Très Chers Amis et compagnons de lutte, Congolais et Congolaise, les pays Amis de La RDC mon pays et les pays non Amis de la RDC, je veux ici vous confirmer et vous rassurer que Notre Président de la République Fatshi béton est en forme et debout pour les biens de tous, Je vous rappelle qu'il est le Symbole de l'unité et la cohésion Nationale. Si sa tête tombe, c'est le CHAOS total pour la RDC, l'Afrique et le monde entier. Tout congolais est dans l'obligation sans vergogne de le protéger (comme je le toujours dis que chacun doit être l'œil et l'œille du chef), non pas parce que vous devez l'aimer, mais pour l'honneur et dignité de la RDC notre beau pays qui doit vivre son apogée dans la paix.
«L'actuelle constitution de la RDC est issue d'un compromis politique entre des factions en conflit, influencée par une expertise étrangère et coloniale. Elle présente d'importantes lacunes économiques et sociales, avec des mesures parfois vagues ou peu ambitieuses, et manque de mécanismes robustes pour protéger les citoyens contre les abus de l'Etat », fait remarquer Jo Sekimonyo, Chercheur et acteur politique RD. Congolais qui, plus est, sollicite une audience à la CENCO afin de dévoiler le bien-fondé de la révision de la Constitution de la RD-Congo.
M. SEKIMONYO
Kinshasa, le 21/05/2024
Adresse élue Cabinet Jireh conseil 1er niveau. Sis 4746, Commune de la Gombe Kinshasa-RD Congo
+(243) 818 918 696
+1(954) 296 0330
A Son Eminence Monsieur le Secrétaire Général de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), Mgr Donatien Nshole Babule à Kinshasa
Objet : Information sur le projet de révision constitutionnelle
Monsieur le Secrétaire Général,
J'ai l'honneur de vous informer du projet de révision de la constitution de 2006, que je considère comme une correction nécessaire.
L'actuelle constitution de la RDC est issue d'un compromis politique entre des factions en conflit, influencée par une expertise étrangère et coloniale. Elle présente d'importantes lacunes économiques et sociales, avec des mesures parfois vagues ou peu ambitieuses, et manque de mécanismes robustes pour protéger les citoyens contre les abus de l'État.
La correction complète offre l'opportunité de garantir que notre constitution reflète véritablement les valeurs d'inclusivité, de progrès nécessaires à la transformation sociale et à l'essor économique de notre nation tout en protégeant les droits fondamentaux et à promouvoir les intérêts de tous les citoyens congolais, sous-tendue par une idéologie qui remet en question le rôle de l'État.
Cependant, le mandat du chef de l'État demeure inchangé, étant donné qu'une plateforme ou un parti politique, tel que l'ANC en Afrique du Sud, peut maintenir le pouvoir pendant une longue période pour mettre en œuvre leur vision tout en changeant de candidat. Toutefois, un mandat électif, du Président de la République au conseiller municipal, peut être renouvelé une seule fois ou réexercé une fois au cours de la vie. Le mandat électif est retiré par un nombre défini de pétitions, représentant 10% de tous les électeurs inscrits dans sa circonscription. Le vote indirect est prohibé sauf pour les membres des bureaux des institutions. Toute forme de cautionnement est prohibée. Un candidat devra plutôt recueillir un nombre défini de pétitions, représentant 1% de l'ensemble des électeurs inscrits aux élections dans sa circonscription.
Pour briser le piège colonial sur l'identité nationale, les Congolais sont reconnus comme individus, non comme groupes. Toute personne née en RDC est automatiquement congolaise, sans exception, et nationalité congolaise peut être détenue concurremment avec autre. Toutefois, pour être candidat à un mandat électif, il faut être congolais d'origine et n'avoir jamais renoncé volontairement à cette nationalité.
Ces points sensibles sont souvent perçus comme politiques. Cependant, je peux vous assurer que toutes corrections proposées, ainsi que celles ci-dessus, sont avant tout de nature sociale et économique, plutôt que politique.
Je souhaite soumettre cette proposition au constituant dérivé après avoir récolté le nombre de signatures requis.
Je sollicite votre soutien pour mener à bien ce projet crucial pour notre nation. Je serais ravi de vous fournir de plus amples informations ou de discuter de ces questions plus en détail avec vous ou avec des membres de votre administration.
Dans cette attente, je vous prie, Monsieur le secrétaire général, de bien vouloir agréer, l'expression de toute ma déférence.
Il s'est avéré l'homme des situations difficiles. Augustin Kabuya, SG de l'UDPS et coordonnateur de la majorité parlementaire, parce que c'est de lui qu'il s'agit, peut en ce moment pousser un Ouf de soulagement pour une mission parfaitement accomplie. En effet, après avoir réussi à faire élire à la députation provinciale et nationale les membres de l'UDPS/Tshisekedi, avec des scores jamais réalisés par ce parti ; après avoir moralisé et réussi à faire voter les tickets gagnants de l'Union Sacrée pour la Nation et de l'UDPS aux sénatoriales et gouvernorales, Augustin Kabuya s'est investi pour un consensus enfin de faire élire le bureau définitif de l'Assemblée Nationale. D'emblée, le consensus a semblé difficile à se dégager; mais usant de la sagesse puisée dans son école de formation politique, l'école d'Étienne Tshisekedi wa Mulumba d'heureuse mémoire, il a proposé les primaires pour le poste du speaker principal du bureau de l'Assemblée Nationale, et a réussi à trouver un consensus et un arrangement pour les autres postes dudit bureau dans le respect de l'équilibre géopolitique, à la grande satisfaction de toutes les communautés au sein de sa famille politique . Entant que coordonnateur de la majorité parlementaire, le pari était gagné. Et voilà, qu'hier à l'issue des élections des membres du bureau définitif de cette même Assemblée Nationale, le ticket gagnant de l'Union sacrée l'a emporté sans contestation. Vraiment un parcours de rose pour le SG de l'UDPS et Coordonnateur de la majorité parlementaire, qui a accompli avec grande distinction la mission lui confiée par Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Ajouté le fait que l'homme avait mouillé le maillot pour faire élire l'autorité morale de son parti à la présidentielle, c'est avec raison qu'aujourd'hui, tous les membres de l'Union sacrée en général et de l'UDPS en particulier, peuvent clamer: "Bravo l'homme des temps difficiles, Augustin Kabuya Muana bute !"
*La fumée blanche est montée sur l’hémicycle du Palais du peuple au terme de l’élection du bureau définitif de cette chambre parlementaire. Sans surprise, Vital Kamerhe a été porté à la tête de la chambre basse du parlement avec 371 voix sur 407 votants. Le Professeur Jean-Claude Tshilumbayi a été élu 1et vice-président, avec 368 voix sur 405 votants et Christophe Mboso, président sortant et président du bureau d’âge s’en tire avec 379 voix sur 405 votants.
Invités à prendre part, mercredi 22 mai 2024 dans la salle des Congrès du Palais peuple, à la séance plénière consacrée au vote et à l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale, 417 députés nationaux ont répondu présents à cette plénière élective de 7 futurs membres du bureau définitif de la Chambre basse du Parlement qui sera dirigé, sans ans surprise, par Vital Kamerhe, élu 22ème Président de l’Assemblée nationale avec 371 sur 407 votants contre 36 bulletins nuls. Il succède ainsi à Christophe Mboso qui a dirigé la Chambre basse du Parlement pendant 3 ans (mars 2021-décembre 2023) à la suite de la rupture cohabitation FCC-CACH.
Au terme des opérations de vote, la fumée blanche est montée au-dessus de l’hémicycle et le bureau définitif de l’Assemblée nationale affiche complet dans cette configuration-ci :
- Président : Vital Kamerhe, élu avec 371 voix sur 407 députés ayant pris part au vote ;
- 2ème vice-président, élu avec 379 sur 405 votants contre 26 bulletins nuls.
Les députés-ministres n’ont pas eu voix au chapitre
Dans les préliminaires, les députés nationaux ont décidé de passer outre l’audition des candidats et d’aller directement au vote.
