Le Fond National REDD, sous la conduite du Secrétaire Exécutif, Bavon N’sa Mputu Elima, a tenu, le week-end dernier, un atelier technique d’information sur les programmes de paiement pour les services environnementaux au Cercle Elaïs, dans la commune de la Gombe. Plusieurs experts et autres cadres des Ministères sectoriels, y compris la Société civile, ont participé à cette activité qui a balisé la voie à la mise en œuvre d’un programme de paiement pour les services environnementaux, conformément à la Stratégie-cadre nationale REDD+ de la RDC. Parmi les éléments prioritaires du processus de standardisation de PSE, les participants ont notamment soutenu des mesures favorisant une vérification indépendante, la facilité de la collecte.
Il convient de retenir que les programmes de paiement pour les services environnementaux (PSE) visent à la fois à responsabiliser et à inciter les utilisateurs des ressources foncières et forestières à adopter des pratiques de gestion plus durables qui réduisent les pressions sur les forêts et reconstituent les stocks de carbone forestier. L’enjeu de cet atelier est de permettre une information plus large sur le chantier en cours et son état d’avancement. Dans cette même optique, un atelier préliminaire avait été tenu en nombre 2023 et avait réuni un nombre restreint de participants qui avaient balisé la voie au rendez-vous de ce lundi 15 avril 2024. « Dans le cadre de leur partenariat, le gouvernement de la RDC et CAFI souhaitent mettre en place un programme de paiement pour les services environnementaux (PSE), comme le recommande la Stratégie-cadre nationale REDD+ de la RDC. Cet objectif est repris dans le cadre Programmatique de la seconde Lettre d’intention (LOI2) pour la période 2021-2031. Cela s’inscrit par ailleurs dans la démarche plus large de CAFI de développement d’une initiative PSE ambitieuse et standardisée à l’échelle sous régionale, en faveur des forêts de l’Afrique centrale et ses populations… Ce mécanisme est déjà mis en œuvre par plusieurs acteurs dans différentes zones, dans une démarche pilote. Le premier partenariat RDC-CAFI a en effet permis de tester ces approches sur le terrain en RDC au travers de nombreux projets ayant une composante de PSE ou de « type PSE ». Un processus de capitalisation des pratiques et de standardisation des méthodologies et des outils a été démarré en 2023, impliquant en particulier des standards de qualité et méthodologies harmonisés, une gestion renforcée et centralisée de l’information, des vérifications indépendantes et transparentes des résultats », renseignait la note technique précisant les termes de référence de cet atelier stratégique.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé hier, lundi 15 avril 2024, par un communiqué de presse portant la signature de Patricia Nseya, son Rapporteur, la tenue, de façon concomitante, le 29 avril prochain, des élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province. La Centrale électorale justifie cette option par des contraintes liées aux moyens financiers qui devraient, normalement, permettre la prise en charge des opérations électorales, conformément à son chronogramme publié dernièrement. Dans le même communiqué, la Céni a annoncé que la période de campagne ira du 25 au 27 avril, précisant, en plus, que les listes définitives des candidats retenus sont affichées aux Secrétariats Exécutifs Provinciaux et sont disponibles sur son Site Web : www.ceni.cd
COMMUNIQUE DE PRESSE N O ..Q2Z../CENl/2024
La Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l'opinion publique qu'elle a reçu de la Cour Constitutionnelle et des Cours d'appel faisant office des Cours administratives d'appel des arrêts consécutifs aux recours en contestation des décisions n O 013/CENI/AP/2024 et 014/CENI/AP/2024 du 29 mars 2024 portant respectivement publication des listes provisoires des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l'élection des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province.
S'agissant de l'élection des Sénateurs, la Cour Constitutionnelle a réceptionné au total 07 (sept) requêtes, dont 05 (cinq) jugées irrecevables et 02 (deux) recevables mais non fondées. Concernant l'élection des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province, les Cours d'appel faisant office des Cours administratives d'appel Ont reçu au total 25 (vingt-cinq) requêtes dont 12 (douze) jugées irrecevables, 07 (sept) recevables mais non fondées et 0 (six) recevables et fondées.
Par conséquent, la CENI prend acte des arrêts sus-évoqués et rend publiques les décisions n O 015/CENI/AP/2024 et 016/CENI/AP/2024 du 15 avril 2024 respectivement publication des listes définitives des candidatures à l'élection des Sénateurs et publication des listes définitives des candidatures à l’élection des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province.
Les listes définitives ainsi publiées sont affichées aux Secrétariats Exécutifs Provinciaux et sont disponibles sur le Site Web de la CENI : www.ceni.cd
Pour des raisons des contraintes financières, les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province sont reportées et auront lieu concomitamment à la date reprise dans le chronogramme ci-après :
PERIODE
DUREE/JOUR
ACTIVITE
Du 25 au 27 avril 2024
3
Campagne électorale pour l'élection des
Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de rovince.
Le 29 avril 2024
1
Election des Sénateurs, Gouverneurs et
Vice-Gouverneurs de province par les Députés Provinciaux ;
Centralisation et annonce des résultats rovisoires ar la CENI.
Conformément aux communiqués de presse n o 012/CENl/2024 du 15 février 2024 et n o 018/CENl/2024 du 29 mars 2024, la CENI rappelle à l'opinion publique que les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province dans les provinces du Kwilu et du Nord Ubangi ne seront organisées qu'après la reprise des élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba et de Yakoma. Un calendrier électoral relatif à ces scrutins sera rendu public dans le meilleur délai.
