Malko Bujiriri, Jeune leader et porteur d’opinionNous, Leader de l’opinion congolaise et jeune cadre du Congo, soutenons à 100% la candidature de l’Honorable Serge BAHATI au poste de la Questure de l’Assemblée Nationale de notre pays pour plusieurs raisons, parmi lesquelles nous citons :
1) Serge BAHATI est parmi les jeunes congolais qui ont brisé la peur et a pris le courage depuis des années à travailler avec la Communauté à KABARE jusqu’à ce faire élire comme Député national, meilleur élu de la circonscription de KABARE avec plus de 15.000 voix
2) Se référant à la volonté du Chef de l’Etat, celui de vouloir le rajeunissement de la classe politique congolaise, nous pensons et faisons appel à tous les jeunes congolais de soutenir la candidature de l’Honorable Serge BAHATI, qui jetant un coup d’œil sur le ticket gagnant de l’Union Sacrée est le seul jeune parmi les 7 membres du bureau.
3) L’Honorable Serge BAHATI est un jeune compétent, expérimenté et animé par le souci du changement.
Avec son parcours scolaire et académique, son savoir-faire et savoir-être que tous les jeunes témoignent aujourd’hui, une fois au bureau de l’Assemblée Nationale, il sera une motivation pour toute la jeunesse congolaise.
4) Loin de penser que Serge BAHATI est le fruit du favoritisme ou népotisme ; clientélisme de la part de son père ; Serge BAHATI est un cadre de l’AFDC qui se bat, qui cotise, qui a milité, qui a mouillé le maillot les années durant pour l’intérêt de sa famille politique et de ses camarades ; et donc, il mérite de bénéficier des opportunités comme tout autre camarade du parti sans discrimination « évitons de minimiser les efforts des autres
5) Enfin, Nous soutenons la vision du Chef de l’Etat pour le rajeunissement de la classe politique et souhaitons que d’autres jeunes à l’instar de Serge BAHATI se retrouvent au Gouvernement prochain.
Au terme d’une visite dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), un Haut responsable de l’UNICEF a souligné lundi les préoccupations croissantes concernant la protection des droits des enfants et la protection des civils et a appelé à une action urgente pour renforcer les solutions diplomatiques et à long terme.
Le Directeur général adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) pour l'action humanitaire et les opérations d'approvisionnement, Ted Chaiban, a conclu une visite de cinq jours dans l'est de la RDC où il a rencontré les autorités et a été le témoin direct de l'impact dévastateur de l'escalade du conflit sur les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, a indiqué l’UNICEF dans un communiqué de presse.
Des millions de déplacés
« L'ampleur du conflit dans l'est du pays a atteint de nouveaux sommets, déplaçant des millions de personnes et créant la pire crise humanitaire dans le pays depuis 2003 », a déclaré Ted Chaiban. « Les enfants sont tués, mutilés, enlevés et recrutés par les groupes armés, les violations graves vérifiées étant les plus nombreuses jamais enregistrées ; leurs droits à l'éducation et à une enfance sûre ont été anéantis ».
Le haut responsable de l'UNICEF a visité les sites de personnes déplacées de Bulengo et de Lushagala, à la périphérie de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, où vivent plus de 36.500 familles. « L'intensification des combats au cours des derniers mois a aggravé la situation déjà précaire des enfants et des familles dans les camps », a-t-il souligné.
Il a également rencontré des familles déplacées à Minova, dans la province du Sud-Kivu, où l'accès est de plus en plus restreint et où l'afflux récent de plus de 250.000 personnes fuyant les conflits a ajouté une pression immense sur des communautés d'accueil déjà vulnérables.
Acheminement de l'aide humanitaire
« La seule façon de réduire ces souffrances est de redoubler les efforts des acteurs régionaux et de la communauté internationale pour négocier une solution politique au conflit, y compris le processus de Luanda, le dialogue de Nairobi et d'autres efforts diplomatiques », a souligné Ted Chaiban. « La détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et de l'Ituri a un impact significatif sur l'acheminement de l'aide humanitaire ».
« Nous condamnons fermement les bombardements de la semaine dernière sur trois sites pour personnes déplacées dans les quartiers de Lac-vert, Lushagala et Mugunga près de Goma, qui ont entraîné la perte tragique de 35 vies et fait plus de 20 blessés, principalement des femmes et des enfants », a-t-il ajouté.
L'UNICEF demande instamment à toutes les parties de maintenir les installations, les armes et les opérations militaires à l'écart des zones civiles.
L'agence onusienne réaffirme la nécessité d'accorder une place centrale à la protection dans cette crise. « L'UNICEF reste déterminé à faire en sorte que le droit de chaque enfant à la santé, à l'éducation et à la protection soit respecté », a réitéré le Directeur général adjoint de l'UNICEF.
Deux jeunes garçons transportent de l'aide alimentaire à vélo à Beni, au Nord-Kivu, en RDC.
Pour des communautés plus résilientes
Avec la baisse des fonds humanitaires, les interventions humanitaires menées par l'UNICEF se concentrent sur les plus vulnérables.
« Répondre à l'ensemble des besoins et apporter des solutions durables ne peut se faire que si le gouvernement prend la responsabilité principale de fournir des services de base dans ces contextes difficiles, avec notre soutien collectif », a dit Ted Chaiban. « Le soutien aux systèmes gouvernementaux pour que les communautés soient plus résilientes est le seul moyen de réduire les besoins humanitaires ».
Il a souligné l'importance d'un financement flexible comme l'un des principaux catalyseurs. L'UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et d'autres agences pour améliorer la résilience et la cohésion sociale, en liant les interventions humanitaires au développement et à la paix.
Ted Chaiban a visité des réseaux d'eau dans le territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, montrant que les solutions durables sont la façon dont on peut et doit travailler, même dans les zones de conflit et les camps de personnes déplacées, comme l'extension du réseau d'eau de Goma à Kanyaruchinya.
Il a rappelé que le monde a besoin d'un Congo pacifique et productif qui, avec sa forêt tropicale et ses minéraux verts, est essentiel à la lutte contre le changement climatique mondial. « La République démocratique du Congo est trop importante pour échouer. Nous avons besoin de paix et de sécurité pour que les personnes déplacées puissent rentrer chez elles, cultiver leurs champs et ramener leurs enfants à l'école », a-t-il conclu.
La Sénatrice Anne Muguje alerte la Classe politique et dénonce, avec la dernière énergie, un complot visant son invalidation à la Cour Constitutionnelle. Prenant l’opinion publique à témoin, elle accuse, en effet, Rose Mutombo Kiese, la Ministre d’Etat sortante en charge de la Justice, de vouloir arracher frauduleusement son siège qu’elle a pourtant mérité, en toute transparence, lors de l’élection du 29 avril 2024, au niveau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, où elle avait été valablement élue avec 4 voix. D’après des sources concordantes, la Ministre Rose Mutombo aurait du mal à digérer sa défaite et serait déterminée, comme jamais auparavant, à s’appuyer son influence ainsi que ses nombreux contacts professionnels, en tant que membre du Gouvernement de la République sortant, pour venir à bout de sa démarche, avant la validation des mandats des Sénateurs qui, par ailleurs, ont débuté hier, mardi 14 mai 2024, en bonne et due forme, la session extraordinaire inaugurale, dans le cadre de la quatrième législature.
