Cette Conférence qui va complètement fermer ses portes Vendredi 08 Mars réunie plus de 350 participants venus du monde entier pour échanger sur l'importance des Ntics dans la sécurité sociale.il s'agit pour les participants parmi lesquels les Directeurs généraux des institutions de la sécurité sociale d'apprendre comment utiliser les données envue d'améliorer le fonctionnement et les processus décisionnels des institutions de sécurité sociale afin qu'elles soient plus éfficientes, fiables et plus réactives.la République Démocratique du Congo y est Représentée par le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale Charles Mudiay kazadi à la tête d'une forte délégation. ICT 2024 est organisée par l'institution de sécurité sociale pour le secteur de la santé (BPJS kesehatan ).Notons par ailleurs que 3.30 millions des dollars américains sont décaissés chaque année pour la transformation numérique. L'utilisation des Tics permet non seulement de réduire les temps d'attente qui sont passés de 6 à 2h en Indonésie mais aussi et surtout d'améliorer la qualité des services de sécurité sociale. Cette cérémonie a été ouverte par le Ministre des Finances....
*‘’Pour mieux protéger les droits des citoyens que le service public pourraient enfreindre et veiller à ce que les entreprises et sociétés privées ne puissent continuer à porter atteinte aux intérêts de leurs clients, et ainsi mieux faire respecter le principe de redevabilité, je vais proposer à l'Assemblée provinciale de Kinshasa d'instituer un Ombudsman (médiateur de la ville) qui devra être à mesure de recevoir, d'examiner et d'enquêter sur les plaintes des habitants pour abus de pouvoir de la part des agents publics ou pour mauvaise qualité de service fourni par les privés dans la Ville de Kinshasa’’, explique Isidore Kwandja Ngembo, dans une nouvelle tribune d’expression libre.
Ainsi, ‘’l'Assemblée provinciale de Kinshasa devra-t-elle veiller à ce que l'indépendance et l'autonomie de l'Ombudsman soient garanties pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de médiateur, d'examiner toutes les questions entrant dans leur domaine de ses compétences, de veiller à la conduite éthique dans le service public et d'arbitrer des situations de conflits d'intérêts éventuels.
Dans les pays, en général, et les villes qui ont, en particulier, institués la fonction l'Ombudsman, l'expérience a montré qu'un tel système pouvait constituer une précieuse voie de recours pour obtenir réparation et bénéficier d'une protection pour les personnes qui estiment avoir été privées de leur droit à une protection juridique’’, précise-t-il.
D’ailleurs, ‘’en mentant en place une telle politique publique, je crois fermement que nous allons instaurer dans la Ville de Kinshasa, une gouvernance plus équitable, plus transparente et plus sensible aux besoins des habitants. Dans les jours qui suivent, je vais ainsi vous présenter petit à petit, un peu plus en détail, mon projet pour la ville de Kinshasa et vous expliquer le raisonnement qui le sous-tend, pour que vous puissiez avoir des bonnes raisons et trouver intérêt d'y adhérer, conclut-il.
LPM
Tribune d’expression libre
Une nouvelle ère pour la Ville Kinshasa, c'est possible
(Par Isidore Kwandja Ngembo)
Pendant près d'une vingtaine d'années, j’ai passé la plus grande partie de ma vie professionnelle dans une administration publique imprégnée d'une forte culture fondée sur les principes de bonne gouvernance et de l'utilisation efficace et efficiente des ressources humaines et financières, de la gestion caractérisée par la notion de responsabilité, de l'obligation de reddition des comptes, et ce, dans une approche axée sur l'obtention de résultats.
En tant qu'analyste des politiques publiques, j'ai passé la plupart de mon temps à analyser et à élaborer des politiques publiques et à évaluer efficacement leurs répercussions sur les citoyens. J'ai ainsi acquis des expériences utiles au cours des années et appris que pour obtenir des résultats, il faut se fixer des objectifs clairs, réalistes et concrets, à moyen et long terme, assortis d'une programmation permettant de les atteindre.
Contrairement à tous ceux qui se lancent dans cette course pour la gestion et l’administration de la ville de Kinshasa, soit par l'opportunisme pour servir les intérêts politiques partisans, soit simplement pour servir les intérêts financiers d'une poignée d'opérateurs économiques qui veulent garder une emprise totale sur la gestion de la ville et continuer d'exercer une influence plus forte sur la prise de décisions en leur faveur, je tiens à préciser que le seul leitmotiv de mon engagement est avant tout d’assurer la qualité et la performance du service public.
Si les Kinoises et Kinois me font confiance au plus profond de leur cœur, je veux réformer le service public de la ville de Kinshasa pour lui permettre de répondre efficacement et de manière non bureaucratique aux besoins de ses habitants. Cela veut dire que je vais entreprendre une série de réformes indispensables qui doivent être exécutées de toute urgence pour améliorer la qualité et la performance de service public pour le bien-être des citoyens, avec pour objectif l'introduction d'un management orienté sur les résultats. Je vais mettre la performance au cœur de mon action publique au bénéfice de mes concitoyens.
Pour ce faire, je vais mettre en place des mécanismes permettant de mobiliser efficacement les ressources financières nécessaires pour améliorer cette qualité et cette performance du secteur public voulu.
Comme, je l'ai annoncé dans ma lettre adressée aux Kinoises et aux Kinois, l'accent sera mis sur les trois priorités majeures répondant aux attentes des habitants de la ville de Kinshasa. Je vais réformer le système de (1) transport, de (2) gestion des déchets et celui de (3) sécurité dans la ville de Kinshasa. Je suis convaincu que les Kinois peuvent jouer un rôle absolument important et nécessaire pour réaliser ces trois priorités fondamentales, notamment en les écoutant, en les responsabilisant et en les associant à la gestion de leur ville.
En effet, il est largement reconnu qu'une bonne gestion d'une ville ne peut s'opérer efficacement que grâce à une transparence accrue au niveau de gestion et du processus de prise de décision, et grâce à une plus grande implication des habitants. Je vais donc m'atteler à mettre en œuvre des politiques publiques visant à rendre la ville de Kinshasa plus dynamique et créative, où règne la cohésion sociale.
Instituer un ombudsman de la Ville
Pour mieux protéger les droits des citoyens que le service public pourraient enfreindre et veiller à ce que les entreprises et sociétés privées ne puissent continuer à porter atteinte aux intérêts de leurs clients, et ainsi mieux faire respecter le principe de redevabilité, je vais proposer à l'Assemblée provinciale de Kinshasa d'instituer un Ombudsman (médiateur de la ville) qui devra être à mesure de recevoir, d'examiner et d'enquêter sur les plaintes des habitants pour abus de pouvoir de la part des agents publics ou pour mauvaise qualité de service fourni par les privés dans la ville de Kinshasa.
L'Assemblée provinciale de Kinshasa devra veiller à ce que l'indépendance et l'autonomie de l'Ombudsman soient garanties pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de médiateur, d'examiner toutes les questions entrant dans leur domaine de ses compétences, de veiller à la conduite éthique dans le service public et d'arbitrer des situations de conflits d'intérêts éventuels.
Dans les pays, en général, et les villes qui ont, en particulier, institués la fonction l'Ombudsman, l'expérience a montré qu'un tel système pouvait constituer une précieuse voie de recours pour obtenir réparation et bénéficier d'une protection pour les personnes qui estiment avoir été privées de leur droit à une protection juridique.
En mentant en place une telle politique publique, je crois fermement que nous allons instaurer dans la Ville de Kinshasa, une gouvernance plus équitable, plus transparente et plus sensible aux besoins des habitants.
Dans les jours qui suivent, je vais ainsi vous présenter petit à petit, un peu plus en détail, mon projet pour la ville de Kinshasa et vous expliquer le raisonnement qui le sous-tend, pour que vous puissiez avoir des bonnes raisons et trouver intérêt d'y adhérer.
En prévision de l’organisation éventuelle de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2029), comme l’a souhaité le Président Félix Tshisekedi durant sa campagne présidentielle à Matadi notamment et lors de son premier point de presse avec les médias nationaux, la ville de Kinshasa a absolument besoin maintenant d’un Gouverneur bâtisseur, qui sera revêtu d’une mission de redorer l’image de la ville-capitale et de veiller scrupuleusement à la propreté, pour que Kinshasa redevienne véritablement la vitrine du pays.
Un Gouverneur qui a déjà démontré un grand sens aigu du devoir et du service public, pleinement disposé à œuvrer pour changer de fond en comble la ville et le comportement de ses habitants.
