(Par Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS)
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS *Le go a été donné ce lundi 14 Août 2023 au Palais du Peuple de Kinshasa par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République, Chef de l’Etat congolais. Il s'agit du démarrage des travaux de la Table Ronde d'évaluation de l'état de siège décrété à l’Est du pays par le Chef de l'État depuis 27 mois. Cette mesure exceptionnelle de haute portée sécuritaire pour pacifier la partie orientale de notre pays et pour le bien-être de nos populations locales, fait l'objet des critiques en sens divers. Est-il un échec ou un succès cet état de siège ? Difficile de répondre à cette question de manière objective tant il est vrai que chacun voit midi à sa porte. Une affaire de verre à moitié plein ou à moitié vide. L'état de siège a, à mon humble avis, contribué énormément de manière positive à la pacification des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. En Ituri, des résultats positifs engrangés sont palpables. Tous les neutres observateurs avisés le reconnaissent. La paix est en train de revenir petit à petit. D'ailleurs, cela a permis au gouverneur militaire en place de réaliser quelques ouvrages d'intérêt public. Au Nord-Kivu, l'état de siège n'a pas été une mauvaise mesure. Les autorités militaires se débrouillent tant bien que mal en dépit de l'agression barbare et sauvage dont notre pays est victime de la part du Rwanda et de celle camouflée de l'Ouganda. L'administration fonctionne. Des gains obtenus dépassent le niveau des obstacles qui jonchent sur le chemin de la paix. Cependant, certaines voix hostiles à l'état de siège et des gens mal intentionnés, sont enregistrées ici et là. Sont-elles fondées ? J'émets beaucoup de doutes. Au Nord-Kivu comme en Ituri, les critiques négatives émanent de tous ceux qui vivent de l'insécurité et qui l'entretiennent. Nombreux sont ceux qui tirent les ficelles de l'insécurité dans l'ombre pour brasser des affaires du sang. Dans cette économie souterraine créée par les seigneurs de guerre, on y trouve tout le monde. Les simples citoyens comme lampistes et acteurs jouant un second rôle, les opérateurs économiques, les hommes politiques, les activistes de la société civile. Ce n'est pas pour rien que tous ces gens qui se font de la fortune sur le dos du simple et pauvre peuple inoffensif crient en faveur de la levée de l'état de siège. En 27 mois, que des millions ratés ! Il ne faut pas ignorer la complicité d'une certaine couche de la population locale qui envoie ses enfants dans les groupes armés, des hommes politiques qui les entretiennent et des organisations non-gouvernementales internationales qui se font aussi du beurre. Faut-il souligner la complicité d'autres mauvais compatriotes qui refusent d'aider nos vaillantes forces de défense et de sécurité dans la traque des inciviques sous prétexte qu'il s'agit de leurs enfants qu'il faille protéger à tout prix ? Des témoignages sont nombreux à ce sujet. En demandant à l'État congolais de lever l'état de siège, que propose-t-on en contrepartie comme mesure ? Rien ! Par manque d'alternative crédible, veulent-ils pousser l'Etat à la faute ? Inacceptable ! Un Etat digne de son nom ne doit en aucun cas démissionner devant ses obligations régaliennes. Où va-t-il le faire sous-traiter ? Mais, par qui ? L'instauration de l'état de siège a été une bonne décision de la part du gouvernement central. Il va falloir le maintenir. Toutefois, l'améliorer pour une meilleure efficacité serait une résolution acceptable et soutenable. Au regard des résultats obtenus sur le terrain, je dis non à la levée de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri. Le gouvernement central ne doit jamais céder aux caprices des seigneurs de guerre et de tous les contrebandiers qui se servent de l'insécurité pour assouvir leur gloutonnerie financière. Ce serait irresponsable de la part de notre Etat. Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi Président National de l'UDS
(Par David Menge, Docteur en Histoire des Sciences)
Lettre ouverte aux Chefs de partis politiques Congolais Mesdames, Messieurs ; *La fracture sociale qui s’accentue comme jamais dans notre pays et vos prises de position politiques sur des enjeux reliés aux problèmes sécuritaires m’oblige à vous adresser cette Lettre Ouverte que j’espère être lue et prise en compte par vos différents états-majors qui galvanisent des foules et qui donnent aux militants des consignes claires sur vos motivations politiques. A l’approche des élections générales prévues en décembre prochain, la République Démocratique du Congo se trouve dans une zone de forte turbulence. La stabilité de l’avion Congo et la sécurité lors de son atterrissage dépendra de vos attitudes, de vos comportements et de vos discours programmatiques et idéologiques envers vos militants. Appel au sens de responsabilité Au fur et mesure que nous nous approchons de la date butoir, nous, électeurs potentiels, de grandes agglomérations et de la ruralité, sommes inquiets sur ce que nous lisons sur les réseaux sociaux et dans les journaux officiels. C’est pourquoi, nous faisons appel à votre sens de responsabilité et à votre amour de la patrie pour éviter tout débordement dont le contrôle pourrait vous échapper. Le sang a beaucoup coulé ! Le sang a beaucoup coulé dans notre pays et il est temps de mettre fin à toute manipulation de l’opinion et à tout ce qui pourrait contribuer négativement à la déstabilisation de notre pays. Œuvrons ensemble pour la grandeur du Congo et pour le bien être des Congolais. Ne jetez pas de l’huile sur le feu car, vous risquez d’embraser tout un pays. C’est étonnant, dans le climat politique actuel, d’entendre que certains d’entre vous prédisent les fraudes électorales massives avant la tenue même du scrutin. D’autres doutent de la sincérité des listes électorales et réclament un audit des pays tiers et, de surcroit, appellent au dialogue. Toutes ces prises de position ne présagent pas une sortie heureuse du scrutin. En Afrique, un Président candidat à sa propre succession ne peut être réélu que s’il trafique les résultats officiels, estime-t-on. Quelle conception de la politique ? Un parti politique n’est pas dans l’invective ni dans la propagande des fausses idées. Un parti politique est une organisation qui structure le fonctionnement de la politique et du politique. Il a pour vocation, d’influencer le pouvoir dont il ne fait pas partie, s’il est dans l’Opposition, et de le conquérir par les soufrages universels, en proposant aux électeurs une offre politique crédible comme alternative