Un peuple qui se ment n'aura pas la paix ni être dans une situation de cohésion sociale, la paix, la sécurité et le changement social, c'est d'abord une question endogène et de valeurs cardinales sociétales.
C'est aussi une affaire pluridisciplinaire (politique, culturelle, sociale, économique, spirituelle, technologique, etc.) donc, il faut l'implication directe ou indirecte de tous et de toute pour y arriver.
On ne peut pas construire la paix et la cohésion nationale dans un pays où la tribu remplace la nation, dont plusieurs démagogues et anciens seigneurs des guerres sont devenus des ministres d'État, dans un pays où on peut devenir député sans beaucoup d’effort, ni de conditions de la part des institutions habiletés.
Je profite de cette occasion via cet article pour interpeller la conscience de tous les congolais, que la guerre persiste à l'Est du pays car nous sommes en majorité spectateurs impuissants et mercenaires pessimistes de monter en puissance des groupes et mouvements des rebellions et des terroristes de 1996 à nos jours.
La période où nous allons décider de s'unir vigoureusement pour mettre fin à ces guerres prédatrices et par procuration.
Je rassure que c’est le moment où nous trouverons aussi des moyens financiers, humains, logistiques, technologiques et organisationnels, pour finir avec cette guerre et terrorisme.
Retenez bien cela et prenons les dispositions car notre avenir est en danger.
Très souvent, la plupart des membres du gouvernement congolais, une grande partie de la population congolaise et presque tous les partenaires internes et externes, nous jouons le jeu, depuis les décennies. C'est l'extérieur qui profite et qui dicte les mesures apprendre malgré une dizaine de millions des morts en RDC.
Mobilisons-nous pour fragiliser et mettre fin à ce mouvement du M23, c'est difficile mais possible.
Que les services de sécurité congolaise et les instances judiciaires, travailler en collaboration étroite avec les organisations de la société civile de bonne foi et la population locale pour appréhender les complices et les commanditaires de ces mouvements.
Quand nous comprendront le sens de l'unité, de coopération nationale et de patriotisme, l'ennemi va fuir.
Et voilà le début de la paix et du développement durable pour la RDC.
Que le Dieu de nos ancêtres nous inspire davantage pour impacter positivement cette terre de Kimbangu, de Kimpa vita, de Kashamura, de Lumumba, Antoine Gizenga, de Mobutu, de Laurent-Désiré Kabila, d’Etienne Tshisekedi.
Chers compatriotes, pensons et agissons patriotiquement pour la reconstruction du Congo Kinshasa.
Demandez-vous dans quel domaine où vous êtes vraiment engagé pour aider cette nation du cardinal Joseph Malula, à sortir du gouffre?
A chacun sa réponse et ensemble dans la diversité nationale.
Mapenzi Manyebwa
Coordonnateur, Ecrivain, Expert santé et en Développement Communautaire
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a affirmé, lundi 22 janvier 2024, lors de son passage sur les antennes de France24, que cette mandature du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sera consacrée aux réformes de grande envergure. Il a indiqué également que le Chef de l’Etat, après son investiture, s’emploie à tout mettre en œuvre pour, justement, venir à bout des défis auxquels la RDC reste confrontée, bien au-delà des efforts inlassables déployés durant le premier quinquennat à la tête du pays. En ce qui concerne, par exemple, la problématique de l’insécurité dans l’Est du pays, il assuré que les vaillants éléments des FARDC, sous l’impulsion du Commandant suprême, sont déterminés à faire échec à toutes formes des manœuvres des infâmes pour imposer la paix dans cette partie du territoire national. Pour lui, en effet, la RDC est sur la bonne voie. Après la tenue des élections, en décembre 2023, conformément aux délais constitutionnels, il est convaincu que la démocratie se consolide de la manière la plus belle.
