des soins médicaux adéquats, ni des visites de ses proches, ni du respect de ses droits humains fondamentaux.
Assez avec les abus des Etats-Unis contre les peuples du monde !
Assez avec l’injustice !
Nous exigeons la libération pure et simple d'Alex Saab’’.
Fait à Kinshasa, le 14 Juin 2023
POUR L’UNION DES DEMOCRATES SOCIALISTES,
LE PRESIDENT NATIONAL
Crispin KABASELE TSHIMANGA BABANYA KABUDI
Sénateur honoraire
Faut-il rappeler que cet enlèvement au Cap-Vert suivi de l’emprisonnement du diplomate Alex Saab est une grave violation de la Convention de Genève sur les immunités accordées aux diplomates du monde entier.
Quels que soient les griefs portés contre le vénézuélien Alex Saab, le gouvernement américain devrait suivre les procédures recommandées en la matière. Ce qui n’est pas le cas !
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

 

L’UDS contre l’emprisonnement du diplomate vénézuélien Alex SAAB aux USA
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RDC : le Collectif contre la candidature de Félix Tshisekedi sous la bannière de l'Union Sacrée

Felly Fwamba Mubalamate, le Coordonnateur National
*Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi vient de prendre position par rapport à l'organisation de prochaines élections générales. Pour cette structure d'appui autonome du Parti, le Président de la République devrait veiller à la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Par ailleurs, le Collectif s'oppose à la proposition de voir le Président Tshisekedi Tshilombo se présente comme indépendant ou sous la bannière de l'Union Sacrée de la Nation à la prochaine élection présidentielle.
Ci-dessous, le texte intégral dudit communiqué.
Communiqué de presse
Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi, structure d'appui autonome du Parti, exprime tout son soutien inconditionnel au Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son inébranlable détermination à organisation les prochaines élections générales dans les délais constitutionnels.
Le Collectif tient à rappeler que les élections sont, à travers le monde, une question de souveraineté qui ne peut faire l'objet d'un quelconque marchandage ou des pressions extérieures.
Le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi s'oppose énergiquement contre la répugnante initiative de voir le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se présenter comme indépendant ou membre de l'Union Sacrée de la Nation à l'élection présidentielle de décembre 2023. Notre structure d'appui autonome du Parti condamne cette proposition qui émane des ennemis de l'UDPS.
Par la même occasion, le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi encourage le Peuple Congolais, dans un élan de paix, à s'approprier tout le processus électoral afin de faire échec aux démons de la division et à tout ce qui menace notre paix chèrement acquise sans laquelle tout développement est un leurre.
Par ailleurs, le Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi invite enfin les Fondateurs Historiques à accélérer le processus de réunification de l'UDPS Originelle en tenant compte des opérations électorales qui démarrent ce 25 Juin 2023.
Fait à Kinshasa, le 22 Juin 2023.
Le Coordonnateur National,
Felly Fwamba Mubalamate
La position du Collectif des Cadres et Membres de l'UDPS/Tshisekedi sur la candidature du Président Tshisekedi Tshilombo est largement partagée par la base de l'UDPS.
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

RDC : le Collectif contre la candidature de Félix Tshisekedi sous la bannière de l'Union Sacrée
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30 Juin 1960 - 30 Juin 2023 : 63 Ans après, la RDC organise la 9ème édition des Jeux de la Francophonie

(Par Carlos – Ituku, Journaliste & Ecrivain)

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo

Isidore Kwandja, Directeur National des IXès Jeux de la Francophonie
Le Développement des Nations africaines, et des pays des vieilles démocraties ne se discute pas seulement qu’autour des pierres précieuses, des minerais mais, également aujourd’hui sur les prouesses de l'invention des téléphones portables et des voitures électriques dans un proche avenir.
Mais, bien au contraire, il est d'avis pour les chercheurs et investisseurs que la Culture au sens propre est un catalyseur d'investissement capable de générer des recettes au trésor Public, surtout, attirer les potentiels investisseurs dans le pays afin de réduire le taux de chômage.
Après Niamey (Niger) en 2005, Beyrouth (Liban) en 2009, Nice (France) en 2013 et Abidjan (Côte d'Ivoire) en 2017, la République démocratique du Congo est déterminée à offrir des infrastructures qui répondent aux standings internationales pour l'organisation de la 9ème édition des jeux de la Francophonie.
63 Après l'indépendance, Félix Antoine Tshisekedi Président de la République, vient de concrétiser le rêve des pères de l'indépendance, celui de bâtir au cœur de l'Afrique un Congo grand, prospère et beau à vivre.
Surtout l'avènement de la 9ème édition des jeux de la Francophonie sur la terre de Patrice Emery Lumumba, est une marque de l'autonomisation des Congolais capable d'offrir la diversité de sa Culture ensemble avec les sportifs des autres pays.
La détermination de la volonté politique de Félix Antoine Tshisekedi dans ces jeux de la Francophonie est une opportunité aux jeunes sportifs en particulier de trouver une caisse de résonnance, non seulement de faire valoir les talents artistiques, surtout le rêve du Chef de l'Etat de voir les jeunes Congolais en général émerger et à être dans la prise des décisions dans la Société
Pour rappel, depuis 1989 que les jeux de la Francophonie existe.
En ce jour, est présidé par Didier Manzengu, Ministre de l'intégration régionale chargé de la Francophonie et Président du comité de pilotage du IXès jeux de la Francophonie.

