Les FPAU, réunis ce Samedi 27 Janvier 2024 au Quartier Général des FPAU autour de l’Honorable Jonas Mukamba Kadiata Nzemba et l’Honorable Elysée Bokumwana Maposo, respectivement, Patriarche et Coordonnateur Général des FPAU, pour évaluer le Processus électoral et ses conséquences au sein de notre famille politique. Après examen minutieux des différentes décisions publiées par la CENI concernant les élus Nationaux, Provinciaux et Municipaux, en ne proclamant que Quatre (4) élus Nationaux ainsi que sept (7) élus Provinciaux à travers la République. Nous, les Forces Politiques Alliées à l’UDPS déclarons ce qui suit :
Déclaration Politique de la Coordination Nationale du Regroupement Forces Politiques Alliées à l’UDPS/Tshisekedi
Nous, présidents des Partis Politiques, Associations et personnalités, membres de la Coordination Nationale du regroupement Forces Politiques Alliées à l’UDPS / TSHISEKEDI, en abrégé FPAU, réunis ce Samedi 27 Janvier 2024 au Quartier Général des FPAU autour de l’Honorable Jonas Mukamba Kadiata Nzemba et l’Honorable Elysée Bokumwana Maposo, respectivement, Patriarche et Coordonnateur Général des FPAU, pour évaluer le Processus électoral et ses conséquences au sein de notre famille politique. Apres examen minutieux des différentes décisions publiées par la CENI concernant les élus Nationaux, Provinciaux et Municipaux, en ne proclamant que Quatre (4) élus Nationaux ainsi que sept (7) élus Provinciaux à travers la République. Nous, les Forces Politiques Alliées à l’UDPS déclarons ce qui suit :
1. Contestons certains résultats des législatifs Nationaux et Provinciaux tels que publiés par la CENI, car n’exprimant pas la vraie volonté du souverain primaire qui avait pourtant témoigné sa confiance à nos élus selon que les prouvent les adhésions populaires pendant la campagne électorale dans l’ensemble du territoire national et mieux encore les Procès-verbaux et fiches électorales émanant de la CENI mettant après simples calculs nos listes en tête de beaucoup de circonscriptions ;
2. Avons décidé de saisir les cours et tribunaux compétents en contentieux électoral afin que non seulement nos élus non proclamés par la CENI soient rétablis dans leur droit, mais aussi, la volonté du souverain primaire exprimée en faveur de notre regroupement puisse être respectée ;
3. Recommandons vivement, à la plus haute cour, gardienne de la justice et de l’équité républicaines de bien vouloir examiner nos recours en vue de nous rétablir dans nos droits fondamentaux ;
4. Exprimons notre adhésion à la vision du Chef de l’Etat pour la réussite sans faille de son 2ème mandat à qui nous apportons nos élus Nationaux et Provinciaux pour la constitution d’une véritable majorité parlementaire à tous les niveaux ;
5. Réaffirmons par ailleurs, notre indéfectible attachement au Regroupement à travers sa Direction incarnée par le Patriarche Jonas MUKAMBA et le Coordonnateur Général Elysée BOKUMWANA MAPOSO à qui nous exprimons nos sincères remerciements pour tous les efforts consentis au cours de ce processus électoral en faveur du regroupement.
Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président de la Cour Constitutionnelle
Tribune libre
Apport significatif de la Cour Constitutionnelle de la RDC dans la gestion du processus électoral : évaluation à mi-parcours
*Dieudonné Kamuleta Badibanga dirige de main de maître le processus dans son secteur.
(Par Martin Mbo Mpakamuni, Doctorant et Chercheur en droit et contentieux électoral à l’Université de Kinshasa)
Contentieux des candidatures
En RDC, la Cour Constitutionnelle est compétente pour examiner le contentieux en contestation des candidatures aux élections présidentielle et législatives. C’est elle qui rend l’arrêt qui permet à la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, d’établir la liste définitive des candidats.
Pour l’élection présidentielle, après la publication de la liste provisoire par la CENI, aucun des candidats n’a vu sa candidature être rejeté au niveau de la Cour. La Cour a fait preuve d’une interprétation large des textes juridiques, ce qui a permis une plus grande inclusivité des candidatures et élargi les possibilités de choix offerts aux électeurs.
Les actes de la Cour pour l’inclusivité se sont remarqués dans trois cas :
Poursuivi au pénal pour des faits commis lorsqu’il était encore Premier ministre, la Cour a fait une interprétation extensive de la loi pénal (arrêt avant dire droit sous RP 0002) afin de permettre à un candidat Président de la République (Monsieur MATATA PONYO) de battre tranquillement campagne. Après le prononcé, la Cour a motivé sa décision comme suit : consciente qu’un des prévenus est candidat à l’élection présidentielle, la Cour a estimé qu’en sa qualité de garant des droits fondamentaux, elle se devait de s’abstenir de perturber l’exercice normal du droit d’être élu du concerné en cette période électorale, d’autant plus que ce dernier bénéficie encore de la présomption d’innocence.
La candidature d’un candidat Président de la République, du reste un des ténors de l’opposition politique (Moïse KATUMBI) a été contesté pour une question de détention d’une nationalité étrangère. Mais en toute responsabilité, la Cour (Sous RCE 0011/PR du 30 octobre 2023) a eu à déclarer ladite requête recevable mais non fondée pour défaut de preuve suffisante de la détention d’une nationalité. La Cour a ainsi estimé que la détention d’une nationalité étrangère ne pouvait se prouver par des simples spéculations ou surenchère politique.
Au nom de l’inclusivité, la Cour (Sous RCE 002/PR et RCE 006/PR du 30 octobre 2023) a récupéré deux candidatures (Mme Joël BILE et M. Ngila Henock) rejetées par la Commission électorale nationale indépendante lors de la publication de la liste provisoire. En effet, la CENI avait prévu comme jour de clôture de la réception des candidatures un dimanche, alors que ce n’est pas un jour ouvrable en RDC. D’où certains ont été butés à cette difficulté alors qu’ils comptaient déposer leur candidature le dernier jour. C’est pourquoi la Cour, en estimant qu’on ne pouvait imputer aux citoyens une imprudence de la CENI, a motivé sa décision en indiquant qu’ : « aucun citoyen ne peut être privé d’exercer le droit à l’éligibilité, consacré et protégé par l’article 5 de la Constitution, par des mécanismes de restriction sans motifs valables ».
Pour les candidats députés nationaux, la Cour a réhabilité plusieurs candidats dont les candidatures ont été injustement écartées par la CENI, dont plusieurs étaient des candidats des regroupements politiques de l’opposition.
Avant les élections et durant la phase des contentieux des résultats.
A moins d’un mois des élections, un groupe de candidats présidents de la république avaient saisi la Cour pour solliciter l’annulation du processus électoral déjà déclenché. En toute responsabilité, la Cour (Par son arrêt sous RCE 2120 du 14 décembre 2023) a déclaré que les irrégularités invoquées par eux n’étaient pas de nature à présager l’irrégularité manifeste de tout le processus électoral en cours et en affecter la sincérité et l’exactitude du scrutin et des résultats.