La commission électorale nationale indépendante, CENI, a annoncé à travers un communiqué signé par le rapporteur Patricia Seya, les accréditations en prévision des élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masimanimba dans la province du Kwilu et de Yakoma dans la province du Nord Ubangi. Il s’agit des témoins des partis ou regroupements politiques, des candidats indépendants et des observateurs nationaux et internationaux ainsi que des journalistes nationaux et internationaux, pour une période allant du 08 avril au 08 mai, soit un mois.
Par ailleurs, la Centrale électorale fixe les conditions requises pour avoir accès à l’accréditation. Le témoin d’un parti politique ou d’un candidat par exemple devra, entre autres, être inscrit sur la liste électorale ou être désigné par un parti politique. Pour un observateur national, celui-ci doit détenir une carte d’électeur ou produire un mandat en bonne et due forme délivré par l’organisme ou l’association qui le propose.
En ce qui concerne, les observateurs internationaux, ils doivent être porteurs d’une copie du passeport avec visa d’entrée en cours de validité et déposer une photocopie dudit passeport ou encore présenter deux photos format passeport récentes. Concernant la presse, le journaliste national doit se munir d’une lettre de demande d’accréditation de l’organe de presse qui le mandate ou une demande individuelle d’accréditation pour le journaliste indépendant ou encore Avoir une carte de presse valide.
Cependant, le journaliste international doit, entre autres, présenter une copie certifiée conforme de l’autorisation de prester en République Démocratique du Congo délivrée par le Ministère ayant la presse dans ses attributions ou être porteur d’une copie du passeport avec visa d’entrée en cours de validité et déposer une photocopie dudit passeport.
« La CENI invite les partis ou regroupements politiques, les candidats indépendants, les organisations de la société civile nationales ainsi que les organes de presse nationaux, désireux de participer à l’observation ou à la couverture médiatique de ces élections de bien vouloir prendre contact avec les Antennes de la CENI situées à Masimanimba et à Yakoma pour les élections législatives et provinciales et les Secrétariats Exécutifs Provinciaux (SEP) de la CENI situés aux chefs-lieux des provinces de la République Démocratique du Congo pour les scrutins des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs de province, des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints ainsi que des Maires et Maires Adjoints de ville », peut-on dire du communiqué de la centrale électorale.
Prévues pour le 28 avril prochain, la CENI avait finalement reporté les élections législatives nationales et provinciales au 12 juillet à Masimanimba et Yakoma. Le processus va donc débuter du 15 au 24 avril par de contact et réunion avec les responsables des institutions de la République, suivi des séances d'échanges avec les différents partenaires du processus électoral, le recrutement et identification du personnel temporaire et la préparation du matériel électoral.
L’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni Ndolamb Ngokwey mobilise une quarantaine d’investisseurs britanniques qui devront investir dans plusieurs domaines au Congo-Kinshasa.
Pour le diplomate congolais, cette rencontre économique n’est que le résultat du forum organisé à Londres avec les pays d’Afrique francophone. « (…) En octobre dernier, nous avons organisé un forum à Londres avec les pays d’Afrique francophone sur différents domaines d’investissements. L’une des décisions était justement d’organiser ces genres d’assises », a rappelé Ndolamb Ngokwey.
L’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni s’est dit fier d’avoir emmené autant d’investisseurs pour le décollage de l’économie de son pays. « C’est historique. On n’a jamais eu une délégation importante britannique par le nombre d’investisseurs, la qualité des entreprises et la diversité des domaines d’investissements », s’est-il réjouit.
Pour lui, la présence des ministres congolais permettront des discutions bilatérales avec des investisseurs britanniques. « Ce n’est plus le moment de faire des vœux pieux, mais des projets concrets et palpables qui ont besoin d’investissements », a insisté l’ambassadeur Ndolamb.
Le diplomate congolais est convaincu que la présence d’une entreprise qui est la branche financière du gouvernement britannique parmi ces investisseurs dit beaucoup. « Cela signifie qu’il n’y aura pas des promesses d’investissements, mais plutôt des engagements », a-t-il insisté.
En effet, c’est depuis le mercredi 10 avril dernier que s’est ouvert, à Kinshasa, le Forum économique RDC-UK dont le lancement officiel s’est procédé par Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre Congolais du Commerce Extérieur. « La présence des Britanniques à Kinshasa fait partie de nos efforts pour réaliser la mission que le Chef de l’Etat nous a confiée », a rappelé le Diplomate Ndolamb.
D’où a-t-il rappelé les objectifs lui assignés par le chef de l’État Félix Tshisekedi lors de sa nomination en tant qu’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni.
La Régie des Voies Aériennes, autorité aéroportuaire de la RDC, a signé un contrat à long terme avec Westminster Aviation Security Services, une division de la société britannique de sûreté, Westminster Group, pour établir des opérations de sûreté aéroportuaire de rang mondial dans plusieurs aéroports internationaux de la RDC.
Selon le contrat, signé lors de la mission commerciale d’investissement britannique qui s’est tenue à Kinshasa du 10 au 11 avril, Westminster s’engage à fournir les investissements et l’expertise nécessaires pour élever la sûreté à un standard international dans cinq aéroports de la RDC.
Westminster fournira non seulement l’équipement de détection, de surveillance et de contrôle requis dans les principaux aéroports internationaux de la RDC, mais s’assurera également de l’entretien, du soutien, et de la formation nécessaire pour que la sûreté aéroportuaire de la RDC soit gérée selon les normes internationales les plus élevées. Cela aidera les autorités locales à développer et à maintenir des services de sûreté aéroportuaire de haut niveau, ouvrant ainsi le potentiel de croissance du trafic aérien en attirant de nouveaux transporteurs internationaux et de nouvelles entreprises commerciales dans la région.