 

30 Juin 1960 - 30 Juin 2023 : 63 Ans après, la RDC organise la 9ème édition des Jeux de la Francophonie
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Licenciement sans motif valable des délégués syndicaux de Catholic Relief Services RDC : la loi du silence de la Ministre du Travail et de l’Inspecteur Général du travail est - elle un soutien à la vision du Président de la République ?

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs,
1. Le développement de toute société humaine est aussi tributaire de l’écrit, qu’il s’agisse de sa production ou de son utilisation. Je pense que c’est pour cette raison que Robert Estivals (1987) montre que l’évolution de la société rend compte de la presse écrite qui accompagne le grand changement du mouvement des idéologies socio-économiques, politiques et philosophiques. Du capitalisme au libéralisme en passant par la naissance et le développement de l’opinion publique ainsi que la démocratisation politique, l’écrit a toujours été au rendez-vous pour la rationalisation des actes et pratiques des citoyennes et citoyens. 2. Ecrire c’est aussi concevoir, penser et imaginer une société idéale, un type de femmes et d’hommes dont cette société a besoin pour son organisation, son fonctionnement harmonieux et son développement. Mabika Kalanda (1965) a eu raison de lier le changement dans le monde social à la créativité de l’Homme. Il postule, à ce sujet : « Tout changement dans le monde social n’est pas essentiellement l’œuvre du hasard, il procèderait également de l’esprit créateur de l’homme ». Ce penseur congolais précise que « l’homme conçoit d’abord, puis matérialise ou objective ses idées ». Ce philosophe africain prévient que « ceux qui s’abstiennent du travail de conception ou le négligent, ne peuvent rien créer de durable. Leur état d’esprit, par contre, favoriserait la confusion et le chaos autour d’eux ».
3. D’emblée, la prévention épistémologique et épistémique humaine de Mabika Kalanda suffit pour justifier l’intérêt que revêt non seulement la production, mais aussi l’utilisation du livre Ma vision politique dans la sphère politologue congolaise, car son auteur est « all in one » pour dire bien les choses avec l’expression anglaise qui se lit littéralement tout en un. L’auteur de ce livre est le Président de la République démocratique du Congo, le Chef de l’Etat, le Garant de la nation, le Chef de l’Exécutif, le Magistrat Suprême, le Commandant suprême des Forces armées congolaises et de la Police Nationale Congolaise... Son livre, qui est en cohérence avec la constitution congolaise, me parait un remède de rationalisation des actes et pratiques des acteurs dans tous les secteurs de la vie nationale où s’étend l’influence de l’auteur partant de ses différents attributs susmentionnés.
4. Dès lors, le fait d’avoir mis par écrit sa vision permet à chaque congolais non seulement d’y accéder, mais aussi de confronter les actes et les pratiques des acteurs tant politiques que sociaux à cette vision. Cette confrontation doit être faite avec beaucoup de sévérité et objectivité à l’endroit de tous ceux qui ont la responsabilité et la gestion de la chose publique à n’importe quel niveau. Car, la plupart d’entre eux disent toujours soutenir la vision du Chef de l’Etat.
5. Vu que la vision du Chef de l’Etat n’a laissé aucun secteur de la vie nationale pour compte, il importe d’interroger cette vision sur ce que son auteur a prescrit au le plan social. Disons que sur ce plan, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo (2022 :75) écrit : « Je décrète 2020, Année d’action, l’année du combat contre la pauvreté, l’année de la renaissance, l’année de la paix, l’année de la justice pour tous ». Pour ce faire, l’auteur montre que « la lutte contre le chômage est un immense défi national. Comme je l’ai écrit au point 9 de la 30ème lettre sociale congolaise, la lutte contre le chômage suppose non seulement la création des emplois, mais aussi et surtout la protection de la main d’œuvre déjà employée. 6. Le Président de la République attache le prix à la protection de la main d’œuvre congolaise. Le compte rendu de la 1ère réunion extraordinaire du conseil des ministres du 13 septembre 2019 rend compte, à son point 1.7.3, de l’attachement du Président de la République à la protection de la main d’œuvre en ces termes : « Le Chef de l’Etat a indiqué sa détermination à ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par les employeurs véreux ».
Cependant, à la page 88 de ce même livre, il écrit : « Ma détermination est ferme. Mais son succès ne sera au rendez-vous qu’avec l’implication de tous mes compatriotes, au-delà des clivages politiques ».
