Jean Thierry Monsenepwo, cadre de l'Union Sacrée se prépare pour organiser une tournée dans toutes les universités congolaises et certains Collèges et Lycées en RD. Congo.
Jean Thierry Monsenepwo va ainsi expliquer à la jeunesse que la corruption mine et détruit sérieusement nos Institutions, nos Universités, nos Collèges et Lycées bref, notre société congolaise dans toutes ses strates et couches sociales.
Jean Thierry Monsenepwo face aux étudiants est un concept qui permettra à chacun, des étudiants, en particulier, à lutter sérieusement contre la corruption et à dénoncer ceux qui sont trempés dans cette pratique si vile et inadmissible.
Jean Thierry Monsenepwo face aux étudiants est un concept qui souhaite voir une justice indépendante qui va traquer tous les corrupteurs et corrompus.
*Son ‘’son de cloche’' n’a pas que retenti mais, il a aussi été entendu. Tel Jean-Baptiste au Parlement, l’appel de Vital Kamerhe à l’intention des Députés Nationaux membres de l’Union Sacrée de la Nation a produit des effets escomptés. A l’unanimité, ces élus majoritaires au Parlement ont exprimé leur engagement à investir, le plus rapidement possible, le nouveau Gouvernement patronné par Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre.
A tour de rôle, les partis et regroupements politiques UDPS/Tshisekedi, PEP/AAAP de Tony Kanku, AB50 de Julien Paluku, A/A-UNC de Vital Kamerhe, Parti Lumumbiste Unifié, Agissons et Bâtissons de Sama Lukonde, AFDC-A de Bahati Lukwebo, AEDC-A, APA et MLC de Bemba ont rencontré le Speaker de la Chambre basse du Parlement pour témoigner leur soutien à l’investiture du nouveau Gouvernement, l’étape cruciale avant la clôture de la session en cours à l’Assemblée Nationale.
Sur toutes les lèvres de leurs représentants, les discours suivent la même direction : « Pas de temps à perdre… Vite se mettre au travail… Apporter des solutions au peuple congolais… Matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi ».
S’exprimant au premier jour des audiences, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale, a déclaré : « Je suis très heureux parce que les hommes sont faits pour affronter les défis. Je suis fier de diriger cette Assemblée Nationale où mon appel a été entendu. Nous avons commencé par PEP/AAAP de Tony Kanku, ensuite l’UDPS/Tshisekedi comme première force politique de l’Union Sacrée de la Nation et du Parlement, AB50 de Julien Paluku. C’est cela aussi être des Hommes d’Etat qui sont capables d’oublier leurs intérêts pour privilégier l’intérêt de notre peuple qui souffre par la guerre à l’Est et la pauvreté endémique. Nous devons rapidement investir ce Gouvernement pour qu’il s’active sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que je remercie de m’avoir reçu et accepté nos propositions pour finaliser cette démarche ».
Sur demande de son Président de Bureau définitif, Jacques Djoli, Rapporteur de l’Assemblée Nationale, a dévoilé le nombre des Députés Nationaux ayant signé leur présence et marqué leur accord à l’investiture qui revient à 190 élus, tels que reçus lors du premier jour d’audience.
‘‘Les médicaments sélectionnés dont la liste en annexe du présent Arrêté sont à produire exclusivement par l’industrie pharmaceutique locale. Toute importation à quelque titre que ce soit des médicaments visés à l’alinéa précédent, sauf dérogation expresse le cas échéant, est suspendue pendant une durée de 36 mois sur toute l’étendue du territoire national’’. Ainsi en a décidé le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et prévention dans un arrêté signé en date du 8 mai dernier dont voici l’intégralité.
Du 06 MAI 2024 PORTANT RENOUVELLEMENT DE LA SUSPENSION TEMPORAIRE DES IMPORTATIONS DE CERTAINS MEDICAMENTS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.
Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo, spécialement en son article 93 ;
Vu la Loi n°18/035 du 13 décembre 2018, fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance-Loi n°23/006 du 03 mars 2023 spécialement en ses articles 53 et 54 ;
Vu l’Ordonnance n°21/006 du 14 février 2021 portant nomination du Premier ministre ;
Vu l’Ordonnance n°21/012 du 12 avril 2021 portant nomination des vice-Premiers Ministres, des Ministres d’Etat, des Ministres, des Ministres délégués et vice-Ministres telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance n°23/030 du 23 mars 2023 ;
Vu l’Ordonnance n°22/002 du 7 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du gouvernement ;
Vu l’Ordonnance n°22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères ;
Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/S/027/DS/2006 du 07 septembre 2006 portant suspension temporaire des importations de certains médicaments ;
Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SP/009/CJ/OMK/2010 du 06 décembre 2010 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments
Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SP/069/CJ/2013 du 18 juillet 2013 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments;
Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/013/CHP/2016 du 12 octobre 2016 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments en République Démocratique du Congo ;
Revu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SPHP/CPH/005/2021 du 25 octobre 2021 portant suspension temporaire des importations de certains médicaments en République démocratique du Congo ;
Considérant l’obligation légale de promouvoir la production locale et l’utilisation rationnelle des médicaments ainsi que leur accessibilité financière à la population ;
Considérant que le volume de production locale de certains médicaments correspond au besoin national et que toute importation desdits médicaments a pour conséquence de déséquilibrer le marché pharmaceutique dans un contexte légal de la stabilisation et de la surveillance dudit marché dans le cadre du système de la Couverture Santé Universelle ;
Considérant l’urgence et la nécessité ;
Sur proposition du Secrétaire Général à la Santé Publique, Hygiène et Prévention ;
ARRETE :
Article1 :
Les médicaments sélectionnés dont la liste en annexe du présent Arrêté sont à produire exclusivement par l’industrie pharmaceutique locale.
Toute importation à quelque titre que ce soit des médicaments visés à l’alinéa précédent, sauf dérogation expresse le cas échéant, est suspendue pendant une durée de 36 mois sur toute l’étendue du territoire national ;
Article 2 :
Les producteurs des médicaments sélectionnés sont tenus au respect des mécanismes de régulation et de contrôle des prix institués par les dispositions de l’article 43 quater de la Loi n° 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique telle que modifiée et complétée par Ordonnance-Loi n°23/006 du 03 mars 2023.
Article 3 :
Toute contravention aux dispositions du présent arrêté est sanctionnée par les instances compétentes conformément aux textes légaux et réglementaire en vigueur en République Démocratique du Congo.
Article 4 :
Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté.
Article 5 :
Le Secrétaire général à la Santé publique, Hygiène et Prévention, en collaboration avec les organismes publics en charge de la règlementation pharmaceutique, de la régulation et du contrôle du système de la Couverture Santé Universelle ainsi que celui en charge du contrôle sanitaire aux frontières, est chargé de l’exécution su présent Arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Dr KAMBA MULANDA Samuel Roger
ANNEXE : LISTE DE MEDICAMENTS SUSPENDUS A L’IMPORTATION
Dans le langage léopoldvillois, les Bangala sont les locuteurs de la langue lingala. Mais, ils sont communément identifiés aux ressortissants du Grand Équateur, entre autres les Mongo, Ngombe, Libinja, Bangala, Bomboma, Bongando, Ntomba, Ekonda, Mbanza, Ngbaka, Ngbandi etc. Les Bangala ont la réputation d'être francs et généreux (côté jardin) et "colériques" (côté cour). Ils ont cependant une caractéristique particulière : ils ont le sens du "vivre-ensemble". C'est ainsi que partout où ils s'installent sur le territoire national, ils vivent en symbiose avec les communautés locales. Ils ne sont jamais, mais alors jamais à l'origine des conflits communautaires dans les cinq autres provinces héritées de la colonisation belge : Léopoldville, Kasaï, Katanga, Kivu et Orientale...
