Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Jacquemin Shabani, a donné le go des activités liées à la Journée Internationale des Peuples Autochtones (JIPA), vendredi 09 août 2024, au cours d’une cérémonie tenue dans la salle Virunga de l’Immeuble de la Territoriale dans la commune de Lingwala, à Kinshasa. Une journée célébrée le 9 août de chaque l’année, elle est devenue au-delà de son aspect festif, un moment d’échanges et de réflexions. Pour cette année, il est prévu jusqu’au 31 du mois en cours, une série d’activités visant l’amélioration des conditions de vie de la communauté pygmée et la réparation des injustices dont elle est victime. Et ce, par respect et fidélité à la tradition et aux engagements internationaux.
‘’Les peuples autochtones pygmées constituent la communauté humaine qui a su conserver et protéger l’originalité de son habitat, ainsi que la pureté de son identité traditionnelle. Pour avoir longtemps entretenu des liens consubstantiels avec la nature, les pygmées sont des personnes ressources de premier ordre, détentrices des savoirs et des secrets de la nature’’, a fait savoir Jacquemin Shabani, en présence du Représentant pays de l’UNESCO, du Secrétaire Général aux Affaires coutumières et de l’Ambassadeur des Peuples Autochtones Pygmées accompagné de ses frères et sœurs de la communauté et les cadres du Ministère de l’Intérieur, dont le Chef de Division à la Direction des Peuples Autochtones Pygmées, Me Consolation Allentum, ainsi que d’autres invités.
Il était question, à l’occasion de ce lancement officiel, de faire un état des lieux de la situation générale des peuples autochtones afin de réévaluer les engagements pris en leur faveur d’une part, et d’actualiser ces responsabilités au besoin, assortis de nouveaux programmes tout en étant en adéquation avec les objectifs de développement durable qui auront un impact positif sur cette communauté, d’autre part.
‘’Cette journée est consacrée à la reconnaissance des contributions inestimables des peuples autochtones à notre humanité. C’est une journée pour élever leur voix, pour honorer leur culture et pour réaffirmer notre engagement envers leurs droits et leur bien-être.’’ a déclaré le Représentant pays de l’UNESCO en poste à Kinshasa.
Par ailleurs, Jacquemin Shabani s’est félicité des avancées réalisées jusqu’ici dans la protection, la promotion et l’intégration des peuples autochtones pygmées. La preuve, selon lui, réside dans l’adhésion de la RD. Congo à tous les instruments juridiques internationaux, et, également, la possession par le gouvernement, d’un arsenal juridique idoine dont la loi spécifique portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées en République Démocratique du Congo.
En outre, Le Vice-Premier Ministre n’a pas hésité d’inviter toutes les parties prenantes à ce processus de souscrire pour la mise en œuvre de cette loi qui prévoit des mécanismes efficaces pour l’autonomisation des jeunes pygmées, afin de les conduire à la libre détermination. C’est dans ce sens que la JIPA 2024 est au niveau national, célébrée sous le thème : «la mise en œuvre de la loi N° 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des Peuples Autochtones Pygmées comme fondement de l’inclusion effective des Peuples Autochtones Pygmées ».
Intervenant lors cette cérémonie, Madame Mola, une Pygmée choisie pour la circonstance, a plaidé pour la nomination des membres de sa communauté dans les postes de responsabilité et n’a pas manqué de présenter ses remerciements au Président de la République Félix Tshisekedi, pour la promulgation de la loi qui les protègent, ainsi qu’au VPM de l’Intérieur pour l’organisation de la JIPA.
Outre cette célébration, une série d’activités sont prévues avec les partenaires entre autres, un atelier de présentation et de validation des outils de vulgarisation de la loi susmentionnée, un atelier d’élaboration du plan national de mise en œuvre de la décennie internationale des langues autochtones et le festival Mbosa à Walikale dans le Nord-Kivu.
La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;
Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie et sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)
est fière de ses arts martiaux créés et développés depuis 5.000 ans.
1. La toute 1ère démonstration du taekwon-do sur la scène mondiale
En 1955 (11 avril), l’art martial orthodoxe de la Nation coréenne fut appelé Taekwon-do (la voie des pieds et des poings, NDLR) et commença à se diffuser largement, accueilli par tout le monde.
En 1966 (22 mars), fut constituée l’International Taekwon-do Federation (ou ITF ou Fédération Internationale de Taekwon-do): dès sa naissance, elle s’attacha à diffuser cet art martial en envoyant les groupes de démonstration et les maîtres compétents aux Pays d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine: furent formées, ainsi en moins de 8 ans, les associations nationales de taekwon-do dans une cinquantaine de Pays.
En 1969 à Hong Kong (Chine), les 1ers Championnats d’Asie de Taekwon-do étaient organisés par l’ITF.
En 1972, la Malaisie avait abrité les 2èmes Championnats d’Asie de Taekwon-do.
En 1974 (octobre) à Montréal (Canada), eurent lieu les 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do, faisant l’objet de l’intérêt et de l’espoir énormes du monde des arts martiaux; cette édition était d’une envergure incomparablement plus grande que les compétitions régionales pour se dérouler pendant 2 jours en regroupant plus de 450 taekwondoïstes et officiels de 27 Pays, et les 4 épreuves (pattern, sparring, special hability et power) divisées en 17 catégories furent disputées, suscitant une profonde attention du public.
KIM Jong Chol, Vice-Président du Comité d’Arbitrage de l’ITF, déclara: Les 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do qui ont démontré la valeur du taekwon-do et exercé une influence positive sur sa diffusion à l’échelle mondiale resteront gravés, pour toujours, dans la mémoire des Peuples du monde.
2. L’histoire de 50 ans (a)
Cette année 2024 marque le 50ème anniversaire de l’ouverture des Championnats du Monde de Taekwon-do. L’histoire de ces derniers peut s’expliquer par la sauvegarde de l’idéal et de la pureté du taekwon-do et la création de glorieuses traditions de son développement. Après les 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do, l’ITF a projeté de:
organiser, périodiquement, les championnats de taekwon-do
promouvoir le développement des techniques de cet art martial
grossir, sans cesse, ses rangs.
Or, les 2èmes, 3èmes et 4èmes Championnats ont eu lieu avec la participation d’un petit nombre de Pays et de pratiquants. Par la suite, l’ITF a:
amélioré, incessamment, les méthodes de compétition en conformité avec la tendance mondiale où l’esprit compétitif par Pays et par Région gagne en intensité
augmenté le nombre d’épreuves en ajoutant une épreuve de self-defense à 4 épreuves dont pattern, sparring, special hability et power
fait 7 catégories de l’épreuve de sparring individuel à partir de 5
veillé à ce que les femmes taekwondoïstes participent à toutes les épreuves individuelles des 4èmes Championnats
autorisé, à partir des 5èmes Championnats, les femmes à prendre part aux compétitions collectives et aux catégories individuelles de toutes les épreuves de taekwon-do comme les hommes.