Et, avec seulement deux dossiers inscrits au rôle pour la contestation des résultats du scrutin présidentiel du 20 décembre 2023, la Cour a consacré toute une journée d’instruction, ceci afin de permettre aux parties de développer librement leurs moyens de droit. Ceci démontre du respect des droits de la défense et du principe de contradictoire que la Cour a voulu privilégier.
Pour la députation nationale, la Cour constitutionnelle va bientôt commencer à examiner les contestations des résultats.
A ce jour, il ressort de nos renseignements que le greffe de la Cour a déjà enregistrés près de 1500 dossiers de contestation pour plusieurs circonscriptions.
Il s’agira d’un travail fastidieux car, conformément à la loi électorale, la Cour a deux mois pour examiner lesdites requêtes.
En se promenant dans les vieilles ruelles de Beijing, les hutong, on a l’impression de retourner plusieurs siècles en arrière, d’être baigné dans la culture traditionnelle chinoise. Et l’un des éléments fondamentaux de cette culture est bien sûr l’opéra de Beijing, dont un café très particulier en a fait son thème principal.
Le maître des lieux se nomme Liu Zhen, héritier d’une longue lignée de maîtres de l’opéra de Beijing. Il a souhaité créer ce café très spécial afin de transmettre la culture de l’opéra chinois au plus grand nombre, tout en y ajoutant des éléments de la culture moderne et occidentale.
L’opéra de Beijing puise ses racines dans l’opéra Kunqu, un art qui s’est développé il y a plusieurs siècles dans le sud de la Chine, et dont l’une des œuvres les plus célèbres, Le Pavillon aux Pivoines, a inspiré à maître Liu le nom de son café.
L’opéra de Beijing nécessite l’étude de plusieurs arts tels que le chant, l’acrobatie, la gestuelle et la peinture de visage.
La technique de se peindre le visage est un art qui remonte à plusieurs siècles. Mais avant de se couvrir le visage de peinture, il faut d’abord s’entraîner sur des masques ! Ainsi est né l’art de la peinture sur masque, un art que maître Liu a étudié pendant des années…
Chaque masque a ses propres spécificités, chaque couleur est symbolique d’un trait de caractère. Ceci afin que les spectateurs puissent reconnaître immédiatement le type de personnage.
L’opéra de Beijing se distingue par les maquillages et les tenues très colorées des acteurs. La scène est en général très dépouillée et l’accent est mis sur les costumes, les maquillages, quelques accessoires et des casques, et beaucoup de mouvements stylisés.
Pour que cet art reste vivant, il faut bien sûr qu’il soit transmis aux nouvelles générations. C’est pour cela que maître Liu a ouvert une école pour que des enfants attirés par cet art puissent l’apprendre.
Grâce à des passionnés et des professionnels comme maître Liu, la tradition de l'opéra de Beijing continue non seulement de se transmettre en Chine, mais également à travers le monde. Cet art est en effet de plus en plus populaire à l’étranger, avec des troupes chinoises interprétant des classiques sur les scènes du monde entier. Cet art fait preuve de créativité et de vitalité, ce qui le rend vivant et lui permet de s’engager fièrement dans le 21ème siècle.
Des équipes de l'OIM évaluent les besoins de réfugiés soudanais à la frontière entre le Tchad et le Soudan.
Les combats acharnés entre l'armée soudanaise et les Forces de sécurité rapide risquent d'atteindre les bases de l'ONU dans l'est du pays, a averti le chef de l'agence des Nations Unies pour les migrations (OIM) dans le pays, faisant part de sa frustration de ne pouvoir atteindre les millions de civils qui ont désespérément besoin d'une aide humanitaire.
Le conflit au Soudan, qui fait rage depuis plus de neuf mois, a été décrit par le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) comme l'une des crises mondiales à la croissance la plus rapide, avec quelque 7,4 millions de personnes déplacées, environ la moitié de la population totale, ayant besoin d'une aide humanitaire et des milliers de personnes touchées par des épidémies de choléra et d'autres maladies.
Depuis le début des combats en avril de l'année dernière, environ un demi-million de personnes ont fui vers le Soudan du Sud voisin, l'un des pays les plus pauvres du monde, et des milliers d'autres devraient les rejoindre.
Les Nations Unies ont fait part de rapports faisant état d'abus horribles et de violations généralisées des droits humains. Des camions chargés n'ont pas pu acheminer l'aide à cause des combats acharnés. Des chauffeurs ont été battus et extorqués pour de l'argent et des travailleurs humanitaires ont été détenus et tués.
Peter Kioy, le chef de mission de l'OIM au Soudan, s'est entretenu avec Conor Lennon d'ONU Info depuis sa base temporaire dans la ville de Port-Soudan, à l'est du pays, sur la situation dangereuse à laquelle sont confrontés les Soudanais et les travailleurs humanitaires qui tentent de leur venir en aide.
Des rapatriés sud-soudanais arrivent au poste frontière de Joda, dans l'Etat du Haut-Nil.
Peter Kioy : La communauté humanitaire n'a pas la capacité de superviser ou d'accéder aux zones où les gens fuient ou s'enfuient, ce qui rend vraiment difficile la garantie des droits à la protection internationale auxquels ils ont droit. Le manque d'aide humanitaire les rend plus vulnérables.
L'accès reste l'un des principaux problèmes pour la communauté humanitaire au Soudan. Nous avons besoin d'un accès plus sûr pour les acteurs humanitaires. Les deux parties ont accepté d'autoriser l'accès humanitaire pendant les pourparlers de paix, mais elles ne respectent toujours pas cet engagement.
ONU Info : Avez-vous encore du personnel sur le terrain ?
Peter Kioy : Dans certaines régions, nous n'avons pas de personnel parce que c'est trop dangereux et que l'espace humanitaire se rétrécit. Récemment, le conflit a atteint l'État d'Al Jazira et l'État du Nil Blanc, ce qui signifie que les acteurs humanitaires ont dû se déplacer. Les chauffeurs de camion ne se sentent pas en sécurité lorsqu'ils se rendent dans certaines de ces localités pour acheminer l'aide.
ONU Info : Comment le personnel de l'OIM a-t-il été affecté ?
Peter Kioy : Un membre du personnel a été tué au début de la crise et nous avons dû nous regrouper autour de nos bureaux à l'Est, à Kassala, Al Qadarif et Port-Soudan.
Cependant, nous ne savons pas pour combien de temps. Les Forces de sécurité rapide ont déclaré qu'elles se dirigeaient également vers l'est en direction de Port-Soudan. Nous ne savons pas à quelle vitesse elles avanceront et nous restons donc dans une situation précaire, où nous ne savons pas ce qui se passera dans les deux prochains mois ou même dans les deux prochaines semaines.
Pour l'instant, la situation à Port-Soudan reste relativement stable et calme, mais il s'agit probablement d'un faux calme car nous ne sommes pas sûrs de ce qui se passe dans et autour de la ville.
Nous restons donc vigilants au cas où nous nous retrouverions dans une situation similaire à celle de Khartoum.
