Guylain Nyembo, le Vice-Premier-Ministre, Ministre du Plan et de l’Aide au Développement
République Démocratique du Congo
Ministère du plan
ANAPI
Agence Nationale pour la Promotion des Investissements
Kinshasa, le 18 juin 2024
Message de félicitations du Président de Conseil d’Administration et du Directeur Général Adjoint de l’ANAPI au Vice-Premier- Ministre, Ministre du Plan et de l’Aide au Développement
Au nom du Conseil d’Administration, de la Direction Générale et de toute l’équipe de l’ANAPI, nous tenons à vous adresser nos plus sincères félicitations pour votre nomination en qualité de vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de l’Aide au Développement.
Cette nomination par le Président de la République, à qui nous rendons un hommage appuyé et déférent, témoigne de votre engagement indéfectible en faveur du développement économique et social de notre pays.
Votre dévouement et votre expertise sont des atouts majeurs qui contribueront de manière significative à la promotion de l’image positive de notre Nation.
Nous sommes convaincus que sous votre leadership, des avancées notables seront réalisées pour améliorer l’environnement des affaires et attirer davantage les investisseurs en R.D Congo.
Nous vous souhaitons plein succès dans vos nouvelles fonctions et réaffirmons notre entière disponibilité à vous accompagner dans la réalisation de vos missions.
Félicitations encore une fois et bonne chance pour cette nouvelle étape de votre carrière au service de notre nation.
Veuillez agréer, Excellence, l’Expression de nos sentiments patriotiques.
Anthony Nkinzo Kamole, le tout nouveau Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat
République Démocratique du Congo
Ministère du plan
ANAPI
Agence Nationale pour la Promotion des Investissements
Kinshasa, le 18 juin 2024
Message de félicitations du Président de Conseil d’Administration et du Directeur Général de l’ANAPI au Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Au nom du Conseil d’Administration, de la Direction Générale et de l’ensemble du Personnel de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI en sigle, nous vous présentons nos vives et chaleureuses félicitations pour votre nomination au poste de Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat.
La confiance témoignée par Son Excellence Monsieur le Président de la République à votre égard, témoigne de vos compétences et capacités à relever les défis liés à l’exercice de vos nouvelles Fonctions.
Cette nomination n’est que la consécration des longues années de dévouement et de travail louable au service de la Nation.
Puisse l’Eternel Dieu, notre Dieu, vous accorder la sagesse et l’intelligence nécessaires, afin d’assurer avec efficacité la direction, l’organisation, le fonctionnement judicieux de l’ensemble du Cabinet du Chef de l’Etat, à qui nous rendrons nos hommages les plus déférents pour cette nomination.
Tout en vous souhaitant, pleins succès dans l’exercice de vos nouvelles fonctions, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur de Cabinet, l’expression de nos salutations distinguées.
*Bénéficiant de l’appui technique du Comité d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques, « COREF » en sigle, l’organisation AFRITAC Center a organisé hier mardi 18 juin 2024 à l’Hôtel Hilton, la cérémonie inaugurale de la 26ème réunion de son Comité d’Orientation. Sous le guide de Monsieur Doudou Fwamba, nouveau Ministre des Finances, les partenaires et participants à cette rencontre ont passé en revue les questions sur les enjeux du changement climatique, son implication sur les finances publiques et les modalités d’accès au financement pour aider les pays membres. Particulièrement, cette 26ème réunion marque la fin du second mandat de la RDC à la présidence du Comité d’orientation du Centre, composé des représentants des neufs pays bénéficiaires dont la RD. Congo, le Cameroun, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, le Burundi, la République de Sao Tomé-et-Principe.
En sa qualité de Directeur de Afritac Center, Philippe Egume a affirmé, lors de cette rencontre, que le présent programme de travail de l’année fiscale 2024 achevé en fin avril a répondu aux besoins en matière d’assistance technique, de renforcement de capacités, de la prise en compte de la nouvelle stratégie du Fonds Monétaire International pour les pays fragiles ainsi que des nouvelles thématiques émergeantes à savoir la gouvernance, la digitalisation et le climat.
Dans ce contexte, il a révélé que certains pays ont bénéficié de la qualité du travail du Centre à travers des réussites remarquables. Notamment par des appuis dans les domaines des finances publiques, l’appui au basculement au budget en mode programme, l’appui sur de la gestion macro budgétaire financière et publique des ressources naturelles, l’élaboration d’un manuel de procédure comptable des recettes budgétaires de l’Etat, ainsi que l’appui à l’amélioration de la gestion de la trésorerie et du renforcement des capacités du personnel.
En prélude de ces travaux statutaires, le Ministre des Finances Doudou Fwamba, a orienté le débat sur le changement climatique, qu’il considère comme une question d’intérêt majeure et dont conséquences ne sont plus à démontrer et a invité les pays membres à fournir davantage d’efforts pour apporter leur concours à la réalisation des missions de cette organisation.
« La complexité des questions macro-économiques auxquelles, nous faisons face est sans doute croissante dans un monde confronté au défis du changement climatique, la fragmentation géopolitique et de l’absorption de la technologie qui ménagent d’isoler davantage les pays les moins avancés», a-t-il affirmé.
En définitive, il a salué l’initiative du Directeur d’AFRITAC d’avoir mis en place un programme de travail qui favorise les synergies entres les domaines d’expertise de Centre pour accroitre l’efficacité, l’efficience dans l’impact des activités de développement des capacités.
A l’agenda, une seconde réunion d’échange avec les étudiants de l’école nationale d’administration (ENA) aura lieu ce mercredi 19 juin 2024 dans les après-midi.
En initiant cette visite de partage d’expérience, le AFRITAC Centre (AFC) souhaite ainsi vulgariser ses activités auprès des structures de formation et du grand public.
Il y a lieu de noter qu’AFRITAC Centre (AFC) est l’un des cinq centres régionaux de développement des capacités (AFRITAC) du Fonds Monétaire international (FMI) en Afrique, qui appuie ses pays membres pour résoudre leurs difficultés macroéconomiques en coordination avec le siège du FMI et des partenaires du développement.
*Quelques jours seulement après ses prises de fonctions à la tête du Ministère du Portefeuille, un des importants secteurs névralgiques de la vie économique nationale en RD. Congo, Jean Lucien Bussa Tongba, Ministère du Portefeuille, a procédé ce mardi 18 juin 2024 à différentes séances de rencontres et de prise de contact avec les différents mandataires publics.
Selon le Ministre Jean Lucien Bussa, il est question, en effet, au travers de cette démarche, d'écouter le problème des entreprises de l'Etat, identifier les défis et ensemble, mettre en place une politique adéquate permettant de trouver des réponses pratiques aux effets néfastes qui les gangrènent.
Pour ce faire, les dirigeants des entreprises publiques ont, tour à tour, défilé depuis hier à heures du matin, à l'Hôtel Hilton, où le Ministre du Portefeuille a installé ses bureaux, pour la circonstance, afin de se prêter à cet exercice, à la fois, exigeant et complexe, au regard de l’état piteux de toutes ces entreprises publiques dont la plupart ont été transformées en Sociétés commerciales.