à celle des autres prétendants. S’agissant de vos offres politiques, nous, en tant qu’électeurs, nous les attendons avec impatience, mais elles tardent à venir et cela nous inquiète fortement, en particulier parce que nous ne savons pas sur quelle base nous ferons notre choix pour élire un candidat en décembre prochain. Les temps ont changé… A quatre mois des scrutins, vos militants doivent se faire du souci si leurs partis ne disposent pas d’offres politiques ou tout simplement de programmes de société à présenter aux électeurs. Les temps ont changé ! L’époque où la distribution de sacs de sel, de tee-shirt à l’effigie du candidat, et j’en passe, constituait un programme électoral est révolue. Aujourd’hui, les électeurs attendent de vous un projet bien pensé et qui donne la vision d’un Congo futur. Que prévoyez-vous pour la sécurité intérieure et extérieure pour mettre fin au banditisme urbain et à la guerre d’agression dont notre pays est victime depuis de décennies ? Quelle vision avez-vous de l’enseignement universitaire et de la recherche scientifique pour la transformation du pays ? Quelle politique de la ville et de l’aménagement du territoire proposez-vous pour le pays dans les cinq années à venir ? Quelles sont vos propositions pour réduire massivement le chômage des jeunes ? Offres politique ? Des questions à vous poser sont nombreuses et nous attendons des réponses dans vos projets ! Accordez-vous le temps de débattre de vos offres politiques afin de nous faciliter le choix au lieu de nous distraire et de nous attirer vers ce qui pourrait diviser et affaiblir la République ! En tant que parti politique, nous vous prions de jouer votre rôle de formateur en inculquant à vos militants les valeurs du travail bien fait et en leurs donnant les éléments de langage nécessaires pour assurer leur communication politique. Un parti politique reste un laboratoire d’idées et non un organe de propagande des idéologies fausses et de désinformation. Pour faire vivre la démocratie, que nous avons chèrement acquise, le pays a besoin du pluralisme politique constitué des partis politiques responsables, prévisionnistes et dignes de nous représenter. Merci de vous inscrire dans cette logique philosophique et de l’accommodement raisonnable ! Dans l’espoir que ce message citoyen sera lu et pris en compte dans vos états-majors, nous vous prions d’agréer, Mesdames et Messieurs les Chefs de partis politiques, nos salutations respectueuses. Pour la Voix du Peuple, David Menge Docteur en Histoire des Sciences
Dans une lettre du 2 août adressée à Peter Kazadi, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Corneille Mulumba a dénoncé l’usurpation des logos, emblème et symbole de l’UDPS par 4 partis politiques inscrits sur la liste de partis et regroupements politiques éligibles aux scrutins électoraux de décembre 2023. Membre co-fondateur de l’UDPS en 1982, il explique que ce parti avait été agréé par l’Arrêté ministériel N°091-049 du 17/01/1991, délivré par le Ministère de l’Intérieur Congolais suite au multipartisme depuis 1990. Avec l’avènement de l’AFDL, les partis politiques ont été interdits de fonctionnement jusqu’à la levée de cette mesure par Laurent-Désiré Kabila en 1999 avec l’obligation d’obtenir un nouvel agrément. L’UDPS obtint donc l’agrément sous le numéro 013/2000 du 23/09/2000. Les partis politiques que Corneille Mulumba accuse d’usurpation sont : l’UDPS/LE PEUPLE, l’UDPS/TSHIBALA, l’UDPS/TSHISEKEDI qui sont identifiés par le même agrément de 091-049 du 17/01/1991, ancien agrément de l’UDPS abrogé avec l’avènement de l’AFDL mais également l’UDPS/KIBASSA identifié sous le n°013/2000 du 23/09/2000, numéro d’agrément de l’UDPS. Il a alors demandé au ministre de l’Intérieur, de revoir le cas de l’UDPS qui doit être le seul à prendre part aux joutes électorales de décembre 2023. Déborah Nitu
Monsieur MULUMBA MUJANGI Corneille Co-fondateur de l’UDPS Avenue de la Presse n° 11 App. 32B Kinshasa/Gombe
Kinshasa, le 02/08/2023 Transmis copie pour information à : -Son Excellent Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo (Avec mes hommages les plus déférents), -Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ; -Monsieur Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ; -Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement ; -Monsieur le Directeur Général du Journal Officiel. A Son Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières à Kinshasa/Lingwala,
Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre ; Concerne : Votre lettre n° 25/CAB/VPM/MININTERSLCAC/PKK/1441/2023 portant sur transmission de la liste des partis politiques éligibles aux scrutins en cours. J’ai l’honneur, en ma qualité de membre co-fondateur du parti UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), de vous approcher concernant votre lettre dont les références en rubrique ayant transmis à la CENI la liste des partis politiques éligibles aux élections législatives de Décembre 2023. La lecture attentive de cette liste me fait constater l’absence du parti politique UDPS, dont je suis membre co-fondateur. En effet, créé le 15 février 1982 par un groupe de 13 parlementaires et d’autres personnalités du monde politique, économique et scientifique, l’UDPS avait reçu son agrément par l’Arrêté ministériel n° 091-049 du 17/01/1991, délivré par le Ministère de l’Intérieur Congolais, Autorité compétente, dans la suite du processus de démocratisation et l’avènement du multipartisme, entamé le 24 Avril 1990. A l’avènement de l’AFDL, en 1997, les activités des partis politiques furent interdites sur l’ensemble du territoire national. Cette interdiction fut levée en 1999 par Mzee Laurent Désiré KABILA, Président de la République, avec obligation pour tous les partis politiques d’obtenir un nouvel agrément. C’est dans ce cadre que les honorables François LUSANGA NGIELE et DIA ONKEN AMBEL, tous deux membres du groupe des 13 parlementaires et fondateurs historiques de l’UDPS, ainsi que Monsieur KYUNGU MUKANGE Jean, membre co-fondateur, tous trois mandatés par le Collège des fondateurs de l’UDPS, organe suprême du parti, sollicitèrent et obtinrent un nouvel agrément sous le numéro 013/200 du 23/09/2000. Curieusement, Monsieur le VPM et Ministre de l’intérieur, vous retenez sur la liste des partis et regroupement politiques éligibles aux scrutins électoraux de décembre 2023 transmise à la CENI quatre partis politiques dénommés « UDPS » et identifiés comme suit : Partis politiques Responsables N° de l’Arrêté UDPS/ LE PEUPLE Valentin MUBAKE 091-049 du &17/01/1991 UDPS/ TSHIBALA Tharcisse LOSEKE 091-049 du 17/01/1991 UDPS/ TSHIDEKEDI Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO 091-049 du 17/01/1991 UDPS/ KIBASSA Augustin KIBASSA MALIBA 013/2000 du 23/09/2000