JANG Kyong Ok, Vice-Présidente du Comité des Femmes de l’ITF et Chef de section du Comité de Taekwondo de la RPDC, Héroïne du Travail et Sportive du Peuple, a déclaré: Le taekwondo n’est pas un sport destiné à former un homme doué d’une capacité mystérieuse, mais lui permettant de faire pleinement preuve de ses capacités d’autodéfense. Cet art martial a pour but de faire des faibles les forts grâce à leur pratique soutenu. Dans cette optique, il est naturel que les femmes participent aux championnats du monde de taekwon-do.
3. L’histoire de 50 ans (b)
En 1993, au fur et à mesure que les rangs de pratiquants grossissent à l’échelle mondiale, l’ITF a organisé les championnats créant, ainsi, une nouvelle étape de développement des championnats.
A l’occasion des 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do junior (à Moscou, Russie), l’ardeur des jeunes à s’initier à cet art martial gagna en ampleur, ce qui garantissait un avenir radieux de ce sport. En juillet 2004 à Kuala Terengganu (Malaisie), se produisit un événement digne d’être inscrit comme un nouveau chapitre dans l’histoire de ces championnats: s’y déroulaient les 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do vétéran.
Ces 2 nouvelles catégories juniors et vétérans permirent aux championnats de se faire compétitions du niveau mondial accessibles à tout le monde, hommes et femmes, jeunes et vieux: jusqu’à présent, les championnats se sont déroulés divisés en 4 catégories: cadets, juniors, seniors et vétérans. La catégorie seniors compte 22 éditions, tandis que celle cadets et juniors 15 et celle vétérans 10. Quant au nombre de pratiquants et de Pays, on connaît aussi un progrès notable:
Les 1ers Championnats du monde se sont déroulés avec la participation de centaines de taekwondoïstes d’une vingtaine de Pays. Mais 50 ans après, ces championnats deviennent aujourd’hui ceux comptant 70 millions de spécialistes et amateurs de plus de 140 Pays.
Les 22èmes éditions (en août 2023 au Kazakhstan) ont été disputées par plus de 860 excellents joueurs et joueuses de plus de 60 Pays dont la Russie, la Mongolie, la Grèce, l’Argentine et l’Afrique du Sud.
Organisés sous le mot d’ordre «Pour la justice, la paix, l’amitié et la solidarité», tous ces championnats ont montré à la face du monde que le taekwon-do, fruit culturel précieux de l’Humanité, est un art martial très favorable à la santé, à la robustesse physique et à la mentalité saine des hommes.
Actuellement, les championnats se déroulent tous les 2 ans, en alternance avec la Coupe du Monde de Taekwon-do, au cours desquels de nombreux maîtres, arbitres et pratiquants du taekwon-do échangent les expériences et techniques entre eux, contribuant grandement au développement sain de cet art martial.
4. Le Pays natal du taekwon-do joue le rôle de locomotive
KIM Jong Chol a dit: Si le taekwon-do a connu sa vulgarisation et son progrès à l’échelle mondiale, cela est redevable à la RPDC, Pays natal de cet art martial, qui a joué un rôle de locomotive pour promouvoir le développement des techniques de taekwon-do du monde. Le Pays veille à ce que tout son Peuple pratique le taekwon-do conformément à sa diffusion élargie à l’échelle mondiale. Pour permettre aux pratiquants d’épanouir à souhait leurs talents, l’Etat a mis en place un pertinent système de formation de joueurs de réserve, et s’est toujours préoccupé de développer les techniques en la matière.
JANG Kyong Ok a dit: Notre Pays est muni du système de formation de taekwondoïstes cohérent. Tous les cours d’enseignement sportif allant des maternelles jusqu’aux écoles supérieures comprennent l’éducation sur ce sport. Dans les écoles, les palais des enfants et les maisons de la culture des enfants, on dispense un enseignement systématique sur le taekwon-do à l’intention des enfants doués pour cet art martial. Les équipes de taekwon-do et les écoles supérieures de taekwon-do ont été mises sur pied partout dans le Territoire du Pays. Grâce à ce système, on connaît sortir, sans cesse, les champions du monde dotés de nobles et belles qualités spirituelles et morales propres au taekwon-do.
La RPDC a:
participé, pour la 1ère fois, aux 5èmes Championnats pour se classer 1ère au classement général par Pays, avec une dizaine de ses joueurs devenus champions du monde
donné naissance, sans arrêt, aux forts du taekwon-do d’ordre mondial, y compris double, triple et quadruple champions du sparring à chaque championnat, pour maintenir toujours la 1ère place au classement général par Pays
gagné, aux 22èmes Championnats (2023), les 64 médailles d’or et 31 coupes, dont celle principale et 5 Prix de technique individuelle, et obtenu la 1ère place au classement général par Pays.
Le Pays attribue, aux champions, les décorations d’Etat.
Dans la Cité Kwangbok (ou restauration) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR), se trouve le Palais du Taekwon-do, terrain de ce sport le plus grand du monde, qui a été construit en 1992, et près duquel le Temple du Taekwon-do aménagé en avril 2012:
Le secteur comprenant ces 2 bâtiments a été baptisé Lieu Sacré du Taekwon-do, qui s’acquitte de mission en tant que centre mondial pour la diffusion et le progrès du taekwon-do, les échanges et la collaboration de ses pratiquants.
Beaucoup d’étrangers y vont et sont unanimes à dire qu’ils leur permettent de se faire une idée nette de l’aspect de Pyongyang, Pays natal du taekwon-do, lieu d’origine de cet art martial, et de la vulgarisation de ce sport en RPDC.
Toutes les mesures prises par l’Etat visent à sauvegarder la pureté du taekwon-do et à amener le Pays à servir de modèle de la diffusion du taekwon-do, de porte-drapeau du développement de ses techniques à l’échelle mondiale.
