Le Président National de l'UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, (gauche) et Dr Gregory Muradov, Vice-Premier de Crimée et Conseiller du Président Vladimir Poutine (droite)
Le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a regagné Kinshasa, ce dimanche 30 Juillet 2023, après un séjour fructueux d'une semaine en Russie à l'invitation du Gouvernement russe. Au cours de son séjour dans la capitale russe, le Président National de l'UDS a eu un agenda très chargé. Il a été reçu, le mardi 25 Juillet 2023, en audience par l'Ambassadeur Docteur Georgy L. Muradov, Vice-Premier de la République de Crimée et Représentant Permanent de la République de Crimée auprès du Président de la Fédération de Russie au siège de la Représentation de Crimée à Moscou. Cette audience a tourné autour de l'importance de la République de Crimée dans les relations économiques avec l'Afrique en tant que partenaire et portée de sortie et d'entrée de la Fédération de Russie sur la Mer Noire. Grenier de la Russie en sa qualité de productrice des céréales, de l'huile de tournesol et du poisson, la République de Crimée qui a déjà des échanges commerciaux avec huit pays africains, est disposée à multiplier et à renforcer ces échanges avec d'autres parties de l'Afrique. Dans l'après-midi du même mardi 25 Juillet 2023, le Président National de l'UDS a été convié à visiter les sites historiques et symboliques de la ville de Moscou. Il s'est rendu, tour à tour, à la Place Rouge, au Mausolée Lénine, au Kremlin et au Monument du soldat inconnu, entre autres.
Les Africains amis de la Crimée en séance de travail pour la rédaction de la Déclaration de création du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique à Saint-Petersburg
Réunion des amis africains de la Crimée La journée du mercredi 26 Juillet 2023 a été consacrée à la réunion des Africains amis de la Crimée. Cette rencontre a réuni les amis de la Crimée venus de la Côte-d'Ivoire, du Ghana, de Tunisie, d'Égypte, du Niger, de la Guinée, du Bénin, et de la République Démocratique du Congo. Deux importantes décisions ont été prises au cours de cette rencontre, à savoir la création du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique, en sigle CABC, dont la première assemblée générale se tiendra en Crimée en octobre prochain, et l'implantation dudit Conseil dans plusieurs pays africains. Il faut noter que les textes organiques et la mise en place des organes dirigeants du CABC interviendront lors des assises d'octobre 2023 à Yalta en Crimée. Signature de la déclaration de création du CABC à Saint-Pétersbourg Quant à la journée du jeudi 27 Juillet 2023 à Saint-Pétersbourg, elle a été dominée par la cérémonie solennelle d'ouverture du Deuxième Sommet Russie-Afrique sous la présidence du Chef de l'État russe Vladimir Poutine et en présence de plusieurs Chefs d'Etat africains. Après la séance d'ouverture du Forum Economique et Humanitaire de Saint-Pétersbourg, les Africains amis de la Crimée se sont retrouvés pour la séance de signature de la Déclaration de création du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique, en sigle CABC. Cette Déclaration de Saint-Pétersbourg a été respectivement signée par Monsieur S. V. Kalmykov, Directeur du Centre d'Affaires et de Culture de la République de Crimée pour la partie russe, et du côté africain par Monsieur Awuku Boateng Lawrence, Président du Comité africain pour la coopération commerciale avec la Crimée du Ghana, et Honorable Henri Doue Tai, Président de la Chambre de commerce et d'industrie russie-ivoirienne de Côte-d'Ivoire. Le Président National de l'UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a pris une part active aux travaux. Visite des stands d'exposition En marge du Deuxième Sommet Russie-Afrique, une imposante exposition a été organisée. A travers celle- ci, tout visiteur avisé a été en contact direct avec les avancées réalisées par la Fédération de Russie sous la houlette du Président Vladimir Poutine. La Fédération de Russie est réellement une grande puissance économique et militaire mondiale. De nombreuses entreprises russes ouvertes sur le monde ont, de leur part, impressionné les visiteurs par leurs réalisations. Il ne faut pas oublier la présence de certaines régions russes. Le complexe militaro-industriel russe a été aussi impressionnant. Dans le cadre de ce Sommet Russie-Afrique, des conférences sur des thèmes variés ont organisés à l'intention des participants. Tout cela en vue de renforcer la coopération entre la Fédération de Russie et l'Afrique. Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP
Quand je vois Tshilombo et Kabila, je pense à l'époque de Salomon où deux femmes se sont battues pour s'approprier un enfant vivant. La vérité est que l'une venait de tuer son enfant par inadvertance et voulait s'accaparer de l'enfant de sa copine. Par sagesse, le roi Salomon demanda qu'on lui apporte un couteau, afin de couper l'enfant vivant en deux morceaux. La mère de cet enfant avait dit : « Votre Majesté, laisse l'enfant, je pourrais même le regarder chez ma copine ». Mais, celle dont l'enfant n'était pas le sien clamait haut et fort qu'on tue l'enfant ! Alors, le roi avait compris que l'enfant appartenait à celle qui voulait que l'enfant reste vivant ! Kabila est l'image de la vraie mère de l'enfant, et l’enfant ici est l'image de la RDC. Selon l’Udps, alors dans l'opposition, elle vociférait : « Kabila devrait partir, ... Kabila est Rwandais..., il n'est pas le fils de Mzee LDK..., Olive n'est pas sa femme..., Maman Sifa n'est pas sa mère ...et patati-patata ! ». Mais, au finish, Kabila dira, pour l'amour du Congo, « Je respecterai la Constitution »..., je cède pacifiquement le pouvoir à Félix et son UDPS, car le Congo était plus que sa personnalité. Il a préféré voir le Congo émerger, même sans lui, car le Congo est sa passion. Hélas ! (...) Celui qui se bombait la poitrine pour le Congo, en se croyant le plus Congolais que Joseph Kabila, a déjà cédé certaines entités du Nord-Kivu aux ennemis de la RDC ! Triste réalité, n'est-ce pas ? Les entités déjà cédées aux agresseurs ce sont notamment, Bunagana, Rutshuru, Rubaya, Masisi et Nyiragongo! La RDC, notre unique Pays, est redevenue Pays pauvre très endettée (PPTE). L''insécurité sociale et économique a meurtri la vie des Congolais au jour le jour ! Au Finish, le peuple qui est l'image de Salomon « Azo ganga, Kabila, zonga na ebonga nayo » ! Car pour le Peuple : « Po Congo ebongo, il faut Kabila azonga. Ne tuons pas le Congo. Le Congo sera sauvé par son peuple dès qu’il se lèvera comme un seul homme pour libérer la patrie du bel immonde qui l’assiège en l’assujettissant comme la femme tueuse du bon enfant qu’est l’UDPS-Union Sacrée, la RDC, un don béni de Dieu légué à nos aïeux et à nos ancêtres ». Pius Romain Rolland, La plume recherché
‘‘A quelques mois des élections présidentielle, législatives et autres, il est impératif, sur base des lois régissant l’organisation des élections en RDC, de mettre un vade-mecum à la disposition des chefs de groupements de Bagata, en vue de remédier à la carence des instruments juridiques importants et dissiper un certain oubli’’, dit-il en guise d’introduction de ce message particulier dont voici l’intégralité.
Message aux 74 chefs de groupements de Bagata dans le cadre du contrôle des bureaux de vote lors des élections législatives, provinciales, urbaines
A quelques mois des élections présidentielle, législatives et autres, il est impératif, sur base des lois régissant l’organisation des élections en RDC, de mettre un vade-mecum à la disposition des chefs de groupements de Bagata, en vue de remédier à la carence des instruments juridiques importants et dissiper un certain oubli. Conformément à la Loi n°15/001 du 12 février 2015 modifiant et complétant la Loi n°06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la Loi n°11/003 du 25 juin 2011, les 74 chefs de groupements doivent s’impliquer dans la coordination avec les témoins délégués à participer en aval et en amont dans le processus électoral : de la gestion des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats en passant par les opérations de vote, de dépouillement et de compilation. Concernant la publication des listes des électeurs : elle doit être affichée 15 jours avant la date du scrutin et il faut vérifier si ces listes répondent aux conditions fixées par la Commission Electorale Nationale Indépendante, à savoir le nom, post-nom et prénom pour chaque électeur. Il y a, entre autres, le lieu et date de naissance, le sexe, l’adresse du domicile de l’électeur et sa photo. Il faut veiller à ce que les listes affichées restent en place pendant le déroulement du vote. S’il y a des réclamations à faire sur la liste électorale, elles doivent être faites dans les 30 jours à compter de l’affichage et introduites auprès de l’agent de la CENI. A la clôture du scrutin, le Président du bureau de vote dresse un procès-verbal des opérations du bureau de vote. Le procès-verbal doit mentionner le nombre d’électeurs ayant pris part au vote, les réclamations et les contestations éventuelles. Le procès-verbal doit être contresigné par tous les membres du bureau et par les Témoins présents. Trois copies sont remises aux témoins présents. Ces derniers représentant les chefs de groupements doivent veiller à ce que les bulletins de vote non utilisés soient décomptés en leur présence, mis dans un pli à l’archivage de la CENI. Leur nombre est mentionné dans le procès-verbal. Les 74 chefs de groupements sont appelés à devenir acteurs du scrutin, afin que les élections se déroulent suivant les normes exigibles par les lois électorales et nous estimons que la présence des témoins accrédités auprès de la CENI par les chefs de groupements est une garantie pour la transparence lors du dépouillement des voix. Il faut donc au préalable former ces témoins. Il est encore temps de le faire et nous publierons le vade-mecum dans les tous prochains jours afin de faciliter et améliorer cet exercice si fondamental pour l'émergence de notre démocratie. Pour le peuple, par le peuple et avec le peuple ! Vive le Roi Mfum' Ntwal Moka Ngol' Mpati 1er ! Les cerveaux de la Cour Royale Professeurs Florent Kaniki Gabati, Pini Pini Nsasay, Doyen Honoré Mukoso, Fofana Mukubi, Pasteur CASY