Dans le cadre du programme, Westminster mettra également en place une académie de formation de la sûreté aérienne afin de fournir une formation certifiée au niveau international pour tout le personnel travaillant dans la sûreté aérienne (AVSEC) dans le pays. Cela garantira que le personnel de l’AVSEC de la RDC soit parmi les mieux formés, motivés et appréciés dans toute la région.
Commentant sur les attributions du contrat, le Président-Directeur Général de Westminster, Peter Fowler, a déclaré :
«Je suis ravi de pouvoir annoncer ce nouveau contrat important lors de la mission commerciale entre le Royaume-Uni et la RDC.»
«La République démocratique du Congo est un partenaire clé pour nos services de sûreté aérienne internationale, et nous croyons que le pays a un potentiel de croissance important. Avec une superficie équivalente à celle de l’Europe de l’Ouest, il est le plus grand pays d’Afrique subsaharienne, le deuxième plus grand de toute l’Afrique et le onzième plus grand au monde. C’est aussi le pays francophone le plus peuplé au monde. Le transport aérien est donc une exigence importante et nécessaire dans ce vaste pays. J’ai hâte de voir Westminster avoir une présence à long terme dans le pays et de jouer son rôle dans la croissance et la sûreté des nombreux aéroports du pays.»
«Le gouvernement de la RDC ainsi que la RVA se sont engagés à créer des opérations aéroportuaires de rang mondiale dans le pays, ce qui créera des avantages économiques pour le pays et ses citoyens», a déclaré le PCA de la RVA, le Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba.
«Nous avons été impressionnés par le professionnalisme et l’expertise démontrés par Westminster et nous considérons des partenariats comme celui-ci avec des organisations mondiales de premier plan, comme un élément clé de cette stratégie.»
Lord Popat, l’envoyé commercial du Premier Ministre Britannique pour la RDC, qui dirige la mission commerciale du Royaume-Uni à Kinshasa, a ajouté : «Le Royaume-Uni souhaite développer le commerce bilatéral avec la République démocratique du Congo, et je suis ravi que nous ayons pu annoncer une attribution de contrat à long terme entre Westminster et la Régie des Voies Aériennes lors de cette mission commerciale britannique. C’est une indication claire que des opportunités d’affaires existent entre nos deux pays».
Le Cabinet du Ministre des Finances constate avec regret que certaines personnes s’évertuent à s’attaquer violemment à Monsieur le Ministre des Finances depuis un temps, comme c’est devenu le cas d’ailleurs, malheureusement, sous la base d’informations non vérifiées.
S’agissant principalement du contrat relatif à l’installation de 1.000 stations d’eau à travers plusieurs localités du pays par le Consortium Stever Construct-Sotrad Water, il convient de noter que (qu’) :
Le Ministère du Développement rural a signé, en date du 21 avril 2021, un contrat d’installation de 1.000 forages et de construction de stations mobiles de traitement d’eau dans 1.000 localités à travers le territoire national, pour un coût global de 398.982.383,41 USD, soit 398.982 USD en moyenne par station ;
Estimant que ce prix était très élevé, le Ministre des Finances a demandé la révision à la baisse de coût unitaire. C’est ainsi que, par la lettre n°SC-SW/RF/14/2023 du 07 avril 2023, le Chef de fil dudit consortium notifiera le Ministre du Développement rural de l’augmentation du nombre de stations à livrer, qui passe désormais de 1.000 à 1.340, soit un coût unitaire revu à 297.748 USD, une diminution de 34% du coût initial;
A ce jour, 816.829 USD ont été payé au prestataire, représentant 241 stations finies. Par sa lettre n°1893/CAB/MIN.FINANCES/TRES/FMP/2023 du 24 août 2023 adressée à Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre du Développement rural, Monsieur le Ministre des Finances a fustigé le décalage entre l’exécution physique et l’exécution financière du projet et a, en même temps, conditionné les prochains paiements par la livraison intégrale de 241 stations par le titulaire du marché. Depuis, aucun autre paiement n’a été effectué.
Selon les informations recueillies au Ministère du Développement rural et auprès du prestataire, une centaine de stations est à ce jour livrée et une autre centaine est en cours d’installation.
En ce qui concerne le marché d’installation des lampadaires dans la ville de Kinshasa :
Le Ministre des Finances a été saisi en date du 10 juin 2022 par le Gouverneur de la Ville-province de Kinshasa en vue de solliciter le financement du projet d’acquisition et d’implantation de 2.594 kits solaires auprès de la société Solektra pour un montant total de 13.693.370,82 USD, suivant le contrat signé en date du 31 mai 2022 entre la Ville de Kinshasa et ladite société ;
Y répondant, le Ministre des Finances a pris soin d’ouvrir un compte séquestre auprès d’une banque commerciale de la place où tous les fonds ont été logés, sous la surveillance de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Selon les prescrits du contrat, 70% du montant devraient se payer à travers l’ouverture d’une lettre de crédit. A ce jour, 30% ont été payés au prestataire à titre d’avance de démarrage et 40% directement aux entreprises fournisseurs du prestataire à travers une lettre de crédit. Le solde de 30% ne pourra être payé qu’à la livraison définitive de l’ouvrage.
Selon les informations disponibles en ce moment, l’ensemble de lampadaires faisant l’objet de la commande sont arrivés au port de Matadi depuis plus d’une année.
Ainsi, le Ministre des Finances se félicite du traitement exemplaire qu’il a réservé à ces deux dossiers dans le but de sécuriser les ressources du Trésor.
Toutefois, le Ministre des Finances dénonce la dérive populaire et opportuniste qui consiste à faire circuler des informations mensongères et trompeuses sur la base d’éléments en provenance de l’Inspection Générale des Finances. Cela est de nature à faire perdre le caractère noble et professionnel du travail attendu de cette institution, qui est notamment au service du Ministère des Finances.