Comme tout un chacun peut le constater, Primo. Trois de ces partis politiques s’identifient en un patronyme qui fait allusion à une famille biologique (Article 5 de la loi n° 04/002 du 15 Mars 2002 portant organisation et fonctionnement des partis politiques. Secundo. Ils usurpent les logos, emblème et symbole de l’UDPS crée en 1982 par les 13 parlementaires. Tertio. Trois d’entre eux sont identifiés par un même numéro d’agrément, le 091-049 du 17/01/1991 ; Quarto. Ledit numéro d’agrément avait été abrogé du fait de l’interdiction des activités des parts politiques par l’ADFL et de l’obligation un nouveau numéro d’agrément en 1999. Quinto. A l’UDPS dite KIBASSA est attribué abusivement le numéro d’agrément 013/ 2000, l’identifiant du parti politique « UDPS » dont je suis le co-fondateur. Sexto. Sur ladite liste ne figure nulle part le nom du parti politique « UDPS » tel qu’identifié par le numéro d’agrément 013/2000 de l’Autorité compétente. Or, l’article 7 de la loi n° 04/ 2002 du 15 Mars 2004 portant Organisation et fonctionnement des partis politiques stipule : « Aucun parti politique ne peut adopter la dénomination, le sigle, les symboles et autres signes distinctifs d’un autre parti politique déjà enregistré par l’autorité publique compétente sous peine des sanctions prévues par la présente loi ». Vu ce qui précède, je sollicite que vous puissiez réexaminer le cas du parti politique UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) portant le numéro d’agrément 013/2000 du 23 Septembre 2000, parti dont je suis co-fondateur. En effet, ce parti est le seul qui est conforme à la loi congolaise. C’est donc lui qui devra être le seul à prendre part aux joutes électorales de décembre 2023 pour le compte de l’UDPS. Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre, l’assurance de mes sentiments patriotiques. MULUMBA MUJANGI Corneille Co-fondateur de l’UDPS
Agrégé de l’Université – Président du Think tank Afrique & Partage – Président du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur général de l’Université de l’Atlantique (Abidjan) – Chroniqueur, essayiste, politologue. Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Une prise de conscience tardive mais réelle ? Les Etats africains sont confrontés à deux défis majeurs : assurer le financement de leur développement et répondre à l’urgence climatique. Aujourd’hui, le resserrement des sources de financement dont bénéficie l’Afrique menace son développement. Après avoir suspendu ses prêts à la RDC, le conseil d'administration du FMI vient d’approuver un accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) de 1,52 milliard de dollars en faveur de Kinshasa. Il s’agit bien d’un prêt, ce qui alourdit l'encours de la dette publique de la République démocratique du Congo (RDC), encours qui a explosé ces quatre dernières années. La trop grande dépendance du pays au secteur minier fragilise une croissance qui dépend d’une économie encore trop peu diversifiée. Autre difficulté, la trop grande dépendance du pays au secteur minier fragilise une croissance qui repose sur une économie encore trop peu diversifiée. Le gouvernement doit donc s’interroger sur son modèle de croissance et rechercher des modes de financement alternatifs. En même temps, la RDC doit répondre à la demande internationale visant à réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) qui contribuent au réchauffement climatique. Or, depuis 1997, avec la signature du Protocole de Kyoto, s’est organisé le marché des « crédits carbone » qui permet de compenser les émissions de carbone par la réduction, la séquestration, l’évitement voire même l’élimination des émissions de GES. Ce n’est que récemment que l’Afrique a pris conscience de l’importance des « crédits carbone ». En novembre 2022, la COP27, qui s’est tenue en Egypte, a permis de lancer l’IMAC (Initiative pour les Marchés Africains du Carbone), afin de réaliser le potentiel de l’Afrique à générer des crédits carbone et à stimuler la croissance économique verte du continent. La prise de conscience est tardive, mais elle est réelle. Mettre la RDC au carrefour des enjeux climatiques Mettre la RDC au carrefour des enjeux climatiques, telle est, désormais, l’ambition du gouvernement. C’est justement une accélération de la lutte contre le réchauffement climatique que vient de proposer le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de la 106ème réunion du conseil des Ministres, qu’il a présidée, le vendredi 28 juillet 2023, à la Cité de l’Union Africaine. Ce Conseil des ministres marque en effet une étape importante, à quelques mois de l’élection présidentielle, dans la recherche de ressources budgétaires et la lutte contre le réchauffement climatique. Au milieu des annonces convenues et des nominations attendues, le compte-rendu de ce conseil des ministres montre que le gouvernement va s’appuyer sur « les conclusions de la première édition du Forum sur la nouvelle économie du climat », qui s’est tenue à Kinshasa du 19 au 21 juillet 2023, afin d’installer la RDC « au carrefour des enjeux climatiques » : « Plus que jamais, la République Démocratique du Congo est au carrefour des enjeux climatiques par sa contribution naturelle qui en fait un leader naturel de rang mondial. Cette position ne constitue pas une condition suffisante pour récolter les dividendes économiques colossaux que regorge la République a appelé le Gouvernement à travailler à la création d’un cadre légal transparent, d’une organisation nationale structurelle cohérente qui soit un appui technique adéquat. Ceci, afin de permettre aux entrepreneurs congolais de pénétrer le marché carbone qui se chiffre en milliards de dollars américains. (…) La création d’un registre de crédit carbone s’impose afin de répondre à la demande internationale. (…) Le Président de la République a chargé le Premier Ministre de veiller à la stricte application des recommandations issues du Forum Economique sur la Nouvelle Economie du Climat afin que le secteur public comme le secteur privé puissent faire profiter notre population de cette manne de crédits carbone que nous méritons». La première édition du Forum sur la nouvelle économie du climat prend acte de l’existence de l’Initiative pour les Marchés Africains du Carbone (IMAC). Le Conseil des ministres du vendredi 26 juillet 2023, quant à lui, prend acte de l’objectif de l’IMAC qui est de transformer l’Afrique en un vaste marché des « crédits carbone ». L’ambition de l’IMAC est de générer, dans un premier