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Pour le Prof. Dr. Roland Vele Mukelenge : Le Ministre Didier Mazenga Mukanzu, Patrimoine Interprovincial du Grand Bandundu

 A. CONSTAT 

A l'occasion de la sortie officielle du Gouvernement de la République, Judith Tuluka 1, des voix s’élèvent ici et là, soit pour présenter des félicitations, soit, pour exprimer leur regret. 

Le Grand Bandundu, avec plusieurs élus nationaux et provinciaux, s'attendait à avoir une plus grande représentativité au sein du Gouvernement National au prorata des quota provinciaux,  mais, les attentes n'ont pas été totalement atteintes. 

Plusieurs  raisons politiques peuvent justifier cet état des choses, notamment, la difficulté d'intégrer tous les 149 territoires de la République au sein d'un gouvernement de 54 Membres. Aussi, par auto-flagellation, il faut relever le manque d'un leadership exemplaire, intégrateur et fort dans le Kwilu,  en général, et dans certains territoires, en particulier. Il n y a pas de vrai Leader dans certains de nos territoires, sinon des acteurs politiques à vision limitée, et à tendance tribalo-ethnique. 

La plus part de ceux que nous avons aujourd'hui sont des acteurs sans un carnet d'adresse solide et se trouvent parfois très éloignés du carré stratégique décisionnel qui entoure souvent le Chef. 

En plus, l'absence de cohésion interne entre les fils du Kwilu, lesquels  sont prêts à s'entretuer pour des intérêts mesquins, et même à détruire ce que les autres ont fait pour le besoin de la cause, à la différence des autres provinces de la République qui sont prêtes à défendre les intérêts locaux, sans tenir compte des disparités politiques. Le Grand Bandundu en souffre encore à ce jour. 

B. LE LEADERSHIP DE DIDIER MAZENGA MUKANZU 

En dépit de tout ce qui précède, après la publication du Gouvernement, dans les Provinces du Kwilu, Kwango et Mai ndombe, des voix se sont élevées, des marches de soutien organisées pour remercier le Chef de l'Etat d'avoir pensé à maintenir pour la quatrième fois, un digne fils du terroir, Monsieur Didier MAZENGA MUKANZU, comme membre du Gouvernement, occupant pour une fois encore, le portefeuille de la l'intégration régionale.

Dans la ville de Bandundu, à KiKwit et ailleurs, que des cris de joie, des cérémonies de réjouissance en signe d'hommage et de soutien au Chef de l'Etat en l'honneur du Ministre Didier Mazenga. 

Cet homme, fils spirituel du Révérend Pasteur NSEMBE ISRAÉL, des églises de la Borne, CEF Arche Masina, est un miracle de Dieu. Il a été successivement, Ministre des Transports, Ministre de la Coopération régionale, Ministre du Tourisme, et aujourd'hui encore, Ministre de la Coopération régionale. 

Le choix du Chef de l'Etat, Son Excellence Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, dicté par les signes du temps, est un message fort et révélateur des grands enjeux, aussi bien pour le Grand Bandundu que pour la Province du Kwilu. Le désormais Ministre national de l'intégration régionale, Me Didier MAZENGA, l'unique Ministre du Grand Bandundu, pour avoir servi loyalement le Chef de l'Etat pendant cinq ans, a sûrement marqué son époque et a reconquis la confiance du Chef au point où, politiquement parlant, il a droit au chapitre. 

Cette nouvelle posture donne lieu, au-delà des considérations partisanes, à une revisitation des stratégies politiques internes dans le Kwilu, à une reconsidération du leadership dans le Grand Bandundu, à une redistribution des rôles autour de la personne de Me Didier MAZENGA MUKANZU, qui désormais, devient, sans hésitation, en même temps, un Patrimoine interprovincial du Grand Bandundu et une richesse nationale. 

S'il est vrai que le Grand Bandundu, particulièrement, le Kwilu, regorge des grandes sommités politiques et intellectuelles, il conviendrait que l’opinion publique du Grand Bandundu sache s'organiser, autour de cette grande icone pour booster, avec des stratégies adéquates, l'avancement de notre terroir. 

Me Didier MAZENGA MUKANZU devient ‘‘un système’’; il n'est plus que ‘‘Secrétaire Général Chef du Parti Palu’’, Il est, au-delà du Palu, reconnu nationalement, par la grâce de Dieu, comme le Représentant du Grand Bandundu, au sein de l'exécutif, et ce, j'imagine, sur ordre prophétique d'Antoine Gizenga. Le Patriarche a sûrement pesé sur la nomination de ce Grand Leader du Grand Bandundu, et le Président de la République, chef de l'Etat, a bien su lire les signes du temps. 

C. INTERPELLATION 

Ce qui implique, en revanche, du chef de Me Didier MAZENGA MUKANZU, une responsabilité politique énorme, de nouvelles postures stratégiques, voire un recadrage technique, de manière à fédérer tous les fils et filles de Grand Bandundu, et surtout de la Province du Kwilu, autour de la vision du Chef de l'Etat pour ce nouveau quinquennat. 