Pourquoi l’acharnement contre Anne Mbuguje ?
« A travers une requête sans preuves déposée à la Cour Constitutionnelle, Rose Mutombo prétend que Anne Mbuguje, qui a recouvré sa nationalité congolaise d’origine en février 2024, l’Attestation signée de la main de Rose Mutombo faisant foi, aurait voyagé le 10 mai dernier avec un passeport belge, prétendant ainsi qu’elle détiendrait encore la nationalité belge et qu’elle aurait brigué le mandat de sénateur en violation de la loi. Devant la Cour Constitutionnelle, la Ministre d’Etat n’a pas pu brandir bi fournir la moindre pièce obtenue de la DGM tendant à corroborer ses allégations mais le Ministère public a entrepris de lui prêter main forte en demandant à la Cour de déclarer fondée et recevable sa requête, contre les droits de la Sénatrice Muguje. Ancienne magistrale au Conseil d’Etat, Rose Mutombo est mieux placée pour ne pas oublier que la charge de la preuve incombe au demandeur», précisent des canaux proches de ce dossier, dans les couloirs de la Haute Cour.
Aussitôt revenu à Kinshasa, après un bref séjour en Europe où il a accompagné le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans une bataille diplomatique de tous les enjeux, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, s’est prêté à un exercice de redevabilité, lundi 13 mai 2024, sur les ondes de la Radio Okapi, dans le cadre de l’émission Parole aux Auditeurs. Cette sortie médiatique était pour lui l’occasion indiquée pour faire toute la lumière sur la stratégie mise en place au niveau du Gouvernement de la République, dont il est le Porte-parole, dans l’optique d’apporter des solutions aux problèmes des congolais. En premier lieu, le Ministre Muyaya est revenu sur la crise sécuritaire qui caractérise la partie Est du territoire national à la suite de l’agression imposée par le Rwanda, qui opère, en permanence, sous la couverture du M23. Il a condamné cette forme de guerre injuste et a rassuré sur la détermination du Commandant suprême, le Président Tshisekedi, à tout mettre en œuvre pour imposer la paix. Pour Patrick Muyaya, la RD. Congo ne cédera aucun centimètre de son sol peu importe la nature de la menace contre sa souveraineté et son intégrité territoriale.
Halte à l’agression du Rwanda !
« (…), je ne souhaite plus que vous puissiez parler du M23 parce que ce groupe n’existe pas en réalité. Ce qui existe c’est l’armée rwandaise qui opère sous couvert du M23. Cela a été plusieurs fois démontré, cela doit être bien clair. Vous savez, je suis Radio Okapi depuis plus de vingt ans. Justement, il y a un travail qui est en cours pour pouvoir restaurer la paix dans cette partie du territoire. Il y a eu des progrès, mais il y a eu beaucoup de régression parce que lorsque vous regardez cette nouvelle agression rwandaise qui se fait sur fond d’une guerre économique. On va parler de l’occupation de Rubaya. Cela vous donne une indication de véritables motivations. Le Président de la République l’a dit et redit plusieurs fois et le Gouvernement y travaille au quotidien pour pouvoir apporter des remèdes aux différents problèmes que cela soulève. Il faut dire qu’il y a le problème principal qui est lié à l’agression. Mais, il y a aussi des problèmes corollaires. Par exemple, la situation humanitaire, les conséquences sur la scolarité des enfants et bien d’autres d’ailleurs. Pour chaque point, le Gouvernement travaille à apporter des solutions. Bien évidemment, les solutions que nous apportons à l’instant ne seront jamais suffisantes pour les populations qui sont déplacées parce qu’ils ne sont pas dans leurs milieux ordinaires où ils peuvent vaquer à leurs occupations quotidiennes. Ça c’était dans la partie Nord-Kivu tout au moins dans la partie qui concerne l’agression rwandaise », a-t-il souligné, dans sa communication.
Plusieurs fronts pour vaincre la guerre
Restant dans le même volet de la problématique, le Porte-parole du Gouvernement a indiqué que les Forces armées de la République démocratique du Congo restent engagées, sur le front militaire, à défendre efficacement le pays au prix de leur sang, parallèlement aux efforts en cours d’accomplissement sur le plan diplomatique notamment. « Pour ce qui concerne les ADF, c’est un autre type de problème parce qu’il s’agit des groupes terroristes… Nous les combattons en mutualisant nos forces avec l’Ouganda. Nous faisons des progrès, mais lorsque vous combattez un mouvement aussi tentaculaire qui existe depuis des années, chaque moindre silence donne l’impression qu’on n’a pas de progrès, mais en réalité, nous en avons beaucoup eu. Il y a une ou deux semaines, le Chef d’Etat-major congolais a rencontré son homologue ougandais pour faire le point de l’évolution de la situation… Ici, je vous dis que nous faisons face à une agression. C’est un pays étranger qui a décidé de faire la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo. Les problèmes, nous sommes en train de les régler. Mais, pour y parvenir, il y a plusieurs phases. Il y a évidemment la phase la plus importante, qui a un coup important, c’est la phase militaire. Il ne faut pas oublier que nous n’évoluons pas comme une entité isolée. Nous évoluons dans une Communauté de Nations. Nous sommes engagés dans des Processus. La première condition généralement dans les Processus, on vous dit que c’est un cessez-le-feu pour voir comment nous pourrons discuter et avancer sur un certain nombre de sujets. Parallèlement à cela, nous ne baissons pas les bras pour ce qui concerne les efforts, notamment pour la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo. Ça prend du temps, mais c’est un processus qui est en cours. Il y a des progrès qui ont été faits sur terrain, à Bitonga par exemple, où on a anéanti quelques colonnes des officiers rwandais qui circulaient dans cette partie. Ça prend du temps, mais nous pensons que nous sommes dans la voie qui va nous conduire à sa solution. Et, nous ne restons pas que sur le front militaire. Nous avons également le front diplomatique. Nous avons pensé qu’il faut activer le front judiciaire parce qu’il n’y aura jamais de garantie de non répétition. Nous avons le front économique. Vous avez vu la mise en demeure que nous avons adressée contre APPLE qui concerne à la fois le volet judiciaire, le volet économique et le volet médiatique. Evidemment, nous avons la question médiatique qui fait qu’aujourd’hui, tous les congolais sont conscients, ils savent qui est l’adversaire. Pour le reste, c’est un chantier sur lequel nous travaillons au quotidien. Nous espérons que dans un avenir proche, nous pourrons trouver des solutions. Il ne faut pas oublier que c’est un problème qui existe depuis une vingtaine d’années et que la solution à trouver ne pouvait pas se faire malheureusement sur un coup de bâton magique », a ajouté l’homme du changement de narratif.