Les "Comm'internautes" ont fait de lui la cible de toutes les flèches et fléchettes
Sur 109 membres composant la chambre haute du Parlement RD-Congolais en dehors du sénateur à vie Joseph Kabila, ils sont seulement 2 (deux) à avoir été élus en dehors de leurs provinces d'origine : Jonas Mukamba Kadiata Nzemba de l'Espace Kasaï (précisément du Kasaï Oriental) pour l'Equateur et Salomon Idi Kalonda (originaire de l'Espace Kivu (précisément du Maniema).
Le cas Mukamba est intéressant en ce que l'élu fut dans les années 1981-1983 gouverneur de la province de l'Equateur comprenant, à l'époque, les cinq provinces actuelles. Son chef-lieu était Mbandaka, ex-Coquilatville.
Aussitôt annoncée son élection en qualité de sénateur, Jonas Mukamba a vu la toile (réseaux sociaux) se déchaîner pour lui rappeler l'assassinat de Patrice-Emery Lumumba. Comme par enchantement, les " comm'internautes" ont fait de lui la cible de toutes les flèches et fléchettes. Son tort, probablement, est d'être le seul survivant des acteurs politiques Congolais impliqués dans la perpétration de ce crime.
QUI SONT ALORS LES EXÉCUTANTS CÔTÉ RDC ?
Petit plongeon dans l'Histoire : on est le 30 juin 1960. Dans la salle des congrès du Palais de la Nation, un incident se produit pendant la cérémonie de proclamation de l'indépendance. Dans son discours improvisé, Patrice-Emery Lumumba - élu Premier ministre six jours plus tôt - prend à contre-courant les propos amènes échangés entre le Président de la République Joseph Kasa-Vubu et le Roi des Belges Baudouin.
Au fait, Lumumba confirme par sa prestation les " soupçons" de communiste qu'on lui colle depuis sa participation, en décembre 1958, à la Conférence des Peuples africains organisée à Accra.
Or, on est en pleine Guerre froide qui ne laisse aucune place aux neutres : soit on est du côté de l'Otan (capitalistes), soit on n'est du côté du Pacte de Varsovie (communistes).
Ainsi, avant même d'accéder au poste de Premier ministre selon la Constitution de la Belgique (*le Chef de l'Etat règne, le Premier ministre gouverne*), Lumumba est déjà "sous contrat" (lisez "programmé pour être assassiné").
Qui sont alors les exécutants côté RDC ? Forte est l'envie de les qualifier d'enfants, à l'exception de Joseph Kasa-Vubu.
Tenez :
-Joseph Kasa-Vubu a 43 ans ;
-Joseph Mobutu a 30 ans ;
-Jonas Mukamba a 29 ans ;
-Nestor Nendaka a 37 ans :
-Justin Bomboko a 32 ans ;
-Etienne Tshisekedi a 28 ans :
-Bernardin Mungul Diaka a 27 ans.
Et lui-même Patrice-Emery Lumumba a 35 ans.
Ainsi, le doyen d'âge a 43 ans, le benjamin à peine 27 ans.
Autant dire, en majorité, des enfants face à des parents et grands-parents occidentaux. Les mêmes qui vont les piéger en leur accordant l'indépendance politique non accompagnée d'indépendance économique.
SYMBOLIQUE POUR LE 30 JUIN 2024
Devrions-nous, en tant que Congolais, continuer de garder la dent contre des compatriotes impliqués au degré inférieur dans la mort de Lumumba, Okito et Mpolo pendant que nous entretenons d'excellentes relations avec les étrangers ayant commandité le triple assassinat ?
Question à reposer : devons-nous continuer à nous acharner sur les nôtres pendant que les proches de Lumumba, eux, sont confortablement installés et généreusement entretenus par dans les pays occidentaux, respectueux du caractère sacré de la notion sacrée de continuité de l'Etat ?
A comparer avec la génération actuelle, c'est-à-dire en prenant globalement Félix Tshisekedi (61 ans), Vital Kamerhe (65 ans), Pascal Kinduelo (85 ans), Christophe Mboso (83 ans) et même Judith Suminwa Tuluka (57 ans), on peut déduire que les Kasa-Vubu, Mobutu, Mukamba, Nendaka, Bomboko, Tshisekedi, Mungul Diaka etc. sont leurs enfants lorsqu'ils accèdent aux affaires en 1960 !
Bien plus, ils sont arrivés aux affaires sans aucune expérience en gouvernance institutionnelle.
Qu'ils aient commis des erreurs, des fautes, voire des crimes, c'est normal qu'ils en paient le prix.
Seulement voilà : des "Bangala" (nous) vient un message à capter 5 sur 5 : Jonas Mukamba-le-kasaïen a laissé des traces pendant son petit mandat de trois ans dans cette province. On ne peut pas dire de son électorat (députés provinciaux en majorité les enfants de ses contemporains) qu'ils ignorent l'Histoire de l'indépendance au sujet de Lumumba.
L'électorat a préféré se souvenir du *bâtisseur*. Preuve que dans la vie de Jonas Mukamba, (comme du reste dans celle de bien d'autres acteurs majeurs), il y a aussi des œuvres bonnes à retenir. D'ailleurs, il y en a plus que des mauvaises.
La preuve est son passage à la Minière de Bakwanga. (Miba) qui fera dire à Jean-Claude Mombong, dans l'article intitulé "Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, le rescapé politique" paru le 11 septembre 2023 dans La Gazette du Continent à l'occasion de ses 92 ans : "Si la MIBA (société minière de Bakwanga) avait un visage, ce serait celui de Jonas Mukamba Kadiata Nzemba".
Preuve que l'homme a su et pu marquer son temps.
Les Équatoriens viennent de (nous) le rappeler de la plus belle manière qui soit : la gratitude à l'égard de tout Congolais qui (leur) fait du bien, quels que soient ses origines et son passé.
A quelques semaines du 30 juin 2024, cette symbolique mérite de la part des décideurs un geste fort en termes d'unité et de solidarité nationales. Un geste que ne doit poser que le Président de la République Félix Tshisekedi, et lui seul. La Constitution dit de lui, en sa qualité de Chef de l'Etat, qu'il "représente la Nation".
Sous la conduite de Madame Eve Bazaïba Masudi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, MEDD en sigle, le Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF), un projet piloté par le Ministère de tutelle sous la Coordination de Madame Nounou Booto, a organisé une réunion du Comité de Pilotage.
C’était, le jeudi 6 juin 2024, en la salle Yvonne Compere Compere de l’hôtel Sultani.
Celle-ci a mis aux prises, tous les intervenants du secteur forestier, à savoir : les hauts cadres et experts du Ministère de l'EDD, du Fonds National Redd (FONAREDD), CAFI, AFD (Agence Française de Développement), les partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que tous les acteurs, parties prenantes au niveau local ou communautaire.
La problématique de la gestion du secteur forestier étant un véritable défi à surmonter, l’Organisation de cette deuxième session du Comité de Pilotage du PGDF constitue un enjeu de taille dans la mesure où les intervenants du secteur sont appelés à mettre les bouchées doubles pour produire un travail complet et fuselé qui résume la réalité des besoins pour l’exercice 2024.
Tout en remerciant de vive voix l’ensemble des partenaires techniques et financiers, Madame Eve Bazaïba insiste pour que le PGDF puisse effectivement jouer le rôle lui dévolu. C’est-à-dire, mettre en place des outils de gestion durable et de renforcer les capacités institutionnelles des parties prenantes avec comme finalité, d’aboutir à la stabilisation du patrimoine forestier, lequel constitue un élément important dans la promotion d’une économie verte.
Aussi, doit-il s’inscrire dans le cadre de l’initiative pour la forêt de l’Afrique centrale à la mobilisation de la finance climatique pour le développement durable des pays partenaires à travers la mise en place de Fonds national Redd+.