La société civile de la République Démocratique du Congo a tenu, ce mercredi 10 avril 2024 à son siège de la commune de Kasa-Vubu, un point de presse pour donner sa position sur la situation actuelle du pays.
De prime à bord, elle a tenu à exprimer sa compassion avec toutes les familles congolaises en général, victimes des affres de la guerre et en particulier, les 4 soldats de la SAMI SADC décédés sur le champ de bataille, il y a quelques jours.
Subséquemment, elle déplore le manque de reconnaissance internationale envers la crise dramatique qui sévit depuis 30 ans au Nord-Kivu, causant des millions de morts et de déplacés, appelant à une prise de conscience collective face à cette situation alarmante.
«La commémoration du génocide Rwandais a été faite pour parler de près de 700.000 morts sans aucune allusion au véritable génocide juste à côté au Nord-Kivu depuis également 30 ans et ayant entrainé à ce jour plus de 12.000.000 de morts, 7.000.000 de déplacés internes et une crise humanitaire des plus dramatique.
Face au silence de la communauté internationale, on ne peut conclure qu'à un manque de compassion et une dépravation de la conscience collective de l'humanité», rapporte-t-elle.
Dans ce contexte douloureux, elle déplore l'annonce du Président Sud-Africain Cyril Ramaphosa lors des commémorations du génocide Tutsi, Hutu et Tua à Kigali qui suscite des questionnements.
« ... Participant aux commémorations du 30e anniversaire du génocide Tutsi, Hutu et Tua, à Kigali, le 7 avril dernier, il y annonçait désormais que la guerre dans ľEst de la RDC ne trouverait de solution que par la voie de la négociation politique et diplomatique, contrastant ainsi avec sa position ferme et engagée, exprimée lors de sa participation au dernier sommet de l'Union africaine», souligne-t-elle.
Pour la société civile, cet appel à la négociation prônée par Ramaphosa, contraste fortement avec sa précédente fermeté exprimée lors du récent sommet de l'Union africaine. Sa nouvelle approche diplomatique et politique pour mettre fin aux conflits est un revirement majeur de sa position antérieure.
Évoquant l'Assemblée Nationale, elle critique les tentatives d'augmentation du nombre d'assistants parlementaires et de leurs émoluments, s'opposant à cette démarche en période de revendications de réduction du train de vie des institutions.
Le Chef de l’Etat devrait se départir de cette pratique qui fragilise l'exécutif et laisser ceux qui ont fait le choix parlementaire, d'œuvrer dans leur assemblée respective, afin d'honorer leurs électeurs et ainsi laisser d'autres dignes fils du pays animer le gouvernement.
S'agissant des élections des animateurs du Sénat et des provinces, la société civile souligne la nécessité d'une communication transparente de la part de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) sur les évolutions du calendrier électoral et les reports dans certaines circonscriptions dont Masi-Manimba, Yakoma, Gemena, insistant sur l'importance de renforcer la confiance par une communication régulière, car, dit-elle, « la communication renforce la transparence et réduit la suspicion ».
In fine, elle lance un appel à l'unité nationale pour que la population congolaise puisse faire de la paix et la solidarité une réalité palpable et tangible dans les 4 coins du pays.
Pose de la première pierre pour la construction de 60 salles de classe et Remise de fournitures scolaires à N’sele
Le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) et l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA) en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) en République Démocratique du Congo, ont procédé le 11 avril 2024 à la pose de la première pierre pour la construction de 60 salles de classe, 2 salles polyvalentes, 10 bureaux de direction, 80 latrines et 6 points d’eau dans 11 écoles primaires à Nsele, une commune urbano-rurale de l'est de la ville de Kinshasa.
La construction de ces écoles se fait dans le cadre du programme « Amélioration de l'accès et de la qualité de l'enseignement primaire à Kinshasa » lancé le 11 avril 2023, pour une durée de trois ans.
Ce programme, d’un financement total de près de 7,2 millions de dollars américains, vise à contribuer à l'amélioration des acquis scolaires des enfants et à assurer un enseignement primaire équitable et de qualité dans 108 écoles primaires des sous-divisions éducationnelles de Nsele 1 et Nsele 2, en offrant un environnement propice à l'apprentissage et en améliorant la qualité de l'enseignement primaire, notamment pour les filles. La hauteur de la participation à l’enveloppe du financement est de l’ordre de 6,5 millions de dollars pour la KOICA, et 0,7 millions de dollars pour l’UNICEF.
Plus de 52000 élèves dont 49% de filles, 975 enseignants, 108 directeurs d’écoles, 20 inspecteurs et 324 membres des comités de parents bénéficieront directement directs de ce programme.
Outre la construction de salles de classe, ce programme prévoit en 2024 la distribution de fournitures scolaires (sacs à dos, manuels scolaires, cahiers, stylos, lattes, etc.). La KOICA et l’UNICEF ont profité de cette occasion pour procéder à la remise symbolique de ces fournitures scolaires aux élèves présents. Le directeur provincial de l’EPST Kinshasa-Plateau organisera l’acheminement de ces fournitures scolaires dans les 108 écoles primaires ciblées dans le cadre de ce programme.
Il est également prévu en 2024 d’assurer la promotion de concours scolaires en lecture/écriture, calcul et droits de l'enfant ainsi que la formation des enseignants sur les programmes nationaux et la gestion de classe.
« Ce programme nous a permis de donner l’accès à une éducation de qualité aux enfants les plus vulnérables et les plus exclus dont plus de 2 000 enfants en provenance de Kwamouth, intégrés dans les écoles ciblées du programme », a déclaré Katya MARINO, Représentante adjointe de l’UNICEF en RDC.