Des milliers de personnes sont arrivées à Metema, ville à la frontière entre le Soudan et l'Ethiopie, depuis le début des combats le 15 avril.
ONU Info : Pouvez-vous décrire l'évacuation de Khartoum en avril 2023 ?
Peter Kioy : Je pense que c'est une situation dans laquelle on ne voudrait pas se retrouver à nouveau.
C'était le chaos. Les balles volaient tout autour, les gens étaient incapables de bouger et cherchaient à s'abriter sous les meubles de leur maison, se cachant dans les coins en espérant qu'aucune balle perdue ne passe par les fenêtres.
C'était un cauchemar que personne ne voudrait vivre, que je ne souhaite à personne.
C'était un cauchemar que personne ne voudrait vivre, que je ne souhaite à personne
Personne ne s'attendait à ce que Khartoum subisse le plus gros des combats, et les mesures de sécurité nécessaires n'étaient donc pas en place. Cela a rendu la situation très effrayante, en particulier pour ceux qui avaient de la famille.
Je me souviens que nous essayions de coordonner notre personnel pour qu'il se rende sur les lieux de rassemblement en vue de l'évacuation. C'était difficile, même dans les zones relativement calmes, en raison du nombre de points de contrôle des rebelles et du gouvernement. Nous ne savions pas comment les soldats allaient réagir.
ONU Info : Quel est le moral des équipes de l'ONU à Port-Soudan ?
Peter Kioy : Nous sommes restés sur place pour apporter de l'aide, et nous avons la capacité, mais nous n'avons pas accès aux personnes qui ont besoin de notre soutien, et c'est devenu frustrant.
Il y a des poches d'espoir. Nous avons réussi, par exemple, à apporter un soutien transfrontalier du Tchad au Darfour et à fournir une aide humanitaire vitale. Mais cela reste un défi et nous espérons qu'avec les négociations en cours, un meilleur accès pourra être accordé à la communauté humanitaire dans son ensemble.
Vue générale d'une réunion du Conseil des droits de l'homme. (Archives)
Le Maroc a été élu, mercredi 10 janvier à Genève, à la Présidence du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, devançant l’Afrique du Sud pour cette présidence tournante revenant en 2024 au continent africain.
Conformément au règlement intérieur, le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix et la majorité des membres présents et votants a été déclaré élu Président du Conseil des droits de l’homme.
A l’issue d’un scrutin secret au cours duquel les 47 membres de l’organe intergouvernemental des droits humains basé à Genève ont voté, l’Ambassadeur Omar Zniber a été élu avec 30 votes contre 17 pour son adversaire, l’Ambassadeur Mxolisi Nkosi, Représentant permanent de l’Afrique du Sud.
L’Ambassadeur Zniber a dit prendre sa désignation avant tout comme un devoir pour œuvrer à « répondre aux exigences de notre travail commun si important et si fondamental : celui de la promotion, du respect et de la garantie des droits humains tels qu’universellement reconnus ».
Omar Zniber (à gauche), Représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies à Genève, s'exprime lors de l'ouverture de la 54e session du Conseil des droits de l'homme.
C’est le 4ème ambassadeur africain à diriger le Conseil
«C’est à la fois pour le Royaume du Maroc et pour moi personnellement un honneur d’avoir été élu à la tête de notre auguste Conseil pour ce 18e cycle, poste revenant à l’Afrique », a déclaré après avoir été élu, le Représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
L’Ambassadeur Zniber, dont la présidence prend effet immédiatement, rejoint l’Ambassadeur Febrian Ruddyard de l’Indonésie ; l’Ambassadeur Darius Staniulis de la Lituanie ; l’Ambassadeur Marcelo Eliseo Scappini Ricciard du Paraguay et l’Ambassadrice Heidi Schroderus-Fox de la Finlande, qui ont été élus le 8 décembre 2023 vice-présidents du Conseil, pour siéger au Bureau du Conseil pour l’année en cours.
Depuis la première présidence du Mexicain Luis Alfonso de Alba en 2006, c’est le 18e président de cet organe onusien basé à Genève. L’Ambassadeur Omar Zniber est également le 4e diplomate africain à diriger le Conseil des droits de l'homme.
Les trois précédents présidents africains sont le Nigérian Martin Ihoeghian Uhomoibhi (juin 2008-juin 2009), le Gabonais Baudelaire Ndong Ella (2014) et l’actuel Ambassadeur du Sénégal, Coly Seck, qui avait présidé le Conseil en 2019.
Fondée dans les années 70 et reconnue officiellement en 1974, l’initiation Bilenge ya Mwinda célèbre 50 ans d’existence en 2024. Cette pastorale d’encadrement et d’initiation des jeunes née en RDC offre à la jeunesse une formation intégrale, humaine et chrétienne, en puisant dans les valeurs des cultures négro-africaines. Dans une interview accordée à Vatican News, l’abbé Pérenne Musimu, initiateur diocésain de Kinshasa, est revenu sur la spécificité des BYM et sur la célébration de ce jubilé.
Structure d’encadrement et d’initiation chrétienne des jeunes, la pastorale des Bilenge ya Mwinda –Jeunes de Lumière– offre à la jeunesse une formation intégrale, humaine et chrétienne, inspirée des valeurs des cultures négro-africaines. Née en République démocratique du Congo (RDC) dans la mouvance de la théologie de l’inculturation, et répandue ensuite dans d’autres pays africains, cette pastorale auprès des jeunes est communément appelée Bilenge ya Mwinda (BYM). Fondée dans les années 1970 par Mgr Ignace Matondo Kwa Nzambi, elle fut officiellement reconnue en 1974 par le cardinal Joseph-Albert Malula, alors archevêque de Kinshasa. En cette année 2024, elle célèbre ses 50 ans d’existence, a fait savoir l’abbé Pérenne Musimu, prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa et initiateur diocésain de ce siège métropolitain qui couvre la capitale congolaise et ses environs.
Une initiation qui se distingue d’autres mouvements des jeunes
L’initiation Bilenge ya Mwinda est «une pastorale spécialisée pour l’évangélisation en profondeur des jeunes», a précisé l’abbé Musimu. Elle a été voulue par les évêques congolais, comme une formule négro-africaine d’encadrement des jeunes ou une inculturation de l’encadrement humain et chrétien de la jeunesse, ce qui le rend différent d’autres mouvements des jeunes. L’initiateur diocésain a évoqué deux traits spécifiques pour montrer cette différence. Tout d’abord, cette initiation se veut une continuité de la catéchèse pré-sacramentel. Elle est donc une sorte de «catéchèse post-sacramentelle, ou en des termes techniques, une sorte de catéchèse mystagogique», finalisée à poursuivre la formation chrétienne et humaine des jeunes commencée avec l’enseignement catéchétique de base. Le but est d’aider les jeunes à approfondir leur relation avec le Christ, à donner une bonne orientation à leur vie. Cette pastorale accompagne ainsi les jeunes dans la découverte et la prise de conscience de leur vocation et les prépare à prendre des engagements concrets dans l’Eglise et dans la société.
