All Section

All Stories

Sud-Kivu, la Province choyée par Dieu ne doit pas être découpée !

(Par Rynat Mpinga Njabuka)

La Province du Sud-Kivu est limitée  au Nord par la Province du Nord-Kivu ; au Sud par la Province  du Tanganyika  et celle du Maniema ;  à l’Est par le Rwanda,  le Burundi et la Tanzanie et ; par la Province du Maniema à l’Ouest. Du haut de ses 69 130km2, de superficie,  la Province du Sud-Kivu occupe 3% de la superficie de la  République démocratique du Congo.

Elle doit son nom de Sud-Kivu  au fait  qu’elle se situe au Sud-Ouest du lac Kivu qui lui appartient à 100% depuis la brillante défense de son digne fils Balamage Nkolo Boniface à l’assemblée nationale. Elle partage le lac Kivu avec le Rwanda. La population du Sud-Kivu vit principalement de l’agriculture, de l’élevage et du commerce.

La Province du Sud-Kivu est composée de huit territoires (Fizi, Idjwi,  Kabare, Kamituga, Mwenga, Uvira, Shabunda et Walungu) et de quatre villes (Bukavu, son chef-lieu ; Uvira ; Baraka et Kamituga). La ville de Bukavu compte trois communes et onze  quartiers. Les huit  territoires, quant à eux, sont composés de vingt-trois  secteurs/chefferies et  cent quatre-vingt-trois groupements.

Le Créateur a doté  la  Province du Sud-Kivu des richesses de tout genre (climatique, démographique, géographique, minérale, hydraulique, linguistiques, touristiques, culturelles, etc.) afin qu’elle figure parmi les Provinces locomotives de la République démocratique du Congo mais la Province du Sud-Kivu tarde à jouer son rôle. Nous tenterons d’en lister quelques causes et proposer des pistes de solution.

Les raisons du retard de développement de la Province du Sud-Kivu

  1. L’enclavement de la Province du Sud-Kivu

  En Province du Sud-Kivu, les routes sont insuffisantes et celles qui existent sont  en état de délabrement très  avancé rendant difficile si pas impossible le déplacement des personnes et de leurs biens.

A cela, il faut encore ajouter les ponts qui cèdent aussi bien à cause des fortes pluies  diluviennes qu’à cause de leur vétusté ou encore  parce qu’ils n’étaient pas de  qualité. 

En effet, la voie ferroviaire n’existant plus  en Province du Sud-Kivu,  les routes  (de desserte agricoles, routes nationales et  celles provinciales)   qui devaient   faciliter le transport des biens (produits agricoles, produits manufacturés, produits de substitution)  et des personnes  d’un territoire  de production ou de transit vers les territoires (ou autre Province de la RDC)  de consommation ou de transit  pour l’équilibre des prix sur marché sont  remplacées par la voie aérienne qui n’est pas accessible  à toutes les bourses.  La flambée des prix sur le marché, l’indisponibilité des produits sur le marché, la famine et  les carences alimentaires  s’observent en Province (et même en RDC)  qui aura recours à l’importation  alors qu’elle devait  exporter le surplus de ses productions.

Par ailleurs,  nos agriculteurs ne profitent pas de leur dur labeur  ni notre économie  de ses productions locales. En effet, les populations de  certains  pays limitrophes se rendent auprès d’e nos producteurs  dans  notre  territoire x pour s’approvisionner, à vil prix,  en produits (périssables  ou non)  que  nous partons acheter chez eux une partie et ils exportent après création, par eux,  de la valeur ajoutée.  

  Nous sommes aussi devenus le débouché  des autres pays limitrophes ou des sous régions auxquelles nous avons adhéré. Pour couvrir en plus de leur demande interne, cette  demande externe que nous constituons désormais, ils sont obligés de recourir à des productions d’échelle qui créeront  à plus  ou moins long terme des problème  de santé publique  dans notre Province  en particulier et dans notre pays en général  car les produits qu’ils nous vendent ne sont pas bio.

En outre, les lacs Tanganyika et Kivu qui sont poissonneux et constituent les principales voies navigables de la Province nécessitent d’être balisés pour permettre au trafic lacustre pour faciliter l’écoulement des produits agricoles et le développement du trafic lacustre surtout qu’il y a des grandes avancées dans le perfectionnement des constructions  des bateaux. 

Afin de diminuer ou de stopper  l’importation des poissons où l’on applique le formol, impropre à la santé,  pour leur conservation, la recours à la  pêche industrielle s’impose en  Province du Sud-Kivu.

L’enclavement  de la Province du Sud-Kivu en particulier et de la République démocratique du Congo en général est une des causes non négligeables de  la dépréciation du franc congolais  et de l’inflation  dans notre pays.