Un Gouverneur rigoureux et capable d’user des moyens coercitifs possibles pour parvenir à restaurer l’ordre, la discipline et l’autorité de l’État dans la ville.
Aujourd’hui quand on arrive à Kinshasa, à première vue, les indices très apparents qui frappent à l’œil et qui attestent de la défaillance de l’autorité publique dans une ville, c’est notamment :
- la laideur, les odeurs et l’insalubrité généralisée dans toute la ville, les tas d’immondices entassés dans tous les coins des rues et sur les grandes artères publiques ;
- la dégradation et le très mauvais état des chaussées du réseau routier ;
- le non-respect du code de la route et surtout le nombre important des motocyclistes qui par ailleurs conduisent très mal et attestent le manque d’un réseau de transport commun efficace dans une agglomération de plus de quinze millions d’habitants ;
- l’impuissance des forces de l'ordre à sanctionner sévèrement les automobilistes et motocyclistes récalcitrants, etc.
Les Kinois vivent dans des conditions d’insalubrité effroyables au point qu’ils s’en accommodent et ne voient plus la saleté autour d’eux. Ils ont même perdu le sens du beau et de la propreté.
La première décision à prendre serait la mise en œuvre d’une politique publique rigoureuse qui interdise formellement la production, l’importation, la commercialisation et l’usage des sacs et autres emballages plastiques.
Les emballages plastiques et toutes les bouteilles en plastique jetées dans les caniveaux et les rivières, non seulement rendent la ville sale, sont à la base de plusieurs inondations dont les Kinois sont victimes.
OUI, NOUS POUVONS
La ville de Kinshasa a des moyens humains, financiers et matériels nécessaires pour relever ce défi. C’est une question de volonté politique.
Huawei Technologies (RDC) SARL et l'Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA)/Kinshasa ont signé un protocole d'accord pour la formation des diplômés, dans le cadre de son programme d'apprentissage et d'influence sociétale “Future Cheetahs”. La cérémonie s'est déroulée au sein de l'ISTA-KIN et a réuni le staff de Huawei, les autorités académiques et les étudiants.
Ce premier programme d'influence sociétale vise à améliorer les compétences des jeunes diplômés et étudiants en les formant aux postes les plus demandés sur le marché local des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). Il sera mis en œuvre en collaboration avec l'ISTA et l'INPP et permettra de former près de 200 diplômés en 2024.
Les formations, dispensées par des experts de Huawei et des enseignants de l'ISTA-KIN, porteront sur différents domaines, tels que : chef de projet, technicien, ingénieur sans fil, ingénieur en électricité et ingénieur en transmission. Elles utiliseront des méthodes d'apprentissage modernes et interactives, telles que : apprentissage actif, apprentissage et pratique sur site et ateliers.
L'objectif est de développer les compétences professionnelles des "Future Cheetahs" et de les préparer à une carrière réussie dans le secteur des TIC.
M. Deo Mutombo, Directeur Général de l'ISTA-KIN, a, en outre, relevé l'importance de ce partenariat pour l'université. "Ce programme permettra à nos étudiants d'acquérir les compétences nécessaires pour répondre aux besoins du marché du travail en constante évolution", a-t-il déclaré. "De plus, il contribuera à renforcer la réputation de l'ISTA-KIN comme l'une des meilleures institutions d'apprentissage d'ingénierie en RDC."
M. Duke Jiang, Vice-Président du Département des Services & Livraisons de Huawei RDC, a réaffirmé l'engagement de Huawei à investir dans le développement des talents locaux. "Le programme "Future Cheetahs" est une initiative phare de Huawei qui vise à développer les compétences des jeunes en Afrique", a-t-il déclaré. "Nous sommes impatients de certifier des milliers de jeunes avec de hautes qualifications et de fortes capacités, et de contribuer ainsi à la croissance du secteur des TIC en RDC."
Il y a lieu de souligner, par ailleurs, que le programme "Future Cheetahs" a été lancé en 2023 par Huawei dans le cadre de son engagement à investir dans le développement des talents en Afrique. Dans ce même élan, Huawei s'est engagé à investir 100 millions de dollars américains dans le développement des TIC en RDC au cours des cinq prochaines années. De l’autre côté, l'ISTA-KIN est l'une des plus grandes institutions d'apprentissage d'ingénierie en RDC. Elle a été créée en 1971 et compte aujourd'hui plus de 5 000 étudiants.
Ce partenariat entre Huawei et l'ISTA-KIN est une initiative prometteuse qui contribuera à la croissance du secteur des TIC en RDC et à l'autonomisation des jeunes congolais.
En l’absence du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé, en présentiel, à la Cité de l’Union Africaine, sur les hauteurs du Mont-Ngaliema, le vendredi dernier, la 127ème réunion du Conseil des Ministres. Dans sa communication, il a souligné sa détermination à appuyer, sans cesse, les efforts du Commandant suprême visant la restauration de la paix dans la partie orientale du territoire national. Il a, en outre, renseigné que, pour l’heure, le Gouvernement de la République a pris, dans cet élan, toutes les dispositions nécessaires pour apporter, dans les plus brefs délais, une assistance humanitaire aux populations victimes de l’agression rwandaise et d’autres crimes aux conséquences fâcheuses, au niveau de la ville de Goma et ses environs.
« Le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il a dirigé, dans la soirée du mardi 27 février 2024, une séance de travail sur la nécessité et l’urgence d’apporter une réponse holistique du Gouvernement de la République face à la dégradation de la situation humanitaire dans l’Est du pays, notamment dans la province du Nord-Kivu. Y ont pris part le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, ainsi qu’une forte délégation du
Caucus des Députés Nationaux du Nord-Kivu. Cette réunion a permis, non seulement de faire le point de la situation humanitaire dans cette partie du territoire, mais également de dégager les axes prioritaires des actions à mener dans l’assistance aux populations victimes de l’agression de l’armée rwandaise et de ses supplétifs du M23. Au regard de l’ampleur des conséquences multiformes créées par cette situation, une délégation gouvernementale accompagnée des députés nationaux de cette province, se rendra à Goma conformément aux recommandations de la 116ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 23 février2024 », renseigne, de façon plus détaillée, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement, dans le compte rendu de cette réunion hebdomadaire.
La Pros.
COMPTE RENDU DE LA CENT-VINGT-SEPTIEME REUNION
ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 01 mars 2024
Sur instruction de Son Excellence, Monsieur le Président de la République,
Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Premier
Ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel SAMA LUKONDE
KYENGE, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-vingt-septième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 01 mars 2024.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
II. Points d’information ;
III. Approbation de relevés de décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PREMIER MINISTRE
La communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement a porté essentiellement sur trois (03) points :
1. Des hommages à la diplomatie agissante du Président de la
République
Au nom du Gouvernement, le Premier Ministre a rendu un hommage mérité aux efforts inlassables que ne cesse de fournir le Président de la République,
Chef de l’État dans le cadre de la recherche de la paix durable pour notre pays. En effet, après l’Ethiopie, l’Angola et la Namibie, il a poursuivi son offensive diplomatique en Belgique où il a pu échanger avec le Roi des belges après avoir rencontré le Premier Ministre belge et plancher sur l’agression contre notre pays par le Rwanda.
Les rencontres avec les autorités belges ont permis également d’aborder la problématique de l’exploitation de nos ressources naturelles.
Il s’est agi notamment de sensibiliser les autorités belges sur la nécessité de prendre des sanctions contre les autorités politiques et militaires rwandaises qui, pour des raisons d’exploitation illicite de nos ressources, envoient les troupes rwandaises semer la mort et la désolation dans notre pays, en condamnant nos populations à l’errance permanente dans leur propre pays.
Des sanctions pourraient les contraindre à retirer leurs troupes de notre pays en vue de permettre l’application du Processus de Nairobi et de la Feuille de route de Luanda. Mais aussi d’influer sur l’Union Européenne afin d’obtenir le retrait du MoU signé avec le Gouvernement du Rwanda sur l’exploitation des matières précieuses critiques que ce pays ne possède pas, sinon de créer les mécanismes de traçabilité desdites matières, si tant que ledit Accord devrait être appliqué.
Le Président de la République poursuit son périple à travers d’autres capitales.
2. De la mission humanitaire du Gouvernement au Nord-Kivu
Le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il a dirigé, dans la soirée du mardi 27 février 2024, une séance de travail sur la nécessité et l’urgence d’apporter une réponse holistique du Gouvernement de la République face à la dégradation de la situation humanitaire dans l’Est du pays, notamment dans la province du Nord-Kivu. Y ont pris part le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, ainsi qu’une forte délégation du Caucus des Députés Nationaux du Nord-Kivu.