7. Etant donné que le licenciement sans motif valable des délégués syndicaux de Catholic Relief Services/RDC est un acte de maltraitance des salariés congolais, la question que pose cette lettre sociale congolaise est : la Ministre du travail entant que la Représentante sectorielle du Chef de l’Exécutif s’est-elle impliquée dans la détermination du Chef de l’Etat à ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par les employeurs véreux ? 8. De cette question principale découlent deux questions secondaires qui sont :
- La Ministre du travail était –elle informée du licenciement sans motif valable de deux délégués syndicaux de Catholic Relief Services/RDC ?
- Qu’a fait la Ministre du Travail de l’information sur le licenciement sans motif valable des délégués syndicaux de Catholic Relief Services ?
Pour des raisons de temps et d’espace, le matériau de mes réponses à ces questions est constitué des correspondances produites au ministère de l’emploi, travail et prévoyance sociale.
Ces correspondances sont consécutives aux différentes lettres adressées à la Ministre du Travail par les victimes de ce licenciement sans motif valable.
9. Aussitôt, la réponse à la première question secondaire est que la ministre du travail a été informée du licenciement sans motif valable des délégués syndicaux de catholic relief services/RDC par les correspondances individuelles et collectives des victimes. J’en veux pour preuve les lettres, ci-après :
- 1) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/UYP/JBL/3209/11/2022 du 30 novembre 2022 destinée au Délégué Syndical Michel M’bula en réaction à son recours adressé à la Ministre du Travail le 08 novembre 2022 ;
- 2) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/UYP/JBL/3210/11/2022 du 30 novembre 2022 destinée au Délégué Syndical Christian Notyo en réaction à son recours adressé à la Ministre du Travail le 08 novembre 2022 ;
- 3) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/CNM/LKT/RK/3358/01/2023 du 10 janvier 2023 adressée aux délégués syndicaux de Catholic Relief Services en réaction à leur lettre du 19 décembre 2022 ;
- 4) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/MKH/LKT/JDO/3475/02/2023 du 17 février 2023 adressée aux délégués syndicaux de Catholic Relief Services en réaction à leur lettre du 30 janvier 2023 adressée au premier ministre ;
- 5) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/JJPS/MKH/FL/3565/03/2023 du 10 mars 2023 adressée au délégué syndical Michel M’bula en réaction à son recours du 28 février 2023 adressé à la Ministre du Travail ;
- 6) Lettre n° CAB.MIN/ETPS/JJPS/MKH/FL/3577/03/2023 du 10 mars 2023 adressée au délégué syndical Christian Notyo en réaction à son recours du 28 février 2023 adressé à la Ministre du Travail.
10. De ces six lettres, la réponse à la seconde question secondaire est que la Ministre du Travail n’a pas utilisé l’information mise à sa disposition par les victimes afin de les protéger contre les mesures vexatoires et le licenciement sans motif valable. La preuve est que sur les six lettres susmentionnées, trois lettres sont signées par le Directeur de Cabinet de la Ministre du Travail, deux lettres sont signées par le Directeur de cabinet adjoint de la Ministre du Travail et une lettre est signée par le Conseiller Juridique au Cabinet de la Ministre du Travail.
11. Dois-je rappeler que ces lettres sont une violation grave de l’ordonnance n°20/016 du 27 mars 2020 portant organisation et fonctionnement du gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement. Cette ordonnance stipule en son article 31 : « Toute correspondance d’un ministère avec l’extérieur doit porter la signature du Ministre titulaire, en son absence ou en cas d’empêchement provisoire, celle du Vice –Ministre du Ministère concerné. Si le Ministère n’a pas de Vice-Ministre, la correspondance porte la signature du Ministre assurant l’intérim (…). ». Or, les victimes sont à l’extérieur du Ministère. Donc les Directeurs de Cabinet titulaire et adjoint ainsi que le Conseiller juridique ne devraient pas signer toutes ces lettres qui n’ont pas été respectées ni par l’Inspection Générale du Travail ni par Catholic Relief Services.
12. Peut-on considérer le fait de laisser les Directeurs de Cabinet et le Conseiller signer les correspondances qui sont allées à l’extérieur du Ministère du travail comme étant un manquement à l’une des obligations de la Ministre du Travail au regard de l’article 37 de l’ordonnance n°20/016, ci-haut, citée ?