Une école de vie chrétienne, qui offre une formation intégrale
Un autre trait qui fait la différence, est que la pastorale des BYM «est une sorte d’école de vie chrétienne qui offre une formation intégrale», a poursuivi l’abbé Musimu. Ceci la distingue de plusieurs mouvements des jeunes venus de l’Occident par exemple ou issus des initiatives ecclésiales ou extra-ecclésiales, qui mettent l’accent soit sur une formation morale calquée sur le modèle militaire, à l’instar du scoutisme; soit sur une formation spirituelle qui met l’accent sur une dévotion particulière, comme le mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) ou les Xavériens. Le parcours des BYM est échelonné sur six années de formation, parsemées des temps de retraites spirituelles, occasion de l'approfondissement de la relation avec le Christ. C’est ainsi que, pour le fondateur, «l’initiation Bilenge ya Mwinda n’est pas vraiment un mouvement mais une pastorale spécialisée des jeunes», explique l’initiateur diocésain de Kinshasa. Un jeune peut ainsi faire partie d’un mouvement et suivre en même temps la formation proposée par les BYM: «les deux ne s’excluent pas».
50 ans après, quel bilan dressé de l’initiation Bilenge ya Mwinda?
50 ans après sa fondation, l’abbé Musimu dresse de la pastorale des Bilenge ya Mwinda un bilan largement positif, satisfaisant et constructif pour l’Eglise et la société congolaises, mais aussi pour d’autres pays d’Afrique. 50 ans après, «elle a apporté une classe des chrétiens très engagés. Le laïcat très engagé et très attaché à l’Eglise que nous avons aujourd’hui en RD Congo est constitué d’une bonne fraction des héritiers des Bilenge ya Mwinda», déclare le prêtre de Kinshasa. Beaucoup de papas, de mamans et des jeunes engagés sont passés par cette école de vie, souligne-t-il. Cette initiation a aidé beaucoup de consacrés, de prêtres et même des évêques à découvrir leur vocation à la vie consacrée, «au point qu’aujourd’hui, près d’un tiers ou d’un quart de l’épiscopat congolais est constitué des anciens Bilenge ya Mwinda». Concernant le mariage, l’initiation a donné naissance à une communauté de spiritualité conjugale et matrimoniale appelée Communauté Libala Mwinda – Communauté Mariage de Lumière. On retrouve aussi les Bilenge ya Mwinda dans le social et dans la sphère économique. Beaucoup d’ONG au Congo-Kinshasa sont inspirée de cette spiritualité. Au Congo-Brazzaville, une grande structure financière a été fondée et est tenue par des anciens BYM. Les héritiers de cette initiation s’illustrent aussi dans la gestion de la chose publique et dans la lutte politique, particulièrement en RDC. Malgré des déviations de la jeunesse comme le phénomène dit des kulunas (i-e des gangs de jeunes), les BYM s’adonnent à la préservation d’une frange importante de la jeunesse congolaise, indique encore l’abbé Musimu, lui-même héritier de cette initiation.
Abbé Pérenne Musimu, prêtre de l’archidiocèse de Kinshasa (RD Congo), initiateur diocésain des Bilenge ya Mwinda
Les «Bilenge ya Mwinda», un outil important pour la pastorale des jeunes
«Consolidons les acquis de l’initiation Bilenge ya Mwinda pour bâtir un peuple de lumière et un monde de lumière» est le thème choisi pour la célébration de ce jubilé d’or. Le choix de ce thème, explique l’initiateur diocésain, est motivé par le fait que certains «commençaient à prédire la fin de cette pastorale. On disait que la pastorale avait déjà fait son temps et qu’aujourd’hui, elle était tombée en désuétude». Et pourtant, déclare l’abbé Musimu, malgré la diversification des structures d’encadrement des jeunes dans l’Eglise du Congo et de l’Afrique, l’initiation Bilenge ya Mwinda reste un outil pastoral d’évangélisation en profondeur des jeunes. Elle a apporté beaucoup de valeurs humaines et chrétiennes que la jeunesse continue à vivre et à expérimenter dans plusieurs domaines de la société et dans l’Eglise. «Voilà pourquoi nous avons voulu que 50 ans après, nous prenions conscience de cette grâce du ciel pour la jeunesse de notre siècle et que nous puissions consolider ces acquis, afin que cette pastorale continue à former un peuple de lumière qui aura pour mission de transformer notre monde en monde de lumière», indique le prêtre de Kinshasa.
Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la famille Nangaa réclame justice. Elle dénonce, en effet, une sorte d’acharnement dont elle fait l’objet, depuis un temps, à Kinshasa comme en dehors de la Capitale, de la part de certains responsables du pays, alors que, tout récemment, elle venait, publiquement, de se désolidariser et de désavouer, avec la dernière énergie, Corneille Nangaa Yobeluo, l’un de ses membres, dans sa nouvelle posture. La famille Nangaa évoque, entre autres, des arrestations arbitraires et des cas de vandalisme, qui l’exposeraient aux dangers. La famille se dit, par ailleurs, très attachée à la vision du Président Tshisekedi dont elle tient à la mise en œuvre durant ce nouveau quinquennat à la tête du pays. Le Gouverneur du Haut-Uélé, affirme être disposée à accompagner le Chef de l’Etat et à combattre toutes formes de campagne visant la déstabilisation des institutions en place.
« Au nom de la grande Famille NANGAA, nous avons l'insigne honneur de vous adresser très respectueusement la présente, afin de prévenir votre Autorité de l'insécurité généralisée dans laquelle vit toute la Famille NANGAA et du risque de son extermination sur fond de la confusion intentionnellement entretenue par certains acteurs politiques mus par une volonté manifeste de la nuire. Confusion entretenue entre la Famille NANGAA toute entière et l'un de ses membres, notre frère, en la personne de Monsieur Corneille NANGAA YOBELUO, engagé depuis un temps dans une optique révolutionnaire, allant jusqu'à la création d'un mouvement politico-militaire, qui n'est nullement ni l'initiative, ni l'œuvre de la Famille. Alors que de manière constatable, les membres de la famille NANGAA ont offert consciencieusement et librement leurs suffrages au candidat numéro 20 suivant le vœu leur exprimé par l'un d'eux, Monsieur Christophe BASEANE NANGAA, alors Gouverneur de la Province du Haut-Uélé, nous avons le regret de vous informer que notre Famille et toute sa Lignée sont devenues la cible suppliciée et harcelée par les services de sécurité et de défense. Ils sont ainsi aidés dans leur forfaiture par des politiciens en mal de positionnement, par des particuliers jaloux et par des impromptus malfaisants animés de très mauvaise foi. Cette tournure politico-sécuritaire qui n'épargne ni femme, ni vieillard, ni enfant, a fini par incommoder notre famille et tous ses dépendants proches et lointains. Nous avons -l'impression,-voire une intention supérieure quelque part de décimer notre famille et de l'exterminer jusqu'à sa racine d'origine, c'est-à-dire sur et dans ses terres ancestrales, souligne la famille dans sa lettre au Chef de l’Etat.
La Pros.
LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT
Concerne : Persécution, chasse à l'homme, arrestations systématiques et illégales des membres de la Famille NANGAA par les forces de sécurité et de défense
Excellence Monsieur le Président,
Au nom de la grande Famille NANGAA, nous avons l'insigne honneur de vous adresser très respectueusement la présente, afin de prévenir votre Autorité de l'insécurité généralisée dans laquelle vit toute la Famille NANGAA et du risque de son extermination sur fond de la confusion intentionnellement entretenue par certains acteurs politiques mus par une volonté manifeste de la nuire. Confusion entretenue entre la Famille NANGAA toute entière et l'un de ses membres, notre frère, en la personne de Monsieur Corneille NANGAA YOBELUO, engagé depuis un temps dans une optique révolutionnaire, allant jusqu'à la création d'un mouvement politico-militaire, qui n'est nullement ni l'initiative, ni l'œuvre de la Famille.
Alors que de manière constatable, les membres de la famille NANGAA ont offert consciencieusement et librement leurs suffrages au candidat numéro 20 suivant le vœu leur exprimé par l'un d'eux, Monsieur Christophe BASEANE NANGAA, alors Gouverneur de la Province du Haut-Uélé, nous avons le regret de vous informer que notre Famille et toute sa Lignée sont devenues la cible suppliciée et harcelée par les services de sécurité et de défense. Ils sont ainsi aidés dans leur forfaiture par des politiciens en mal de positionnement, par des particuliers jaloux et par des impromptus malfaisants animés de très mauvaise foi. Cette tournure politico-sécuritaire qui n'épargne ni femme, ni vieillard, ni enfant, a fini par incommoder notre famille et tous ses dépendants proches et lointains. Nous avons l'impression, voire la conviction qu’il y a une intention supérieure quelque part de décimer notre famille et de l'exterminer jusqu'à sa racine d'origine, c'est-à-dire sur et dans ses terres ancestrales.
La dernière mission d'enquête déployée dans la cour royale, et dans le domicile de notre Papa et géniteur, JNANGAA BAMBITOYOBEY Joseph (octogénaire) dans la Chefferie de WADIMBISA, le mercredi 17 janvier 2024, a été troublante, désarmante et inadmissible. Sans aucun mandat et de manière extrêmement brutale, Papa (82 ans), alors Chef coutumier investi depuis près d'un demi-siècle, a été brimé, humilié devant la population venue en masse et privé de toute assistance pendant des heures par un groupe de militaires non autrement identifié, conduit par un Officier supérieur de FARDC, en provenance de Kinshasa.
Les casses et fouilles systématiques qui s'en sont suivies dans la cour royale, comme dans tout notre village natal, ainsi que les vérifications méthodiques opérées dans les concessions, résidences et propriétés personnelles du frère Corneille NANGAA, n'ont révélé aucune indication plausible de détention d'armes ou de quelque autre indice infractionnel coupable. Ils n'y ont finalement rien découvert d'illégal. Une preuve de plus que l'entreprise politico-militaire AFC-M23 est une aventure personnelle et propre à notre frère et elle demeure étrangère à la famille. Les rumeurs et faux bruits autour d'une quelconque complicité familiale ne sont donc pas fondés.
Dans cet univers d'amalgame, la Concession privée Golf November, appartenant à la Société Agence Golf November Sarl dont le Gérant est un frère NANGAA, a, depuis le 16 janvier 2024 jusqu'à ce jour, été investie par un autre groupe de militaires lourdement armés et qui, après avoir arrêté un frère de la famille, JR NANGAA BASEANE, lequel a été acheminé dans une destination jusqu'ici inconnue, sont en train de piller systématiquement et emporter tout en se disputant « le butin de guerre » : véhicules, pneus, pièces de rechange, ventilateur, matériels de bureau, matériels de construction, matériels agricoles, groupes électrogènes, frigo, casseroles, télévisions, etc. Tous ces biens pillés et volés par les militaires, et pire encore, par les Officiers Supérieurs des FARDC, sont la propriété de la Société Agence Golf November Sarl.
Le 27 décembre 2023 vers 21 heures, des militaires lourdement armés ont pris d’assaut l'hôtel New Castello, situé à Kinshasa dans la Commune de la Gombe et propriété de l'épouse de notre frère. Après avoir arrêté et gardé un employé de l'hôtel, ces militaires ont chassé tous les clients et employés présents.
A la même date du 27 décembre 2023, vers 22 heures, un autre groupe de militaires a investi leur domicile situé au no 34, Boulevard Tshatshi, Commune de la Gombe à Kinshasa, avec énormément de violence et de brutalité. Ils ont eux-aussi arrêté un employé et chassé tous les autres membres de la famille présents. Les deux employés arrêtés ont été amenés vers des lieux que nous ignorons jusqu'à ce jour et depuis, personne de la famille ne peut se rapprocher de ce domicile. A ce jour et sur fond de cette confusion, la famille compte neuf propriétés immobilières privées de ses membres, occupées illégalement par les forces de sécurité et de défense avec le même mode opératoire :
conquérir militairement les appartements, concessions et résidences (généralement la nuit) ;
(ii) occuper les lieux de force et de fait ;
(iii) intimider, tabasser au besoin, chasser sous haute menace tous les occupants, en prenant soin d'en arrêter un ou deux à toutes fins utiles ;
(v) et poursuivre toute personne soupçonnée d'être proche pour passer à la prochaine étape cible. Ect.
Besoin est-il de rappeler que notre frère Corneille NANGAA est une personnalité politique et de ce point de vue, il est libre de ses opinions et actes autant qu'il peut en répondre ?
Dans le même ordre d'idées, la propriété privée étant garantie par la Constitution, au nom de quel principe les services de sécurité et de défense infligeraient-ils des représailles contre la Famille NANGAA ? C'est ainsi que nous prenons la responsabilité de rappeler à votre Autorité que notre frère Corneille NANGAA s'est délibérément lancé dans une démarche personnelle qui n'engage nullement la famille. Il est donc inconcevable que la famille soit contrainte de subir une persécution généralisée sur ses membres, leurs familles restreintes et leurs biens personnels.
En occupant militairement leur domicile par exemple, l'épouse et les enfants mineurs de Monsieur Corneille, n'ayant été ni informés et ni consultés, n'ayant ni contribué et ni même compris ce que faisait leur Père, sont désormais contraints à vivre en clandestinité, sans domicile fixe, sans scolarisation et sans emploi pour de choses qu'ils ignorent. Allez-vous cautionner de les voir punis et sanctionnés pour les erreurs, fautes et/ ou infractions qu'aurait commises leur père ou son mari ?
Puissions-nous par ailleurs faire observer à votre précieuse attention qu'en dehors de nos deux frères Corneille NANGAA et Christophe NANGAA que vous connaissez personnellement et qui sont connus dans le monde politique de notre pays, la Famille NANGAA est une famille très nombreuse et est légendairement constituée de travailleurs/laborieux, d'entrepreneurs chevronnés, d'intellectuels, de dynamiques et actifs dans l'organisation des petites et moyennes entreprises connues. Depuis l'amorce de cette traque contre les « Nangaa » qui n'épargne aucun d'entre nous, tous les membres de la famille sont soit arrêtés et gardés au secret, soit en exil, soit encore en cavale dans la nature.