5. Le Fondateur du taekwon-do
CHOI Hong Hi (09/11/1918-15/06/2002):
est né à la Commune Haga dans l’Arrondissement Hwadae de la Province Nord-Hamkyong de la RPDC
a pratiqué le thaekkyon, art martial orthodoxe, et appris la calligraphie dès son bas âge
a commencé à faire ses recherches sur l’art martial orthodoxe de la Nation, ambitieux de le développer, cela après la défaite du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne - sa plus voisine géographique - et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR)
est parvenu à créer le taekwon-do en 1955
a mis sur pied, en 1966, l’ITF ayant pour mission la diffusion de cet art martial à l’échelle mondiale et son développement pour devenir le 1er Président (la Fédération Asiatique de Taekwon-do en 1968, la Fédération Européenne de Taekwon-do en 1979, la Fédération Panaméricaine de Taekwon-do en 1987 et la Fédération Océanienne de Taekwon-do en 1994)
a organisé les Championnats d’Asie de Taekwon-do (1ères compétions internationales de taekwon-do) en 1969, les Championnats du Monde de Taekwon-do en 1974 et les Championnats du Monde de Taekwon-do junior en 1993
a organisé en septembre 1999, dans le but de réaliser le développement des arts martiaux du monde et la cohésion des experts en arts martiaux, le Comité International des Matches d’Arts Martiaux pour travailler au poste de son 1er Président
a visité, toute sa vie durant, plus de 80 Pays de 5 Continents pour donner les démonstrations et les cours spéciaux en matière de taekwon-do
a rencontré les chefs d’Etat d’une vingtaine de Pays et une centaine de personnages des milieux politique, social, scientifique et d’art martial pour vulgariser le taekwon-do (KIM IL SUNG et KIM JONG IL l’avaient reçu aussi.)
est décédé à Pyongyang pour être enterré dans le Cimetière des Martyrs Patriotes.
Ont lieu sous les auspices de l’ITF:
les cérémonies de l’anniversaire de sa naissance
les cérémonies à sa mémoire
les cérémonies consacrées à la fondation de l’ITF.
Jeudi 8 août dernier, deux cent soixante quatorze nouveaux avocats ont prêté serment de leur inscription sur la liste de stage au Barreau du Kongo Central et soixante autres ont renouvelé le leur.
Tous l'ont fait à l'esplanade de la Cour d'appel de Matadi et devant le Président de la dite Cour. La bâtonnière du Barreau, Madame Cherine Luzausu y a assisté et encadré ses impétrants.
Ces derniers ont juré comme d'ordinaire, de respecter la constitution, d'obéir à la loi, d'exercer la défense et le conseil avec dignité, conscience, indépendance et humanité. De ne rien dire ou publier de contraire aux lois, aux décisions judiciaires, aux bonnes mœurs, à la sécurité de l'État et à la paix publique. De ne conseiller ou défendre aucune cause que je ne croirai juste en mon âme et conscience.
Après avoir pris acte de leur serment par le Président du céans, Madame le bâtonnier leur a demandé de respecter leur serment d'avocat car l'avocat est une des pierres angulaires pour le développement de l'appareil judiciaire. Elle les a en outre exhortés à dénoncer la corruption et tous les autres maux qui gangrènent notre pays, ainsi que notre système ou appareil judiciaire. Car un avocat est un agent de développement, a-t-elle conclu. Commencée vers 10 heures, l'audience s'est clôturée aux environs de 14 heures dans une ambiance festive et euphorique : Modus Vivendi congolais.
«Marx a su qu'il fallait nommer l'adversaire, la puissance qui ensorcelle, qui capture le monde et la pensée, parce que nommer, c'est engager la lutte, c'est agencer une syntaxe qui fasse sentir que rien de ce qui se présente comme normal ne l'est. » Ph. Pignarre et I. Stengers.
Le Ministre de la justice et garde des sceaux est passé sur Top Congo (EDITION SPECIALE CONSTANT MUTAMBA (youtube.com). Il était en face des journalistes pouvant lui poser des questions sans aucun tabou. A première vue, les réponses qu'il donne sont portées par un sérieux souci de réformer la
justice et de permettre au pays de fonctionner normalement. En effet, reconnaît Constant Mutamba, la justice élève une nation. La mafia ayant élu domicile au sein de la justice kongolaise depuis plusieurs années l'a détruite. Amorcer plusieurs réformes et les états généraux de la justice, cela pourrait donner un nouveau souffle au pays. Il donne des exemples de ce qu'il a déjà amorcé. L'impression qu'il donne est d'être un volontariste décidé de sortir le pays du gouffre de l'indiscipline et de la mafia où il est plongé. Après ses cent jours à la tête du ministère, il pourra être jugé sur les faits, a-t-il promis aux journalistes. Tant mieux ! Sun City, c'est quoi ? Interrogé sur la présence de certains membres du gouvernement ayant participé au génocide kongolais célébré à Kisangani et sur la possibilité qu'ils soient poursuivis en justice, il soutient que la justice n'a pas d'effets rétroactifs. Que les bénéficiaires des immunités après la rencontre de Sun City, par exemple, peuvent jouir de leur liberté sans problème. Soit !
Mais Sun City, c'est quoi ? Constant Mutamba peut-il nommer Sun City ? Qui a initié cette rencontre ? Et pour quelles fins ? Pourquoi ? Avant Sun City, y a-t-il eu un tribunal kongolais pour juger les criminels de guerre, les criminels contre l'humanité et les criminels économiques impliqués dans la guerre raciste de prédation et de basse intensité menée contre le Kongo-Kinshasa depuis les années 1990 ? Sun City, comme beaucoup d'autres rencontres initiées par les parrains de Kigali et de Kampala, a été un moment d'infiltration et d'affaiblissement de toutes les institutions du pays avec la complicité de ses filles et ses fils corrompus en vue d'en faire un « Etat-raté-manqué » 1 . Beaucoup de « Chevaux de Troie » sont devenus des acteurs apparents de la descente du pays aux enfers par la magie de l'entérinement des accords signés à plusieurs de ces rencontres. Elles ont aussi été les lieux de la promotion de la tactique du « talk and fight » dont le pays souffre jusqu'à ce jour. (Lire Pierre Péan, Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique (Paris, Fayard, 2010), aiderait Constant Mutamba à avoir une bonne lecture de toutes ces rencontres.)
