Les pensionnaires de la prison centrale de Makala auraient tenté de s’évader dans la nuit du dimanche 1er septembre. Mais, la tentative d’évasion a tourné au drame : plusieurs morts et plusieurs blessés. Au cours de la réunion extraordinaire du gouvernement du lundi 9 septembre dernier présidée par le Chef de l’Etat, certaines mesures ont été prises.
Tout en condamnant ces évènements, le Président de la République a commencé par appeler le gouvernement à procéder à la mise en place d’un cadre de réflexion sur les mécanismes de création d’un service national de renseignement pénitentiaire susceptible de prévenir de telles tragédies. Le gouvernement de la République s'emploie à ne plus revivre de tels incidents survenus lors de cette tentative d'évasion au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (CPRK).
La ministre de la Culture, arts et patrimoine qui a présenté ce compte rendu, a indiqué que le Président de la République, dans le cadre du parachèvement de la réforme du système pénitentiaire déjà amorcé, le VPM, Ministre de l'Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières ainsi que le Ministre d'État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux ont été invités à lancer immédiatement autour des acteurs du secteur « une réflexion sur la possibilité de créer un service national de renseignement pénitentiaire capable d'anticiper et de prévenir de telles tragédies à l'avenir et qui aura notamment pour mission de coordonner efficacement la surveillance et la sécurité au sein de nos établissements pénitentiaires ».
Par la même occasion, a-t-elle souligné, Félix Tshisekedi a demandé au Ministre de la Justice et Garde des Sceaux un rapport sur la situation des maisons carcérales de la RDC.
Rappelant ces instructions données au Ministre d'État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux lors du 130ème Conseil des Ministres du vendredi 22 mars 2024, le Président de la République a demandé qu’on fasse le point sur la situation de principaux établissements pénitentiaires de la RDC caractérisés par une surpopulation récurrente en dégageant les perspectives du dépeuplement urgent. Sur ce, le ministre d'État en charge de la Justice et garde des sceaux a été convié à fournir un rapport sur l'évolution de la situation au prochain conseil des ministres.
Actuellement, les raisons de la tentative d'évasion à Makala ne sont toujours pas élucidées. Mais, le bilan annoncé par le Gouvernement est déjà contesté par certaines organisations de la société civile. Selon les autorités, il y a des morts par balles (24), tandis que d’autres détenus sont morts suite aux tirs de sommation, ou encore par bousculade et étouffement.
Une semaine après ces incidents, rapporte RFI, les ONG réclament un accès à la prison de Makala pour soigner les détenues violées lors desdits incidents. Pendant ce temps, un procès en flagrance a été ouvert où deux groupes de détenus présumés impliqués dans ces actes ont été identifiés devant le tribunal de garnison de Kinshasa-Ngaliema.
A quelques jours de la rentrée parlementaire prévue en mi-septembre, le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli est allé s’acquitter de son devoir constitutionnel, celui de passer ses vacances parlementaires auprès de sa base dans sa circonscription électorale. C’est le mercredi 4 septembre 2024 que l’aéronef de la compagnie d’avion Gomair à bord duquel avait pris place le Rapporteur de la Chambre Basse du Parlement, avait atterri dans le territoire de Boende, province de la Tshuapa. Comme de coutume, un accueil très chaleureux avait été réservé à ce digne fils de la contrée appelé affectueusement « l’intelligentsia de la Tshuapa.
C’est le Gouverneur de province, Armand Yambe, qui est venu personnellement saluer cet hôte de marque au pied d’avion. L’aérodrome était en ébullition. Des nombreux du parti cher au Professeur Djoli, les Bâtisseurs du Congo (BC), agitaient leurs drapeaux de même que ceux des autres formations politiques du regroupement auquel il appartient : ANB, AREP, etc. Après les honneurs militaires, le cortège entouré d’une nuée d’inconditionnels a emprunté le Boulevard Lumumba pour gagner la résidence du tout nouveau Gouverneur de province. Une autre foule compacte les y attendait.
Malgré la fatigue due à ce long voyage, Jacques Djoli s’est ensuite, en empruntant l’avenue Mobutu, rendu au siège de son parti où il s’est adressé brièvement à la population de Boende et aux militants de BC. C’était en présence du Président Interfédéral. Le Député national élu du territoire de Boende a rappelé la mission principale lui assignée par l’Assemblée Nationale : pacifier le territoire de Befale en proie au phénomène Nkuse. Dans son speech, il a aussi annoncé l’installation de la nouvelle autorité provinciale et de son équipe gouvernementale. Histoire de favoriser la bonne marche de la Tshuapa.
Au cours de cette même journée, l’Honorable Rapporteur a tenu des réunions marathon. Tour à tour, il a reçu les conseillers communaux, les étudiants de l’Université Technologique de la Tshuapa dont il est le promoteur, les professionnels des médias de cette contrée ainsi que les membres de son équipe de campagne. Il a prêté une oreille attentive et promis des solutions à leurs diverses doléances. Les premiers lui ont exprimé leur ras-le-bol sur la discrimination dont ils sont victimes de la part du Gouvernement central depuis les scrutins de 2023 et de l’ineffectivité du PDL 145 Territoires à Boende.
Les seconds ont émis le vœu de voir l’UNITEC passer du statut de locataire à celui de propriétaire. Ils sont répartis rassurer du lancement imminent des travaux de construction de leur alma mater. La rencontre avec les journalistes de la Radio Tshuapa Développement (RTD), Libéral FM, RTNC, s’est muée en une conférence de presse au cours de laquelle le Professeur Djoli a abordé toutes les questions d’actualité dont le crédit carbone et PDL-145 T. A l’issue de sa rencontre avec son équipe de campagne, la star musicale de Boende, Kérosène, a émerveillé l’assistance. Une cérémonie ancestrale a clos de belle manière cette journée de dur labeur. Toujours dans sa résidence, une lance a été remise à ce digne fils du terroir par l’autorité coutumière en guise de transmission du pouvoir ancestral.
Pacification de Befale
Surnommé « le Pacificateur », Vital Kamerhe, le Speaker de l’Assemblée Nationale, a investi le Rapporteur de cette institution parlementaire de la mission de planter le havre de la paix dans le territoire de Befale où sévit, depuis un certain temps, le phénomène « Nkuse » similaire au « Kuluna » à Kinshasa ou « Mobondo » dans le Maï-Ndombe. Aussi, le vendredi 6 septembre 2024, le Professeur Djoli a-t-il conduit une forte délégation dans cette contrée en proie à la criminalité juvénile.
Le Gouverneur Armand Yambe, le Député national Zacharie Botuli, le Député provincial élu du territoire de Befale, Alfred Elese, des éléments des FARDC, de la PNC et de la DGM ont fait partie de ladite délégation. L’objectif était de réconcilier deux camps opposés, l’un regroupant des jeunes proches de l’actuel Président de l’Assemblée Provinciale de la Tshuapa, Daniel Mokoko, et l’autre constitué des jeunes acquis à la cause de l’ancien Vice-gouverneur de province, Toussaint Elese. Selon la population de Befale, cet antagonisme remonte aux joutes électorales de 2023 au terme desquelles Makoko a été proclamé élu par la Centrale électorale au détriment de Elese. Ils sont donc devenus deux frères ennemis.