Pour rappel, l'histoire troublante de notre pays ne nous renseigne-t-elle pas que les anciens acteurs des mouvements insurrectionnels parmi lesquels plusieurs collaborent brillamment avec Votre Autorité aujourd'hui, ont été traités individuellement par la justice et l'Etat congolais sans confondre, consumer, anéantir ni décimer leurs familles respectives. Cette pratique de chasse à l'homme décrétée haineusement contre les « Nangaa » est injuste et incendiaire. Elle viole les libertés et les droits fondamentaux pour autant qu’elle touche à la vie, à l'intégrité physique et la liberté de mouvement de tous les membres de notre famille, leurs épouses, leurs belles familles et très exagérément jusqu'à leurs collaborateurs et ouvriers respectifs.
Dans ce climat de traumatisme et d'injustice, la Famille NANGAA nous charge de vous transmettre sa douloureuse doléance de protestation afin que Votre Autorité daigne lui assurer protection et réparation. Au nom du DIEU des innocents, nous sollicitons Votre Haute Autorité afin que cette persécution s'arrête et que notre Famille qui n'est aucunement concernée par une quelconque déstabilisation du pays, obtienne protection, sécurité et réparation en vertu des lois de la République Démocratique du Congo.
Le Centre de Recherches et d’Etudes sur l’Etat de Droit en Afrique (CREEDA) suit avec attention soutenue le débat qui s’installe dans l’opinion publique congolaise autour de la révision de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour. Il salue l’intérêt que les Congolais attachent à la protection de la Constitution pour «préserver les principes démocratiques», consolider l’Etat de droit et lutter contre «les aléas de la vie politique et les révisions intempestives». Pour le CREEDA, toute révision de la Constitution n’est pas bonne pour la République Démocratique du Congo. Il appelle le peuple congolais à rester vigilant et de se mobiliser contre toute initiative de révision constitutionnelle tendant à anéantir les acquis démocratiques et de l’Etat de droit. Ci-après, le communiqué intégral de CREEDA.
REEDA COMMUNIQUE DE PRESSE N°024/CREEDA/2024
Toute révision de la Constitution n’est pas bonne pour la République Démocratique du Congo
Le Centre de Recherches et d’Etudes sur l’Etat de Droit en Afrique (CREEDA) suit avec attention soutenue le débat qui s’installe dans l’opinion publique congolaise autour de la révision de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour. Il salue l’intérêt que les Congolais attachent à la protection de la Constitution pour «préserver les principes démocratiques», consolider l’Etat de droit et lutter contre «les aléas de la vie politique et les révisions intempestives ».
Pour ce faire, le CREEDA rappelle que :
1. Toute Constitution d’un pays peut être révisée. Par ce fait, la Constitution du 18 février 2006 actuellement en vigueur en RDC peut être révisée suivant la procédure, le moment et les matières concernées conformément à ses dispositions ;
2. L’article 125 alinéa 2 dispose que la Constitution doit être révisée suivant la procédure normale d’adoption d’un projet ou d’une proposition de loi. Tout procédé d’urgence de révision constitutionnelle est interdit ;
3. Conformément à son article 218, la Constitution reconnait aux personnes suivantes la compétence de proposer une révision constitutionnelle : le Président de la République, le Gouvernement, l’Assemblée nationale, le Senat et un groupe de citoyens ordinaires d’au moins 100.000 personnes agissant à travers une pétition adressée à l’Assemblée nationale ou au Sénat ;
4. La révision constitutionnelle peut intervenir à tout moment, sauf lorsque la RDC se trouve dans l’une des situations suivantes : état de guerre, état d’urgence, état de siège, intérim à la Présidence de la République, empêchement de l’Assemblée nationale et du Sénat de se réunir librement (article 219 de la Constitution) ;
5. Les matières suivantes ne peuvent pas être révisées : la forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire et le pluralisme politique et syndical. En outre, est prohibée toute révision constitutionnelle ayant pour objet ou pour effet la réduction des droits et libertés de la personne ou des prérogatives des provinces et des entités territoriales décentralisées (ETD) (article 220 de la Constitution).
D’autres matières sont implicitement intangibles et partant insusceptibles de révision dans la mesure où il s’agit des options fondamentales de la Constitution du 18 février 2006, retenues par toutes les forces politiques et sociales qui avaient participé à son élaboration pendant la transition (2003-2006) et approuvées par voie référendaire par le peuple congolais. Il en est ainsi, notamment, de la nature du régime politique, de la forme de l’Etat et du caractère républicain des forces armées, de la police et de l’administration publique qu’implique l’interdiction de réviser la forme républicaine de l’Etat. Dans tous les cas, ces matières sont intangibles sur la base du principe de « la structure fondamentale de la Constitution » (basic structure doctrine), tel qu’appliqué en droit constitutionnel comparé africain ;
7. En tout état de cause, l’article 220 de la Constitution ne peut pas être révisé. Il s’agit d’une prohibition tacite du constituant qui a voulu préserver sa volonté, l’intangibilité des dispositions qu’il a choisi de verrouiller pour sauvegarder durablement l’identité de l’ordre constitutionnel congolais. Sinon, pourquoi aurait-il prévu des matières intangibles si la disposition même qui les verrouille était révisable ?
8. Une loi portant révision de la Constitution peut être attaquée devant la Cour constitutionnelle lorsqu’elle contient des dispositions contraires à la Constitution.
Par ailleurs, le CREEDA constate que :
1. Une bonne partie des dispositions de la Constitution en vigueur sont soit non appliquées, soit mal appliquées, soit systématiquement détournées à des fins privées ou violées. Il y a une véritable consécration de la culture du non-respect de la Constitution qui régit le pays dans le chef des autorités appelées à la faire respecter ;
2. Une tendance constante des autorités politiques à vouloir adapter la Constitution à leur comportement en lieu et place du contraire. D’où le recours fréquent aux initiatives de révision constitutionnelle et aux discours tendant à se dédouaner de leurs responsabilités publiques prétextant les lacunes ou la mauvaise écriture de la Constitution, et
3. La plupart des révisions constitutionnelles inopportunes énervent les intérêts du peuple et conduisent à l’instauration des dictatures et des régimes autoritaires contraires aux valeurs et principes démocratiques, notamment à la recherche du troisième mandat ou à une Présidence à vie. De ce fait, elles empêchent l’avènement d’un Etat de droit. Le CREEDA recommande :
-Au peuple congolais de :
Rester vigilant et de se mobiliser contre toute initiative de révision constitutionnelle tendant à anéantir les acquis démocratiques et de l’Etat de droit.