«(…), Beaucoup pensaient qu’on aurait eu un glissement. C’est ici l’occasion de rendre hommage à Monsieur Denis Kadima et à tous les congolais qui ont travaillé avec lui au sein de la Commission électorale nationale indépendante parce qu’ils ont réussi à tenir les élections dans les délais. Ce qui renforce notre engagement constitutionnel. Dans ce mandat qui commence, nous ferons beaucoup de réformes. Le Président de la République a plus ou moins donné l’indication. Il n’y a aucune réforme qui se fera sans que les congolais puissent être en mesure de se prononcer pour donner leurs avis », a-t-il expliqué, tout en appelant à la confiance aux efforts en cours de réalisation pour la restauration effective et totale de la paix.
« Il y a d’abord une première recette que le Président de la République applique. C’est d’assurer la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo. Je crois que ça sera suffisant avec les efforts qui seront poursuivis dans le cadre de ce nouveau mandat. Ce qu’il faut noter ici c’est que le problème perdure depuis près de 25 ans. Il ne faut pas qu’on se trompe. Ce n’est pas en cinq ans que vous réglez des problèmes qui durent depuis 25 ans. Il ne faut pas oublier le chapitre des trois premières années où le Président de la République a pensé, justement, qu’on pouvait avoir des relations diplomatiques saines avec des voisins, principalement le Rwanda. Mais, on a vu qu’en face des appétits gloutons du régime rwandais, le dialogue tel que voulu par le Président de la République n’était pas la voie qui était souhaité. Mais, aujourd’hui, bien avant qu’on recoure aux Forces de la SADC, nous avons une stratégie qui repousse nos cinq piliers. Il y a une stratégie militaire, il y a une stratégie économique, il y a une stratégie judiciaire. Aujourd’hui, tous les congolais connaissent qui est l’ennemi », a-t-il commenté.
Victoire méritée
Revenant sur le déroulement des scrutins, il s’est félicité de la large victoire de Félix Tshisekedi qui, selon lui, est un signe visible de l’adhésion massive de la population à sa vision de bâtir un Congo plus fort.
« Le Président de la République a été brillamment réélu par les congolais dans toute la République démocratique du Congo. J’ai eu le privilège de faire quelques étapes durant sa campagne électorale. C’était juste phénoménal. Vous avez vu pour la première fois depuis 2006, nous avons eu un processus électoral qui a été jugé équitable par le Centre Carter. Tous ceux qui voulaient être candidats l’ont été. Tous ceux qui pouvaient faire campagne l’ont fait et à la fin, les congolais l’ont plébiscité parce que, justement, il a un plan clair, que ça soit sur la question du retour de la sécurité dans l’Est de la RDC, sur des questions économiques, de développement, sur la place de la femme, la place des jeunes. Je crois que les efforts que le Président de la République a portés, c’est ce qui a justifié ce raz-de-marée qu’il a obtenu à la fois au niveau présidentiel mais aussi au niveau des législatives nationales et provinciales. Et donc, le Président de la République, avec toute cette légitimité, s’est toujours dit endetté par les congolais. La prise de pouvoir ce 20 janvier marque le début du travail et je peux vous assurer que l’énergie a encore été multipliée », a souligné le Porte-parole du Gouvernement.
La Mission conjointe ECC-Cenco rattrapée par la vérité des urnes
«Ce qui est bien en République démocratique du Congo c’est que nous sommes en train de consolider notre démocratie. La même mission d’observation électorale mandatée par l’Eglise catholique a dit qu’il y avait un candidat qui dépassait largement tous les autres. Il n’y a pas de polémique à avoir sur la réélection massive du Président de la République. Ici, il faut qu’on note que nous sommes à notre quatrième processus électoral… Vous avez vu aussi que tous ces candidats étaient à la base de tout ce qu’on a observé comme cas de fraude, d’irrégularité. Aujourd’hui, il faut qu’on tire les conséquences pour qu’on améliore pour l’avenir. C’est cela qui est plus important que vouloir verser dans une forme de polémique, ne voir du noir. Il y a eu beaucoup de bonnes choses qui se sont passées le 20 décembre. Il faut aussi le reconnaitre », a explicité, plus loin, le Ministre Patrick Muyaya, doublement élu aux législatives du 20 décembre 2023.
Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre du Commerce Extérieur au sein du gouvernement de la République que dirige le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a réaffirmé, mardi 23 janvier 2024, sa détermination à accompagner le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à mettre en œuvre sa vision pour la RDC au cours de ce nouveau quinquennat. Il l’a fait par le biais de son adhésion, au cours d’une activité tenue à Kinshasa, Capitale de la RDC, au Pacte pour un Congo Renouvelé (PCR), une nouvelle alliance de soutien au Chef de l’Etat issue des entrailles de l’Union Sacrée de la Nation. Hormis le visionnaire de la CODE et de CDER, Vital Kamerhe, Julien Paluku et Tony Kanku, respectivement leaders des Regroupements AA/UNC, AB50 et AAAP, occupent la ligne d’attaque de cette plate-forme.
Dans son mot, l’Elu de Budjala a souligné que l’enjeu principal de la création du Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR) se justifie par l’impérieuse nécessité d’appuyer, après l’étape d’investiture, les initiatives du Commandant suprême afin de lui permettre d’accomplir sa mission de bâtir un Congo nouveau durant cette mandature. « On est ici après la proclamation des résultats des élections générales. On est ici après le discours d’investiture du Président de la République, Chef de l’Etat… La vision du Président est là, elle est donc la nôtre… Et donc, la plate-forme qui vient d’être créée a l’ambition de pouvoir mieux décliner cette vision, l’ambition de pouvoir être le stratège pour mieux implémenter cette vision mais en même temps d’assurer la meilleure gestion de la chose publique dans l’intérêt de tous nos compatriotes. Voilà la raison d’être de notre alliance », a soulevé Jean Lucien Bussa. Intervenant à son tour, Vital Kamerhe a embouché la trompette. Pour le VPM en charge de l’Economie, l’avènement du PCR est un signal fort au sein de l’Union sacrée de la Nation, où il sera question, avant comme après la mise en place du prochain gouvernement de la République, de consolider l’unité et la mobilisation autour du Président Tshisekedi. Saisissant l’occasion, il a remercié ses pairs pour leur sens élevé de patriotisme et de collaboration
« Je tiens ici à remercier mes pairs, responsables des regroupements et partis politiques qui, par leur sens élevé de patriotisme et d’homme d’Etat, ont su faire preuve de dépassement de soi en privilégiant l’intérêt supérieur de la Nation pour rendre possible la mise en place de cette Alliance, Pacte pour un Congo Retrouvé, PCR en sigle. A mes collègues Tony Kanku Shiku, Julien Paluku Kahongya, Jean-Lucien Bussa Tongba, je dis sincèrement du fond du cœur merci pour la confiance que nous nous faisons mutuellement sans laquelle cette Alliance n’aurait pu voir le jour, Alliance qui vient de naitre et qui va grandir car la porte reste ouverte à celles et ceux qui désireraient se joindre à nous pour accompagner le Président de la République. Ma gratitude s’adresse aussi à tous les députés nationaux et provinciaux élus de nos différents regroupements et partis politiques, car ils ont été la véritable cheville ouvrière de l’Alliance que nous constituons ce jour. Je ne saurais terminer ce mot sans affirmer haut et fort que la Coalition que nous formons aujourd’hui est une grande contribution au renforcement de la cohésion au sein de notre grande famille politique, l’Union Sacrée pour la Nation. Que vive notre Alliance, que vive le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, que vive le peuple congolais, que vive la République démocratique du Congo, que Dieu bénisse la République démocratique du Congo. Je vous remercie, a indiqué l’Honorable Vital Kamarhe, la Pacificateur pour les intimes.
Comme pour les élus nationaux, au terme d’un processus fastidieux de compilation de voix issues de différentes circonscriptions électorales, le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sous la Présidence de Denis Kadima, a publié, officiellement, dimanche 21 janvier 2024, les résultats provisoires des législatives provinciales de l’ensemble du pays. Considérant sa décision portant annulation, dans quelques circonscriptions, des suffrages notamment, pour fraude électorale et détention illégale des dispositifs électroniques de vote, la Centrale électorale a dévoilé, au total, 688 heureux élus sur les 780 attendus. Plusieurs membres du gouvernement et gouverneurs de province ont été élus. C’est le cas de Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, pour la ville de Kinshasa, précisément dans la circonscription de Bandalungwa. Didier Budimbu, Ministre en charge des Hydrocarbures, a été élu au niveau du Kongo Central. Fifi Masuka, gouverneur du Lualaba, a également raflé un siège au niveau de sa province. Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga, n’a pas fait exception. Découvrez, ici, les noms de tous les élus provinciaux.