Le lendemain, samedi 7 septembre, s’est tenue une réunion de sécurité au cours de laquelle l’Administrateur de ce territoire a brossé à l’intention de la délégation conduite par le Rapporteur de l’AN la situation sécurité dans cette partie du pays. Ensuite, le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli a initié une série de consultations avec les chefs des secteurs, groupements et localités, de même que la société civile et la notabilité. Le message adressé à ses interlocuteurs était clair : sensibiliser sur le développement et la paix à Befale et le bannissement de la violence sous toutes ses formes.
Il s’est aussi entretenu avec quelques jeunes auteurs de ces crimes odieux ou crimes contre l’humanité. D’un ton ferme, Jacques Djoli a condamné avec véhémence l’inconscience de ces groupes de jeunes et leur instrumentalisation et manipulation par les politiciens avides du pouvoir. Tigana, Steven, Arnaud, Tetra et compagnie ont pris l’engagement devant ladite délégation de devenir des nouvelles créatures en vue d’œuvrer pour la paix et le développement de Befale. Les victimes se sont également exprimées. Une fois à Kinshasa, un rapport détaillé sera soumis au Président de la Chambre Basse du Parlement afin de trouver rapidement des solutions à ce désastre.
Le dimanche, les membres de la délégation ont tenu un meeting à la place de la Territoriale. Toutes les couches de la population ont pris d’assaut ce lieu pour écouter les pouvoirs publics. Le changement de paradigme et une sévère mise en garde à l’endroit des récidivistes sont la quintessence de ce dialogue social. L’épilogue de cette mission aura été la signature de l’acte d’engagement par ces jeunes revenus à la raison ainsi que les autorités locales de Befale. Ils ont ainsi fumé le calumet de la paix.
Par ailleurs, la délégation a profité de cette descente à Befale pour palper du doigt quelques ouvrages construits dans le cadre du PDL-145T. Jacques Djoli et sa suite se sont dits satisfaits des infrastructures sociales de base trouvées sur place, notamment des écoles, centres hospitaliers et bâtiments administratifs. Des remerciements ont été adressés au Président de la République, Félix Tshisekedi, l’initiateur du PDL-145T.
Après l’étape de Befale, la délégation a regagné Boende où Jacques Djoli a mené d’autres activités, notamment pour le compte de son parti politique BC. Lui et son équipe plient bagages pour regagner la capitale en vue de préparer sereinement la rentrée parlementaire prochaine qui sera exclusivement consacrée à l’examen et adoption du projet de budget 2025.
A l’instar de l’illustre Jules César, le Député national élu du territoire de Boende peut donc dire en latin : « Veni, vidi, vici. »
Lundi 09 septembre 2024, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la première réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce lundi 09 septembre 2024. Deux (02) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
Examen et adoption de textes.
COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’État a porté essentiellement sur trois (03) points, à savoir :
De la tentative d’évasion dramatique à l’ex. Prison Centrale de Makala
Le Président de la République a exprimé sa profonde tristesse pour les vies perdues et adressé ses sincères condoléances aux familles des victimes à la suite de la tentative d’évasion d’une gravité extrême au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (CPRK), ex. Prison Centrale de Makala, la nuit du 1er au 02 septembre 2024. Il a condamné cet événement inacceptable tout en rappelant que toute vie humaine est sacrée et mérite toute son attention.
Ainsi, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, et le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, ont été chargés de :
- Prendre toutes les dispositions nécessaires pour parachever le rétablissement complet de l’ordre au Centre Pénitentiaire de Rééducation de Kinshasa (CPRK). Les forces de défense et de sécurité, en association avec les équipes régulières de la prison, doivent assurer un contrôle total et permanent de la situation afin de prévenir toute nouvelle tentative du genre.
- Lui soumettre, endéans une semaine, les conclusions de l’enquête en cours, qui devrait déterminer les causes exactes de cet incident. Cette enquête devra aussi établir les responsabilités, et des sanctions appropriées seront appliquées aux fauteurs de troubles, qu’ils soient internes ou externes à l’établissement carcéral concerné. N'excluant pas l’hypothèse d’une main noire tendant à saper les efforts du Gouvernement, lorsqu’il a été observé une autre tentative maitrisée à Bunia en date du 07 septembre 2024, le Président de la République a recommandé la vigilance accrue de la part de nos forces de défense et de sécurité. Aux membres du Gouvernement, il a exigé la discipline et la cohésion. « Je voudrais souligner, en faisant mienne le rappel à l’ordre de Madame la Première Ministre sur ce sujet, que l’action gouvernementale doit être coordonnée et ordonnée. L’individualisme n’est pas un atout, au contraire nous payons tous le prix des dérapages populistes individuels. Cet état des choses est inacceptable et ne devrait plus se répéter en matière de gestion de crises», a-t-il précisé.
La Première Ministre a été engagée à y veiller scrupuleusement et à faire respecter cette cohésion. Dans le cadre du parachèvement de la réforme du système pénitentiaire déjà amorcée, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières et le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux ont été invités à lancer immédiatement, autour des acteurs du secteur, une réflexion sur la possibilité de créer un Service National du Renseignement Pénitentiaire. Ce dernier devrait être capable d’anticiper et de prévenir de telles tragédies à l’avenir et aura notamment pour missions de coordonner efficacement la surveillance et la sécurité au sein de nos établissements pénitentiaires.
Rappelant ses instructions données au Ministre de la Justice lors de la centtrentième réunion du Conseil des Ministres tenue le 22 mars 2024, le Président de la République a demandé le point sur la situation des principaux établissements pénitentiaires de la République Démocratique du Congo caractérisés par une surpopulation carcérale récurrente en dégageant les perspectives du dépeuplement urgent. Le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux est appelé à fournir un rapport sur l’évolution de la situation prérappelée au prochain Conseil des Ministres.
De la mise en place d'une Task-force pour la mobilisation des financements chinois
Le Président de la République a fait part aux membres du Gouvernement des résultats de sa récente visite en Chine, à l'occasion du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC 2024), où il a représenté notre pays. En effet, le Forum a adopté la « Déclaration de Beijing », qui scelle notre engagement commun à construire une communauté d'avenir partagé entre la Chine et l'Afrique dans cette nouvelle ère.
Le Président de la République est revenu sur l'entretien qu’il a eu avec son homologue, le Président Xi Jinping, en marge de ces assises. Leurs échanges ont porté sur plusieurs domaines clés, notamment le renforcement de notre partenariat économique et sécuritaire. Il a indiqué que le Président Xi Jinping a exprimé son souhait de réaliser une visite d’Etat en RDC, ce qui constituera un jalon important pour renforcer davantage les liens entre nos deux nations. La Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie a été chargée de collaborer étroitement avec le Cabinet du Président de la République pour organiser cette visite, en coordination avec les autorités chinoises, afin de mettre en lumière les succès de notre coopération et de dévoiler de nouvelles perspectives de partenariat.