Sincères Félicitations à vous, Excellence Mr le Ministre de l'intégration régionale et courage à toute la communauté du Grand Bandundu. 

Vive le Président de la République ! 

Vive le Grand Bandundu

Vive la Province du Kwilu.

Prof. Dr. Roland VELE MUKELENGE

Notable du Kwilu et Coordonnateur provincial PALU

Pour le Prof. Dr. Roland Vele Mukelenge : Le Ministre Didier Mazenga Mukanzu, Patrimoine Interprovincial du Grand Bandundu
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Problèmes urgents de la population, RDC : Vital Kamerhe à pied d’œuvre pour des solutions idoines 

Le Président de l’Assemblée nationale, le Dr. Vital Kamerhe, a eu, ce mardi 28 mai 2024, un marathon de travail, marqué notamment par des échanges très prometteurs avec ses différents hôtes, pour l'amélioration des conditions de vie des Congolais, l'un de ses défis aux commandes du bureau définitif de cette chambre législative.

Tout d'abord, le Dr. Vital Kamerhe s'est entretenu avec l'ambassadeur du Maroc en poste à Kinshasa, Rachid Agassim. Ce dernier, au nom du Président de la Chambre des représentants du Royaume Chérifien, a transmis au Dr. Vital Kamerhe, des vives félicitations pour son élection à la tête de l’Assemblée Nationale.

Outre ce message des félicitations, l'ambassadeur marocain a rassuré le Speaker de la Chambre basse de la volonté ferme et inchangée de son pays à continuer à collaborer avec la République Démocratique du Congo aussi bien pour des questions liées au développement que pour d'autres questions d'intérêt commun. Et ce, pour l'avancement de ces deux pays amis.

Peu après le départ du diplomate marocain, le président de l'Assemblée nationale a accordé une audience à la délégation de la Société nationale d'électricité (SNEL), conduite par Luc Badibanga Mwanza, président du Conseil d'administration.

Au cours de cette audience, qui a également connu la participation du Directeur général, Fabrice Lusinde, et des autres administrateurs de la SNEL, le Dr. Vital Kamerhe a exprimé son intention de voir le secteur d'électricité décoller et bénéficier d'un soutien conséquent autant que le secteur de l'enseignement primaire, rendu accessible à toutes les couches sociales grâce à la politique de gratuité de l'enseignement de base, initiée par le Président Félix Tshisekedi,  conformément à sa vision de servir d'abord le peuple.

Le président de l'Assemblée nationale s'est d'ores et déjà proposé de faire un plaidoyer auprès du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et de soumettre la problématique du décollage du secteur de l'électricité aux différents débats dans l'hémicycle.

Pour réussir cette mission, le Dr. Vital Kamerhe a demandé d'être mis au parfum, au travers d'un mémorandum, des difficultés éprouvées par la SNEL pour jouer correctement son rôle en faveur du bien-être des Congolais.

A la suite de la délégation de la SNEL, le speaker de la Chambre basse du Parlement congolais a reçu Aimé Boji Sangara et Nicolas Kazadi, respectivement ministre d'Etat au Budget et ministre des Finances. 

Avec ces deux membres du gouvernement sortant, le Dr. Vital Kamerhe a évalué les efforts à conjuguer dans ces secteurs ô combien vitaux pour l'amélioration des conditions de vie des populations congolaises, cheval de bataille du Président de la République, Félix Tshisekedi.

La Pros

Problèmes urgents de la population, RDC : Vital Kamerhe à pied d’œuvre pour des solutions idoines 
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Matata Ponyo : « Les malédictions des institutions et du leadership sont les vraies causes du retard économique en RDC »

Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo. © matataponyomapon.com

*Quelle est la vraie cause du retard économique de la République démocratique du Congo ? Ce n'est ni le climat tropical, ni le poids des traditions, ni ce qu'on appelle la « malédiction des ressources naturelles », affirme l'ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, qui publie Economie politique des malédictions du développement aux éditions Bruylant. Les vraies causes, dit-il, tiennent à des institutions fragiles et à un leadership défaillant. De passage à Paris, l'opposant congolais, qui a dirigé le gouvernement de 2012 à 2016 et qui vient d'être élu député national aux législatives du 20 décembre, répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Les évènements meurtriers du 19 mai, à Kinshasa, est-ce qui s’agit, selon vous, d’une tentative de coup d’État ou d’une tentative d’assassinat ?

Matata Ponyo Mapon : Il est, pour moi, difficile d’affirmer qu’il s’agit d’une tentative de coup d’État. Une tentative de coup d’État vise à mettre fin au pouvoir d’un chef d’État. Alors que, dans le cas d’espèce, on a vu que cette tentative a visé plutôt la résidence d’un ex-ministre de l’Économie, d’un député devenu président de l’Assemblée nationale depuis la semaine dernière. Je crois que ce n’est pas, au sens propre, un coup d’État.

Quand son domicile a été attaqué, Vital Kamerhe n’avait pas encore été élu président de l’Assemblée nationale. Plusieurs partis de la coalition présidentielle de l’Union sacrée espéraient encore pouvoir l’empêcher de prendre le perchoir. Peut-il y avoir un lien entre l’attaque de son domicile et cette compétition pour le perchoir ?