Premier à être reçu, le COPIREP, avec à sa tête, son Secrétaire Exécutif, M. Alex Nkusu, qui, au sortir de la rencontre, s’est dit satisfait des échanges avec le Ministre du Portefeuille qui leur a promis de son accompagnement.
A son tour, la Société Nationale d'Electricité, SNEL en sigle, représentée par Fabrice Lusinde, le Directeur Général, et Luc Badibanga, le PCA de la SNEL, qui ont salué la place prépondérante de leur entreprise dans l'écosystème congolais de par son importance dans la vie des congolais. A ce sujet, les dirigeants de la SNEL restent convaincus de la promesse du Ministre du Ministre du Portefeuille pour assurer un plaidoyer pour le recouvrement de ses dettes croisées.
Même démarche pour la Régideso qui est venue présenter au Ministre Jean-Lucien Bussa, M. David Tshilumba, Directeur Général de la Régideso, a présenté la situation générale de cette entreprise en mettant en exergue le problème de fonctionnement ainsi que ses perspectives d'avenir.
L'ONATRA, cette géante des entreprises publiques, représentée par Mathieu Mananga, son PCA, promet de revenir à la prochaine occasion avec un mémo qui va contenir les différents problèmes de cette entreprise ainsi que des pistes de sortie.
La SONAS qui n'était pas en reste, croit, pour sa part, en l'accompagnement du son ministère de tutelle et affirme qu'à travers cette prise de contact, les portes en vue d’une étroite collaboration gagnante sont grandement ouvertes.
*’’Il est crucial d'organiser de toute urgence une Conférence des Patriotes pour l’évaluation de la situation générale, la Restauration de la République et de la Démocratie en RDC, afin de définir des actions politiques et diplomatiques pour sortir de cette crise et reconstruire notre nation.En résumé, nous devons nous unir pour libérer notre pays, restaurer notre dignité et assurer un avenir meilleur pour des générations futures’’, a déclaré Franck Diongo Shamba hier, mardi 18 juin 2024, depuis Bruxelles, capitale de la Belgique qui, selon lui, est devenue son nouveau gîte politique.
Une seule voie de salut
*‘’Nous n'avons qu'une seule voie de salut : je fais un appel pathétique à nous pardonner mutuellement, nous accepter, nous tolérer, nous réconcilier et enfin, nous unir avec humilité, sincérité et vérité. Une seule voix unifiée est nécessaire, car la division ne mène nulle part. Cette voie nous aidera à chasser le dictateur sanguinaire au pouvoir et à empêcher tout changement de la Constitution. Il est extrêmement irresponsable de ne pas nous unir. Nous devons mettre de côté nos égos, nos divergences et nos ambitions personnelles (…). Nous appelons donc, à la mobilisation générale de notre peuple et de la société civile, à la relance de l'Opposition, et à l'union des forces républicaines, y compris celles à l'étranger’’, a-t-il insisté, dans un message à la nation au contenu véhément dans lequel il dresse, un reste, un vaste bilan sombre de la gestion actuelle et en appelle à la rupture totale, tout en dénonçant, au passage, ses propres sévices corporels dont il aurait été victime, lors de sa dernière brouille avec les services commis aux renseignements militaires qui, en ce moment-là, l’accusaient de détention illégale des armes.
D’ailleurs, à ce sujet précis, il a annoncé avoir porté plainte contre les auteurs présumés de ce qu’il considère, à son avis, comme étant la répression brutale et déshumanisante, la violation des droits fondamentaux de l’homme et exige, par conséquent, que justice soit faite.
Elections-Corruption, mixture mortelle…
Sur un autre registre, Franck Diongo Shamba est revenu, à sa manière, sur les élections 2023 dont il remet en cause, la fiabilité et la crédibilité des résultats, depuis la Présidentielle, en passant par les législatives nationales et provinciales, jusqu’aux élections des Conseillers Communaux.
Et, comme cela ne suffisait, il loge à la même enseigne toutes les autres élections organisations des Sénateurs, des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs des Provinces dont il dénonce, littéralement, la corruption endémique couplée au déficit de transparence et à la montée exponentielle des personnalités sans compétences nécessaires, ni profil inadéquat pour accéder aux prestigieuses responsabilités qui, pourtant, devaient permettre de sonner le glas de la fin de la gestion calamiteuse tant décriée au pays, depuis plusieurs décennies.
Poudre de perlimpinpin ?
Opposant mieux connu pour sa verve oratoire facile, Franck Diongo Shamba, dans son message à la nation à l’approche du 30 juin 2024, regrette le gâchis qui, manifestement, semble, selon lui, gangrène la nouvelle gouvernance au pays et appelle, plutôt, à une nouvelle cure de jouvence pour un changement en profondeur de l’ensemble du système.
Car, à l’en croire, tant que la corruption et l’instrumentalisation de la justice feront le lit de cette gouvernance en RD. Congo, toutes les promesses faites par le Président Félix Tshisekedi, y compris le Programme de Judith Suminwa Tuluka, ne se réduiront qu’en une trainée somme toute pansue de poudre de perlimpinpin sous les yeux des congolais.
64 ans après…
‘’Il y a 64 ans, nous avons gagné notre indépendance. Nous espérions alors une nouvelle ère de gloire pour la RDC. Mais, malheureusement, dans moins de deux semaines, le 30 juin, nous célébrerons cette indépendance sous la dictature répressive. Les sacrifices de nos héros comme Patrice Lumumba, Etienne Tshisekedi et d’autres combattants de la liberté ont été trahis. Aujourd'hui, nous vivons sous une dictature sanguinaire et corrompue qui exploite et réprime notre peuple. Elle est caractérisée notamment, par l'égoïsme et le terrorisme d'Etat, le tribalisme, le népotisme, la violation massive des droits humains, les assassinats politiques, les exécutions extrajudiciaires, les arrestations arbitraires des opposants, des journalistes, des activistes des droits de l'homme et des mouvements citoyens. L’On observe également l'instrumentalisation de la justice, des services de sécurité et de l'armée’’, insiste-t-il.
Appel pathétique
Franck Diongo Shamba, paraphrasant l'écrivain Jorge Luis Borges qui a dit : ‘’ les dictatures créent oppression et servilité, mais le pire est qu'elles fomentent la stupidité’’, estime, enfin, qu’en dépit de la précarité ambiante qu’engendre, logiquement, la situation désastreuse liée notamment, à l’impunité ainsi qu’à la marginalisation de l'Opposition politique et à la paralysie de la Société civile, seule, l’union de tous les congolais épris de paix s’impose à tous.
Ça s'appelle " avoir de l'ambition ". Et un pays comme la RDC - au regard de ses ressources visibles et non encore visibles - ne peut que rêver grand. Fixer alors son Budget quinquennal pour 2023-2028 à USD 92 milliards et estimer la création d'emplois pour la même période à 6 millions d'unités, c'est naturellement à sa portée. Après tout, pour ne s'en tenir qu'à l'argent, un pays comme l'Angola a pour 2024 un budget annuel de USD 38 milliards, le Kenya USD 30,7 milliards, l'Ouganda USD 15 milliards, le Rwanda ayant évalué le sien à USD 4,5 milliards. En toute logique, rien ne cloche...*.