Par ailleurs, a – t – il insisté, la Chine a réaffirmé son soutien au développement de notre continent, en particulier à travers l'annonce de nouveaux financements de 50 milliards de dollars américains destinés à soutenir les infrastructures, l'agriculture, et les énergies vertes en Afrique dans les trois prochaines années. Cette somme représente une formidable opportunité pour notre pays, en alignement avec nos priorités sectorielles. Pour garantir que notre pays tire le meilleur parti de cette initiative, le Président de la République a décidé de mettre en place une Task-force, sous sa supervision directe. Cette équipe aura pour mission de définir et de développer des projets concrets visant à maximiser les avantages de la coopération avec la Chine. Les secteurs prioritaires incluent l’agriculture, les infrastructures, l’industrie, les transports, l’énergie, ainsi que les projets liés à la transition énergétique et au développement durable. Il a invité le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, et le Ministre du Commerce Extérieur à initier immédiatement les travaux de cette Task-force, en associant étroitement son Cabinet et en impliquant tous les acteurs concernés.
Le Président de la République a dit compter sur chacun d'entre eux pour accélérer la mise en œuvre des stratégies nécessaires afin que notre pays capte au mieux ces financements, en vue de répondre aux aspirations de notre peuple. Les résultats de cette mission, a – t – il précisé, nous placent dans une position avantageuse pour consolider notre partenariat stratégique avec la Chine et renforcer notre développement. Il est donc impératif que les parties prenantes s'engagent à respecter les délais et à coordonner efficacement leurs efforts. 3. De la nécessité de mettre en place un système de certification des réserves minières de la République Démocratique du Congo Le Président de la République tient à la mise en place d’un système de certification de nos réserves minières. Ce dispositif permettra d'assurer la transparence et la traçabilité de l'exploitation de nos ressources, garantissant ainsi que chaque portion de carré minier attribuée est bien répertoriée et évaluée selon les standards internationaux.
Il a indiqué que cette certification permettra également de protéger nos intérêts nationaux lors des négociations commerciales tout en renforçant la confiance des investisseurs, notamment dans la lutte contre l'exploitation illégale et la corruption. Le Président de la République a souligné le caractère indispensable de renforcer la transparence dans l'attribution des carrés miniers. Le rôle du Cadastre Minier (CAMI) devrait être central dans ce processus. Une réforme de ses mécanismes de fonctionnement est à engager pour s'assurer que les critères d'attribution sont strictement respectés et que tout acte de contrevenance soit sévèrement réprimé. A cet effet, il a instruit le Ministre des Mines à entamer, sans délai, les travaux nécessaires à la mise en place de ce système de certification. Une note technique d’orientation assortie d’un calendrier précis devra être présentée au Conseil des Ministres dans le mois. Rappelant la responsabilité historique de gouvernants envers notre peuple, le Président de la République a martelé que les ressources minières appartiennent à la nation et aux générations futures et leur gestion doit répondre aux principes d'équité, de redevabilité et de développement durable. C’est donc dans cette perspective, a – t – il souligné, qu’il faille obligatoirement promouvoir la certification des réserves minières jugées disponibles après recherche et envisager des réflexions qui tendraient à subordonner toute acquisition des carrés miniers exploitables à un appel d’offre préalable afin de garantir la transparence et la compétitivité objective dans le secteur minier, en s’assurant bien entendu de la promotion de la préférence nationale. Sous la supervision de la Première Ministre, il a engagé le Ministre des Mines ainsi que d’autres Ministres sectoriels directement concernés à s’associer à des experts afin de nous produire cette réflexion, et les éléments de sa mise en œuvre en respect aux différents textes légaux. Un rapport est attendu dans les 30 jours.
EXAMEN ET ADOPTION DE TROIS (03) TEXTES
II.1. Projet d’Ordonnance
Au nom du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement. Ce texte vise à assurer la cohérence entre la configuration de l'actuelle équipe gouvernementale et les dispositions relatives à son fonctionnement ainsi qu'à la fixation des attributions des Ministères. L’application des dispositions y contenues garantissent l'efficacité du travail gouvernemental. Une fois adoptée, a – t – il précisé, ce Projet d’Ordonnance sera soumis à la sanction suprême du Président de la République. Après débats et délibérations, ce projet d’Ordonnance a été adopté.
II.2. Deux Projets de Loi et un (01) Texte Pour sa part, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a fait l’économie de deux Projets de Loi, à savoir : (i) le Projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2024 ; et (ii) le Projet de Loi de finances pour l’exercice 2025 ; et (iii) un texte portant sur le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2025-2027 qui indique la trajectoire pluriannuelle. Au sujet du Projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2024, il a évoqué quelques événements majeurs, motivés par l’évolution de la situation économique du pays, qui ont substantiellement affecté l'équilibre budgétaire et financier défini par la Loi de finances n°23/056 du 10 décembre 2023 pour l'exercice 2024. Il s’agit respectivement de :
- Nouvelles priorités introduites dans le Programme d'Actions du Gouvernement comme mesures urgentes, en phase avec le Plan National Stratégique de Développement révisé 2024 - 2028 ; Pressions sur le cadre macroéconomique suite aux chocs externes et internes, notamment liés aux conflits géopolitiques à travers le monde et la situation sécuritaire dans l'Est du pays, entrainant l'intensification des efforts pour la pacification et l'augmentation substantielle du nombre de personnes déplacées et de besoins humanitaires y afférents ;
- L'issue heureuse des renégociations du contrat sino-congolais initiées par le Chef de l'Etat qui a permis d'engranger des ressources budgétaires additionnelles, réallouées aux projets d'investissement au niveau des infrastructures ; et
- L'aboutissement des négociations avec la Banque Mondiale pour des appuis budgétaires importants moyennant la mise en œuvre d’une série de réformes. Des appuis budgétaires sont également attendus de l'Agence Française de Développement. Ainsi, les recettes et les dépenses du Pouvoir central ont été revues à la hausse et arrêtées en équilibre à 44.410 milliards de FC, équivalant à 15,8 milliards de USD, contre 40.986 milliards de FC de la Loi de finances initiales, soit une augmentation de 8,4%. En ce qui concerne le Projet de Loi de finances pour l’exercice 2025, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a indiqué qu’il est arrêté équilibré, en recettes et en dépenses, à hauteur de 49.847 milliards de FC, dégageant un taux d'accroissement de 21,6% par rapport au budget de l'exercice 2024. En effet, il aligne des crédits conséquents pour les secteurs prioritaires en privilégiant les politiques publiques et les actions gouvernementales qui concourent à la diversification de l'économie nationale. Aussi, a-t-il expliqué, la structure des dépenses du budget général a subi les modifications au niveau de l'enveloppe salariale qui est passée de 9.029,4 milliards de FC à 9.609,5 milliards de FC, soit un accroissement de 18,3% par rapport à leur niveau de l’exercice 2024. S’agissant des investissements, les prévisions allouées sont de l’ordre de 21.965 milliards de FC, soit un accroissement de 18,2% par rapport leur niveau de l’exercice 2024.