Beaucoup de gens spéculent sur cette relation. Mais, moi, en tant que professionnel de la politique, je crois qu’il faut laisser les conclusions de l’enquête pouvoir déterminer quels types de relations existent entre cette tentative d’élimination physique et son élection au perchoir de l’Assemblée nationale.

Mais cela ne va pas créer un climat de méfiance au sein de la coalition présidentielle ?

Il va sans dire que cela va, effectivement, affecter le climat de confiance. Ce type de situation est de nature à créer des tensions entre les opérateurs politiques, parce que la méfiance va pouvoir s’installer et les gens seront appelés à devenir beaucoup plus prudents. Je pense qu’il y a moyen de pouvoir plaider pour une certaine détente politique.

Vous venez de publier, avec Jean-Paul K. Tsasa, Economie politique des malédictions du Développement aux éditions Bruylant. Un livre dans lequel vous partez en guerre contre les idées reçues sur le sous-développement. Quelles sont ces idées reçues ?

La première théorie essaye d’expliquer la relation qui existe entre la localisation géographique, ou le climat, et le développement. C’est ce que nous avons qualifié de la malédiction « climat », ou l’explication du sous-développement par la localisation géographique.

Et par le climat tropical.

Et par le climat tropical.

Mais c’est une fausse explication ?

Cette thèse, pour nous, n’est pas suffisante. Elle paraît cohérente, mais nous la classons comme étant une analyse qui n’est pas très approfondie. Pourquoi ? Parce que nous voyons, en ce qui concerne le pays à climat tropical, qu’il y en a qui sont avancés : le Brésil, par exemple.

Deuxième explication possible du sous-développement, dites-vous, celle que vous appelez le « binôme culture-race ».

Là aussi, nous avons essayé d’examiner. Parce qu’il y a des études théoriques et empiriques qui affirment que la culture et la race peuvent expliquer le sous-développement ! Nous prenons le cas des deux Corées, la Corée du Nord et la Corée du Sud. Deux pays qui ont la même culture, qui ont la même race, mais la Corée du Sud est, de loin, plus avancée que la Corée du Nord. Là aussi, la race et la culture ne sont pas en mesure d’expliquer de manière tout à fait fondamentale les différentiels de développement.

Troisième explication possible du sous-développement, dites-vous, la malédiction des ressources naturelles, mais, là aussi, vous n’y croyez pas ?

Non, c’est ce que l’on appelle le « paradoxe de l’abondance », c’est-à-dire que les ressources naturelles pourraient expliquer un certain sous-développement, comme la République démocratique du Congo qui est un exemple typique. Mais, laissez-moi vous dire qu’il y a beaucoup de pays qui ont des ressources naturelles, comme le Botswana, qui sont avancés. Si nous montons au nord, vous avez la Norvège, qui est un pays qui a beaucoup de ressources. Les États-Unis aussi ont des ressources, le Canada… Mais ces pays ne sont pas pour autant sous-développés.

Alors, quelle est, d’après-vous, la vraie cause du sous-développement d’un pays comme le vôtre ?

Peut-être, avant d’arriver à la vraie cause, peut-être que je pourrais évoquer cette malédiction du Fonds monétaire international (FMI). Parce que certaines études théoriques et empiriques essayent de dire que tous les pays qui ont été en programme avec le FMI affichent des croissances très faibles. Mais là aussi, l’étude que nous avons développée démontre cette insuffisance, ce n’est pas une cause suffisante !

Alors, quelle est la vraie cause ?

Les vraies causes, ce sont ce que nous avons appelé les malédictions des institutions et les malédictions de leadership. Ce que nous pouvons considérer comme les vraies causes du sous-développement parce que l’étude, qui a été menée notamment par Douglass North, Daron Acemoglu et James Robinson, montre que les institutions de qualité expliquent le progrès et le développement.

C’est ce que disait Barack Obama dans un célèbre discours au Ghana en juillet 2009, « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes ».

Oui, d’institutions fortes ! Les institutions de faible qualité entrainent le sous-développement. Les institutions de qualité, celles dont a parlé Obama, favorisent la bonne gouvernance, l’État de droit, la promotion du secteur privé. Mais, cette malédiction des institutions, elle ne nous paraît aussi pas très fondamentale. La malédiction de leadership, c’est celle qui explique la malédiction des institutions. Pourquoi ? Parce que les institutions sont créées par les hommes. Ce sont les hommes qui produisent les institutions de qualité ou les institutions de faible qualité.

Donc, vous allez plus loin qu’Obama, vous dites qu’il ne peut pas y avoir de bonnes institutions sans de bons leaders ?

Effectivement. Parce que, avec le temps, le leadership n’a plus la même vigueur. Ce sont les hommes qui produisent les bonnes institutions, qui les consolident et qui les solidifient.

Y a-t-il eu, dans l’histoire de votre pays, la République démocratique du Congo, des leaders compétents ?