temps, 300 millions de crédits carbone par an et 6 milliards de dollars de revenus d’ici 2030 ; puis, dans un second temps, 1,5 milliard de crédits carbone et 126 milliards de dollars de revenus par an d’ici 2050. Le Conseil des ministres du 28 juillet 2023 affirme la volonté de la RDC de tirer parti, pour le financement de son développement et la mise en œuvre d’une « croissance verte », de l’immense potentiel des « crédits carbone », dont le rôle ne cesse de croître. Le gouvernement congolais note que « la création d’un registre de crédit carbone s’impose afin de répondre à la demande internationale », si la RDC veut tirer profit « de cette manne de crédits carbone ». Il s’agit en effet d’une véritable manne, puisque les « crédits carbone » génèrent d’énormes ressources financières. La RDC, qui dispose du formidable atout de bassin forestier du Congo pour la séquestration des GES, s’intéresse enfin au marché des « crédits carbone ». « Crédits carbone » : de 2017 à 2023, une mise en œuvre tardive ? Le Conseil des ministres du 28 juillet 2023, qui flèche la trajectoire pour bénéficier de la manne des « crédits carbone », marque la volonté du Chef de l’Etat d’agir vite pour bénéficier de cette manne. Très tôt, le gouvernement s’est emparé du sujet en signant, le 3 mars 2017, un contrat avec la société CERENE SERVICES, spécialisée dans la mise en œuvre des mécanismes de séquestration du carbone. La société CERENE SERVICES stipule et précise qu’il convient d’abord de réaliser une cartographie précise de l’immense forêt congolaise, dont la superficie reste approximative, estimée entre 180 et 230 millions d’hectares et dont les tourbières de la cuvette centrale sont aujourd’hui menacées Le gouvernement a donc, dès cette époque, parfaitement conscience de l’importance des « crédits carbone » pour abonder au budget de l’Etat. S’il n’a jamais été mis en œuvre, le contrat avec CERENE SERVICES a été prorogé deux fois ; cette prorogation court jusqu’au 31 décembre 2023. On peut s’étonner d’un tel retard dans l’exécution d’un contrat, qui « dort » sur le bureau des différents ministres de l’environnement qui se sont succédé depuis 2017. Existe-t-il, depuis 6 ans, des priorités incontournables qui relèguent le contrat CERENNE dans le tiroir des occasions perdues ? Je me refuse de croire que des intérêts particuliers puissent s’opposer à l’intérêt général. La manne des « crédits carbone » donneraient à la RDC une dimension inégalée dans deux domaines : la lutte contre le réchauffement climatique et les stratégies de financement du développement. La RDC, « pays solution » à la crise climatique Particulièrement fragiles, les forêts de l’Afrique centrale, « véritable poumon » de la planète, sont menacées par une exploitation abusive. Or, selon l’UNESCO, la forêt du bassin du Congo, qui s’étend sur le Gabon, la République du Congo, la République démocratique du Congo, la République Centrafricaine, la Guinée équatoriale et le Cameroun, « représente un stock de CO2 équivalent à dix années d’émissions mondiales ». Les décisions prises par le gouvernement congolais, lors du conseil des Ministres du 28 juillet 2023, vont permettre de mieux protéger la forêt congolaise et tirer profit de la manne des « crédits carbone ». La RDC pourra alors se proclamer « pays solution » à la crise climatique grâce au puits de carbone que représentent ses forêts, qui recouvrent 67 % de la surface du pays et ont une superficie estimée à 180 millions d’hectares. Mais, le mécanisme des « crédits carbone », incitant les communautés locales à préserver la forêt, reste peu convaincant aux yeux des populations locales, qui n’en voient pas les retombées financières. Ce mécanisme n’a pas bon plus d’effet global, car il est mis en œuvre dans le cadre d’initiatives isolées. Il faut donc que l’Etat organise l’exploitation de l’immense potentiel du marché des « crédits carbone réglementés » et celui des « crédits carbone volontaires » (1), ces deux marchés étant indépendants l’un de l’autre. En 2021, la valeur du marché réglementé du carbone a augmenté de 164 % à l’échelle mondiale pour atteindre le chiffre record de 851 milliards de dollars. Plus modeste, le marché volontaire du carbone était évalué à 1 milliard de dollars. La demande en « crédits carbone africains », très modeste au départ, ne cesse d’augmenter. Or, le continent n’en produit encore que très peu par rapport à son potentiel. Comment maximaliser les chances de succès du continent africain sur le marché réglementé ou volontaire des « crédits carbone » ? En construisant une architecture réglementaire souvent inexistante, car il s’agit de porter des projets de grande envergure qui s’inscrivent dans la durée ; en clarifiant le rôle des Etats et les responsabilités gouvernementales dans la préservation de la forêt congolaise ; en garantissant l’exactitude et l’intégrité de la certification des marchés des « crédits carbone » ; en faisant en sorte que les recettes des « crédits carbone » demeurent transparentes, puisqu’il s’agit de financer le développement économique et social des pays africains. On voit le double intérêt de ce nouvel « or vert » que représente le mécanisme des « crédits carbone » pour la RDC. Ce mécanisme procure des ressources budgétaires importantes et il permet de lutter contre le réchauffement climatique. La RDC, grâce au puits de carbone que représentent ses forêts et ses tourbières, peut devenir « un leader naturel de rang mondial » dans la lutte contre le réchauffement climatique, comme le propose le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Immense pays qui peut s’affirmer comme puissance régionale et jouer un rôle important dans le système des relations internationales et les dynamiques contemporaines, la RDC, si elle veut jouer le rôle qui doit être le sien, doit : 1) disposer des ressources budgétaires nécessaires à la mise en œuvre des performances économique, sociale et environnementale, au profit des populations congolaises et des territoires 2) répondre à la demande internationale de lutte contre le réchauffement climatique. Ces deux boussoles doivent constituer l’architecture du prochain quinquennat de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’il veut être réélu. (1) En matière de « crédits carbone », il existe deux types de marchés : le marché réglementé et le marché volontaire. Le marché réglementé (MRC) permet d’échanger des « crédits carbone » contre un droit à émettre des GES. Sur le marché volontaire du carbone (MVC), les entreprises achètent des « crédits carbone » avec des engagements volontaires avec l’objectif d’atteindre « zéro émission » de GES.