« Le projet contribuera à accroître l'accessibilité à l'éducation pour les enfants en RDC et nous osons croire qu'il améliorera également le secteur éducatif en général du pays » a déclaré Yonjae CHOI, directeur pays du bureau KOICA en RDC.
Pour sa part, le Ministre de l’EPST, Tony MWABA KAZADI, a expliqué : « La KOICA et l’UNICEF ont répondu à nos besoins. Le choix de la zone d’exécution du projet répond réellement à nos besoins. », avant d’ajouter : « Je vous propose l'aide de la direction des infrastructures scolaires du Ministère de l'EPST. N'hésitez donc pas à faire appel à nous en tant que bénéficiaires afin de pouvoir vous aider et vous accompagner. »
La KOICA collabore avec l'UNICEF en RDC dans divers secteurs tels que la santé maternelle, néonatale et infantile, et l’eau, hygiène et assainissement. Ce programme démarre une collaboration conjointe dans le secteur de l’éducation.
Ce programme appuie la politique de gratuité de l’enseignement de base du gouvernement de la RDC en vigueur depuis 2019.
Le Premier ministre chinois a exprimé, ce jeudi 11 avril 2024, son engagement à travailler avec la Première ministre Judith Suminwa Tuluka pour renforcer les axes de coopération entre Kinshasa et Pékin. Li Qiang a souligné cette volonté dans un message de félicitations adressé, cette semaine, à la nouvelle locataire de la Primature, tout en rappelant, au passage, que son pays et la République démocratique du Congo entretiennent, depuis plus d’une année, sous l’impulsion des Présidents Xi Jinping et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, un partenariat stratégique et une coopération globale pour notamment, promouvoir les échanges dans différents domaines de la vie.
Un peu plus loin, le Premier ministre Li Qiang affirme, dans le même message, que la partie chinoise attache une grande importance aux intérêts de la RD. Congo et entend, cette fois-ci, bien au-delà des progrès accomplis, poser des actes d’envergure afin que cette collaboration bénéficie réellement aux peuples chinois et congolais.
« Le Gouvernement chinois attache une grande importance aux relations sino-congolaises et j’entends travailler avec vous et le nouveau Gouvernement congolais que vous conduisez pour la mise en œuvre des consensus importants atteints par les deux Chefs d'État, la consolidation du soutien mutuel sur les intérêts vitaux de part et d’autre et l’approfondissement continu de la coopération pragmatique bilatérale, afin que les fruits de la coopération globale et du partenariat stratégique Chine-RDC bénéficient davantage à nos deux peuples », indique, clairement, dans son message-là, le Chef du Gouvernement chinois, qui souhaite, par ailleurs, beaucoup de courage et plein succès à Judith Suminwa Tuluka, la Première ministre congolaise, dans ses nouvelles fonctions. Il convient de rappeler qu’au lendemain de sa brillante victoire à l’élection présidentielle de décembre 2023 et de son investiture, le Président Félix Tshisekedi avait, lui aussi, reçu les fermes assurances de la Chine, en termes d’accompagnement, pour la réussite de son second mandat à la tête de la RDC. C’est dire que l’apport de la Chine, derrière la bataille du Chef de l’Etat, durant les quatre ou cinq prochaines années, pourrait aider à résoudre un certain nombre de défis auxquels le pays fait face actuellement, notamment sur les plans économique, social et, pourquoi pas, militaire… Le tout dépend.
Gloire Mfemfere
Message de félicitations du Premier ministre chinois Li Qiang à Judith Suminwa Tuluka
Ayant appris avec plaisir votre prise de fonction en tant que Premier ministre de la République Démocratique du Congo, je tiens à vous adresser, au nom du Gouvernement chinois et en mon nom personnel, mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs vœux, et vous souhaite pleins succès dans l’accomplissement de la mission noble qui vous incombe.
La Chine et la RDC sont liées par une coopération globale et un partenariat stratégique. Ces dernières années, grâce aux engagements et à la direction de S.E.M. XI Jinping, Président de la République Populaire de Chine et S.E.M.Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République Démocratique du Congo, nos deux pays ont approfondi sans cesse leur amitié traditionnelle et mené des échanges et des coopérations vigoureuses dans différents domaines. Le Gouvernement chinois attache une grande importance aux relations sino-congolaises et j’entends travailler avec vous et le nouveau Gouvernement congolais que vous conduisez pour la mise en œuvre des consensus importants atteints par les deux Chefs d'État, la consolidation du soutien mutuel sur les intérêts vitaux de part et d’autre et l’approfondissement continu de la coopération pragmatique bilatérale, afin que les fruits de la coopération globale et du partenariat stratégique Chine-RDC bénéficient davantage à nos deux peuples.
Judith Suminwa Tuluka : le FNSCC et tout son personnel promettent leur soutien et accompagnement total
Au terme de son audience du 05 avril 2024, la Cour Constitutionnelle, siégeant en matière des contentieux des candidatures de l’élection des Sénateurs, a rejeté toutes les requêtes enregistrées, sept au total.
Sous la vigilance de son infatigable Président, Dieudonné Kamuleta Badibanga, la Cour a, lors de cette audience-là, déclaré irrecevable la requête Jean de Dieu Maholo wa Maholo contre la CENI. Elle a également rejeté la requête de Modeste Modikilo Bezele, le premier suppléant du candidat Marcel Tabei Ngbengo contre la CENI pour défaut de qualité. Les juges ont déclaré non fondées les requêtes de monsieur Maki Longo, le candidat indépendant contre la liste du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés ainsi que celle de Joseph Nanga Ilunga, le candidat indépendant contre Jean Bakomito Gambu, lui aussi candidat indépendant. Alors que les requêtes du regroupement Actions des Alliés 1A/A contre la CENI et celle du Mouvement de Libération du Congo contre Léon Mondole Ezo Libanza, candidat indépendant ont été déclarés irrecevables autant que celle d'Augustin Mazinga Simanzondo, candidat aux sénatoriales de la province du Kwilu contre la CENI.