  1. Le mauvais état de la quasi-totalité des pistes d’atterrissage de l’aéroport de Kavumu et son caractère national

Le mauvais état de la quasi-totalité des pistes de l’aéroport de Kavumu affecte négativement le trafic aérien  du point de vue de la qualité (sécurité)  et  la quantité ( nombre de vol) et ceci va se répercuter sur les recettes que la  Province  devait récolter à travers à travers cet aéroport, recettes qui  renfloue  désormais les caisses de sa Province sœur, celle du Nord-Kivu.

Le caractère national de l’aéroport de Kavumu  ne favorise pas la célérité de l’industrialisation de la Province  par des investisseurs aussi bien  nationaux  qu’internationaux qui devaient lui permettre de pas réduire durablement  son taux de  chômage grâce à la création des usines et autres entreprises  dans le processus de création de la valeur ajoutée.  Il ne permet pas non plus à la Province ni à la RDC de renflouer ses caisses par l’exploitation de ses sites touristiques.  

  1. Les guerres à répétition et l’insécurité

Les  guerres à répétition et l’insécurité ont créé des problèmes sociaux (l’exode rural, l’abandon des activités champêtres et autres   par la population active et sa conversion en auto défenseur de leur territoire,  la ville nourrit désormais  le territoire au lieu de l’inverse, l’augmentation du taux de chômage, de l’effectif des veuves, orphelins et enfants de la rue) qui amèneront la Province à désaffecter les fonds qui devaient être affecté à l’investissement pour le développement  de la Province pour augmenter ses fonds secrets de recherche.

L’insécurité  et les guerres à répétition à l’Est de la RDC profitent aussi à certains pays limitrophes qui viennent, entre autres, louer nos terres et reviennent nous revendre les produits finis qu’ils ont  créés chez  eux.

  1. La politisation de l’Administration

L’Administration qui devait être apolitique est  politisée avec comme corollaire les services attendus de l’Administration  sont  soit pas rendus soit pas bien rendus  à la population du Sud-Kivu étant donné que les politiciens ont affecté  leurs frères, amis, connaissances, « les fous du rois »  et fanatiques qui ne sont pas des personnes qu’il fallait pour occuper  ces postes d’une part,   soit  que ces personnes qu’ils ont affectés à l’Administration ont la carrure mais n’ont pas le temps matériel à consacrer à l’accomplissement de leurs devoirs pour la simple raison qu’ils occupent simultanément plusieurs autres postes dans différents services de l’Administration tant provinciale que nationale. 

La politisation de l’Administration  accentue le chômage en Province, crée des problèmes sociaux  à  la Province  (enfants de la rue, voleurs diurnes et nocturnes, etc.), favorise la violation des textes par ceux qui devaient la protéger en l’appliquant scrupuleusement puisque sachant qu’ils ne subiront pas la rigueur de la loi  car,  protégés par leurs mentors politiques , détériore la climat de travail (présence au sein de l’administration  des  privilégiés qui jouissent de tous les avantages  d’un côté et des marginalisés  qi sont  complètement oubliés de l’autre) qui va impacter négativement sur le rendement de l’Administration crée des problèmes, fait perdre à l’agent public son éthique et la déontologie qui  devait le caractériser ( il se livre à  la corruption, la concussion, etc.).

La politisation qui gangrène l’Administration rend cette dernière pléthorique sans production  marginale avec comme danger à plus ou moins long terme la cessation des paiements (des salaires de son personnel ou de ses dettes envers ses partenaires).  Une administration politisée cède facilement au trafic d’influence, l’incivisme fiscal et  ferme les yeux à l’évasion fiscale.

  1. La politisation de la population Sud-kivutienne

La population de la  Province  du Sud-Kivu est devenue politicienne. Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’économie provinciale. En effet, pendant que certains employeurs ont fermé leurs entreprises plus soucieux de financer leurs campagnes électorales et  entretenir leurs carrières politiques (conquérir et fidéliser l’électorat)   que des manques à gagner  qu’ils  infligent à la Province,  d’autres  sont dans la politique pour s’enrichir et protéger leurs biens actuels et futurs par les « exonérations » et « exemptions » non régulières ni  légales.

Les entrepreneurs apolitiques sont les seuls à supporter le poids de la Fiscalité au point de ne plus rester compétitifs ce qui les amènera à déposer les bilans.

La jeunesse perd le goût de l’entrepreneuriat pour se convertir en politicien idem pour les investisseurs potentiels de la Province.