C’est donc, pour gagner du temps, faciliter la tâche au bureau provisoire et aux candidats que les députés ont voulu aller droit au but.
Par ailleurs, le bureau provisoire de l’Assemblée nationale a estimé que les députés nationaux encore ministres n’avaient droit de vote.
« Les députés nationaux qui sont encore membres du gouvernement ne peuvent pas voter. Il n’y a pas débat à ce sujet », a tranché le doyen d’âge Christophe Mboso du haut de la tribune.
C’était aussi l’occasion pour Christophe Mboso, président du bureau d’âge, de rappeler que l’élection et l’installation du bureau définitif constituait le dernier point de la présente session extraordinaire inaugurale de la 4è législature de la 3ème République.
Au moment du vote proprement dit, les députés ont été appelés à l’isoloir en groupe de sept, en raison de sept postes à pourvoir au bureau définitif de cette chambre parlementaire.
A l’exception du poste de rapporteur adjoint réservée à l’opposition parlementaire, avec candidats, à savoir : Munongo Inamizi Dominique et Mutamba Tungunga Constant, c’est un vote plébiscite pour les six autres postes à candidatures uniques.
*Depuis ce jeudi, vers les petites heures du matin, Vital Kamerhe est investi officiellement président du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Elu avec 371 voix, le leader de l’UNC -Union pour la nation congolaise- et Chef de file de la plateforme PCR -Pacte pour un Congo retrouvé- a dû patienter jusqu’au-delà de 2 heures du matin, pour son installation, ensemble avec les six autres membres du bureau définitif, et pour prononcer son discours d’investiture, avec, en toile de fond, un appel à l’unité entre députés nationaux. Ce, en vue de parvenir à travailler main dans la main dans la droite ligne de la vision du Président Tshisekedi.
Ce dernier, qui ne jure que sur l’amélioration des conditions socio-économiques et sécuritaires des populations congolaises, a plus que jamais besoin d’une Assemblée nationale qui joue efficacement son rôle de contrôleur de l’action de l’Exécutif.
Kamerhe entend ainsi mettre les bouchées doubles pour mener le contrôle parlementaire avec « compétence, équité et justice».
Le cheval de bataille du nouveau speaker de la chambre basse est aussi d’impulser des « réformes pertinentes et courageuses», de favoriser «la stabilité des institutions».
Kinshasa s'est réveillé, dimanche 19 mai dernier, sur les images des attaques de la résidence de Vital Kamerhe et du siège de la coupole du Palais de nation par une cinquantaine d’hommes en treillis sous la conduite du meneur Christian Malanga. De ces attaques les assaillants ont perdu 4 de leurs et une quarantaine capturée par les éléments de la Garde républicaine.
Dans une déclaration politique au lendemain de cette tentative de coup d’Etat, le leader du Nouvel Elan, Adolphe Muzito, a déploré en trois axes que des individus « à peine équipés et visiblement mal entraînés » puissent aussi facilement se retrouver au cœur de la capitale et prendre possession du bureau du Chef de l'État, sommet des institutions du pays. Il s’est, pour ce faire, interrogé sur le fait que ces individus ont réussi à ouvrir le feu au cœur de Kinshasa et à échanger jusqu'à une centaine de tirs dans la résidence d'un candidat Président de l'Assemblée nationale située sur une avenue aussi sensible du point de vue diplomatique, et que les renforts n’arrivent pas avant les trente minutes qui ont suivi.
Et cet ancien Premier ministre de s’interroger : « Si un député et candidat président de l'Assemblée nationale doit désormais craindre pour sa sécurité ainsi que celle de sa famille alors qu'il vit au cœur de la capitale, à quelques mètres du bureau du Chef de l'État, de la Banque centrale du Congo et autres institutions du pays, qu'elle devrait en être pour le citoyen lambda qui vit dans la périphérie de Kinshasa ou en province ? ».
Pour le leader du Nouvel Élan, le Chef de l'État doit s'assurer que les responsabilités soient établies après ces événements avant d’enchainer : « Que ces malfrats soient punis et que les responsables de la sécurité intérieure répondent de leurs erreurs ».
« Après une telle faille sécuritaire, il en va de soi que des responsabilités soient établies et des coupables et traîtres punis conformément aux lois du pays », a-t-il déclaré.
Le Coordonnateur Jules Kidinda, du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (PURUK), a annoncé hier, jeudi 23 mai 2024, des signaux forts en termes d’initiatives palpables qu’il réalise notamment, sur le plan des infrastructures, pour l’intérêt général de la population kanangaise. Il a dressé ce bilan en marge des travaux de la première session du Comité de pilotage national dudit Projet, à l’Hôtel du Fleuve, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, Capitale de la RD. Congo. Hormis les membres de la boîte et invités de marque, ces assises ont connu également la participation de la Maire de Kananga et du Représentant du Ministre Pius Muabilu de l’Urbanisme et Habitat, qui n’est autre que son Directeur de cabinet. Dans son mot du jour, le Coordonnateur Jules Kidinda a réitéré son engagement ferme à mobiliser les énergies nécessaires, conformément à la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, pour barrer la route aux érosions devenues un danger permanent pour la population et construire de nouvelles infrastructures d’intérêt communautaire. Il a indiqué que parmi les routes à améliorer, dans le chef-lieu de la province du Kasaï-Central, figure la RN41, dont la réhabilitation coûtera 10 millions de dollars américains au Puruk.
Dans le même élan, il a assuré que le Projet dispose également d’un budget de 5 millions, destiné à combattre une vingtaine de sites sous menace des têtes érosives. A l’en croire, l’Office de Voirie et de Drainage (OVD) est mis à contribution pour apporter des améliorations notamment, au niveau des sites de la Monusco et de la SNCC. A la lumière de ses précisions, le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, depuis son lancement en 2023, a généré environ 1300 emplois en faveur de la population, et a mis à l’abri du danger environ 500 habitations sur les sites érosifs.
Mission salvatrice
« (…), nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur les listes longues de sites. Notre approche restera la même, à savoir : prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les infrastructures essentielles et les habitations. La stratégie consistera en 2024 à la poursuite des travaux par l’OVD sur les sites prioritaires. Les prévisions budgétaires que nous avons sont de 7 millions dollars. Deuxièmement, nous avons les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels qui représenteront un montant de 5 millions. Donc, à part les trois sites prioritaires sur lesquels l’OVD intervient aujourd’hui, nous allons, dans un avenir très proche, intervenir sur 21 sites additionnels sachant que dans chaque site il y a en moyenne 3 à 4 têtes d’érosion. Nous avons également en 2024 les travaux de réhabilitation de la Route nationale N°41. Cette route est importante à Kananga. Nous avons donc prévu d’investir 10 millions de dollars pour la réhabilitation et la modernisation de cette Route nationale 41. Mais, il y a également, en 2024, les travaux définitifs à faire sur les 21 sites additionnels. Non seulement nous allons intervenir rapidement pour arrêter la progression des érosions, mais nous avons aussi prévu pour cela une mission de contrôle qui va surveiller tous les travaux qui seront faits. Nous avons, parallèlement, prévu de développer les stratégies préventives pour la maitrise des érosions à Kananga », a-t-il explicité, dans sa communication.
Gestion transparente et irréprochable !
«Les travailleurs ordinaires ont été recrutés d’une façon démocratique et par tirage au sort après la mise en place des comités de recrutement de la main d’œuvre en raison d’un comité pour chacun des trois quartiers qui étaient touchés par les érosions. Ce comité de recrutement était composé des responsables de l’entreprise OVD, des autorités communales, ces Chefs des quartiers touchés et par les organisations de la Société civile. Tous les travailleurs disposent des contrats signés avec l’OVD. En plus de cela, nous avons joint un code de bonne conduite que tous les travailleurs ont également signé. Avant de démarrer leurs prestations, tous les travailleurs ont été sensibilisés aux règles d’hygiène, de santé et de sécurité au travail. Le Projet a au total injecté dans la paie de la main d’œuvre, un montant global de 1 548 000 dollars américains. Ainsi, le revenu mensuel régulier perçu par chaque travailleur lui a permis de s’organiser avec des activités génératrices de revenus. Il en est de même des familles œuvrant sur le marché des matériaux de construction. Tous les travailleurs sont aujourd’hui bancarisés et la paie de la main d’œuvre se fait par circuit bancaire. Autre réalisation, l’unité de gestion de Puruk a affiché de manière constante une belle performance », a-t-il complété, dans son mot de circonstance.