Vers de nouveaux horizons sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi
Pour M. Patrick Muyaya, le passage du Président Tshisekedi à la tête de la RD. Congo a consacré un envol important du pays vers son développement. Il est convaincu que durant ce nouveau quinquennat, du reste placé sous le signe de la consolidation des acquis, le Chef de l’Etat engagera des réformes courageuses et travaillera davantage à améliorer, par un leadership exemplaire, les conditions de vie de ses milliers de compatriotes disséminés à travers l’étendue du territoire national. « Ça fait beaucoup d’années que dans ce pays, on n’a pas réglé des problèmes de fond. Je vais vous rappeler quatre actions qui peuvent vous rappeler que nous avons fait mieux que quiconque avant nous. Regardez l’action de la gratuité de l’enseignement. On n’en parle dans la Constitution depuis 2006 et on l’a appliquée qu’en 2019. Aujourd’hui, combien d’enfants sont retournés à l’école ? Deuxième exemple, le Programme de Développement Local de 145 Territoires. Aujourd’hui, on est à plus de 900 édifices livrés qui sont des écoles, bâtiments d’administration et hôpitaux. Je peux encore prendre l’exemple de la mise en place de la Couverture Santé Universelle. Permettre à tous les congolais d’avoir accès à des soins de santé à bas prix et des soins de qualité… Il s’agit des répondes de fond que nous apportons. La vérité c’est que pendant des longues années, beaucoup de gens n’ont pas regardé le pays dans le véritable état dans lequel il était. Ici, nous sommes dans une phase de refondation en ce qui concerne la Police, en ce qui concerne l’armée, en ce qui concerne le système éducatif, en ce qui concerne l’Administration publique. Avant de prétendre que nous avons échoué, il faut regarder le point de départ… Depuis que nous sommes aux responsabilités, nuit et jour, nous donnons notre meilleur pour améliorer l’existant », a rappelé, de manière déterminante, le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe.
Prof. Dr Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, Président de l’Assemblée Nationale
Dr Jean-Claude Tshilumbayi, Premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale
Christophe Mboso N’kodia Pwanga, Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale
*‘’Il est inacceptable qu’une Province, une tribu ou un espace provincial occupe deux postes au sein du Bureau Définitif alors que tant d’autres sont absents’’, soutiennent, mordicus, les Députés Nationaux Républicains, dans une Déclaration tranchante parvenue hier, tard dans la soirée, à La Prospérité.
Constat
Selon eux, en effet, la composition de ce Bureau définitif doit, en principe, respecter, à la fois, la Constitution et le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale qui édictent le principe sacro-saint d’inclusivité et de représentation équitable des Provinces de la RD. Congo dans la mise en place de nouvelles institutions. D’où, se fondant sur sur ce même principe, les Députés Nationaux Républicains rappellent qu’en vertu des engagements auxquels le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a librement souscrit, le jour de son investiture, le 20 janvier 2024 au Stade de Martyrs de la Pentecôte, ce nouveau mandat sera consacré à la lutte contre les antivaleurs et, même, à la correction des erreurs du passé.
Cette option, à elle toute seule, place les Députés Nationaux Républicains dans l’impossible d’avaler n’importe quelles couleuvres, fussent-elles les tares et autres vibrions liés notamment, aux pratiques ataviques ainsi qu’aux mentalités du clientélisme politique, du népotisme ou du despotisme.
Où est Félix Tshisekedi ?
Voilà pourquoi, tout en demandant à l’Autorité de Référence de l’Union Sacrée de rejeter la Composition proposée par le Présidium et d’exiger la Représentation équitable des Provinces, le respect du poids politique et, surtout, de refuser toute tentative de consacrer l’émergence exponentielle d’une nouvelle caste dictactoriale, les Députés Nationaux Républicains, promettent de ne jamais voter pour des candidatures ayant dérogé au respect de ces principes d’équilibre géopolitique et de poids polititique.
Ici encore, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est appelé à trancher, s’il faut espérer l’embéllie au sein de l’Union Sacrée, sa propre méga structure politique née des cendres de la putréfaction de l’alliance entre le CACH et le FCC de Joseph Kabila Kabange.
Ils le disent si bien, dans la déclaration reprise, ci-dessous, en fac-similé.
*L’actuelle Constitution résulte d’un compromis politique entre des factions qui, autrefois, étaient engagées dans des conflits armés. Puis, cette même Constitution en vigueur depuis 2026 a été conçue et interprétée sous le prisme d’une expertise non seulement étrangère mais également, coloniale. Et comme si cela ne suffisait pas, l’actuelle Constitution souffre d’un florilège de malformations congénitales qui, si souvent, sont à la base des lacunes importantes sur le plan économique et social en raison du fait qu’elle préconise des mesures vagues ou peu ambitieuses. D’ailleurs, elle manque de mécanismes robustes pour assurer la protection des citoyens face aux abus de l’Etat.
Pour toutes ces raisons, y compris pour tant d’autres raisons liées notamment, aux réformes structurelles envisagées à l’aune de ce nouveau mandat Présidentiel, Jo M. Sekimonyo, de sa propre initiative, a écrit un projet de révision constitutionnelle dont il a transmis une copie en date du 13 mai 2024 à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République, Chef de l’Etat.
Ainsi, sollicite-t-il de ce dernier un accompagnement sans nul doute soutenu pour l’aboutissement heureux de ce projet dont la portée est, à ses yeux, déterminante pour l’avenir de la RD. Congo.
Dans les faits, Jo M. Sekimonyo rappelle, en effet, qu’en reconnaissant la nécessité d’un gouvernement réactif et inclusif, le Président Félix Tshisekedi a déjà entendu les appels citoyens et, même, répondu, lui-même, en faveur de cette révision constitutionnelle qui permettrait de corriger, à coup sûr, les failles de la Constitution de 2006.
A son avis, cette correction complète offre l’opportunité de garantir que notre Constitution reflète véritablement les valeurs d’inclusivité, de justice et de progrès nécessaires à la transformation sociale ainsi qu’à l’essor économique de la RD. Congo.
Il précise, toutefois, qu’il ne serait pas question, lors de cet exercice, de changer, par exemple, les dispositions concernant le nombre, ni la durée du mandat présidentiel.
Par contre, cette proposition de révision constitutionnelle intègre les réformes essentielles visant à relever les défis majeurs sur le plan économique et social, tout en protégeant les droits fondamentaux et les intérêts vitaux de tous les citoyens congolais.
Pour atteindre cet objectif, il entend, enfin, soumettre ce projet de révision constitutionnelle au Constituant, après avoir, évidemment, récolté le nombre des signatures exigé comme préalable à cet exercice, à la fois, patriotique et démocratique.
Prof. Dr Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi à deux doigts de la Présidence de l’Assemblée Nationale
*A l'Assemblée nationale, les choses sérieuses ont commencé le lundi 13 mai 2024, jour choisi par presque tous les candidats, pour déposer leurs dossiers de candidature aux différents postes du bureau définitif de la chambre basse du Parlement congolais.