*La semaine dernière, je me suis improvisé une retraite d’une journée au Monastère Bénédictin de Mambré, situé au quartier Koweit/Ngombe-Lutendele, Commune de Mont Ngafula, loin de tous les bruits du centre de ville. Dans le même quartier, se trouve la Paroisse Saint Irénée. J’étais choqué de constater que ce quartier demeure totalement enclavé, les infrastructures routières sont complètement ruinées par les érosions ; et par conséquent, les locaux qui y habitent sont absolument isolés et ne peuvent accéder à leurs maisons qu’à pied. Même les motos ne peuvent plus passer. Cette situation est vécue par beaucoup d’autres Kinois habitant d’autres quartiers et communes populaires de la capitale congolaise et dont les maisons sont menacées par plusieurs têtes d’érosion ; sans oublier les nids de poule sur les principales artères de la ville Kinshasa qui les entrecoupent. Si, la réhabilitation voire le développement des infrastructures dans la capitale du pays qui se trouvent dans un état de délabrement avancé ne constituent pas une priorité pour le gouvernement, combien à plus forte raison dans l’arrière-pays ? J’en ai fait l’expérience en 2018 lorsque j’ai mené ma campagne comme candidat à députation nationale à Yahuma mon territoire, le plus grand territoire de la Province de la Tshopo. Pour arriver à Yahuma, à bord de la moto bien entendu car les véhicules ne passent plus, il faut passer par le territoire d’Isangi. Traverser la rivière Lokombe dans Territoire d’Isangi pendant la période de la crue c’était périlleuse voire impossible. J’ai dû payer les jeunes locaux, les uns pour transporter ma moto, et les autres pour me transporter moi-même sur leur dos ! Au 21ème siècle, j’ai trouvé ça surréaliste, moi qui, trois ans plutôt, suis rentré de l’étranger! A Yahuma, la dernière fois que les routes, de desserte agricole certes, ont été aménagées c’étaient vers la fin des années 1970 grâce au système de cartonnage. Et les cantonniers étaient matriculés et donc payés par l’Etat. Là, j’étais à l’école primaire. J’espère que mon neveu Paul Gaspard Ngondankoy, qui actuellement occupe la fonction de directeur de cabinet du premier ministre Sama Lukonde partage cette mémoire avec moi car nous avons grandis tous ensemble au village (Mission Catholique Simba). Aujourd’hui, les routes sont devenues comme des pistes d’animaux, les rivières telles que Lonuha, Loohe (dans laquelle nous nagions sur notre chemin de retour de l’école), etc., se sont rebellées, les eaux ont quitté leurs lits et se sont déversées à plus d’un kilomètre là où c’était jadis la route ! Pour paraphraser le compatriote Tongele N. Tongele dans son article publié dans la revue Congo Indépendant du 6 décembre 2021, du scandale géologique, la RDC est devenue scandale mondiale de misère. Présidence de la République, Premier ministre et ministres, sénateurs et députés nationaux, gouverneurs, membres des assemblées et gouvernements provinciaux, gestionnaires des entreprises de l’Etat, quel est le bilan que vous faites dans vos cœurs et dans vos consciences ? C’est vous qui êtes au volant du développement de votre pays pendant que votre pays se ruine, et votre peuple se noie dans le fleuve de misère. C’est facile de dire que « cette misère n’a pas commencé avec nous ». Mais, qu’est-ce que vous faites concrètement pour faire la différence, pour mobiliser et motiver les populations à arrêter cette descente en enfer par les travaux de leurs mains ? Comment est-ce possible que vous, dirigeants de ce pays, semblez avoir conscience tranquille, dormir tranquillement, abonder dans des verbiages démagogiques et mensongers, pendant que tout le pays se ruine devant vos yeux ? Le peuple souffre de la misère et de la précarité, de l’insécurité et de la dépréciation du franc congolais. Vous voyez des gens autour de vous, dans vos quartiers, villes et cités, vous voyez des gens dans vos villages et provinces d’origine, se noyer dans le fleuve de misère, être égorgés par les pays voisins et les Mbororo comme des animaux pendant que vois festoyez à Kinshasa ! Nous nous demandons si dans ce pays il y a encore des nationalistes de la trempe de Patrice Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila capables de mettre leurs propres intérêts derrière l’intérêt national suprême. La politique-commerce et le goût du lucre e du pouvoir (tiré de l’exploitation et du pillage des richesses du pays et de la privatisation du trésor public) n’ont-ils pas pris le dessus sur les consciences des acteurs politiques Congolais ; même s’il faut marcher sur les cadavres de leurs compatriotes ? L’assassinat de Cherubin Okende en dit long !