Dans ce livre, nous essayons de démontrer, par rapport à la malédiction du Fonds monétaire international, que, entre 2012 et 2016 – j’étais Premier ministre – un leadership de qualité a permis de produire des institutions de qualité, qui ont permis d’avoir un taux de croissance moyen sur cinq ans de 7,7% contre une moyenne de 3,5% pour l’ensemble du continent africain !

Et, en dehors de vous-même, Matata Ponyo Mapon, y a-t-il eu dans l’histoire du Congo un Premier ministre, voire un président compétent ?

Bien sûr, le Premier ministre Patrice Lumumba, je crois que c’est un homme de valeur, malheureusement le Premier ministre Lumumba n’a pas eu le temps de travailler longtemps, il est mort, comme vous le savez, lors de l’accès de notre pays à l’indépendance.

Y a-t-il, dans l’histoire de l’Afrique, un président ou un Premier ministre qui a montré ses compétences de leader ces dernières années ?

Je crois que nous avons plusieurs pays… L’Éthiopie, dont le Premier ministre a reçu le prix Nobel en 2019. Vous avez une entreprise publique de transport aérien comme Ethiopian Airlines qui fait la fierté du continent africain. Cela, c’est le produit d’un leadership de qualité.

C’est le seul pays que vous donneriez en exemple sur le Continent ? Parce qu’il est très contesté, vous le savez, sur le plan des Droits de l’homme, notamment depuis la guerre civile avec le Tigré.

Vous savez, sur cette question-là, il faut plutôt analyser les choses globalement. Même le meilleur leadership ne manque pas de faiblesses…

L’une des conditions d’un bon leadership, c’est, dites-vous, l’intégrité, le refus de toute corruption. Or, vous-même, vous êtes accusé, en ce moment, par la justice congolaise, d’être impliqué dans le détournement de quelque 115 millions d’euros d’argent public, c’était lors du lancement du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. À l’époque, vous étiez le Premier ministre du président Joseph Kabila. Le procès doit s’ouvrir à Kinshasa le 22 juillet. Qu’est-ce que vous répondez à vos accusateurs ?

Écoutez, un leader se crée des ennemis et des adversaires farouches. Tout le monde le sait, que ce projet était porteur d’espoir pour le peuple congolais. C’est un projet qui avait l’ambition de révolutionner le secteur agricole, de garantir, pendant dix ans, une certaine autosuffisance alimentaire. Nous avons lancé ce projet de parc agro-industriel dont le point d’inflexion, c’est-à-dire le point où le coût de production devait être égal aux ventes, c’est-à-dire que les recettes devaient équivaloir aux coûts de production, c’était dans les cinq ans. Avant ces cinq ans, ce projet devait être financé par le gouvernement. Et c’est ce que nous avons essayé de faire. Par souci de gouvernance, nous avons confié ce projet, dans un partenariat public-privé, à une entreprise professionnelle sud-africaine, qui a reconnu avoir reçu tous les fonds et qui a témoigné par écrit n’avoir remis aucun dollar à quelqu’un du gouvernement congolais et encore moins au Premier ministre. Ces écrits ont été certifiés par des autorités compétentes sud-africaines. Mais comment pouvez-vous poursuivre un Premier ministre qui n’a jamais été impliqué, ni de loin, ni de près, à la gestion de ce projet ? Pour votre information, ce procès est plutôt politique. Pour avoir refusé d’intégrer l’Union sacrée, c’est-à-dire d’approcher la famille présidentielle, on m’a promis ce procès ! Mais ce procès, c’est quand même un déni de la démocratie dans notre pays, un déni de la justice ! Parce que la Constitution congolaise ne permet pas de poursuivre un ancien Premier ministre ! Mais, malheureusement, la Constitution, qui est au-dessus de tout le monde, est violée systématiquement.

Et si ce procès s’ouvre, comme prévu, le 22 juillet, vous serez présent au tribunal ?

Je n’ai jamais fui ! Cela fait trois ans que ce procès m’a été intenté pour avoir refusé d’intégrer l’Union sacrée. L’exil m’a été offert, j’ai refusé de m’exiler. Je serai dans mon pays et je demanderai que la Constitution soit respectée. J’espère que ces poursuites vont pouvoir s’arrêter parce que la raison principale, c’est que j’ai refusé d’intégrer l’Union sacrée. Le président a été élu, je crois que ce feuilleton de mauvais augure va pouvoir s’arrêter.

A la Présidentielle de décembre dernier, vous avez d’abord été candidat. Puis, vous vous êtes ralliés à la candidature de Moïse Katumbi. Aujourd’hui, vous êtes député national, vous avez été élu à Kindu dans le Maniema avec l’un des meilleurs scores enregistrés aux législatives du 20 décembre dernier. Vous allez vous situer où, du côté de l’opposition ou du côté de la majorité ?

C’est très bien de le rappeler, je suis l’un des meilleurs élus de la République démocratique du Congo, compte tenu de mon attachement à cette ville natale de Kindu. Je dois vous dire, en toute sincérité, la volonté de ceux qui m’ont élu de rester dans l’opposition. Donc, je vais demeurer dans l’opposition.

Rfi/Christophe Boisbouvier

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RDC : le REJEDE appelle à des actions concertées pour prévenir le changement climatique !