Lors de la grandiose cérémonie d'investiture du Président Félix-Antoine Tshisekedi, la Société Nationale d'Électricité (SNEL SA) a émergé comme un véritable héros dans l'ombre, jouant un rôle essentiel pour assurer le succès de cet événement historique.
Elu avec distinction lors de l'élection présidentielle du 20 décembre 2023, le Président Tshisekedi a pris ses fonctions dans une atmosphère électrique, rendue possible par le travail acharné des techniciens de la SNEL.
En dépit des défis considérables liés à la demande croissante en électricité, les équipes mobilisées par la SNEL ont travaillé sans relâche pour garantir que ce rendez-vous majeur se déroule sans accroc. La couverture électrique de la cérémonie de prestation de serment du Président de la République a été une mission cruciale, relevée avec brio par la SNEL.
A la tête de cette entreprise déterminante, le Directeur Général de la SNEL, Fabrice Lusinde, s'est révélé être un homme de terrain infatigable. Supervisant personnellement les travaux au Stade de Martyrs et sur les sites d'alimentation électrique du stade, Lusinde a joué un rôle central dans l'assurance du bon déroulement de l'événement.
Son engagement sans faille et sa vision stratégique ont été des éléments clés dans la réalisation de cet exploit électrique.
Face aux enjeux majeurs du moment, où la demande en électricité représente un défi colossal, la SNEL a démontré sa capacité à relever les défis et à être un acteur incontournable dans la garantie de l'accès à l'électricité lors d'occasions cruciales. La réussite de la cérémonie d'investiture du Président Tshisekedi a ainsi mis en lumière le rôle essentiel de la SNEL dans la construction d'une nation électrifiée et tournée vers l'avenir.
Dans un communiqué publié le 15 janvier dernier, le Président de l’Assemblée nationale de la législature passée, l’Honorable Christophe Mboso N’kodia, invite tous les députés provisoirement élus à prendre part à l’ouverture de la session extraordinaire de la nouvelle législature, qui se tiendra au Palais du peuple, le 29 janvier prochain.
Cette séance plénière sera conduite par le Secrétaire Général de l'Assemblée nationale, conformément au règlement intérieur de la chambre basse du parlement.
«Conformément aux dispositions de l’article 114 de la Constitution de notre pays, le Bureau de l’Assemblée Nationale invite tous les Députés nationaux proclamés provisoirement élus, le dimanche 14 janvier 2024, par la commission électorale national indépendante (CENI), à prendre part à la séance d’ouverture de la session extraordinaire du début de la législature 2024-2028 qui aura lieu au Palais du Peuple, le lundi 29 janvier 2024 à 13 heures précises, sous la présidence du Secrétaire général de l’Assemblée nationale », peut-on lire dans le communiqué de cette institution.
Dans ce communiqué, le speaker de l’Assemblée nationale demande aux autorités tant civiles, militaires que policières de leur faire bénéficier de toutes les facilités nécessaires afin de rejoindre Kinshasa dans les meilleurs délais ».
Il sied de noter que l’article 114 de la Constitution stipule que chaque Chambre du Parlement se réunit de plein droit en session extraordinaire le quinzième jour suivant la proclamation des résultats des élections législatives par la Commission électorale nationale indépendante en vue de l’installation du Bureau provisoire dirigé par le doyen d’âge assisté de deux moins âgés ; de la validation des pouvoirs ; de l’élection et de l’installation du Bureau définitif et enfin, de l’élaboration et de l’adoption du Règlement intérieur…la session extraordinaire prend fin à l’épuisement de l’ordre du jour ».