Exiger aux autorités politiques l’application intégrale et effective de la Constitution en vigueur, y compris le respect de l’indépendance de la justice et la décentralisation politique, administrative, technique et financière, gage du développement participatif du pays et à partir des réalités locales ;
-Aux autorités politiques :
Eviter les discours populistes mais respecter scrupuleusement les dispositions constitutionnelles relatives à la révision de la Constitution et les instruments juridiques internationaux liant la RDC en cette matière ;
Tenir compte de la psychose sociale qu’entraine toute initiative inopportune de révision constitutionnelle en RDC dans le contexte où le pays a plus besoin de l’unité ses filles et fils pour faire face aux menaces multiformes qui pèsent sur le destin de la Nation, notamment : la poursuite des conflits armés et l’expansion du terrorisme à l’Est du pays ; les convoitises géopolitiques et des ressources naturelles stratégiques ;l’aliénation culturelle et l’ignorance de masse ; la désarticulation et le sous-développement du système éducatif, surtout au niveau universitaire ; la misère sociale et l’extrême pauvreté de la majorité des congolais, et · Ne recourir à la révision constitutionnelle qu’en cas d’extrême nécessité tout en assurant le débat démocratique et citoyen ainsi que la formation d’un consensus politique national.
«Synodalité: l’Afrique et l’Europe marchant ensemble». Tel est le thème du 7ème séminaire qui réunis le Symposium des Conférences Épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM) et le Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe (CCEE) du 23 au 26 janvier 2024, dans la capitale kényane Nairobi. Cet événement crucial, a souligné le SCEAM, «marque un engagement continu à renforcer la communion et la solidarité entre les églises d'Afrique et d'Europe».
«Alors que le monde fait face à des changements et à des défis sans précédent, le rôle de l'Église dans la promotion de la justice, de la paix et de la solidarité devient de plus en plus crucial».
C'est qu'ont affirmé conjointement les évêques africains, à l'occasion de leur 7ème séminaire. Ce séminaire, ont-ils assuré, «incarne ce rôle, offrant une plateforme pour un apprentissage partagé et une action coopérative entre ces deux membres vitaux de l'Eglise Universelle».
«Cet événement signifie un engagement continu envers l'esprit de synodalité et d'enrichissement mutuel entre les Eglises d'Afrique et d'Europe. Le séminaire se présente comme un témoignage de la puissance du dialogue et de la collaboration entre les continents, cherchant à comprendre et à relever les défis et opportunités uniques présentés dans les deux contextes», poursuit la note.
Au cours de ce séminaire, par ailleurs, un accent particulier serait mis sur «l'écoute des voix des jeunes des deux continents, reconnaissant leur rôle crucial dans le façonnement de l'avenir de l'Église». Notons qu’au terme de ce 7ème séminaire conjoint SCEAM-CCEE, une déclaration finale sera rédigée, suivie d'une messe de clôture à la paroisse Christ-Roi, à Nairobi.
Une plateforme vitale pour le dialogue et la collaboration
Depuis la création de ces séminaires en 2004, la collaboration entre les Conférences épiscopales d'Afrique et celles d'Europe (CCEE) est devenue une plateforme vitale pour le dialogue et la compréhension mutuelle. Le présent séminaire, initialement prévu pour 2021, mais reporté en raison de la pandémie de COVID-19, «promet de s'appuyer sur les riches discussions du passé tout en se tournant vers de nouveaux horizons dans la mission de l'Église dans un contexte de plus en plus mondialisé», précise la déclaration du SCEAM datée du 18 janvier 2024.
Le séminaire réunit 20 évêques, 10 de chaque continent, ainsi que 8 facilitateurs et assistants. Il a débuté mardi 23 janvier avec l'arrivée des délégués, suivi d'un programme chargé comprenant des messes, des sessions de prière et des discussions approfondies. Les temps forts du programme comprendront des présentations et des dialogues sur la manière de «comprendre l'Eglise synodale émergente à la lumière de ‘Praedicate Evangelium’ et des aperçus des impressions continentales de la première session du Synode sur la Synodalité tenue à Rome en octobre 2023».
Fabrice Bola, Conseiller juridique en Charge des réformes institutionnelles du Président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, a, dans un communiqué de presse publié le lundi 22 janvier dernier, démissionné de ses fonctions, pour des raisons de convenance personnelle.
«De ma propre initiative, j’ai démissionné de mes fonctions de Conseiller juridique chargé des réformes institutionnelles de M. Moïse Katumbi », a-t-il souligné dans cette note.
Sa lettre de démission a été transmise à Moïse Katumbi, ainsi qu’à Olivier Kamitatu, son Directeur de cabinet.
Par ailleurs, il a précisé qu’il ne fera aucun commentaire supplémentaire et ne répondra à aucune question, ni publique ni privée, à cet égard.
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce mercredi 24 janvier à la Primature, un Conseil des ministres restreint auquel ont pris part quelques membres du Gouvernement. Selon Désiré Eberande Kolongele, Ministre du Numérique qui a fait office du Porte-Parole du Gouvernement empêché, cette réunion a tourné autour de l'examen et l'adoption du projet d'ordonnance-Loi portant prorogation de l'état de siège en Ituri et dans le Nord-Kivu.
« Nous avons été participants à ce Conseil restreint du Gouvernement qui a été présidé par son Excellence Monsieur le Premier Ministre. Un point important était à l'ordre du jour : l'examen du projet d'ordonnance-Loi portant prorogation de l'état de siège dans une partie du territoire national. Comme vous le savez, c'est un exercice que nous faisons depuis plusieurs mois. L'occasion était donnée d'abord d'avoir cette prorogation-là. Analyser et adopter le projet de l'ordonnance-Loi que le Gouvernement prend dans le cadre de la Loi d'habilitation que le Parlement a donnée au Gouvernement de prendre des mesures qui relèvent du domaine de la Loi par voie d'ordonnance-Loi, pendant la période où le Parlement est en congé. Et donc, c'est cela qui a été fait. Mais avant d'adopter ce texte, les membres du Gouvernement ont suivi la communication de son Excellence Monsieur le Premier Ministre qui a tourné principalement sur un certain nombre des points qui concernent le suivi des dossiers par les membres du Gouvernement et aussi qui appellent la nécessité de pouvoir prendre à cœur les responsabilités qui sont celles des membres du Gouvernement », a-t-il fait savoir.