Pour répondre à la crise climatique en RDC, une série d’activités permettant aux jeunes de lever le ton pour la résilience climatique a été organisée par le Regroupement des Jeunes Engagés pour la Défense de l’Environnement, REJEDE. Parmi ces activités, un colloque de sensibilisation et de formation sur la résilience climatique, axé sur l’implication des jeunes dans l’action climatique. Cette activité aura permis une sensibilisation plus accrue à la résilience climatique en RDC.

Les intervenants ont fait savoir que le changement climatique menace indirectement la capacité de la population à survivre et à s’épanouir.

«Ce qui nous a réunis dans ces assises, ce sont les aléas climatiques. Certes, notre pays la RD Congo occupe une place importante en tant que pays solution face aux problèmes de l’environnement, mais hélas, il n’est pas épargné des effets du changement climatique. A Kinshasa, il s’observe actuellement d’énormes aléas climatiques entre autres la hausse de température qui met la population en difficulté, certains restent longtemps dehors pendant la nuit. Et, il y a aussi les problèmes liés aux inondations. Alors, nous en tant que jeunes, nous nous sommes dit qu’on ne pouvait rester bouche bée, nous nous sommes décidés de dire ‘’ non à l’inaction climatique’’ et recommandons à chaque jeune à son niveau puisse prendre conscience que les problèmes liés au climat n’engagent pas que les environnementalistes, cela reste une affaire de tous, car lorsqu’on parle du changement climatique nous faisons allusion à la planète terre dont nous sommes tous bénéficiaires et la détruire nous laissera sans abri », a explicité Patrick Mingambo, Vice-Président du REJEDE.

Notons que cette activité était la première d’une longue série. Le REJEDE entend, avec ses moyens propres, toucher toutes les couches sociales de la population.

S’agissant de l’activité de ce jour-là, les participants ont pris l’engagement, en guise de mise en pratique des enseignements, d’apporter sa contribution dans la lutte contre le changement climatique par le Reboisement de 300 arbres sur le site de l’église Kimbanguiste.  « Nous sommes une jeunesse consciente, un regroupement des jeunes engagés pour la défense de l’environnement. Nous nous sommes mobilisés pour planter 300 arbres pour une cause noble qui est la lutte contre le réchauffement climatique qui gangrène non seulement sur toute la planète terre, mais aussi à Kinshasa. Ce qui vient d’être fait ne qu’un premier pas, la vision est tellement grande. Aujourd’hui, nous avons planté 300 arbres et dans les jours qui viennent, nous continueront à planter dans tout le territoire national. L’objectif est de restaurer la végétation sur des terres et des forets dégradées autre fois, afin de réduire significativement les GES qui réchauffe la planète », David Bondenga, Président du REJEDE.

David Bondenga/CP

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Contentieux électoraux, Tanganyika : AAAC contre M. Kitungwa Muteba Christian, la requête déclarée irrecevable pour tardivité !

Gouvernorat du Tanganyika : le verdict du procès du Regroupement Politique «Action alternance des acteurs pour l’amour du Congo contre M. Kitungwa Muteba Christian est, enfin, tombé.

C’était le lundi 13 mai 2024 qu’il a été organisé dans la salle d’Audiences du Tribunal de Grande Instance de Kalemie (TGI), l’Audience du Procès ouvert devant la Cour d’Appel du Tanganyika par le Regroupement Politique « Action Alternance des Acteurs pour l’Amour du Congo » pour le compte de la candidate Gouverneur de la Province du Tanganyika, Madame KAKUDJI YUMBA SOPHIE contre Monsieur KITUNGWA MUTEBA Christian, Gouverneur élu et Proclamé par la Commission Nationale Electorale Indépendante, CENI en sigle.

Le Gouverneur élu, M.  KITUNGWA MUTEBA Christian, c’est de lui qu’il s’agit, a été accusé par « Action Alternance des Acteurs pour l’Amour du Congo » pour corruption et fraude électorale lors de l’élection du Gouverneur de la Province du Tanganyika en date du 29 Avril 2024 à Kalemie.

Absents lors de cette audience publique et filmée, les deux adversaires politiques étaient représentés par leurs Avocats issus de différents Barreaux.

Voici le prononcé de la Cour d’Appel du Tanganyika faisant Office de la Cour Administrative d’Appel :

« La Cour d’Appel du Tanganyika faisant Office de la Cour Administrative d’Appel y séant à Kalemie et siégeant en matière de contestation et en annulation de résultat provisoire de l’élection du Gouverneur de la Province du Tanganyika au premier degré a rendu l’Arrêt sous RCE 046 en cause le Regroupement Politique : Action Alternative des Acteurs pour l’Amour du Congo contre Monsieur KITUNGWA MUTEBA Christian, proclamé provisoirement élu Gouverneur de la Province du Tanganyika, par la CENI à Kalemie dont le dispositif est ainsi conçu :

C’EST POURQUOI :

La Cour,

Faisant office de la Cour Administrative d’Appel ;

Statuant contradictoirement à l’égard de toutes les parties ;

Entendu le Ministre Publique à son avis ;

