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Devant se clôturer aujourd’hui à Lubumbashi, 2ème Forum sur le climat des affaires : Jacquemin Shabani souligne les rôles stratégiques des provinces

La 2ème édition du Forum sur le climat des affaires en République Démocratique du Congo qui s'est ouverte, lundi 28 octobre dernier, se clôture aujourd’hui, jeudi 31 octobre 2024, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. En présence des Gouverneurs des provinces et de quelques membres du Gouvernement central, le Vice-premier ministre chargé de l'Intérieur et sécurité, Jacquemin Shabani, est intervenu en abordant la question de l'assainissement du climat des affaires : rôle et place des provinces.

Dans son allocution, il a mis, à l’avant-plan, les richesses dont regorgent le sol et le sous-sol de la RDC avant d’évoquer ses ressources halieutiques, sa végétation et son climat très favorable au développement agricole à travers ses 26 provinces.

Le patron de l’intérieur estime qu'au regard de la superficie de la RDC, sa démographie… les provinces représentent un vrai socle du climat des affaires en raison de leur proximité ou leur contact direct avec les entreprises et les populations locales ; la décentralisation des pouvoirs, qui explique le fait que les provinces disposent des attributions et de compétences propres en matière économique. Ce qui leur permet de prendre des initiatives pour améliorer le climat des affaires. Une autre raison avancée par le VPM de l'intérieur est la diversité des contextes.

«Les défis liés au climat des affaires varient d'une province à l'autre. Une approche décentralisée permet de mieux répondre à ces spécificités. Prenant en compte toutes ces raisons, les provinces peuvent jouer un rôle important dans l’assainissement du climat des affaires sous plusieurs facettes dont notamment, l’amélioration des infrastructures, l’investissement dans les routes, l'énergie, les télécommunications et les autres infrastructures de base. Dans la simplification des procédures administratives, les provinces peuvent réduire la bureaucratie et les délais pour l'obtention des permis et autorisations. Dans le renforcement de l'État de droit, en luttant contre la corruption et en appliquant les lois de manière stricte et équitable, les provinces peuvent créer un environnement propice aux investissements.

Dans la promotion de l'investissement local, les provinces peuvent encourager les entreprises locales en leur offrant des facilités et en créant des pôles d'activités économiques. Dans la collaboration avec le secteur privé : un dialogue constructif entre les autorités provinciales et les entreprises permet de construire des solutions adaptées aux besoins de chaque entité décentralisée », a expliqué Jacquemin Shabani.

Néanmoins, reconnaît-il, il existe des circonstances pratiques auxquelles sont butées les provinces, qui réduisent les efforts consentis dans l'optique de l'amélioration du climat des affaires. Il y a, entre autres, le manque de ressources suffisantes en vue d’assurer leurs différentes politiques ; des capacités techniques limitées ; l’insécurité et la guerre à l’Est de la République. C'est ainsi qu'il a affirmé la volonté du Gouvernement national, des provinces et des entités territoriales décentralisées dans leur engagement d’assurer l’effectivité de la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national.

C'est dans cet élan qu'il a exhorté tous les Gouverneurs des provinces à s’approprier cette question notamment, par la sécurisation des personnes et de leurs biens en général et des investisseurs et leurs investissements en particulier, conformément au deuxième pilier du programme d'action du gouvernement 2024.

Ces assises de la deuxième édition du Forum sur le climat des affaires en RDC sont placées sous le thème : la promotion du climat des affaires en RDC : défis-enjeux-perspectives.

Jackson Mutamba

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Budget 2025 : Voici les 14 fondamentaux de Judith Suminwa !

La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présenté, hier jeudi 31 octobre à l’Assemblée nationale, le projet de loi de finances pour l’exercice 2025. Equilibré tant en recettes qu’en dépenses, ce projet prévoit un budget total de 49.846,8 milliards de francs congolais, soit environ 18 milliards USD. Il s’agit d’un budget  qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement, aligné sur la vision du Président de la République.