TAUX MOYENS DE REALISATION DES RECETTES BUDGETAIRES ET DE LA CREATION DES EMPLOIS
Seulement voilà : le pragmatisme à s'imposer consiste à prendre pour références les acquis du dernier quinquennat (2018-2023). Quel a été le taux moyen de réalisation des recettes budgétaires au 20 décembre 2023 ? Et celui, également moyen, des emplois créés au cours du premier mandat ?
L'occasion indiquée pour l'étaler était la dernière campagne électorale.
Force est de constater que ni l'un, ni l'autre n'ont été évoqués !
Au demeurant, dans son dernier discours sur l'état de la nation prononcé le 14 novembre 2023 à l'occasion de la fin du premier quinquennat et encore la veille de la campagne électorale, le Président de la République candidat à sa propre succession a fait preuve de subtilité en s'abstenant d'en parler.
Pourtant, jusqu'à l'annonce de son départ du Gouvernement le 28 mai 2024, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a continué de déclarer le budget de l'État pour l'exercice 2023 à USD 16 milliards, sans cependant en donner le taux exact de réalisation. Si bien qu'au moment où Judith Sumwinua Tuluka (JST) entre en fonction le 12 juin, le Gouvernement n'est pas en mesure de déclarer sur base de quel taux de réalisation les projections budgétaires du nouveau quinquennat ont été faites.
PREMIERE ET DEUXIÈME CONSÉQUENCES
L'un des membres éminents de son équipe aime utiliser l'expression "beauté des chiffres". En fait, il s'agit de la " vérité des chiffres".
Les chiffres, on le sait, ont un caprice : ils ne trompent pas, ils ne se trompent jamais.
On peut, par des manipulations même savantes, leur faire dire ce qu'on veut, mais au bout du compte ils sont implacables : ils restent droits dans leurs bottes !
Aussi, les fameuses recettes budgétaires de USD 16 milliards de 2023 n'ont jamais convaincu l'opinion dès lors qu'elles n'ont pas impacté positivement le pouvoir d'achat, ni l'état des infrastructures des voies de communications, encore moins les dessertes en eau et en électricité.
On contraire, jamais depuis 2019 année budgétaire n'a été aussi effroyable que celle de la première congolaise.
Aussi, quand elle apprend qu'il y a eu détournement des deniers publics, surfacturation des acquisitions, corruption etc., elle y croit facilement.
Première conséquence : lorsqu'on lui dit que le budget quinquennal est de USD 92 milliards, soit autour de USD 18 milliards l'an, elle doute. Lorsqu'on lui apprend qu'au cours du même mandat le Gouvernement prévoit la création de 6 millions d'emplois, soit 1,2 million d'emplois l'an, elle doute.
Elle se rappelle qu'en 2018, dans le cadre de la campagne électorale, elle s'était entendu dire que le budget quinquennal 2018-2023 était de USD 86 milliards, à raison de USD 17 milliards l'an.
Elle se rappelle qu'au 19 novembre 2023, lorsque la campagne électorale pour l'échéance 2028 démarrait, personne au sein de l'Union sacrée de la nation n'a eu le courage de s'extasier devant la beauté des chiffres, c'est-à-dire de s'effrayer devant la vérité des chiffres.
Tout ce qu'elle sait, c'est que le programme de gouvernement pour le second mandat a initialement été évalué à USD 88,7 milliards au taux de FC 2.621 pour USD 1, soit USD 17,7 milliards l'an, avant d'être arrondis six mois plus tard à USD 18 milliards.
Deuxième conséquence : Judith Suaminwa a fait son discours d'investiture comme tous ses prédécesseurs : promettre ceci, promettre cela, promettre ceci-cela.
A-t-elle tort ? Pas du tout. Ça se passe ainsi dans tous les pays du monde. Inutile de lui faire des reproches. Ou peut-être, si ! Précisément en termes de priorité, comme l'a fait remarquer Christian Mwando Simba, président du Groupe parlementaire Ensemble. Ce dernier n'a pas compris pourquoi, dans un pays en guerre, la priorité des six axes préconisés par le chef de l'État dans son discours d'investiture le 20 janvier 2024 n'ait pas été la donne sécuritaire.
Premier à étrenner le débat sur le programme d'investiture, le député national Udps Jean-Paul Tshimbulu a mis à mal le premier mandat, s'agissant de l'état des routes du pays (notamment l'opération Kinshasa Zéro Trou) et du PDL-145 Territoires caractérisé, à l'en croire, par les disparités et par le non fonctionnement de la Caisse de Péréquation !
Preuve qu'aussi bien pour l'Opposition, la Majorité tiendra à l'oeil le Gouvernement.
COMPTE A REBOURS POUR LES TRADITIONNELS 100 PREMIERS JOURS
A analyser les deux conséquences, on a cette évidence : les chiffres du Budget et de l'Emploi paraissent trop beaux pour être vrais, et les priorités du Gouvernement (sécurité et PDL-145 T) sont inversées.
Aussi, en sa qualité d'Autorité d'investiture, d'autorité de contrôle de l'action gouvernementale et d'autorité budgétaire, l'Assemblée nationale a-t-elle le devoir, toutes affaires cessantes, de retravailler la copie du programme pour ôter ce qu'il y a à ôter, corriger ce qu'il y a à corriger, garder ce qu'il y a à garder et enrichir ce qu'il y a à enrichir.
On ne doit pas le perdre de vue : la réussite du programme d'investiture est tributaire des recettes budgétaires. Et ces recettes ont essentiellement pour source de provenance le ministère de l'Economie.
Moralité : Daniel Mukoko Samba, alias " Beauté des Chiffres", sait que le compte à rebours pour les traditionnels 100 Premiers Jours a commencé le 12 juin 2024 pour s'achever le 20 septembre prochain.
Il est de son devoir d'être l'interlocuteur attitré de la chambre basse et de la chambre haute dans la tâche laborieuse de doter le pays d'un budget conséquent sans lequel, nous en sommes tous conscients, les réalisations budgétaires de USD 18 milliards et la création de 1,2 million d'emplois l'an seront un pari trop risqué pour Félix Tshisekedi et Judith Simwinua !
Le discours sur l'état de la Nation généralement délivré en décembre 2024 pourrait se révéler une épreuve terrible pour le Pouvoir...
Dix ans après la mise en place de la Loi sur l’électricité en RD. Congo, le Réseau Mwangaza estime que ce secteur reste encore un vaste chantier. Il préconise des réformes adaptées et un travail de fond pouvant permettre aux dirigeants de se réussir, remarquablement, le pari de l’amélioration de la desserte en électricité, pour la plus grande satisfaction des populations. Le Réseau Mwangaza a tiré cette sonnette d’alerte, ce lundi 17 juin 2024, à travers un live Webinar ayant rassemblé, au village Silikin, dans la commune de la Gombe, une constellation de professionnels des médias œuvrant à Kinshasa. Le Réseau Mwangaza, par le truchement de son Porte-parole, a indiqué, par exemple, que sur le plan règlementaire, l’actuelle Loi sur l’électricité alimente une dose de confusion quant aux sources d’énergies en mettant l’accent seulement sur l’hydroélectricité.