(Par Jean Oscar Ngalamulume, Président de la CIDES & Ambassadeur pour la Paix)
*Notre pays serait dirigé par un autre Congolais, Patriote, ayant la même volonté exceptionnelle qu'incarne Président Tshisekedi, celle d'arracher le pays de la gueule des loups, des ennemis du Congo, ce Congolais-là aurait aussi bénéficié de mon inconditionnel et véritable soutien. Donc, pour votre gouverne, c'est un soutien patriotique qui n'a rien avoir avec le mashi a mu menu. Pour ce faire, la grande préoccupation qui demeure consiste à dénoncer le comportement d'une bonne partie des Congolais qui, consciencieusement ou consciencieusement, jouent le jeu des ennemis du Congo qui sont déterminés et œuvrent pour la BALKANISATION du pays. Alors, de quel Congo pour lequel nous nous battons et parlerons-nous demain ? Dans le but d'atteindre leur objectif, ces ennemis du Congo utilisent leur arme fatale et destructive, celle de diviser pour mieux régner en opposant les Congolais d'esprit faible, les uns contre les autres, dans le but de les affaiblir, afin de mieux les piller. Au Congolais, sommes-nous conscients de cette arme destructive qui est constamment et quotidiennement braquée contre nous ? En tant que Patriote, le bon sens me conduit à me poser quelques questions simples mais profondes. Jusqu'à quand serions-nous aveuglés pour ne pas nous ressaisir en prenant au sérieux le danger qui nous guette, en tant que filles et fils du Congo ? Quelle différence y-a-t-il entre le vide et le néant ? Ici, je veux dire : Quelle différence y-a-t-il entre un Mungala que je considère comme un nez et un Mukongo que je considère comme un œil ? Quelle différence dis-je y-a-t-il entre un Muswahili qui est une jambe et un Muluba qui est un bras ? Il est de notre devoir, en tant que Patriote de rappeler à ceux qui font semblant d'être ignorants que : lorsqu’un membre du corps qui est le (Congo) souffre, c'est tout le corps le (Congo) et les Congolais qui souffrent. Et lorsqu'un membre du corps est à l'honneur, c'est tout le corps (le Congo), c'est-à-dire, tous les Congolais qui sont à l'honneur. En effet, lorsqu'on cherche l'équilibre, c'est donc l'ensemble des relations qu'il faut observer. Cet ensemble c'est MUNGALA, MUKONGO, MUSWAHILI ET MULUBA. Parce qu'il n'y a que seule, l'Union qui fait la force. Le Congo ne sera jamais et plus jamais construit dans un climat de haine, d'exclusion et de vengeance. Et les formes devant revêtir les bonnes relations entre toutes les filles et fils du Congo sont à la portée de tous les PATRIOTES qui y souscrivent et pensent en ce sens. Les Congolais ne gagneront jamais cette guerre qui leur est imposée par les ennemis de la stabilité et du développement durable de notre pays, que si au préalable, ils ne combattent pas le mal à la source, c'est-à-dire, le désordre et la division dans lesquels les ennemis du Congo nous entraînent souvent. En tant que Patriote, le bon sens me conduit à interpeller la conscience nationale. La période que nous traversons n'est pas favorable ni à la distraction, ni à la division inutile, mais plutôt à, pour ceux qui aiment le Congo uni, de former un bloc, en tant que Patriotes derrière le Président de la République, pour qu'ensemble, nous gagnions la guerre. Ainsi, pour qu'après la guerre, dans la Paix et la sérénité, nous nous mettions au tour d'une table, entre les filles et fils du grand Congo indivisés, afin de réfléchir sur les stratégies qui consistent à développer notre pays. Soixante-trois années après l’indépendance, est une durée suffisamment longue, devant permettre une réflexion profonde pour qu'apparaissent les tendances nouvelles. D’où, quelques questions majeures s'imposent, elles consistent, à savoir : Comment peut-peut-on rendre la confiance et l'espoir au peuple congolais ? Comment peut-on sortir le pays du gouffre de la crise économique, sociale, culturelle, voire spirituelle qu'il traverse pendant cette période de l'histoire menacée. Voilà les quelques questions auxquelles, seuls, les Congolais de concert avec quelques membres de la communauté internationale devraient trouver des réponses, à la place des nombreuses déclarations et effets d'annonces, réputés à la classe politique congolaise. Au moment venu, le pays aura besoin du débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance, capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus. Un projet capable de favoriser la création des nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
“Peut-on changer nos constitutions”? Tel est le titre du nouvel épisode des chroniques de Alain Foka publié il y a quelques jours. Pour ce panafricaniste, cette question doit trouver tout son sens dans l’esprit de chaque Africain des pays subsahariens. Alain Foka propose dans cet épisode par l’exposé des faits qui se déroulent dans la plupart des pays subsahariens à le veille des élections, une nouvelle manière de diriger.