Cette réunion a permis, non seulement de faire le point de la situation humanitaire dans cette partie du territoire, mais également de dégager les axes prioritaires des actions à mener dans l’assistance aux populations victimes de l’agression de l’armée rwandaise et de ses supplétifs du M23.
Au regard de l’ampleur des conséquences multiformes créées par cette situation, une délégation gouvernementale accompagnée des députés nationaux de cette province, se rendra à Goma conformément aux recommandations de la 116ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du vendredi 23 février
2024.
3. De la situation économique du pays
Dans le cadre du lancement de la 6ème Revue du Programme de la Facilité Elargie de Crédit (FEC) convenu entre le Gouvernement de la République et le Fonds Monétaire International, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il a tenu, le mercredi 28 février 2024, une séance de travail avec des Experts de cette Institution de Breton Woods, en mission dans notre pays.
La rencontre a permis d’évaluer les progrès enregistrés par notre
Gouvernement depuis la 5ème revue et de faire le point des enjeux économiques et financiers essentiels pour la prochaine revue.
Le même mercredi 28 février 2024, il a présidé la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture économique, qui a examiné essentiellement la question de la protection du pouvoir d'achat des ménages et celle de la stabilisation du taux de change. Ces préoccupations majeures demeurent au coeur des engagements du Président de la République, Chef de l’Etat.
La matérialisation du processus de lutte contre l’inflation et la stabilisation du taux de change étant un processus qui requiert du temps, la solution majeure et pérenne demeure la diversification de notre économie pour l’augmentation du produit intérieur brut, particulièrement en ce moment où notre économie fait face au contexte de la baisse des cours mondiaux dans le secteur minier, spécialement en ce qui concerne le Cobalt. Des mesures appropriées ont été recommandées notamment pour la stabilité des cours mondiaux de ce cobalt.
Il a été également demandé à la Ministre des Mines d’accélérer la prise en compte des actions à mener par les structures concernées par son Ministère, en collaboration avec le Ministre des Finances, afin de réguler l’offre du cobalt, notamment avec la production des artisanaux.
Cette réunion a aussi mis en évidence d’autres questions notamment la prise en charge des frais de participation des finalistes à l’Examen d’Etat dans les provinces sous état de siège pour alléger les fardeaux des parents qui font déjà face à une situation difficile.
Le Ministres de Finances et celui de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ont été chargés d’étudier la faisabilité de cette volonté exprimée du Gouvernement.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires
Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national qui restent globalement calmes.
Au sujet de l’état d’esprit de la population, au cours de la semaine qui se termine, il a épinglé les faits ci-après :
- L’accueil favorable de l'opinion nationale lors de la visite à Luanda, en République d'Angola, du Président de la République, Chef de l'Etat, faisant suite au mini-sommet organisé le 18 février dernier, à Addis-Abeba en Ethiopie, afin d'intensifier des contacts sur le front diplomatique pour résoudre définitivement la question de l'agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda à travers ses supplétifs du M23 ;
- La satisfaction de l'opinion suite à l'évolution rapide de la mission confiée à l'Informateur, l'Honorable Augustin KABUYA TSHILUMBA, par le Président de la République, Chef de l'Etat ;
- La poursuite des manifestations et la mobilisation de l'opinion dans la diaspora contre l'attitude de la Communauté Internationale vis-à-vis de l'insécurité dans la partie Est de la République.
Sur le plan sécuritaire, un gros plan avait été fait sur l’Ituri où il y a une exacerbation de l'activisme des groupes armés à travers les localités dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa. Les groupes armés communautaires Lendu/CODECO et Hema/Zaïre excellent dans les actes de violence tels que les enlèvements et prise d'otages suivis des exécutions des victimes, ce malgré les appels à la réconciliation des leaders politiques, religieux et acteurs de la société civile.
Il a été également signalé de vives tensions liées au report de l'inhumation des quinze (15) membres de la communauté Hema, enlevés et massacrés, par les miliciens CODECO/Lendu. Quelques inquiétudes sont exprimées quant aux représailles qui peuvent en découler. Les autorités ont été instruites pour des dispositions à prendre quant à ce.
Par ailleurs, de vives tensions ont été observées dans la cité de Watsa dans le Haut-Uélé entre la population et les autorités locales du territoire de Watsa, consécutives à l'effondrement du Pont jeté sur la rivière Kibali. Des actes de violence contre les représentants de l'autorité publique ont été également signalés, notamment dans le territoire de Faradje où les installations de la Police Nationale Congolaise ont été la cible. Le Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction a été chargé de prendre les dispositions urgentes quant à ce.
Sur un autre chapitre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait le point sur le début du désengagement de la MONUSCO au Sud-Kivu en précisant que la cérémonie de la remise officielle de la base de la MONUSCO de Kamanyola a eu lieu le mercredi 28 février 2024. Cette base, jadis occupée par le contingent de la Police de la MONUSCO composé des pakistanais, est désormais remise à la Police Nationale Congolaise.
Le Commissaire Général Adjoint de la Police Nationale Congolaise et les membres du Comité de Sécurité Provincial ont représenté la République Démocratique du Congo, tandis que Madame BINTOU KEITA, Représentante du SG/ONU, au nom de de la MONUSCO a présidé la cérémonie.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
En complément au rapport du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières sur le plan sécuritaire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a brossé la situation opérationnelle et sécuritaire qui est sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo bien qu'elle demeure imprévisible, nécessite une vigilance constante.
Dans le Secteur opérationnel Sukola I Nord-Kivu, une accalmie précaire a été observée sur les lignes de front. Cependant, l'ennemi est contre-attaqué dans la zone de Kibumba et ses environs alors qu’il poursuit ses renforts en hommes et matériels en provenance du Rwanda.
Dans le secteur opérationnel Sukola I Grand Nord, les terroristes islamistes ADF/MTM sont traqués au niveau du triangle de la mort et de la partie Ouest de la Route Nationale numéro 4, aux abords du territoire de Mambasa.
À l'Ouest du pays, les Forces de sécurité maintiennent le contrôle malgré les tentatives de réapparition des insurgés Mobondo dans le Grand Bandundu et au Kongo-Central.
Dans tous ces cas, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo demeurent déterminées dans leur effort de pacification à l'échelle nationale.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Deux notes d’informations du secteur environnemental
La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a présenté au Conseil deux notes d’informations.
En ce qui concerne la situation de glissement des terrains dans la vallée de la Ruzizi au Sud-Kivu intervenu le 23 février 2024, elle a indiqué que sa gravité est non seulement le fait de la boue qui y est déversée et bloque le cours de la rivière Ruzizi qui serpente la vallée, mais aussi la destruction de la frontière naturelle avec le Rwanda, sans oublier le risque des inondations sur la Ville d'Uvira et la Ville de Bukavu dû à ce blocage du cours d'eau de la Ruzizi.
Les récoltes agraires de cette année et la déserte en électricité risquent de subir un sérieux problème, avec comme conséquence, la famine et les coupures d'énergie électrique. Bien plus, avec les velléités expansionnistes du Rwanda voisin, il y a risque de falsification des limites de frontière entre nos deux pays profitant justement de cette situation.
De ce fait, elle a préconisé que le Gouvernement mette en place une
Commission interministérielle chargée d'évaluer rapidement les besoins et de coordonner l'action sur terrain. La mission de ladite commission consistera à la mobilisation des fonds avec la main d'œuvre de l'Office des Routes, l’Office des Voiries et Drainage et le Génie Militaire pour débouer la cour de la Rivière afin de prévenir le risque imminent des inondations.
Au sujet de la construction d’un bâtiment devant abriter le Système National de Surveillance des Forêts de la République Démocratique du Congo, elle a précisé que ce projet se fera en deux phases dont la première concerne la construction d’un immeuble de quatre étages à côté de celui de la Faculté des Sciences Agronomiques de l'Université de Kinshasa.
Après la construction, le projet achètera dans sa deuxième phase des équipements de télédétection et d'analyse spatiale, et assurera le renforcement des capacités des Enseignants du Département des Gestions des Ressources
Naturelles et des agents du Ministère de l'Environnement et Développement Durable dans l'apprentissage des techniques relatives au Système National de Surveillance des Forêts.
Ce projet est une contribution significative à la consolidation du leadership climatique et environnemental de notre pays. Son opérationnalisation permettra au pays de procéder au mesurage, au rapportage et aux vérifications adéquates des activités REDD+, et ainsi renforcer la crédibilité et l'intégrité des crédits carbones générés par la République Démocratique du Congo.