Terminant son intervention, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté les grandes lignes du Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2025-2027 qui intègre la politique budgétaire définie par le Gouvernement dans son Programme d’actions 2024-2028. La trajectoire de la programmation budgétaire que ce document renferme tient compte de l’activité économique présagée sur la période, avec un taux de croissance économique moyen de 6,4% pour les trois prochaines années, ainsi que du contexte international. Il tient également compte de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays. En matière de recettes, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a expliqué les réformes visant notamment l’élargissement de l’assiette fiscale, l’accroissement de la pression fiscale et le recours à l’emprunt sur le marché financier local et international. Quant aux dépenses, il a souligné le renforcement de l’orthodoxie dans la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la Loi sur la programmation militaire, la poursuite du relèvement des défis de développement et la diversification de l’économie.
Après débats et délibérations, ces Projets de Loi et texte ont été adoptés.
Commencée à 15h05’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 17h15’.
Pour le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement en mission,
Y-aura-t-il élection en 2024 dans les territoires de Masimanimba et de Yakoma ? La question mérite d’être posée alors que les espoirs s'estompent à trois mois et demi de la fin de l'année en cours. Aucun nouveau calendrier n'est publié par la Commission électorale nationale indépendante(CENI) après le rendez-vous manqué du 12 juillet dernier. Cette situation inquiétante pousse la société civile à briser le silence qui réclame la publication d’un nouveau calendrier électoral.
Après une longue période d’observation, les deux territoires ne participent pas au jeu politique qui découle des élections du 20 décembre 2023. La société civile de Masimanimba qui s'est exprimée, dans une déclaration dimanche 8 septembre dernier, s'oppose totalement à la demande de publication des résultats du 20 décembre formulée par les forces vives basées à Bandundu. Elle exige la publication d'un nouveau calendrier et le financement du processus par le gouvernement congolais.
"Les jeunes (forces vives) du Kwilu, résidents à Bandundu doivent comprendre qu'on ne peut pas avoir un gouverneur qui n'a pas les suffrages des élus de Masimanimba, le faire serait un acte illégitime. En outre, le droit de chaque entité de se faire représenter par ses élus est constitutionnel. Certains électeurs ne sont pas représentés parce que leurs élus n'ont pas encore mandat. C'est pourquoi, nous demandons à la Commission électorale nationale indépendante(CENI) de publier un nouveau calendrier fixant les vraies dates des élections à Masimanimba", a dit Emmanuel Nakahosa, secrétaire de la société civile de Masimanimba.
Les résultats des législatives nationales et provinciales avaient été annulées dans ces deux entités à cause des fraudes. Yakoma et Masimanimba ne sont donc pas représentés à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans les Assemblées provinciales.
Deux rendez-vous n'ont pas été concrétisés après l'annulation des suffrages en janvier aux territoires de Masimanimba et Yakoma. L’élection était d'abord annoncée le 24 avril puis reportée au 12 juillet. La CENI ne donne encore aucun signal sur la question. Lors d'une manifestation vendredi dernier à Bandundu, les forces vives du Kwilu ont exigé la publication des résultats des élections du 20 décembre dernier. Leur demande se fonde sur l'acquittement de tous les agents de la Commission électorale nationale indépendante accusés d'être à la base de la fraude électorale.
Rappelons que, le tribunal de paix de Masimanimba (Kwilu) a débuté, vendredi 12 avril, le procès contre trois agents électoraux. Il s’agit du chef d'antenne, du logisticien et du chargé de l'information à la CENI. Ces trois agents ont été accusés notamment d'avoir occasionné la fraude électorale lors du scrutin de décembre 2023.
Cette situation avait conduit à l’annulation pure et simple des élections dans ce coin de la province du Kwilu.
Cette information a été confirmée par Me Olivier Mbangala, un des avocats du chef d'antenne de la CENI à Masimanimba. «Ils sont poursuivis pour avoir facilité la fraude électorale en déployant les kits électoraux ou les matériels de vote dans les véhicules d’un certain nombre de gens dont on a cité des noms», a-t-il conclu
Les deux chambres du Parlement reprennent service lundi 16 septembre 2024, pour une session essentiellement budgétaire. C’est dans ce cadre que le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a reçu ce mardi 10 septembre, la Première Ministre Judith Suminwa qu’accompagnaient le Ministre des Finances Doudou Fwamba et le Vice-Ministre du Budget Elysé Bokumwana.
Leurs échanges ont tourné autour du processus budgétaire, notamment le Projet de Loi des Finances exercice 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de Loi Rectificatif exercice 2024.
«Au moment de mon investiture, j’avais promis que j’allais mettre à profit le temps pour pouvoir échanger avec différentes institutions. Nous sommes à la veille de la rentrée parlementaire, il était donc important d’échanger avec l’honorable Président de l’Assemblée Nationale par rapport à un certain nombre de sujets. Vous savez bien que cette session est essentiellement budgétaire, et donc il était important de pouvoir échanger par rapport au processus budgétaire. On va, bientôt, en respectant les principes de la LOFIP [Loi relative aux finances publiques], venir déposer le Projet de Loi des Finances, exercice 2025, le Projet de Loi portant Reddition des Comptes exercice 2024 et le Projet de loi Rectificatif exercice 2024», a déclaré, la Première Ministre Judith Suminwa, au sortir de l’audience.
A en croire la Première Ministre, rien ne peut empêcher le dépôt du Projet de budget 2025 dans le délai constitutionnel. Elle a fait savoir que la contrainte temps n’a pas eu d’incidence sur la qualité du travail qui sera bientôt déposé au parlement.
«Nous avons été investis depuis le 12 juin, et depuis lors, le travail a commencé. Parce que nous avons été investis sur base d’un programme d’actions du Gouvernement qui a été validé ici au niveau de l’Assemblée Nationale. Et partant de là, le travail a commencé pour la loi rectificative, celle sur la reddition des comptes mais aussi pour le Projet de Loi des Finances. Il faut donc féliciter les Experts qui ont travaillé au niveau des ministères du budget et des finances ainsi que du plan. Ils ont fait un travail des titans en deux mois et demi», a précisé la Première Ministre Judith Suminwa.
La cheffe du gouvernement a rappelé que les trois projets de loi ont été validés lors de la réunion du Conseil des Ministres extraordinaire du lundi 09 septembre 2024.