Chers compatriotes Dirigeants et Têtes pensantes du pays, après analyse des propos du Ministre en charge de la communication de Congo-Brazzaville, nous constatons que notre vaillant compatriote, le professeur Boniface Kabisa, et le Gouvernement ont tiré les vers du nez de notre "frère" d’'en face. Ainsi, il nous a rappelé avec force qu’en politique il n’y a pas de frères ni d'amis ; il n'y a que des INTERETS ! Et pour ses intérêts, le Congo-Brazzaville fait la sourde oreille au cri de «au secours !» de Congo Kinshasa à qui il reproche ses propres turpitudes (à tort et à raison). Il va jusqu'à dire "à l'époque où le Zaïre était gouverné, le gouvernement congolais ne tiendrait pas de pareils propos ! " Que cela veut dire ? Alors, nous pensons que tout comme le Congo-Brazzaville n'est pas une province de la RDC, prouvons que notre pays n’est pas une entité administrative du Congo-Brazzaville, de l’U.E., des États-Unis, du Canada, de la France et tant d'autres pays du monde. Ne tombons plus dans la faiblesse où l'UE a fait convoquer un citoyen congolais par des Institutions de notre pays. Nous saisissons l’opportunité pour féliciter notre frère Bitakwira de ses propos après son entretien avec le CESAC. Plutôt que de nous autoflageller et de nous diviser devant le Rwanda et ses complices, saisissons le fait que notre Chef de l'État a eu le courage de dénoncer à très haute voix la PATERNITE DU PRESIDENT RWANDAIS, PAUL KAGAME SUR LE M23. Allons de l'avant. Unissons nos intelligences, nos stratégies pour bouter hors de la RDC toutes ces bandes armées qui exploitent nos diverses richesses au détriment de notre souverain primaire. Que le professeur Boniface Kabisa et le Gouvernement soient félicités et encouragés d’avoir tiré les vers du nez du Ministre Congolais d’en face qui a insulté tous les Congolais tout en reniant ses diatribes. Faisons-nous respecter. Prenons en compte les reproches de nos frères ouest-africains. Mettons un terme à la culture de BMW (bière, musique and woman). Rappelons-nous le débat de clarification que Me Gérard Kamanda wa Kamanda, Me Nimy Mayidika Ngimbi et Mpinga Kasende étaient allés en Belgique sous le régime Mobutu. C’est possible aujourd’hui avec des Têtes pensantes patriotes et nationalistes de rééditer cet exploit. Cessons de nous chamailler et de nous entretuer pour un animal " RDC " dont les étrangers ne nous laissent que des miettes et des os ! Prenons- nous réellement et effectivement en charge, Cessons de trahir ! Kinshasa, ce 26 juillet 2023. Jean-Marie Ntantu-Mey, Notable et doyen de la Société Civile, Acteur et témoin de tous les dialogues.
Au soir de sa vie, le grand philosophe et Prix Nobel de physique Albert Einstein disait : « De l’homme, je ne dirai plus rien, il est inconstant ». Inconstance, « mue », « métamorphose », l’Homme est changeant, « ondoyant et divers » : un caméléon face à l’arc-en-ciel du Temps. L’Homme peut adorer aujourd’hui ce qu’il a haï hier et vice versa. Voilà ce qu’est l’Homme, voilà ce qu’il peut d’instinct. Mais ce n’est point ce que l’Homme veut ou peut qui nous intéresse. Mais ce qu’il doit. Son combat permanent et cette trace de la frontière entre le Pouvoir et le Devoir. Ne pas faire ce qu’on veut ni ce qu’on peut mais ce qu’on doit. Devoir et non vouloir ou pouvoir. Dans notre pays, où il est question aujourd’hui de morosité, de léthargie, de sommeil et d’achat de consciences, une question s’impose : où sont donc nos lutteurs d’antan qui devaient et qui savaient qu’ils devaient se battre, toujours se battre pour une société de justice et de Paix ? Nous ne parlons pas de syndicalistes de renom qui enflammaient les foules dans les Meetings et qui gagnaient des victoires sans triompher d’eux[1]mêmes. Nous ne parlons pas d’étudiants jadis, tout pétillants de marxisme-léninisme, capables de s’entre-déchirer à cause du rôle de Martov ou Plekhanov dans l’échec des décambristes de 1905, ou de la déviation de Trosky. Nous ne parlons pas de tous ces révolutionnaires spontanés qui voulaient d’instinct changer la Société. Ils n’ont réussi que leur propre changement dans la lutte pour le changement. Cela ne doit pas nous étonner. Mais, il s’agit d’hommes-souches, ces hommes-racines, ces générateurs des luttes et des lutteurs, ces couveuses-de-consciences… ceux qui doivent vaincre le goût du vouloir et du pouvoir et triompher de cet instinct du changement, de la « mue » et de la « métamorphose ». Dans nos sociétés africaines dites traditionnelles par exemple, il a existé ce qu’on appelle les gardiens de la tradition. Des hommes et des femmes qui ont triomphé de l’instinct du pouvoir et du vouloir pour vivre le devoir pérenne, souffle vital de la société. Ils vivaient immuables. Ils vécurent. Cela signifie que chaque société, pour se pérenniser, a besoin de ce genre d’hommes et de femmes. Alors, où sont donc passés nos hommes[1]souches, ces hommes-racines, nos générateurs de luttes et de lutteurs, nos couveuses-de-conscience ? Nous ne les voyons plus. Nous ne les lisons plus. Nous ne les entendons plus. Sont-ils aussi devenus prisonniers du vouloir et du pouvoir, c’est-à-dire du changement ? « Le combat cesse faute de combattant». A la mort du président Tito, un confrère français, devant sa dépouille, conclut ainsi son commentaire : « Tito est aujourd’hui allongé, mais toujours non-aligné». Au Burkina, nos hommes-racines se sont alignés comme s’ils ne devaient pas s’allonger un jour. La source est entrain de tarir. La racine se dessèche. La souche ne bourgeonne plus. Mais, il est encore temps de penser au devoir pérenne, pour le salut. Ressaisissons-nous ! (L’Indépendant n°65 du 18 octobre 1994)