Causes endogènes et exogènes
A en croire la MEDD, la ressource naturelle et forestière de la RDC est menacée par la déforestation, la dégradation de l’environnement, la culture itinérante sur brûlure, l’exploitation artisanale et anarchique des bois, l’exploitation minière et feu de brousse.
A cela s’ajoutent, certaines causes indirectes qui sont des éléments déclencheurs comme : la Gouvernance insuffisance des ressources naturelles et conflits armés, la pauvreté, le chômage qui conduit la population à s’approvisionner en produits forestiers pour assurer son vécu quotidien.
C’est pour pallier à tous ces déficits que le PGDF est né pour matérialiser le Maxime RDC, pays solution à la crise climatique. Ceci, du fait que c’est la RDC qui renferme la grande partie du Bassin forestier.
Six objectifs à atteindre
Pour Madame Eve Bazaïba, les six objectifs tournent autour de la mise sur pied du PGDF pour contribuer à une meilleure gouvernance du secteur forestier ; l’élaboration de façon participative et transparente de la politique forestière ; la Contribution au développement d’un secteur artisanal dans la filière forêt, bois opérant dans l’illégalité ; le soutien du développement et une gestion durable des forêts par les communautés et les collectivités locales décentralisées ; le renforcement à tout le niveau de l’administration publique, la gestion durable des forêts ; garantir la gestion efficiente des grandes concessions forestières, etc.
Attentes et retombées positives
Pour sa part, Bavon Nsa Mputu Elima, Coordonnateur de FONAREDD, soutient que le PGDF est un programme auquel le gouvernement et les partenaires attendent des retombées positives en ce qui concerne la gestion du crédit Carbonne.
Le PGDF doit accompagner l’administration à élaborer la politique globale de la RDC en matière des forêts en y intégrant à la loi de 2002, les nouveaux enjeux liés au crédit Carbonne.
Elle doit permettre à tirer profit pour des générations présentes et à venir. Car, la RDC dispose des avantages réels en termes d’espaces forestiers et structurants avec plus d’une composante, a-t-il conclu.
Le représentant de l'AFD a tout d’abord félicité Madame Bazaïba pour sa reconduction à la tête du MEDD. L’Agence Française de Développement se dit disposer pour accompagner la RDC dans sa quête d’une bonne gouvernance forestière.
James Andersson NZALE- Président-Fondateur et Président Exécutif International du CIEGS
LE CIEGS RDC AFRIQUE, ONGDH DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET EFFICACE EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE ET ASBL APPELLE A L’ORGANISATION RAPIDE, INCONTESTABLE, SANS FAILLE ET CONTREDIT DES ELECTIONS PRIMAIRES PARMI LES HONORABLES SENATEURS ELUS DU GRAND EQUATEUR POUR DESIGNER LE CANDIDAT UNIQUE PRESIDENT DU SENAT DANS LE CADRE DE LA GEOPOLITIQUE EN RDC ET DU PARTAGE DES RESPONSABILITES POLITIQUES AU SEIN DES QUATRE INSTITUTIONS POLITIQUES LES PLUS EN VUE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
Pour la population du Grand Equateur consultée par le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et
ASBL, c’est très clair comme de l’eau et de la neige blanche, le Poste du Président du Sénat durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo doit absolument, indiscutablement et incontestablement revenir sans commentaire, sans contredit et sans ambages à la zone ou espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur d’autant plus que durant le premier mandat du Président de la République, la Zone ou l’espace linguistique lingala phone a été banni et victime d’une mesure discriminatoire et d’une injustice flagrante dans la gestion de l’une des Institutions politiques les plus en vue en RDC à savoir : Le Président de la République, le Parlement bicaméral représenté par l’Assemblée Nationale et le Sénat et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo.
Pour rappel, durant le premier mandat, le Président de la République qui a été occupé et géré et dirigé par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République élu aux élections présidentielles du 31 Décembre 2018, appartenant à l’espace ou zone linguistique Tshiluba, l’Assemblée Nationale a été géré et dirigée par l’Honorable Christophe MBOSO KODIA, appartenant à l’espace ou zone linguistique Kikongo, le Sénat a été géré et dirigée par l’Honorable Modeste BAHATI LUKWEBO, appartenant à l’espace ou zone linguistique Swahili et enfin le Gouvernement de la République a été géré et dirigée par le Premier Ministre Jean Michel SAMA LUKONDE, appartenant encore une fois de plus et de trop à l’espace ou zone linguistique Swahili par contre la zone ou l’espace linguistique lingala phone représenté par le Grand Equateur a été carrément négligé, abandonné, discriminé, méprisé et banni de la direction de l’une des Institutions politiques les plus en vue de la République Démocratique du Congo. Quelle injustice au sommet de l’Etat vis – à - vis de la zone ou l’espace linguistique lingala phone ? Ce qui est injuste, inacceptable, injustifiable, intolérable, inconcevable et inadmissible en République Démocratique du Congo et ce qui ne contribue pas à la paix sociale, à la cohésion nationale, à l’unité nationale, à la stabilité sociale, au mieux-être du peuple congolais et au développement durable, harmonieux, rapide et intégral de la République Démocratique du Congo.
Cependant à la lumière de ce qui précède ci - haut, durant ce deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo qui vient de commencer, le même scenario risque encore une fois de se répéter, à savoir : l’injustice et le bannissement total de l’espace ou la zone linguistique lingala phone ou encore le Grand Equateur dans la gestion politique du pays à travers la direction de l’une des Quatre Institutions les plus en vue en RDC.
Actuellement, il ne fait l’ombre d’aucun doute que parmi les quatre Institutions politiques les plus en vue en République Démocratique du Congo, l’Institution Président de la République Démocratique du Congo est déjà occupée, géré et dirigée par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, élu Président de la République Démocratique du Congo aux élections présidentielles du 20 Décembre 2023 et investit Président de la République le 20 Janvier 2024, , appartenant à l’espace ou zone linguistique Tshiluba, l’Assemblée Nationale est aussi déjà occupée, géré et dirigée par l’Honorable Vital KAMHERE appartenant à l’espace ou zone linguistique Swahili, le Gouvernement de la République aussi déjà occupée et sera géré et dirigé bientôt par Son Excellence Judith TULUKA, appartenant à l’espace ou zone linguistique
Kikongo, tandis que l’espace ou la zone linguistique Lingala phone représenté par le Grand Equateur attend avec impatience de diriger lui aussi l’unique Institution politique qui reste encore vacante parmi les quatre Institution politique les plus en vue en République Démocratique du Congo à savoir le Poste du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo. Et cette justice sera faite aussi à la zone ou espace linguistique Lingala phone représenté par le Grand Equateur et cela pour des raisons bien attendu bien attendu de la paix nationale, la stabilité sociale, le mieux-être du peuple congolais et le développement durable, harmonieux, rapide et intégral de la
République Démocratique du Congo.