Vainqueur des primaires de l'USN -Union sacrée de la Nation- pour le perchoir, Vital Kamerhe, sans surprise, a remis son dossier le même lundi. Il est le seul candidat en lice pour le perchoir, confirmant ainsi qu'il est bel et bien « le choix du Président de la République », pour prendre la direction de l’Assemblée Nationale.
A la tête d'une plateforme politique baptisée PCR -Pacte pour un Congo retrouvé-, qui revendique plus de 100 députés nationaux, Vital Kamerhe est ainsi bien parti pour retrouver le perchoir, 15 ans après l'avoir quitté. Sa candidature, estiment de nombreux observateurs de la scène politique congolaise, clos le débat : le leader de l'UNC est bien «la personne en qui le Président Tshisekedi a placé sa confiance, pour diriger l'Assemblée nationale ».
Kamerhe, ont-ils enchaîné, devient ainsi le symbole du resserrement des liens entre l'UDPS -Union pour la démocratie et le progrès social- et l’UNC -Union pour la nation congolaise-. Ces deux partis, depuis novembre 2018, ont levé l'option de faire route ensemble, pour le rayonnement de la RDC, par l'application d'une politique qui met au centre le peuple.
Le mariage UDPS-UNC, symbolisé par les deux figures de proue de ces formations politiques, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, a traversé de fortes zones de turbulence lors des cinq dernières années, sans céder aux sirènes de divorce qui, sans cesse, ont guetté cette relation dont la seule détermination a toujours été de voler au secours du peuple congolais.
Ce combat, Vital Kamerhe entend le poursuivre dans ses futures responsabilités de président de l'Assemblée nationale. Il l'a dit quelques instants après avoir officialisé sa candidature.
«Je remercie aussi le Président de la République, qui est la Haute autorité de l'Union sacrée. Le peuple congolais sera correctement représenté dans cette salle, et sa voix, ses désidératas, ses cris de détresse seront relayés par les honorables députés. Ça sera un véritable temple de la démocratie», a-t-il déclaré devant la presse, non sans annoncer les couleurs quant à ses priorités : la pacification de l'Est du pays et l'éradication de la pauvreté qui gangrène la majorité des Congolais.
Et, Kamerhe peut compter sur le Dr. Jean-Claude Tshilumbayi, également candidat unique au poste de 1er vice-président du bureau définitif de la chambre basse. Intellectuel de haut point, doté d'un sens élevé d'analyse de situation et de solution aux problèmes, ce professeur des universités se présente tel un réel atout pour Vital Kamerhe, si non un partenaire pour accomplir cette mission qui va permettre au Président Félix Tshisekedi d'offrir aux Congolais plus d'emploi et plus de sécurité, et un social amélioré.
Kamerhe-Tshilumbayi, ce sera, désormais, la symbolique de la parfaite harmonie entre l’UNC et l’UDPS, qui va faire mentir ceux qui ont accusé faussement l'ancien vice-Premier ministre en charge de l'Economie de rouler pour son propre compte.
Par ailleurs, les postes brigués par Kamerhe et Tshilumbayi sont les seuls à traduire le respect du ticket connu de l'Union sacrée de la nation. Pour d'autres sièges dans le bureau définitif de l'Assemblée nationale, certains députés USN ont choisi d'aller à l'encontre de la ligne tracée par le présidium. C'est le cas, notamment, d'Antipas Mbusa Nyamwisi, ministre sortant de la Coopération régionale, qui a remis, lundi, sa candidature au poste de deuxième vice-président, concurrençant, par conséquent, celle de Christophe Mboso, officiellement candidat USN à cette fonction.
A la questure, contre toute attente, le député national Dhédhé Mupasa dépose sa candidature pour défier son collègue Serge Bahati, qui a été aligné par l'Union sacrée de la Nation.
Au poste de questeur adjoint, Roger Ron Bimwala a choisi d'affronter Caroline Bemba Bamanisa, sœur biologique de Jean-Pierre Bemba, Vice-Premier Ministre en charge de la Défense, listée aussi dans le ticket USN.
Dans les rangs de l'opposition, la guerre est ouverte entre Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et la DYPRO -Dynamique progressiste- de Constant Mutamba. Ce dernier a postulé au poste de rapporteur adjoint de l'Assemblée nationale, pendant que le camp Katumbi revendique cette fonction exclusivement réservée à l'Opposition. Les Katumbistes ont aligné Dominique Munongo. Ils ont aussi mis en garde Constant Mutamba, reproché de prendre la politique comme une « blague».
Les candidatures déposées, la lutte est désormais ouverte pour tous les postes... sauf probablement pour la Présidence et la première Vice-Présidence de l’Assemblée Nationale.
La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers, Antoinette kipulu Kabenga, a présidé ce samedi 11 Mai 2024 à la concession des régies des travaux de l'Onatra à Limete la cérémonie de clôture des formations qualifiantes organisées par le Cadre de Récupération et d’Encadrement pour l'Epanouissement Intégral des Jeunes, Centre d'Autonomisation la Grâce avec l'appui du Fonds des Nations Unies pour la Population UNFPA et l'Ambassade de la Norvège en RDC.
Plus de 200 jeunes filles non scolarisées ont bénéficié de ces formations axées sur la Coupe et Couture, l'esthétique et la Coiffure voire l'informatique et l'alphabétisation.
La cérémonie qui a drainé du monde a été marquée par des discours, des témoignages poignants de quelques filles autrefois livrées à la prostitution, des démonstrations d'aptitudes ainsi que des danses folkloriques.
L'occasion pour la coordonatrice nationale de CREEJ de dévoiler à tous les tristes réalités vécues par les femmes à pakadjuma, quartier devenu célèbre du fait d'avoir érigée la prostitution comme source principale de revenus de ses ressortissantes peu importe l'âge.
Elle a évoqué d'autres fléaux notamment la drogue et la déperdition scolaire.
Elle a enfin plaidé pour un accompagnement soutenu de ces jeunes car une fois délaissés, ils deviennent des véritables bombes à retardement pour la société.
Prenant la parole, la Représentante de l'UNFPA a rappelé les efforts consentis par son organisation afin de mettre fin aux violences basées sur le genre, à la mortalité maternelle tout en assurant la promotion de la santé de la reproduction.
De son côté, la représentante de la Ministre du Genre, Famille et Enfant a encouragé ces jeunes filles à aller de l'avanr et à ne jamais baisser les bras pour ne pas replonger dans la prostitution.
Pour sa part, la Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers, Antoinette kipulu Kabenga, a loué l'initiative de former cette catégorie marginalisée de la population.
Ce qui est une contribution significative susceptible d'aider à la matérialisation de la vision du chef de l'etat, celle de former les hommes et des femmes dans differents métiers dans l'optique de constituer enfin une classe moyenne en RDC. .
Extrait
Notons que la Ministre Antoinette kipulu Kabenga, impressionnée par le travail abattu sur le terrain par le Centre la Grâce récemment agréé par le Ministère de tutelle, en a profité pour lui doter de 10 ordinateurs, 20 machines à coudre ainsi que 4 bourses pour le Maroc accordées aux meilleures lauréates.