Ce projet permet ainsi à notre pays de combler sur fonds propres, et grâce à ses propres ressources forestières, une carence qui avait longtemps souffert du manque de financement domestique et du manque d'attention de la part des partenaires extérieurs.
Le Conseil a pris acte de ces deux notes d’information.
II.4. Etat de mise en œuvre des réformes sur la réglementation des prix des produits pétroliers
Faisant l’intérim du Ministre de l’Economie Nationale, le Ministre d’Etat, Ministre de la Décentralisation et Réformes Institutionnelles a informé le Conseil de l’amélioration de la structure des prix des produits pétroliers ainsi que de la rationalisation de la subvention pétrolière de l’état.
En effet, les ajustements courageux des prix opérés à la pompe en 2022 et 2023, en dépit d'un contexte politique extrêmement délicat, ont permis de réduire significativement le rythme de formation des nouvelles créances et de conforter la parafiscalité, en vue d'éponger une partie des arriérés des manques à gagner dus à la profession pétrolière.
Résultat, l’année 2023 a connu une baisse drastique des manques à gagner générés qui représentent le quart de ceux générés en 2022, soit 125,1 millions USD contre 548,8 millions USD. N'eût été la dépréciation du Franc Congolais, les manques à gagner de 2023 seraient contenus à seulement 28 millions USD pour l'ensemble de l'année. Car, la perte de change représente à elle seule 96 millions USD, soit 77% du total de l'année 2023.
Par ailleurs, le Gouvernement s’est aussi engagé à améliorer la gestion de la subvention pétrolière à travers le renforcement du dispositif réglementaire existant. À cet effet, un Arrêté interministériel avait été pris, avec ses collègues des Finances et des Hydrocarbures, pour consacrer une approche plus rigoureuse dans la détermination des critères d'éligibilité et des modalités de calculs des manques à gagner.
Dans la même perspective, le Ministère de l’Economie Nationale s’emploie à publier mensuellement les éléments récapitulatifs de la structure des prix des produits pétroliers indiquant au public la part du prix du carburant pris en charge par le Gouvernement dans le cadre de la subvention pétrolière.
Un autre jalon important de l'agenda de réformes en cours d'implémentation consiste à la révision des textes réglementaires portant détermination du Prix Moyen Frontière Commerciale (PMFC). Les travaux techniques sont en cours au sein du Ministère des Hydrocarbures pour réaliser cet engagement essentiel à la consolidation du travail réalisé à ce jour.
Considérant l'évolution des paramètres du marché et afin de consolider les efforts déployés, l’option d’envisager la possibilité d'un ajustement du prix à la pompe à court terme permettrait notamment d’amortir la dépréciation de la
monnaie locale qui génère d'importants manques à gagner d'une part, et à conforter les coûts d'acquisition du carburant (PMFC) en vue de freiner le rythme de formation des nouvelles créances, d'autre part.
Dans un contexte d'étroitesse de la trésorerie publique, cette option garantirait le maintien de l'équilibre de notre système d'approvisionnement en produits pétroliers.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.5. Deux notes d’information du secteur de l’entrepreneuriat
Le Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises a présenté au Conseil deux notes d’information relatives (i) à la participation de notre pays du 13 au 15 mars 2024 au Congrès Mondial de l’entrepreneuriat à Cape Town en Afrique du Sud et (ii) à l’organisation annuelle de la Foire de l’Entrepreneuriat et de la Sous-traitance en République Démocratique du Congo.
Dans un premier moment, il a indiqué que cette édition qui se tiendra sous le thème « Connecter l'Afrique », connaitra la présence des gérants de grandes
Entreprises internationales, les représentants des Gouvernements, les agence et sociétés étatiques spécialisées dans le domaine de l'Entrepreneuriat.
L'objectif principal de ce congrès est le renforcement de l’écosystème de soutien aux startups et PME africaines en présentant des règlementations favorables à leur développement et en construisant des réseaux stratégiques parmi et entre les décideurs politiques et d'autres acteurs clés.
Ce sera l’occasion de présenter le potentiel entrepreneurial Congolais, les différentes réformes entreprises pour booster notre entrepreneuriat notamment la trilogie de 3C (capacitation, crédit et contrat) ainsi que les perspectives pour les prochaines années pour promouvoir la classe moyenne.
De ce congrès, notre pays attend tirer les enseignements sur les politiques et les stratégies développées par les autres pays et acteurs clés du monde entrepreneurial dans le cadre de l'élaboration en cours du Plan d'actions stratégiques du Ministère pour le second quinquennat du Président de la République.
Dans un second moment, le Ministre de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes
Entreprises a proposé la mise en place d'une Foire de l’entrepreneuriat et de la sous-traitance. Il s’agit d’un espace où les entreprises Congolaises de sous-traitance pourront échanger avec les entreprises principales et les autorités gouvernementales mais aussi développer des partenariats avec les autres entreprises de sous-traitances.
Elle servira aussi de cadre d'apprentissage sur les procédures de passation de marche au sein des entreprises principales mais aussi sur le cadre réglementaire régissant les marchés privés dans notre pays.
Les entrepreneurs Congolais - fondateurs des entreprises de sous-traitance pourront également recevoir et rencontrer des potentiels investisseurs qui seraient en capacité d'investir et d’acheter jusqu'à 49% des parts de l'entreprise selon les prescrits de la Loi.
La foire de l'entrepreneuriat et de la sous-traitance devra être organisée chaque année dans une dynamique participative entre le secteur public, le secteur privé et les partenaires étrangers.
Le Conseil a pris acte de ces notes d’information.
III. APPROBATION DE RELEVES DE DECISIONS DU CONSEIL
DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté un relevé de décisions prises lors de la 126ème Réunion ordinaire du Gouvernement tenue le vendredi 23 février 2024.
IV. EXAMEN ET ADOPTION DE DEUX TEXTES
IV.1. Deux Projet de Décrets
Le Ministre des Finances a soumis au Conseil deux textes pour leur examen et approbation.
D’abord, le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité National de mise en œuvre des Sanctions Financières Ciblées (CONASAFIC). Il a pour mission de mettre en œuvre les sanctions financières ciblées liées au terrorisme, financement du terrorisme et de la prolifération prises en vertu des Résolutions pertinentes y compris celles du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Sa mission s'étend à la mise en œuvre du gel des fonds et autres biens ainsi que des ressources économiques décidé au titre des sanctions prises par les Etats et/ou organismes internationaux, prévu à l'article 17 de la Loi n° 22/069 du 27 décembre 2022 relative à l'activité et au contrôle des établissements de crédit.
Le Ministre des Finances a précisé que le CONASAFIC émet des avis pour les questions relatives à l'octroi de licence ou dérogation, de dégel et de mesures restrictives. Il élabore et tient à jour les outils nécessaires à la compréhension et à la mise en oeuvre effective des sanctions financières ciblées.
Ensuite, le Projet Décret portant régime de mise en oeuvre des sanctions financières ciblées. Ce texte définit notamment : (i) les règles de mise en oeuvre dessanctions financières ciblées prévues, au titre de la lutte contre le financement du terrorismedans les différentes Résolutions pertinentes ; (ii) les critères de désignation visés à l'article 152de la Loi n°22/068 du 72 décembre 2022 portant lutte contre le blanchiment de capitauxet le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive ; (iii)les modalités d'adoption, au niveau national, de sanctions financières ciblées conformémentaux exigences de la Résolution 1373(2001) ; (iv) le rôle des autorités publiques en charge del'adoption et de la mise en œuvre des sanctions financières ciblées et du contrôle de leur miseen œuvre.
Le Ministre des Finances a souligné que la signature permettrait à la République
Démocratique du Congo non seulement de réaliser les actions des résultats immédiats 10 et 11 liés aux recommandations 6 et 7 du GAFI, mais également de solliciter en octobre une ré-notation auprès du GABAC, Organisme
Régional du Type GAFI (ORTG) qui avait évalué notre pays.
Après débats et délibérations, le Conseil a envoyé ces deux Projets de Décrets en Commissions des Lois et Economie et Finances du Gouvernement pour un examen approfondi.
Commencée à 13h55’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 17h10’.