Donc, soutenir les procédures d'amnisties menées à travers ces différentes rencontres (Pretoria, Lusaka, Sun City, etc.), c'est refuser de nommer le mal profond dont souffre le pays depuis plus de trois décennies : la perte de sa souveraineté et son entraînement dans des processus d'infiltration affaiblissant ses structures de pouvoir. Comment serait-il possible, dans ces conditions de le remettre sur les rails ? Difficile. Le ver est dans le fruit. La référence à Lumumba Faisant allusion à l'omission de son nom lors de la sortie du gouvernement, Constant Mutamba dit que cela relève de la métaphysique. Et revisitant l'histoire du pays, il cite les gouvernants ayant eu accès aux postes de responsabilité à peu près à son âge. Logique avec lui-même, il cite, parmi eux, un « Cheval de Troie » dont les crimes 1 Lire J.-P. MBELU, La fabrique d'un Etat raté. Essais sur le politique, la corruption morale & la gestion de la barabarie, Paris, Congo Lobi Lelo, 2021. risquent de ne pas être jugés sous son passage au ministère de la justice. Pourtant, ils sont documentés. Très bien documentés. Comment, pourrat-il prétendre que la justice élève la nation si l'un des mafieux de haute facture demeure impuni tout en jouissant du fruit de ses crimes ? Constant Mutamba ne risquera-t-il pas de se contenter de la poursuite des lampistes tout en passant à côté de la justice à rendre aux victimes enterrées dans les fosses communes de Maluku, celles des assassinats extrajudiciaires de Kamwina Nsapo, etc. ? Parlant de son âge, Constant Mutamba cite aussi Lumumba comme référence avant de faire allusion au sort qu'il pourra réserver à Paul Kagame. Prendre Lumumba comme référence ne devrait-il pas inciter Constant Mutamba à mieux nommer les choses ? En son temps, « Marx a su qu'il fallait nommer l'adversaire, la puissance qui ensorcelle, qui capture le monde et la pensée, parce que nommer, c'est engager la lutte, c'est agencer une syntaxe qui fasse sentir que rien de ce qui se présente comme normal ne l'est» 2 . Le Kongo-Kinshasa actuel n'est pas un pays normal. Pourquoi Constant Mutamba est-il tenté de reconduire une approche biaisée de la guerre raciste de prédation et de basse intensité menée contre le KongoKinshasa ? Lumumba savait dire qui a fait quoi. Dans la lettre à sa femme, Pauline, il ne passe pas par quatre chemins pour établir la responsabilité de ceux qui avaient décidé de torpiller la lutte pour l'indépendance du pays. Il écrit ceci : « Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations-Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu. » Et il ajoute : « Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. »
PH. PIGNARRE et I. STENGERS, La sorcellerie capitaliste. Pratiques de désenvoûtement, Paris, La Découverte, 2005,p. 73. 4 Cette approche de Lumumba a l'avantage d'être claire dans l'établissement des responsabilités. Les compatriotes corrompus sont cités après les acteurs majeurs que sont les colonialistes, leurs alliés et les hauts fonctionnaires des Nations-Unies. Il n'y a aucune confusion dans la répartition des rôles. Avoir Lumumba comme référence idéologico-politique et citer, Paul Kagame, « nègre de service » des globalistes apatrides et menant au Kongo-Kinshasa une guerre par procuration comme en étant le responsable numéro un, c'est participer de la falsification de l'histoire et de la perpétuation de cette guerre. Cela dans la mesure où « les nègres de service » sont interchangeables. Donc, cette approche minimaliste de la guerre par procuration que mène Paul Kagame et Museveni (et des kongolais corrompus) conduit Constant Mutamba à croire qu'il innoverait en traduisant le président rwandais à la CPI. Soit ! Avant d'en arriver là, il demanderait des conseils à Carla del Ponte. Longtemps avant lui, elle a essayé d'initier des poursuites contre les militaires du FPR/APR. Les parrains de Kagame lui ont opposé une fin de non-recevoir. Comme bien d'autres avocats du TPIR, elle a fait une expérience amère. Del Ponte tire l'amère leçon de ce féroce face-à-face entre la justice et la politique, le 27 janvier 2007, devant les étudiants de l'Université catholique de Lille : « Il y a une règle d'airain que chaque procureur, national ou international se doit de garder présente à l'esprit : la politique est à la justice ce que l'eau est au métal. Elle ronge, corrode, corrompt et finalement anéantit !» 3 Conclusion : De bonnes intentions et un système néocolonial Perdre de vue le lien entre la guerre menée par procuration contre le Kongo, la politique et la justice internationales, serait une tentative de s'engager sur une voie qui ne mène nulle part. 3 F. HARTMANN, Les guerres secrètes de la politique et de la justice internationales, Paris, Flammarion, 2007,297.
Donc, dès que les choses ne sont pas bien nommées et les interconnexions internes au système néocolonial établies, les luttes et les réformes judiciaires risquent de tourner court. Créer un parquet financier, désengorger les prisons, créer de nouvelles prisons, mettre en place une inspection générale de la justice, bancariser les frais de justice, etc., ce sont de bonnes intentions ; tout cela peut être faisable. Néanmoins, prendre en compte le fonctionnement du système néocolonial avec tous les apports de ses « petites mains », lire et relire l'histoire du pays, penser à organiser une « offensive révolutionnaire » pour en finir avec la guerre en produisant des liens géostratégiques capables de la soutenir et créer un pays réellement souverain, c'est mieux. La souveraineté réellement conquise devrait précéder toute organisation responsable et responsabilisante de la justice. Il se pourrait que les luttes pour l'une et pour l'autre se chevauchent...C'est possible...Mais la perpétuation de « la guerre par morceaux » dans un monde où l'émergence du Sud Global fait grincer les dents dans le camp des initiateurs de Berlin (1884-1885) par le biais des « nègres de service » interchangés peut tout chambarder. Qui pilote le processus de Luanda en sous-main ? N'est-ce pas un Sun City bis, avec le même objectif majeur, faire du Kongo un perpétuel « Etat-raté-manqué » ?
Fait à Nivelles, le 6 août 2024
Abbé Jean-Pierre Mbelu Babanya Kabudi Génération Lumumba 1961 Tél : +32494695855 E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Faisons attention aux interprétations que les ennemis de la RD Congo et leurs et supporters congolais malveillants veulent propager à propos de l'état de santé et de la véritable forme physique du Président Fatshi.
Face au brillant journaliste Lusakueno et son confrère, nous n'avons pas vu un malade, certes un convalescent un peu amaigri, mais un homme en très bonne forme, alerte, fort et lucide; souriant quand il le fallait, incisif lorsque c'était nécessaire, répondant calmement aux questions forts pertinentes des deux journalistes expérimentés.
Les déçus du retour de Fashi à Kinshasa, ceux qui souhaitaient le voir dans un cercueil se dévoilent et montrent qu'en dehors de la haine, ils n'ont aucun projet pour la RDC.
Que Dieu garde celui qu' Il a lui même choisi pour conduire la Rdc.
C’est une ascension largement méritée. Au sein du Gouvernement Suminwa, Doudou Roussel Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Finances, est, sans doute, une figure importante disposant des atouts capables de booster, positivement, la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tout au long de ce second mandat, pour l’intérêt des congolais. L’homme dispose, en effet, d’une série d’initiatives et stratégies enfouies, depuis plus d’une année, dans un bel ouvrage, fruit de son savoir et de son expertise en tant que haut fonctionnaire de l’Etat, intitulé : La Réforme des Finances publiques et de l’Administration en RDC, Enjeux d’un Etat moderne et performant. C’est une sorte de boussole pour les autorités congolaises, les responsables politiques, les gestionnaires des services, les chercheurs académiques et, sans oublier, les étudiants. Dans cet ouvrage, le Ministre Doudou Fwamba épluche les différentes réformes engagées en République démocratique du Congo dans le domaine de la gouvernance des finances publiques et de l’administration depuis les années 2000. Ce livre de 283 pages, disponible aux éditions Bruylant, pose, de façon approfondie, le diagnostic de la cohérence des différents mutations face aux enjeux de la performance publique et met en lumière certains objectifs liés, entre autres, à la maitrise des dépenses publiques, à l’amélioration de la qualité des services publics par la simplification des démarches administratives ainsi qu’au renforcement du contrôle et à la transparence en matière de gestion de la chose publique. Ceux qui voudraient en savoir un peu plus pourraient noter que l’ouvrage de M. Doudou Fwamba, dont il est question, est subdivisé en trois grands titres. En premier lieu, l’auteur analyse l’organisation administrative. Deuxièmement, il aborde l’épineuse question de la gestion des finances publiques. Enfin, en troisième ressort, il formule des pistes susceptibles de favoriser la refondation de l’Etat. La méthodologie utilisée, pour la production d’un tel travail appréciable, est à la fois analytique et déductive.