Me Erick Kassongo a également soulevé, dans sa communication, la non-applicabilité des dispositions de lois sur la tarification. Sur le plan des infrastructures, il a été démontré que, jusqu’à ce jour, les textes ne sont pas explicites en matière d’interconnexion, aussi bien sur l’échiquier national entre les privés et les réseaux rattachés à la SNEL, qu’au niveau régional. « Ceci constitue un grand frein pour l'amélioration de l'accès à l'électricité dans le pays », a insisté le Responsable du Réseau Mwangaza, à l’attention des dirigeants du pays, de manière générale, et des responsables ayant dans leurs attributions le secteur de l’électricité, en particulier.
« Sur le plan règlementaire la loi est lacunaire quant aux autres sources d'énergies, notamment solaires et éoliennes. Elle met plus d'accès sur l'hydroélectricité et ceci empêche ce que les autres ressources potentielles énergétiques qu'a le pays à pouvoir être utiliser et mis à profit pour l'électrification de nos milieux. En outre, il est constaté la non-applicabilité des dispositions de lois sur la tarification. Elle reste forfaitaire, voire ambiguë, pourtant la loi prescrit le strict respect du principe payer ce que vous consommez. Il est constaté une variation de tarification par agglomération dans une même ville. La loi reste moins claire sur la priorisation des cibles à électrifier. Il est constaté à ce jour que la majorité des centrales réhabilitée et/ou construit par les privés desservent une catégorie spécifique (miniers) au détriment des autres catégories. D'où la question qu'on se demande comment la RDC atteindra le 100% d'accès à l'électricité comme ciblé dans l'Odd d'ici à 2030 ? », s’est-t-il interrogé, dans son intervention du jour. Et, ce n’est pas tout. Dans son élan, il a également évoqué un aspect important en rapport avec la fiscalité. Pour lui, ce volet reste asphyxiant d’autant plus qu’il existe plus de 60 taxes à payer par les opérateurs privés travaillant dans le secteur. Une situation qui entraine une faible attraction des acteurs ou investisseurs.
Quelles perspectives dans le secteur de l’électricité en RDC ?
«17 juin 2014, 17 juin 2024, Le réseau Mwangaza note que l'impact de la loi sur l'électricité reste mitigé à cause de la persistance et la multiplication des poches noires, du faible investissement privé à cause d'une fiscalité asphyxiante, de la multiplicité des services publiques de l'électricité du niveau locale jusqu'au national sans une coordination d'action et du faible accompagnement de l'Etat à la Société nationale d'électricité (SNEL) qui est la compagnie publique d'électricité de la République Démocratique du Congo pour son redressement. En effet, l'électricité est l'un des facteurs majeurs irréversibles qui conditionnent le développement économique, social, technologique et culturel de toutes les nations, de tous les peuples, de toutes les communautés ou de tout individu pris isolément selon l'exposé des motifs de la loi sur l'électricité», avait, auparavant, souligné, toujours dans son allocution, Me Erick Kassongo qui, de manière pressante, a invité le nouveau Gouvernement et l’ensemble des dirigeants concernés par ce cri d’alerte, pour de nouvelles mesures allant dans le sens des réformes musclées durant ce second mandat du Président Tshisekedi. A titre de rappel, le Réseau Mwangaza est une initiative majeure pour l’accès à l’électricité en République démocratique du Congo. Il joue un rôle de premier plan en vue de du renforcement de la politique publique en matière d’électricité.
GM
DIX ANS DE L'EXISTENCE DE LA LOI SUR L'ÉLECTRICITÉ EN RDC : PLUS D'OBSCURITÉ QUE DE LUMIÈRE
17 juin 2014, 17 juin 2024, Le réseau Mwangaza note que l'impact de la loi sur l'électricité reste mitigé à cause de la persistance et la multiplication des poches noires, du faible investissement privé à cause d'une fiscalité asphyxiante, de la multiplicité des services publiques de l'électricité du niveau locale jusqu'au national sans une coordination d'action et du faible accompagnement de l'Etat à la Société nationale d'électricité (SNEL) qui est la compagnie publique d'électricité de la République Démocratique du Congo pour son redressement.
En effet, l'électricité est l'un des facteurs majeurs irréversibles qui conditionnent le développement économique, social, technologique et culturel de toutes les nations, de tous les peuples, de toutes les communautés ou de tout individu pris isolément selon l'exposé des motifs de la loi sur l'électricité.
Le réseau Mwangaza note cependant un faible progrès dix ans après :
L'opérationnalisation de l'Agence Nationale de l'Électricité des Services Énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER) même si l'un de ce projet phare "LE FONDS MWINDA", qui devrait être le levier financier pour accélérer l'électrification des milieux ruraux et périurbain de la RDC tarde à avoir un accompagnement réel et efficace de l’État ;
L'opérationnalisation de l'Autorité de Régulation du secteur de l'Électricité ARE en sigle pour superviser les activités, garantir le respect des normes et mettre en place des mécanismes pour une tarification transparente et équitable. Bien plus, attirer les investissements pour améliorer les infrastructures électriques, et augmenter l'efficacité et la fiabilité du service d'électricité en RDC mais qui offre jusque-là que des perspectives très timides au regard des attentes et rendant le fonctionnement optimal à l'échelle national un défi ;
La présence des opérateurs privés qui ont commencé à solliciter des concessions et investir faiblement dans des projets de production et de distribution d'électricité dans certaines provinces du pays :
Néanmoins, force est de constater que malgré ces louables résultats susmentionnés, le taux d'accès à l'électricité, n'a pas connu une amélioration significative, même avec le programme de développement des 145 territoires de la RDC et des nombreux défis qui persistent dans la mise en œuvre...
MWANGAZA
Le Réseau Mwangaza note également plusieurs faiblesses dix ans après sur
Le plan Institutionnel : Il est constaté une forte faiblesse de la capacité institutionnelle jusqu'à ce jour. Les structures ne sont pas toujours pleinement opérationnelles dans toutes les provinces de pays et manquent cruellement de ressources pour leur fonctionnement. Il s'ajoute à cela un problème de coordination interinstitutionnelle, cela occasionne des chevauchements (Anser, UCM et CNE) ou des lacunes dans la régulation et dans l'implémentation des politiques et programmes
Le plan financement, le manque d'un appui consistant du gouvernement aux institutions du secteur occasionnant ainsi d'une part un problème des surtaxations des organes techniques (Are, Anser) envers les entreprises privées pour se faire des recettes, et de l'autre part la corruption et le manque de respect de la loi des entreprises privés, car appelés à vouloir se faire des recettes et utilisent plusieurs stratégies malsaines en vue de récupérer les investissements (paiement des factures de l'électricité non consommées, coupures intempestives du courant).