Giscard Loando Bakombo, Professeur à la faculté des Sciences sociales, politiques et administratives à l’Université de Mbandaka, suspendu la semaine dernière pour ‘’outrage’’ au Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo, dénonce, avec la dernière énergie, une sorte de politisation des milieux universitaires. Il crie au scandale. Dans son accusé de réception adressé au Recteur Papy Nzeka Mayebo, le Prof. Giscard Loando affirme avoir simplement rappelé, en tout objectivité, contrairement aux péchés lui attribués, la nécessité du respect des procédures en matière des mises en place au sein des établissements de l’ESU, en référence aux récents Arrêtés du Ministre Muhindo Nzangi. Il appelle ainsi la haute hiérarchie de l’Université de Mbandaka à lever la mesure pour lui permettre d’accomplir pleinement ses différentes missions au sein de l’Unimba.
C’est avec regret que je prends le courage de vous écrire au sujet dont l’objet est repris en concerne.
En effet, j’ai été victime de vol de mon sac contenant plusieurs objets et documents de valeur le 1er/03/2024 sur Saïo dans la commune de Kasa-Vubu par les motards, communément appelés Wewa.
Raison pour laquelle, je recours à votre autorité afin de procéder aux formalités administrative d’usage.
Veuille agréer, Monsieur le Conservateur, l’expression de ma haute considération.
*En sa qualité d’enfant né et grandi dans la ville de Kinshasa, le gouverneur savait qu’il n’avait pas droit à l’erreur lors de son élection à la tête de la capitale. Cela explique la mise en œuvre, souvent avec des moyens de bord, des initiatives destinées à améliorer autant que possible, l’environnement de la capitale, par la recherche des remèdes adéquats aux questionnements existentiels auxquels sont confrontés les Kinois. Pleins feux sur le parcours politique d’un Kinois amoureux de sa ville de naissance, ainsi que sur les réalisations enregistrées en cinq ans d’un travail intense et méthodique.
Gentiny Mbaka Ngobila, né le 20 septembre 1963 à Kinshasa, est un homme d’affaires et politique congolais.
En 2016, il est élu gouverneur de la province de Mai-Ndombe.
Et c’est depuis le 10 avril 2019 qu’il a dirigé la ville-province de Kinshasa, capitale de la RDC en qualité de chef de l’Exécutif provincial.
Il est membre de l’ethnie Batende. Son père, Omer, fut directeur de cabinet dans un ministère du gouvernement Lumumba en 1960. Il fait ses études supérieures au Conservatoire national des arts et métiers –CNAM- de Paris, où il obtient sa licence en administration et gestion des personnels.
Après ses études supérieures, il se lance dans les affaires, en créant des entreprises sur la sécurité en France, puis à Kinshasa comme Universal Security ou UniSec –sécurité- et G-Com Service -immobilier.
Sur le plan sportif, il occupe, en 2014, la présidence du Daring Club Motema Pembe Imana –DCMP-, l’un des clubs de football les plus populaires de Kinshasa. Il a également produit quelques disques, notamment l’album Makolo ya Masiya de Carlyto Lassa, ainsi que certains de ses concerts à Paris.
Sur le plan politique, il fut tour à tour: président de la commission défense et sécurité pendant le gouvernement de Laurent Désiré Kabila (1997); conseiller du ministre de l’intérieur Gaëtan Kakudji (1998); conseiller du ministre des finances(1999); député coopté de l’ACL/PT (2000); député coopté sous le régime de 1+4 (2003); député national dans la circonscription de Yumbi (2006); vice-ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage du Gouvernement GizengaI (2007), président du conseil d’administration de l’Office des routes (2008); réélu député national dans la même circonscription de Yumbi (2011) ; et en 2002, il a pris part à la fondation du PPRD, le parti du président Joseph Kabila.
Les grandes lignes de son programme d’actions
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, voulait mobiliser plus de deux milliards de dollars US pour son programme d’actions dénommé «Kinshasa Bopeto», en vue de changer l’image de la capitale.
Ce programme s’articulait autour de cinq axes prioritaires ; à savoir:
l’amélioration de la gouvernance et le rétablissement de la sécurité;
la protection de l’environnement et l’assainissement de la ville;
La modernisation des infrastructures de base; le développement des activités économiques; la création d’emplois ainsi que l’amélioration de la qualité des services sociaux de base.
Il était persuadé que tout devrait être fait pour lutter contre l’insuffisance de la gouvernance au niveau des services urbains, la modicité des ressources dans la mise en œuvre de la décentralisation financière et le manque d’adhésion de la population kinoise.
Parmi les défis auxquels est confrontée la ville, Gentiny Ngobila avait affirmé aux Députés provinciaux qu’il convenait de résoudre la problématique des effectifs pléthoriques, la sous-qualification des agents des services centralisés, etc.
Aussi, a-t-il tout fait pour financer ce programme avec des ressources propres de la ville, la rétrocession, les dons et legs ainsi que les emprunts contractés conformément à la loi. De même, il devait également s’attaquer à l’insuffisance de la gouvernance au niveau des services urbains, à la modicité des ressources dans la mise en œuvre de la décentralisation financière.
L’objectif poursuivi, avait-il dit, est de donner aux Congolais, à l’Afrique et au monde, l’image d’une ville dynamique, innovante et florissante. Cette opération s’inscrit dans le cadre de son programme d’urgence. Signalons que Gentiny Ngobila est le 28ème Gouverneur à diriger la capitale.
Réalisations du gouverneur Gentiny Ngobila en cinq ans: Voici les résultats des actions entreprises par le Chef de l’Exécutif Provincial dans tous les secteurs.
Construction, Réhabilitation et Modernisation
Route Elengesa: longue de 6,2km, traversant les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Makala, Selembao, Bumbu et Mont-Ngafula;
Route Kikwit: longue de 5,3Km, traversant les communes de Limete, Lemba, Ngaba, Makala, Kalamu et Bumbu;
Route Mombele: longue de 2,7Km, traversant les communes de Limete et Lemba;
Route De la Paix: longue de 14Km, traversant les communes de Limete, Matete, Kisenso et Mont-Ngafula;
Route Bongoloreliant l’avenue Kasa-Vubu et le Rond-point Yolo Médical;
Pont moderne sur Bongolo avec la construction d’un canal à deux chaussées et une passerelle avec le parc Ngobila parallèle à la rivière Funa;
Avenue Mongala dans la commune de la Gombe;
Avenue Victoire, tronçon compris entre Rond-point Victoire et l’avenue Ethiopie;
Avenue Makoma à Binza Ozone dans la commune de Ngaliema;
Route CECOMAF: longue de 15Km, traversant les communes de N’Djili, Kimbanseke et Mont-Ngafula pour déboucher sur la frontière avec la province du Kongo Central;
Avenue Libération: bétonnage sur 300 mètres entre l’avenue Landu et le marché Selembao;
Avenue Ngiri-Ngiri, tronçon compris entre Assossa et Libération;
Avenue Birmanie: travaux en cours sur une longueur de 4,9Km, traversant les communes de Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri et Bumbu;
Pont Camps Luka sur la rivière Lubudi;
Route Landu, de l’avenue Libération jusqu’au pont Lubudi;
Routes Wangata, Usoke et Hôpital (2,20Km);
Avenue Nguma dans la commune de Ngaliema;
(Tronçon de Kintambo magasin – route de Matadi);
Boulevard Salongo-Mwana Wuta dans la commune de Lemba (3,980km);
Avenue Kasa-vubu (tronçon du Boulevard du 30 juin à la place Victoire);
Boucle Matonge 1, Oshwe-Mpozo et permanence;
Avenue de la Nation dans la commune de la Gombe;
Avenue Chrétien dans la commune de Kintambo;
Marché central de Kinshasa avec une capacité de plus 80.000 places;
Marché moderne Type-K.
Des routes alimentées en éclairage public
Avenue Kasa-Vubu;
Boulevard du 30 juin;
Boulevard Lumumba;
Avenue des Poids Lourds;
Route By-pass;
Avenue Nguma;
Avenue Université;
Avenue Elengesa;
Avenue Libération;
Avenue Victoire;
De la 1ère porte FIKIN jusqu’au Terminus via Super-Lemba;
Avenue des Huileries;
Boulevard Kimbuta;
Avenue Modjiba;
Avenue du Tourisme;
Avenue Shaba;
Avenue Landu;
Avenue Enseignement;
Avenue Inga;
Avenue des Ecuries;
Avenue Bangala.
Aménagement et embellissement de la ville
Partenariat avec l’entreprise OK Plast dans le cadre du projet Kintoko pour la transformation et valorisation des bouteilles plastiques;
Partenariat avec la société OK Clean pour la collecte et le recyclage des bouteilles plastiques;
Partenariat avec la société turque Albayrak pour la collecte et l’évacuation des déchets à Kinshasa;
Verdunisation des emprises du Boulevard Lumumba et intégration de Fontaines et autres bancs;
Création des parcs d’attraction: place Wenge, parc Maman Marthe Kasalu Tshisekedi entre 3ème et 6ème rue Limete résidentiel, parc Wenze Hindou à Masina, parc Ngobila entre Bongolo-Victoire et parc super Lemba;
Embellissement de la place de la Gare Centrale et décoration de la ville pour les festivités de Noël et de nouvel an;
Construction de la grande roue de 60 mètre à la place de la gare centrale.