C’est pourquoi, pour en arriver là, la population de la zone ou espace linguistique Lingala phone représenté par le Grand Equateur et le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL considèrent qu’au stade actuel des choses, seule l’organisation des élections primaires justes, honnêtes, sincères, démocratiques, transparentes, inclusives parmi tous les candidats Honorables Sénateurs du Grand Equateur qui aspirent briguer le poste du Président du Sénat de la RDC qui doit absolument revenir à la zone ou l’espace linguistique Lingala phone durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de la République ce qui garantira la paix sociale, la cohésion nationale, l’unité nationale, la sécurité, la stabilité, la concorde et l’harmonie en RDC pour le compte de la zone ou de l’espace linguistique Lingala phone représenté par le Grand Equateur de bien vouloir se manifester publiquement et de passer tous aux élections primaires justes, honnêtes, sincères, démocratiques, transparentes, inclusives qui seront organisées au temps convenable parmi tous les candidats Honorables Sénateurs du Grand Equateur en vue de les départager tous et de présenter rapidement un candidat commun et unique qui sera accepté par tous et soutenu par tous et qui sera voté par tous les Sénateurs de la République Démocratique du Congo dans la plénière du Sénat au cas où le Chef de l’Etat et Président de la République marquait son accord de principe et avis favorable dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles telles que lui dévolues à l’article 69 de la Constitution de la République Démocratique du Congo en sa qualité de Garant des Institutions de la République Démocratique du Congo pour que le Poste du Président du Sénat durant son deuxième mandat revienne absolument, indiscutablement et incontestablement à la zone ou l’espace linguistique Lingala phone à l’instar de la zone ou l’espace linguistique Tshiluba phone qui occupe déjà le poste ou l’Institution Président de la République
Démocratique du Congo à travers la personne de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, de la zone ou l’espace linguistique Swahili phone qui occupe déjà le poste ou l’Institution Président l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo à travers la personne de l’Honorable Vital KAMHERE et de la zone ou l’espace linguistique Kikongo phone qui occupe déjà le poste ou l’Institution Gouvernement de la République Démocratique du Congo à travers la personne de Son Excellence Judith TULUKA.
Cela étant, La population de la zone ou linguistique Lingala phone consultée à ce sujet ainsi que le CIEGS RDC AFRIQUE : ONG DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN RDC, EN AFRIQUE ET PARTOUT A TRAVERS LE MONDE et ASBL à travers ses deux vastes programmes géostratégiques, spéciaux et permanents à savoir : LA SOCIETE CIVILE DE LA RECOMPOSITION ET RESTRUCTURATION DE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO en sigle LA SOCIRECO et aussi LE CAUCUS DU GRAND EQUATEUR POUR LE LIEUX ETRE SOCIAL ET LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET INTEGRAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO en appellent à l’arbitrage du Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo afin de trancher définitivement cette situation embarrassante dans le cadre de la géopolitique en RDC pour que le Grand Equateur qui représente la zone ou l’espace linguistique lingala phone occupe définitivement le poste du Président du Sénat de la République Démocratique du Congo pour des raisons de la paix sociale, de la cohésion nationale, de l’harmonie et pour corriger définitivement cette discrimination, ce bannissement total du Grand Equateur dans la direction du Sénat durant son second mandat et aussi cette injustice subit par la zone ou l’espace linguistique lingala phone durant le premier mandat du Président de la République qui devrait diriger une des quatre Institutions politiques les plus en vue en RDC et ne l’avait pas obtenue malheureusement et aussi pour corriger définitivement toute forme d’injustice d’où qu’elle vienne et d’où qu’elle se produise vis à vis du Grand Equateur durant le deuxième mandat du Chef de l’Etat et Président de le République Démocratique du Congo et faire corriger rapidement les choses et pour ne pas rééditer les erreurs du passé comme le Chef de l’Etat et Président de la République Démocratique du Congo l’avait ouvertement et publiquement déclaré lors de son discours d’investiture politique de son second mandat à la magistrature suprême en République Démocratique du Congo en présence de tous le 20 Janvier 2024 au stade des Martyrs de la Pentecôte. Ce faisant le Congo Démocratique sera toujours dirigé dans la paix, la quiétude, la concorde, l’harmonie, l’unité nationale, la paix, la sécurité et la stabilité en vue du mieux-être social de tous les congolais et congolaises sans exception et exclusion : grand et petit, homme et femme, libre et opprimé, riche et pauvre en vue du développent rapide, efficace, harmonieux, durable et Intégral de tous et de la République Démocratique du Congo.
James Andersson NZALE LONGBANGO MONGA TSHAMBU ISRAEL
VAINQUEUR DES NATIONS
Président – Fondateur et Président Exécutif International du CIEGS RDC AFRIQUE
Grand Défenseur des Droits de l’Homme et Journaliste Manager et
*Las d’attendre la concrétisation de multiples promesses qui, si souvent, ont toujours caractérisé les tintamarres liés notamment, à l’épisode de la campagne électorale, les congolais, qu’elles soient leurs tendances, affinités politiques, couches sociales, ont très faim. Nombreux sont ceux qui, parmi eux, ne savent plus à quel saint se vouer pour nouer les deux bouts du mois, payer les loyers, se faire soigner, scolariser leurs enfants, les vêtir et les nourrir. Car, tous les signaux en termes d’expression simple de la vie courante sont, dorénavant, au rouge.
Contours ?
Voilà pourquoi, ils attendent de pied ferme, dès ce lundi 10 juin 2024 au Palais du Peuple, Judith Suminwa Tuluka, pour cerner les contours du programme d’action gouvernementale qu’elle va soumettre à la sanction des Députés Nationaux, pour la réussite de son premier examen de passage avant d’accéder à ses bureaux en tant que nouvelle locataire de l’Hôtel du Gouvernement, à la lisière de la Gombe.
Loin de tout langage de bois, de tout discours dithyrambique, cette toute première femme à avoir été nommée Première Ministre en RD. Congo, depuis 1960, doit absolument convaincre les Députés et passer aux actes.
Détritus
Sur le détritus d’une économie extravertie et systématiquement désarticulée, sur les cendres d’une redistribution des cartes politiques au goût d’inachevé, dans un environnement social en proie à la misère aigue, Judith Suminwa Tuluka, nommée Première Ministre, le 1er avril 2024, et dont la publication de son équipe gouvernementale n’aura été connue qu’aux petites heures de ce mercredi 29 mai 2024, n’a donc pas droit à l’erreur.
Car, tous les congolais, y compris le premier des citoyens, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont les yeux rivés sur le contenu de son programme d’actions et, surtout, sur les priorités qui, en principe, devront constituer l’essentiel de son ossature.
Elle et l’ensemble de son équipe sont, donc, tenus à avoir un discours mesuré et adapté aux défis auxquels le pays est, désormais, confronté, sans oublier, évidemment, la guerre qui sévit dans la partie Est.
Un programme, quel budget ?
Fin 2023, un budget 2024 avait été examiné, adopté et promulgué. Mais, à quel taux de change et pour quelles rubriques ? Aujourd’hui, au fil des jours et avec les fluctuations monétaires enregistrées en RD. Congo, doit-on penser que les chiffres de ce budget-là ainsi que ses prévisions d’allocations des ressources sont encore capables d’être maintenus en l’état pour permettre à la nouvelle Première Ministre de remplir correctement ses missions et d’assouvir les intérêts vitaux des congolais ?
Cette question mérite d’être posée, en tout cas. Car, après tout, l’affaire du Programme d’action est une chose. Mais, celle du Budget devant, normalement, l’accompagner pour sa mise en œuvre en vue de la concrétisation de six engagements cardinaux de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu’il les avait, lui-même, annoncés, le 20 janvier 2024, au Stade de Martyrs de la Pentecôte, le jour de son investiture, en est une autre.
Ainsi, entre le temps de l’adoption du Programme d’action gouvernementale et celui de la préparation d’un nouveau Budget post-électoral, il faudrait attendre encore d’ici le mois de septembre 2024, lors de la session ordinaire, pour que Judith Suminwa Tuluka ait logiquement les moyens de sa politique.
Mais, dans l’entre-temps, puisque les Députés Nationaux de cette nouvelle législature doivent être installés, en même temps qu’ils doivent aller en vacances et puis, revenir, le moment venu, pour s’occuper de ce projet de loi des finances, pour l’exercice 2025, où est-ce que Judith Suminwa trouvera-t-elle toutes ces sommes d’argent, alors que le Trésor Public, saigné à blanc en raison des paiements des indemnités de sortie ainsi que de tout le florilège des frais d’installation des Sénateurs, Députés Provinciaux et des Conseillers Communaux, est sérieusement coincé et même, à la limite, en panne ?