Le duplicata de la carte d’électeur délivré illégalement par la Céni ne survivra pas à la nature jusqu’aux élections prochaines 1. Pour avoir usé d’escroquerie contre le peuple Congolais, la CENI-KADIMA a sciemment contracté un marché de rétro commission avec le fournisseur de la carte d’électeur en foulant aux pieds la dignité des Congolais. 2. La carte d’électeur imposée à toute une République se dénature, se décolore, ses écrits disparaissent et la photo de l’électeur s’estompe. Sans avoir remédié à ces incongruités techniques jamais connues par le passé, Monsieur KADIMA ne s’est pas gêné de programmer une opération illégale de délivrance des duplicata pour remplacer des cartes électorales obsolètes. 3. La CASE rappelle que l’article 27 de la Loi N° 04/028 du 24 Décembre 2004 identification et enrôlement des électeurs en République Démocratique du Congo stipule que “la carte d'électeur est valable pour tous les scrutins. En cas de perte de la carte d'électeur, au cours de la période d’identification et d’enrôlement, le titulaire s’adresse au Centre d’Inscription pour formuler une demande de duplicata”. Malheureusement, dans le cas d’espèce, la CENI est à l’origine du désagrément technique actuel à partir de son choix biaisé desdits imprimés avec la complicité du gouvernement Congolais. 4. Comment comprendre que la même entreprise sud-coréenne MIRU SYSTEMS qui avait délivré de bien meilleures cartes d’électeurs aux Congolais en 2018, ait été contrainte de fournir des cartes archaïques en une année de si grande percée technologique comme 2023. La CASE considère que la CENI et l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) qui avait validé le marché de fourniture des kits d’enrôlement des électeurs gagné par l’entreprise Miru Systems, sont responsables devant l’histoire de cette forfaiture. 5. La CASE attire l’attention du peuple Congolais sur cette deuxième malversation électorale de Monsieur DENIS KADIMA et prévient que même les duplicatas de la carte d’électeur ne résisteront pas à la nature. Ces duplicatas comportent les mêmes faiblesses techniques et les mêmes failles d’éplorées sur les cartes initiales. Comme les premières, celles annoncées subiront le même sort de perte de qualité des écrits et des photos identitaires des électeurs. 6. La CASE rappelle au Président de la République, Chef de l’Etat, qu’aussi longtemps que la CENI gardera les mêmes personnes comme administrateurs des élections, le processus ne fera qu’accumuler des écueils, ce qui éloignera la nation des meilleures conditions d’apaisement et de cohésion nationale. Fait aux Etats-Unis d’Amérique, le 05 Aout 2023 Pour la CASE, Simaro Mbayo Ngongo PRESIDENT -Expert, Analyste et Consultant international des élections -Consultant de Human Rights et Observateur international
Les enseignants du primaire, dont dépend le développement intellectuel de la jeunesse congolaise, tirent 250 000 francs congolais (environ 100 dollars) par mois du trésor public, un fonds commun à tous les Congolais. Les membres du parlement (après les révélations non-contredites de Fayulu et Sesanga,) en ajoutant des finances publiques tangibles et intangibles, reçoivent jusqu'à 21 000 $ le mois. L'écart décile (le quotient entre le salaire minimum et le salaire maximum) dans les pays industrialisés est de 1/100 ou 1/50. Tous les efforts des industriels et des syndicats visent à réduire ces écarts à 1/10, de préférence 1/4. On parle d'industries capitalistes où les actionnaires font 100, 50 ou 10 fois plus de profit que les travailleurs. En République Démocratique du Congo, on parle de travailleurs payés par l'État, qui reste le premier employeur, avec un écart décile de 1/210. C'est le destin que nous vivons sans broncher, entravant le développement de notre pays. MDW a voulu faire un détour théorique avant de proposer des solutions pratiques. Le concret ne peut être atteint que par l'abstraction théorique. Cet armement théorique de Marx peut nous donner la force d'échapper à la misère dans laquelle nous nous sommes enfermés de manière consensuelle. Nous avons maintenu des rapports de production capitalistes alors que tout ce qui appartient au trésor commun nous appartient à tous. "Dans la production sociale de leur être, les hommes entrent dans des rapports nécessaires, déterminés, indépendants de leur volonté, qui correspondent au degré défini de développement de leurs forces productives..." (Marx, Préface à la Critique de l'économie politique, 1859) La grande pensée de Marx ici est que l'homme se crée lui-même. Il n'est pas naturel. Ce n'est pas une idée propre à Marx, elle vient des Lumières, on la retrouve aussi chez Rousseau. L'écart salarial est en effet de notre fait. Nous avons créé des êtres sociaux où certaines personnes pompent 210 fois plus d'argent que d'autres dans le même pot. Il faut donc affronter ces deux classes : les enseignants qui produisent plus qu'ils ne consomment (les enseignants sont responsables du développement des jeunes esprits), et les élus qui consomment plus qu'ils ne produisent. Les écarts salariaux sont en effet de notre fait - ils nous placent dans un rapport de production qui ne correspond tout simplement pas au niveau de production de notre pays, ici et maintenant. La concurrence pour le cobalt congolais, actuellement monopolisé par les suisses Glencore et China Molybdenum Corporation (CMOC), est vendue dans tous les pays où les véhicules électriques remplacent les véhicules à énergie fossile. Des dizaines de travailleurs de ces usines, en particulier des camionneurs, ont été contraints de subir une opération de la colonne vertébrale et ne sont pas sûrs de trouver du travail à leur sortie de l'hôpital. Les humains ont été réduits en haillons dans les mines de Kolwezi. Lorsque vous ne serez plus utile, l'entreprise vous licenciera sans autre forme de procédure. Des millions de dollars de l'exploitation du cobalt de Kolwezi vont au trésor congolais, avec un ratio de répartition de 1/210. Un enseignant qui ne retire que 100 dollars par mois est tout simplement en dessous du niveau de production de son pays. Le mot production n'est pas la même chose que la simple fabrication, « pro » implique avoir un but. Notre objectif est de rendre les congolais heureux. Si cet objectif est confisqué par une minorité, il faut à tout prix changer les rapports de production. Les Députés obtiennent 210 fois plus d'argent que les enseignants, ce qui est incroyable. Marx ne nous a pas demandé de tuer les représentants du peuple ou les membres du gouvernement qui protégeaient ce rapport de production frauduleux, mais il nous a demandé de changer les relations productives qui abusaient des enseignants et des autres personnes à faible revenu. Rapport de production modifié au lieu de guillotine. Comment cela peut-il être fait sans recourir à la violence ? La solution dans ce cas est de diviser par sept les salaires des députés et des sénateurs. La même opération sera répétée pour les plus hauts salaires de sorte que le plafond soit de 3000$ pour tous, pas plus. J’avoue qu’il sera impossible de le faire sans une certaine dose de violence. Les gens sont libres de gagner 21000$ par mois, mais dans leur businesses personnels, pas dans le service civil où le trésor public est un bien commun. Dans le Contrat Social, Rousseaux nous rappelle que “la force a fait les premiers esclaves et leur lâcheté les a perpétués”. L’ordre actuel de notre société est sujet à un changement drastique. Une fois que l’on est arrivé à réduire les salaires des politiques à 1/7, tout cet argent ne sera pas donné à ceux qui gagnent moins, il sera investi dans les projets de développement : construction des routes de dessertes agricoles pour permettre l’évacuation des produits agricoles qui pourrissent à l’intérieur du pays. Cela permettra de mettre de l’argent entre les mains des paysans, et cela rendra la vie moins chère. L’enseignant peut survivre avec ses 100$ mensuels parce que les articles couteront moins chers à cause des améliorations de la production locale et des routes et des chemins de fer pour désenclaver le pays profond. La leçon que Marx nous enseigne est que ce que l’homme a fait, l’homme peut aussi le défaire. C’est le cas des écarts colossaux des salaires. Nous devons les défaire pour le développement de notre beau pays car les rapports de productions dans lesquels ces différences des salaires nous plongent deviennent des entraves au développement du Congo.