Alors que la République Démocratique du Congo (RDC) traverse une crise multiforme qui met en péril son existence même, l’approche des élections générales du 20 décembre 2023 avait suscité auprès de nombreux compatriotes l’espoir de vivre pour la première fois une alternance réellement démocratique afin de mettre un terme aux crises récurrentes de légitimité des animateurs des institutions de la République et de refonder le contrat social sur des bases saines. C’est dans ce contexte que j’avais pris la décision de présenter ma candidature à la magistrature suprême pour répondre à l’appel des intellectuels, des organisations de la société civile et à la mobilisation des femmes qui ont cotisé pour couvrir les frais de la caution requise par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour tout dépôt de candidature à la présidentielle en RDC. Cette candidature était pour moi un acte de responsabilité. Répondant à l’appel de la base, j’ai travaillé à un projet de société et un programme pour « réparer et soigner le Congo de fond en comble » grâce à 12 sécurités-clés, avec comme objectifs stratégiques de restaurer la dignité de la Nation congolaise en mettant fin à la guerre, fin à la faim et fin aux vices qui gangrènent nos institutions. Malgré de nombreux obstacles, en allant à la rencontre de notre population lors de mes déplacements à travers le pays, j’ai pu réaliser à quel point ce projet de société répond aux aspirations de millions des compatriotes qui ont soif de mettre en œuvre le changement tant attendu pour redresser notre pays et le sortir de la violence et de la pauvreté. Malheureusement, force est de constater que ce quatrième cycle électoral n’a pas été organisé pour permettre aux citoyens de choisir librement et démocratiquement ses représentants mais plutôt pour préparer une nouvelle fraude électorale au bénéfice du régime en place, dans un climat de corruption généralisée. En amont des élections, avec certains autres candidats à la présidence, nous avions même introduit, en vain, une requête à la Cour constitutionnelle pour examiner la régularité du processus électoral en cours, arguant de multiples irrégularités, afin qu’elle ordonne à la CENI de les rectifier pour ne pas entacher la crédibilité et la transparence des élections à venir. Dans la foulée des élections générales, plusieurs rapports des missions d’observation électorale ont documenté de nombreux cas d’irrégularités, mettant à mal l’intégrité des résultats de différents scrutins et, en plus, la Commission d’enquête mise en place par la CENI elle-même a dévoilé des preuves tangibles d’actes frauduleux commis par certains candidats pendant le déroulement des élections. Dans une démocratie digne de ce nom, ces preuves auraient dû conduire à l’annulation pure et simple de tous les scrutins : présidentiel, législatif et municipal. Tel n’est pas le cas en République Démocratique du Congo. Denis Mukwege Prix Nobel de la Paix Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Téléphone : +243 975 168 160 Ainsi, à la veille de la cérémonie d’investiture du Président de la RDC, nous faisons le constat que les maigres acquis démocratiques gagnés depuis l’adoption de la Constitution de 2006 sont encore davantage fragilisés et que ce nouveau déni de démocratie est avalisé par la communauté tant nationale qu’internationale. Nous déplorons l’indifférence et la complaisance sidérante de la diplomatie internationale dont les valeurs fondamentales telles que la démocratie, l’état de droit et les droits humains sont affaiblies et décrédibilisées par le recours trop fréquent à la politique du « double standard ». Ce qui est inacceptable à travers le monde ne peut continuer à prendre le visage du possible en RDC ! Tout en remerciant sincèrement les Congolaises et les Congolais qui nous ont fait confiance et nous ont accompagné pendant toute la période de la campagne électorale, nous rejetons donc ce simulacre d’élections et regrettons qu’il ne puisse déboucher sur des institutions légitimes. Alors que notre Nation est en danger, nous connaitrons des lendemains encore plus difficiles si nous ne faisons rien pour arrêter la tragédie actuelle. Chaque individu et chaque peuple choisit son destin. Fidèle à nos convictions, nous refusons une fois de plus l’inaction et défions la fatalité. Nous invitons la population congolaise à ne pas céder au désespoir, aux discours de haine et à la violence mais à résister et à garder la flamme de l’espérance allumée car, ensemble, en se tenant main dans la main et en œuvrant avec détermination pour la cohésion nationale et l’unité, nous saurons mettre fin aux anti-valeurs, relever les défis du développement, de la paix, de l’intégrité et de l’indépendance de notre pays. Nous poursuivrons notre mission de prendre en charge et de réhabiliter les victimes de la guerre ainsi que nos efforts de plaidoyer pour la paix, la justice et l’éradication du fléau des violences sexuelles commises comme une arme de guerre et de terreur, en RDC et à travers le monde. Fait à Bukavu, le 19 janvier 2024 Dr. Denis Mukwege Prix Nobel de la Paix 2018
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a tenu le rendez-vous de ce mercredi 24 janvier, en réunissant autour de lui, les ministres sectoriels membres du Comité de Conjoncture Economique. L'évolution des paramètres macroéconomiques au plan tant national qu'international et le Programme du Chef de l'Etat centré sur la diversification de l'économie ont été passés au peigne fin. Selon Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre et Ministre de l'Economie nationale, le Gouvernement reste déterminé à rendre effectif le programme du Président Félix Tshisekedi tel qu'indiqué lors de son discours d'investiture avec une fixation sur la diversification de l'économie nationale.
En outre, le CCE indique que grâce aux mesures prises par la Banque centrale du Congo, la monnaie nationale congolaise n'a pas connu la grande inflation. « Nous avons abordé deux questions importantes. La première question, il s'est agi de la note de conjoncture qui a été faite par la Ministre d'Etat, Ministre du Plan, complétée par la Gouverneure de la Banque centrale pour nous donner l'évolution des grands paramètres macroéconomiques, nous donner la santé économique en internationale et en interne », a déclaré le VPM Kamerhe.
Enchaînant ses propos, il a affirmé : « Nous sommes arrivés à deux conclusions : première conclusion, il y a eu plus de crainte que de mal. La grande dépréciation monétaire ou la grande inflation que nous attendions, ça n'a pas été le cas, grâce aux mesures d'accompagnement prises au niveau de la Banque centrale du Congo. Mais ceci ne veut pas dire que nous n'allons pas continuer à le faire. C'est pourquoi, la deuxième question importante, avant d'aborder les priorités du Président de la République, a consisté justement à rendre dans le meilleur délai, effectif, le programme de la diversification de l'économie. Madame le Gouverneure de la Banque Centrale, tout comme la Ministre d'État du Plan, le Ministre du Commerce extérieur, la Ministre des Mines et tous ceux qui ont participé à cette réunion, tous, nous avions une seule conclusion : l'unique façon de stabiliser notre monnaie et donner de l'embellie au franc congolais, c'est de produire. Et produire, ça implique la construction des infrastructures. Les routes de desserte agricole, les routes d'intérêt général et les routes provinciales. Ceci nous amène dans un autre domaine, celui de l'énergie, et tout ceci crée de l'emploi et crée des richesses et donne de l'espoir pour le peuple congolais ».
Derrière le Premier Ministre Sama Lukonde, a dit le VPM chargé de l'économie, le Gouvernement veut absolument que les six objectifs que le Président de la République a indiqués lors de son discours d'investiture au stade de martyrs soient matérialisés. Il s'agit principalement de plus d'accès aux services sociaux de base et services publics efficaces, plus de pouvoirs d'achat, plus de sécurité et de transformation de l'économie du pays,... ne devraient pas demeurer un slogan.
A en croire le VPM de l'Économie, le Premier Ministre a été très clair. « A la prochaine réunion de conjoncture économique, Madame la Ministre d'État du Plan et le Ministre du Commerce extérieur qui était porteur de ce projet au niveau de l'Ecofin, devront, au cours de la réunion de l'Ecofin, présenter un tableau de bord, une fiche et une feuille de route pour réaliser ce projet petit à petit. On ne doit pas tout embrasser à la fois, mais au moins, on va indiquer les projets par province avec leurs coûts pour éviter que le temps que nous laissons passer puisse amener plus de coûts », a conclu Vital Kamerhe.
Le Gouvernement Sama Lukonde n'entend donc pas perdre du temps. Tout est désormais mis en œuvre pour amorcer la matérialisation des objectifs que s'est assignés le Chef de l'Etat pour ce deuxième quinquennat.