Ainsi, après les arrêts de ce jour, il ne reste que les dispositifs desdits arrêts soient notifiés à la CENI. Il reviendra à cette dernière institution de procéder à la publication de la liste définitive des candidats sénateurs dans le délai prévu par son calendrier.
Du 1er au 3 avril dernier à Sultani Hôtel, des consultants et des experts spécialisés ont travaillé sur la mise en place du Répertoire national des sûretés mobilières (RNSM), un outil essentiel pour la facilitation à l'accès au financement pour les PME et les femmes micro-entrepreneures. Sous l’égide du Projet TRANSFORME, cet l'atelier de validation sur la mise en place d'un répertoire national de sûretés mobilières a permis de finaliser deux volumes essentiels : un manuel conceptuel et un draft de décret portant sur la mise en place du RNSM. Et, ces documents seront présentés en Conseil des ministres pour approbation, marquant une étape cruciale dans la concrétisation de cette réforme soutenue par la Banque mondiale et de l’accompagnement technique du consultant Duga&CO et Albatress. Ainsi, la clôture de cet atelier marque le début d'une nouvelle ère pour l'inclusion financière en RDC, avec le Répertoire national des sûretés mobilières comme pilier central de cette transformation économique.
L'objectif principal de ce répertoire est d'améliorer l'accès au financement et l'inclusion financière pour les petites et moyennes entreprises, en particulier les femmes entrepreneures souvent exclues du crédit en raison du manque de garanties immobilières.
Grâce à un travail minutieux, le processus d'opérationnalisation du RNSM progresse rapidement et les prochaines étapes consisteront à valider les livrables techniques et juridiques, ainsi qu'à présenter le projet aux autorités compétentes pour signature.
En fin de compte, M. Adolphe Lotala Bokestu, Conseiller au cabinet de la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des sceaux, a indiqué que l'opérationnalisation d'un répertoire national de sûreté immobilière revêt une importance capitale pour le gouvernement congolais, car elle contribuera à renforcer l'inclusion financière et à stimuler le développement économique du pays. En favorisant l'accès au financement pour les petites entreprises et les micro-entrepreneurs, ce nouvel outil jouera un rôle crucial dans la construction d'une société plus équitable et prospère.
En s'appuyant sur les expériences de pays comme le Congo- Brazzaville et le Cameroun, qui ont déjà mis en place un registre des sûretés mobilières, il a reconnu que la RDC cherche à tirer parti des meilleures pratiques pour garantir le succès de son propre répertoire.
Toutefois, il est clair que cette réforme vise à faciliter l'accès au crédit pour les petites et moyennes entreprises, les femmes entrepreneurs et les jeunes, en permettant d'utiliser des biens mobiliers comme garantie étant donné que cela ouvre de nouvelles possibilités pour ceux qui étaient exclus des systèmes de crédit traditionnels.
En ce qui concerne le lien avec le Fonds national des garanties du gouvernement, il est possible que ces fonds soient utilisés en complémentarité avec la réforme des sûretés pour renforcer la confiance des prêteurs et faciliter l'accès au crédit.
«Pour les institutions de microfinance et le marché financier en général, cette réforme peut être très utile en améliorant la transparence et en évitant les doubles engagements sur les mêmes biens mobiliers. Cela permettra également de limiter les risques pour les prêteurs et d'encourager l'octroi de crédits à des populations à faible revenu, contribuant ainsi au développement économique et à l'émergence de la classe moyenne » a-t-il évoqué.
Enfin, cette réforme va également simplifier le travail des institutions financières en évitant les duplications et en assurant une meilleure traçabilité des biens mobiliers utilisés comme garantie. Et les registres existants continueront d'être utilisés en amont de l'enregistrement dans le nouveau répertoire, assurant ainsi une cohérence et une complémentarité entre les différents systèmes.
André Mayala, Secrétaire Général de l’Association Nationale des Institutions de Microfinance, a exprimé leurs attentes par rapport à ce répertoire qui sont principalement liées à la facilitation des opérations de gage et d'enregistrement des actifs. Car, elles souhaitent que le répertoire soit opérationnel rapidement pour leur permettre d'avoir des outils précis de travail.
De surcroît, il a avancé que les procédures d'inscription et d'enregistrement doivent être claires et efficaces pour garantir la sécurité des transactions et faciliter l'accès au financement pour les emprunteurs. Par conséquent, il serait donc nécessaire que les décrets et les directives soient mis en œuvre de manière effective pour répondre aux besoins des institutions financières et favoriser le développement du secteur financier dans le pays.
*Le projet « One Belt, One Road » est une initiative d'envergure mondiale visant à revitaliser les routes commerciales historiques reliant l'Asie, l'Europe et l'Afrique. Cette vision stratégique – initiée en 2013 par Son Excellence Monsieur Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine – s'inscrit dans une perspective de coopération internationale, avec l’objectif de promouvoir le développement économique à travers le monde.
Dans cette perspective, l'intégration des énergies vertes et à faible émission de carbone émerge comme une priorité majeure. Les défis liés au changement climatique et à la pollution nécessitante, en effet, une transition vers des sources d'énergie plus durables et respectueuses de l'environnement.
Ainsi, le déploiement des sources renouvelables telles que l'énergie solaire, éolienne et hydroélectrique joue un rôle crucial dans la réalisation des objectifs de durabilité du projet. En favorisant le développement de ces technologies propres, les pays participants peuvent non seulement réduire leur empreinte carbone, mais aussi promouvoir la création d'emplois verts et stimuler la croissance économique durable.