(Un nouveau livre Professeur Jean Kambayi Bwatshia dédié au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo)
*La situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo ne peut laisser indifférente l’opinion publique. Le Professeur Jean Kambayi Bwatshia s’inscrit ici dans la logique poignante d’éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale. En historien des mentalités, le Professeur Jean KAMBAYI vient encore une fois réveiller la conscience de ses compatriotes avec cet ouvrage intitulé : « Conflits et guerres au Congo des Grands Lacs. De 1965 à nos jours ». Comme une araignée tisse sa toile autour d’elle-même, ce livre paru aux Editions Médiaspaul à Kinshasa, est un tissage de la connaissance du drame congolais dans la région des Grands-Lacs. Chose qui, pour l’auteur, est une entreprise passionnelle sur l’avenir de la société congolaise et son propre devenir. Comme dans tous ses livres précédents, il y prêche une conscience dialectique, sur le destin propre de la société congolaise. Divers auteurs, à l’instar de l’écrivain camerounais Charles ONANA se sont penchés sur la situation sécuritaire à l’Est de la République Démocratique du Congo. Son récent livre est intitulé : « Holocauste au Congo. L’omerta de la Communauté internationale ». En lisant cette nouvelle parution, je félicite avec enthousiasme le Professeur Emérite Jean Kambayi Bwatshia, cet historien des mentalités pour cette initiative louable. Auprès des lecteurs, l’auteur veut attirer l’attention sur le fait que c’est en amont et en aval qu’il faut rechercher les facteurs présumés à long terme, à court terme et immédiats de l’enclenchement de la guerre de l’Est pour bien en saisir les contours. Il pense, en effet, que la crise généralisée qui sévit en R.D. Congo, depuis près de trois décennies, remonte à la chute de feu Président Mobutu. Tout au long de son analyse, l’éminent Professeur Emérite tente de faire découvrir les acteurs internes et externes qui interfèrent dans ce drame guerrier nourri de facteurs aggravants qui participent à la fois de la dialectique honteuse et les intérêts économiques malfaisants et égoïstes. Ce drame se déroule comme on le sait, à l’Est et au Nord de la République Démocratique du Congo plus précisément dans le Kivu et la Province Orientale. Un drame qui prend ses racines à partir du Rwanda depuis la fin de la guerre du Rwanda entre deux ethnies : les Hutu et les tutsi pourtant sœurs, en 1994. Une guerre qui s’est déporté jusqu’au Kivu jusqu’à ce jour. Les principaux acteurs directement impliqués dans ce conflit restent les groupes armés rebelles dont on ne sait plus dénombrer le chiffre aujourd’hui. Néanmoins, les groupes les plus représentatifs qui sèment la terreur et la désolation dans la population sont ceux qu’il a pu épingler dans cet opuscule. C’est en l’occurrence les FDLR, les ADF-NALU, les Maï-Maï, le M23, la Codeco et certains agents de la Garde Républicaine jadis infiltrés… Les crimes commis par ces rebelles suffisent à démontrer que les motifs de leur présence dans l’Est du pays sont multiples. Le moins que l’on puisse dire est que l’exploitation des minerais, d’autres richesses du sous-sol de la RDC ainsi que le dépeuplement des populations semble être leur raison principale. Et ceci en connivence avec les puissances occidentales qui encouragent tous les viols, les vols, la destruction de l’Etat et l’appauvrissement des populations. Oui, c’est une guerre très sale à visée économique, laquelle renvoie à une sorte de guerre commerciale, maffieuse, affreuse condamnant les paisibles citoyens des Grands-Lacs et occasionnant tant d’affrontements condamnables. Cette guerre d’agression imposée au pays de Félix Antoine TSHISEKEDI et qui se déroule depuis plus deux décennies constitue une sérieuse entrave à la reconstruction et à la refondation de la Nation. Elle est comme, on le voit une menace pour le développement paisible de toute la nation congolaise. Tout homme, épris de bons sens ne peut manquer de s’interroger sur les conséquences de cette guerre qui défraye la chronique, avec son cortège de souffrances, ses victimes civiles, ses cohortes de réfugiés, sa confusion militaire et la désespérante passivité de la Communauté internationale qui assiste en spectateur aux malheurs qui s’acharnent sur la région des Grands-Lacs. C’est la tâche à laquelle ce scientifique Congolais s’est consacré à travers cette œuvre d’esprit. Dans ce contexte, il sied au lecteur de se rendre compte qu’à travers ce livre, son effort a consisté à mettre en évidence les enjeux qui font la complexité de la problématique de cette guerre d’agression que subissent les populations de l’Est de notre pays et à indiquer de la manière la plus appropriée comment en saisir les contours pour mieux mettre fin à ce drame définitivement. Pour tout dire, l’ouvrage est une véritable interpellation au point de dire aux Congolais : « plus jamais ça chez nous. A bas le silence, la complaisance et la tolérance face à l’ennemi ! ». D’ailleurs, à cet effet, le Président Félix Antoine TSHISEKEDI n’a cessé de dire et dit encore : « Quoi qu’il en coûte, le peuple Congolais est décidé, cette fois-ci, à mettre définitivement fin à l’insécurité à l’Est de notre pays… L’heure a sonné de casser à jamais le cycle infernal de la violence à l’Est de la RDC pour stabiliser la région des Grands-Lacs afin de tirer les grands bénéfices de ses potentialités économiques ainsi que sa riche biodiversité pour sauver l’humanité face au changement climatique ». Loin de rester dans une naïveté coupable, le vibrant appel du Professeur Emérite est que tous les congolais soient vigilants et puissent résister face à l’ennemi. En dépit de tout, l’Etat congolais doit se battre bec et ongle pour démontrer ce de quoi il est capable en renforçant ses outils régaliens. NB : l’ouvrage sera présenté au public très prochainement à l’Hôtel Pullman. Rubens Kabeya Assistant de Recherche
Le Président National de l'UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, (gauche) et Dr Gregory Muradov, Vice-Premier de Crimée et Conseiller du Président Vladimir Poutine (droite)
Le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a regagné Kinshasa, ce dimanche 30 Juillet 2023, après un séjour fructueux d'une semaine en Russie à l'invitation du Gouvernement russe. Au cours de son séjour dans la capitale russe, le Président National de l'UDS a eu un agenda très chargé. Il a été reçu, le mardi 25 Juillet 2023, en audience par l'Ambassadeur Docteur Georgy L. Muradov, Vice-Premier de la République de Crimée et Représentant Permanent de la République de Crimée auprès du Président de la Fédération de Russie au siège de la Représentation de Crimée à Moscou. Cette audience a tourné autour de l'importance de la République de Crimée dans les relations économiques avec l'Afrique en tant que partenaire et portée de sortie et d'entrée de la Fédération de Russie sur la Mer Noire. Grenier de la Russie en sa qualité de productrice des céréales, de l'huile de tournesol et du poisson, la République de Crimée qui a déjà des échanges commerciaux avec huit pays africains, est disposée à multiplier et à renforcer ces échanges avec d'autres parties de l'Afrique. Dans l'après-midi du même mardi 25 Juillet 2023, le Président National de l'UDS a été convié à visiter les sites historiques et symboliques de la ville de Moscou. Il s'est rendu, tour à tour, à la Place Rouge, au Mausolée Lénine, au Kremlin et au Monument du soldat inconnu, entre autres.