Il vise notamment, à renforcer les infrastructures, améliorer les services publics et stimuler la croissance économique, tout en prenant en compte les défis actuels auxquels fait face la RDC.

Il y a lieu de rappeler que la Première Ministre, en présentant ce projet, espère convaincre les Députés de la nécessité d’adopter des mesures qui favoriseront le développement durable et l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Alors que le pays fait face à des enjeux économiques complexes, cette initiative pourrait marquer un tournant dans la gestion des finances publiques et la mise en œuvre de réformes essentielles. Les acteurs politiques et la population attendent avec impatience les détails de ce projet qui pourrait influencer significativement l’avenir économique de la RDC.

Les 14 points clés de Judith Suminwa

1. Accroissement des crédits d’investissement

Les crédits alloués aux investissements connaissent une hausse significative de 18,2% par rapport à 2024. Cette augmentation permet de faire passer leur part dans le budget général de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025, témoignant d’une priorité accordée aux infrastructures et au développement économique.

2. Renforcement du secteur de la sécurité

Le budget alloué au secteur de la sécurité augmente de 25,2%, visant à renforcer les forces armées et de sécurité. Cet investissement est essentiel pour garantir la paix et la stabilité dans le pays.

3. Soutien à l’agriculture, à la pêche et à l’élevage

Le secteur de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage bénéficiera d’un accroissement de 16,4%, faisant passer les crédits de 3.284,1 milliards de FC en 2024 à 3.824 milliards de FC en 2025. Cette augmentation vise à soutenir la sécurité alimentaire et à promouvoir le développement rural.

4. Développement rural

Les crédits alloués au développement rural augmentent de 13,7%, renforçant ainsi les initiatives en faveur des zones rurales et de leurs habitants.

5. Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes

Des efforts considérables seront faits pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, avec des crédits spécifiquement alloués à cette fin, afin de stimuler l’emploi et l’innovation.

6. Investissements dans les infrastructures

La loi de finances prévoit la poursuite des investissements dans les infrastructures, financés grâce aux fonds issus de l’avenant au contrat Sino-Congolais, garantissant de nouvelles opportunités de développement.

7. Appuis budgétaires des partenaires

Les appuis budgétaires attendus des partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC sont pris en compte, facilitant ainsi le financement de divers projets.

8. Grands projets en cours

La poursuite des grands projets, tels que le PDL-145 territoires et la construction du port en eaux profondes de Banana, est confirmée, promettant des avancées significatives dans l’économie nationale.

9. Connexion Est-Ouest

Les efforts se poursuivent pour relier l’Est à l’Ouest du pays avec la construction de la route nationale RN2 Mbujimayi – Bukavu, essentielle pour le commerce et la mobilité.

10. Modernisation des aéroports

La modernisation et l’équipement des aéroports nationaux, y compris ceux de Mbuji-Mayi, Kavumu, Kolwezi, Kalemie, et d’autres, se poursuivent, améliorant ainsi le transport aérien dans le pays.

11. Gratuité de l’enseignement et couverture santé

La loi de finances maintient la mise en œuvre de la politique de gratuité de l’enseignement primaire et de la couverture santé universelle, garantissant un accès accru aux services essentiels.

12. Réformes administratives

La loi prévoit la poursuite de la mise à la retraite des agents de carrière des services publics de l’État, accompagnée d’autres réformes nécessaires au sein de l’administration publique.

13. Réformes dans les finances publiques

Des réformes stratégiques dans le domaine des finances publiques et d’autres secteurs de la vie nationale continueront d’être mises en œuvre, visant à améliorer la gestion des ressources.

14. La desserte en eau et en électricité

Ce volet du projet souligne l’engagement du Gouvernement à garantir un accès équitable et fiable aux ressources essentielles pour tous les citoyens notamment, dans les zones rurales et défavorisées.

Des investissements significatifs sont prévus pour moderniser les infrastructures existantes, réduire les pertes de distribution et renforcer les capacités de production d’énergie, tout en intégrant des solutions durables et respectueuses de l’environnement.