Autant sont des questions, autant sont des équations à mille inconnus sur le chemin escarpé de l’accès aux leviers de commande de l’Exécutif Central de Judith Suminwa Tuluka, lorsqu’elle aura, enfin, succédé à Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre, a tenu hier, mardi 4 juin 2024, une première réunion de prise de contact avec les membres de son Gouvernement. Il était question, pour elle, lors de cette importante rencontre, de mobiliser ses troupes en prévision de l’investiture qui va intervenir, sauf changement de programme, entre le 10 ou le 11 juin prochain, au niveau de l’l’Assemblée nationale. La Première ministre Suminwa a réitéré sa détermination et son engagement manifeste à rencontrer les aspirations profondes des congolais. Pour elle, en effet, la matérialisation des six engagements majeurs du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le cadre du Programme du Gouvernement, constituera une priorité pour la nouvelle équipe.
Patrick Muyaya annonce des signaux forts !
Au terme de cette rencontre, le Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, a indiqué que la Première ministre a attiré l’attention de l’ensemble du Gouvernement sur les défis importants auxquels il faudrait apporter des solutions dans les plus brefs délais. A l’en croire, la machine est effectivement en marche pour l’investiture de l’équipe Suminwa dès sa présentation devant les élus nationaux en début de la semaine prochaine.
«C’était une première réunion de prise de contact depuis la sortie du Gouvernement. Comme il est de coutume, une réunion informelle où la Première ministre a eu l’occasion de féliciter les membres du Gouvernement qui ont été désignés et qui ont reçu la confiance du Président de la République et sa confiance, pour discuter de ce que nous devons faire en attendant l’investiture. La Première ministre nous a présenté les grands axes du Programme du Gouvernement qui a été calqué sur le modèle des six engagements que le Président de la République a présentés au peuple congolais durant sa campagne. Elle a présenté les principes directeurs qui ont pour point central comment nous réglons rapidement les problèmes de la sécurité dans l’Est et comment nous réglons les problèmes sociaux des populations congolaises. Elle nous a fait part des entretiens qu’elle a eus à ce propos vendredi dernier avec le Président de l’Assemblée nationale. Elle avait dit qu’elle pouvait être prête autour du 10 ou 11 juin avec la copie du Programme du Gouvernement qui doit faire l’objet des débats à l’Assemblée nationale. En parlant de cela, il y a une copie qui sera transmise à chaque membre du Gouvernement pour avoir très rapidement les éléments d’enrichissement qui permettront au Gouvernement d’étoffer ce Programme et de soumettre à l’approbation des Députés nationaux. L’urgence pour la Première ministre, c’est de nous mettre très rapidement au travail. Elle a recommandé aux membres du Gouvernement d’observer un certain nombre de règles. Elle a insisté sur la nécessité pour nous de travailler en équipe, dans la discipline, de nous assurer d’être efficaces et disponibles à l’œuvre de la République et du peuple congolais. Voilà, en résumé, ce qu’a été la première réunion d’échanges avec la Première ministre qui s’est terminée, évidemment, par une photo de famille et un petit moment d’échanges entre collègues parce qu’il faut aussi faire connaissance, pour nous les reconduits avec ceux qui sont venus, pour nous assurer que nous commençons déjà à construire cette équipe qui doit défendre les intérêts du peuple congolais», a rassuré le Ministre Patrick Muyaya, le Porte-parole du Gouvernement.
Le Président Félix Tshisekedi a nommé, ce week-end, par Ordonnance, M. Justin Inzun Kakiak au poste d’Administrateur Général de l’Agence nationale de Renseignements. Il remplace à poste Daniel Lusadisu Kiambi, avec une mission précise de donner un nouveau souffle à ce service important du pays. Justin Inzun a occupé le même le fauteuil de 2019 en 2021, peu avant de traverser le fleuve pour assumer les fonctions d’Ambassadeur de la RDC au Congo-Brazzaville. Il signe ainsi, trois ans après, son grand retour dans la boite en ce début du second mandat du Président Tshisekedi marqué par des défis énormes à relever du point de vue sécuritaire. Il pourra ainsi compter sur l’accompagnement de son Prédécesseur, Augustin Mulumba Nsambwa, qui a été nommé, par la même Ordonnance présidentielle, au poste d’Administrateur Général Adjoint. Ces deux gestionnaires se trouvent devant l’occasion de démontrer de quoi ils sont capables au regard de leur parcours. L’heure est au travail !
.Selon l’information (31/05/2024) de la KCNA (ou Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;
Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),
un tir de démonstration des sous-unités de lance-fusées supergrands (600mm) de l’Armée Populaire de Corée (APC créée 7 mois avant la RPDC, NDLR) s’est effectué. Le tir a été destiné à montrer, clairement, la volonté de;
assurer la souveraineté et la sécurité de l’Etat grâce aux moyens de guerre puissants et absolus de la RPDC, visant le Pouvoir de voyous et l’Armée fantoche de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord - qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) ayant perpétré une provocation de violation de la souveraineté de la RPDC, acte abominable que l’on ne peut jamais passer sous silence, en opposant une manifestation militaire fort dangereuse et irréfléchie à l’exercice légitime de la souveraineté par la RPDC
lancer, sans hésitation, une attaque préventive en mettant en œuvre en tout temps le droit d’autodéfense si l’ennemi tente d’utiliser ses capacités militaires contre la RPDC.
KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, qui a ordonné d’organiser ce tir pour diriger sur place a :
souligné plus d’une fois que la mobilisation des forces de représailles militaires visant à sauvegarder la souveraineté de l’Etat et son intégrité territoriale relève du devoir et de la mission des forces armées de la RPDC, ratifiés par la Constitution (les conditions d’utilisation des armes nucléaires sont spécifiées dans la Loi promulguée -08/09/2022- par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC et constituée des 11 articles minutieusement détaillés dans la Politique des Forces Nucléaires de la RPDC, dont la doctrine -Article 6/Alinéa 1- permet l’exécution des procédures d’action nécessaires au cas où une attaque nucléaire est lancée contre la RPDC ou s’il est jugé que l’utilisation des armes nucléaires contre celle-ci est imminente, NDLR)
déclaré que ledit tir qui a lieu au moment où les agissements politico-militaires de l’ennemi visant à usurper la souveraineté de la RPDC s’avèrent désespérés, sera une occasion de montrer, nettement à notre ennemi, les conséquences qu’il subira s’il attaque la RPDC.
Le tir simultané des sous-unités s’est déroulé grâce à la mise en pratique du système de commandement de tir intégré, composant du système de contrôle général des armes nucléaires de l’Etat. A l’exercice, a pris part le 3ème Bataillon du 331ème Régiment d’artillerie Red Flag relevant de l’Unité interarmes d’artillerie de l’APC, chargée d’une importante mission d’attaque à la frontière Ouest du Pays. Un ordre secret codé de la Commission Militaire Centrale du Parti du Travail de Corée (PTC créé 2 mois après la Libération Nationale 1945, NDLR), relatif à la mission de tir, a été transmis aux Compagnies du 3ème Bataillon chargées de l’attaque, et le tir simultané du Bataillon, effectué selon le système de commandement de tir intégré. Sur Ordre de tir donné par KIM JONG UN dans le poste d’observation, le Général d’armée (à 4 étoiles, NDLR) JANG Chang Ha, Chef de la Direction Générale des Missiles, a commandé l’exercice d’attaque;
les fusées ont été lancées aussitôt en faisant trembler ciel et terre et en démontrant l’esprit de défense de la souveraineté et la volonté d’affrontement de la RPDC
les artilleurs prêts à combattre à 01 contre 100 et animés d’une ferme volonté de lutte contre l’ennemi ont fait le tir précis sur un îlot cible à la distance de 365km, accomplissant ainsi admirablement leur mission.