Il y a une tendance machiavélique au sein de la classe politique congolaise qui oppose le dialogue politique aux élections. Personne ne peut nier que la situation pré-électorale dans notre pays est caractérisée par plusieurs conflits: conflit armé à l'Est du pays avec M23, la terreur semée par le phénomène Mobondo dans certaines provinces de l'Ouest; conflit politique couronné par les répressions des manifestations de l'opposition, les arrestations arbitraires et l'assassinat d'un opposant politique; la crise financière qui empêche le Gouvernement de financer à temps et efficacement l'organisation des élections; le processus électoral dont le manque de transparence et d'exclusivité est dénoncé par plusieurs observateurs tant nationaux qu' internationaux. Tout cela montre suffisamment que dans un tel contexte, il sera impossible d'avoir une campagne électorale sécurisée et les élections apaisées. Le danger qui menace notre pays en organisant les élections dans ce contexte de crise généralisée et de conflit est tellement perceptible qu'il ne peut laisser indifférent tout vrai patriote. Ceux qui se préparent à aller aux élections coûte que coûte dans ce climat n'écoutent pas la voix de la raison. Ils ressemblent aux gens qui fourbissent leurs haches, machettes, couteaux et autres armes pour aller s'affronter, en découdrent les uns avec les autres, et après reviendront pour dialoguer, après avoir semé la désolation dans la nation toute entière. Cet instinct animal de vouloir se battre au lieu d'éviter, à travers les discussions, les conséquences de la bagarre, ne devrait pas dominer sur la raison humaine qui nous montre que la voie du dialogue est la seule voie juste à emprunter pour éviter la destruction de la communauté.
Chers compatriotes, nous devons refuser d'être embarqués dans la voie qui sert les intérêts égoïstes de certaines personnes qui veulent profiter de la situation chaotique pour en tirer profit au détriment du bien-être de toute la population.
Le dialogue est la seule voie de résolution des conflits. On ne devrait pas attendre que l'on se batte d'abord, que l'on cause des dégâts qui risquent d'être irréparables, avant de dialoguer. Arrêtons de fonctionner comme des moutons de panurge qui vont quand même tous tomber dans l'abîme bien qu'ils le voient. Le danger que court notre nation est évident. Nous risquons même de ne plus être un nation après les troubles post-électoraux. Est-ce cela que nous voulons? Est-ce que le chef de l'État, garant de la paix et de l'unité nationale, ne voit-il pas ce danger venir? Les leaders de l'Union sacrée, de l'Opposition politique et de la société civile ne voient-Ils pas eux-aussi ce danger venir?
Quant à moi, je ne cesserai de tirer la sonnette d'alarme et d'appeler la population de manifester notre inquiétude d'aller aux élections chaotiques ainsi que notre souhait de voir la classe politique et la société civile dialoguer dans le but d'organiser les élections inclusives, transparentes, justes et apaisées.
Chers Etudiants, A qui le savoir reste ouvert pour bâtir ce beau pays, Les Congolais de l’étranger portent des idées et d’importantes connaissances pour participer au développement de notre pays, mais nombreux ne savent pas encore comment acheminer leur participation à l’œuvre. La publication de ce document me paraît alors comme le moyen le plus rapide d’atteindre nos compatriotes en ce moment crucial de préparation des élections nationales, bien que les moyens soient très limités pour soutenir une large diffusion. J’avais fui les atrocités causées par les guerres dites de libération qui visaient plus à éliminer les intellectuels, et je me sentais de plus en plus en insécurité, après avoir servi des réfugiés Rwandais ayant fui la guerre interethnique au Rwanda, au moment où je travaillais dans l’administration de santé de la Vision Mondiale avec trois médecins Rwandais et cinq infirmières Congolaises, en organisant des cliniques mobiles dans plusieurs coins de Bukavu où vivaient ces réfugiés, tout en renforçant les infrastructures sanitaires locales. En ce moment-là, je ne pensais pas que la prochaine fois, cela sera mon tour d’être réfugié ! Alors, avant de signer un contrat pour aller superviser un projet d’éducation au Soudan du Sud, je me retrouvais au Kenya où l’ONU finance des activités de développement et de maintien de l’environnement, le HCR s’occupe de la subsistance des réfugiés et de la population locale qui vit dans une misère indescriptible ! Vite, j’avais obtenu le statut de réfugié et, ensuite, cette fois –là, le travail d’enseignant et puis, de préfet de l’école secondaire dans un district semi-désertique où sans méconnaître