Les Africains amis de la Crimée en séance de travail pour la rédaction de la Déclaration de création du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique à Saint-Petersburg
Réunion des amis africains de la Crimée La journée du mercredi 26 Juillet 2023 a été consacrée à la réunion des Africains amis de la Crimée. Cette rencontre a réuni les amis de la Crimée venus de la Côte-d'Ivoire, du Ghana, de Tunisie, d'Égypte, du Niger, de la Guinée, du Bénin, et de la République Démocratique du Congo. Deux importantes décisions ont été prises au cours de cette rencontre, à savoir la création du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique, en sigle CABC, dont la première assemblée générale se tiendra en Crimée en octobre prochain, et l'implantation dudit Conseil dans plusieurs pays africains. Il faut noter que les textes organiques et la mise en place des organes dirigeants du CABC interviendront lors des assises d'octobre 2023 à Yalta en Crimée. Signature de la déclaration de création du CABC à Saint-Pétersbourg Quant à la journée du jeudi 27 Juillet 2023 à Saint-Pétersbourg, elle a été dominée par la cérémonie solennelle d'ouverture du Deuxième Sommet Russie-Afrique sous la présidence du Chef de l'État russe Vladimir Poutine et en présence de plusieurs Chefs d'Etat africains. Après la séance d'ouverture du Forum Economique et Humanitaire de Saint-Pétersbourg, les Africains amis de la Crimée se sont retrouvés pour la séance de signature de la Déclaration de création du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique, en sigle CABC. Cette Déclaration de Saint-Pétersbourg a été respectivement signée par Monsieur S. V. Kalmykov, Directeur du Centre d'Affaires et de Culture de la République de Crimée pour la partie russe, et du côté africain par Monsieur Awuku Boateng Lawrence, Président du Comité africain pour la coopération commerciale avec la Crimée du Ghana, et Honorable Henri Doue Tai, Président de la Chambre de commerce et d'industrie russie-ivoirienne de Côte-d'Ivoire. Le Président National de l'UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a pris une part active aux travaux. Visite des stands d'exposition En marge du Deuxième Sommet Russie-Afrique, une imposante exposition a été organisée. A travers celle- ci, tout visiteur avisé a été en contact direct avec les avancées réalisées par la Fédération de Russie sous la houlette du Président Vladimir Poutine. La Fédération de Russie est réellement une grande puissance économique et militaire mondiale. De nombreuses entreprises russes ouvertes sur le monde ont, de leur part, impressionné les visiteurs par leurs réalisations. Il ne faut pas oublier la présence de certaines régions russes. Le complexe militaro-industriel russe a été aussi impressionnant. Dans le cadre de ce Sommet Russie-Afrique, des conférences sur des thèmes variés ont organisés à l'intention des participants. Tout cela en vue de renforcer la coopération entre la Fédération de Russie et l'Afrique. Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP
Quand je vois Tshilombo et Kabila, je pense à l'époque de Salomon où deux femmes se sont battues pour s'approprier un enfant vivant. La vérité est que l'une venait de tuer son enfant par inadvertance et voulait s'accaparer de l'enfant de sa copine. Par sagesse, le roi Salomon demanda qu'on lui apporte un couteau, afin de couper l'enfant vivant en deux morceaux. La mère de cet enfant avait dit : « Votre Majesté, laisse l'enfant, je pourrais même le regarder chez ma copine ». Mais, celle dont l'enfant n'était pas le sien clamait haut et fort qu'on tue l'enfant ! Alors, le roi avait compris que l'enfant appartenait à celle qui voulait que l'enfant reste vivant ! Kabila est l'image de la vraie mère de l'enfant, et l’enfant ici est l'image de la RDC. Selon l’Udps, alors dans l'opposition, elle vociférait : « Kabila devrait partir, ... Kabila est Rwandais..., il n'est pas le fils de Mzee LDK..., Olive n'est pas sa femme..., Maman Sifa n'est pas sa mère ...et patati-patata ! ». Mais, au finish, Kabila dira, pour l'amour du Congo, « Je respecterai la Constitution »..., je cède pacifiquement le pouvoir à Félix et son UDPS, car le Congo était plus que sa personnalité. Il a préféré voir le Congo émerger, même sans lui, car le Congo est sa passion. Hélas ! (...) Celui qui se bombait la poitrine pour le Congo, en se croyant le plus Congolais que Joseph Kabila, a déjà cédé certaines entités du Nord-Kivu aux ennemis de la RDC ! Triste réalité, n'est-ce pas ? Les entités déjà cédées aux agresseurs ce sont notamment, Bunagana, Rutshuru, Rubaya, Masisi et Nyiragongo! La RDC, notre unique Pays, est redevenue Pays pauvre très endettée (PPTE). L''insécurité sociale et économique a meurtri la vie des Congolais au jour le jour ! Au Finish, le peuple qui est l'image de Salomon « Azo ganga, Kabila, zonga na ebonga nayo » ! Car pour le Peuple : « Po Congo ebongo, il faut Kabila azonga. Ne tuons pas le Congo. Le Congo sera sauvé par son peuple dès qu’il se lèvera comme un seul homme pour libérer la patrie du bel immonde qui l’assiège en l’assujettissant comme la femme tueuse du bon enfant qu’est l’UDPS-Union Sacrée, la RDC, un don béni de Dieu légué à nos aïeux et à nos ancêtres ». Pius Romain Rolland, La plume recherché
‘‘A quelques mois des élections présidentielle, législatives et autres, il est impératif, sur base des lois régissant l’organisation des élections en RDC, de mettre un vade-mecum à la disposition des chefs de groupements de Bagata, en vue de remédier à la carence des instruments juridiques importants et dissiper un certain oubli’’, dit-il en guise d’introduction de ce message particulier dont voici l’intégralité.