La Pros.

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La finale de la première édition du concours de la chanson chinoise « La Voix du Tchad » s'est tenue avec succès le 28 octobre au Tchad

La finale de la première édition du concours de la chanson chinoise « La Voix du Tchad » s'est tenue avec succès dans l'après-midi du 28 octobre à l'Office National des Médias Audiovisuels du Tchad (ONAMA).

Lancé par l'ambassade de Chine au Tchad, le concours a été conjointement organisé par la filiale de China National Petroleum Corporation (CNPC) en Afrique de l'Ouest et l'Institut Confucius de l'Université de N'Djamena au Tchad, dans le but de promouvoir l'amitié, la coopération et la compréhension mutuelle entre la Chine et le Tchad. Ce concours fait partie de « La semaine de la Chine » initiée par l'ambassade de Chine au Tchad.

Les dix candidats viennent de tous les horizons du Tchad, y compris des employés locaux des entreprises et des étudiants. La finale était passionnante, les candidats ont interprété affectueusement des chansons telles que « Ville vide », « Aube », « Père », « Les Chinois » et « Comme souhaité ». Après une compétition acharnée, Ahmad Daoud Badour, employé de CNPC, a finalement remporté le premier prix grâce à sa voix unique et sa délicate interprétation émotionnelle de la chanson « Ville vide ». Abomo Mbina Marie Stella, étudiante en troisième année à l'Institut Confucius de l'Université de N'Djamena, a remporté le deuxième prix par sa belle chanson « Comme souhaité ».

La finale de la première édition du concours de la chanson chinoise « La Voix du Tchad » s'est tenue avec succès le 28 octobre au Tchad
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‘‘Le Congo n'est pas à vendre’’ , RDC : Dirk Shaka invite le Gouvernement congolais à renégocier l’accord de 2022 avec M. Gertler

‘‘Le Congo n'est pas à vendre’’ (CNPAV) et Kanyaka Rushwa ont procédé, jeudi 31 octobre dernier, à l’hôtel de Memling dans la commune de Gombe, au lancement officiel de la 2ème édition de Kanyaka et à l’annonce de la publication de sa note d’analyse sur l’accord conclu en 2022 entre la RD. Congo et Dan Gertler. Au cours de ce lancement officiel, deux points étaient au centre des échanges notamment,  l’aspect qui parle de la vision du «Congo n’est pas à vendre» ainsi que des initiatives du lancement de la seconde édition de Kanyaka.

Cette structure qui s’appelle ‘‘Congo n’est pas à vendre’’, CNPAV,  dirigée par Dirk Shaka, annonce la publication de sa note d’analyse sur l'accord conclu en 2022 entre le Gouvernement congolais et l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, intitulée "Rendre au Congo ce qui est au Congo". Cette initiative a été prise en coalition avec la société civile de lutte contre la corruption. Une note qui reviendra sur un condensé des antécédents de l'homme d'affaires Dan Gertler dans le secteur minier en RD. Congo à partir des années 1990 jusqu'à la signature de l'accord entre son entreprise Ventora et le Gouvernement congolais en 2022. Ce contrat a amené le Congo à payer à M Gertler plus de 180 millions d’euros et lui a permis de garder des actifs lucratifs.

Rappelons que c’est un contrat que la RDC allait, au moment de sa signature, tenir compte de tous les éléments de sa validité, et de tous les accords entre amis : cas de versement de pots-de-vin, des violations de procédures et d’une absence presque totale de redevabilité qui ont caractérisé M. Gertler.

A la lumière des faits présentés dans la note, la coalition CNPAV exige au Gouvernement congolais de renégocier l'accord de 2022 avec M. Gertler dans des termes plus justes pour le pays. Un nouvel accord devrait inclure, entre autres, une restitution sans compensation financière de tous les actifs détenus  par M Gertler en RDC, y compris les royalties dans trois projets miniers (Kamoto Copper Company; Mutanda Mining et Metalkol RTR).