  1. La Gestion non tournante de la Province du Sud-Kivu par les ressortissants des huit territoires qui la
  2. La non valorisation des services intervenant dans la chaîne des recettes insinue :
  • La non rétrocession de 10% aux services ayant mobilisés les recettes (impôts, droits, redevances et taxes) ;
  • Le manque de sécurisation du travail du Personnel (Absence de la Fonction publique en Province fait que les recrues de la DPMER/SK et du  CPIF-SK  de 2012 demeurent des nouvelles unités dix ans après leur recrutement) ;
  • L’absence d’un syndicat en sein du CPIF-SK et de la DPMER/SK pour défendre et revendiquer les droits des travailleurs ;
  • L’absence de salaire du personnel des services décentralisés

Le concept  prime qu’utilise  chaque année  le budget provincial  pour nommer ce que la Province est tenu de   reverser mensuellement  à son personnel  et qui , en plus ne pas être régulier, n’est pas actualisé   au meilleur des cas au taux  (parité dollars –franc  congolais)  de perception des droits, taxes, impôts et redevances et au pire des  cas au taux budgétaire  en lieu et place de salaire  a-t-il été choisi à dessein pour éviter  à la Province de reverser à son  personnel tous les éléments constitutifs d’un salaire sachant que la prime est une partie du salaire? Nul n’est point besoin de  rappeler  que  le salaire comprend le salaire de base, les primes (de performance, d’ancienneté, de risque), les avantages en nature, contribution de l’employeur à un régime  de retraite et à un plan  d’épargne salariale,  commissions, les gratifications, indemnités  et remboursement (des frais de transport), les avantages sociaux (assurance-maladie, allocations familiale ;

  • La gestion subjective de carrière au sein des services décentralisés

En effet, rien n’explique,  même pas au nom de la libre administration des Provinces  que  pendant que certaines personnes bénéficient des  montées spectaculaires de grades qui ne respectent  pas la règlementation  en la matière , d’autres  gardent le même grade depuis l’opérationnalisation des   services décentralisés malgré le fait que  ce grade ne correspond pas, pour certains, au grade pour lequel ils avaient postulé  aussi bien à la DPMER/SK qu’au CPIF-SK. Il est certes vrai que les contraintes budgétaires l’expliquaient au début, dix ans après ces injustices et irrégularités devaient déjà avoir été  corrigées.  Quelques personnes ont été dégradées ;

  • La non opérationnalisation de certains services provinciaux en Province du Sud-Kivu

La Direction provinciale de contrôle marché publics en Province du Sud-Kivu est mise à l’écart des marchés publics attribués par la Province et dont elle devait pourtant s’occuper.

  1. L’injustice et la disparité des rémunérations en Province du Sud-Kivu

D’une part, ceux qui occupent les postes politiques reçoivent des rémunérations de très loin supérieures à ceux du Personnel la régie financière provinciale qui peinent à mobiliser les recettes pour la Province et,  d’autre part, il y a disparité des salaires entre les grades ;

  1. L’exigence de la pratique des engagements locaux dans certains territoires en lieu et place de la géopolitique provinciale ou nationale.
  2. Les raisons du retard de développement de la Province du Sud-Kivu

A ces raisons qui retardent le développement de la Province du Sud-Kivu, nous proposerons quelques pistes de solution.

Quelques pistes de solution

Pour permettre à la Province du Sud-Kivu de  bien jouer son rôle  pour le développement de la RDC, nous proposons ce qui suit :

  1. Que la Province du Sud-Kivu soit désenclavée afin de permettre à la population (de la Province et de la RDC) d’avoir accès facile et direct à la production (provinciale ou nationale) avant de recourir à l’importation  et d’exporter le surplus des productions. La nécessité de baliser les lacs Tanganyika et Kivu pour développer le trafic lacustre sur toute l’année et développer la production issues de la pêche en instaurant la pêche industrielle ;
  2. Que les pistes d’atterrissage de l’aéroport de Kavumu soient réhabilitées  pour faire exploser le trafic aérien provincial et que   l’aéroport de Kavumu soit internationalisé afin de favoriser   l’industrialisation  et  le développement du  tourisme  en 

Que  cette internationalisation de l’aéroport de Kavumu, telle  que nos notables  ont commencé à y penser, devienne une réalité ;   