  • Déclare la requête sus examinée irrecevable pour tardivité ;
  • Dit superfétatoire l’examen d’autres moyens des parties ;
  • Dit n’y avoir pas lieu à paiement des frais ;

Ainsi arrêté et prononcé par la Cour d’Appel du Tanganyika faisant Office de la Cour Administrative d’Appel à son audience publique de ce 13 mai 2024 à laquelle siégeaient les Magistrats WANGONDOLA ELUMBU Jean Philippe, Premier Président ; MBUYU KALUMBA Irène, Présidente et ASANGA KABALO, Conseiller, avec le Concours du Ministre Public représenté par le Magistrat TUENDIBADI John et l’Assistance de Mme LWENYWE RIZIKI, Greffière du siège »

Un aperçu du déroulement de l’audience en images dans la salle d’audiences du Tribunal de Grande Instance de Kalemie (TGI) :

Contentieux électoraux, Tanganyika : AAAC contre M. Kitungwa Muteba Christian, la   requête déclarée irrecevable pour tardivité !
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Importance du journalisme et de la liberté d'expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle , RDC : Patrick Muyaya à la clôture des activités de la journée mondiale de la liberté de la presse à l’UNISIC

*L'Université des Sciences de l'Information et de la Communication - UNISIC - a clôturé les activités de la journée mondiale de la liberté de la presse, ce 28 mai 2024 dans son enceinte, par un Colloque qui réunit les professionnels du secteur, à l'instar du ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya.

Le thème retenu pour cette journée était « L'importance du journalisme et de la liberté d'expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle. Cas de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo depuis l'avènement de la 5ème République ». 

Devant le corps académique, les étudiants et les professionnels de médias, Patrick Muyaya a fait un état de lieux sur la liberté de presse en République Démocratique du Congo durant le premier quinquennat du Président. Il est également revenu sur les responsabilités lui incombées à la tête du ministère de la Communication et Médias durant ces trois dernières années. 

"Lorsque nous sommes arrivés à la tête de ce ministère, nous avions des responsabilités à trois niveaux. Le premier, c'était de regarder l'écosystème de manière générale pour pouvoir poser des bons diagnostiques. Il fallait faire l'état des lieux de la pratique du journalisme, mais aussi celui de la liberté de la presse. 

Ensuite, il fallait regarder l'autre volet de la question, la dimension de la communication à l'échelle du pays", précise-t-il.

Et de rajouter :

« En ce qui concerne l'écosystème de manière générale, il fallait parachever ce qui a commencé sous mon prédécesseur Jolino Makelele, à savoir, les travaux sur les états généraux dans un contexte où la loi qui regissait le secteur datait de 1996. Or, le métier de la communication est en permanente évolution. Il était donc question pour nous, de nous assoir avec l'apparition des nouveaux acteurs, comme les médias en ligne, qui n'existaient pas avant. Il fallait regarder ce que sont aujourd'hui les radios communautaires et essayer de couvrir d'autres métiers qui se rattachent au journalisme. Il fallait pour nous, refaire la fondation". 

Selon le ministre, les états généraux tenus en janvier 2022, avaient réuni tous les professionnels du métier pour réfléchir sur les bases qui devraient faire le nouvel écosystème de la pratique du journalisme et de la liberté de la presse en Rd-Congo. Le point majeur de ces états généraux, poursuit-il, c'est l'ordonnance loi Patrick Muyaya. 

« Là-dedans, nous avons recueilli les conditions d'un espace qui permet les journalistes d'être unis. La première chose que nous avons voulu faire c'est de définir le journalisme. Puisqu'aujourd'hui, ceux qui représentent le métier, ce ne sont pas ceux qui sont passés par ici, mais plutôt des personnes qui ont une certaine audience, qui sont consommés par un public", dit-il, tout en reconnaissant par ailleurs, le travail de vulgarisation qui doit être fait autour de cette loi. 

"Avec le Président de la République, lors des états généraux, nous avons parlé d'une question dont les journalistes évoquent depuis beaucoup d’années, celle de la dépénalisation du délit de presse. Nous ne pouvons pas penser à la pratique du métier sans les responsabilités. Lorsque nous regardons notre écosystème, nous ne pouvons pas nous presser d'aller vers la dépénalisation, mais comme avec le Président de la République, nous avions convenu que nous devions procéder à la salubrité médiatique avant d'y arriver, il y avait donc des pas à franchir. Et dans le cas de cette loi, nous avons mis ces dispositions qui nous permettent déjà de faire le pas. Nous donnons la soupape de sécurité. C'est celle qui permet à la personne incriminée d'user de son droit de réponse que le journaliste devra publier dans les mêmes conditions".

Le ministre de la Communication et Médias a également précisé que depuis l'arrivée du Président de la République aux affaires, le pays a gagné à titre indicatif, à peu près 24 places au classement de Reporters Sans Frontières. Des statistiques qui démontrent la marge de progression que le pays a réalisé en matière de liberté d'expression.

S'agissant de l'image de marque de la Rd-Congo, Patrick Muyaya a fait savoir qu'il y a un travail à faire dans la compréhension globale du pays. Car dit-il, le Congo est un pays mal présenté, à l'interne tout comme à l’externe. D'où, l'adoption du concept « Changement de narratif ». 