Ce qu’il faut savoir !
‘’La réforme de l'Administration vise entre autres, l'efficacité ainsi que l'efficience de l'action publique, l'amélioration de la qualité des services publics et la simplification de l'organisation administrative de l’Etat. En RDC, diverses transformations ont été implémentées afin de réaliser certains objectifs précis lesquels permettent à l'État d'accomplir ses missions essentielles. En effet, depuis plusieurs années, l'administration publique congolaise se caractérisait par plusieurs maux dont les antivaleurs, mais aussi, une forte intrusion du politique dans son fonctionnement quotidien, des chevauchements de missions et des problèmes de coordination entre structures et entre niveaux de gestion, des cadres organiques dépassés, un personnel vieillissant, pléthorique, mal équipé et non maîtrisé, etc. Pour ce faire, il fallait répondre par des mesures de réforme qui, au fil des ans, ont eu pour ambition de remettre l'usager au centre du jeu, conformément aux standards internationaux de gestion de la chose publique. Ainsi, certaines mutations ont été implémentées avec un certain résultat, sauf qu'il serait plus important que ces transformations aient été réalisées dans une perspective de refondation d'un État moderne et performant’’, démontre le Ministre Doudou Roussel Fwamba.
Historique des réformes de l’Administration publique en RDC
‘’Les réformes de l'administration publique congolaise engagées par les Gouvernements successifs notamment à partir du début des années 2000, ont permis des avancées en ce qui concerne à la modernisation de l'État (sous-section 1), à la restauration de l'Autorité de l'État (sous-section 2), à l'amélioration du climat des affaires (sous- section 3), et à la garantie de prestation des services et de l'amélioration des conditions de la population (sous-section 4). L'État congolais a jadis connu une période de confusion aux antipodes des caractéristiques d'un État moderne… Dans ce contexte étaient considérés comme des agents publies et fonctionnaires « modèles » et « patriotes » ceux qui portaient allégeance audit parti. Même le recrutement au sein de l'administration publique procédait de cette logique militante en lieu et place de la méritocratie. Cet état de choses avait pour conséquence d'engendrer de nombreux dysfonctionnements ainsi qu'une récurrence des conflits d'intérêts entre l'État et un parti politique, fait pourtant privé. La suprématie du militantisme sur la maîtrise des activités administratives de l'État avait durablement installé les germes du déclin progressif de l'administration publique et du pays tout entier’’, décortique, dans son ouvrage, Doudou Fwamba, l’Argentier national.
Ce lundi 12 Août 2024, le Patriarche Jonas MUKAMBA Kadiata Nzemba, l'Autorité Morale de notre parti, l'Alliance des Démocrates Congolais, « ADECO", a concouru au poste de Président du Bureau Définitif du Sénat.
Bien que le choix opéré par les Honorables Sénateurs n'ait pas été favorable pour nous, nous rendons grâce à Dieu, pour le courage et la détermination que nous a témoignés notre MENTOR, l'Honorable Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba.
Il vient de se laver les mains, devant toute la Nation, à laquelle il tenait à léguer quelque chose de meilleur, au soir de sa vie.
Bravo bravo bravo au Patriarche National !
Félicitations aux heureux élus Membres du Bureau Définitif du Sénat !
Que vive la démocratie !
Que vive l'État de droit !
Puisse le Saint-Esprit emplir nos cœurs de la résilience et de sa joie immense, amen.
Ce lundi à la Cité de l’Union Africaine, les présidents Félix Tshisekedi (RDC) et Joao Lourenco (Angola) ont eu une séance de travail à huis clos sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
La rencontre s’est déroulée en deux temps : en tête-à-tête puis élargie à leurs ministres des affaires étrangères ainsi qu’à autres délégués de haut rang.
A l’issue de cette rencontre, les deux chefs d’Etat n’ont fait aucune déclaration à la presse laissant leurs chefs de diplomatie faire la restitution devant la presse.
Cette rencontre au sommet entre les présidents Tshisekedi et Lourenco intervient une semaine après la rencontre des responsables des services de sécurité de la RDC et du Rwanda ayant abouti à la décrétion d’un cessez-le-feu respecté par les FARDC mais boycotté par le M23, supplétifs de l’armée rwandaise RDF.
Honorable Président du Sénat Sama Lukonde Kyenge Jean Michel,
Au nom du Coordonnateur National de l’ASALU, Monsieur Ben Nyembue Nsangua, nous vous félicitons très chaleureusement pour votre victoire à l’élection de la Présidence du Bureau définitif du Sénat.
C’est un honneur que vous méritez, et vous avez la compétence, la générosité et la vision nécessaires pour assumer cette haute fonction.
Les membres de l’association "Les Amis de Sama Lukonde", Asalu/ASBL en sigle, ville de Kinshasa vous félicitent pour la grande distinction qui vient de vous être accordée par les sénateurs, les sages. Elle est largement méritée, et l’honneur en rejaillit sur nous vos amis.
Nous saisissons cette occasion pour vous souhaiter un fructueux mandat. Puisse le bon Dieu vous accompagner et vous accorder encore plus de sagesse pour bien remplir votre fonction.
Me Timothée Kitambala, Coordonnateur provincial ville de Kinshasa des Amis de Sama Lukonde, Asalu/ASBL
Le rendez-vous aura été scrupuleusement respecté. A l’immeuble du Gouvernement, plus précisément, au Salon Rouge, du 29 juillet au 9 août, les conférences budgétaires, exercice 2025, ont tenu leurs promesses.
Les différents services publics attendus ont marqué leur présence aux travaux de cette session importante qui ont balisé la voie à l’élaboration du Budget 2025.
Il convient de noter que lesdits travaux se sont déroulés sur deux sites, concrètement, dans les locaux de la DGPPP et à l’Immeuble Intelligent. De ces différents services, il sied de citer ceux liés à la souveraineté notamment, l’économie et les infrastructures ; ceux liés aux recettes et aux dépenses, notamment, les services sociaux, les administrations générales, les organismes publics et les comptes spéciaux. Des arbitrages vont être effectués sur base des prévisions présentées tant au niveau des recettes que des dépenses et ainsi, un rapport sanctionnant la fin desdites conférences sera soumis aux autorités compétentes dans les prochains jours. C’est une réussite à inscrire dans le cadre du Projet d’Amélioration du Recouvrement des Recettes et de la Gestion des Dépenses Publiques en RDC (ENCORE), qui a mis des moyens nécessaires pour permettre la réalisation d’un travail de qualité.