  1. Mettre un terme à l’insécurité et conjuguer avec le pouvoir central pour juguler la guerre à l’Est ;
  2. La dépolitisation de l’Administration ;
  3. Que l’Assemblée (provinciale et/ou nationale) vote  des lois pour interdire aux politiciens  de faire les affaires ni par eux-mêmes ni par personne interposée  et que les biens des politiciens imposables en   paient normalement  tous les droits de la Province  pour renflouer les caisses de la Province et que la loi électorale interdisent aux entrepreneurs de postuler à tous les niveaux d’une part et limite, d’autre part, le nombre de mandat de député (provincial et national), Sénateur et autres afin de permettre aux anciens politiciens de faire  les affaires  ;
  4. Que la gestion à la tête  de la Province soit rotative   selon les territoires  qui la composent  afin de diminuer les frustrations et que la Constitution fixe le nombre minimum et maximum de Provinces compte que doit compter la RDC et renchérisse, tout  en précisant  qu’une province déjà issue du démantèlement ne puisse pas subir de démantèlement ;  
  5. Que le service de l’anti-fraude soit incorporé   à  la Division de l’Inspection de la DPMER-SK  et que la nomenclature du Pouvoir central, de la   Province, de la mairie, de la commune soit une fois de plus visitée pour favoriser l’entrepreneuriat ;
  6. Que les services intervenant dans la chaîne des recettes et autres services relevant de la Province soient valorisés ;
  7. Que la disparité des rémunérations au sein des services décentralisés et entre services décentralisés et les postes politiques soient réduites en Province du Sud-Kivu ;
  8. Que le recours à la géopolitique soit applicable dans tous les territoires de Province du Sud-Kivu.

Il ressort de ce qui précède que pour que notre Province du Sud-Kivu soit développée et qu’elle participe au développement de la RDC à la hauteur de ses potentialités, il sied qu’elle reste une et indivisible  afin que ses fils et filles  puissent unir leurs efforts et regarder ensemble dans la même direction pour le bien du Sud-Kivutien,  en particulier,  et du Congolais,  en général. 

Il est temps que la   Province du Sud-Kivu issue du démembrement de l’ancienne Province du Kivu qui a eu lieu en 1988 ne soit plus jamais   découpée, à son tour mais, que l’on y travaille pour connaître son essor économique. Car, elle a assez traîné les pas.

Fait à Bukavu, le 09/06/2024

                                       

Sud-Kivu, la Province choyée par Dieu ne doit pas être découpée !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Engagement exprimé devant Vital Kamerhe, Assemblée Nationale : les Regroupements politiques de l’Union Sacrée favorables à l’investiture du Gouvernement Suminwa 

 *Son ‘’son de cloche’' n’a pas que retenti mais, il a aussi été entendu. Tel Jean-Baptiste au Parlement, l’appel de Vital Kamerhe à l’intention des Députés Nationaux membres de l’Union Sacrée de la Nation a produit des effets escomptés. A l’unanimité, ces élus majoritaires au Parlement ont exprimé leur engagement à investir, le plus rapidement possible, le nouveau Gouvernement patronné par Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre.

A tour de rôle, les partis et regroupements politiques UDPS/Tshisekedi, PEP/AAAP de Tony Kanku, AB50 de Julien Paluku, A/A-UNC de Vital Kamerhe, Parti Lumumbiste Unifié, Agissons et Bâtissons de Sama Lukonde, AFDC-A de Bahati Lukwebo, AEDC-A, APA et MLC de Bemba ont rencontré le Speaker de la Chambre basse du Parlement pour témoigner leur soutien à l’investiture du nouveau Gouvernement, l’étape cruciale avant la clôture de la session en cours à l’Assemblée Nationale.

Sur toutes les lèvres de leurs représentants, les discours suivent la même direction : « Pas de temps à perdre… Vite se mettre au travail…  Apporter des solutions au peuple congolais… Matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi ».

S’exprimant au premier jour des audiences, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale, a déclaré : « Je suis très heureux parce que les hommes sont faits pour affronter les défis. Je suis fier de diriger cette Assemblée Nationale où mon appel a été entendu. Nous avons commencé par PEP/AAAP de Tony Kanku, ensuite l’UDPS/Tshisekedi comme première force politique de l’Union Sacrée de la Nation et du Parlement, AB50 de Julien Paluku. C’est cela aussi être des Hommes d’Etat qui sont capables d’oublier leurs intérêts pour privilégier l’intérêt de notre peuple qui souffre par la guerre à l’Est et la pauvreté endémique. Nous devons rapidement investir ce Gouvernement pour qu’il s’active sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que je remercie de m’avoir reçu et accepté nos propositions pour finaliser cette démarche ».

Sur demande de son Président de Bureau définitif, Jacques Djoli, Rapporteur de l’Assemblée Nationale, a dévoilé le nombre des Députés Nationaux ayant signé leur présence et marqué leur accord à l’investiture qui revient à 190 élus, tels que reçus lors du premier jour d’audience.

La Pros.

