All Section

All Stories

RDC : Jo M. Sekimonyo transmet un projet de révision constitutionnelle à Félix Tshisekedi !

*L’actuelle Constitution résulte d’un compromis politique entre des factions qui, autrefois, étaient engagées dans des conflits armés. Puis, cette même Constitution en vigueur depuis 2026 a été conçue et interprétée sous le prisme d’une expertise non seulement étrangère mais également, coloniale.  Et comme si cela ne suffisait pas, l’actuelle Constitution souffre d’un florilège de malformations congénitales qui, si souvent, sont à la base des lacunes importantes sur le plan économique et social en raison du fait qu’elle préconise des mesures vagues ou peu ambitieuses. D’ailleurs, elle manque de mécanismes robustes pour assurer la protection des citoyens face aux abus de l’Etat.

Pour toutes ces raisons, y compris pour tant d’autres raisons liées notamment, aux réformes structurelles envisagées à l’aune de ce nouveau mandat Présidentiel, Jo M. Sekimonyo, de sa propre initiative, a écrit un projet de révision constitutionnelle dont il a transmis une copie en date du 13 mai 2024 à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président de la République, Chef de l’Etat.

Ainsi, sollicite-t-il de ce dernier un accompagnement sans nul doute soutenu pour l’aboutissement heureux de ce projet dont la portée est, à ses yeux, déterminante pour l’avenir de la RD. Congo.

Dans les faits, Jo M. Sekimonyo rappelle, en effet, qu’en reconnaissant la nécessité d’un gouvernement réactif et inclusif, le Président Félix Tshisekedi a déjà entendu les appels citoyens et, même, répondu, lui-même, en faveur de cette révision constitutionnelle qui permettrait de corriger, à coup sûr, les failles de la Constitution de 2006.

A son avis, cette correction complète offre l’opportunité de garantir que notre Constitution reflète véritablement les valeurs d’inclusivité, de justice et de progrès nécessaires à la transformation sociale ainsi qu’à l’essor économique de la RD. Congo.

Il précise, toutefois, qu’il ne serait pas question, lors de cet exercice, de changer, par exemple, les dispositions concernant le nombre, ni la durée du mandat présidentiel.

Par contre, cette proposition de révision constitutionnelle intègre les réformes essentielles visant à relever les défis majeurs sur le plan économique et social, tout en protégeant les droits fondamentaux et les intérêts vitaux de tous les citoyens congolais.

Pour atteindre cet objectif, il entend, enfin, soumettre ce projet de révision constitutionnelle au Constituant, après avoir, évidemment, récolté le nombre des signatures exigé comme préalable à cet exercice, à la fois, patriotique et démocratique.

LPM

 

RDC : Jo M. Sekimonyo transmet un projet de révision constitutionnelle à Félix Tshisekedi !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Recommandations des Sous-traitants, RDC : la FEC et l’ARSP mettent fin à leurs divergences pour concrétiser ensemble la vision de Félix Tshisekedi !

*Au cours d’une séance de travail organisé par le Ministre de l’Entrepreneuriat, des Petites et Moyennes Entreprises, M.  Désiré N’zinga, le DG de l’ARSP Miguel Kashal Katemb et le Président National de la FEC Robert Malumba Kalombo ont décidé de mettre un terme à leurs divergences sur la recommandation des sous-traitants pour l’exécution des marchés au sein des entreprises principales de différents secteurs. Cette résolution a été prise après la réunion tripartite tenue  à l’initiative du gouvernement. 

Au-delà du règlement du différend, le Ministre de l'Entrepreneuriat, des Petites et moyennes entreprises, M.  Désiré M’Zinga Birihanzi a réuni les deux structures en vue de procéder à l'évaluation de leur niveau de collaboration. 