Il sied de rappeler également que lors de la cérémonie du lancement, le Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, avait mobilisé les participants, en insistant sur les attentes du Gouvernement quant à l’adoption du Budget 2025.
« Comme d’aucuns le savent, le processus budgétaire se déclenche chaque année par un calendrier budgétaire permanent annexé au Décret portant gouvernance budgétaire qui prévoit des actions pour la préparation du projet de loi des finances.
Faut-il le rappeler qu’en RDC, l’installation du Gouvernement SUMINWA, nous impose une certaine célérité dans le processus d’élaboration du Budget de l’exercice 2025 que le Gouvernement entend déposer au Bureau de l’Assemblée Nationale le 14 septembre prochain, suivant les prescrits de l’article 126 alinéa 3 de la Constitution et 83 de la Loi relative aux finances publiques.
Conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Gouvernement conduit par Son Excellence Madame la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA, a présenté son Programme d’actions approuvé par l’Assemblée Nationale en date du 11 juin 2024 », avait recommandé, comme pour planter le décor de la réussite de l’évènement, le Ministre Aimé Boji, dans son allocution inaugurale dont la quintessence de son message peut bien aider quiconque est impliqué ou intéressé, à scruter la portée réelle du travail méthodique abattu, lors de ces importantes et indispensables conférences budgétaires pour l’exercice 2025.
La Pros.
DISCOURS DU MINISTRE DU BUDGET A L’OCCASION DU LANCEMENT DES CONFERENCES BUDGETAIRES
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres ;
Excellences Madame et Messieurs les Ministres d’Etat et chers collègues ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres, Ministres délégués et Vice-Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux de l’Administration publique ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs et cadres de l’Administration publique ;
Mesdames et Messieurs les membres des unités budgétaires sectorielles ;
Mesdames et Messieurs les Délégués de la Société Civile ;
Distingués Invités, Mesdames et Messieurs, à vos titres et qualités respectifs.
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole dans ce beau cadre du salon rouge de l’Immeuble du Gouvernement, en ce jour où le Gouvernement procède, à travers le Ministère du Budget, au lancement officiel des conférences budgétaires de l’exercice 2025.
Qu’il me soit permis, avant toute chose, de rendre grâce à Dieu pour son souffle de vie nous accordé et remercier chacun d’entre vous d’avoir rehaussé de sa présence cette cérémonie malgré vos agendas très chargés. Cela est une preuve éloquente de votre attachement à la bonne marche de l’action gouvernementale.
Excellences ;
Mesdames et messieurs,
Comme d’aucuns le savent, le processus budgétaire se déclenche chaque année par un calendrier budgétaire permanent annexé au Décret portant gouvernance budgétaire qui prévoit des actions pour la préparation du projet de loi de finances.
Faut-il le rappeler qu’en RDC, l’installation du Gouvernement SUMINWA, nous impose une certaine célérité dans le processus d’élaboration du Budget de l’exercice 2025 que le Gouvernement entend déposer au Bureau de l’Assemblée Nationale le 14 septembre prochain, suivant les prescrits de l’article 126 alinéa 3 de la Constitution et 83 de la Loi relative aux finances publiques.
Conformément à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Felix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, le Gouvernement conduit par Son Excellence Madame la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA, a présenté son Programme d’actions approuvé par l’Assemblée Nationale en date du 11 juin 2024.
Il sied de rappeler que ce Programme d’actions s’étend sur la période 2024 – 2028 et est assis sur six piliers, à savoir : (i) créer plus d’emplois, (ii) protéger et renforcer le pouvoir d’achat des ménages congolais, (iii) mieux protéger le citoyen congolais, (iv) construire une économie plus diversifiée et plus compétitive, (v) assurer plus d’accès aux services sociaux de base, et (iv) renforcer l’efficacité des services publics.
Les priorités de ce Programme d’actions ont été reflétées dans le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2025 – 2027 soumis aux consultations pré-budgétaires et dans la Lettre d’orientationbudgétaire de Son Excellence Madame la Première Ministre, conformément aux dispositions de l’article 13 de la Loi relative aux finances publiques. Sur base de ces documents d’encadrement de la politique budgétaire, j’ai signé en date du 16 juillet dernier la Circulaire contenant les instructions relatives à l’élaboration de la Loi de finances de l’exercice 2025, en édictant des directives pour la mobilisation accrue des recettes et l’encadrement des dépenses.
Excellences ;
Mesdames et Messieurs.
Comme vous pouvez le constater, l’élaboration du budget de l’exercice 2025 intervient dans un contexte très particulier, caractérisé par la matérialisation des efforts du Gouvernement pour la pacification de la partie Est du pays, suite à la guerre d’agression du Rwanda par l’intermédiaire du M23, une crise humanitaire sans précèdent avec près de deux millions des déplacés, ainsi que par l’installation des nouvelles institutions issues des élections du 20 décembre 2023.
Les prévisions budgétaires de l’exercice 2025 que vous prendrez soins d’examiner devront donc tenir compte de la nouvelle Gouvernance instaurée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, qui prône la poursuite de la mise en œuvre des grands projets amorcés tels que le Programme de Développement Local à la Base de 145 Territoires (PDL-145T), la Couverture Santé Universelle et la gratuité de l’enseignement primaire. De même il faudra prendre en compte l’urgence de la diversification de l’économie nationale et la poursuite des investissements dans le secteur des transports et voies de communication.
Le financement des politiques incarnées dans les piliers du Programme du Gouvernement appelle à l’élargissement de l’espace budgétaire par la poursuite des réformes fiscales et douanières, la promotion de la culture fiscale, la lutte contre la corruption, l'évasion et la fraude fiscales ainsi que l'intensification des contrôles, en vue de hisser la pression fiscale au niveau des pays de l’Afrique subsaharienne.
Il est également important que ces travaux aboutissent à l’élaboration d’un budget réaliste en harmonie avec les critères de convergence macroéconomique régionaux et continentaux ainsi que ceux convenus avec les partenaires techniques et financiers de notre pays.
Je compte beaucoup sur vous, pour souscrire à cette démarche et être des véritables ambassadeurs de cette noble cause.
Le financement des politiques publiques des priorités du Programme d’Action du Gouvernement pour l’exercices 2025 intègre également le recours aux emprunts auprès des partenaires bi et multi latéraux et les appuis budgétaires, notamment du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale ainsi que le recours au Partenariat Public Privé en vue de financer certains investissements publics.
Excellences ;
Mesdames et Messieurs.