l’accueil admirable que cette terre m’avait réservé, des hommes, des femmes comme des enfants, vivant dans des conditions de vie très misérables, chose à laquelle je ne m’attendais jamais, ce que nulle part, le Congolais ne peut jamais envier ! J’ai eu pitié pour les Congolais lorsqu’ils avaient suivi avec désolation, la déclaration d’un politicien Kenyan qui ne trouvait pas de justification pour que leurs soldats viennent se sacrifier à la guerre au Congo, en traitant les mêmes Congolais-là, de paresseux, qui ne vivent que de la Rumba ! Et, cette prise de position a créé une distraction au sein de la population congolaise au lieu de se pencher sur les problèmes réels qui entravent le développement de notre pays. J’avais complété mes études primaires dans les secteurs miniers de la société minière du Kivu, SOMINKI, une société belge. Le problème lié au travail des enfants dans les chantiers miniers doit interpeller tous les Congolais. L’extraction d’or, de l’étain, du coltan et du cobalt, de toutes les matières précieuses, doit attirer la curiosité des juristes Congolais, quant à l’application des lois nationales et internationales sur le travail des enfants. Aux côtés des policiers, les gardes industriels, GI, doivent être formés pour bien mener cette lourde tâche dans chaque province. Le gouvernement doit, en effet, prendre des mesures préventives en rapport avec les contrats miniers signés avec la Chine et d’autres pays Européens. Le regretté Premier ministre de notre pays fut victime de la guerre froide entre les Etats-Unis et la Russie, je crains que le président Tshisekedi ne soit victime du conflit entre les Etats-Unis et la Chine, il faut éviter d’en payer le prix car, la RDC doit toujours gagner !!! Le secondaire terminé à l’Institut Pédagogique de Boga, Bunia, j’y avais trouvé à chaux, le conflit Lendu-Hema, et sur le long du chemin entre Bunia et Boga, des montagnes entièrement incendiées et noircies par le feu de la colère ethnique. Le problème Lendu-Hema comme celui des Bembe dans le Fizi, est dans le cadre de ce que les Kinois disent :’’ Likambo ya mabele’’ ! Mais, les Hema se sont bien intégrés en adoptant leur langue le Kihema, alors que c’est un peuple apparenté aux Banyankole de l’Ouganda, ce sont des Congolais à part entière. La résolution de ce conflit n’a pas soigné les plaies : lorsque nos deux enfants se bagarrent, vous venez vite prendre les deux bras de mon enfant, en laissant libre le vôtre qui continue à harceler le mien, et lorsque j’y arrive, vous me dites que c’est terminé, j’aurai du mal à y croire car, je trouverai mon enfant sanglotant avec un très grand chagrin ! Likambo ya mabele doit se résoudre avec le processus de partage de mabele et réconciliation ! Au moment où tous les efforts gouvernementaux sont concentrés vers le rétablissement et le maintien de la sécurité nationale, la RDC n’a pas d’excuse sur l’échec d’établir des stratégies nationales en vue de garantir la sécurité alimentaire au lieu de compter sur le maïs de la Zambie, un autre pays Africain criblé des dettes. L’interprétation légale de de la Constitution s’avère indispensable sur le mimétisme de l’organe judiciaire qui en a la charge pour éclairer l’opinion sur les critères à remplir par le candidat aux élections présidentielles : Etre de nationalité Congolaise d’origine, cela veut tout simplement dire être né de père et de la mère de nationalité Congolaise, des parents issus d’une ethnie Congolaise. C’est ce que les Kinois disent : ‘’La loi de père et de mère’’. Donc, je n’y vois ni Katumbi, d’après la déclaration de son frère, ni Kamerhe, référez-vous à la déclaration de M. Mubake, la personnalité politique, moins encore M. Fayulu, selon les enquêtes des parlementaires débout de l’UDPS. La CENI doit donc faire très attention pour analyser les dossiers des candidats à la Présidence sans complaisance. Car, l’avenir de ce pays en dépend. La Constitution doit être modifiée pour permettre d’y intégrer d’importants nouveaux éléments manquants : la dénomination de nos provinces est incomplète par manque de logique dans certaines appellations notamment, le Haut-Katanga où il n’y a pas de Bas-Katanga, il est donc assez raisonnable de garder le Shaba qui, tout simplement, signifie le Cuivre en Swahili. Le Haut-Lomami où il n’y a pas de Bas-Lomami, on gardera Lufira, le nom de la rivière qui arrose cette province. Enfin, tout comme à la rivière Kasaï nous avons la Province du Kasaï, avec ‘’K’’, le Congo Central n’a ni Congo Oriental, ni Haut-Congo, ni Bas-Congo, doit nécessairement garder son nom d’origine de la province du Kongo, avec ‘’K’’, comme nos ancêtres l’appelaient si bien, et non avec ‘’C’’. L’hymne national du pays de la Rumba doit être chanté en la musique de la Rumba, portant des vers qui expriment les caractères naturels admirables trouvés dans chaque province et contenir l’expression de la culture Congolaise. Plusieurs voies se sont levées pour dénoncer le complot de la balkanisation alors que vous en portez le symbole chaque jour dans le drapeau. Cette diagonale oblique doit, désormais, disparaître. Elle sera penchée perpendiculairement au bord gauche du drapeau