Motif de joie pour la promotrice ainsi que toutes les apprenantes du centre.
La manifestation s'est clôturée par la remise des cadeaux à la ministre ainsi qu'aux autres invités de marque.
Il s'agit des fruits de l'exercice de leurs nouveaux métiers.
Une visite des salles de formation s'en est suivie.
Prof. Dr. Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi, Président de l’Assemblée Nationale
Prof. Dr. Isaac Jean-Claude Tshilumbayi Musawu, Premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale
Christophe Mboso N’kodia Pwanga, Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale
*Alors que les uns et les autres au sein de la classe politique congolaise se perdaient en conjectures sur la composition du nouveau Bureau définitif de l’Assemblée Nationale, le Présidium de l’Union Sacrée, sous la férule de M. Augustin Kabuya, a levé, désormais, ses ultimes options ce week-end sur les noms des personnalités appelées à y assumer d’importantes fonctions. L’Opposition dont le poste de Rapporteur Adjoint reste vacant, n’aura qu’à choisir, à son tour, son candidat à présenter, lors des scrutins prévus, le 18 mai prochain.
Ainsi donc, selon un Procès-Verbal flottant sur la toile au sujet d’une réunion qui aurait eu lieu au numéro 3 de l’avenue Révolution, au Quartier GB, dans la municipalité de la Gombe, les Honorables Christophe Mboso N’kodia Pwanga, Jean-Pierre Bemba Gombo, Jean Michel Sama Lukonde, Modeste Bahati Lukwebo, Augustin Kabuya et, Vital Kamerhe, auraient, enfin, accordé leurs violons autour du ticket, ci-après :
Bureau Définitif de l’Assemblée Nationale
Président de l’Assemblée Nationale : Prof. Dr. Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi
1er Vice-Président : Prof. Dr. Isaac Jean-Claude Tshilumbayi Musawu
Si aucun grain de sable de dernière minute n’arrive à faire gresiller la machine, visiblement, avancée, telle sera, finalement, la nouvelle configuration du Bureau Définitif de l’Assemblée Nationale de la législature, 2023-2028, que pourrait, présenter l’Union Sacrée, conformément au calendrier publié par Mboso, le Président du Bureau Provisoire, fixant le début du dépôt des candidatures, dès ce lundi 13 mai 2024 et les scrutins interviendront, le lundi 18 mai prochain.
*Au cours d’une séance de travail organisé par le Ministre de l’Entrepreneuriat, des Petites et Moyennes Entreprises, M. Désiré N’zinga, le DG de l’ARSP Miguel Kashal Katemb et le Président National de la FEC Robert Malumba Kalombo ont décidé de mettre un terme à leurs divergences sur la recommandation des sous-traitants pour l’exécution des marchés au sein des entreprises principales de différents secteurs. Cette résolution a été prise après la réunion tripartite tenue à l’initiative du gouvernement.
Au-delà du règlement du différend, le Ministre de l'Entrepreneuriat, des Petites et moyennes entreprises, M. Désiré M’Zinga Birihanzi a réuni les deux structures en vue de procéder à l'évaluation de leur niveau de collaboration.
"Il y avait des divergences entre nos structures l'ARSP et la FEC et les experts de nos institutions ont travaillé et nous ont amené les résultats qui ont été acceptés par tous. Après le travail, nous avons enterré la hache de guerre", a dit le Président de la FEC qui est résolument tourné vers l’avenir
De son côté, le DG de l’ARSP a évoqué l’urgence pour son établissement public ainsi que ses partenaires dont la FEC de travailler pour la réalisation de la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
"Notre pays a connu des problèmes graves avec son économie et le Président de la République est en train de corriger ces erreurs et actuellement, nous voyons l'intérêt du pays et nous allons atteindre les attentes de la population congolaise selon la vision du Chef de l'Etat, et le Président de la République s'investit pour l'entrepreneuriat et le développement de la chaîne de valeur congolaise, la FEC et l'ARSP sont liés afin de relever ce défi dans la matérialisation du Chef de l'Etat", a déclaré, pour sa part, le DG de l’ARSP, M. Miguel KASHAL Katemb.
Sous la médiation du Ministre de l’Entrepreneuriat qui dit être disposé à travailler pour la paix entre la FEC et l’ARSP, les deux parties sont, désormais, d’accord pour mener à bon port la vision du Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, consistant à faire émerger des millionnaires congolais en travaillant, la main dans la main.
Les investissements réalisés par MSC et sa filiale TIL au Lomé Container Terminal (LCT) au Togo ont impressionné et convaincu les agents et syndicalistes de l'ONATRA. Les agents et syndicalistes de l’ONATRA qui ont visité Lomé Container Terminal (LCT) ne jurent que sur la modernisation rapide du port de Matadi, ce qui permettra de réduire de manière significative les coûts d'importation et d'exportation, et profitera considérablement à la population. Ils ont reçu les assurances du nouveau concessionnaire qu’il prendra en compte toutes leurs revendications, surtout que Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) prévoit une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fonds social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.
Etant donné les avancées économiques actuelles de la République Démocratique du Congo et ses perspectives de croissance, il est crucial que le pays investisse dans le développement de toutes ses infrastructures portuaires simultanément. La concession des activités conteneurs au port de Matadi, conclue entre le gouvernement congolais et le consortium comprenant le géant mondial de l'armement Mediterranean Shipping Company (MSC), permettra de réduire de manière significative les coûts d'importation et d'exportation, ce qui profitera considérablement à la population.
C’est dans le cadre de cette concession, qu’une société d'exploitation de droit congolais, Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), a été créée, avec la participation de l'ONATRA en tant qu'actionnaire. Cette société bénéficie d'un droit restreint à la seule manutention des conteneurs sur une zone délimitée à l'intérieur du port de Matadi.
La construction du port de Matadi étant un acquis, cap sur l’échange d’expérience entre les agents et syndicalistes de l’ONATRA et ceux de Lomé Container Terminal (LCT) au Togo. C’est le sens de la mission qu’ils ont effectuée, du 05 au 08 février 2024 à Lomé Container Terminal (LCT), un hub de transbordement important pour le groupe MSC et leader mondial du transport de conteneurs. Le but de cette visite était de montrer aux cadres et syndicalistes de l’ONATRA la capacité de MSC à développer des terminaux portuaires en Afrique, leur faire voir la capacité à amener des volumes et la volonté de poursuivre le projet du Terminal à Containeur du port de Matadi, en République Démocratique du Congo.
Les ambitions de MCTC sont alignées avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo exprimée lors d’une visite dudit Terminal à Lomé au Togo en 2020. MCTC est fier et honoré de contribuer à la mise en œuvre du volet infrastructure du programme du Chef de l'Etat. Cette collaboration reflète l'engagement de MCTC à soutenir le développement et la modernisation des infrastructures en République Démocratique du Congo, en accord avec les objectifs du gouvernement pour le progrès et la prospérité du pays.