Le programme du gouvernement n’ayant été adopté par l’Assemblée Nationale qu’en date du 11 juin 2024, vous conviendrez avec moi que nous disposons d’un délai particulièrement court pour l’élaboration de la Loi des Finances pour l’exercice 2025 et son dépôt au parlement dans le délai constitutionnel.
Je vous exhorte donc à faire usage de huit journées d’intenses travaux prévus dans le cadre de ces conférences budgétaires pour porter un regard attentif sur toutes les initiatives sectorielles qui vont dans le sens de la matérialisation du Programme d’Action du Gouvernement pour la tranche annuelle de l’exercice 2025.
Vous comprendrez, Excellences Madame et Messieurs les membres du Gouvernement, que les Conférences budgétaires constituent non seulement un exercice technique, mais aussi une activité nationale de haute portée qui engage la vie de toute la nation. A ce titre, cette activité revêt un caractère aussi bien exclusif que décisif, car c’est ici le moment où les besoins sectoriels sont pris en compte dans le budget dans les limites des contraintes qui s’imposent.
Je réitère donc mon souhait que les débats et échanges qui s’en suivront permettent de garantir la soutenabilité budgétaire et la croissance économique, en vue de l’amélioration des conditions de vie de nos populations.
Je ne doute point que vous ne ménagerez aucun effort tout au long de ces assises pour produire un travail de qualité, susceptible de doter le Gouvernement d’une préfiguration des dépenses et des recettes à la fois crédibles et exhaustives.
Excellences Messieurs les Vice-Premiers Ministres ;
Excellences Madame et Messieurs les Ministres d’Etat et chers collègues ;
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres, Ministres délégués et Vice-Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Secrétaires Généraux de l’Administration publique ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux, Directeurs et cadres de l’Administration publique ;
Mesdames et Messieurs les membres des unités budgétaires sectorielles ;
Mesdames et Messieurs les Délégués de la Société Civile ;
Distingués Invités, Mesdames et Messieurs, à vos titres et qualités respectifs.
Avant de terminer mon propos, je voudrais adresser mes sincères remerciements au Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques qui, à travers le projet ENCORE, a accepté d’accompagner financièrement le Ministère du Budget pour l’organisation de cette activité.
Sur ce, je déclare solennellement lancées, les conférences budgétaires de l’exercice 2025.
Bon travail à tous et que Vive la République Démocratique du Congo !
Ce lundi 12 août 2024, Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre en charge de l'Economie nationale, et Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, ont annoncé, au cours d’un briefing tenu à la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), de nouvelles mesures que le Gouvernement de la République, sous la férule de Judith Suminwa Tuluka, la Première ministre, a prises pour contrer la vie chère en RD. Congo.
Ces mesures palliatives visent notamment, à lutter contre les tracasseries sur les routes de desserte agricole, à décourager la spéculation sur le marché de change et à renforcer la prochaine campagne agricole pour soulager les ménages.
A en croire le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Mukoko Samba, le Gouvernement entend asseoir véritablement, pour une première fois dans l'histoire, l'économie du maïs en RD. Congo. Par cette initiative, a-t-il explicité, il sera question de produire en quantité suffisante cette céréale de base pour, d'une part, la consommation au niveau local et, d'autre part, en instaurer l'exportation en vue de renforcer, dans la mesure du possible, l'économie du pays, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
«Nous sommes à huit Conseils des Ministres mais, dans trois des ces réunions, le Président de la République a pressé le Gouvernement à établir des mesures qui vous ont été annoncées, le week-end au terme de la huitième réunion du Conseil des Ministres. Ces mesures sont de plusieurs ordres qui concernent, entre autres, des produits de première nécessité. C’est-à-dire, des produits que nous consommons tous les jours. Dans l’exercice de redevabilité de ce soir, nous voulons revenir sur ces mesures, quels sont les produits qui sont concernés, comment ces mesures vont s’appliquer et à partir de quel moment on peut compter de voir le changement dans les prix au marché où nos mamans vont s’approvisionner», a rappelé, dans ses propos luminaires, le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.
Les Opérateurs économiques attendus
Pour sa part, M. Daniel Mukoko Samba s’est appesanti sur des stratégies envisagées pour parvenir à réussir ce pari de l’atténuation de la vie chère et de l’amélioration du pouvoir d’achat de congolais. Il a annoncé, par exemple, la réunion prévue pour cette semaine, avec les importateurs afin de voir dans quelle mesure permettre la mise en œuvre des engagements du Gouvernement.
‘’Ce dont nous allons parler ce soir concerne chaque ménage congolais. Les ménages congolais passent des moments difficiles. Le panier de la ménagère coûte cher, les prix n’ont pas cessé d’augmenter d’année en années, mois après mois. Et, le Président de la République nous a instruits pour que l’on desserre les contraintes qui entourent le panier de la ménagère dans ce pays. Les mesures qui ont été prises par le Gouvernement, le vendredi dernier, au cours de la huitième réunion du Conseil des Ministres, c’est des mesures qui devraient avoir des effets rapides sur les prix. Il s’agit d’abord d’un ensemble de produits qui ont été cités. Il s’agit du maïs, de la farine de maïs, il s’agit du lait en poudre, du riz importé, des volailles, des poissons, de la viande, de l’huile végétale. Ce sont donc des produits qui sont consommés de manière régulière par les ménages congolais… Ce qui est envisagé n’est pas très différent de ce que le Gouvernement fait déjà sur le prix des produits pétroliers. Aujourd’hui, nous savons tous que nous achetons le litre d’essence à 3475fc et que l’on achète le litre de gasoil à 3465fc. Mais, sachez que chaque fois que vous achetez un litre de carburant, vous ne payez qu’une partie du prix que coûte ce litre parce que l’autre partie est supportée par le Gouvernement. En d’autres termes, le Gouvernement subventionne le prix des produits pétroliers. Nous parlons d’une subvention qui va de 2100fc le litre à 2300fc. Si le Gouvernement avait laissé la vérité des prix, on achèterait le litre de carburant à 5300fc ou plus… Au courant de cette semaine, en tant que Ministre de l’Economie nationale, je vais m’asseoir avec les importateurs pour que nous nous mettions d’accord de la manière dont les décisions du Gouvernement vont produire leurs effets dans les meilleurs délais possibles », a-t-il affirmé, à pleine voix, devant la presse.
Le Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde est élu Président de la Chambre haute du Parlement. C'était à l'issue de l'élection des membres du Bureau définitif du Sénat qui a eu lieu ce lundi 12 août 2024. Sur 95 voix de suffrages valablement exprimés, Sama Lukonde a obtenu 84 voix devant le Sénateur Mukamba Kadiata Nzemba qui n'aura obtenu que 9 voix.