Création
Régie de Gestion des Marchés de Kinshasa (REGEMK);
Direction Générale de Publicité Extérieure de Kinshasa (DGPEK);
Office de Contrôle de l’estampillage de Kinshasa (OCEKIN);
Coordination Kinshasa Bopeto;
Coordination pour la Promotion des Investissements et le suivi des réalisations des Projets (COPISREP);
Agence Provinciale pour le Développement du Numérique de Kinshasa (APDNK);
Brigade Anti-fraude de Kinshasa (BFKIN);
Unité Spéciale pour la Protection de l’Environnement (USPE).
Appui aux structures de santé
Réhabilitation de la maternité de Kintambo et remise d'importants matériels et équipements;
Construction d'un funérarium moderne à l'hôpital de Kintambo;
Construction d'un bâtiment moderne au Centre Mère et Enfant de Bumbu;
Réhabilitation de l'Hôpital Général de Référence de Makala: salle moderne de réanimation, Urgence Médecine interne, pédiatrieque, Churirgie, Gyneco et Réhabilitation du pavillon;
Construction d'une nouvelle maternité de Monaco à l'Hôpital Général de Référence de Maluku 1;
Construction d'un funérarium moderne à l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa, ex-Mama Yemo ;
Partenariat avec l’entreprise OK Plast dans le cadre du projet Kintoko pour la transformation et valorisation des bouteilles plastiques;
Partenariat avec la société OK Clean pour la collecte et le recyclage des bouteilles plastiques;
Partenariat avec la société turque Albayrak pour la collecte et l’évacuation des déchets à Kinshasa;
Verdurisation des emprises du Boulevard Lumumba et intégration de Fontaines et autres bancs; Création des parcs d’attraction: place Wenge, parc Maman Marthe Kasalu Tshisekedi entre 3ème et 6ème rue Limete résidentiel, parc Wenze Hindou à Masina, parc Ngobila entre Bongolo-Victoire et parc super Lemba;
Embellissement de la place de la Gare Centrale et décoration de la ville pour les festivités de Noël et de nouvel an;
Création de la Régie de gestion des marchés de Kinshasa (REGEMK);
Direction générale de Publicité Extérieure de Kinshasa(DGPEK);
Office de Contrôle de l’estampillage de Kinshasa (OCEKIN);
Coordination Kinshasa Bopeto;
Agence Provinciale pour le Développement du Numérique de Kinshasa (APDNK);
Brigade anti-fraude de Kinshasa (BFKIN);
Unité spéciale pour la Protection de l’Environnement (USPE). Soutien à l’agriculture urbaine
Le gouverneur n’a pas oublié le secteur agricole, qui peut aider à résoudre le problème de l’alimentation dans la capitale. C’est dans ce cadre qu’il a eu des échanges avec une délégation de maraîchers et riziculteurs du site agricole de Kingabwa/Nguele, venus lui exprimer de vive voix les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier. En effet, après des successives inondations survenues dans la capitale suite aux nombreuses pluies diluviennes, l’aménagement de leur site a été complètement détruit, les laissant exposés aux caprices de la rivière N’djili. Ces inondations leur ont également fait perdre leur récolte.
A son tour, Gentiny Ngobila a déclaré que l’agriculture doit continuer à être la priorité des priorités. Des dispositions ont dès lors été prises pour bien analyser la requête en vue de soumettre au gouvernement provincial les besoins réels de cette catégorie sociale non négligeable de la société.
Résilience des quartiers de Kinshasa
Par ailleurs, Gentiny Ngobila a lancé, dans la commune de Limete, le projet de renforcement de résilience urbaine des quartiers de Kinshasa, en République démocratique du Congo. Ce projet dénommé «Topetola», est financé à hauteur de 15.000.000 (quinze millions) d’euros par l’Agence française de développement. Un geste salué par le chef de l’exécutif urbain du fait qu’il concourt au bien-être de la population et au développement de la capitale.
«Ce projet de renforcement de résilience urbaine est un signe de couronnement des efforts déployés par toutes les parties prenantes à la préparation du projet. C’est une aubaine pour le gouvernement provincial de Kinshasa en particulier et pour la population de Limete et Masina en général, car il permettra de renforcer la résilience urbaine des quartiers Ndanu, Salongo et Abattoir soumis aux risques d’inondations et aux risques sanitaires», a déclaré le gouverneur de la ville de Kinshasa.
Et d’ajouter: «Ce projet va également contribuer à accompagner l’adaptation au changement climatique grâce à une meilleure gouvernance urbaine et une gestion partagée des services urbains essentiels, notamment la pré collecte des déchets ménagers, l’entretien des berges, des voiries et des drains attenants».
Le gouverneur a aussi échangé avec des jeunes leaders membres de plusieurs organisations ainsi que des influenceurs actifs sur les réseaux sociaux et plateformes numériques pour leur expliquer les différentes réalisations du Gouvernement provincial.
Les Chefs de rue saluent les actions du Gouverneur
Les chefs des rues de toutes les communes de la capitale ont salué les actions de Gentiny Ngobila. A ce propos, ils ont remis un mémorandum à l’autorité urbaine, à travers lequel ils ont reconnu les diverses réalisations du gouverneur. Profitant de cette occasion, Gentiny Ngobila a appelé tous ces chefs des rues à soutenir le président Félix Tshisekedi dans sa vision de développer la RDC en ramenant la paix sur toute l’étendue du territoire national.
En conclusion, l’on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que contrairement à ses prédécesseurs, Gentiny Ngobila a beaucoup fait pour le développement de la capitale. Les Kinois sont d’avis qu’il a mieux intériorisé la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, celle consistant à tout mettre en œuvre pour répondre aux préoccupations existentielles du peuple congolais.
Les montagnes d’immondices qui jonchaient les artères de Kinshasa ont disparu peu à peu; les jardins publics et les espaces de loisirs ont été érigés, permettant aux Kinois de se détendre dans un environnement sain; le calme politique a régné tout au long de son mandat à Kinshasa, alors que la plupart de provinces étaient constamment en proie à des remous sociopolitiques; la transparence et la bonne gestion financière ont été attestées par l’Inspection générale des Finances; le bitumage et la réhabilitation des avenues et rues pour désenclaver les communes et quartiers, de sorte que la ville est devenue un vaste chantier; la stabilisation de la sécurité grâce à l’opération menée contre les Kuluna, ainsi que l’amélioration de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers.
Les scrutins des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs des provinces, préoccupent au plus haut niveau les leaders des partis politiques. Bita Inana, cadre du MSC de Laurent Batumona, s’insurge contre les manœuvres qui consistent à faire élire un gouverneur qui va gérer la province du Kwango par procuration. ‘’Cette gestion étouffe les vraies compétences dont la province a besoin pour son décollage. Il revient aux élus provinciaux de comprendre qu'il n'y a pas de petits et grands députés et que leur mandat est non impératif’’. Bita Inana fustige les conciliabules à grande échelle des hommes forts de la scène politique nationale qui tiennent à imposer des candidats uniques aux gouvernorats des provinces.
Les grandes manœuvres ont commencé dans le Kwango pour le choix du Gouverneur de province. Bita Inana fustige le fait que les leaders des partis politiques veulent ramener la gestion par procuration des provinces comme à l'époque de régime passé. Le cas de la province du Kwango est plus flagrant, malgré sa proximité avec Kinshasa, la Capitale. Elle vit depuis son existence dans un paradigme politique exceptionnel heurtant les principes sacro-saints de l'État de droit dont "le système rotatif du pouvoir politique selon le tour de territoire", réduisant ainsi la province en une chefferie traditionnelle dont le pouvoir étant héréditaire ne se dispute que selon le tour des lignées des familles régnantes.
Bita Inana Batty, jeune leader politique très ambitieux de l'espace Lunda, qualifie ce système rotatif du pouvoir politique de totalitaire, contraire à l'Etat de droit. A l’en croire, l'apologie de la culture paroissiale, ayant engendré des Gouverneurs et Présidents de l'Assemblée Provinciale gérant la province par procuration, ne jouant aucun rôle régalien, mais répondant aux ordres des autorités morales des partis politiques Kwangolais est plus dangereux.