Et, la deuxième recommandation est initiée par l’administration des Etats-Unis, de ne pas accorder à M. Gertler la levée des sanctions imposées en 2017. Des conditions devraient être prises en compte après un audit pour déterminer si les actifs de M. Gertler ont été obtenus légalement sinon une restitution gratuite des actifs à la RDC et une restauration de l'espace civique.

En ce qui concerne la deuxième édition Kanyaka Rushwa, qui est un bulletin d’éveil sur la corruption est destinée à lutter contre un éventuel oubli de cas souvent dénoncés sans qu’il ait des poursuites à l’encontre des  personnes incriminées. Peut-être, parce que ce sont  généralement les décideurs politiques qui sont impliqués. Plusieurs autres aspects ont été abordés, à savoir : la condamnation de Glencore par la justice suisse avant de se demander à quand le réveil de la justice congolaise ?

Pour clore, un appel a été lancé aux autorités congolaises pour le respect du patrimoine public de l'Etat avant d’appeler la justice à arrêter les auteurs de ces infractions pour qu’ils subissent la rigueur de la loi.

Jackson Mutamba

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En marge de la COP16, RDC : Milan Ngangay lutte pour renforcer les standards de gestion du Parc de Maiko dans la partie orientale

La 16ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la biodiversité a servi de cadre pour une séance de travail entre le CEO de Fauna & Flora International(FFI), M. Kristian Teleki et le Directeur Général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, ICCN en sigle, M. Milan Ngangay dans le cadre du partenariat signé pour améliorer les standards de gestion du Parc Maiko en RDC.

En mission à Colombie, précisément dans la ville de Cali où se tient la COP16, Milan Ngangay, en collaboration avec le FFI, a encouragé au cours d’une réunion, l’implication de la main d’œuvre locale dans la lutte pour la conservation de la nature, tout en prenant en compte leurs besoins. Cette initiative est prise dans un contexte humain dans le but d’apporter un leadership plus structuré du parc Maiko situé à cheval entre les provinces de la Tshopo, du Maniema et du Nord-Kivu.

Par ce partenariat, l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature entend équiper son personnel local dans la gestion et la sensibilisation du patrimoine forestier.

Cependant, de ces échanges, un plan pluriannuel intégrant la communauté locale a été conçu en parcourant l’inventaire des ressources naturelles, les réalités de formation du personnel ainsi que de manœuvres de sensibilisation.

Débuté le 21 Octobre 2024, la 16ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique se clôture ce 1er novembre 2024 dans la capitale de la Colombie.

Un lancement officiel de la Maiko day interviendra dans les jours qui suivent, a annoncé Milan Ngangay.

Bedie Ilengola

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RDC : la numérisation de l'Assemblée Nationale au cœur des échanges entre Jacques Djoli et la cheffe de la coopération à l'ambassade de Suède

Le Professeur Jacques Djoli Eseng'Ekeli, Rapporteur de l'Assemblée nationale, a reçu en audience, ce mercredi 30 octobre 2024, la Cheffe de la Coopération à l'Ambassade de Suède à Kinshasa. Les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour de la numérisation de l'Assemblée Nationale. Car, la digitalisation de la Chambre basse du Parlement relève des attributions du Rapporteur de l'Assemblée nationale.

La Cheffe de la Coopération de l'Ambassade de Suède était accompagnée d'une forte délégation d'experts en Numérique. Au sortir de leurs échanges déroulés à huit clos, la diplomate suédoise, Karlstrom a circonscrit la quintessence de cette rencontre.

‘’Nous avons eu l'opportunité d'échanger avec le Rapporteur de l'Assemblée Nationale, le Professeur Jacques Djoli et son équipe. Nos échanges ont tourné autour de la fonctionnalité de l'Assemblée Nationale dans l'optique de voir qu'est-ce qu'on peut faire pour augmenter la transparence, la redevabilité. Nous avons également discuté avec l'équipe sur les questions d'archivage, la documentation du débat dans le but de la rendre plus accessible au peuple congolais afin de l'amener à comprendre le travail abattu par les parlementaires, mais aussi par les équipes qui y travaillent’’, a-t-elle indiqué.