C’est ce qu’a rappelé le Président de la République populaire de Chine, lors du troisième Forum du Sommet de la coopération internationale concernant le projet « One Belt, One Road », le 18 octobre 2023 – soulignant l’importance de renforcer la coopération dans ces domaines, tout en annonçant la mise en place d'un mécanisme de dialogue et d'échange pour l'industrie photovoltaïque ainsi qu'un réseau d'experts verts et à faible émission de carbone.
Cette nécessité s’illustre particulièrement dans le contexte de la République démocratique du Congo (RDC), un pays membre de l’initiative « One Belt, One Road », riche en ressources naturelles, mais confronté à des défis en matière de développement économique, d'infrastructures, d'accès à l'énergie et de développement durable.
Or, le développement de l'énergie verte et des infrastructures durables revêt une importance capitale pour répondre aux besoins croissants de la population et des industries, tout en préservant l'environnement et en réduisant les émissions de carbone.
D’autant plus que la RDC abrite d'importantes réserves de minéraux tels que le cuivre, le cobalt et l'or, ce qui en fait l'un des principaux producteurs mondiaux de ces matières premières essentielles pour l'industrie mondiale.
Au demeurant, la demande croissante en électricité des régions minières, nécessite des solutions innovantes et efficaces pour assurer un approvisionnement énergétique stable et durable, tout en minimisant l'impact sur l'environnement et en favorisant le développement des communautés.
C’est dans cette optique que CNMC Huachin Mabende Mining (CHM), filiale de China NonFerrous Mining Hongkong Holding Limited (CNMHK), une société minière chinoise opérant en RDC depuis une décennie, a pris l'initiative de lancer le « projet d'énergie numérique de Mabende » en partenariat avec SDCC, entreprise spécialisée dans les contrats d'ingénierie internationaux et reconnue pour son expertise dans les projets d'énergie renouvelable à l'échelle internationale.
Le « pilote » de ce projet de Smart PV, dont la signature s’est tenue le 24 mars 2024 au siège de CNMHK, sera déployé à Lubumbashi (Katanga) avec pour objectif de fournir 10 910 000 kWh d'électricité par an. La zone de Lubumbashi bénéficie d'une abondance de ressources solaires, avec une intensité d'irradiation solaire directe de 1849,1 kWh/m² et une intensité d'irradiation horizontale totale de 2 140,1 kWh/m².
En exploitant ces ressources, la production annuelle des panneaux solaires photovoltaïques pourrait atteindre environ 1 766 000 kWh par an, représentant ainsi une valeur de développement considérable. Le projet réduira ainsi les émissions de carbone de 119,32 tonnes par an une fois achevé.
Ce jalon historique fait de ce consortium le premier à entreprendre des initiatives substantielles visant à résoudre la pénurie d'alimentation électrique dans les mines du pays. Un projet qui établit une référence dans le domaine de l'énergie verte sur le marché de la RDC, avec la promotion de principes environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et ouvre la voie à une nouvelle ère de promotion de l'alimentation en énergie verte pour plus de résilience.
En effet, au cours des dernières années, l'approvisionnement électrique insuffisant – alimenté par l’augmentation continue des prix du cuivre, qui a elle-même nourrie l’expansion des fonderies locales, entraînant des pénuries d’électricité et des restrictions de plus en plus fréquentes – est devenu un défi majeur pour toutes les entreprises opérant en République démocratique du Congo (RDC), entravant significativement leur production et leurs opérations.
En utilisant les technologies les plus avancées et en favorisant des modes de coopération fiables, ce projet contribue de manière significative à l’atteinte des objectifs nationaux d’électrification définis par Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi qu’à la réalisation de l'Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable.
M. Chen Zhimin, président de CNMHK, et M. Wang Fangqing, directeur général de SDCC, ont procédé à la signature du projet de partenariat au nom des deux parties, en présence de l’ensemble des parties prenantes dont le partenaire stratégique Huawei Digital Power.
M. Zhang Jingtao, président de SDCC, a déclaré lors de la cérémonie : « Ce partenariat novateur ouvre la voie à une collaboration fructueuse pour promouvoir les énergies vertes le long du projet « One Belt, One Road ». »
M. Chen Zhimin, président de CNMHK, a rappelé que : « CNMHK s'engage fermement à promouvoir l'innovation et le partage. Ce projet de Smart PV vise à remplacer le réseau électrique traditionnel par une solution innovante, favorisant ainsi une production énergétique plus flexible et efficiente. »
M. Philippe Wang, Président Digital Power & Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa (Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale), a conclu : « L'atteinte d'un développement vert et durable représente une voie sûre vers la modernisation et constitue un objectif commun pour tous les pays du monde. En adhérant à ces principes, nous nous engageons à jouer notre rôle dans la préservation de l'environnement et dans la construction d'un avenir prospère et durable pour les générations futures. »
Judith Suminwa Tuluka nouvellement nommée Premier Ministre
Nana-Nicole Eloko Ekodi Ekoko Ondjaku
Qui l'eu Crû ???
Je l'ai souhaité, j'ai même intercédé auprès du Père céleste pour que ce jour arrive et nous voici en plein dedans.
Le problème du Congo n'étant pas lié à l'homme mais plutôt à la renaissance de l'homme Congolais, aux critères d'éligibilité, aux valeurs, principes et au système,
Soucieuse du parcours lié aux événements qui ont accompagnés mon fief électorale dans le Sankuru ou je suis passée par là province du Kanganga traversant la rivière Sankuru pour route benadibele Lodja sur une moto, m'a beaucoup fait réfléchir et m'a rendu en même temps triste et réaliste des vrais enjeux que sur lesquels nous qui sommes engagés dans la politique du pays devraient garder à l'esprit.