« Le Congo mérite d'être raconté différemment. Dans la plupart de cas quand nous parlons du Congo, on en parle sous le prisme de la guerre. Nous ne parlons pas du Congo sous le prisme de ses champions. Dans cette quête de comment nous parlons du Congo, il y a des instruments qui sont les médias publics. La télévision nationale est à ce jour le seul instrument qui rassemble tous les congolais en même temps et partout au Congo. Il faut donc faire de ce média un vecteur de changement de narratif".

De poursuivre : « C'est vrai que le débat est long sur la RTNC, sur son contenu..., mais nous, nous savons que l'ambition de la télévision nationale à l'époque, était une ambition qui équivalait à la dimension du pays. Le média est le vecteur qui fait passer notre message national. Et c'est le défi que nous avons commencé".

Signalons que ce colloque avait permis de porter un regard croisé sur la liberté d'expression en Rd-Congo, mettant dans une seule scène le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya, le Directeur adjoint de la communication à la Présidence Giscard Kusema, mais aussi le Directeur Général du média Actualite.cd et correspondant en Rd-Congo de la RFI, Patient Ligodi. Aux côtés du ministre, ces deux autres intervenants ont également apporté leurs témoignages en tant que protagoniste dans le secteur.

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(LPM avec la Cellcom/Com & Médias)

Importance du journalisme et de la liberté d'expression dans le contexte de la crise environnementale mondiale actuelle , RDC : Patrick Muyaya à la clôture des activités de la journée mondiale de la liberté de la presse à l’UNISIC
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RDC : Serge Emmanuel Holenn prend acte et remercie Félix Tshisekedi

 Depuis la ville de Genève où il s’est rendu pour participer à la 77ème Assemblée de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Serge Emmanuel Holenn a salué la mise en place du Gouvernement Suminwa pour accompagner la vision du Chef de l’Etat au cours de ce second quinquennat. Il a pris acte de son remplacement au poste de Vice-ministre de la Santé Publique et a souhaité plein succès à la nouvelle équipe, comme pour l’inviter à travailler sérieusement pour l’intérêt général de la population.

«De Genève où je représentais le pays à la 77ème assemblée de l'organisation mondiale de la santé, j'ai suivi la nomination de la nouvelle équipe gouvernementale. Je tiens par la présente à exprimer toute ma profonde gratitude à Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI, Chef de l'état pour l'opportunité qu'il m'a offerte de servir le pays en tant que Vice-Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention au cours de cette dernière année. C'est avec un immense honneur et un dévouement sans faille que j'ai exercé mes fonctions au sein du gouvernement, contribuant ainsi à la promotion et à la protection de la santé publique de notre pays. Cette expérience a été enrichissante à bien des égards, et j'ai eu la chance de travailler aux côtés d'une équipe dévouée et compétente », a-t-il reconnu, dans une publication faite sur la toile. Serge Emmanuel Holenn est resté marqué par la volonté et la détermination du Président Tshisekedi à améliorer la situation du pays durant son passage à la magistrature suprême. Il a loué l’engagement du Chef de l’Etat envers le bien-être des congolais qui, désormais, constitue, pour lui, une sorte de boussole.

«Je tiens à souligner l'importance du leadership éclairé et la vision stratégique de Son Excellence Monsieur le Chef de l'état qui ont guidé mes actions tout au long de cette période. Son engagement envers le bien-être de nos concitoyens est une source d'inspiration pour nous tous, et j'ai été honoré de pouvoir contribuer, à mon modeste niveau, à la réalisation de nos objectifs communs. Je saisis cette occasion pour féliciter Son Excellence Roger KAMBA pour sa reconduction au ministère de la santé publique hygiène, prévention et prévoyance sociale et je lui souhaite un fructueux mandat », a souligné, depuis la Suisse, le Docteur Serge Emmanuel Holenn.

Gloire Mfemfere

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Tous pour la poursuite de la bataille du changement de narratif, RDC : Patrick Muyaya remercie Félix Tshisekedi et Judith Suminwa Tuluka pour la confiance !

Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et médias, promet de nouvelles performances de grande classe pour contribuer à la mise en œuvre effective de la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il est convaincu que le Gouvernement de la République, que va diriger la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, dispose des ressources nécessaires pour répondre aux nombreux attentes de l’ensemble du peuple congolais durant ce nouveau quinquennat du Chef de l’Etat qui, du reste, a été placé sous le signe de la consolidation des acquis et de la mise en place des réformes acceptables. Ce mercredi 29 mai 2024, via son compte X, le Ministre Muyaya a exprimé sa gratitude envers le Président Tshisekedi et la Première Ministre Suminwa pour la marque de confiance dont il est bénéficiaire. Il a réaffirmé sa disponibilité, sa détermination et son engagement à servir dignement le pays et à poursuivre soigneusement la bataille du changement de narratif en RD. Congo. « Grand merci au Président de la République à la Première Ministre pour cette marque de confiance. Au service de la patrie avec plus d’intelligence, d’engagement et de confiance. L’histoire continue », peut-on lire sur son compte X. Patrick Muyaya garde son Ministère dans un contexte purement stratégique où la RDC fait face à une agression injuste dans sa partie Est. Son apport va considérablement permettre de tenir le front médiatique pour démasquer l’ennemi dans ses stratégies de maintenir un climat d’insécurité permanente au pays. Patrick Muyaya a également d’énormes défis à relever. Il devra parachever ce qu’il a posé comme jalons lors du premier mandat du Président Tshisekedi. Il est tenu au devoir de mettre en place une politique efficace qui va favoriser la mise en application de différentes recommandations des états généraux de la Communication et médias, pour permettre l’assainissement du paysage médiatique de la RD. Congo. Vivement le changement de narratif.