Cette vision consiste à voir Matadi être doté d’un port moderne, mettre ainsi un terme à la prolifération des ports illégaux et combattre le coulage des recettes. Plus concrètement, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi, portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l'acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l'État et l'ONATRA sous forme de redevances de concession, une première en DRC. De plus, la concession prévoit la formation et le renforcement des capacités des travailleurs ainsi que le transfert de technologie, ce qui permettra d'améliorer les compétences et l'efficacité des opérations portuaires.
La concession permettra de sécuriser et de pérenniser les emplois des travailleurs de l'ONATRA. En effet, la MCTC s'est engagée à recruter en priorité les travailleurs de l'ONATRA.
Dans le cadre de cette concession, l’État et MCTC ont prévu une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fonds social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.
Le chef de l’Etat a posé les jalons au Qatar
Lors de son séjour à Doha, au Qatar, du 04 au 05 mars 2024, le président de la République a confirmé sa volonté de voir le contrat de concession du port de Matadi aboutir. Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a exprimé son optimisme quant au début des travaux de construction du port de Matadi d’ici la fin du mois de juin 2024.
Une fois au Togo, les agents et syndicalistes de l’ONATRA avaient hâte d’en savoir un peu plus sur les avantages à tirer de la mise en concession du port de Matadi. Ici, il était question de dissiper les doutes et rencontrer les préoccupations légitimes de cette délégation. Et ce, lorsqu’on sait que c’est depuis 2016 que l'ONATRA a perdu plus de 75% de ses volumes de conteneurs traités au profit des ports privés. Cette baisse d'activité a entraîné une diminution importante de ses revenus, ce qui a entraîné un manque d'investissements dans les infrastructures et les équipements, affectant considérablement la productivité et les performances du terminal à conteneur de Matadi.
C’est dans ce sens que LCT, une Société Anonyme créée en Décembre 2008 suite à la signature du contrat de concession entre le groupement d’entreprises Terminal Investment Limited Sarl (TIL) et China Merchants Port Holdings Company Limited (CMPH), filiale de MSC et l’Etat Togolais, leur a ouvert les portes. Opérationnel depuis 2014, LCT est un modèle de succès non seulement pour le Togo, mais aussi pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Les agents et syndicalistes de l'ONATRA ont été surpris après la visite, car ils ont constaté que le port de LCT fonctionne efficacement, sans les désordres présents à Matadi. Thibault Chaudet-Filmont, Manager Terminal Investments, a souligné l'impression positive laissée par LCT et les investissements réalisés par le groupe au Togo. Cela a réveillé leur motivation et remis Matadi au centre du projet, avec l'espoir que le groupe MSC investisse au Congo pour développer le port dans les prochains jours.
Echange entre les deux délégations syndicales
L'attente était à son comble lors de la rencontre entre les délégations syndicales de l'ONATRA et de LCT. Les syndicalistes de l'ONATRA, habitués aux problèmes d'arriérés de salaires et aux grèves perturbant parfois le travail, voulaient connaître la politique mise en place par LCT pour favoriser un climat social apaisé et un dialogue fluide avec les représentants du personnel, ainsi que pour sauvegarder les emplois lors de la concession du port.
Le Directeur général adjoint de LCT a surpris en affirmant que l'entreprise était une histoire de succès, ayant aujourd'hui une réputation solide dans la sous-région africaine et au sein du groupe TIL. Partant d'une croissance impressionnante, LCT est désormais comparée aux plus grands terminaux mondiaux. Selon le Directeur général de LCT, l'entreprise a mis en place une organisation basée sur des valeurs et le respect mutuel, favorisant un dialogue social constructif et une culture productive. Des relations gagnant-gagnant ont été établies avec les actionnaires, les employeurs et les employés. Ramenant ainsi à ce jour à 1600 employés alors qu’au début des opérations on en comptait que 300 travailleurs.
Au fil des années, les salaires des travailleurs de LCT ont augmenté, triplant au cours de la dernière décennie. LCT va encore plus loin en veillant à ce que les sous-traitants rémunèrent également leurs employés de manière juste et convenable.
La formation est primordiale
L’une des initiatives mises en place à LCT, c’est d’avoir installé un centre de formation où tous les opérateurs et les pointeurs suivent des formations avant d’être déployés dans le port. Ce centre fait un suivi sur les performances des opérateurs, l’efficacité de travail pour se rassurer que LCT donne une bonne qualité de service à l’armateur MSC.
Partageant son expérience avec la délégation venue de Kinshasa, M. Kokou Edem Tengue, ministre de l’Economie maritime, de la pêche et de la protection côtière a affirmé qu’aujourd’hui, LCT fait partie de 100 premiers ports à containeurs du monde et de 4 premiers ports à containeurs de notre continent derrière le Maroc, l’Egypte et Afrique du Sud. A son avis, le port a été l’un des projets le plus réussi du président, qui a permis au Togo de jouer son rôle dans la région.
Voilà qui a rassuré l’ensemble de la délégation de l’ONATRA sur la mise en concession du Terminal à conteneurs de Matadi et les encouragé à aller plus vite pour entamer le projet le plus rapidement possible.
Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et médias, s’est longuement exprimé, ce mercredi 8 mai 2024, depuis Bruxelles, sur la question de la révision de la Constitution de la République, telle qu’elle a été soulevée, tout récemment, en marge d’un entretien entre le Président Félix Tshisekedi et la Communauté congolaise de Belgique. Dans cette interview exclusive accordée à Christian Lusakweno de Top Congo Fm, le Porte-parole du Gouvernement a rappelé que le Chef de l’Etat n’avait aucunement l’intention d’énerver la Loi suprême, encore moins de mettre en place des dispositions qui contribueraient à favoriser ses propres intérêts politiques durant son second mandat qui, du reste, a été placé sous le signe de la consolidation des acquis et de mise en œuvre des réformes d’envergure pour le bien-être des populations. Le Ministre Patrick Muyaya s’est montré tout de même favorable à la révision de cette Constitution qu’il faudrait adapter le plus rapidement que cela pourrait être possible, à son avis, pour donner un nouvel élan au pays dans sa marche vers le progrès. Pour lui, certaines dispositions constitutionnelles méritent des ajustements nécessaires pour, par exemple, renforcer l’efficacité des Assemblées provinciales et des provinces elles-mêmes. Patrick Muyaya insisté sur le fait que, compte tenu des remarques brandies, il serait inacceptable de vouloir politiser la position du Président Tshisekedi qui, comme nombre de congolais, est pour des ajustements adaptés aux différents contextes sociopolitiques de la RD. Congo.