bien avant l’étoile qui, désormais, sera colorée en rouge pour marquer le sang de notre peuple abattu avant, pendant et après la guerre de l’indépendance. Ainsi, nos larmes seront à moitié séchées car commence le travail de la consolidation des acquis. Mais, seules les couleurs verte, symbole de notre grande forêt, et bleue, ne doivent pas manquer dans cette ligne perpendiculaire à côté de l’étoile. Ainsi, aurons-nous trois couleurs : rouge, bleu et vert ! C’est ainsi que nous ne savons pas conserver les acquis par suite de copier-coller des valeurs qui affectent notre culture et nos connaissances. Notre français culturel nous renseigne que nous prononçons : soixante-un, septante-deux, quatre-vingt-trois, et nonante-quatre, mais voilà que maintenant, vous nous amenez des additions calculées dans le comptage pour aveuglement copier ce que disent les Français. Et lorsqu’ils diront : vingt-quatre, trente-quinze, quarante-seize ! Demanderez-vous à nos enfants de copier ce nouveau comptage ? Le Français du Canada ne garde-t-il pas constant sa différence avec le Français de la France ? Plusieurs dossiers juridiques sont restés inexploités suite aux distractions d’ordre politique que les Congolais ne retiennent plus dans leurs pages actives. C’est notamment, le dossier des ‘’Mains Coupées’’ de nos ancêtres par les Belges, qui doivent porter cette responsabilité, pour avoir systématiquement détruit les valeurs culturelles et sociales de nos ancêtres dans le but d’assurer la production du caoutchouc en leur profit et, par conséquent, ils doivent en assurer la réparation devant la Cour Internationale de la Justice. Rappelez-vous de fable de Jean de la Fontaine : ‘’Le loup et l’agneau’’, publié à Paris en 1668. Il en est de même aux Etats-Unis d’Amérique où les descendants d’esclaves réclament le dédommagement sur ce crime contre l’humanité à travers un projet intitulé : ‘’Le projet 1619’’. Nos compatriotes ont été sauvagement tués et noyés dans le fleuve à Brazzaville, tandis que leur dictateur organise des tours entre sa capitale et Kinshasa, sans aucune inquiétude, pour solliciter le jet du pont qui puisse relier les deux capitales afin de faciliter le pillage de nos ressources. J’observe avec beaucoup de regret l’animation politique des parlementaires originaires de Kisangani et de Kindu. Etes-vous posés la question de savoir pourquoi le Feu Maréchal Mobutu avait-il abandonné la construction du pont qui devrait relier la RDC et la RCA ? La sécurité de notre pays, de nos biens et de notre peuple en dépend. Donc, ne nous pressez pas de penser prioritairement au jet de ce pont au détriment de plus importants ponts qui attendent les travaux publics sur le Fleuve à Kindu et à Kisangani, ainsi que dans plusieurs endroits dans les territoires. Le Président Tshisekedi avait dit qu’il n’y aura pas de pont sans le port en eau profonde de Banana, et les Congolais de l’étranger disent qu’il n’y aura pas de pont sans les ponts de Kindu et de Kisangani reliant la rive droite et la rive gauche. Au Sud-Kivu tout comme dans plusieurs autres provinces, aucune route n’a été construite depuis l’indépendance. Les Gouverneurs se succèdent et se contentent seulement de goudronner une dizaine de kilomètres en ville afin de justifier leur mégestion financière, tout en abandonnant les routes à ‘’l’Office des Trous’’, selon l’expression locale. Je pense que les politiciens de la RDC doivent apprendre à se taire pour avoir participé de près ou de loin à la consolidation de la misère de notre peuple. Actuellement, nous assistons à la création des associations à caractère politique portant des dénominations du genre des organisations non-gouvernementales de développement, ONGD, comme l’ECIDÉ, et toutes les autres portant des lettres alphabétiques de AAA, BBB, CCC, DDD, la dernière en date, sera l’association des vendeurs des beignets, qui se transformera en parti politique, aux yeux et vus des autorités judiciaires, jusqu’à compter plus de 800 partis politiques. Vous êtes où là ??? Lorsque le Ministre de l’Enseignement Supérieur a pris la décision d’annuler les arrêtés accordant le fonctionnement de la Faculté de Médecine au sein des Universités privées, par manque de compétences académiques, on lui a lancé des pierres pour l’obliger à accepter de former des tueurs d’hommes, alors que son objectif était de sauver des vies humaines ! Aussi, j’ai trop souffert d’observer le déroulement de concours des médecins pour obtenir l’approbation de l’ordre national des médecins dans une formule de 1960, comme s’il s’agissait de tester les élèves de l’école primaire ! Certes, les organisateurs de ce concours savent ce qui se passe ailleurs mais, refusent, par contre, d’appliquer un système moderne informatisé et adapté à l’évolution moderne de la technologie dans l’administration de ce genre de concours. Et, je me demande s’il ne fallait pas initier des batteries des questionnaires intégrés dans le système informatique portant des numéros de production, qui seront affectés dans chaque centre informatique, dans chaque province pour faciliter la tâche ? Que Dieu bénisse le Congo et tout son peuple. Je vous remercie.