La Pros.

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RDC : les anciens Parlementaires proposent la révision de la Constitution à la place de changement de la Constitution

Les Anciens parlementaire de la RDC, toutes législatures confondues de 1960 à nos jours, proposent la révision de la Constitution à la place de changement de la Constitution

C’est ce qui ressort de leur déclaration déposée à notre organe de presse sous la signature de l’Honorable Lumuna Ndubu, Avocat de profession, Commissaire du peuple, Conseiller de la République, Sénateur, Vice-Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité du territoire, Vice-Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Honoraire, dignitaire d’Etat pour être chevalier de l’ordre national du léopard, Président du parti DP-RDC et écrivain auteur de l’ouvrage : « Le pouvoir constituant en RDC de 1960 à nos jours » trouvable à la Bibliothèque nationale, qui explique leur thèse comme suit :

  1. DE LA TYPOLOGIE DES CONSTITUTIONS

En droit constitutionnel comparé, il existe trois types de Constitutions :

  • La charte octroyée,
  • La Constitution souple
  • La Constitution rigide.

La Charte octroyée : est une Constitution dont l’initiative d’élaboration, d’adoption et de révision relève de la compétence du monarque ou chef absolu qui initie, adopte et révise la constitution seule et à son gré l’impose au peuple. Aucun organe étatique ni peuple n’intervient dans les différentes phases d’élaboration de la constitution. Le chef de l’Etat forme seul le pouvoir constituant. Il est juge et partie, dirait-on en jargon judiciaire.

La Constitution rigide : Est celle pour la révision de laquelle, il est prévu une procédure complexe, particulière ou exceptionnelle.

La plupart des pays développés d’Europe, d’Amérique, ou d’Asie disposent chacun d’une constitution rigide.

  1. DE L’EXPERIENCE DE LA RDC EN MATIERE CONSTITUTIONNELLE ET DE L’OPTION LEVEE POUR LA CONSTITUTION RIGIDE

Depuis son accession à l’indépendance le 30 juin 1960 jusqu’à nos jours, notre pays a expérimenté les trois types de constitutions susmentionnées et levée option pour la constitution rigide.

En effet, la RDC a vécu :

  • La charte octroyée sous le règne du Président Laurent Kabila qui a pris à ce sujet le Décret-loi constitutionnel n°003 du 27 Mai 1997 relatif à l’organisation et à l’exercice du pouvoir en République Démocratique du Congo.
  • La constitution souple du 24 juin 1967, constitution dite par ironie constitution du MPR.
  • Rappelons que la constitution en cause a été révisée 17 fois au cours de 23 ans.
  1. LE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION ACTUELLE NA PAS D’OBJET

Etant donné que notre pays a expérimenté tous les trois types de constitution qui existent dans le monde, tout chargement ou tentative de changement de la constitution n’a plus d’objet.

Elle est surabondante, superfétatoire.

Elle est de trop et inutile dirait le commun des hommes.

D.DE LA POSSIBILITE DE LA REVISION CONSTITUTIONNELLE

La constitution actuelle peut cependant être révisée ou modifiée si l’intérêt supérieur du peuple congolais en dépend ou l’exige et ce sur base du principe juridique dit : Principe de non immuabilité des lois, selon lequel toute loi est susceptible de révision ou de modification si les circonstances l’exigent.

La constitution actuelle du 18 février 2006 prévoit à son article 2018 la révision constitutionnelle.

En guise d’exemple, l’article 10 de notre constitution relative à la nationalité congolaise qui est une et exclusive et qui ne peut être détenue concurremment avec aucune autre.

Cet article peut être modifié en consacrant l’irrévocabilité de la nationalité congolaise d’origine tout en laissant à tout en citoyen congolais qui le désire d’acquérir la nationalité d’un autre pays sans perdre pour autant sa nationalité congolaise d’origine.

E. DE CONCLUSION

En guise de conclusion, les Anciens parlementaires de la RDC estiment objectivement que la constitution actuelle du pays, ne doit pas être changée, mais elle peut être révisée ou modifiée si la vie de la nation en dépend ou l’exige.

Fait à Kinshasa, le 29/05/2024

Pour les Anciens parlementaires de la RDC

Honorable LUMUNA NDUBU

Sénateur Honoraire, Président et Porte-parole

RDC : les anciens Parlementaires proposent la révision de la Constitution à la place de changement de la Constitution
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