Engagement exprimé devant Vital Kamerhe, Assemblée Nationale : les Regroupements politiques de l’Union Sacrée favorables à l’investiture du Gouvernement Suminwa 
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Ministère de la Sante Publique : Voici la liste de médicaments suspendus à l’importation en RDC

 

‘‘Les médicaments sélectionnés dont la liste en annexe du présent Arrêté sont à produire exclusivement par l’industrie pharmaceutique locale. Toute importation à quelque titre que ce soit des médicaments visés à l’alinéa précédent, sauf dérogation expresse le cas échéant, est suspendue pendant une durée de 36 mois sur toute l’étendue du territoire national’’. Ainsi en a décidé le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et prévention dans un arrêté signé en date du 8 mai dernier dont voici l’intégralité.

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

HYGIENE ET PREVENTION

Le ministre

ARRETE MINISTERIEL N°1250/CAB/MIN/SPHP/010/CJ/OBK/2024

Du 06 MAI 2024 PORTANT RENOUVELLEMENT DE LA SUSPENSION TEMPORAIRE DES IMPORTATIONS DE CERTAINS MEDICAMENTS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo, spécialement en son article 93 ;

Vu la Loi n°18/035 du 13 décembre 2018, fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance-Loi n°23/006 du 03 mars 2023 spécialement en ses articles 53 et 54 ;

Vu l’Ordonnance n°21/006 du 14 février 2021 portant nomination du Premier ministre ;

Vu l’Ordonnance n°21/012 du 12 avril 2021 portant nomination des vice-Premiers Ministres, des Ministres d’Etat, des Ministres, des Ministres délégués et vice-Ministres telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance n°23/030 du 23 mars 2023 ;

Vu l’Ordonnance n°22/002 du 7 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du gouvernement ;

Vu l’Ordonnance n°22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères ;

Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/S/027/DS/2006 du 07 septembre 2006 portant suspension temporaire des importations de certains médicaments ;

Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SP/009/CJ/OMK/2010 du 06 décembre 2010 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments

Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SP/069/CJ/2013 du 18 juillet 2013 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments;

Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/013/CHP/2016 du 12 octobre 2016 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments en République Démocratique du Congo ;

Revu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SPHP/CPH/005/2021 du 25 octobre 2021 portant suspension temporaire des importations de certains médicaments en République démocratique du Congo ;

Considérant l’obligation légale de promouvoir la production locale et l’utilisation rationnelle des médicaments ainsi que leur accessibilité financière à la population ;

Considérant que le volume de production locale de certains médicaments correspond au besoin national et que toute importation desdits médicaments a pour conséquence de déséquilibrer le marché pharmaceutique dans un contexte légal de la stabilisation et de la surveillance dudit marché dans le cadre du système de la Couverture Santé Universelle ;

Considérant l’urgence et la nécessité ;

Sur proposition du Secrétaire Général à la Santé Publique, Hygiène et Prévention ;

ARRETE :

Article1 :

Les médicaments sélectionnés dont la liste en annexe du présent Arrêté sont à produire exclusivement par l’industrie pharmaceutique locale.

Toute importation à quelque titre que ce soit des médicaments visés à l’alinéa précédent, sauf dérogation expresse le cas échéant, est suspendue pendant une durée de 36 mois sur toute l’étendue du territoire national ;

Article 2 :

Les producteurs des médicaments sélectionnés sont tenus au respect des mécanismes de régulation et de contrôle des prix institués par les dispositions de l’article 43 quater de la Loi n° 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique telle que modifiée et complétée par Ordonnance-Loi n°23/006 du 03 mars 2023.

Article 3 :

Toute contravention aux dispositions du présent arrêté est sanctionnée par les instances compétentes conformément aux textes légaux et réglementaire en vigueur en République Démocratique du Congo.

Article 4 :

Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté.

Article 5 :

Le Secrétaire général à la Santé publique, Hygiène et Prévention, en collaboration avec les organismes publics en charge de la règlementation pharmaceutique, de la régulation et du contrôle du système de la Couverture Santé Universelle ainsi que celui en charge du contrôle sanitaire aux frontières, est chargé de l’exécution su présent Arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Dr KAMBA MULANDA Samuel Roger

 

ANNEXE : LISTE DE MEDICAMENTS SUSPENDUS A L’IMPORTATION

N°Ord

                                                      MEDICAMENTS

01

Amoxicilline gélule

02

Amoxicilline poudre pour suspension

03

Azithromycine comprimé

04

Azithromycine suspension

05

Ciprofloxacine comprimé

06

Clindamycine gélule

07

Cloxacilline gélule

08

Cotrimoxazole (Sulfamethoxazole +trimethoprime) comprimé

09

Cotrimoxazole (Sulfamethoxazole +trimethoprime) suspension

10

Doxycilline gélule

11

Erythromycine comprimé

12

Erythromycine suspension

13

Griséofulvine comprimé

14

Métronidazole comprimé

15

Métronidazole suspension

16

Multi micronutriments pour enfants en poudre 1 gr

17

Multivitamine sirop

18

Papavérine comprimé

19

Paracétamol + Ibuprofène + Caféine gélule

20

Paracétamol comprimé

21

Phenoxymethylpenycilline potassium comprimé

22

Prométhazine sirop

23

Quinine comprimé

24

Quinine gouttes

25

Quinine sirop

26

Solutés massif (Dextroses, sérum mixte, sérum ringer lactate et sérum physiologique)