Notez que cette visite de la Première Ministre s'inscrit dans le cadre de la concertation institutionnelle initiée par la Cheffe du Gouvernement dans le cadre de l'exercice de ses prérogatives.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) rappelle à l’opinion publique que conformément à l’article 27 de la Loi n°04/028 du 24 décembre 2004 portant identification et enrôlement des électeurs en République Démocratique du Congo, après l’opération de Révision du Fichier Electoral (RFE), les duplicatas de la carte d’électeur sont délivrés uniquement aux Antennes de la CENI, situées au Chef-lieu de chaque territoire et dans les villes.
La procédure à suivre pour l’obtention d’un duplicata de la carte d’électeur est la suivante :
L’électeur ayant perdu sa carte fait attester cette perte auprès d’un Officier de Police Judiciaire (OPJ) qui lui délivre un procès-verbal de perte de la carte d’électeur.
Il se présente ensuite à la l’Antenne de la CENI du ressort de son Centre d’inscription (CI) muni d’un procès-verbal (PV) attestant la perte de la carte d’électeur.
Il sera appelé à remplir un formulaire de demande de duplicata si le chef d’Antenne de la CENI ou son Délégué confirme qu’il était bien inscrit à l’un des Centres d’Inscription du ressort de l’Antenne.
La délivrance de duplicata de la carte d’électeur est totalement gratuite au niveau des Antennes de la CENI. Aucun duplicata de la carte d’électeur ne peut s’obtenir en dehors de l’Antenne de la CENI.
Le requérant doit s’adresser uniquement, selon le cas, au Secrétaire Exécutif Provincial (SEP) ou au chef d’Antenne (CA) de la CENI qui ont la responsabilité procédurale d’autoriser la délivrance du duplicata de la carte d’électeur.
Par ailleurs, la CENI attire l’attention de la population congolaise sur l’existence des réseaux de producteurs de faux duplicata des cartes d’électeur en dehors du circuit des Antennes de la CENI.
La CENI invite les services compétents de l’Etat à démanteler, démasquer, décourager ces réseaux et de soumettre leurs auteurs à la rigueur de la loi.
Au cours d’une cérémonie organisée ce mardi dans la salle des Congrès du Centre Financier de Kinshasa, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a procédé à l’ouverture solennelle des travaux de la 8ème édition du Salon de développement des villes, des corridors de développement et des zones économiques spéciales dénommé «Expo Béton».
Organisé sur deux sites cette année (Kinshasa puis Matadi), Expo Béton 2024 se veut un lieu de réflexion collective sur le thème “ Révolution urbaine, des solutions durables du corridor-Ouest pour Kinshasa et Kongo Central ».
Dans son allocution, le Chef de l’État a fait savoir que « Expo Béton 2024 » est un événement d’importance stratégique en ce qu’il aborde des défis majeurs auxquels sont confrontés les centres urbains et, particulièrement, la ville de Kinshasa du fait d’une croissance rapide de la population.
Le Président de la République a affirmé que le gouvernement s’est engagé à apporter des réponses structurelles sur cette épineuse question.
«Conscient de l’urgence de la situation, j’ai été attentif aux recommandations de toutes les éditions précédentes; c’est ainsi que j’ai créé un ministère délégué à la Politique de la ville et favorisé le partenariat public-privé (PPP), a dit le Président Tshisekedi.
Le Chef de l’État est revenu sur la réalisation de son ambitieux programme de développement à la base (PDL-145T ) considéré comme une des solutions de l’amélioration de la qualité de la vie dans les milieux urbains.
«Le désenclavement de nos territoires est une priorité absolue pour moi, car elle touche directement à l'égalité des chances pour tous nos concitoyens, quels que soient leurs lieux de résidence», a déclaré le Président Tshisekedi.
S’exprimant devant le Chef de l’État ainsi que de nombreux décideurs et entrepreneurs, le Sénateur Jean Bamanisa, promoteur de « Expo Béton » a sollicité l’accompagnement des pouvoirs publics dans les investissements privés en milieu urbain.
Faisant son plaidoyer en faveur des investissements privés dans la ville de Kinshasa, Jean Bamanisa a sollicité qu’il soit interdit des occupations par lotissement parcellaire le long de la rocade de Kinshasa en construction et que des réserves foncières en bloc des lotissements de 200 hectares et plus soient constituées.
Le promoteur de Expo Béton a lancé un cri d’alarme et interpellé le public au sujet de la déliquescence de la voirie : « comment le secteur de la construction peut-il continuer de contribuer au développement de nos villes par la construction des immeubles modernes, lorsqu’il n’y a pas de voirie, pas de réseau de drainage, pas assez d’électricité et pas d’eau? »
Quant au ministre délégué à la Politique de la ville Tenge Litho, il s’est réjoui de la matérialisation de la vision du Chef de l’État en matière d’infrastructures urbaines.
«Désormais, nos centres urbains sont au cœur de la stratégie de développement national, et il nous incombe l'obligation de les planifier, de les administrer et de les animer de manière à répondre efficacement aux besoins présents tout en participant aux projets futurs », a-t-il déclaré.
Lancé en 2016 dans le but de classer la RDC parmi les pays émergents en 2030 et de la situer au club des pays développés en 2050, Expo Béton RDC est le plus grand salon de la construction et de l'habitat, des infrastructures, de l'énergie, du commerce et du transport multimodal pour les professionnels et particuliers en République Démocratique du Congo.
Plus de 60 entrepreneurs des secteurs public et privé ont aménagé une cinquantaine de stands au Centre Financier de Kinshasa.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Finances, a rencontré ce mardi 10 septembre 2024 les agents et cadres de la Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participation (DGRAD) ainsi que ceux de la Direction de la Préparation de la Reddition des Comptes (DPRC). Lors de cette rencontre, il a exprimé, au nom du Chef de l'État, Félix Tshisekedi, sa profonde gratitude pour les services loyaux qu'ils rendent à la nation. Il a également adressé un message de réconfort, saluant leur engagement constant au service de la République.
Il a souligné l'importance stratégique de la reddition des comptes, pilier opérationnel pour assurer la redevabilité dans le dispositif institutionnel des finances publiques. Il a annoncé la mise en place d'un plan de formation spécifique destiné aux agents de ces deux directions. Cette initiative vise à renforcer leurs compétences et à exploiter pleinement leur expertise, afin de contribuer efficacement à la bonne marche de l'État.
Concernant le projet de reddition des comptes, il a précisé, par ailleurs, qu'il sera bientôt transmis à l'Assemblée nationale, sous la coordination de l'Honorable Vital Kamerhe, après validation par le Conseil des ministres. Cette démarche s'inscrit dans la continuité des réformes financières en cours, visant à garantir une gestion transparente des finances publiques.
Dans le cadre de l'exécution des décisions prises lors des réunions avec le banc syndical de l'administration publique des finances, il a également tenu à visiter personnellement les bureaux abritant l'administration des finances. Il s'est entretenu avec les cadres et agents de la DGRAD sur la situation préoccupante qui y prévaut.
Bien plus, il a tiré la sonnette d'alarme face aux dysfonctionnements observés et a invité l'ensemble du personnel à faire preuve de neutralité dans la gestion de l'administration. Il a fermement dénoncé le tribalisme et a encouragé l'adoption d'une attitude patriotique, véritable levier pour une maximisation durable des recettes de l'Etat.