Le satisfecit de la Banque Mondiale
Le Coordonnateur Kidinda s’est félicité, sans langue de bois, de sa gestion et de nombreuses stratégies mises en œuvre pour permettre de relever les défis. « Plusieurs missions de la Banque Mondiale et visites sur les trois sites prioritaires que j’ai cités tout à l’heure ont relevé avec satisfaction la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales pendant les travaux… C’est notamment le cas de port des équipements de protection individuelle. Il y a dans chaque chantier la présence des chargés de respect des prescriptions environnementales et sociales de l’OVD, il y a également dans chaque chantier la présence d’une infirmière avec un personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge. Nous avons mis en place le mécanisme de gestion des plaintes. Il y a aujourd’hui dans tous les quartiers où se situent les érosions sur lesquelles nous travaillons, il y a des comités locaux de gestion des plaintes qui sont fonctionnels », a-t-il rassuré.
Pour sa part, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Urbanisme et Habitat a exprimé sa satisfaction au regard des succès enregistrés en si peu de temps par le Puruk en faveur de la population de Kananga. Il a encouragé le Comité de pilotage à ne ménager aucun effort, pour la suite des évènements, aux fins d’accompagner le Chef de l’Etat, qui place le bien-être du peuple au centre de toute action politique durant son passage à la tête du pays.
La Pros.
MOT DE BIENVENUE DU COORDONNATEUR DE L’UNITE DE GESTION DU PURUK A L’OCCASION DE LA PREMIERE SESSION DU COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PROJET D’URGENCE ET DE RESILIENCE URBAINE DE KANANGA
KANANGA, LE 23/05/2024
Monsieur le Directeur de Cabinet, représentant personnel du Ministre d’Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat; Messieurs les Secrétaires Généraux de l'Administration publique et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Mesdames et messieurs les représentants des Ministères et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Messieurs les Gouverneurs de Province;
Madame le Maire de la Ville de Kananga;
Mesdames et et messieurs les Directeurs généraux
Mesdames et Messieurs les représentants des bénéficiaires du projet;
Honorables invités;
En vos rangs et qualités et tout protocole observé;
C’est pour moi un réel plaisir de faire ce mot de bienvenue à l’occasion de la première session du Comité de Pilotage National du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga. L’unité de gestion de ce projet que j’ai le privilège de coordonner est très honoré d’assurer le rôle de secrétariat technique des présentes assises. Ce rôle, comme d’ailleurs le cadre juridique dans lequel nous nous réunissons aujourd’hui ont été définis et créés par arrêté ministériel n0 0024 du 16 février 2023, pris par le Ministre d’Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat, portant création, composition et fonctionnement du Comité de pilotage du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga.
C’est l’occasion pour moi de saluer et de rendre hommage á Son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, ici présent, pour son admirable implication à la conception et à l’émergence du projet PURUK.
C’est en effet grâce à votre dynamisme, votre perspicacité et votre amour pour la population de Kananga, que nous avons franchi, avec satisfaction et en un temps record, au mois de mai 2023, tous les préalables à l'entrée en vigueur de ce Projet.
Je me souviens vous avoir entendu. à plusieurs reprises, à l’occasion des différentes missions de la Banque mondiale aussi bien dans les réunions des conseils de ministres et auprès du Parlememt, plaider pour une intervention urgente sur les têtes d’érosion. .
La ville de Kananga, comme plusieurs centres urbains de la République Démocratique du Congo, est exposée aux érosions et à l’instabilité des pentes. Ce phénomène est en grande partie lié aux activités humaines et à l’urbanisation anarchique. La croissance des zones urbaines génère en effet des quantités croissantes de ruissellement qui érodent les sols et créent de grandes ravines qui menacent la vie humaine et endommagent les infrastructures essentielles et les environnements naturels. La situation est amplifiée par le changement climatique, car des précipitations plus intenses et imprévisibles ont accéléré le rythme de l’érosion.
Les services urbains n’ont pas suivi le rythme de la croissance démographique de Kananga, ce qui a entraîné une baisse des taux d’accès à l’eau, à l’assainissement, au drainage, aux routes et aux services de gestion des déchets solides, et à la réduction de la résilience de la ville aux catastrophes
Sans intervention immédiate de l’Etat, Kananga sera effectivement déconnectée du reste du pays, ce qui en raison de l'importance stratégique de Kananga et de la province du Kasaï central en matière d’échanges et de commerce, aura des impacts sur les autres villes et provinces voisines.
Il était donc essentiel que les travaux de stabilisation des ravines commencèrent le plus vite. D’où le lancement par le Gouvernement de la République démocratique du Congo du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, placé sous la tutelle du Ministère de l’Urbanisme et Habitat, sous le financement de la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars américains.
L’Objectif de développement du Projet est de protéger les habitations et les infrastructures essentielles affectées par l’érosion à Kananga, et renforcer la capacité du gouvernement et des organisations locales en matière de gestion des érosions et en matiere de planification urbaine résiliente au changement climatique.
L’opération proposée par le gouvernement de la République Démocratique du Congo portait deux phases d’actions à mettre en oeuvre simultanement: (a) les interventions d’urgence immédiates au titre de la composante 1, visant à stabiliser les érosions existantes et à atténuer les répercussions sur les personnes et les infrastructures essentielles dans 10 sites qui ont été priorisés par le gouvernement dont 3 prioritaires à faire exécuter en régie par l'OVD; b) la phase d’urgence de gestion résiliente des érosions à moyen et à long terme dans le cadre de la composante 2, visant à s’attaquer – de manière intégrée – aux causes profondes des érosions et à réduire leurs impacts.
Parmi les réalisations majeures du PURUK, après neuf mois de mise en oeuvre, je voudrais citer :
Les infrastructures essentielles menacées par l’érosion des sols sur trois sites prioritaires (SNCC, PK 706 et Monusco), à savoir l’aéraoport national de Kananga, la RN41 et la voie ferrée sont aujourd’hui protégéees;
500 habitations menacées par les érosions, sur un objectif global de 1300, sont protégées;
7,5 km de la Route RN41 ont reprofilés avec effet immédiat sur la reprise de trafic de transport en commun.1300 emplois ont été créés, notamment 1130 tâcherons dont 267 femmes., 100 ouvriers permanents de l’OVD, 100 travailleurs des fournisseurs des engins pris en location, 100 travailleurs des fournisseurs des autres matériaux de quincaillerie et de carriè Les femmes sont représentées à hauteur de 35%; les jeunes à plus de 70%. Je pêcherai si je ne vous faisais pas ici trois petites confidences:
- Les travailleurs ordinaires ont été recrutés d’une façon démocratique par la mise en place des comités de recrutement de la main d’œuvre, à raison d’un pour chacun des trois quartiers touchés, composés des responsables de l’entreprise OVD, des autorités communales, des chefs des quartiers touchés par les travaux et des organisations de la société civile:
- Tous les travailleurs disposentt des contrats de travail signés avec l’OVD et ont tous signé un code de bonne conduite annexé à leur contrat. ils ont été sensibilisés aux règles d’hygiène, de santé et de sécurité au travail;
- Le projet a injecté dans la paie de la main d’oeuvre un montant global de 1.548.000 USD;
- Le revenu mensuel régulier, perçu par chaque travailleur, lui a permis de s’organiser avec les activités génératrices des revenus « AGR ». Il en est de même des familles œuvrant sur les marchés des matériaux de construction.
l’Unité de gestion du PURUK a affiché, de manière constante, une belle performance environnementale et sociale, y compris ceux liés aux EAS/HS. Plusieurs misions de la Banque mondiale et visites sur les trois sites érosifs prioritaires (MONUSCO, SNCC et PK 706) où l’OVD travaille, ont relevé, avec satisfaction, la mise en œuvre des mesures E&S pendant les travaux (port d’EPI par les travailleurs, balisage des sites des travaux, présence de chargés E&S de l’OVD sur chaque site, présence sur chaque site d’une infirmerie avec du personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge).