Triste de découvrir et de comprendre certaines manigances qui ne peuvent qu’engloutir le pays dans le néant.
Cette expérience était une mise à l'épreuve ou mise à l'évidence, je ne sais quel est le bon terme utile pour expliciter ce que la population de l'arrière pays vit.
Même si ce n'est ni le moment et le lieu pour en parler,m mais je reste convaincue que c'était un moyen par lequel le seigneur notre Dieu a utilisé pour me faire une leçon ou me préparer à quelque chose dont j'ignore encore.
Je ne parlerai pas de la misère que vit nos populations qui est insoutenable, je ne formule pas un discours ou un texte des félicitations purement politique pour plaire aux règles de l'art, mais je parle avec mon cœur pour déjà lancer un cris au niveau chef du gouvernement.
J'évoque un cas qui m'a percé le cœur.
Une nuit alors en route, j'ai croisé des enfants qui me fixaient droit dans les yeux, ces enfants ne demandaient pas à manger comme qui pourrait croire en voyant leurs stature, non, ils ne demandaient pas pour une journée pourtant ils avaient faim, Ces enfants transmettaient un message fort dans leurs yeux, un au secours pour le future, car pour eux Ils étaient déjà dans leurs tombeaux, mais leurs regards disaient; même nos enfants et arrières enfants aussi subiront encore notre sort, au secours...
C'est ainsi qu'en voyant l'État de nos territoires, secteurs, villages tout étant consciente que ces gens ont toujours eu des représentants dans tous nos gouvernants, parlements et autres institutions de l'Etat.
J'ai conclu à une seule chose, il y a un manque d'humanisme criant auprès des ceux là que Dieu élèvent, car dit-on tout pouvoir vient de Dieu. Il y a un manque d'amour du prochain, manque d'amour de la patrie, manque de sérieux et bizarrement un manque d'estime de soi.
Nos terres sont vierges, nos routes sont encore des forêts, je parie que ce sont des endroits où depuis la création du monde la civilisation n'a jamais vu le jour.
A l'issue de toute cette expérience, j'ai donc eu à formuler des prières à Dieu, J'ai dit.
Merci père pour la grâce que j'ai eu de naître à la ville, car même si on se plaint de ceci et cela, ce ne sont pas des choses vitales...
On ne meurt pas d'embouteillages par exemple, mais on meurt de manque d'un paracétamol et de manque d'une maternité.
Nous avons déjà ce qui est au-delà du minimum et on continue à se plaindre?
Je me repens et je cesse dès à présent de me lamenter.
J'ai promis à Dieu d'arrêter de me plaindre.
J'ai demandé à Dieu de faire de nous un canal de désenclavement et de développement pour notre partie du pays.
Et qu'il nous donne un chef du gouvernement femme.
Lundi 1er Premier avril, en lisant dans les minutes qui ont suivi l'annonce de la nomination de madame la Première ministre de cette 6ème République.
J'ai été choqué par l'exaucement d'une de mes prières adressée à notre Père qui est aux cieux et qui voit tout.
Je suis fière des luttes des femmes des mon pays, de l'Afrique et du monde entier.
Je suis confiante du leadership féminin.
Je suis positive pour les jours à venir pour notre Congo.
Et j'exhorte toutes les couches sociales en particulier les femmes de de la RDC et de l'Afrique entière, à apporter leur soutien à notre Sœur qui désormais est une cible pour non seulement les ennemis du développement Africain et de la RDC, mais aussi pour ceux qui ne propulsent la masculinité positive.
Nous avons marqué un grand pas avec la nomination de Madame ‘‘Judith Sumunwa Tuluka’’.
Nous remercions le Président de la République Démocratique du Congo. Pour le choix opéré pour ce poste crucial.
Il a dû démontrer à quel point il aime et souhaite que le décollage de notre Nation soit effectif et imminent.
Le Président de la République a su aller au-delà des prétentions culturelles, ou la place de la Femme ne serait qu'à la cuisine.
Il a plutôt favorisé le côté positif du leadership féminin.
Il a visiblement démontré qu'il croit et est aux côtés de nos luttes et combats pour la sauvegarde de nos droits déjà acquis et à acquérir.
Il sait que la gente féminine est la bonne partie du puzzle Congolais.
Merci pour la confiance placée en la femme.
Nous sommes admiratives de votre sens d'équité.
Et nous sommes sûres que Madame la Première Ministre ne vous décevra pas, elle avec son sens du leadership, elle saura mettre toutes les chances du côté de la femme afin que cette porte qui vient de s'ouvrir ne se referme plus.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo
Que Dieu bénisse le Président de la République Démocratique du Congo
Que Dieu bénisse et aide Madame la Première Ministre de la République Démocratique du Congo
Que la vierge Marie celle qui a trouvé grâce auprès de notre Dieu pour apporté le salue au monde accompagne notre première femme premier ministre et que la Résurrection de notre seigneur Jésus-Christ ressuscite et redonne une nouvelle et belle vie à notre Mère Patrie.
La femme y va avec son coeur, c'est cela notre espoir, car c'est du cœur que proviennent les sources de vie.
Je suis la femme de LOMELA
Nana-Nicole Eloko Ekodi Ekoko Ondjaku
Epouse et Mère
Cadre du Mouvement de Libération du Congo
Présidente de la fondation la Femme de LOMELA
Présidente de la fondation Toyakimaniya
Coordinatrice Nationale de la dynamique le choix de la Liberté/MLC
Juriste/ Avocate
Cadre d'entreprise
Candidat Députée Nationale pour la circonscription de LOMELA, scrutin 2023