Ce jeune leader pense qu'avec l'événement de l'État de droit, ce système est obsolète, anti- constitutionnel et appelle les jeunes parlementaires provinciaux à se ranger derrière sa vision qui consiste à rajeunir la génération politique kwangolaise. Il estime que la province du Kwango doit être gérée par un Gouverneur issu d'un véritable baptême de feu et non d'un consensus politique. Il prévient que pour éviter une thérapeutique conjoncturelle, il est impérieux maintenant que la province du Kwango soit dirigée par un acteur de développement émanant de la volonté des élus du peuple et qui passe réellement par l’élection. ‘’Je pense être le vrai remède’’. Il indique plus loin que le Chef de l'État n'est pas un ordinateur qui doit être dicté par un petit noyau des mal élus pour présenter un candidat Gouverneur dépourvu parfois de carnet d'adresses et plus encore il va gérer la province par procuration en finançant, tête courbée, les meetings politiques des partis politiques Kwangolais à Kinshasa et la construction des écoles privées des politiques Kwangolais.
L'opinion publique kwangolaise, a-t-il souligné, est diamétralement opposée au système rotatif du pouvoir politique au sommet de la province. ‘
Pour lui, le décollage du Kwango sera pragmatique le jour où la province sera légiférée de manière démocratique, responsable et républicaine.
Tirant les leçons du passé, il pense qu’encourager les assises relatives à l'approche rotative du pouvoir politique, c'est être dans une complicité naïve. La démocratie ne peut pas s'appliquer qu'au niveau national et on laisse les provinces dans la gestion totalitariste.
Le Chef de l'État mieux élu par les congolais a vraiment intérêt de travailler avec des Gouverneurs mieux élus, appliquant sa vision et non la vision des autorités morales.
(Par Adambu Lomalisa, Libre Penseur, Sénateur honoraire de Mongala et Ancien Président de la Commission PAJ)
Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président de la Cour Constitutionnelle
Dieudonné Kamuleta à l’œuvre de la justice équitable…
*Au moment où les Juges de la Cour Constitutionnelle se retirent pour statuer sur les cas de recours en contentieux électoral, il importe de rappeler au Président Kamuleta, en sa double qualité de Président de ladite Cour, c’est-à-dire, de dernier recours, et de Pasteur, c’est-à-dire, homme de Dieu, sa mission de redresser les torts.
Ce qui implique la responsabilité, à la fois morale et légale, de faire barrage à l’action nocive et néfaste de l’argent qui a transformé le traitement des dossiers et les arrêts de la Cour en une marchandise commerçable au bénéfice du plus offrant compte tenu de l’enjeu du moment au regard de leurs intérêts personnels.
Dans cet ordre d’idées, il me revient d’évoquer le cas de Bumba, mon territoire, où le Candidat 128 (N.B. : Monsieur André-Alain ATUNDU LIONGO) a été manifestement victime d’un traitement inique suite au dysfonctionnement de la CENI.
En effet, contrairement aux résultats proclamés par la CENI le créditant de 1762 voix pour l’ensemble des 754 bureaux de vote, une investigation sommaire a permis d’établir en faveur de l’intéressé plus de 7.500 voix pour 280 bureaux, soit le tiers sur les 754.
Ce qui permet en toute logique à ce Candidat d’être proclamé Député National, d’autant plus que son regroupement Alliance des Nationalistes « AN » a atteint le seuil.
Rétablir les victimes de la CENI dans leur droit serait une réponse pertinente aux récriminations du Président Tshisekedi contre l’administration de la Justice dans notre Pays.
Tant il est vrai que la Justice élève les nations et contribue avantageusement à baisser la tension sociale.
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS, suivant les travaux du Deuxième Congrès du MIR
*Le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile, MIR, a vécu du 26 au 27 Février 2024 à Moscou. Plus de délégués venus de quatre coins de la planète s'y sont retrouvés dans une ambiance fraternelle. Du point de la participation, il a été un grand succès. Et le travail de qualité a été aussi abattu sous la direction du Bulgare Nikolaï Milanov, ancien Président devenu désormais Secrétaire Général du MIR.
En mars 2023 dernier quand le Mouvement International Russophile a vu le jour, il n'y avait qu'une quarantaine de filiales. Aujourd'hui, le MIR qui a plus de 130 pays parmi ses membres, s'impose comme une force incontournable avec laquelle il faut compter. Des délégués ressortissants des États-Unis d'Amérique, de la Grande-Bretagne et de l'Union Européenne étaient très nombreux.
Et parmi les orateurs, il y a lieu de citer l'Archevêque Vigano qui, à partir des États-Unis d'Amérique, n'a pas mâché ses mots pour condamner les orientations et pratiques sataniques des autorités des USA.
Pour sa part, le Président russe Vladimir Poutine a, dans un message adressé aux Congressistes et lu par le ministre russe des affaires étrangères, monsieur Sergueï Lavrov, félicité la direction du Mouvement International Russophile pour les résultats réalisés en si peu de temps, s'est réjoui de constater que la Fédération de Russie a de partisans éparpillés à travers le monde entier, a noté l'échec de la politique de diabolisation et d'isolement de la Russie.
Le Président Vladimir Poutine a poursuivi, dans ledit message, en louant la Fédération de Russie comme un pays amical et respectueux de la Charte des Nations-Unies qui lutte effectivement pour la mise en place d'un nouvel ordre mondial juste.
Il a, enfin, invité tous les dirigeants du MIR, à tous les niveaux, à se charger de la diffusion de la langue russe, à œuvrer en faveur de la diplomatie des jeunes, à privilégier les intérêts de nos peuples respectifs, à revenir à la diplomatie traditionnelle et rejeter toutes les sanctions d'où qu'elles viennent.
S'agissant des travaux proprement dits et après avoir entériné les différents rapports d'activités, le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile a adopté les Statuts du MIR, son Manifeste et son Programme d'action. Il a, en outre, décidé du lancement d'une pétition devant recueillir plus d'un million de signatures à déposer à l'Union Européenne pour la levée des sanctions illégales contre la Russie. On en dénombre plus 15.000 à ce jour.
La question de l'octroi de la nationalité russe aux Russophiles du monde et celle du soutien aux pays des BRICS ont été également abordées.
Par ailleurs, le Deuxième Congrès du MIR a institué le Bureau Exécutif de 23 membres qui remplace l'ancien Bureau de Coordination, créé le poste de Secrétaire Général et des Commissions dont celles des personnalités éminentes et de révision. Chaque Commission sera chapeautée par un Président. Le poste de Secrétaire Général a été confié à monsieur Nikolaï Milanov, un Bulgare qui occupait la présidence du MIR avant cette réforme.
Il est important de souligner le grand rôle joué dans le déroulement des travaux par Madame Maria Zakharova, journaliste et diplomate de talent, qui officie actuellement comme Porte-parole du ministère russe des affaires étrangères.
Quant à la République Démocratique du Congo, elle a été représentée par monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, et Membre Co-Fondateur du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique, CABC.
*‘’La guerre des mines ne concerne pas que le Kivu. Le Katanga aussi. Le Kasaï, la Province Orientale, et partout où s'est enfoui un gisement rare et précieux. Les Congolais doivent se liguer pour s'en sortir. Sinon, comme a alerté Mzee Laurent Désiré Kabila, les Congolais seront les esclaves d'autres peuples des grands lacs africains. Faire surtout attention aux peuples transfrontaliers !’’, rappelle Primo Mukambilwa, dans une analyse interceptée sur la toile concernant la guerre des mines en RD. Congo.
La République Démocratique du Congo s'est toujours trompée de stratégie de guerre. Le Rwanda et l'Ouganda nous poussent vers une fausse guerre de territoire à occuper et de pouvoir à prendre. Ils ont ciblé des carrés miniers riches en matières très rentables. Ils empêchent l'armée des patriotes et républicaine de les sécuriser ou de les contrôler si les commandants des troupes déployées par le gouvernement ne collaborent pas. Dans le cas où c'est possible, ils (Rwanda Uganda) achètent, mettent en poche des commandants à esprit faible, cupides, affairistes.
En temps de paix, ils exploitent ensemble. Tandis qu'en temps de guerre, le terrain est balisé pour étendre le cercle de défense et de sécurisation des voies d'évacuation de coltan, piroclore et autres matières exploitées dans les zones ciblées et occupées.
Les troupes de la MONUSCO jouent le rôle d'armée d'interposition aussi subtile que seuls les initiés détectent le jeu et les joueurs sur le théâtre des opérations.