Sur le plan infrastructure, jusqu'à ce jour, les textes ne sont pas clairs sur l'interconnexion sur le plan régional et au niveau national entre les privés qui interviennent dans le secteur et les réseaux existants de la Snel. Ceci constitue un grand frein pour l'amélioration de l'accès à l'électricité dans le pays.
Sur le plan règlementaire la loi est lacunaire quant aux autres sources d'énergies, notamment solaires et éoliennes. Elle met plus d'accès sur l'hydroélectricité et ceci empêche ce que les autres ressources potentielles énergétiques qu'a le pays à pouvoir être utiliser et mis à profit pour l'électrification de nos milieux. En outre, il est constaté la non-applicabilité des dispositions de lois sur la tarification. Elle reste forfaitaire, voire ambiguë, pourtant la loi prescrit le strict respect du principe payer ce que vous consommez. Il est constaté une variation de tarification par agglomération dans une même ville.
La loi reste moins claire sur la priorisation des cibles à électrifier. Il est constaté à ce jour que la majorité des centrales réhabilitée et/ou construit par les privés desservent une catégorie spécifique (miniers) au détriment des autres catégories. D'où la question qu'on se demande comment la RDC atteindra le 100% d'accès à l'électricité comme ciblé dans l'Odd d'ici à 2030 ?
- Sur le plan fiscal : La fiscalité reste asphyxiante avec plus de 60 taxes à payer par les opérateurs privés travaillant dans le secteur et cela entraine une faible attraction des acteurs dans ce secteur.
En conclusion, la confiance et la perception publique des avancées de la Loi restent maigres, au regard de la multiplication des poches noires, des délestages et des interruptions intempestives de l'énergie électrique, du chevauchement des responsabilités entre institutions....
En guise de recommandations, le Réseau Mwangaza rappelle aux autorités congolaises l'importance de gagner la confiance des consommateurs et des investisseurs par une transparence accrue et des mesures concrètes dans l'application de cette loi, pour démontrer l'efficacité et l'interdépendance entre les différentes agences gouvernementales du secteur de l'électricité, dans la conjonction de leurs stratégies et efforts pour améliorer les conditions de mise en œuvre du cadre régulateur du secteur de l'électricité en RDC, en vue des meilleurs résultats.
C’est à Pakadjuma, une favela mieux connue à Kinshasa, la Capitale de la RD. Congo, pour ses conditions de vie socio-économiques déplorables auxquelles ses habitants dont la plupart viennent sous forme des grappes humaines de l’intérieur de la RD. Congo, que Jacques Djoli, le Rapporteur de l’Assemblée Nationale, aussitôt installé et peu avant d’aller en vacances parlementaires, a effectué une percée fulgurante à l’assaut des enfants pour les honorer et, en même temps, les encourager, en leur octroyant des prix de mérite civique.
La Fondation Pakadjuma résilience à la manœuvre
Ils sont venus nombreux pour participer au concours de dessin organisé par la Fondation Pakadjuma résilience, en marge de la cérémonie commémorative de la Journée de l’Enfant Africain.
Pour cette cérémonie, dix enfants, au total, ont été sélectionnés, dont trois ont été primés par le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le Professeur Jacques Djoli Eseng'ekeli, en leur octroyant des diplômes de mérite civique.
Salve d’applaudissements
L'occasion faisant le larron, le Professeur Jacques Djoli a félicité et demandé au public une salve d’applaudissements envers les organisateurs pour avoir choisi Pakadjuma, un site mieux indiqué pour interpeller les autorités congolaises, à tous les niveaux, sur l’ampleur de la misère inextricable à laquelle les congolais, en commençant, évidemment, par les enfants, sont péniblement confrontés.
Remake
Il y lieu de signaler, enfin, que cette journée de l'enfant africain est célébrée en mémoire des enfants de Soweto, massacrés par le pouvoir de l'apartheid, pour avoir protesté lors d'une marche contre l'injustice et les inégalités en matière de l'éducation.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, a reçu en audience, la semaine dernière, dans son bureau de travail de la Cité de l’Union Africaine, les Avocats William Bourdon et Peter Salas, mandatés par le Gouvernement congolais, depuis le mois d’avril dernier, pour mener le front judiciaire, à l’échelle internationale, contre APPLE, fabricant de la marque de téléphone IPHONE. La République démocratique du Congo accuse cette société américaine de tirer profit de la situation d’insécurité qui secoue sa partie orientale pour exploiter en permanence, en collaboration avec des multinationales, ses minerais stratégiques, de manière illicite. Lors de cette audience-là, William Bourdon et Peter Salas ont fait le point à Félix Tshisekedi sur l’évolution de la mise en demeure initiée par la partie congolaise en France et aux Etats-Unis, tout en réitérant leur détermination à aller jusqu’au bout de la démarche afin de stopper toutes velléités expansionnistes de ceux qui, aujourd’hui comme hier, ont bâti leur notoriété sur le sort malheureux des populations vivant dans l’Est de la RD. Congo.
William Bourdon et Peter Salas ont également rencontré Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, à l’étape de Kinshasa. Ils ont discuté sur des mesures d’ampleur à mettre en place pour permettre à la République Démocratique du Congo de remporter la bataille. « Il faut agir. Il faut trouver les vecteurs d’influence pour montrer et prouver à tout le monde qu’il y a du sang dans les téléphones. Tout le monde doit savoir ce qui se passe dans la chaîne d’approvisionnement des téléphones qu’il a en mains. Nous comptons sur la société Apple. Nous pensons qu’elle peut agir pour décourager le commerce de ces produits exploités au prix du sang coulé. Notre démarche est de rendre responsables ceux qui continuent sur ce chemin d’impunité. Nous avons un devoir d’inventivité et d’imagination juridique pour faire triompher la démarche des autorités de la République Démocratique du Congo et donner l’estocade finale à Apple et toutes les autres multinationales impliquées dans l’exploitation des minerais de sang », ont dénoncé, avec fermeté, ces deux Avocats reçus par le Porte-parole du Gouvernement qui, de son côté, a exprimé la détermination du pays à décourager, à travers une telle démarche, tous les tireurs de ficelle dans la guerre imposée dans l’Est de la RDC.
« C’est une action surprise. La surprise est un des éléments de ce qui s’est fait ici. On a profité du passage de nos avocats ici pour faire le point avec les médias de l’évolution du dossier. Depuis, justement cette action qui avait été lancée le 25 avril dernier. Vous avez compris qu’il y a des choses qui ne peuvent pas être dites pour le moment parce qu’elles sont en train de couver. C’est une action qui sera sûrement longue parce qu’il ne s’agit pas seulement, comme l’a dit Maître Bourdon tout à l’heure, de faire focus sur une entreprise qui s’appelle Apple. Il y a d’autres cibles qui sont bénéficiaires des minerais qui sont produits illicitement, qui sont produits au prix du sang de citoyens de la République Démocratique du Congo », a explicité le Ministre Muyaya. Pour lui, en effet, plus rien ne sera comme avant. « Autant on se déploie sur le front diplomatique et le front militaire, autant nous opérons en même temps sur le front judiciaire, le front économique et sur le front médiatique. Nous irons encore davantage sur le front médiatique. Nous allons maintenir la vigilance et nous assurer que nous faisons comme gouvernement tout ce que nous devons faire pour amener la paix dans l’Est de la RDC, mais aussi pour recouvrer nos intérêts qui ont été indûment perçus par ceux qui profitent justement des recettes de nos minerais», a-t-il complété, devant ses hôtes de marque. A la même occasion, Ivon Mingashang, Coordonnateur de la Task-Force Justice Internationale, a évoqué, brièvement, la méthodologie ou encore la stratégie mise en place dans cette bataille par la partie congolaise contre tous les sponsors des groupes armés dans l’Est du territoire national.