27

Tétracyline gélule

28

Tramadol gélule

29

Vitamine B1, B6 et B12 isolé ou en association comprimé

30

Vitamine B1, B6 et B12 isolé ou en association sirop

31

Vitamine C sirop

Vu pour être annexé à l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SPHP/010/CJ/PBK/2024 du 06 mai 2024

Fait à Kinshasa, le 06/05/2024

Dr KAMBA MULANDA Samuel Roger

Ministère de la Sante Publique : Voici la liste de médicaments suspendus à l’importation en RDC
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Mukamba du Kasaï élu sénateur à l'Equateur : le message fort des Bangala à la Nation congolaise

Dans le langage léopoldvillois, les Bangala sont les locuteurs de la langue lingala. Mais, ils sont communément identifiés aux ressortissants du Grand Équateur, entre autres les Mongo, Ngombe, Libinja, Bangala, Bomboma, Bongando, Ntomba, Ekonda, Mbanza, Ngbaka, Ngbandi etc. Les Bangala ont la réputation d'être francs et généreux (côté jardin) et "colériques" (côté cour). Ils ont cependant une caractéristique particulière : ils ont le sens du "vivre-ensemble". C'est ainsi que partout où ils s'installent sur le territoire national, ils vivent en symbiose avec les communautés locales. Ils ne sont jamais, mais alors jamais à l'origine des conflits communautaires dans les cinq autres provinces héritées de la colonisation belge : Léopoldville, Kasaï, Katanga, Kivu et Orientale...

Les "Comm'internautes" ont fait de lui la cible de toutes les flèches et fléchettes

Sur 109 membres composant la chambre haute du Parlement RD-Congolais en dehors du sénateur à vie Joseph Kabila, ils sont seulement 2 (deux) à avoir été élus en dehors de leurs provinces d'origine : Jonas Mukamba Kadiata Nzemba de l'Espace Kasaï (précisément du Kasaï Oriental) pour l'Equateur et Salomon Idi Kalonda (originaire de l'Espace Kivu (précisément du Maniema). 

Le cas Mukamba est intéressant en ce que l'élu fut dans les années 1981-1983 gouverneur de la province de l'Equateur comprenant, à l'époque, les cinq provinces actuelles. Son chef-lieu était Mbandaka, ex-Coquilatville. 

Aussitôt annoncée son élection en qualité de sénateur, Jonas Mukamba a vu la toile (réseaux sociaux) se déchaîner pour lui  rappeler l'assassinat de Patrice-Emery Lumumba. Comme par enchantement, les " comm'internautes" ont fait de lui la cible de toutes les flèches et fléchettes. Son tort, probablement, est d'être le seul survivant des acteurs politiques Congolais impliqués dans la perpétration de ce crime. 

QUI SONT ALORS LES EXÉCUTANTS CÔTÉ RDC ?

Petit plongeon dans l'Histoire : on est le 30 juin 1960. Dans la salle des congrès du Palais de la Nation, un incident se produit pendant la cérémonie de proclamation de l'indépendance. Dans son discours improvisé, Patrice-Emery Lumumba - élu Premier ministre six jours plus tôt - prend à contre-courant les propos amènes échangés entre le  Président de la République Joseph Kasa-Vubu et le Roi des Belges Baudouin. 

Au fait, Lumumba confirme par sa prestation les " soupçons" de communiste qu'on lui colle depuis sa participation, en décembre 1958, à la Conférence des Peuples africains organisée à Accra.

Or, on est en pleine Guerre froide qui ne laisse aucune place aux  neutres : soit on est du côté de l'Otan (capitalistes), soit on n'est du côté du Pacte de Varsovie (communistes). 

Ainsi, avant même d'accéder au poste de Premier ministre selon la Constitution de la Belgique (*le Chef de l'Etat règne, le Premier ministre gouverne*), Lumumba est déjà "sous contrat" (lisez "programmé pour être assassiné"). 

Qui sont alors les exécutants côté RDC ? Forte est l'envie de les qualifier d'enfants, à l'exception de Joseph Kasa-Vubu. 