KIM JONG UN a :
apprécié, hautement, les moyens de guerre et d’attaque à la coréenne les plus puissants du monde, fiers de leur puissance redoutable, qui sont fin prêts à une riposte rapide et parfaite
souligné que les forces armées nucléaires de la RPDC doivent se préparer mieux à exécuter, rapidement et exactement en tout temps et en toute circonstance, leur mission de haute importance pour la dissuasion et pour la prise de l’initiative dans une guerre.
Les moyens de guerre et les effectifs d’attaque préventive des forces armées de la RPDC;
se tiendront prêts à la guerre avec leurs capacités toujours plus élevées
s’acquitteront de leur importante mission de dissuasion et de sauvegarde de la souveraineté, cela d’après la KCNA.
(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur Gagne O'scawn Pierre Pibarod et pas nécessairement celui de CGTN)
Alors que la transition écologique est au centre des débats, il convient à l'Afrique de se poser la bonne question, afin d'adopter la meilleure stratégie. « Quels sont les intérêts de l'Afrique dans la transition écologique ? » Telle est la question à laquelle nous tenterons d'apporter une réponse.
L'intérêt de l'Afrique dans la transition écologique réside d'abord dans le principe. Un célèbre proverbe africain dit ceci : « Quand la maison de ton voisin brûle, hâte-toi de l'aider à éteindre le feu, de peur que celui-ci ne s'attaque à la tienne ».
A majorité composée de pays dits « en voie de développement », l'Afrique se doit de prendre position contre tout narratif qui aurait pour résultat de limiter l'émergence d'une nation en développement, au profit de maintenir l'hégémonie d'une autre. L'intérêt de l'Afrique, à court et à long terme, c'est de garantir le principe que toute nation puisse choisir librement la voie de développement adaptée à ses réalités locales, sans faire l'objet de campagne visant à réduire sa compétitivité. Les récentes allégations de « surcapacité » émises contre la Chine, ne sont pas sans rappeler le fait que plusieurs pays africains ont été, et continuent d'être qualifiés de « démocraties » ou de « dictatures », sur base de critères plus ou moins discutables, le plus souvent au gré des intérêts des pays à la base de ces affirmations.
Soyons clairs : l'intérêt de l'Afrique n'est pas de prendre position pour un partenaire contre un autre partenaire, mais de défendre des standards justes appliqués à tous. Les pays africains n'ont aucun intérêt à alimenter une crise entre deux puissances économiques mondiales. Défendre un principe, tout en prônant la coopération plutôt que la compétition, voilà la vision dans laquelle devraient s'engager les pays africains, une vision que semble également partager par la Chine à en croire les récentes déclarations du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin, qui a appelé à des efforts pour parvenir à un partenariat « gagnant-gagnant », plutôt qu'à une situation de « perdant-perdant ». Cette communauté de vision et d'intérêt est un fondement important pour la coopération sino-africaine dans le domaine des énergies nouvelles.
Au-delà de la question de principe, l'intérêt de l'Afrique est également économique. L'Afrique possède plusieurs ressources minérales indispensables pour parvenir à une transition énergétique mondiale : les batteries des véhicules électriques nécessitent du lithium, cobalt, ou encore du nickel ; la production d'énergie photovoltaïque, quant à elle, nécessite du silicium, de l'argent, et du cuivre. L'intérêt de l'Afrique est de tirer des leçons des précédentes révolutions industrielles, pour se repositionner cette fois sur l'échiquier international grâce à ses ressources, et mobiliser les moyens financiers nécessaires à son développement. L'intérêt économique de l'Afrique, c'est aussi de pouvoir fournir à sa population et à son industrie croissante de l'électricité à bas coût, ainsi que des produits à énergie nouvelles. Les énergies renouvelables offriraient la possibilité de fournir de l'électricité aux Africains qui en sont actuellement privés, une population estimée à 600 millions en fin 2021, soit 43 % de la population. Des projets d'envergure, ou encore des produits de nécessité comme les pompes d'irrigation à énergie solaire réduiraient non seulement le coût de l'électricité, mais permettraient également de créer des emplois, et de favoriser l'industrialisation.
Ces dernières années, dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route », la Chine s'est imposée comme un acteur majeur sur le continent africain dans le domaine des nouvelles énergies, notamment grâce à des réalisations comme le projet éolien développé par la Chine près de De Aar en Afrique du Sud. Comme les partenaires traditionnels occidentaux des pays africains, la technologie dans le domaine des énergies nouvelles confère à la Chine des atouts qui complètent les atouts environnementaux naturels de l'Afrique. Mais ce qui distingue la Chine dans son partenariat avec l'Afrique, c'est son succès relativement récent dans l'amélioration des conditions de vie de sa population, notamment grâce à la construction d'infrastructures électriques. En plus de son expérience dont pourrait s'inspirer l'Afrique, ce sont surtout ses produits fiables, compétitifs, à des coûts défiant toute concurrence, ainsi que la formation et l'échange de talents dans les domaines de la technologie et de l'énergie, qui établissent la Chine comme un partenaire qui répond aux intérêts des pays africains.
Sur la question de la transition écologique, l'intérêt de l'Afrique est enfin et surtout écologique. L'Afrique est l'une des régions du monde qui subit les plus graves conséquences de changement climatique, notamment par des inondations fréquentes, des sécheresses, et des fortes vagues de chaleur. Même si l'Afrique ne contribue qu'à moins de 4 % aux émissions de gaz à effet de serre, les défis écologiques sur le continent n'en sont pas moins urgents. En 2019, près d'un milliard d'Africains n'avaient pas accès à des combustibles de cuisson propres, entrainant des conséquences néfastes sur l'environnement comme la déforestation, et l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Sur le long terme, en plus de solutionner la crise énergétique, les pays africains ont tout intérêt à protéger leur environnement écologique, afin d'atténuer les effets du changement climatique. Et cela, les autorités chinoises l'ont bien compris. En 2023, lors du premier sommet africain sur le climat qui s'est tenu à Nairobi, la Chine s'est engagée à mettre en œuvre un projet de coopération Sud-Sud baptisé « Ceinture lumineuse africaine », dont l'un des grands objectifs sera de contribuer à réaliser un développement vert et à faible émission de carbone. Réaliser un partenariat Chine-Afrique soucieux de l'environnement en Afrique, serait une belle démonstration du développement de haute qualité dont la Chine entend faire bénéficier l'Afrique, et un moyen efficace de préserver ses intérêts sur le continent. Il reste à espérer que les pays africains prendront les mesures nécessaires pour garantir leurs propres intérêts, car ce n'est que lorsque les deux partenaires veillent sur leurs intérêts à court et à long terme, que le partenariat est véritablement gagnant-gagnant.
« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots », Martin Luther King
Le 25 mai, le monde célèbre la journée de l’Afrique. Cette journée est commémorée chaque année en Afrique et dans la diaspora africaine pour encourager le rapprochement entre les peuples africains et d’origine africaine afin d’agir ensemble pour renforcer l’unité africaine, favoriser la paix et la stabilité pour le développement et le progrès socioéconomique du continent.
Pour un petit rappel, le 25 mai est une date mémorable de la signature de l’acte constitutif de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1963, devenue par la suite l’Union africaine (UA) en 2002, à Addis-Abeba en Éthiopie par les Pères de l’indépendance africaine.
L’Afrique compte 54 États. Sa superficie de plus de 30 millions de kilomètres carrés abrite plus d’un milliard d’habitants, soit près de 16 % de la population mondiale. Cette partie de la planète terre regorge suffisamment de ressources naturelles et humaines susceptibles d’être transformées en richesse réelle au bénéfice de sa population.