Notons que ces 477 élus nationaux ont été proclamés par la CENI pour cette nouvelle législature, en attendant quelques recours introduits à la justice par les candidats mécontents.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, et Bintou Keita, représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO, ont exprimé leur engagement de travailler pour un retrait pacifique et ordonné des troupes onusiennes du sol congolais, d’ici la fin de l’année en cours. Au cours d’un point de presse tenu samedi 12 janvier à l’immeuble du gouvernement, les deux responsables ont affirmé leur volonté de faire de cet évènement historique, un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies.
Prenant la parole devant les officiels de la MONUSCO et les officiers des FARDC présents dans la salle, le VPM Christophe Lutundula a déclaré clos, le débat sur le retrait de la MONUSCO, en termes d’engagement et de la volonté manifestés par les deux parties. Le chef de la diplomatie congolaise a fait comprendre que le désengagement des forces de la mission des Nations Unies sera séquentiel et se fera dans le calme, sans aucune célérité. ‘’Le retrait a commencé parce que nous sommes à pied d’œuvre pour fixer les modalités pratiques. Il sera civilisé et non précipité’’, a indiqué Christophe Lutundula. Et de poursuivre :’’ Nos équipes ont travaillé en synergie, dans un esprit constructif et avec beaucoup de sens de responsabilité. Elles ont produit un plan de désengagement pour un retrait progressif, responsable, honorable et exemplaire de la MONUSCO et fixé des modalités de transfert des tâches de la MONUSCO au Gouvernement congolais. Le Conseil de sécurité a endossé ce plan et nous allons mettre ensemble en œuvre cette stratégie de désengagement pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat de faire du retrait de la MONUSCO un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies’’.
Pour sa part, Bintou Keita a remercié le Gouvernement congolais pour avoir accompagné le dialogue sur le désengagement de la MONUSCO et le Conseil de sécurité de l’ONU pour avoir pavé le chemin. La cheffe de la mission de l’ONU en RDC a fait état de 3 phases pour parvenir au désengagement total des troupes. La première consiste au retrait de la force des Nations Unies de la province du Sud-Kivu. Cette phase se terminera à la fin du mois d’avril. Ensuite, va débuter la deuxième phase, où la MONUSCO va quitter le Nord-Kivu, puis la troisième phase par départ de celle-ci de la province de l’Ituri. ‘’On considérera que la MONUSCO en tant que mission sera complètement retirée de la RDC, lorsque nous aurons mis en œuvre la phase 3’’, a déclaré Bintou Keita.
A noter que des évaluations auront lieu à la fin de chaque phase, avant de procéder à la suivante, et seront sanctionnées par des conférences de presse pour rendre compte de l’exécution des phases, tel que demandé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Par ailleurs, la représentante du Secrétaire Générale de l’ONU assure que la MONUSCO fera tout pour veiller à la situation des déplacés internes et appelle par la même occasion tous les groupes armés à déposer les armes.
Arrivée en RDC en 1999, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo aura passé 25 ans sur sol congolais.
Le président de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) de la République Démocratique du Congo (RDC), Paul Nsapu Mukulu, a procédé, ce mercredi, à l'ouverture de la Session plénière de janvier 2024, au siège de cette institution d'appui à la démocratie à Kinshasa.
C'est une session assez particulière compte tenu de l'abondance des matières qui vont y être traitées. Des points à examiner et adopter sont: la mise en place des commissions ad hoc pour l'élaboration d'un plan stratégique (annuel, triennal ou quinquennat); pour l'Examen périodique universel (EPU); pour l'élaboration d'activités annuelles (Janvier -décembre 2023); pour traiter les ressources humaines (problématique de l'effectif du personnel et des agents dits gelés); ainsi que la présentation et examen du rapport financier de l'exercice 2023 et autres.
Pour le président de la CNDH, c'est une session plénière qui s'ouvre dans un contexte marqué par le renouvellement des institutions issues des urnes.
" Pour cette dispensation, la CNDH a tenu à organiser une mission de monitoring des cas des violations des droits de l'homme en période électorale. A ce sujet, nos bureaux de représentation provinciale sont en train de compiler et d'envoyer les rapports à la sous-commission permanente des Droits civils et politiques, pour permettre de rédiger et publier le rapport ponctuel de monitoring et d'observation des cas avérés des violations des droits de l'homme lors des derniers scrutins ", a relevé le président Paul Nsapu dans son mot d'ouverture.