13. Par un autre moyen, les indices bibliologiques des lettres susmentionnées montrent que les délégués syndicaux ont écrit sur le recours et la dénonciation. Le premier recours auprès de la Ministre du Travail contre la décision d’autorisation de mutation de ces délégués était fondé sur la violation des articles 2 et 4 l’arrêté ministériel n° 12/CAB.MIN/ETPS/041/08 du 08 aout 2008 relatif au recours judiciaire contre la décision de l’Inspecteur du Travail en cas de licenciement ou de mutation d’un délégué titulaire et suppléant concernant le débat contradictoire entre les parties et la notification des décisions d’autorisation de mutation que l’Inspecteur du Travail n’avait pas respecté.
14. Le second recours a été introduit auprès de la Ministre du Travail contre les décisions d’autorisation de licenciement de ces délégués était fondé sur la violation des articles 62 de la loi n°16/010 ci-haut citée concernant le motif valable de résiliation d’un contrat de travail à durée indéterminée qui a été violée par l’employeur et 4 de l’arrêté ministériel n° 12/CAB.MIN/ETPS/041/08 du 08 aout 2008 ci-haut cité concernant la notification de la décision de l’Inspecteur du Travail qui a été aussi violée par l’Inspecteur du Travail. Catholic Relief Services a fondé ce licenciement sur le refus de ces délégués de la mutation qu’il a qualifié de faute lourde. Pourtant ces délégués n’ont jamais été mutés. S’ils étaient mutés, ils perdraient la qualité de délégué syndical au regard de l’article 258 de la loi n°16/010 du 15 juillet 2016. S’ils avaient perdu la qualité de délégué syndical, Catholic Relief Services ne solliciterait pas l’autorisation de licenciement. Or, Catholic Relief Services a sollicité l’autorisation de licenciement de ces deux délégués.
15. Toutefois, Catholic Relief Services/RDC avait obtenu les décisions d’autorisation de mutation et de licenciement de ces délégués syndicaux auprès des Inspecteurs du Travail sans qu’il payât les droits énoncés par l’arrêté interministériel n°005/CAB.MIN/ETPS/06/2022 et n°048/CAB/MIN/FINANCES/2022 du 02 août 2022 fixe au n°2 au point A.1.b le taux de droits à percevoir pour le licenciement et la mutation d’un délégué syndical et au point B le taux d’amandes transactionnelles pour violations des dispositions légales et règlementaires en matière d’emploi et de travail.
16. Par ailleurs, les dénonciations de ces délégués syndicaux portaient sur les mesures vexatoires dont ils ont été victimes dues à leur qualité de délégué syndical. C’était donc une violation des articles 1er la Convention de l’OIT n°135 et 257 de la loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°015 – 2002 portant code du Travail.
17. Dès lors, le moins que l’on puisse dire, eu égard à tout ce qui précède, est que la Ministre du Travail ne s’est pas impliquée à la détermination du Président de la République de ne plus voir les congolais être malmenés sur les lieux de travail par les employeurs véreux. C’est ça la réponse à question principale de cette lettre sociale congolaise.
18. D’un autre côté, alors que le Ministère est une chaine secondaire sectorielle de production des connaissances, l’analyse anthropobibliologique de six correspondances susmentionnées montre que ces dernières accusent, d’un côté, une famine intellectuelle pour reprendre l’expression de Joseph Kizerbo (2002) et, de l’autre, une carence en compétences telles qu’énumérées par Odilon Gamela Nginu (2015) : compétences conceptuelles, compétences techniques, compétences interpersonnelles et l’entregent.
Les auteurs de ces lettres n’ont pas pu approfondir l’analyse documentaire des écrits des délégués syndicaux adressés à la Ministre du travail afin d’appréhender le problème de leur licenciement sans motif valable. Ce licenciement s’est différencié des autres licenciements d’autres délégués syndicaux par son fond et sa forme, licenciement que Catholic Relief Services a fait passer, avec accord et bénédiction des Inspecteurs du Travail, pour un licenciement légal. Comment Catholic Relief Services a –t- il a obtenu de la même inspection du travail de Kinshasa et pour les mêmes délégués les décisions de mutation et de licenciement ?
19. J’ai fait ma part.
Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, WhatsApp ou twitter et à l’e-mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour la suite.
Fait à Kinshasa, le 20 juin 2023
Jean Joseph Ngandu Nkongolo
Anthropobibliologue, Formateur Psycho Socio-Professionnel, Spécialiste,
Expert et Chercheur en Anthropobibliologie du Travail