«Ces erreurs nous ont enseigné et nous ne les reprendrons plus. Pour cette démarche, au sein de la task force, nous avons tout un service qui s’occupe de la recherche des informations, identification des données et de leurs archivages. Il se documente correctement au quotidien. Ce qui nous aidera progressivement», a rassuré ce professeur et expert en matière juridique.
Face-à-face avec la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, vendredi 14 juin 2024 en marge de la 1ère réunion du Conseil des Ministres, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a martelé sur le sens patriotique devant animer chacun des membres du Gouvernement. « Vous êtes ici pour la République. Vous devez oublier vos couleurs politiques, vos convictions religieuses pour vous mettre totalement à la tâche et répondre aux besoins de nos populations », leur a-t-il adressé en premier point de sa traditionnelle communication. Parmi les points saillants de cette réunion, Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, a annoncé l’organisation, dans un bref délai, d’un Séminaire gouvernemental pour permettre aux membres du Gouvernement, de s’imprégner des principes qui doivent les guider dans l’exécution des tâches qui leur sont confiées. In extenso, lisez l’intégralité du compte-rendu de cette première réunion ordinaire du Conseil des Ministres.
COMPTE RENDU DE LA PREMIERE REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
(Vendredi 14 juin 2024)
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la première réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, piloté par la Première Ministre, Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA, ce vendredi 14 juin 2024.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
Présentation des Membres du Gouvernement nommés par Ordonnance N°24/039 du 28 mai 2024 à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, par Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement ;
Points d’information.
Examen et adoption de textes.
COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Dans sa communication, le Président de la République, Chef de l’Etat a tenu à féliciter ceux qui ont été nommés et ceux qui ont été reconduits au sein du Gouvernement de la République. Avant de tracer la ligne de conduite pour les membres du Gouvernement, il a souligné la nécessité de mesurer l’ampleur de la mission qui leur a été confiée. « Vous êtes ici pour la République. Vous devez oublier vos couleurs politiques, vos convictions religieuses pour vous mettre totalement à la tâche et répondre aux besoins de nos populations », a-t-il martelé.
Au sujet de la situation sécuritaire, le Président de la République a invité les membres du Gouvernement à être des lobbyistes de notre cause dans toutes les rencontres internationales auxquelles ils seront conviés. A lui d’insister : « Nous devons tous nous assurer que nous contribuons au retour de la paix dans l’Est de notre pays. »
Sur un autre chapitre, le Président de la République a annoncé qu’il sera procédé, à un intervalle régulier de trois mois, un suivi et une évaluation de l’action gouvernementale pour s’assurer de son efficacité. « Les conséquences seront tirées au terme de chaque évaluation », a – t – il souligné tout en recommandant « la bienveillance, la courtoisie, la sobriété, la bonne gouvernance et l’exigence d’une conduite irréprochable dans tous les domaines » au regard du caractère prestigieux des fonctions ministérielles.
A lui de préciser : « la solidarité gouvernementale est une valeur cardinale qui devra être impérativement respectée de tous. »
Le Président de la République a terminé sa communication en souhaitant plein succès à chacun des membres du Gouvernement et que Dieu les accompagne dans l’accomplissement de leurs missions.
PRESENTATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Dans la suite de la communication du Président de la République, Chef de l’Etat, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement a d’abord tenu à sincèrement à remercier sincèrement le Président de la République, champion de la masculinité positive, pour sa nomination à la tête du Gouvernement en sa qualité de première femme à occuper ce poste dans l’histoire de notre pays. Ensuite, elle a procédé à la présentation de chaque membre de son équipe au Président de la République.
Elle a aussi dit la gratitude des membres du Gouvernement pour la confiance que le Président de la République a placée en chacun d’eux en leur confiant la gestion des différents secteurs de la vie nationale. La Première Ministre a également dit son engagement à faire exécuter le Programme d’actions du Gouvernement sur base duquel il a été investi et qui se fonde sur les six (06) engagements souscrits par le Président de la République à l’occasion de son discours d’investiture qui a suivi sa brillante élection.
En vue de doter le Gouvernement des outils nécessaires pour son fonctionnement harmonieux et au regard des spécificités contenues dans sa configuration actuelle, un travail de modification de l’Ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement est en cours d’élaboration, d’une part ; et, celle fixant les attributions des Ministères, d’autre part.
Faisant suite au débat général sur le programme d’actions du Gouvernement en marge de l’investiture où les députés ont insisté sur la nécessité de travailler avec les indicateurs pour permettre d’apprécier l’évolution du travail du gouvernement, la Première Ministre entend transmettre à chaque membre du Gouvernement sa lettre de missions en vue de lui permettre d’élaborer une feuille de route de ses actions.
La Première Ministre a aussi annoncé l’organisation, dans un bref délai, d’un Séminaire gouvernemental pour permettre aux membres du Gouvernement, de s’imprégner des principes qui doivent les guider dans l’exécution des tâches qui leur sont confiées. Compte tenu de certaines urgences et au regard du calendrier de l’Assemblée Nationale dont la clôture de la session ordinaire intervient ce samedi 15 juin 2024, elle a annoncé la présentation d’un projet de Loi d’habilitation du Gouvernement.
Ce dernier portera sur l’autorisation de la prorogation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri et l’autorisation de la ratification des deux Accords de prêt du 25 mars 2024 conclus entre la République Démocratique du Congo et la Banque Africaine de Développement au titre de Projet d’Appui à la Gouvernance et au Développement des Compétences en soutien au Programme de Transformation de l’Agriculture « PAGDC-PTA », d’un montant de 90 millions d’unité de comptes.
POINTS D’INFORMATION
III.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté le rapport sur l’état et l’administration du territoire national qui restent globalement dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, en vue de restaurer la sécurité et l’intégrité du territoire national.
Au cours de la semaine qui s’achève, l’état d’esprit de la population a été marqué notamment par :
- La dégradation des conditions humanitaires des millions des déplacés dans les zones de contact et autour de Goma ;
- La satisfaction de la population consécutive à la prestation de l'équipe nationale lors de ses deux dernières rencontres comptant pour les éliminatoires pour la coupe du Monde 2026 ;
- La cérémonie d'investiture par l'Assemblée Nationale, le 1 Juin 2024 de la nouvelle équipe gouvernementale, dirigée par Son Excellence Madame la Première Ministre, Judith SUMINWA TULUKA, après adoption de son Programme du Gouvernement 2024 à 2028.