Enfin, le Ministre a annoncé qu'une restructuration est en cours, avec la promesse d'une mise en place basée exclusivement sur la compétence. Cette réorganisation a pour objectif de rétablir l'ordre et d'assurer que l'intérêt général de l'État prime sur toute autre considération.
Le Pacte pour un Congo Retrouvé, (PCR), cette plateforme politique créée en Janvier dernier afin d'apporter un soutien indéfectible au Chef de l’Etat à travers les élus respectifs de chaque regroupement politique de l’Union Sacrée de la nation durant cette législature, tiendra la semaine prochaine une réunion d’évaluation.
Cette question était au centre d’une audience que le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a accordé ce jeudi 5 Septembre à Laurent Batumona, cadre de l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP), chère à Tony Kanku Shiku.
Affirmant avoir reçu satisfaction à toutes ses préoccupations lors de cette rencontre avec Vital Kamerhe qui est en effet l’un des Leaders et Fondateurs du PCR, Laurent Batumona a indiqué que cette réunion d’évaluation qui réunira tous ses hauts cadres tient sa raison d’être organisée par le fait que le PCR n’est pas un partenariat occasionnel mais plutôt un partenariat stable dont les membres ont l’obligation de se retrouver lorsqu’il y a des enjeux des grandes envergures pour échanger et adopter une position unique.
«Depuis deux mois, nous étions dans les discussions sur les postes des membres du bureau de l’Assemblée Nationale et du Sénat, nous avions pas assez de temps pour faire des évaluations dans le cadre du PCR. C’est ainsi que j’ai été mandaté par le haut Représentant du Chef de l’Etat pour discuter sur certaines questions. Évidemment je viens d’obtenir satisfaction sur tout ce que j’avais comme préoccupation. Nous aurons une réunion d’évaluation d’ici la semaine prochaine où tous les hauts cadres du PCR vont se retrouver», a déclaré Laurent Batumona.
La réunion d’évaluation du PCR attendue la Semaine Prochaine, permettra à ses hauts cadres de passer au peigne fin toutes les questions liées à sa marche, faire une évaluation sur tout ce qui a été fait depuis sa création mais également réfléchir sur ses perceptives d’avenir.
Rappelons que, lancé le 23 Janvier, le Pacte pour un Congo Retrouvé, a été créé par 4 Regroupements Politiques, membres de l’Union sacrée. Il s’agit de l’Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise, l’Alliance des Acteurs Attachés au Peuple, l’Alliance Bloc 50 et la Coalition des démocrates, respectivement du Président de l’Assemblée Nationale Vital Kamerhe, Tony Kanku Shiku haut représentant du Chef de l’Etat, Julien Paluku et Jean Lucien Busa.
Jean Kanya Kamangu, CEO de 2GI Incorporation en séjour à Kinshasa
Quelques jours seulement après son arrivée, le samedi 7 septembre dernier, à Kinshasa, en RD. Congo, Jean Kanya Kamangu, CEO de 2GI Incorporation, rencontre aujourd’hui mercredi 11 septembre 2024, dans la commune référentielle de la Gombe, des personnalités issues de tous les acabits, pour passer aux actes. En raison de la maîtrise du processus de fabrication de son invention, il va de soi qu’au cours d’une séance de démonstration calibrée d’au moins deux heures, qu’il puisse convaincre et ramener dans l’escarcelle ou le giron de ses principaux co-associés, tous ces milliers d’investisseurs opérant en RD. Congo dont l’épineuse question de sécurité de leurs résidences, lieux de travail, sites d’hébergement et autres auberges, Hôtels, Restaurants et Supers Marchés, Shoppings Malls, Cabarets et Lounges bars, Bâtiments administratifs, est devenue pratiquement un croque-mitaine jusqu’au point de susciter, à longueur des nuits et jours, des inquiétudes et craintes, pourtant, inutiles.
Il aura ainsi le temps de montrer son invention et, surtout, de démontrer son utilité publique et sociétale.
Jean Kanya, Ingénieur de son état, plus de quatre ans d’expérience dans les domaines au caractère transversal allant des télécommunications à l’Informatique, de l’Internet jusqu’à la télédistribution, a innové autrement.
Si bien qu’aujourd’hui, le brevet en sa possession force, à la fois, l’admiration de tous et, surtout, de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RD. Congo, de l’ensemble du Gouvernement Suminwa, et le soutien de toutes les personnes de bonne volonté, aux initiatives de ce fils du terroir né des entrailles d’une mère et d’un père, tous deux congolais de souche songye, s’il faut ainsi ne pas manquer l’obligation de rappeler, tout de même, ses vraies origines situées en plein cœur de la Lomami, dans le territoire de Lubao et, plus précisément, dans le secteur de Tshofa.
Depuis les Etats-Unis où il s’est installé en tant qu’Ingénieur sorti de plusieurs Universités parmi les plus enviables de la France et de tant d’autres pays basés non loin de l’Hexagone, il a inventé un modèle de caméra ultra rapide sur base de la technologie de pointe dont l’usage peut rassurer et placer la RD. Congo au diapason des pays capables d’affronter n’importe quelle piste de solutions aux problèmes de la défense de la patrie, de la sauvegarde de la souveraineté et, même, du respect absolu de l’intangibilité des frontières nationales.
Mieux que quiconque, il propose, lui, un spécimen de caméra moderne, facile, accessible à toutes les bourses et adapté à toutes les zones d’opérations dans le secteur de la surveillance, du contrôle, de la veille stratégique et de la protection de la population aussi bien congolaise que de tous les pays disséminés partout à travers le monde.
Profitant de son séjour dans le territoire de Kasenga, le Président de la Chambre Haute du Parlement a effectué une descente sur terrain pour apporter le sourire aux élèves de cette partie du pays à qui il a offert un lot important de Kits scolaires, un geste salutaire qui vient en appui et en accompagnement des efforts du Gouvernement de la République dans le secteur de l'éducation.
Comme il l'avait promis lors de son adresse à la population dimanche dernier, juste après son arrivée, le Speaker de la Chambre Haute n'est pas revenu les mains bredouilles.
Cette fois-ci, il a, plutôt, ramené des kits scolaires pour tous les élèves de 7 écoles répertoriées dans la circonscription de Kasenga, d'où son passage à titre symbolique à l'école primaire Kasenga.
Geste d’accompagnement du Gouvernement
S'exprimant devant les élèves, il a souligné que son geste constitue simplement un accompagnement des actions du Gouvernement.
"Chers élèves bonjour.