Le mécanisme de gestion des plaintes est opérationnel. Des comités locaux de gestion des plaintes ont été installés dans tous les quartiers concernés par nos travaux et fonctionnent;
Les atouts de la combinaison du génie civil et du génie vert dans la lutte anti-érosive ont été communiqués aux bénéficiares et leur engagement suscité.
8) Toutes les personnes que nos travaux étaient susceptibles d'affecter ont été indemnisées avant le démarrage desdits travaux;
9) La participation les communautés locales, dans toutes les étapes de la mise en oeuvre, pour une appropriation et pérennisation des solutions que nous mettons en oeuvre est engagée.
Distingués invite,
Mesdames et messieurs,
Malgré ces résultats encourageants, le projet est en train d’explorer les voies et moyens pour accélérer sa mise en oeuvre et booster le décaissement et les engagements. C’est ainsi que nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur une liste longue de sites. Notre approche restera la même, à savoir prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les principales infrastructures de la ville.
La stratégie consistera à contractualiser rapidement avec des firmes pour (i) la poursuite des travaux commencés par OVD sur les 3 sites prioritaires pour environ 7millions USD, (ii) les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels pour environ 5 millions USD, (iii) les travaux sur la RN41 pour environ 10 millions USD, (iv) la mission de contrôle ainsi que les études pour les travaux définitifs sur les 21 sites additionnels pour environ 10 millions USD et enfin (v) les travaux définitifs sur les 21 sites pour environ 50 millions USD.
Nous allons, parallèlement, développer une stratégie préventive pour la maitrise des érosions à Kananga : Ce plan se justifie du fait que les fortes pluies qui s’abattent sur la ville de Kananga continuent de créer des nouvelles têtes d’érosion et d’aggraver les anciennes. Les menaces sur les infrastructures urbaines et sur les communautés s’amplifient de manière complexe et multiforme. La stratégie préventive, conçue en consultation avec les élus locaux, les citoyens et organisations locaux, et ce de manière inclusive, nous permettra de soutenir les populations vulnérables et de renforcer la capacité des communautés à faire face et à s'adapter aux risques climatiques. Dans ce contexte, un système d'alerte précoce en temps de grandes pluies sera déployé à Kananga pour protéger les populations menacées.
Mesdames et messieurs,
Avant de clore mon propos, je voudrais exprimer toute notre gratitude aux autorités politiques de notre pays et aux différents établissements publics concernés par le projet pour leur engagement dans sa mise en oeuvre. Aux représentants des communautés bénéficiaires, je demande de rester vigilants et mobilisés autour des différentes activités du projet, gage de sa réussite.
C’est sur cette note d’engagement que nous vous renouvelons nos voeux de bienvenue dans cette salle et vous souhaitons plein succès aux travaux de cette première session du comité de pilotage du projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle.
Je vous remercie de votre attention.
DISCOURS D’OUVERTURE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’URBANISME ET HABITAT A LA PREMIERE SESSION DU COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PROJET D’URGENCE ET DE RESILIENCE URBAINE DE KANANGA
KINSHASA, LE 23/05/2024
Messieurs les Secrétaires Généraux de l'Administration publique et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Mesdames et messieurs les représentants des Ministères et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Messieurs les Gouverneurs de Province;
Madame le Maire de la Ville de Kananga;
Mesdames et et messieurs les Directeurs généraux
Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile,
Distingués invités en vos rangs et qualités respectifs;
Soyez les bienvenus à cette cérémonie.
La première session du Comité de pilotage national que j’ai le plaisir d’ouvrir aujourd’hui et à laquelle vous avez bien voulu participer, en votre qualité de membre de cet organe, est l'aboutissement d'un long processus pour doter nos villes des capacités suffisantes dans le but de conduire une politique de développement urbain résilient et durable.
Rendre nos villes résistantes face aux risques et effets négatifs du changement climatique constitue l’un des piliers du Programme d’actions du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, tendant à réduire la pauvreté et à faire de nos villes les vrais moteurs du développement de notre pays.
Mesdames et Messieurs,
Lutter contre les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain et l’érosion des sols qui endommagent les infrastructures essentielles et les habitations, dans presque tous nos centres urbains, et qui par conséquent nuisent à la productivité agricole, nécessite la mobilisation de financements importants.
C’est pourquoi le Gouvernement la République démocratique du Congo, mettant en pratique la vision du Président de la République, soucieux du bien-être de la population, a, à travers le Ministère de l'Urbanisme et Habitat, initié un programme de développement résilient et durable de nos villes face aux impacts du dérèglement climatique.
Nous sommes tous persuadés qu’un tel programme devait passer par une phase expérimentale via un projet pilote.
C’est ainsi que le Gouvernement de la République démocratique du Congo a conçu et mis en oeuvre le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle, lequel a été officiellement lancé par le Chef de l’Etat le 23 juin 2023.
C’est ici le lieu de saluer une fois de plus les efforts de la Banque mondiale, notre partenaire stratégique, qui ne cesse de contribuer à renforcer et à développer, à nos cotés, la résilience durable et intégrée des villes congolaises.
Distingués invités;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité de pilotage national;
Comme vous le savez, les activités du projet PURUK sont mises en oeuvre sur base du Plan de Travail et Budget Annuel, PTBA en abrégé, validé par le Comité de pilotage national et approuvé par l’Association Internationale de Développement (IDA), branche de la Banque mondiale.
Il sied de relever que PURUK a démarré effectivement ses activités au début du mois de septembre 2023 et a connu plusieurs contraintes et cas de force majeure qui ont fortement impacté le bon déroulement des activités, notamment la mise en oeuvre du Plan d’Action de Réinstallation des personnes qui allaient être affectées par les travaux de génie civil. Les mesures correctives prises par les différentes parties prenantes ont permis de mettre le projet sur les rails, d’enregistrer de bons résultats, et d’amplifier le nombre de sites d’intervention.
La rencontre d’aujourd’hui a pour objectif de présenter le bilan des réalisations du PTBA 2023, d’examiner et valider les propositions du PTBA 2024 et enfin de formuler des recommandations.
Vous aurez donc à vous prononcer sur les différentes activités retenues au regard des attentes des populations bénéficiaires affectées par la poussée des têtes d’érosions, dans la ville de Kananga.
La validation du PTBA 2024 nous permettra de jouer le rôle qui est le nôtre, à savoir: examiner et répondre aux questions d’ordre stratégique liées à la bonne mise en oeuvre du projet.
Ainsi, j’appelle tous les membres du comité de pilotage à apporter des observations utiles afin de permettre d’améliorer le document soumis à notre appréciation pour sa validation.
C’est par ces mots que je vous renouvelle mes voeux de bienvenue dans cette salle.
Que vive la coopération entre la République Démocratique du Congo et le Groupe de la Banque mondiale;
Que Dieu protège la République Démocratique du Congo, son Président et son Peuple.
Je vous remercie.
Projet de révision constitutionnelle
RDC : Jo Sekimonyo insiste et attire l’attention de la Cenco !
«L'actuelle constitution de la RDC est issue d'un compromis politique entre des factions en conflit, influencée par une expertise étrangère et coloniale. Elle présente d'importantes lacunes économiques et sociales, avec des mesures parfois vagues ou peu ambitieuses, et manque de mécanismes robustes pour protéger les citoyens contre les abus de l'Etat », fait remarquer Jo Sekimonyo, Chercheur et acteur politique RD. Congolais qui, plus est, sollicite une audience à la CENCO afin de dévoiler le bien-fondé de la révision de la Constitution de la RD-Congo.