Sur un autre volet, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a brossé les efforts déployés par les forces de sécurité contre le banditisme et la criminalité dans certaines villes du pays. Quant à la situation des sinistres et catastrophes, il a informé le Conseil du cas de naufrage de la Baleinière H/B la Sainteté survenu le 1er juin 2024 aux environs de la localité de Lediba, dans le territoire de Bolobo.
Cette embarcation, en provenance de Mushie pour Kinshasa, transportait environ 271 passagers. Le Gouvernement de la République a dépêché une équipe d'investigation aux fins d'établir les responsabilités et une Commission interministérielle va conduire une caravane humanitaire afin de porter secours aux rescapés.
Dans le Kasaï, il a été signalé le chavirement d'une baleinière appartenant à l'Etablissement Tshoulu, le 07 juin 2024, sur la rivière Kasaï, près du village Lumumba, en Territoire d'llebo. Tous les cas sont essentiellement dus au manque de respect de la législation en matière de la navigation fluviale et les surcharges.
En outre, le Gouvernement suit de près les cas d'incendie qui ont été rapportés dans les provinces du Kasaï Central et du Sud-Kivu.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
III.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a informé le Conseil sur la situation sécuritaire du pays dominée par les opérations de contre-offensive et de défense du territoire national menées par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo contre l’armée rwandaise et ses supplétifs terroristes M23.
Sur toutes les lignes de front, nos militaires se sont comportés avec bravoure pour mettre en déroute les ennemis de la paix et sécuriser les populations. Nos forces de défense et de sécurité restent engagées et plus que déterminées à pacifier cette partie du pays et à préserver l’intégrité du territoire national.
A l’ouest du pays, la situation demeure sous contrôle face à l’activisme des assaillants Mobondo. Des patrouilles s’intensifient dans la profondeur.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
EXAMEN ET ADOPTION D’UN TEXTE
IV.1. Projet de Loi portant habilitation du Gouvernement Le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet de Loi portant habilitation du Gouvernement. Ce texte aura l’avantage de permettre au Gouvernement de prendre, par Ordonnances-Lois, des mesures concernant les matières relevant du domaine de la Loi pour l’exécution de son Programme d’Actions du Gouvernement, pendant les prochaines vacances des deux Chambres du Parlement.
Sont concernées, les mesures suivantes :
- L'autorisation de la prorogation de l'état de siège sur une partie de la République Démocratique du Congo ;
- La ratification des quelques Accords et Conventions de prêts conclu par la République Démocratique du Congo et ses partenaires.
Face à cette nécessité, le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a motivé la démarche du Gouvernement par l’article 129 de la Constitution qui l’autorise à solliciter du Parlement, avant l’entame de ses vacances, l’habilitation sus évoquée.
Après débats et délibérations, ce projet de Loi a été adopté. Dans une ambiance conviviale, les membres du Gouvernement ont eu l’occasion de souhaiter au Président de la République les vœux les meilleurs au lendemain de son anniversaire de naissance.
Les remerciant, le Président de la République a, avant de lever la séance, rappelé aux membres du Gouvernement la nécessité pour eux de se désintéresser de tout et de se dévouer entièrement au service de la République.
Commencée à 15h27’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 17h23’.
Jean Thierry Monsenepwo, Président du Conseil d'administration de Cobil SA, a récemment effectué une visite stratégique au siège de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) à Gaborone, Botswana. Cette visite s'inscrit dans une série de rencontres importantes visant à renforcer les relations économiques et industrielles de Cobil SA avec les institutions régionales.
Avant cette visite, M. Monsenepwo a rencontré les membres de la Chambre industrielle et d'affaires du Botswana, où il a représenté Cobil SA et discuté des opportunités de collaboration et d'investissement. Ces échanges fructueux ont pavé la voie pour sa visite au département des finances et des affaires de la SADC, une structure clé dans le développement économique de la région.
Au siège de la SADC, les discussions ont porté sur l'intégration de Cobil SA au sein du panel des sociétés pétrolières africaines bénéficiant de l'accompagnement de la SADC dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD). Cette intégration permettrait à Cobil SA de bénéficier d'un soutien accru de la part de la SADC, facilitant ainsi son expansion et ses opérations sur le continent.
Jean Thierry Monsenepwo a également reçu une invitation officielle pour la Direction Générale de Cobil SA, en vue de signer l'acte d'adhésion formalisant cette nouvelle collaboration. Cette signature marquera une étape importante dans le partenariat entre Cobil SA et la SADC.
A l'issue de cette rencontre, M. Monsenepwo a exprimé sa gratitude envers la SADC pour son soutien continu à la République Démocratique du Congo (RDC). Il a salué les efforts de la SADC pour soutenir l'action du Président Félix Tshisekedi, notamment dans la promotion de la paix dans l'est de la RDC et dans le développement de la région. "Il est essentiel de construire des ponts plutôt que des murs pour le développement de nos pays à travers des échanges solides," a déclaré M. Monsenepwo.
Cette visite et les discussions qui en ont découlé témoignent de l'engagement de Cobil SA à renforcer ses liens avec les institutions régionales et à contribuer au développement économique de l'Afrique australe. Les perspectives ouvertes par ce partenariat promettent des avancées significatives pour le secteur pétrolier et pour l'intégration économique de la région.
Il s'est déroulé dans un climat plein d'enthousiasme et de sérénité la cérémonie de remise-reprise au Ministère des Finances entre le Ministre sortant Nicolas KAZADI KADIMA-NZUJI et le Ministre entrant Doudou FWAMBA LIKUNDE, en présence de la Vice-Ministre des Finances O'Neige N'SELE, du Secrétaire Général du Gouvernement Jean Albert EKUMBAKI OMATA et du Secrétaire Général du Ministère des Finances Gaston MANYA ONADUKU.
Dans son mot de circonstance, le Ministre des Finances entrant s’est engagé à œuvrer notamment pour la stabilité du cadre macro-économique en vue de préserver le pouvoir d'achat et stabiliser le taux de change, pour la poursuite des réformes visant la simplification de la fiscalité et pour la réduction du train de vie des institutions sous le leadership éclairé du Président de la République Démocratique du Congo Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Dans un ton serein, l'argentier national Doudou FWAMBA LIKUNDE a insisté sur la nécessité de travailler pour le bien-être social. C'est à ce titre qu'il a rappelé le projet de société de l'UDPS, à savoir : le peuple d'abord. Dans la même veine, il a également fait mention des réformes importantes réalisées dont celle de la gratuité de l'enseignement primaire ayant permis l'accès des millions d'élèves congolais à l'école.
L'heure est à l'action, a conclu le Ministre Doudou FWAMBA LIKUNDE.
De son côté, le Ministre des Finances sortant Nicolas KAZADI a chaleureusement félicité son successeur et lui a promis de rester disponible à tout moment pour répondre à toutes les préoccupations qu'il pourra avoir dans le but de faire avancer les choses concernant la gestion des finances publiques.