Eviter la politisation des propos du Président Tshisekedi
« Il faut remettre les choses dans leur contexte. Le Président de la République tenait à rencontrer les communautés congolaises de France et de Belgique pour leur dire merci parce qu’il était le grand champion de dernières élections. Il a eu l’occasion de s’entretenir avec ses compatriotes sur des sujets divers. Vous étiez dans la salle, à Paris, lorsqu’on a soulevé cette question de la révision de la Constitution. Et, le Président de la République a répondu en disant qu’il y a une idée vicieuse cachée. Il a dit, ne faites pas de moi un dictateur. Le Président de la République l’a dit et il était clair. La Constitution de la République doit être mise à jour parce que c’était une Constitution post-conflit. Aujourd’hui, nous avons eu des cycles électoraux successifs marqués par une alternance. Il ne faut pas mystifier ce débat. En disant ne faites pas de moi dictateur, vous avez compris la profondeur de la pensée du Président. Nous devons faire des réajustements notamment sur la question du fonctionnement des provinces, de l’efficacité des Assemblées provinciales. Au bout de vingt ans d’une Constitution comme celle-là, nous sommes en droit de penser que nous devons réfléchir sur la suite. Nous sommes en Belgique, vous avez suivi les préoccupations des compatriotes de la diaspora sur la double nationalité. C’est questions qui nécessitent des réflexions profondes. Le moment venu, le Président de la République communiquera de manière claire… Ici, il faut éviter toute politisation de la pensée du Président de la République. Regardez, nous sommes à cinq mois depuis la réélection du Président de la République, nous n’avons pas toujours de Gouvernement. Il y a des réajustements qui doivent être faits. Il ne faut pas prêter au Président de la République des pensées qu’il n’a pas », a-t-il explicité.
Tous derrière Félix Tshisekedi et les FARDC
Par la même occasion, Patrick Muyaya a passé en revue plusieurs autres questions d’actualité dont la crise sécuritaire qui caractérise la RDC dans sa partie orientale, confrontée à une agression injuste imposée par le Rwanda, qui opère sous la couverture du M23. Il est revenu sur le périple européen du Chef de l’Etat et a explicité l’ampleur de différents échanges de haut niveau qui ont eu lieu tout au long de ce voyage diplomatique, notamment en France et en Belgique. A l’en croire, la RDC a enregistré des succès diplomatiques importants sous l’impulsion de Félix Tshisekedi durant cette période de l’histoire du pays. Il a condamné les bombardements des sites des déplacés survenus à Goma et tous les dégâts y afférents. Pour lui, en effet, cette situation mérite des mesures strictes contre le Rwanda qui continue ‘’ses aventures criminelles’’ sous les regards de la Communauté internationale et des hauts cénacles de prise des décisions à l’échelle mondiale.
« Nous parlons du Rwanda. Les Etats-Unis ont pointé le Rwanda parce qu’en réalité, comme le Président de la République l’a dit, le M23 n’existe pas. Ce n’est pas la première fois qu’il y a eu des attaques de ce type. Nous l’avons rappelé dans le dernier communiqué que nous avons sorti. Mugunga a déjà été touchée, d’autres zones, des marchés, des écoles sont des cibles parce que le plan du Rwanda, c’est de semer la terreur dans une population déjà meurtrie. Je crois que cette fois-ci, les américains sont allés plus loin parce que eux aussi, ils sont des dispositifs sur place qui peuvent attester d’où les projectiles sont partis. Le coupable est connu, c’est un crime de guerre de trop. Cette fois-ci justice devra véritablement être faite à la fois pour les crimes commis avant et les crimes récemment parce que ça dépasse tout ce qui est acceptable. Même en temps de guerre, on ne s’en prend jamais à des camps des déplacés », a-t-il condamné.
Vivement des mesures fortes contre l’agression rwandaise !
Selon lui, en tout cas, autant on agit pour l’Ukraine, autant on doit agir pour l’Est de la République démocratique du Congo. Il a invité la France, plus particulièrement, à jouer un rôle de premier plan pour décourager cette guerre et permettre le retrait des troupes de l’armée rwandaises des zones occupées en RDC.
« Je n’ai pas besoin de rappeler que des pans entiers du territoire sont occupés, plus de trois de personnes sont déplacées. Il ne faut pas aussi oublier qu’ils refusent l’accès aux humanitaires à des zones sinistrées. C’est tout vous dire de cette armée qu’on dit professionnelle qu’en réalité, ce n’est qu’une armée criminelle. C’est une République de la manipulation. Regardez toute la quantité du mensonge déversée quotidiennement sur les réseaux sociaux… Aujourd’hui, il est clair qu’autant on agit pour l’Ukraine, autant on doit agir pour l’Est de la République démocratique du Congo. Il faut noter qu’il y a une progression dans la position française. Les propos du Président Macron ont été un peu plus clairs sur la responsabilité du Rwanda. C’est déjà un pas. Maintenant, pour nous, ce qu’il faudra de plus, c’est de tirer les conséquences de cette attitude, notamment en envisageant des sanctions politiques et économiques qui permettront au Rwanda de reculer dans cette aventure qui ne fait que retarder le développement que le Président de la République veut. Nous avons remarqué qu’au cours de cette visite, la position de la France a sensiblement évolué. Nous avons eu aussi un pan qui était important durant la visite du Président de la République en France. C’est le passage à l’école de guerre. Vous savez que nous avons le Collège des Hautes Etudes des Stratégies de Défense. Nous avons une école de guerre et des troupes en formation du fait de la coopération militaire avec la France. Cette coopération sera consolidée et pourra être prolongée y compris dans la formation ou l’organisation de la réserve des FARDC… Je pense que l’attitude de la France par rapport à la RDC, a servi à mettre beaucoup de confusion dans la relation et la visite du Président avait entre autres objectif du côté français de pouvoir dissiper le malentendu. Je pense que le Président a été un peu plus clair. Ici, ce que nous attendons, ce n’est plus seulement les mots, ce n’est plus seulement la condamnation, mais c’est des actes qui nous permettront de mettre fin à ce conflit dans l’Est de la RDC… Ce qui compte pour nous, ce n’est plus les déclarations. Ici, il faut aller plus loin en prenant des mesures qui puissent permettre notamment au Rwanda de souscrire au Processus de Luanda qui a été mise en place pour permettre le retour de la paix.
Aujourd’hui, je note que la voix de la République démocratique du Congo est plutôt bien entendu. Nous, cette guerre, nous la faisons sur plusieurs fronts… Moi, je considère que le temps de la diplomatie est un temps qui est relativement long au regard des défis qui sont les nôtres et de l’impatience qui nous caractérise au regard des difficultés que connaissent nos populations. Aujourd’hui, je pense qu’il faut donner une fière chandelle au Président de la République qui est à la fois le porteur de la diplomatie et de la communication de la République démocratique du Congo. Mais, pour le temps, il reste des choses à faire et à accomplir. Je pense que c’est dans cet ordre que nous nous sommes inscrits», a-t-il ajouté. Et, pour finir, le Ministre Patrick Muyaya a évoqué le concept qu’il a initiée récemment, dans le cadre du front médiatique, dénommé ‘’30 ans ça suffit’’.