M. SEKIMONYO
Kinshasa, le 21/05/2024
Adresse élue Cabinet Jireh conseil 1er niveau. Sis 4746, Commune de la Gombe Kinshasa-RD Congo
Le Coordonnateur Jules Kidinda, du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga (PURUK), a annoncé hier, jeudi 23 mai 2024, des signaux forts en termes d’initiatives palpables qu’il réalise notamment, sur le plan des infrastructures, pour l’intérêt général de la population kanangaise. Il a dressé ce bilan en marge des travaux de la première session du Comité de pilotage national dudit Projet, à l’Hôtel du Fleuve, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, Capitale de la RD. Congo. Hormis les membres de la boîte et invités de marque, ces assises ont connu également la participation de la Maire de Kananga et du Représentant du Ministre Pius Muabilu de l’Urbanisme et Habitat, qui n’est autre que son Directeur de cabinet. Dans son mot du jour, le Coordonnateur Jules Kidinda a réitéré son engagement ferme à mobiliser les énergies nécessaires, conformément à la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, pour barrer la route aux érosions devenues un danger permanent pour la population et construire de nouvelles infrastructures d’intérêt communautaire. Il a indiqué que parmi les routes à améliorer, dans le chef-lieu de la province du Kasaï-Central, figure la RN41, dont la réhabilitation coûtera 10 millions de dollars américains au Puruk.
Dans le même élan, il a assuré que le Projet dispose également d’un budget de 5 millions, destiné à combattre une vingtaine de sites sous menace des têtes érosives. A l’en croire, l’Office de Voirie et de Drainage (OVD) est mis à contribution pour apporter des améliorations notamment, au niveau des sites de la Monusco et de la SNCC. A la lumière de ses précisions, le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, depuis son lancement en 2023, a généré environ 1300 emplois en faveur de la population, et a mis à l’abri du danger environ 500 habitations sur les sites érosifs.
Mission salvatrice
« (…), nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur les listes longues de sites. Notre approche restera la même, à savoir : prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les infrastructures essentielles et les habitations. La stratégie consistera en 2024 à la poursuite des travaux par l’OVD sur les sites prioritaires. Les prévisions budgétaires que nous avons sont de 7 millions dollars. Deuxièmement, nous avons les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels qui représenteront un montant de 5 millions. Donc, à part les trois sites prioritaires sur lesquels l’OVD intervient aujourd’hui, nous allons, dans un avenir très proche, intervenir sur 21 sites additionnels sachant que dans chaque site il y a en moyenne 3 à 4 têtes d’érosion. Nous avons également en 2024 les travaux de réhabilitation de la Route nationale N°41. Cette route est importante à Kananga. Nous avons donc prévu d’investir 10 millions de dollars pour la réhabilitation et la modernisation de cette Route nationale 41. Mais, il y a également, en 2024, les travaux définitifs à faire sur les 21 sites additionnels. Non seulement nous allons intervenir rapidement pour arrêter la progression des érosions, mais nous avons aussi prévu pour cela une mission de contrôle qui va surveiller tous les travaux qui seront faits. Nous avons, parallèlement, prévu de développer les stratégies préventives pour la maitrise des érosions à Kananga », a-t-il explicité, dans sa communication.
Gestion transparente et irréprochable !
«Les travailleurs ordinaires ont été recrutés d’une façon démocratique et par tirage au sort après la mise en place des comités de recrutement de la main d’œuvre en raison d’un comité pour chacun des trois quartiers qui étaient touchés par les érosions. Ce comité de recrutement était composé des responsables de l’entreprise OVD, des autorités communales, ces Chefs des quartiers touchés et par les organisations de la Société civile. Tous les travailleurs disposent des contrats signés avec l’OVD. En plus de cela, nous avons joint un code de bonne conduite que tous les travailleurs ont également signé. Avant de démarrer leurs prestations, tous les travailleurs ont été sensibilisés aux règles d’hygiène, de santé et de sécurité au travail. Le Projet a au total injecté dans la paie de la main d’œuvre, un montant global de 1 548 000 dollars américains. Ainsi, le revenu mensuel régulier perçu par chaque travailleur lui a permis de s’organiser avec des activités génératrices de revenus. Il en est de même des familles œuvrant sur le marché des matériaux de construction. Tous les travailleurs sont aujourd’hui bancarisés et la paie de la main d’œuvre se fait par circuit bancaire. Autre réalisation, l’unité de gestion de Puruk a affiché de manière constante une belle performance », a-t-il complété, dans son mot de circonstance.
Le satisfecit de la Banque Mondiale
Le Coordonnateur Kidinda s’est félicité, sans langue de bois, de sa gestion et de nombreuses stratégies mises en œuvre pour permettre de relever les défis. « Plusieurs missions de la Banque Mondiale et visites sur les trois sites prioritaires que j’ai cités tout à l’heure ont relevé avec satisfaction la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales pendant les travaux… C’est notamment le cas de port des équipements de protection individuelle. Il y a dans chaque chantier la présence des chargés de respect des prescriptions environnementales et sociales de l’OVD, il y a également dans chaque chantier la présence d’une infirmière avec un personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge. Nous avons mis en place le mécanisme de gestion des plaintes. Il y a aujourd’hui dans tous les quartiers où se situent les érosions sur lesquelles nous travaillons, il y a des comités locaux de gestion des plaintes qui sont fonctionnels », a-t-il rassuré.
Pour sa part, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Urbanisme et Habitat a exprimé sa satisfaction au regard des succès enregistrés en si peu de temps par le Puruk en faveur de la population de Kananga. Il a encouragé le Comité de pilotage à ne ménager aucun effort, pour la suite des évènements, aux fins d’accompagner le Chef de l’Etat, qui place le bien-être du peuple au centre de toute action politique durant son passage à la tête du pays.
La Pros.
MOT DE BIENVENUE DU COORDONNATEUR DE L’UNITE DE GESTION DU PURUK A L’OCCASION DE LA PREMIERE SESSION DU COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PROJET D’URGENCE ET DE RESILIENCE URBAINE DE KANANGA
KANANGA, LE 23/05/2024
Monsieur le Directeur de Cabinet, représentant personnel du Ministre d’Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat; Messieurs les Secrétaires Généraux de l'Administration publique et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Mesdames et messieurs les représentants des Ministères et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Messieurs les Gouverneurs de Province;
Madame le Maire de la Ville de Kananga;
Mesdames et et messieurs les Directeurs généraux
Mesdames et Messieurs les représentants des bénéficiaires du projet;
Honorables invités;
En vos rangs et qualités et tout protocole observé;
C’est pour moi un réel plaisir de faire ce mot de bienvenue à l’occasion de la première session du Comité de Pilotage National du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga. L’unité de gestion de ce projet que j’ai le privilège de coordonner est très honoré d’assurer le rôle de secrétariat technique des présentes assises. Ce rôle, comme d’ailleurs le cadre juridique dans lequel nous nous réunissons aujourd’hui ont été définis et créés par arrêté ministériel n0 0024 du 16 février 2023, pris par le Ministre d’Etat, Ministre de l'Urbanisme et Habitat, portant création, composition et fonctionnement du Comité de pilotage du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga.
C’est l’occasion pour moi de saluer et de rendre hommage á Son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, ici présent, pour son admirable implication à la conception et à l’émergence du projet PURUK.
C’est en effet grâce à votre dynamisme, votre perspicacité et votre amour pour la population de Kananga, que nous avons franchi, avec satisfaction et en un temps record, au mois de mai 2023, tous les préalables à l'entrée en vigueur de ce Projet.
Je me souviens vous avoir entendu. à plusieurs reprises, à l’occasion des différentes missions de la Banque mondiale aussi bien dans les réunions des conseils de ministres et auprès du Parlememt, plaider pour une intervention urgente sur les têtes d’érosion. .
La ville de Kananga, comme plusieurs centres urbains de la République Démocratique du Congo, est exposée aux érosions et à l’instabilité des pentes. Ce phénomène est en grande partie lié aux activités humaines et à l’urbanisation anarchique. La croissance des zones urbaines génère en effet des quantités croissantes de ruissellement qui érodent les sols et créent de grandes ravines qui menacent la vie humaine et endommagent les infrastructures essentielles et les environnements naturels. La situation est amplifiée par le changement climatique, car des précipitations plus intenses et imprévisibles ont accéléré le rythme de l’érosion.