Tenez : 

-Joseph Kasa-Vubu a 43 ans ;

-Joseph Mobutu a 30 ans ;

-Jonas Mukamba a 29 ans ;

-Nestor Nendaka a 37 ans :

-Justin Bomboko a 32 ans ;

-Etienne Tshisekedi a 28 ans :

-Bernardin Mungul Diaka a 27 ans.

Et lui-même Patrice-Emery Lumumba a 35 ans. 

Ainsi, le doyen d'âge a 43 ans, le benjamin à peine 27 ans.

Autant dire, en majorité, des enfants face à des parents et grands-parents occidentaux. Les mêmes qui vont les piéger en leur accordant l'indépendance politique non accompagnée d'indépendance économique.

SYMBOLIQUE POUR LE 30 JUIN 2024

Devrions-nous, en tant que Congolais, continuer de garder la dent contre des compatriotes impliqués au degré inférieur dans la mort de Lumumba, Okito et Mpolo pendant que nous entretenons d'excellentes relations avec les étrangers ayant commandité le triple assassinat ? 

Question à reposer : devons-nous continuer à nous acharner sur les nôtres pendant que les proches de Lumumba, eux, sont confortablement installés et généreusement entretenus par dans les pays occidentaux,  respectueux du caractère sacré de la notion sacrée de continuité de l'Etat ?

A comparer avec la génération actuelle, c'est-à-dire en prenant globalement Félix Tshisekedi (61 ans), Vital Kamerhe (65 ans), Pascal Kinduelo (85 ans), Christophe Mboso (83 ans) et même Judith Suminwa Tuluka (57 ans), on peut déduire que les Kasa-Vubu, Mobutu, Mukamba, Nendaka, Bomboko, Tshisekedi, Mungul Diaka etc. sont leurs enfants lorsqu'ils accèdent aux affaires en 1960 !

Bien plus, ils sont arrivés aux affaires sans aucune expérience en gouvernance institutionnelle.

Qu'ils aient commis des erreurs, des fautes, voire des crimes, c'est normal qu'ils en paient le prix. 

Seulement voilà : des "Bangala" (nous) vient un message à capter 5 sur 5 : Jonas Mukamba-le-kasaïen a laissé des traces pendant son petit mandat de trois ans dans cette province. On ne peut pas dire de son électorat (députés provinciaux en majorité les enfants de ses contemporains) qu'ils ignorent l'Histoire de l'indépendance au sujet de Lumumba. 

L'électorat a préféré se souvenir du *bâtisseur*. Preuve que dans la vie de Jonas Mukamba, (comme du reste dans celle de bien d'autres acteurs majeurs), il y a aussi des œuvres bonnes à retenir. D'ailleurs, il y en a plus que des mauvaises.

La preuve est son passage à la Minière de Bakwanga. (Miba) qui fera dire à Jean-Claude Mombong, dans l'article intitulé "Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, le rescapé politique" paru le 11 septembre 2023 dans La Gazette du Continent à l'occasion de ses 92 ans : "Si la MIBA (société minière de Bakwanga) avait un visage, ce serait celui de Jonas Mukamba Kadiata Nzemba". 

Preuve que l'homme a su et pu marquer son temps. 

Les Équatoriens viennent de (nous) le rappeler de la plus belle manière qui soit : la gratitude à l'égard de tout Congolais qui (leur) fait du bien, quels que soient ses origines et son passé.

A quelques semaines du 30 juin 2024, cette symbolique mérite de la part des décideurs un geste fort en termes d'unité et de solidarité nationales. Un geste que ne doit poser que le Président de la République Félix Tshisekedi, et lui seul. La Constitution dit de lui, en sa qualité de Chef de l'Etat, qu'il "représente la Nation". 

Omer Nsongo die Lema/CP

 

Mukamba du Kasaï élu sénateur à l'Equateur : le message fort des Bangala à la Nation congolaise
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Justin Inzun Kakiak nommé Administrateur Général de l’ANR !

Le Président Félix Tshisekedi a nommé, ce week-end, par Ordonnance, M. Justin Inzun Kakiak au poste d’Administrateur Général de l’Agence nationale de Renseignements. Il remplace à poste Daniel Lusadisu Kiambi, avec une mission précise de donner un nouveau souffle à ce service important du pays. Justin Inzun a occupé le même le fauteuil de 2019 en 2021, peu avant de traverser le fleuve pour assumer les fonctions d’Ambassadeur de la RDC au Congo-Brazzaville. Il signe ainsi, trois ans après, son grand retour dans la boite en ce début du second mandat du Président Tshisekedi marqué par des défis énormes à relever du point de vue sécuritaire. Il pourra ainsi compter sur l’accompagnement de son Prédécesseur, Augustin Mulumba Nsambwa, qui a été nommé, par la même Ordonnance présidentielle, au poste d’Administrateur Général Adjoint. Ces deux gestionnaires se trouvent devant l’occasion de démontrer de quoi ils sont capables au regard de leur parcours. L’heure est au travail !