À tous ceux qui ont à cœur l’Afrique et son avenir, cette journée qui lui dédiée est une occasion donnée de réfléchir froidement et débattre de la situation politique, économique et sociale actuelle du continent, mais aussi du comportement des acteurs qui animent ces différents secteurs de la société africaine.
Comment se porte l’Afrique ?
L’Afrique est un continent qui connaît encore des graves problèmes qui l’empêchent de décoller et tendre vers son émergence. Il y a un réel problème de gouvernance démocratique. C’est une infime minorité de la classe dirigeante qui détient la quasi-totalité de richesses du continent.
On n’y trouve pas des structures sociales fiables de redistribution équitable de maigres ressources financières dont elle dispose à une franche importante de la population qui croupit dans une misère indescriptible.
L’Afrique a beau être considérée comme berceau de l’humanité, elle sert juste à endormir ses enfants, mais n’arrive pas à leur procurer de la nourriture suffisante à leur faim, des soins de santé et de l’éducation de qualité. Et pourtant, elle regorge d’immenses ressources minérales, forestières et énergétiques qui pouvaient servir de levier pour créer de la richesse et procurer du travail à sa population.
Pour mieux comprendre la situation actuelle, il faut remonter aux années 60, lorsque les différentes entités territoriales administrées par les colons accédaient aux indépendances. René Dumont avait déjà soulevé un certain nombre des préoccupations qu’il considérait comme étant un handicap majeur au développement du continent africain. Son ouvrage publié en 1962 et intitulé : « L’Afrique noire est mal partie » avait dressé un portrait peu reluisant de conséquences de la décolonisation et révélé des réalités que les Africains d’alors se refusaient de voir en face.
Certains intellectuels et surtout l’élite politique africaine trouvaient scandaleux une telle prédiction qui ramait à contre-courant des espoirs qui régnaient à l’époque et de la vague d’euphorie suscitée par le mouvement des indépendances africaines qui balaya tout le continent.
Hélas 53 ans après, « L’Afrique Noire est mal partie » de R. Dumont reste encore d’actualité. L’Afrique piétine encore et a l’air de n’avoir pas encore trouvé ses repères. Le continent africain est miné de l’intérieur par des conflits armés, les guerres civiles et ethniques souvent instrumentalisées de l’extérieur, avec tout ce que cela comporte comme violations des droits de la personne, prédations des ressources naturelles, etc.
A cela s’ajoute la question de l’exercice du pouvoir politique dans un Etat de droit et de respect de textes fondamentaux qui régissent la gestion de la Res publica. La situation actuelle au Burundi en est une illustration.
L’idéal des Pères de l’indépendance africaine, celui d’unir le continent et promouvoir l’intégration économique, s’est révélé au fil des années comme un cauchemar, sinon un rêve lointain et difficilement réalisable. L’Afrique est plus que jamais divisée et ne peut parler d’une seule voix sur un certain nombre de sujets cruciaux d’intérêt continental.
Y a-t-il un avenir pour l’Afrique ?
Il y a lieu dire simplement que là où les afro-pessimistes voient le verre à moitié vide, les afro-optimistes voient plutôt le verre à moitié plein. En effet, il y a une Afrique qui bouge et dont les images ne sont pas souvent montrées dans les médias notamment occidentaux.
Certes, l’Afrique fait encore face à des défis énormes sur les plans de l’éducation, la santé, la gouvernance et la gestion de l’environnement. Il y a un manque de la nourriture suffisante, de l’eau potable en abondance, de l’énergie électrique et de structures de soins de santé de qualité.
En ce qui concerne les questions liées au processus démocratique, notamment l’organisation des élections libres et transparentes, le Nigeria, la plus grande puissance économique du continent, a donné une leçon de démocratie et d’alternance pacifique. Il est important que chacun comprenne que l’instauration de régimes réellement démocratiques, de la bonne gouvernance et de l’indépendance de la justice sont les principes importants qui doivent s’appliquer pour régler durablement les maux du continent.
Avec les taux de croissance enregistrés ces dernières années, une population jeune et de mieux en mieux formée, et d’immenses ressources naturelles, je suis de ceux qui pensent que l’Afrique est un continent d’avenir, que son développement est possible, à condition que les Africains comprennent sérieusement qu’il est impérieux de repenser le système scolaire, les structures de gouvernance et de gestion de ressources naturelles, etc.
Les Africains doivent éviter de tomber dans le fatalisme, le pessimisme et la résignation, au contraire ils doivent avoir la conviction qu’il est possible de procurer de l’avenir aux milliers de jeunes africains aujourd’hui abandonnés à leur triste sort. Ces jeunes qu’on a vu manifester au « Printemps arabe » (en Tunisie, Égypte, Libye et dans une moindre mesure en Algérie et Maroc), le mouvement « Y’en a marre » au Sénégal, le « Balai citoyen » au Burkina Faso ou encore le « Filimbi » en République démocratique du Congo.
Ces manifestations illustrent bien le degré de frustrations des jeunes Africains qui osent défier les régimes en place, quand d’autres affrontent la mort chaque jour en tentant d’embarquer à bord des bateaux de fortune à la recherche d’une « vie meilleure » en Occident.
« Faisons de l’Afrique l’arbre de vie. Pour maintenir les liens qui déterminent notre destin, consacrons-nous tous au combat pour une paix durable et la justice sur terre.Unissons-nous tous et travaillons dur afin de donner le meilleur de nous-mêmes à l’Afrique, berceau de l’humanité et source de culture… ». Extraits de l’hymne de l’Union africaine.
Judith Suminwa Tuluka, la nouvelle Première Ministre (Photo d’archives)
La composition du nouveau Gouvernement acte la reprise en main, par la Présidence de la République, de l’Exécutif, en écartant des ministres touchés par des soupçons de corruption ou en échec sur des dossiers sécuritaires.
La composition du nouveau gouvernement, attendue depuis la réélection de Félix Tshisekedi en décembre 2023, a été annoncée au milieu de la nuit, ce mercredi… à 2h00 du matin. Un timing nocturne souvent utilisé pour les grandes annonces en République démocratique du Congo (RDC) dont on peine toujours à en comprendre l’intérêt, alors que la majorité des Congolais sont dans leur lit.
Accouché dans la douleur et après de multiples tractations et allers-retours entre la Première ministre Judith Suminwa et la Présidence, le nouveau gouvernement du second mandat de Félix Tshisekedi est enfin arrivé (voir la liste complète en fin d’article). Il aura fallu presque deux mois pour accorder les violons au sein de la majorité présidentielle pour présenter une liste de ministres qui fasse consensus, du moins sur le papier. Le premier constat est que le gouvernement resserré promis par la Première ministre n’est pas au rendez-vous. Le nouvel exécutif compte 54 membres, contre 57 pour le précédent gouvernement. Les attentes en matière de réduction du train de vie de l’Etat seront donc difficiles à tenir. Ce qui n’est pas vraiment une surprise puisque la composition du nouvel exécutif congolais est le résultat d’un subtil partage des postes entre les multiples composantes de l’Union sacrée.
Le grand argentier écarté
Ce nouveau gouvernement acte des départs majeurs à des ministères-clés. Tout d’abord celui de Nicolas Kazadi, qui est débarqué du ministère des Finances. Puissant argentier de Félix Tshisekedi, que l’on comparait à un Premier ministre-bis, Nicolas Kazadi a permis de renflouer les caisses de l’Etat et d’en augmenter sensiblement le budget. Mais les soupçons de détournements d’argent public dans une affaire de la surfacturation de forages et de lampadaires ont scellé son destin et poussé Félix Tshisekedi à l’écarter de la nouvelle équipe gouvernementale. La justice a demandé la levée de son immunité parlementaire pour pouvoir l’entendre, et la décision en reviendra au nouveau président de l’Assemblée, Vital Kamerhe. Ironie du sort, Nicolas Kazadi avait témoigné à charge contre Vital Kamerhe lors du procès du programme des 100 jours. L’arbitrage est très attendu.