A la fin de cette rencontre, les hôtes du Rapporteur de l'Assemblée nationale ont visité quelques compartiments de l'hémicycle du Palais du peuple, dont la reprographie, la salle de plénière de l'Assemblée nationale, le département des archives. Une photo de famille a sanctionné cette cérémonie.

La Pros.

 

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Judith Suminwa : ‘‘le Gouvernement s’est engagé dans la lutte contre le cancer…’’

 

En marge de la clôture du mois d’octobre, dédié à la lutte contre le cancer du sein, le Ministère de la Santé publique a organisé une marche de soutien aux personnes atteintes du cancer du sein avec comme objectif de sensibiliser la population sur cette maladie et à l’importance du dépistage. Plusieurs officiels ont pris part à cette activité notamment, la Première ministre Judith Suminwa ainsi que quelques autres membres du Gouvernement national.

Prenant la parole à l’occasion, la Cheffe du Gouvernement a martelé sur l’importance de la sensibilisation de cette maladie qui ronge le sein de la femme et peut même entrainer la mort de celle-ci si et seulement si le dépistage n’est pas fait au moment opportun et que la prise en charge n’est pas adéquate. «Il est crucial que les Congolais et Congolaises prennent conscience que le Gouvernement est engagé dans la lutte contre le cancer et souhaite sensibiliser la population au dépistage, à la surveillance et au diagnostic de cette maladie », a-t-elle déclaré.

Le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, a également souligné qu’il est nécessaire de développer des structures de soin capables de répondre aux besoins des patients atteints de cancer.

Dans cette optique, il a affirmé que la construction d’un centre de prise en charge du cancer a déjà été lancée, en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique. Le ministre de tutelle a rassuré que de nombreuses innovations, notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle, seront mises en œuvre pour faciliter le diagnostic du cancer.

Cette marche marque l’engagement du Gouvernement et la volonté collective de faire reculer le cancer du sein et de soutenir les familles touchées.

César Nkangulu

Judith Suminwa : ‘‘le Gouvernement s’est engagé dans la lutte contre le cancer…’’
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Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint des records en 2023, selon l'OMM

Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint de nouveaux records en 2023, ce qui entraînera immanquablement des hausses de température ces prochaines années, a averti lundi l’agence météorologique des Nations Unies, relevant qu’avec une hausse de plus de 10 % en à peine 20 ans, le dioxyde de carbone (CO2) s’accumule dans l’atmosphère plus rapidement que jamais dans l’histoire de l’humanité.

Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les niveaux des trois principaux gaz à effet de serre - le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), qui contribuent au réchauffement climatique - ont tous encore augmenté l’année dernière.

D’importantes émissions de CO2 dues aux feux de végétation et une éventuelle réduction de l’absorption du carbone par les forêts se sont ajoutées aux émissions toujours aussi élevées de CO2 provenant des combustibles fossiles et des activités humaines et industrielles pour entraîner une augmentation des émissions.

« Une autre année. Un autre record »

« Une autre année. Un autre record. Cela devrait sonner l’alarme parmi les décideurs. Nous sommes clairement en retard sur l’objectif de l’Accord de Paris » sur le climat de 2015, a déclaré dans un communiqué, Celeste Saulo, Secrétaire générale de l’OMM. Les pays avaient alors convenu de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et même à 1,5°C si possible.

« Chaque fraction de degré d’augmentation de la température a un impact réel sur nos vies et notre planète », a ajouté Mme Saulo, soulignant que les températures mondiales sur terre et en mer ont été en 2023 « les plus élevées jamais enregistrées depuis 1850 ».

Le rapport annuel sur les gaz à effet de serre de l’OMM est publié à l’approche de la COP29, le prochain sommet sur le climat de l’ONU du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan.