Les services urbains n’ont pas suivi le rythme de la croissance démographique de Kananga, ce qui a entraîné une baisse des taux d’accès à l’eau, à l’assainissement, au drainage, aux routes et aux services de gestion des déchets solides, et à la réduction de la résilience de la ville aux catastrophes
Sans intervention immédiate de l’Etat, Kananga sera effectivement déconnectée du reste du pays, ce qui en raison de l'importance stratégique de Kananga et de la province du Kasaï central en matière d’échanges et de commerce, aura des impacts sur les autres villes et provinces voisines.
Il était donc essentiel que les travaux de stabilisation des ravines commencèrent le plus vite. D’où le lancement par le Gouvernement de la République démocratique du Congo du Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, placé sous la tutelle du Ministère de l’Urbanisme et Habitat, sous le financement de la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars américains.
L’Objectif de développement du Projet est de protéger les habitations et les infrastructures essentielles affectées par l’érosion à Kananga, et renforcer la capacité du gouvernement et des organisations locales en matière de gestion des érosions et en matiere de planification urbaine résiliente au changement climatique.
L’opération proposée par le gouvernement de la République Démocratique du Congo portait deux phases d’actions à mettre en oeuvre simultanement: (a) les interventions d’urgence immédiates au titre de la composante 1, visant à stabiliser les érosions existantes et à atténuer les répercussions sur les personnes et les infrastructures essentielles dans 10 sites qui ont été priorisés par le gouvernement dont 3 prioritaires à faire exécuter en régie par l'OVD; b) la phase d’urgence de gestion résiliente des érosions à moyen et à long terme dans le cadre de la composante 2, visant à s’attaquer – de manière intégrée – aux causes profondes des érosions et à réduire leurs impacts.
Parmi les réalisations majeures du PURUK, après neuf mois de mise en oeuvre, je voudrais citer :
Les infrastructures essentielles menacées par l’érosion des sols sur trois sites prioritaires (SNCC, PK 706 et Monusco), à savoir l’aéraoport national de Kananga, la RN41 et la voie ferrée sont aujourd’hui protégéees;
500 habitations menacées par les érosions, sur un objectif global de 1300, sont protégées;
7,5 km de la Route RN41 ont reprofilés avec effet immédiat sur la reprise de trafic de transport en commun.1300 emplois ont été créés, notamment 1130 tâcherons dont 267 femmes., 100 ouvriers permanents de l’OVD, 100 travailleurs des fournisseurs des engins pris en location, 100 travailleurs des fournisseurs des autres matériaux de quincaillerie et de carriè Les femmes sont représentées à hauteur de 35%; les jeunes à plus de 70%. Je pêcherai si je ne vous faisais pas ici trois petites confidences:
- Les travailleurs ordinaires ont été recrutés d’une façon démocratique par la mise en place des comités de recrutement de la main d’œuvre, à raison d’un pour chacun des trois quartiers touchés, composés des responsables de l’entreprise OVD, des autorités communales, des chefs des quartiers touchés par les travaux et des organisations de la société civile:
- Tous les travailleurs disposentt des contrats de travail signés avec l’OVD et ont tous signé un code de bonne conduite annexé à leur contrat. ils ont été sensibilisés aux règles d’hygiène, de santé et de sécurité au travail;
- Le projet a injecté dans la paie de la main d’oeuvre un montant global de 1.548.000 USD;
- Le revenu mensuel régulier, perçu par chaque travailleur, lui a permis de s’organiser avec les activités génératrices des revenus « AGR ». Il en est de même des familles œuvrant sur les marchés des matériaux de construction.
l’Unité de gestion du PURUK a affiché, de manière constante, une belle performance environnementale et sociale, y compris ceux liés aux EAS/HS. Plusieurs misions de la Banque mondiale et visites sur les trois sites érosifs prioritaires (MONUSCO, SNCC et PK 706) où l’OVD travaille, ont relevé, avec satisfaction, la mise en œuvre des mesures E&S pendant les travaux (port d’EPI par les travailleurs, balisage des sites des travaux, présence de chargés E&S de l’OVD sur chaque site, présence sur chaque site d’une infirmerie avec du personnel médical et des produits pharmaceutiques ainsi qu’un registre à jour des cas pris en charge).
Le mécanisme de gestion des plaintes est opérationnel. Des comités locaux de gestion des plaintes ont été installés dans tous les quartiers concernés par nos travaux et fonctionnent;
Les atouts de la combinaison du génie civil et du génie vert dans la lutte anti-érosive ont été communiqués aux bénéficiares et leur engagement suscité.
8) Toutes les personnes que nos travaux étaient susceptibles d'affecter ont été indemnisées avant le démarrage desdits travaux;
9) La participation les communautés locales, dans toutes les étapes de la mise en oeuvre, pour une appropriation et pérennisation des solutions que nous mettons en oeuvre est engagée.
Distingués invite,
Mesdames et messieurs,
Malgré ces résultats encourageants, le projet est en train d’explorer les voies et moyens pour accélérer sa mise en oeuvre et booster le décaissement et les engagements. C’est ainsi que nos interventions vont se poursuivre en 2024 sur une liste longue de sites. Notre approche restera la même, à savoir prioriser et traiter l’ensemble des sites érosifs menaçant les principales infrastructures de la ville.
La stratégie consistera à contractualiser rapidement avec des firmes pour (i) la poursuite des travaux commencés par OVD sur les 3 sites prioritaires pour environ 7millions USD, (ii) les travaux conservatoires sur 21 sites additionnels pour environ 5 millions USD, (iii) les travaux sur la RN41 pour environ 10 millions USD, (iv) la mission de contrôle ainsi que les études pour les travaux définitifs sur les 21 sites additionnels pour environ 10 millions USD et enfin (v) les travaux définitifs sur les 21 sites pour environ 50 millions USD.
Nous allons, parallèlement, développer une stratégie préventive pour la maitrise des érosions à Kananga : Ce plan se justifie du fait que les fortes pluies qui s’abattent sur la ville de Kananga continuent de créer des nouvelles têtes d’érosion et d’aggraver les anciennes. Les menaces sur les infrastructures urbaines et sur les communautés s’amplifient de manière complexe et multiforme. La stratégie préventive, conçue en consultation avec les élus locaux, les citoyens et organisations locaux, et ce de manière inclusive, nous permettra de soutenir les populations vulnérables et de renforcer la capacité des communautés à faire face et à s'adapter aux risques climatiques. Dans ce contexte, un système d'alerte précoce en temps de grandes pluies sera déployé à Kananga pour protéger les populations menacées.
Mesdames et messieurs,
Avant de clore mon propos, je voudrais exprimer toute notre gratitude aux autorités politiques de notre pays et aux différents établissements publics concernés par le projet pour leur engagement dans sa mise en oeuvre. Aux représentants des communautés bénéficiaires, je demande de rester vigilants et mobilisés autour des différentes activités du projet, gage de sa réussite.
C’est sur cette note d’engagement que nous vous renouvelons nos voeux de bienvenue dans cette salle et vous souhaitons plein succès aux travaux de cette première session du comité de pilotage du projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle.
Je vous remercie de votre attention.
DISCOURS D’OUVERTURE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE L’URBANISME ET HABITAT A LA PREMIERE SESSION DU COMITE DE PILOTAGE NATIONAL DU PROJET D’URGENCE ET DE RESILIENCE URBAINE DE KANANGA
KINSHASA, LE 23/05/2024
Messieurs les Secrétaires Généraux de l'Administration publique et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Mesdames et messieurs les représentants des Ministères et membres du Comité de Pilotage National du PURUK; Messieurs les Gouverneurs de Province;
Madame le Maire de la Ville de Kananga;
Mesdames et et messieurs les Directeurs généraux
Mesdames et Messieurs les représentants de la société civile,
Distingués invités en vos rangs et qualités respectifs;
Soyez les bienvenus à cette cérémonie.