"Il y avait des divergences entre nos structures l'ARSP et la FEC et les experts de nos institutions ont travaillé et nous ont amené les résultats qui ont été acceptés par tous. Après le travail, nous avons enterré la hache de guerre",  a dit le Président de la FEC qui est résolument tourné vers l’avenir 

De son côté, le DG de l’ARSP a évoqué l’urgence pour son établissement public ainsi que ses partenaires dont la FEC de travailler pour la réalisation de la vision du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. 

"Notre pays a connu des problèmes graves avec son économie et le Président de la République est en train de corriger ces erreurs et actuellement,  nous voyons l'intérêt du pays et nous allons atteindre les attentes de la population congolaise selon la vision du Chef de l'Etat, et le Président de la République s'investit pour l'entrepreneuriat et le développement de la chaîne de valeur congolaise, la FEC  et l'ARSP sont liés afin de relever ce défi dans la matérialisation du Chef de l'Etat",   a déclaré,  pour sa part,  le DG de l’ARSP, M.  Miguel KASHAL Katemb.  

Sous la médiation du Ministre de l’Entrepreneuriat qui dit être disposé à travailler pour la paix entre la FEC et l’ARSP, les deux parties sont, désormais, d’accord pour mener à bon port la vision du Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, consistant à faire émerger des millionnaires congolais en travaillant, la main dans la main. 

La Pros.

Recommandations des Sous-traitants, RDC : la FEC et l’ARSP mettent fin à leurs divergences pour concrétiser ensemble la vision de Félix Tshisekedi !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Félix Tshisekedi va devoir trancher : c'est à l'ONIP d'aller vers la population et non l'inverse...

 *Comme cela a été le cas avec la nomination prématurée de l'informateur, la méthodologie adoptée pour la délivrance de la Carte d’Identité procède de la mise de ma charrue avant le bœuf...

Les étapes sont comme planifiées

Depuis le vendredi 26 avril dernier, l'Office National d'Identification de la Population (ONIP) a repris l'opération de délivrance de la Carte nationale d'identité. 

Plusieurs officiels se sont rendus dans ses installations pour se la procurer. 

En consultant son site Web, il ressort que l'office a des missions suivante : - Identification systématique et effective de la population congolaise vivant en RDC et à l’étranger ; 

- Identification systématique et effective des étrangers vivant en RDC ; 

- Constitution et Entretien du Fichier général de la population (FGP) ; 

- Délivrance de la Carte d’Identité Nationale (CIN), de la carte de résident pour étrangers et d’autres imprimés produits à partir du Fichier général de la population ; 

- Attribution d’un Numéro d’Identification Nationale (NIN), unique pour chaque individu, pouvant permettre sa traçabilité et 

- Emettre un avis sur la politique de l’Etat en matière de la constitution et de gestion du Fichier général de la population.

Sauf erreur d'appréciation de notre part, les étapes sont comme planifiées.

L'une de ces pièces est exigée : 

- le Permis de conduire (valide ou pas), 

- la Carte d'électeur lisible (pas une carte brûlée) ; 

- 'Acte de naissance ;

- le Jugement supplétif ;  

- le Passeport ;

- la Déclaration des trois (3) témoins détenteurs de la carte d'identité. 

Planification de la fraude à la nationalité et à l'identification congolaises

En attendant de savoir comment va-t-on faire avec la carte d'électeur "biodégradable", retenons déjà que le passeport n'est pas accessible à la majorité de la population congolaise.

Pour l'obtenir, ce n'est pas moins de 200 USD qu'il faut débourser.

Le permis de conduire n'est pas une garantie de nationalité (un étranger peut s'en procurer). D'ailleurs, il est fixé à 38,5$ pour les motos et tricycles et à 71,5$ pour les véhicules de 3,5 tonnes. 

L'acte de naissance est à 10 USD. 

Le jugement supplétif coûte près de 150 USD. 

Avec de tels frais, tout étranger déterminé à obtenir la nationalité congolaise n'hésiterait pas de les engager. 

Quant aux trois témoins, ils ne sont pas non plus une garantie de nationalité. Ils peuvent être des étrangers et s'appliquer la solidarité.