Conspuer courageusement un processus électoral préfabriqué est un acte de bravoure historique de la part d’un acteur politique de référence
1. La position hautement responsable du Président MARTIN FAYULU MADIDI de s’abstenir de prendre part à la crucifixion de la démocratie à travers des élections préfabriquées est un acte héroïque de grande portée patriotique.
2. Il ne s’agit nullement de se soustraire du processus mais de se préserver des souillures nauséabondes d’un cycle électoral pris en otage à la manière d’une consécration coutumière d’un despote.
3. La CASE considère qu’au-lieu d’accompagner une dictature électorale, du reste, anticonstitutionnelle, mieux vaut attirer l’attention du Peuple Congolais et de nos partenaires de la Communauté internationale sur le dévoiement du processus et le risque d’implosion du pays.
4. Tout le folklore électoral développé par les fanatiques du régime du Président FÉLIX TSHISEKEDI à travers une Centrale électorale orientée vers le business, l'enrichissement illicite et les loisirs de colin mayard, ne sert qu’à distraire le peuple dans le but de lui voler ce qui lui reste de plus cher, à savoir : SA VOIX élective pour un VOTE UTILE et DÉCISIVE.
5. Il se trouve malheureusement que des réseaux des gangsters politiques déchaînés de la Majorité présidentielle ont été réduits en simples applaudisseurs du régime, même lorsque celui-ci se fait copieusement contester tant en interne que sur le plan international.
L’Union Sacrée s’est érigée en un agglomérat de flatteurs professionnels qui proclament tout haut ce à quoi ils n’accordent aucune conviction. Leur union n’est fondée que sur le partage des fonds du trésor public et des postes de responsabilité, au mépris de la population.
Dans un tel climat, les élections passent pour une simple formalité protocolaire de violation grossière de la Constitution et des lois de la République.
6. Il importe donc de tirer le rideau sur ce processus afin de balayer la cour électorale congolaise pour lui débarrasser de tous les excréments pondus sur son parcours et bâtir un environnement stabilisé en faveur d'un processus électoral crédibilisé.
7. C’est à ce titre que la CASE soutient pleinement la proposition numéro 7 de la déclaration du Président Martin FAYULU MADIDI de ce lundi 19 juin 2023 sollicitant l’implication des Présidents des Etats membres de la SADC, à savoir : l’Afrique du Sud, l’Angola, le Botswana, le Lesotho, le Madagascar, le Malawi, l’Ile Maurice, le Mozambique, le Seychelles, le Swaziland, la Tanzanie, la Zambie, le Zimbabwe et le Comores. Tout comme l’implication du Président Denis Sassou Ngueso de la République du Congo (Brazzaville), comme en 2016, de manière à "mettre toutes les parties prenantes congolaises ensemble afin d’introduire les correctifs nécessaires au processus et de s’accorder sur les règles du jeu électoral".
8. Cette idée magnifiquement développée est la seule voie de sortie de crise et unique possibilité contextuelle d'endiguement du tripatouillage électoral en cours de mise en œuvre théâtrale en République Démocratique du Congo.
9. Tenter de progresser dans l'entêtement électoral serait politiquement criminel et immoral. 10. La CASE salue tout autant la constance du Front Commun pour le Congo (FCC) qui n'a pas changé d'avis vis-à-vis du processus électoral.
Tout en respectant la décision de chaque plateforme politique, la CASE apprécierait que l'Opposition congolaise chemine ensemble dans la lutte contre toute sorte et toute forme de fraude électorale.
Fait aux Etats-Unis d’Amérique, le 20 juin 2023
SIMARO M. NGONGO
PRESIDENT -Expert, Analyste et Consultant international des élections -Consultant de Human Rights- Observateur International

 

Licenciement sans motif valable des délégués syndicaux de Catholic Relief Services RDC : la loi du silence de la Ministre du Travail et de l’Inspecteur Général du travail est - elle un soutien à la vision du Président de la République ?
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