La première session du Comité de pilotage national que j’ai le plaisir d’ouvrir aujourd’hui et à laquelle vous avez bien voulu participer, en votre qualité de membre de cet organe, est l'aboutissement d'un long processus pour doter nos villes des capacités suffisantes dans le but de conduire une politique de développement urbain résilient et durable.
Rendre nos villes résistantes face aux risques et effets négatifs du changement climatique constitue l’un des piliers du Programme d’actions du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat, tendant à réduire la pauvreté et à faire de nos villes les vrais moteurs du développement de notre pays.
Mesdames et Messieurs,
Lutter contre les inondations, la sécheresse, les glissements de terrain et l’érosion des sols qui endommagent les infrastructures essentielles et les habitations, dans presque tous nos centres urbains, et qui par conséquent nuisent à la productivité agricole, nécessite la mobilisation de financements importants.
C’est pourquoi le Gouvernement la République démocratique du Congo, mettant en pratique la vision du Président de la République, soucieux du bien-être de la population, a, à travers le Ministère de l'Urbanisme et Habitat, initié un programme de développement résilient et durable de nos villes face aux impacts du dérèglement climatique.
Nous sommes tous persuadés qu’un tel programme devait passer par une phase expérimentale via un projet pilote.
C’est ainsi que le Gouvernement de la République démocratique du Congo a conçu et mis en oeuvre le Projet d’Urgence et de Résilience Urbaine de Kananga, PURUK en sigle, lequel a été officiellement lancé par le Chef de l’Etat le 23 juin 2023.
C’est ici le lieu de saluer une fois de plus les efforts de la Banque mondiale, notre partenaire stratégique, qui ne cesse de contribuer à renforcer et à développer, à nos cotés, la résilience durable et intégrée des villes congolaises.
Distingués invités;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité de pilotage national;
Comme vous le savez, les activités du projet PURUK sont mises en oeuvre sur base du Plan de Travail et Budget Annuel, PTBA en abrégé, validé par le Comité de pilotage national et approuvé par l’Association Internationale de Développement (IDA), branche de la Banque mondiale.
Il sied de relever que PURUK a démarré effectivement ses activités au début du mois de septembre 2023 et a connu plusieurs contraintes et cas de force majeure qui ont fortement impacté le bon déroulement des activités, notamment la mise en oeuvre du Plan d’Action de Réinstallation des personnes qui allaient être affectées par les travaux de génie civil. Les mesures correctives prises par les différentes parties prenantes ont permis de mettre le projet sur les rails, d’enregistrer de bons résultats, et d’amplifier le nombre de sites d’intervention.
La rencontre d’aujourd’hui a pour objectif de présenter le bilan des réalisations du PTBA 2023, d’examiner et valider les propositions du PTBA 2024 et enfin de formuler des recommandations.
Vous aurez donc à vous prononcer sur les différentes activités retenues au regard des attentes des populations bénéficiaires affectées par la poussée des têtes d’érosions, dans la ville de Kananga.
La validation du PTBA 2024 nous permettra de jouer le rôle qui est le nôtre, à savoir: examiner et répondre aux questions d’ordre stratégique liées à la bonne mise en oeuvre du projet.
Ainsi, j’appelle tous les membres du comité de pilotage à apporter des observations utiles afin de permettre d’améliorer le document soumis à notre appréciation pour sa validation.
C’est par ces mots que je vous renouvelle mes voeux de bienvenue dans cette salle.
Que vive la coopération entre la République Démocratique du Congo et le Groupe de la Banque mondiale;
Que Dieu protège la République Démocratique du Congo, son Président et son Peuple.
Je vous remercie.
Projet de révision constitutionnelle
RDC : Jo Sekimonyo insiste et attire l’attention de la Cenco !
«L'actuelle constitution de la RDC est issue d'un compromis politique entre des factions en conflit, influencée par une expertise étrangère et coloniale. Elle présente d'importantes lacunes économiques et sociales, avec des mesures parfois vagues ou peu ambitieuses, et manque de mécanismes robustes pour protéger les citoyens contre les abus de l'Etat », fait remarquer Jo Sekimonyo, Chercheur et acteur politique RD. Congolais qui, plus est, sollicite une audience à la CENCO afin de dévoiler le bien-fondé de la révision de la Constitution de la RD-Congo.
M. SEKIMONYO
Kinshasa, le 21/05/2024
Adresse élue Cabinet Jireh conseil 1er niveau. Sis 4746, Commune de la Gombe Kinshasa-RD Congo
*Ambition mesurée et adaptée à la situation du moment marquée essentiellement par le souci de la mise en place de nouvelles institutions, de conjurer la crise sécuritaire persistante dans l’Est, d’assurer la stabilité institutionnelle et de contribuer à l’amélioration des conditions sociales des congolais. A l’aune de ses nouvelles responsabilités, il dit avoir, pour ce faire, une vision claire réformes courageuses à mener pour sortir la RD. Congo de l’auberge. Kamerhe, élu Président de l’Assemblée Nationale après qu’il ait quitté, à la hussarde, le même perchoir, et dans des conditions d’humiliation sous l’ère Kabila fils, veut, cette fois-ci, grâce à sa vitalité légendaire, se couper en quatre morceaux, pour jouer le rôle d’un arbitre impartial en élevant le niveau de débats parlementaires au diapason des défis actuels et futurs auxquels la RD. Congo est, si souvent, confrontée.
Vers de nouveaux horizons…
Il ne croyant pas si bien dire lorsqu’aux petites de ce jeudi 23 mai 2024, juste après avoir récupéré les arcanes du pouvoir parlementaire représentés par le marteau et le Règlement Intérieur, il n’a juré l’urgence et la nécessité de mettre tout en œuvre pour l’amélioration des conditions socio-économiques et sécuritaires des populations congolaises.
Il est temps…
Pour lui, en effet, l’heure est venue pour que l’Assemblée nationale joue efficacement son rôle de contrôleur de l’action du pouvoir Exécutif.
Voilà pourquoi, il entend réinstaurer et mener, sous sa propre vigilance, le contrôle parlementaire avec « compétence, équité et justice ».
Il mise également sur des « réformes pertinentes et courageuses » et s’engage à favoriser «la stabilité des institutions ».
Vital Kamerhe, le nouveau Président de l’Assemblée Nationale
*Contexte marqué une crise sécurité aux élans irrédentistes dans l’Est de la RD. Congo. Moment dominé par la mise en place de nouvelles institutions. A peine que l’Assemblée Nationale vient de se doter d’un Bureau définitif, elle devra investir, très prochainement, le nouveau Judith Suminwa Tuluka dont la composition traîne encore dans les dépendances des tractations politiques. Puis, le Sénat, de son côté, devra, à son tour, si tout va bien, se doter de son propre Bureau Définitif qui, normalement, devrait prendre les rênes des affaires pour faire asseoir le caractère bicaméral du Parlement congolais. Attentes, à la fois, longues et complexes des réformes structurelles dont l’obligation des résultats incombe aux gouvernants, pour œuvrer à la satisfaction des intérêts vitaux du peuple congolais. Elu le 20 décembre 2023 et investi, le 20 janvier 2024, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’actuel Président de la République, peut-il compter sur Vital Kamerhe pour répondre à ses engagements vis-à-vis de la nation congolaise, des institutions régionales et internationales ? Visiblement, oui. Puisqu’à l’évidence, qui pouvait imaginer le retour vital de Kamerhe au-devant de la scène sans l’aval de Félix Tshisekedi, lui-même ? Depuis l’époque des assises de Genève jusqu’à l’Accord de Nairobi, Kamerhe et Félix Tshisekedi entretiennent des liens étroits dont les secrets de la solidité ne sont connus que d’eux-mêmes. Plusieurs éléments inscrits au marquoir des observateurs démontrent, si besoin en était encore, qu’il existe une alliance politique indissoluble, imperturbable et insondable qui, aujourd’hui et, même, demain, au-delà de 2028, en dépit de vagues, de nombreuses vicissitudes et scissiparités de la vie, réserve encore de nouvelles surprises à l’agora politique en RD. Congo.