Peter Kazadi et Christophe Lutundula out
Peter Kazadi, ministre de l’Intérieur, un autre poids lourd, quitte le gouvernement. C’est une surprise. Certains y voit sa possible responsabilité dans les défaillances du système sécuritaire lors de la tentative ratée de coup d’Etat du 19 mai. Autre départ notable : celui du ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, qui comme Nicolas Kazadi, est un proche de Félix Tshisekedi. Dans ce changement, on peut y voir les échecs du gouvernement dans la guerre avec le M23 soutenu par le Rwanda. Les deux initiatives diplomatiques de Luanda et Nairobi sont au point mort, même si les contacts entre Kinshasa et Kigali ne se sont jamais interrompus. Son remplacement par Thérèse Kayikwamba Wagner, avec un profil moins politique, signe une reprise en main du dossier diplomatique par la Présidence.
Bemba rétrogradé
Dans le conflit à l’Est, dont Kinshasa n’arrive pas à venir à bout, le débarquement de Jean-Pierre Bemba à la Défense constitue également un signal fort. Politiquement, il s’agit clairement d’une sanction pour le patron du MLC. En échec sur le front militaire, Jean-Pierre Bemba n’a pas réussi à inverser la tendance. Les rebelles ont régulièrement avancé leurs positions jusqu’à encercler la capitale régionale, Goma, alors que l’armée congolaise se contente d’envoyer en première ligne les milices Wazalendo pour contrer le M23. Sur le plan politique, le rétrogradage de Jean-Pierre Bemba, qui occupera le poste des Transports, permet tout de même de conserver l’imprévisible chef du MLC au sein de la majorité, surtout lorsque l’on connait les ambitions présidentielles du chairman. Jean-Pierre Bemba reste tout de même vice-premier ministre et numéro 2 du gouvernement. Félix Tshisekedi conserve également une cadre importante du MLC, Eve Bazaïba à l’Environnement. Un autre gage de bonne volonté pour le camp Bemba. Un autre pilier de l’Union sacrée perd beaucoup dans cette recomposition politique en étant absent de la liste gouvernementale : Modeste Bahati. L’ancien président du Sénat, après son échec au perchoir, de l’Assemblée ne réussit pas à s’imposer dans le nouvel exécutif, laissant Vital Kamerhe seul grand gagnant issu des Kivus. Idem pour Mbusa Nyamwisi dont le ministère (celui de l’Intégration régional) disparaît tout bonnement. Enfin, mauvaises nouvelles pour les ex-kabilistes du FCC devenus pro-Tshisekedi en rejoignant l’Union sacrée, comme Lambert Mende, ou Justin Bitakwira. Aucun n’obtiendra de maroquin.
La surprise Constant Mutamba
Autre débarquement notable, celui du ministre de l’Enseignement, Tony Kazadi. Ses déboires avec l’Inspection générale des Finances (IGF), qui avait débusqué de possibles détournements de fonds, et ses attaques contre le patron de l’IGF, Jules Alingete, ont fini par lasser la Présidence. Une rétrogradation est également à noter : celle du ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, qui prend la tête du ministère, bien moins stratégique, des Sports. On se souvient de la polémique qui avait alimenté ses prises de position pendant la pénurie de carburant en 2023. Parmi les entrants, la vraie surprise vient de la nomination de Constant Mutamba à la Justice, en remplacement de Rose Mutombo, qui n’avait pas particulièrement brillé à ce poste. Au point que Félix Tshisekedi avait affirmé, en février 2023, que la justice congolaise était « malade ». Constant Mutamba vient de l’opposition et briguait même le poste qui revenait aux opposants à la chambre basse du Parlement. Avocat de formation, Constant Mutamba faisait régulièrement des appels du pied à Félix Tshisekedi, ce qui laissait planer des doutes sur son réel positionnement d’opposant. En termes d’image, sa nomination permet au gouvernement d’annoncer « un opposant au pouvoir ».
Shabani et Nyembo, les hommes de confiance
De nouvelles têtes font leur apparition au sein du gouvernement de Judith Suminwa. Il y a tout d’abord celle de Jacquemain Shabani, ancien secrétaire général de l’UDPS entre 2011 et 2012 et conseiller spécial du chef de l’État chargé du processus électoral. Cet avocat, très proche de Tshisekedi, prend le poste de ministre de l’Intérieur. On y voit là encore les conséquences de la tentative de coup d’Etat manquée du 19 mai. Jacquemain Shabani devra sans doute faire un sérieux ménage dans l’appareil sécuritaire. Et pour cela, il faut un homme de confiance. Le directeur de cabinet du chef de l’Etat, un très proche également, Guylain Nyembo, est nommé ministre du Plan. Un poste occupé jusque-là par la nouvelle Première ministre. Quelques valeurs sûres restent en poste. On peut citer le très actif ministre de la Communication et porte-parole, Patrick Muyaya. Le ministre a su renouveler le genre, notamment avec des conférences de presse régulières. Augustin Kibassa demeure au ministère des Télécoms. Jean-Pierre Lihau, que l’on donnait un temps pour la Primature, conserve la Fonction publique. Au total, 23 membres de l’ancien gouvernement Sama Lukonde rempilent, comme Guy Loando à l’Aménagement du territoire, ou encore Aimé Boji au Budget.
La Présidence reprend du poids
Le grand chambardement gouvernemental n’aura finalement pas eu lieu pour lancer le second mandat de Félix Tshisekedi. Le chef de l’Etat resserre les rangs autour de proches, notamment dans le domaine sécuritaire et injecte un peu de sang neuf au sein de l’exécutif. Le président s’est astreint à conserver un fragile équilibre entre les différentes forces politiques de l’Union sacrée, en tenant compte de l’arrivée de Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale, ce qui rebat les cartes sur l’échiquier politique. Mais au final, c’est l’UDPS qui sort grand vainqueur de cette composition gouvernementale. Sur 6 vice-premiers ministre, 5 sont issus de l’UDPS ; sur 10 ministres d’Etat, 4 viennent du parti présidentiel ; et sur 24 ministres, 10 sont UDPS. La province du Kasaï, terre de Félix Tshisekedi, est également largement représentée dans ce gouvernement : au moins 20 ministres sont originaires de la province. La question est maintenant de savoir si la nouvelle Première ministre, Judith Suminwa, aura les marges de manœuvre suffisantes pour imposer son style et sa politique. La Présidence semble avoir repris du poids dans l’exécutif, en nommant des proches collaborateurs de Félix Tshisekedi à des postes-clés. La longue attente pour la sortie de ce nouveau gouvernement reste un signal inquiétant pour le chef de l’Etat qui peine à s’imposer. Certains y voient encore un manque de verticalité et d’autorité avec ses partenaires de l’Union sacrée. Au risque de devenir otage de ses propres troupes. Reste que les défis pour la Première ministre sont immenses. Avec trois priorités : ramener la paix à l’Est, lutter contre la chute du franc congolais et améliorer la vie des Congolais.
Christophe Rigaud – Afrikarabia
Vice-premiers ministres :
VPM Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières : Jacquemain Shabani
VPM Transports et Voies de communication : Jean-Pierre Bemba
VPM Défense Nationale et Anciens combattants : Guy Kabongo Mwadianvita
VPM Économie : Daniel Mukoko Samba
VPM Fonction Publique, Modernisation et Innovation : Jean-Pierre Lihau Ebua
VPM Plan et Coordination de l’Aide au Développement : Guylain Nyembo