(Avec la Cellule de Communication du Ministère des Finances)
Un vent nouveau souffle au Ministère du Portefeuille où, depuis hier, jeudi 13 juin 2024, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ancien Ministre du Commerce Extérieur, a officiellement pris ses nouvelles fonctions. Il a succédé à Madame Adèle Kayinda Mahina. La passation des pouvoirs entre les deux personnalités s’est déroulée dans le calme et la sérénité sous la conduite du Secrétaire Général au Portefeuille. Dans son allocution apprêtée pour la circonstance, Jean Lucien Bussa a rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat pour la marque de confiance dont il a bénéficié dans le cadre du nouveau Gouvernement. Il a exprimé son intérêt à prêcher par des actions palpables, durant son mandat, pour contribuer à la matérialisation de la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Sous la conduite de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, l’Ancien Ministre du Commerce Extérieur a promis de mettre en place une politique efficace qui va favoriser la création d’emplois, le développement des infrastructures, la participation substantielle des entreprises du Portefeuille de l’Etat à la croissance économique et le développement social.
«L'heure n'étant pas aux longs discours, mais à l'action, je relève la franche collaboration qu'a fait preuve Madame la Ministre d'Etat qui se matérialise, ce jour, par la mise à ma disposition des référentiels de travail devant me permettre d'accomplir dès les heures qui suivent les charges ministérielles qui me sont confiées par la très haute hiérarchie du pays. En conclusion, je m'engagerai à collaborer avec toutes les Structures, Cadres et Agents, Services et Organismes des Secteurs public et privé ainsi qu'avec tous les Ministères concernés dans un esprit d'ouverture, d'écoute et assure à tous de ma collaboration franche et sincère», a-t-il insisté, dans son mot, comme pour lancer un message fort au seuil de son avènement à la tête du Portefeuille.
La Pros.
DISCOURS DE PRISE DE FONCTION DE SON EXELLENCE
JEAN-LUCIEN BUSSA TONGBA, MINISTRE DU PORTEFEUILLE
Excellence Madame la Ministre d'Etat ;
Monsieur le Secrétaire Général au Portefeuille,
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités, en vos titres et qualités ;
Permettez-moi de reconnaitre, avant tout, la grandeur de l'Eternel, qui a rendu ce jour possible, et de qui nous recevons toute grâce excellente et tout don parfait.
C'est donc avec beaucoup d'humilité et de détermination que je prends les rênes du Ministère du Portefeuille. Ce, considérant que les fonctions ministérielles, ai-je toujours soutenu, ne constituent pas un privilège mais une responsabilité.
Responsabilité vis-à-vis du Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui a placé en moi sa confiance afin d'assumer les fonctions du Ministre de Portefeuille au sein du Gouvernement Judith SUMINWA TULUKA, Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, envers qui j'exprime ma très haute considération et ma profonde gratitude.
Responsabilité aussi et surtout vis-à-vis du peuple congolais, souverain primaire, de qui émane tous les Pouvoirs, et qui attend beaucoup de l'action gouvernementale.
Ainsi, conscient de mes responsabilités, je reste persuadé que de concert avec le Secrétariat Général que je remercie pour l'accueil et l'organisation de cette cérémonie de remise et reprise, le Conseil Supérieur du Portefeuille (C.S.P.), le Fonds Spécial du Portefeuille (F.S.P.) et Comité de Pilotage pouf la Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP) ainsi que les Ministres qui assurent la Tutelle technique des Entreprises publiques, j'aimerai avec le concours de tous, être à même de relever les défis qui s'imposent à ce Ministère ; bien entendu en sauvegardant les acquis.
Parlant des acquis enregistrés sous votre mandat, je m'en vais donc reconnaître, à juste titre, le travail abattu au sein de ce Ministère sous le leadership de Son Excellence Madame la Ministre d'Etat.
C'est autant dire que, chaque fois que de besoin, je ne m'empêcherai pas de recourir à votre riche expérience de gestion de cc prestigieux Ministère pour l'Etat, en vertu des missions lui conférées par Ordonnance no 22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères.
Pourtant, ces attributions méritent enrichies et renforcées regard de la place et du rôle des entreprises du portefeuille de l’Etat dans la dynamique du développement économique et social du pays.
Mesdames et Messieurs Distingués invités, en vos titres et qualités;
En dépit des multiples challenges qui se posent pays dans ce secteur, les attentes de Son Excellence Monsieur le Président de la République, de Son Excellence Madame la Première Ministre et du Peuple Congolais de faire desdites Entreprises la colonne vertébrale de l'économie congolaise, C'est pourquoi, je m'inscris dans la perspective d'assurer que ces Entreprises fonctionnent efficacement tout en contribuant aux objectifs économiques et sociaux plus larges de la Nations.
Il s'agit, en termes d'orientation stratégique, d'établir des objectifs clairs et mesurables qui s'alignent avec le Plan de développement économique et social de la RDC, incluant : (i) la croissance industrielle; (ii) le développement des infrastructures et (iii) la création de l'emploi.
Il est également question de développer des Plans stratégiques à long terme qui définissent la direction future et la croissance des Entreprises de Portefeuille, ce qui va inclure l'identification des opportunités émergeants et des risques potentiels.
L'une de mes priorités à la tête de ce Ministère sera d'assurer et de surveiller activement la performance des Entreprises du Portefeuille afin qu'elles atteignent leurs objectifs et fonctionnent de manière encore plus efficace. Les contrats de performance, les rapports réguliers, les visites et audits sur site seront notre cheval de bataille.
Mesdames et Messieurs ; Distingués invités, en vos titres et qualités;
Nous allons ensemble nous atteler à améliorer la bonne gouvernance des Entreprises du Portefeuille de l'Etat, veiller à leur gestion orthodoxe ainsi que renforcer la responsabilité et la recevabilité des Mandataires Publics. Ensemble, nous devons mettre au cœur de notre action la recherche de l'efficacité et de l'efficience dans les secteurs où les intérêts de l'Etat actionnaire sont engagés,
Conformément aux piliers I, III et IV du programme du Gouvernement, notre vision à la tête de ce Ministère sera axée principalement sur :
-La participation substantielle des entreprises du Portefeuille CIC l'Etat à la croissance économique,
-La création des emplois ;
-Le développement des infrastructures et ;
-Le développement social.
Ceci implique de notre part, comme vous pouvez bien vous en rendre compte, la mise en œuvre des réformes audacieuses et adéquates pour une gouvernance responsable et des structures performantes.
Excellence Madame la Ministre d'Etat ;
Monsieur le Secrétaire Général au Portefeuille,
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités, en vos titres et qualités,
L'heure n'étant pas aux longs discours, mais à l'action, je relève la franche collaboration qu'a fait preuve Madame la Ministre d'Etat qui se matérialise, ce jour, par la mise à ma disposition des référentiels de travail devant me permettre d'accomplir dès les heures qui suivent les charges ministérielles qui me sont confiées par la très haute hiérarchie du pays. En conclusion, je m'engagerai à collaborer avec toutes les Structures, Cadres et Agents, Services et Organismes des Secteurs public et privé ainsi qu'avec tous les Ministères concernés dans un esprit d'ouverture, d'écoute et assure à tous de ma collaboration franche et sincère.