Parcours atypique
Il aura tout vu dans son parcours, des nominations à des postes prestigieux, des privations, des éjections, des emprisonnements, y compris des coups fourrés à l’instar de cette aventure qui, tout récemment, a tourné court ce dimanche 19 mai 2024. Majorité écrasante
Et, comme il fallait s’y attendre, les prévisions politiques de l’Union sacrée de la Nation, ont fini par s’accomplir, en portant, depuis ce mercredi 22 mai 2024, tard la nuit, après un décompte écrasant de 371 voix sur 407 votants, au perchoir de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe qu’elle avait, elle-même, choisi et qui, du reste, était candidat unique.
Ainsi, pendant cette nouvelle législature, de 2023 à 2028, il infléchira, de manière décisive, le cours de l’histoire parlementaire de la RD. Congo en termes d’élaboration des lois, de représentation des populations congolaises dans leurs diversités ethniques et sociales et, surtout, de contrôle de l’action du pouvoir Exécutif pour le pousser, désormais, à améliorer la gouvernance de la Res Publica et la maximisation des efforts en vue de rencontrer les aspirations profondes de ces populations congolaises laminées par une crise devenue, au fil des jours, protéiforme.
Plusieurs fers au feu….
Vital Kamerhe devra, dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, miser sur la franche collaboration ainsi que la compétence de Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, Jacques Djoli, Chimène Polipoli, Grâce Neema, pour tirer son épingle du jeu.
Déjà, la question des émoluments faramineux qu’il faudrait, à tout prix, revoir à la baisse est, elle aussi, un dossier brûlant sur sa table dont la gestion exige un minimum de sagacité, pour ne pas se faire foudroyer, dès son accès dans son nouveau strapontin, à la tête de l’Assemblée nationale.
Bien plus, les assistants parlementaires ainsi que les agents administratifs du Parlement ont, eux, des réclamations qui, en principe, sont des legs de la législature sortante appelant à des solutions urgentes et concrètes, dans leur escarcelle.
Ainsi, mis à part, la police de débats qu’il maîtrise, d’ailleurs, bien, il aura également les missions difficiles, telles que celles de cette révision constitutionnelle annoncée au Figaro par le Président de la République Félix Tshisekedi, depuis de l’autre côté de l’Hexagone, lors de sa récente visite officielle en France.
Il y a également ces affaires de contrôle parlementaire devenu comme un exercice vide, couteux et inutile à cause de ces multiples arrestations suivies des libérations surprenantes des mandataires et autres personnalités politiques, pourtant, impliqués dans le coulage des recettes, la corruption, le dol et la concussion.
Gérard NJOYA, journaliste et rédacteur en chef à Actu Chine-Cameroun, et Tricya Musansi Basilubo, journaliste au quotidien Le Forum des AS en RDC, ont été invités par CGTN Français à discuter du développement durable avec des jeunes africains et chinois, mettant en avant la gestion responsable des ressources naturelles, la réduction de la pollution, et l'égalité sociale.
Ils ont souligné l'importance de la coopération Afrique-Chine pour préserver les forêts et partager des expériences. Innovation agricole, protection des forêts et développement vert sont essentiels pour un avenir durable.
*Après la disparition d’Ebrahim Raïssi, président de la République islamique d’Iran, et du ministre des Affaires étrangères iranien dans un accident d'hélicoptère ce dimanche, le Saint-Père a envoyé un télégramme de condoléances adressé à l'ayatollah Sayyed Ali Hosseini Khamenei, Guide suprême de la République islamique d'Iran. Le Pape assure à l'Iran et aux familles des victimes de sa proximité dans ces moments difficiles.
Informé de la mort brutale duprésident Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian le 19 mai dernier dans le crash d’un hélicoptère, le Pape a adressé ses condoléances dans un télégramme envoyé à Ali Khamenei, chef suprême de la République islamique d'Iran. Le Souverain pontife confie «les âmes des défunts à la miséricorde du Tout-Puissant», «avec des prières pour ceux qui pleurent leur perte, en particulier leurs familles». François «assure de sa proximité spirituelle à la nation iranienne en ce moment difficile».
Un accident d'hélicoptère
L'appareil à bord duquel se trouvait le président Raïssi, ainsi que huit autres personnes, dont le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, s'est écrasé dimanche dans les montagnes du nord-ouest de la province iranienne d’Azerbaïdjan, d'où il revenait. Seule la queue de l'hélicoptère est restée intacte, tandis que le cockpit a été carbonisé. Les circonstances du crash n'ont pas encore été élucidés, bien que l'on soupçonne que la cause de l'accident présumé soit attribuable aux mauvaises conditions météorologiques qui sévissaient dans la région, ce qui a rendu les opérations de sauvetage extrêmement difficiles, avec plus de 70 équipes travaillant immédiatement après la catastrophe. C'est un drone envoyé de Turquie qui a repéré la zone de l'accident.
Cérémonies funéraires
Mardi 21 mai, le long processus des célébrations funéraires du président débutera par une première cérémonie à Tabriz. Il s'achèvera jeudi à Mashhad, lorsque la dépouille du président Raïssi rejoindra le sanctuaire de l'imam Reeza, la plus grande mosquée du monde en termes de superficie. Les premières funérailles auront lieu à Tabriz, ville proche du lieu de l'accident; dans la soirée, il y aura une cérémonie funéraire à Qom, le lieu où le jeune Raissi a été formé au séminaire. Mercredi, la cérémonie se déroulera à Téhéran, la capitale, a déclaré le vice-président Mahsen Mansouri à la télévision. Dans la matinée du 23 mai, ils se rendront dans le sud du Khorasan avant d'arriver au sanctuaire de l'imam Reza.
Voici le communiqué (20/05/2024) de presse du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 ;
- Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une Guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
- Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR) ;
La NNSA (ou National Nuclear Security Administration ou agence nationale de sécurité nucléaire; agence semi-autonome au sein du Département de l’Energie établie en 2000, _NDLR_ ) des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d'Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, _NDLR_ ) a déclaré récemment (17/05/2024) que son Pays a effectué le 3ème (14/05/2024) essai nucléaire subcritique depuis l'accession au pouvoir de l'actuelle Administration US.
C’est un acte fort dangereux de nature à ;
- rendre plus instable la sécurité planétaire qui empire à l'extrême
- exercer une grave influence négative sur l'équilibre stratégique entre les principales Puissances nucléaires.
Les USA sont le seul Pays à avoir employé l'arme nucléaire sur notre Planète. De même, ils possèdent le plus grand arsenal nucléaire et ont effectué le plus grand nombre d'essais nucléaires dans le monde. Ils n'ont donc pas le droit de parler d'une menace de guerre nucléaire de quelqu'un d’autres.
Ayant introduit l'année dernière (18/07/2023) leur sous-marin nucléaire stratégique (l'USS Kentucky SSBN-737, l'un de leurs SNLE ou sous-marin nucléaire lanceur d'engins de classe Ohio de l'US Marine Corps; long de 170 m, équipé des ICBM Trident II D5 d'une portée maximale de plus de 12.000km pouvant contenir jusqu'à 8 têtes nucléaires, d'une vitesse de 46km/h ayant un déplacement de 19.000t et transportant les torpilles MK-48, _NDLR_ ) dans la Péninsule coréenne pour la 1ère fois depuis une quarantaine d'années (1981), ils ont fait fonctionner souvent le NCG (ou Nuclear Consultative Group ou groupe de consultation nucléaire) USA-ROK destiné à comploter l'utilisation d'armes nucléaires contre la RPDC et comptent effectuer en août 2024 avec la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord - qui tire son origine, avec siège à l'étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) des exercices d'opérations nucléaires réelles.
L'instabilité stratégique régionale et mondiale causée par la conduite unilatérale des USA nous oblige à reconsidérer les mesures nécessaires à améliorer notre dispositif de dissuasion nucléaire général dans le cadre de notre souveraineté et de notre option possible.
La RPDC ;
- ne tolérera pas l'apparition d'un déséquilibre stratégique et d'un vide de sécurité dans la Péninsule coréenne
- sauvegardera efficacement la sécurité de l'État ainsi que ses droits et intérêts grâce à une puissante action de dissuasion face aux menaces nucléaires des USA.