Bien avant ce scrutin, le candidat UDPS, Idrissa Afani s'était désisté en faveur du Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde dans le cadre du ticket commun de l'Union sacrée de la Nation, la plateforme politique qui soutient la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Cette élection de Sama Lukonde au Sénat met fin à un long périple parsemé de plusieurs embûches. C'est donc un motif de soulagement et de satisfaction pour le candidat qui dit placer son mandat à la tête du Sénat sous le signe de l'unité, la paix et la cohésion selon la vision du Chef de l'État, pour un Sénat efficace, moderne et accessible.
Sama Lukonde prône un Sénat efficace, moderne et accessible !
Dans son discours de campagne électorale à l'occasion de l'élection du Bureau définitif du Sénat, le Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, candidat unique de l'Union sacrée de la Nation à la présidence du Sénat, a brossé clairement les principales motivations de sa candidature à la tête de la Chambre haute du Parlement. Il promet de tout mettre en œuvre pour faire du Sénat une chambre efficace, moderne et accessible, qui doit travailler dans l'unité, la paix, la tolérance et la cohésion derrière le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
"Tout en restant fidèle à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, mon action dans la gestion de notre chambre parlementaire repose sur un plan visant à mettre en place un Sénat efficace, moderne et
accessible", a dit, d'entrée de jeu, le Sénateur Sama Lukonde.
Pour Jean-Michel Sama Lukonde, cet engagement ne peut être possible qu’en établissant une bonne collaboration avec les honorables sénateurs, les services administratifs, les services techniques et d’appoint, ainsi que des échanges permanents avec les autres institutions de la République, tout en restant dans la droite ligne de la vision du Chef de l’État, Garant du bon fonctionnement des institutions.
Réputé dans l'opinion comme un homme épris de paix, avec une probité morale qui n'est plus à démontrer, Sama Lukonde veut instaurer au sein du Sénat une culture de participation et de l'apport individuels de plus en plus efficace. Une culture d'expression libre afin de lui faire jouer pleinement son rôle de chambre des sages et garant de l'équilibre du pouvoir et de l'administration des provinces.
Le Sénat, à en croire Jean-Michel Sama Lukonde, devra jouer son rôle d’élaboration, d’analyse et d’adoption des textes de loi. Il devra exercer, en toute indépendance, le contrôle sur le Gouvernement, les institutions d’appui à la démocratie, les entreprises publiques, les établissements et services publics.
Il a aussi une vocation diplomatique consistant à porter haut
et fort les intérêts de la République démocratique du Congo sur l’échiquier mondial. "C’est ici l’occasion de saluer les efforts fournis par Son Excellence Monsieur le Président de la République dans plusieurs secteurs touchant à la vie de nos populations. Efforts parmi lesquels nous pouvons citer son ambitieux programme de la gratuité de l’enseignement primaire qui est aujourd’hui une réalité, la Couverture Santé universelle qui est en phase d’opérationnalisation dans toutes les provinces de la République et le vaste PDL-145 Territoires.
Face à l'agression de la RDC par le Rwanda sous couvert de ses supplétifs du M23, le Sénateur Sama Lukonde a appelé ses collègues à s'aligner derrière le commandant Suprême pour défendre la partie.
"Notre pays est toujours agressé, dans sa partie Est, par des attaques
intempestives et récurrentes du Rwanda sous couvert du groupe
terroriste du M23. Cette situation ne doit laisser personne indifférent.
Et nous, Sénateurs, nous devons nous tenir aux côtés du Commandant suprême des Forces Armées de la République et de la Police nationale afin de relever cet affront qui nous est imposé. Par notre travail à l’interne et à l’externe, nous devons déployer toutes
les actions pour protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de
notre pays", a-t-il souligné.
Enfin, Sama Lukonde a insisté sur la nécessité de préserver l'unité, la paix et la cohésion de tous derrière le Président Tshisekedi.
"C’est pourquoi, j’aimerais ici donner un message de paix et de sérénité durant ce processus qui, du reste, se passe dans un contexte particulier dans notre pays. Nous sommes un même peuple, nous
appartenons à un même pays et avons une seule Autorité qui est Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi", a conclu Jean-Michel Sama Lukonde.
Signalons que bien avant la prise de parole du Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, le candidat UDPS, le Sénateur Idrissa Afani a désisté publiquement en faveur de l'unique candidat de l'Union sacrée de la Nation conformément à la volonté du Chef de l'Etat.
*Les Chefs coutumiers du Nord et Sud Kivu ont participé aux obsèques de l’un d'entre eux, Mwami Désiré Kabare II décédé me 27 juillet et inhumé 9 août dans sa chefferie de Kabare au Sud Kivu. Après ce moment de recueillement ils ont rencontré et échangé avec le Vice-Ministre des affaires coutumières, Mwami Ndeze Jean-Baptiste qui a lancé le mouvement de cohésion des Chefs coutumiers autour du Chef de l'Etat pour le retour de la paix dans le pays. Ces deniers ont levé l'option de déclarer ouvertement leur appui à logique de taire les armes sur le sol congolais. C'est à travers une déclaration publiée ce samedi 10 août 2024 et lue par le Mwami SAMBILI BAMUKOKA de la chefferie de Watalinga, au Nord-Kivu, territoire de Béni, que les Mwami se sont exprimés à Bukavu.
Déclaration des chefs coutumiers du nord et Sud-Kivu sur la situation sécuritaire en RDC
Nous, Chefs coutumiers du Nord et Sud Kivu, réunis à Bukavu autour de Son Excellence Sa Majesté Mwami Ndeze Jean Baptiste, Vice-Ministre en charge des affaires coutumières, déclarons ce qui suit :
Remercions le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Félix Tshilombo, avoir donné un Vice-Ministère et d’avoir nommé l’un des nous comme Vice-Ministre en charge des affaires coutumières.
Remercions le Chef l’Etat, de s’être impliqué aux obsèques de notre collègue, Sa majesté Mwami Kabare qui nous a quitté à la suite d’une courte maladie.
Réitérons notre soutien au Président de la République dans sa lutte acharnée contre l’agression de notre pays par le Rwanda et les autres groupes armés étrangers.
Rejetons jusqu’à la dernière énergie, la guerre d’agression en cours et promettons de nous engager sans réserve dans le processus de pacification initié par le Président de la République en mobilisant nos énergies, nos filles et fils pour barrer la route à l’occupation et la balkanisation de notre pays.
Attendons impatiemment les orientations de la hiérarchie pour lancer la campagne de sensibilisation des paires, chefs coutumiers des provinces voisines en vue d’accompagner le chef de l’Etat dans la démarche noble de pacifier nos différents espaces vitaux pour garantir une vie meilleure pour notre progéniture.
Appelons toutes nos populations respectives et celles des provinces voisines à se désolidariser du mouvement M23 /AFC et de tous ces éléments en vue de stopper leur progression dans nos terres.
Demandons l’implication et la solidarité des populations de toutes les provinces, de l’ouest, du centre, du sud, du nord de la République démocratique du Congo en vue d’organiser une résistance nationale face à cette menace qui guette l’ensemble de notre pays.