Je suis très content d’être avec vous ce matin, je suis venu ici pour vous rendre visite et vous apporter un petit accompagnement pour cette nouvelle année scolaire. Cet accompagnement qui vient à la suite des efforts faits par le gouvernement de la République sous les instructions du Président de la République, le Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui continue à réaliser ce que nous appelons le programme de 145 territoires. Dans ce programme, nous construisons des écoles parce que la Constitution demande à ce que nous puissions avoir la gratuite de l’enseignement parce que l’éducation, c’est cela même le développement du pays. On voudrait que parmi vous les élèves que je vois aujourd’hui, garçons comme filles, demain qu’on puisse voir une autre personne, peut-être elle, elle pourra devenir présidente du Senat demain, peut que cela sera le petit garçon là-bas, qui pourra devenir premier ministre. Mais, pour pouvoir y arriver, il faut vous former et il faut l’éducation. A ce programme de la gratuité de l’enseignement, moi je viens aussi apporter mon petit édifice pour accompagner ce programme et soulager les parents parce que la gratuité de l’enseignement c’est pour permettre à ce que nous puissions avoir plus d’élèves à l’école et alléger les parents. Je viens aussi de les alléger à mon tour avec ces petits kits scolaires qu’on va distribuer à chacun d’entre vous. Ici, bien sûr, ce n’est qu’un échantillon. Ce kit scolaire ne sera pas seulement donné dans cette école. On va les donner aussi à tous vos amis, tous les élèves des autres écoles, ici à Kasenga centre mais aussi à d’autres secteurs de Kasenga pour accompagner les élèves de manière à ce qu’ils puissent se former, s’éduquer parce que c’est ce qui va permettre le développement de notre pays demain", a dit le Speaker du Sénat.
Travail d’arrache-pied
Sama Lukonde a exhorté, par ailleurs, les élèves à travailler d'arrache-pied pour gagner le pari de cette année scolaire.
"Vous devez travailler dur cette année parce qu'on ne veut voir personne échouer. On veut vous voir tous réussir et on veut vous voir être tous demain des grands hommes des grandes dames qui vont construire notre pays. Et donc, tel est le petit message que je voulais apporter aux élèves d’abord mais, aussi, aux parents et encourager surtout, le gouvernement à poursuivre avec ce programme qui permet la gratuité de l’enseignement pour la formation de notre population. Ce n’est pas moi seulement qu’il faut applaudir mais surtout, le Président de la République. Il faut applaudir le travail que le gouvernement fait et surtout, il faut applaudir ceux qui sont en train de vous former", a-t-il martelé.
Par ce geste louable et généreux de plus de 4500 kits scolaires qui tombent une semaine après la rentrée scolaire, Sama Lukonde a rencontré favorablement l'assentiment des fils et filles de Kasenga et surtout des élèves qui n'ont pas hésité d'exprimer leur satisfaction par des applaudissements à l'endroit de leur bienfaiteur, l'honorable président du Sénat.
De leur côté, les enseignants ont exprimé leur joie par rapport à ce don des kits scolaires. Un enseignant de l'Ep Kasenga s'est exprimé en ces termes :
"Nous sommes très contents d'avoir reçu le don du sénateur et président du Sénat. Il y a des cahiers ; des mallettes et pour les parents la période semble être difficile parce qu'ils n'ont pas encore acheté les kits scolaires. C'est une lourde tâche pour eux. Mais grâce à ce don, les parents sont allégés".
Il y a lieu de signaler que c'est dans l'après-midi de ce lundi 9 septembre 2024 que le Président du Sénat, après ce marathon somme toute harassant, a regagné la ville de Lubumbashi où il entend multiplier d’autres actions.
Les retraités de la Sucrerie de Kiliba ont échangé avec le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, pour lui Présenter une situation de détresse que connaît actuellement cette sucrerie.
Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la recherche du redémarrage de cet outil de production qui jadis faisait la fierté de la Province du Sud-Kivu avec une capacité de 25 000 Tonnes et employait plus de 4000 Personnes.
Aujourd'hui, selon Alexandre MWARABU, ancien Directeur d'exploitation, la Sucrerie de Kiliba se meurt avec une production qui a chuté jusqu'à 3000 tonnes avec comme conséquence la baisse du développement économique et le délabrement du paysannat local.
À la base, c'est la disparition presque totale de la participation de l'État dans cette entreprise dont les parts sont partagées avec le secteur privé à la hauteur de 51% pour l'État et 49% pour le secteur Privé. On observe une forte dégradation de l'industrie de la Sucrerie malgré ce partenariat public-Privé.
Les retraités de la Sucrerie de Kiliba sollicitent l'implication personnelle du Président de l'Assemblée Nationale, afin d’amener le Gouvernement à intervenir pour sauver cette entreprise appelée à l’époque la Gécamines du Sud-Kivu.
Ils ont par ailleurs rappelé que depuis leur mise en retraite, leur pension n'a été payée qu'à 30%.
«Avec cette situation chaotique que connaît cette entreprise, ils ne savent plus à qui s'adresser", a précisé Alexandre Mwarabu, parlant au nom de la délégation.
Très réceptif et concerné par cette douleur qu'il partage avec les Fils et Filles du Sud-Kivu, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a pris l'engagement de faire tout ce qui est de son pouvoir pour ramener tous les intervenants nécessaires à réfléchir sur les voies et moyens de sauver cette sucrerie.
Présidant la 12ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres, Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, est revenue sur le drame survenu lors de la tentative d’évasion des prisonniers à la Prison centrale de Makala. Face à son équipe gouvernementale, elle a rassuré de la mise en œuvre des dispositions prises pour la gestion coordonnée et efficace de cette situation dans sa complexité. Parmi ces dispositions, il se dégage l’assainissement du milieu carcéral, le rétablissement de l’eau et de l’électricité et la mise en place d'une Commission interservices chargée d'enquêter sur ces événements, les organismes non gouvernementaux des droits de l'homme y seront associés. In extenso, l’intégralité du compte-rendu lu par Yolande Elebe, Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines.
COMPTE RENDU DE LA DOUZIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
(Vendredi 06 septembre 2024)
Sur instruction de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith SUMINWA TULUKA, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la douzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 06 septembre 2024.
Trois (03) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Communication de Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement ;
Points d’information ;
Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres.
COMMUNICATION DE LA PREMIERE MINISTRE
Dans sa communication, la Première Ministre est revenue essentiellement sur les incidents survenus, du 01 au 02 septembre 2024, au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa (CPRK), ex. Prison Centrale de Makala. Elle a condamné, d’un ton ferme, la tentative d’évasion qui a dégénéré en une succession d’incidents malheureux occasionnant des pertes en vies humaines, des blessés, des actes ignobles des violences sexuelles et des dégâts matériels importants.
La Première Ministre a rassuré des dispositions prises par le Gouvernement pour la gestion coordonnée et efficace de cette situation dans sa complexité. Ainsi, l'évaluation ce jour donne les indications suivantes :
1) le rétablissement de l'eau et de l'électricité au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa ;
2) la vie reprend, peu à peu, les pensionnaires sont servis en nourriture, le calme est revenu ;
3) l'assainissement du milieu carcéral est en cours ;
4) l'identification des pensionnaires se poursuit ;
5) l'organisation au Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa des audiences en flagrance contre les auteurs présumés des viols à l'égard des femmes ;
6) la prise en charge par le Gouvernement des femmes violées ;
7) Sept (07) de onze (11) pavillons que compte le Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa ont été vandalisés à l’exception des pavillons 1,2, 8 et 10 ;
et 8) la mise en place d'une Commission interservices chargée d'enquêter sur ces événements, les organismes non gouvernementaux des droits de l'homme y seront associés.