« Pour nous, à travers la série d’émissions ‘’30 ans ça suffit’’, nous avons voulu démontrer à notre opinion les différentes facettes des conséquences de cette crise, mais aussi la réponse que le Président de la République apporte avec le Gouvernement. Fort malheureusement, la crise que nous connaissons, elle a plusieurs facettes. Il y a évidemment une dimension sécuritaire qui est exacerbée par l’attitude belliqueuse du Rwanda parce que le fondement de la guerre est véritablement économique. Regardez aujourd’hui, ils se sont organisés pour attaquer Rubaya. Vous savez ce que Rubaya représente dans le monde en termes des réserves. Il y a une dimension de la compréhension collective. De ce point de vue, les congolais ont totalement compris la problématique. Mais, l’implémentation de la solution prend justement du temps parce qu’il y a une dimension militaire qui est complexe. Il y a une dimension diplomatique. C’est ce qui justifie, par exemple, la visite du Président en France. Il y a une dimension économique. Il y a une dimension judiciaire. Les Ministères des Affaires et de Justice prennent déjà des dispositions quant à ce. Il y a une dimension médiatique qui vient en termes de compréhension globale de la problématique. Aujourd’hui, nous pouvons être sûrs que tous les congolais connaissent l’ennemi et sont engagés pour que nous puissions sortir une fois pour toutes de cette situation », a clarifié le Porte-parole du Gouvernement congolais.
*Comme cela a été le cas avec la nomination prématurée de l'informateur, la méthodologie adoptée pour la délivrance de la Carte d’Identité procède de la mise de ma charrue avant le bœuf...
Les étapes sont comme planifiées
Depuis le vendredi 26 avril dernier, l'Office National d'Identification de la Population (ONIP) a repris l'opération de délivrance de la Carte nationale d'identité.
Plusieurs officiels se sont rendus dans ses installations pour se la procurer.
En consultant son site Web, il ressort que l'office a des missions suivante : - Identification systématique et effective de la population congolaise vivant en RDC et à l’étranger ;
- Identification systématique et effective des étrangers vivant en RDC ;
- Constitution et Entretien du Fichier général de la population (FGP) ;
- Délivrance de la Carte d’Identité Nationale (CIN), de la carte de résident pour étrangers et d’autres imprimés produits à partir du Fichier général de la population ;
- Attribution d’un Numéro d’Identification Nationale (NIN), unique pour chaque individu, pouvant permettre sa traçabilité et
- Emettre un avis sur la politique de l’Etat en matière de la constitution et de gestion du Fichier général de la population.
Sauf erreur d'appréciation de notre part, les étapes sont comme planifiées.
L'une de ces pièces est exigée :
- le Permis de conduire (valide ou pas),
- la Carte d'électeur lisible (pas une carte brûlée) ;
- 'Acte de naissance ;
- le Jugement supplétif ;
- le Passeport ;
- la Déclaration des trois (3) témoins détenteurs de la carte d'identité.
Planification de la fraude à la nationalité et à l'identification congolaises
En attendant de savoir comment va-t-on faire avec la carte d'électeur "biodégradable", retenons déjà que le passeport n'est pas accessible à la majorité de la population congolaise.
Pour l'obtenir, ce n'est pas moins de 200 USD qu'il faut débourser.
Le permis de conduire n'est pas une garantie de nationalité (un étranger peut s'en procurer). D'ailleurs, il est fixé à 38,5$ pour les motos et tricycles et à 71,5$ pour les véhicules de 3,5 tonnes.
L'acte de naissance est à 10 USD.
Le jugement supplétif coûte près de 150 USD.
Avec de tels frais, tout étranger déterminé à obtenir la nationalité congolaise n'hésiterait pas de les engager.
Quant aux trois témoins, ils ne sont pas non plus une garantie de nationalité. Ils peuvent être des étrangers et s'appliquer la solidarité.
Première leçon à tirer : à ce stade, la majorité des Congolais pourrait ne pas accéder facilement à ce qui lui revient normalement et gratuitement de droit.
Dans l'exposé des motifs justifiant sa création, l'ONIP dit exactement ceci : "Depuis près d’un demi-siècle, les Congolais n’ont pas bénéficié d’une carte d’identité. La nationalité et l’identité congolaises sont livrées aux aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante. Par ailleurs, l'effectif de la population congolaise et sa répartition sur le territoire national ne sont aujourd’hui que des estimations à cause de l’inexistence d’un Fichier général de la population. Ces défaillances sont des obstacles majeurs à l’élaboration des politiques de bonne gouvernance par les décideurs et un frein à l’atteinte des ODD".
En vérité, l'ONIP a été mis sur pied avec priorité l'Identification systématique et effective de la population congolaise.
Pour y arriver, il est appelé à procéder au recensement général de la population, le dernier en date remontant à 1984.
A elle seule, la phrase mise en gras est suffisamment éloquente.
En effet, avec les conditions d'octroi exigées, on réalise vite qu'on est de plain-pied dans la délivrance des cartes selon les "aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante" !
Qu'on hésite alors pas se le dire : la méthode adoptée pour la délivrance des cartes d’identité planifie à grande échelle la fraude à la nationalité et à l'identité congolaises, et cette fois de la façon la plus officielle qui soit. Simplement parce qu'on met la charrue avant le bœuf.
Amener à refaire les erreurs du passé
Normalement, on devrait commencer par le recensement général, en y allant, pour les milieux urbains et péri-urbains, de parcelle en parcelle et, pour les milieux ruraux ou semi-ruraux, de village en village.
Concrètement parlant, ce n'est pas à la population d'aller vers les agents de l'ONIP ; c'est plutôt l'inverse. Car, c'est dans la parcelle ou dans le village et non sur le lieu de travail qu'on établit la fiche identifiant tous les résidents. En plus, c'est sur la base de cette fiche et avec l'aide des chefs de rue ou de village qu'on établit la carte d'identité à délivrer même plus tard.
D'ailleurs, l'occasion serait indiquée en procédant au préalable à l'élection des membres du Conseil et du chef de la localité chargés de veiller sur la bonne conduite de l'opération.
Sans être de la Génération Internet, les Belges sous la colonisation et les Congolais entre 1960 et 1984 faisaient du porte-à-porte.
On peut certes réinventer la roue - ce qui est une caractéristique dominante dans le " nouvel homme" congolais, mais c'est à force justement de changer les règles établies qu'on en est là aujourd'hui.
Ce qui vaut la peine d'être retenu est qu'à la différence de la CENI coincée généralement un calendrier électoral contraignant, l'ONIP peut travailler sur une longue durée. Par exemple deux ou trois ans, voire plus ! Quarante ans après le dernier recensement général, patienter trois ou quatre, et même cinq ans de plus n'est pas une mer à boire.
Or, telle que l'opération est menée, n'importe qui, moyennant un document qu'on peut acheter rapidement et facilement dans n'importe quelle officine, peut s'octroyer la nationalité congolaise.
Et cela est en train d'arriver sous le mandat de Félix Tshisekedi que l'on veut amener à refaire les erreurs du passé.
Pourtant, s'il est une opération que le Chef de l'Etat ne doit absolument pas rater dans son mandat, voire dans sa carrière d'acteur politique, c'est bien celle du recensement général conditionnant la délivrance de la Carte d’Identité Nationale. Et non le contraire.
Pour paraphraser le jeune homme ouest-africain qui crie dans la vidéo "Ces élections sont à refaire", les Congolais peuvent aussi dire : "L'opération relancée par l'ONIP est à refaire"...