La Pros.

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

KIM JONG UN : ‘‘Les forces armées nucléaires de la RPDC doivent se préparer mieux à exécuter leur mission dans une guerre’’

.Selon l’information (31/05/2024) de la KCNA (ou Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

un tir de démonstration des sous-unités de lance-fusées supergrands (600mm) de l’Armée Populaire de Corée (APC créée 7 mois avant la RPDC, NDLR) s’est effectué. Le tir a été destiné à montrer, clairement, la volonté de;

  • assurer la souveraineté et la sécurité de l’Etat grâce aux moyens de guerre puissants et absolus de la RPDC, visant le Pouvoir de voyous et l’Armée fantoche de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord - qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) ayant perpétré une provocation de violation de la souveraineté de la RPDC, acte abominable que l’on ne peut jamais passer sous silence, en opposant une manifestation militaire fort dangereuse et irréfléchie à l’exercice légitime de la souveraineté par la RPDC
  • lancer, sans hésitation, une attaque préventive en mettant en œuvre en tout temps le droit d’autodéfense si l’ennemi tente d’utiliser ses capacités militaires contre la RPDC.

KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, qui a ordonné d’organiser ce tir pour diriger sur place a :

  • souligné plus d’une fois que la mobilisation des forces de représailles militaires visant à sauvegarder la souveraineté de l’Etat et son intégrité territoriale relève du devoir et de la mission des forces armées de la RPDC, ratifiés par la Constitution (les conditions d’utilisation des armes nucléaires sont spécifiées dans la Loi promulguée -08/09/2022- par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC et constituée des 11 articles minutieusement détaillés dans la Politique des Forces Nucléaires de la RPDC, dont la doctrine -Article 6/Alinéa 1- permet l’exécution des procédures d’action nécessaires au cas où une attaque nucléaire est lancée contre la RPDC ou s’il est jugé que l’utilisation des armes nucléaires contre celle-ci est imminente, NDLR)
  • déclaré que ledit tir qui a lieu au moment où les agissements politico-militaires de l’ennemi visant à usurper la souveraineté de la RPDC s’avèrent désespérés, sera une occasion de montrer, nettement à notre ennemi, les conséquences qu’il subira s’il attaque la RPDC.

Le tir simultané des sous-unités s’est déroulé grâce à la mise en pratique du système de commandement de tir intégré, composant du système de contrôle général des armes nucléaires de l’Etat. A l’exercice, a pris part le 3ème Bataillon du 331ème Régiment d’artillerie Red Flag relevant de l’Unité interarmes d’artillerie de l’APC, chargée d’une importante mission d’attaque à la frontière Ouest du Pays. Un ordre secret codé de la Commission Militaire Centrale du Parti du Travail de Corée (PTC créé 2 mois après la Libération Nationale 1945, NDLR), relatif à la mission de tir, a été transmis aux Compagnies du 3ème Bataillon chargées de l’attaque, et le tir simultané du Bataillon, effectué selon le système de commandement de tir intégré. Sur Ordre de tir donné par KIM JONG UN dans le poste d’observation, le Général d’armée (à 4 étoiles, NDLR) JANG Chang Ha, Chef de la Direction Générale des Missiles, a commandé l’exercice d’attaque;

  • les fusées ont été lancées aussitôt en faisant trembler ciel et terre et en démontrant l’esprit de défense de la souveraineté et la volonté d’affrontement de la RPDC
  • les artilleurs prêts à combattre à 01 contre 100 et animés d’une ferme volonté de lutte contre l’ennemi ont fait le tir précis sur un îlot cible à la distance de 365km, accomplissant ainsi admirablement leur mission.

KIM JONG UN a :

  • apprécié, hautement, les moyens de guerre et d’attaque à la coréenne les plus puissants du monde, fiers de leur puissance redoutable, qui sont fin prêts à une riposte rapide et parfaite
  • souligné que les forces armées nucléaires de la RPDC doivent se préparer mieux à exécuter, rapidement et exactement en tout temps et en toute circonstance, leur mission de haute importance pour la dissuasion et pour la prise de l’initiative dans une guerre.

Les moyens de guerre et les effectifs d’attaque préventive des forces armées de la RPDC;

  • se tiendront prêts à la guerre avec leurs capacités toujours plus élevées
  • s’acquitteront de leur importante mission de dissuasion et de sauvegarde de la souveraineté, cela d’après la KCNA.
KIM JONG UN : ‘‘Les forces armées nucléaires de la RPDC doivent se préparer mieux à exécuter leur mission dans une guerre’’
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image