L’analyse des données montre qu’un peu moins de la moitié des émissions de CO2 reste dans l’atmosphère. Un peu plus d’un quart est absorbé par les océans et un peu moins de 30 % par les écosystèmes terrestres – bien que ces chiffres varient considérablement d’une année à l’autre en raison de phénomènes naturels tels qu’El Niño et La Niña.

Le danger des rétroactions climatiques

Pendant les années d’épisode El Niño, les niveaux de gaz à effet de serre ont tendance à augmenter car la plus grande sécheresse de la végétation et les incendies de forêt réduisent l’efficacité des puits de carbone terrestres.

L’OMM alerte donc sur « un cercle vicieux », même si la variabilité naturelle du climat joue un rôle important dans le cycle du carbone. Mais les écosystèmes pourraient très bientôt devenir des sources plus importantes de gaz à effet de serre sous l’effet du changement climatique. Les incendies de forêt pourraient libérer davantage d’émissions de carbone dans l’atmosphère, tandis que l’océan plus chaud absorberait moins de CO2.

Par conséquent, davantage de CO2 pourrait rester dans l’atmosphère et accélérer le réchauffement de la planète. « Ces rétroactions climatiques constituent des préoccupations majeures pour l’humanité », a affirmé pour sa part Ko Barrett, Secrétaire générale adjointe de l’OMM.

La dernière concentration comparable de CO2 remonte à 3 à 5 millions d’années

La dernière fois que la Terre a connu une concentration comparable de CO2 remonte à 3 à 5 millions d’années, lorsque la température était de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer de 10 à 20 mètres plus haut qu’aujourd’hui.

En 2023, les concentrations de CO2 atteignaient 420 parties par million (ppm), celles de méthane de 1.934 parties par milliard (ppb) et celles de protoxyde d’azote de 336 ppb. Soit respectivement 151%, 265% et 125% des niveaux de 1750.

Si le CH4 (méthane) est un puissant gaz à effet de serre qui demeure dans l’atmosphère pendant une dizaine d’années, le CO2 (dioxyde de carbone) est le gaz à effet de serre le plus important dans l’atmosphère à cause des activités humaines, représentant environ 64 % de l’effet de réchauffement sur le climat, principalement en raison de la combustion de combustibles fossiles et de la production de ciment.

Quant au N2O (oxyde nitreux), il est à la fois un puissant gaz à effet de serre et un produit chimique qui appauvrit la couche d’ozone. Il représente environ 6 % du forçage radiatif induit par les gaz à effet de serre persistants.

Plans d’action climatique nationaux « loin de répondre aux besoins »

De son côté, ONU climat a publié lundi le Rapport de synthèse sur les contributions déterminées au niveau national (CDN) 2024, qui évalue notamment l’impact combiné des plans d’action climatique nationaux actuels sur les émissions mondiales de gaz à effet de serre attendues en 2030.

Selon Simon Stiell, Secrétaire exécutif d’ONU Climat, « les conclusions du rapport sont dures, mais pas surprenantes : les plans d’action climatique nationaux actuels sont loin de répondre aux besoins pour empêcher le réchauffement planétaire de paralyser toutes les économies et de détruire des milliards de vies et de moyens de subsistance dans tous les pays ».

Il estime que de nouveaux plans nationaux beaucoup plus audacieux peuvent non seulement permettre d’éviter le chaos climatique, mais s’ils sont bien conçus, ils peuvent aussi être porteurs de transformations pour les populations et la prospérité de tous les pays.

Les plans actuels combinés, s’ils sont pleinement mis en œuvre, entraîneraient des émissions de 51,5 gigatonnes d’équivalent CO2 en 2030 – un niveau inférieur de seulement 2,6% à celui de 2019.

« De nouveaux plans d’action climatique plus audacieux sont essentiels pour stimuler l’investissement, la croissance et les opportunités économiques, la création d’emplois, la réduction de la pollution, l’amélioration de la santé et la réduction des coûts, une énergie propre plus sûre et plus abordable, et bien d’autres avantages », a dit le chef d’ONU Climat.

Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint des records en 2023, selon l'OMM
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