Message aux 74 chefs de groupements de Bagata dans le cadre du contrôle des bureaux de vote lors des élections législatives, provinciales, urbaines
A quelques mois des élections présidentielle, législatives et autres, il est impératif, sur base des lois régissant l’organisation des élections en RDC, de mettre un vade-mecum à la disposition des chefs de groupements de Bagata, en vue de remédier à la carence des instruments juridiques importants et dissiper un certain oubli. Conformément à la Loi n°15/001 du 12 février 2015 modifiant et complétant la Loi n°06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la Loi n°11/003 du 25 juin 2011, les 74 chefs de groupements doivent s’impliquer dans la coordination avec les témoins délégués à participer en aval et en amont dans le processus électoral : de la gestion des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats en passant par les opérations de vote, de dépouillement et de compilation. Concernant la publication des listes des électeurs : elle doit être affichée 15 jours avant la date du scrutin et il faut vérifier si ces listes répondent aux conditions fixées par la Commission Electorale Nationale Indépendante, à savoir le nom, post-nom et prénom pour chaque électeur. Il y a, entre autres, le lieu et date de naissance, le sexe, l’adresse du domicile de l’électeur et sa photo. Il faut veiller à ce que les listes affichées restent en place pendant le déroulement du vote. S’il y a des réclamations à faire sur la liste électorale, elles doivent être faites dans les 30 jours à compter de l’affichage et introduites auprès de l’agent de la CENI. A la clôture du scrutin, le Président du bureau de vote dresse un procès-verbal des opérations du bureau de vote. Le procès-verbal doit mentionner le nombre d’électeurs ayant pris part au vote, les réclamations et les contestations éventuelles. Le procès-verbal doit être contresigné par tous les membres du bureau et par les Témoins présents. Trois copies sont remises aux témoins présents. Ces derniers représentant les chefs de groupements doivent veiller à ce que les bulletins de vote non utilisés soient décomptés en leur présence, mis dans un pli à l’archivage de la CENI. Leur nombre est mentionné dans le procès-verbal. Les 74 chefs de groupements sont appelés à devenir acteurs du scrutin, afin que les élections se déroulent suivant les normes exigibles par les lois électorales et nous estimons que la présence des témoins accrédités auprès de la CENI par les chefs de groupements est une garantie pour la transparence lors du dépouillement des voix. Il faut donc au préalable former ces témoins. Il est encore temps de le faire et nous publierons le vade-mecum dans les tous prochains jours afin de faciliter et améliorer cet exercice si fondamental pour l'émergence de notre démocratie. Pour le peuple, par le peuple et avec le peuple ! Vive le Roi Mfum' Ntwal Moka Ngol' Mpati 1er ! Les cerveaux de la Cour Royale Professeurs Florent Kaniki Gabati, Pini Pini Nsasay, Doyen Honoré Mukoso, Fofana Mukubi, Pasteur CASY
*La semaine dernière, je me suis improvisé une retraite d’une journée au Monastère Bénédictin de Mambré, situé au quartier Koweit/Ngombe-Lutendele, Commune de Mont Ngafula, loin de tous les bruits du centre de ville. Dans le même quartier, se trouve la Paroisse Saint Irénée. J’étais choqué de constater que ce quartier demeure totalement enclavé, les infrastructures routières sont complètement ruinées par les érosions ; et par conséquent, les locaux qui y habitent sont absolument isolés et ne peuvent accéder à leurs maisons qu’à pied. Même les motos ne peuvent plus passer. Cette situation est vécue par beaucoup d’autres Kinois habitant d’autres quartiers et communes populaires de la capitale congolaise et dont les maisons sont menacées par plusieurs têtes d’érosion ; sans oublier les nids de poule sur les principales artères de la ville Kinshasa qui les entrecoupent. Si, la réhabilitation voire le développement des infrastructures dans la capitale du pays qui se trouvent dans un état de délabrement avancé ne constituent pas une priorité pour le gouvernement, combien à plus forte raison dans l’arrière-pays ? J’en ai fait l’expérience en 2018 lorsque j’ai mené ma campagne comme candidat à députation nationale à Yahuma mon territoire, le plus grand territoire de la Province de la Tshopo. Pour arriver à Yahuma, à bord de la moto bien entendu car les véhicules ne passent plus, il faut passer par le territoire d’Isangi. Traverser la rivière Lokombe dans Territoire d’Isangi pendant la période de la crue c’était périlleuse voire impossible. J’ai dû payer les jeunes locaux, les uns pour transporter ma moto, et les autres pour me transporter moi-même sur leur dos ! Au 21ème siècle, j’ai trouvé ça surréaliste, moi qui, trois ans plutôt, suis rentré de l’étranger! A Yahuma, la dernière fois que les routes, de desserte agricole certes, ont été aménagées c’étaient vers la fin des années 1970 grâce au système de cartonnage. Et les cantonniers étaient matriculés et donc payés par l’Etat. Là, j’étais à l’école primaire. J’espère que mon neveu Paul Gaspard Ngondankoy, qui actuellement occupe la fonction de directeur de cabinet du premier ministre Sama Lukonde partage cette mémoire avec moi car nous avons grandis tous ensemble au village (Mission Catholique Simba). Aujourd’hui, les routes sont devenues comme des pistes d’animaux, les rivières telles que Lonuha, Loohe (dans laquelle nous nagions sur notre chemin de retour de l’école), etc., se sont rebellées, les eaux ont quitté leurs lits et se sont déversées à plus d’un kilomètre là où c’était jadis la route ! Pour paraphraser le compatriote Tongele N. Tongele dans son article publié dans la revue Congo Indépendant du 6 décembre 2021, du scandale géologique, la RDC est devenue scandale mondiale de misère. Présidence de la République, Premier ministre et ministres, sénateurs et députés nationaux, gouverneurs, membres des assemblées et gouvernements provinciaux, gestionnaires des entreprises de l’Etat, quel est le bilan que vous faites dans vos cœurs et dans vos consciences ? C’est vous qui êtes au volant du développement de votre pays pendant que votre pays se ruine, et votre peuple se noie dans le fleuve de misère. C’est facile de dire que « cette misère n’a pas commencé avec nous ». Mais, qu’est-ce que vous faites concrètement pour faire la différence, pour mobiliser et motiver les populations à arrêter cette descente en enfer par les travaux de leurs mains ? Comment est-ce possible que vous, dirigeants de ce pays, semblez avoir conscience tranquille, dormir tranquillement, abonder dans des verbiages démagogiques et mensongers, pendant que tout le pays se ruine devant vos yeux ? Le peuple souffre de la misère et de la précarité, de l’insécurité et de la dépréciation du franc congolais. Vous voyez des gens autour de vous, dans vos quartiers, villes et cités, vous voyez des gens dans vos villages et provinces d’origine, se noyer dans le fleuve de misère, être égorgés par les pays voisins et les Mbororo comme des animaux pendant que vois festoyez à Kinshasa ! Nous nous demandons si dans ce pays il y a encore des nationalistes de la trempe de Patrice Lumumba et de Mzee Laurent Désiré Kabila capables de mettre leurs propres intérêts derrière l’intérêt national suprême. La politique-commerce et le goût du lucre e du pouvoir (tiré de l’exploitation et du pillage des richesses du pays et de la privatisation du trésor public) n’ont-ils pas pris le dessus sur les consciences des acteurs politiques Congolais ; même s’il faut marcher sur les cadavres de leurs compatriotes ? L’assassinat de Cherubin Okende en dit long !