La diplomatie use sciemment des déclarations de cessez-le-feu pour reposer les troupes en débandade, évacuer les produits d'exploitation illicite et réorganiser des nouvelles offensives des conquêtes des zones tampon pour de travaux miniers loin des bruits de balles.
Entre temps, le travail souterrain d'affaiblissement des forces loyalistes se poursuit, par la corruption et autres subtiles méthodes cartaginois d'infiltration par le sexe. L'ennemi consolide alors ses forces en plusieurs lignes de défense, autour des collines surplombant les cités minières ou surveillant les agglomérations d’où viendraient les attaques gouvernementales.
Dans cette confusion, chaos organisé, les Occidentaux ont finalement trouvé mieux de financer celui qui contrôle les mines.
C'est la guerre des mines.
Du côté congolais, ils couvrent leurs forfaits en finançant l'humanitaire pour les dégâts collatéraux. Tout l'humanitaire se mobilise, entraîne le gouvernement dans l'alerte générale pour trouver les moyens et tous, nous tombons dans le filet, où les rôles sont bien distribués : le Rwanda et l'Ouganda fournissent les minerais de sang, chassent les yeux curieux et dénonciateurs de la société civile-forces vives des paysans, poussés à abandonner leurs villages, champs et fermes. Ils trouvent désormais des abris de fortune, pratiquement comme les Hutus refoulés du Rwanda en juillet 1994 et se sont retrouvés sur les rues entre Uvira-Bukavu-Goma-Rutshuru ; puis des camps de réfugiés ont été aménagés pour eux. Des véritables villes en bâches estampillées UN (UNITED NATIONS). Les bantous sont pris en otage dans la région des grands lacs. En 2024, on a l'impression que les Congolais ont remplacé les Hutus rwandais refoulés de chez eux en 1994.
Trente ans après, à l'écoute du plaidoyer Mutinga et OCHA à Genève, il y a lieu d'avoir froid au dos : 8,7 millions de personnes en besoin de secours dans le pays !
Il nous faut trouver la voie de sortie, sans nous faire soigner dans l'hôpital du sorcier. Ne nous trompons pas de celui qui organise la guerre, orchestre et distribue les rôles aux Africains néo-colonisés du 21ème siècle. Les têtes pensantes du Kivu sont décimées pour entretenir le silence total sur les suceurs du sang bantous pour l'enrichissement des multinationales à l'ère de la révolution numérique où les minerais du Kivu et du Katanga attirent tous les prédateurs insoucieux d'aucune éthique prétendument universelle des droits humains, ni de loi commerciale mondiale ou nationale.
La guerre des mines ne concerne pas que le Kivu. Le Katanga aussi. Le Kasaï, la Province Orientale, et partout où s'est enfoui un gisement rare et précieux. Les Congolais doivent se liguer pour s'en sortir. Sinon, comme a alerté Mzee Laurent Désiré Kabila, les Congolais seront les esclaves d'autres peuples des grands lacs africains. Faire surtout attention aux peuples transfrontaliers !
En RDC, les combats (entre l'armée congolaise et le M23 que le Rwanda est accusé de soutenir) font rage depuis le début de ce mois de février autour de Saké, à une vingtaine de km seulement de Goma, provoquant un nouvel afflux de déplacés vers les sites déjà surpeuplés de la capitale du Nord Kivu. Un plan de réponse humanitaire pour 2024 a été lancé la semaine dernière. Les besoins de financement sont immenses : 2,6 milliards de dollars. Notre invité ce matin est Bruno Lemarquis, représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur de l’action humanitaire.
RFI : Bruno Lemarquis, comment qualifiez-vous la situation humanitaire dans l'Est de la RDC, notamment dans le Nord-Kivu ?
Bruno Lemarquis : On peut la qualifier de dramatique. Il y a eu une aggravation de la situation sécuritaire en 2023, début 2024. Et forcément, ça entraîne une aggravation de la situation humanitaire qui est déjà, elle-même, une des plus graves, une des plus sérieuses au monde, une des plus complexes et elle est une des plus négligées au monde. Il y a un 1,2 million de personnes qui ont été déplacées au Nord-Kivu du fait de cette crise du M23, depuis la résurgence de ce mouvement en 2022.
Un million de personnes.
C’est 1,2 million avec une seule crise, juste avec cette crise. Au total, en RDC, il y a 6,7 millions de personnes qui sont déplacées internes. C'est absolument gigantesque et je vais vous donner d'autres chiffres, qui sont encore plus effrayants. Pour la province de l’Ituri, 40% de la population de la province de l’Ituri est déplacée interne. Et pour la province du Nord-Kivu, 28% de la population est déplacée interne. Donc ce sont des chiffres qui sont vraiment hors de proportion.
On parle peu des violences sexuelles, combien de cas ont été signalés en 2023 ?
Alors en 2023, les cas qui ont été rapportés, mais c'est certainement la pointe de l'iceberg, c'est 110.000 cas de violences sexuelles, violences basées sur le genre, notamment à l'Est et notamment dans les sites de déplacés autour de Goma. 500.000 personnes sont autour de la ville de Goma sur un espace géographique très réduit, dans des conditions de promiscuité vraiment très mauvaises. Il y a énormément de problèmes pour fournir l'aide humanitaire, il y a énormément de défis à ce niveau-là. Et donc dans ces sites-là, en particulier, il y a eu une augmentation exponentielle des cas de violences sexuelles.
Face à tous ces drames, vous avez lancé la semaine dernière un appel à la mobilisation de 2,6 milliards de dollars. Pour faire quoi ? Pour sauver combien de personnes ?
Il y a 25 millions de personnes, un peu moins d'un Congolais ou d’une Congolaise sur 4, qui sont en situation d'insécurité alimentaire. C'est le chiffre le plus grand au monde. Ensuite, il y a des personnes qui ont des vulnérabilités multiples et donc ce plan de réponse humanitaire vise à apporter une assistance d'urgence à 8,7 millions de personnes, ce qu'on appelle les personnes ciblées.
Ça veut dire que la survie de presque 9 millions de personnes dépend aujourd'hui de cette aide humanitaire ?
Voilà, tout à fait.
Mais, l'an dernier, votre appel de fonds n'a été financé qu'à hauteur de 40%, comment l'expliquez-vous ? La lassitude ? L'indifférence ?
C'est une crise qui dure depuis trente ans avec les mêmes causes. Une des causes principales, c'est l'exploitation des ressources naturelles, c'est le manque de solutions politiques, etc. Donc oui, il y a une crise qui dure depuis 30 ans, c'est la crise humanitaire la plus prolongée au monde. Donc forcément, il y a un peu de lassitude. C'est un mélange de lassitude et aussi de la pression sur les ressources. Et ça s'explique notamment par la multiplication, la multiplicité, des crises dans le monde entier, notamment des crises qui ont beaucoup plus d'attention au niveau géopolitique, au niveau médiatique, au niveau politique, telles que la crise en Ukraine, la crise au Moyen-Orient. Donc il y a vraiment une pression sur les ressources. En RDC, on parle de montants considérables, donc le fait qu'on ait été financé à 40% en 2023, ça veut tout de même dire que près d'un milliard de dollars a été octroyé par les bailleurs de fonds et ils font énormément d'efforts ici. Mais il y a une grosse pression sur les ressources et les besoins sont bien trop élevés.
Donc on fait constamment un plaidoyer pour augmenter ce taux de réponse. 40%, ça veut dire qu’on est obligés de faire des choix. C'est très difficile de faire ces choix – Où est-ce qu'on alloue les ressources ? A quelle province ? À quelle communauté ? Pour quelle crise ? – tellement il y a de besoins. Moi, je visite de manière assez régulière ces sites de déplacés. Les gens sont fatigués, fatigués, fatigués. Ils veulent la paix, ils veulent la sécurité, ils veulent rentrer chez eux, ils veulent travailler leur terre, les enfants veulent aller à l'école, les adolescents parlent beaucoup de formations professionnelles, ils veulent apprendre des métiers, ils veulent avoir une autre alternative que de rejoindre des groupes armés pour gagner leur vie.
Et c'est dans ce contexte de montée des tensions que la Monusco va se désengager. Comment vivez-vous les récentes manifestations anti-occidentales ?
Ces récentes manifestations n'ont pas visé que des chancelleries occidentales, elles ont visé au-delà et ont également touché les Nations unies. C'est un peu une exaspération de ce qui se passe à l'Est qui a entraîné ces mouvements. Le gouvernement a depuis pris des mesures assez fortes pour que la situation soit apaisée à Kinshasa.