Première leçon à tirer : à ce stade, la majorité des Congolais pourrait ne pas accéder facilement à ce qui lui revient normalement et gratuitement de droit. 

Dans l'exposé des motifs justifiant sa création, l'ONIP dit exactement ceci : "Depuis près d’un demi-siècle, les Congolais n’ont pas bénéficié d’une carte d’identité. La nationalité et l’identité congolaises sont livrées aux aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante. Par ailleurs, l'effectif de la population congolaise et sa répartition sur le territoire national ne sont aujourd’hui que des estimations à cause de l’inexistence d’un Fichier général de la population. Ces défaillances sont des obstacles majeurs à l’élaboration des politiques de bonne gouvernance par les décideurs et un frein à l’atteinte des ODD".

En vérité, l'ONIP a été mis sur pied avec priorité l'Identification systématique et effective de la population congolaise. 

Pour y arriver, il est appelé à procéder au recensement général de la population, le dernier en date remontant à 1984. 

A elle seule, la phrase mise en gras est suffisamment éloquente.

En effet, avec les conditions d'octroi exigées, on réalise vite qu'on est de plain-pied dans  la délivrance des cartes selon les "aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante" !

Qu'on hésite alors pas se le dire : la méthode adoptée pour la délivrance des cartes d’identité planifie à grande échelle la fraude à la nationalité et à l'identité congolaises, et cette fois de la façon la plus officielle qui soit. Simplement parce qu'on met la charrue avant le bœuf.

Amener à refaire les erreurs du passé

Normalement, on devrait commencer par le recensement général, en y allant, pour les milieux urbains et péri-urbains, de parcelle en parcelle et, pour les milieux ruraux ou semi-ruraux, de village en village. 

Concrètement parlant, ce n'est pas à la population d'aller vers les agents de l'ONIP ; c'est plutôt l'inverse. Car, c'est dans la parcelle ou dans le village et non sur le lieu de travail qu'on établit la fiche identifiant tous les résidents. En plus, c'est sur la base de cette fiche et avec l'aide des chefs de rue ou de village qu'on établit la carte d'identité à délivrer même plus tard. 

D'ailleurs, l'occasion serait indiquée en procédant au préalable à l'élection des membres du Conseil et du chef de la localité chargés de veiller sur la bonne conduite de l'opération.

Sans être de la Génération Internet, les Belges sous la colonisation et les Congolais entre 1960 et 1984 faisaient du porte-à-porte. 

On peut certes réinventer la roue - ce qui est une caractéristique dominante dans le " nouvel homme" congolais, mais c'est à force justement de changer les règles établies qu'on en est là aujourd'hui.

Ce qui vaut la peine d'être retenu est qu'à la différence de la CENI coincée généralement un calendrier électoral contraignant, l'ONIP peut travailler sur une longue durée. Par exemple deux ou trois ans, voire plus ! Quarante ans après le dernier recensement général, patienter trois ou quatre, et même cinq ans de plus n'est pas une mer à boire. 

Or, telle que l'opération est menée, n'importe qui, moyennant un document qu'on peut acheter rapidement et facilement dans n'importe quelle officine, peut s'octroyer la nationalité congolaise. 

Et cela est en train d'arriver sous le mandat de Félix Tshisekedi que l'on veut amener à refaire les erreurs du passé. 

Pourtant, s'il est une opération que le Chef de l'Etat ne doit absolument pas rater dans son mandat, voire dans sa carrière d'acteur politique, c'est bien celle du recensement général conditionnant la délivrance de la Carte d’Identité Nationale. Et non le contraire.

Pour paraphraser le jeune homme ouest-africain qui crie dans la vidéo "Ces élections sont à refaire", les Congolais peuvent aussi dire : "L'opération relancée par l'ONIP est à refaire"...

Omer Nsongo die Lema/CP

Félix Tshisekedi va devoir trancher : c'est à l'ONIP d'aller vers la population et non l'inverse...
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image