Réaffirmant la ferme volonté du Gouvernement de mener à terme les réformes à des fins thérapeutiques, initiées dans le secteur de la justice, la Première Ministre a instruit le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux à mettre à profit le cadre de concertation existant entre son Ministère et le Conseil Supérieur de la Magistrature, à l’effet de favoriser les échanges interinstitutionnels dans un élan de cohésion sociale.
Par ailleurs, la Première Ministre a attiré l’attention des membres du Gouvernement sur la nécessité de veiller à faire toujours une communication coordonnée et cohérente mais aussi de s’abstenir de tomber dans la dérive de la Gouvernance à travers les réseaux sociaux. Elle a recommandé aux uns et aux autres de faire preuve de la plus grande circonspection dans la manière de communiquer.
POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a présenté au Conseil le rapport sur l’état et l’administration du territoire national. L’état d’esprit de la population demeure calme. La semaine qui se termine a été marquée par les faits ci-après :
- de fortes attentes de la population sur les retombées diplomatiques du sommet Chine – République Démocratique du Congo tenu dernièrement en Chine ;
- la tentative d'évasion du Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa, d'un groupe de détenus.
Concernant ce dernier point, il a précisé qu’une Commission de crise a été mise en place, sur instruction de la Première Ministre, pour une gestion coordonnée de cette situation. Sur un autre chapitre, le Conseil a été informé de la participation du Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières au premier Dialogue Ministériel en matière de sécurité entre la Chine et les pays de l'Afrique Orientale sur invitation de son homologue chinois. Il prendra aussi part au Forum Mondial de sécurité publique entre la Chine et plusieurs pays amis dont le nôtre.
Par ailleurs, le Vice-Ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières est revenu sur la campagne de sensibilisation contre l'incivisme routier dénommée : « Pour notre Sécurité, respectons tous la loi et les règles » qui a été lancée le 06 septembre 2024, et cela conformément aux instructions de la Première Ministre.
Pour commémorer la Journée internationale de la coopération policière instaurée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, la Police Nationale Congolaise organise, du 09 au 13 septembre 2024, des « Journées Portes Ouvertes » ponctuées des différents thèmes dont le thème général est : « La coopération policière : un domaine méconnu du grand public ».
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Ministre de la Défense et Anciens Combattants a présenté aux membres du Conseil la situation sécuritaire du pays qui reste dominé par la poursuite des efforts déployés par les forces de défense et de sécurité pour protéger l'intégrité du territoire national.
En présentant tous les éléments liés à tous les secteurs opérationnels de l’Est et de la partie ouest, principalement à Kwamouth, il a mis en exergue la détermination sans faille de notre armée à absorber la violence et à rétablir l’autorité de l’Etat dans les zones concernées par l’insécurité.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Situation épidémiologique en République Démocratique du Congo
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a fait le point de la situation épidémiologique en République Démocratique du Congo. En ce qui concerne le Mpox, il a indiqué que la riposte fonctionne normalement et monte en puissance dans 19 de 22 provinces les plus affectées.
La situation générale montre une tendance à la réduction de la létalité. Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a mis en exergue les actions en cours dont la recherche active de cas, la promotion de la surveillance à base communautaire et le renforcement de la surveillance aux Points d’entrée et Points de contrôle.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de vaccination, il a évoqué la réception par le pays d’environ 100 000 doses des vaccins Mpox MVABN de la part de l’Union Européenne. Ces vaccins vont couvrir six provinces où il y a plus de cas détectés et 11 zones de santé sur les 30 prévus dans la réponse. D’autres pays se sont annoncés pour la dotation des vaccins tels que les USA, la France et le Japon.
Ces vaccins ciblant particulièrement les adultes peuvent aussi être utilisés par les enfants, ils vont contribuer à diminuer l’expansion de la maladie aussi bien que sa sévérité. Au sujet du Choléra, il a été signalé une diminution sensible du nombre de nouveaux cas grâce aux efforts de riposte déployés. Le dispositif reste opérationnel pour venir à bout de cette épidémie qui sévit notamment le Nord-Kivu, le Haut-Katanga, le Sud-Kivu et le Haut-Lomami.
Sur un autre chapitre, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale a présenté le Plan national de développement sanitaire 2024-2033 qui a été élaboré et adopté au terme d’un processus participatif et inclusif par tous les acteurs du secteur de la santé.
La vision portée dans ce Plan est de voir « les hommes et les femmes de tout âge, en bonne santé, capables d'assurer le développement socio-économique de la République Démocratique du Congo ». Le but poursuivi est de contribuer au bien-être de la population Congolaise pour gagner 20 ans d'espérance de vie en 10 ans et que le secteur de la santé soit l'un des vecteurs de développement socioéconomique de notre pays.
Pour ce faire, trois objectifs stratégiques sont visés, à savoir :
Contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité de la population ;
Promouvoir la protection sociale et la mitigation du risque financier afin d'améliorer l'accès aux services et soins de santé de qualité ;
Contribuer au développement socio-économique du pays dans un cadre multisectoriel.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.4. Participation de notre pays à la 16ème Session de la Conférence des Nations Unies sur la Diversité Biologique et ses réunions connexes
La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a informé le Conseil de la participation de notre pays aux travaux de la 16ème Session de la Conférence des Nations Unies sur la Diversité Biologique et ses réunions connexes du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, en Colombie. Ces assises auront pour but de fixer un cadre opérationnel de suivi des progrès réalisés par les Etats pour atteindre les objectifs fixés.
Il s'agira d'élaborer le calendrier des prochaines réunions, et d'évaluer l'efficacité des mesures prises pour conserver la diversité biologique et ainsi inverser la tendance de sa perte effrénée.
L'enjeu sera également de mobiliser les ressources, notamment financières et techniques, pour assurer l'atteinte des objectifs et cibles du Cadre mondial de la biodiversité Kungming-Montréal. A l'approche de ces assises, la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a souligné que la Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples est déterminée à accélérer la dynamique politique au plus haut niveau en vue de la mise en œuvre de cet objectif essentiel, et à mettre en avant les champions de la nature.
Forte de son extraordinaire potentiel forestier qui la place comme Pays-Solution face aux enjeux du Climat et la perte de la biodiversité, et conformément au Pilier VI du Programme d'Action du Gouvernement 2024- 2028, la République Démocratique du Congo est appelée à continuer de jouer pleinement son rôle de leadership en matière d'environnement. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé de décisions prises lors de la onzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 30 août 2024.
Commencée à 14h55’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 15h57’.
Pour le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement en mission,