Il a, en outre, rappelé que sur le plan administratif, les travaux de la session de juillet 2023 n'ont pas été achevés suite à plusieurs contraintes internes et qui doivent impérativement se poursuivre pour doter la CNDH-RDC d'un règlement administratif et financier pour sa bonne marche.
L'ouverture de cette session plénière de janvier 2024 a connu également une particularité, ce qu'elle est lancée alors qu'un nouveau rapporteur, Dido Kimbumbu, a pris la place de l'ancien, le commissaire national Dieudonné Kalindye en soins médicaux à l'étranger. Il a donc eu une permutation. L'ancien rapporteur accupera la sous-commission Droits collectifs, à son retour au pays, une fois rétabli.
*Depuis l’arrivée de Louise Mushikiwabo à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), trois élections présidentielles ont eu lieu dans l’espace francophone, notamment à Madagascar, en République démocratique du Congo (RDC) et au Sénégal. Comme il est de coutume dans cette organisation, après la confirmation des résultats par la Haute Cour du pays, le Secrétaire général de la Francophonie adresse ses chaleureuses félicitations au nouveau Président élu.
La nouvelle Secrétaire générale n’a pas dérogé à la tradition, mais l’impression que l’on a à la lecture de communiqués, c’est que la sélectivité et la politique de deux poids, deux mesures l’emportent sur la neutralité.
A Madagascar, le candidat malheureux Marc Ravalomanana n’avait pas attendu le décompte final pour crier à la fraude massive. Il avait même affirmé que « les résultats annoncés par la CENI n’étaient pas fiables […] tous les Malgaches qui sentaient avoir subi une injustice et une violation de leur droit et de leur vote, à se lever et oser défendre leur choix ». Mais après la confirmation par la haute Cour constitutionnelle du pays, l’OIF a émis un communiqué de presse, disponible sur le site Internet de l’Organisation, dans lequel on peut lire : « La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, prenant acte de la proclamation par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) le 8 janvier 2019, des résultats définitifs de l’élection présidentielle à Madagascar, adresse ses vives félicitations à M. Andry Nirina Rajoelina pour sa brillante élection».
Au Sénégal mêmement, les opposants Idrissa Seck et Ousmane Sonko n’avaient pas manqué de crier à la fraude, même s’ils n’avaient pas déposé leur requête pour contester les résultats.
Mais, après la proclamation par le Conseil constitutionnel, un communiqué de presse a été publié par l’OIF, on pouvait lire : « La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, a suivi avec la plus grande attention la proclamation par le Conseil constitutionnel, le 5 mars 2019, des résultats définitifs de l’élection présidentielle du 24 février 2019 au Sénégal. Elle saisit cette occasion pour adresser, en son nom personnel et au nom de l’ensemble de la Francophonie, ses vives et sincères félicitations à S.E. Monsieur Macky Sall pour sa réélection à la présidence de la République du Sénégal ».
En RDC, par contre, deux communiqués ont été émis successivement, le premier, tout juste après la publication des résultats provisoires : « Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, prend note de la publication, le 10 janvier 2019, par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des résultats provisoires de l’élection présidentielle ainsi que des provinciales en République démocratique du Congo […] La Secrétaire générale souligne le caractère déterminant de l’élection présidentielle, des législatives nationales et des provinciales en cours pour la paix, la stabilité et le développement de la RDC, et par-delà, de la sous-région […]. Madame Louise Mushikiwabo appelle les acteurs politiques et de la société civile, ainsi que la population à contribuer à maintenir un climat apaisé et à privilégier en toutes circonstances le dialogue et l’intérêt supérieur du peuple congolais dans l’attente de la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle… ».
Le deuxième communiqué, à la veille de la confirmation des résultats finaux par la Cour constitutionnelle, on pouvait lire : « Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, suit avec la plus grande attention l’évolution de la situation en République Démocratique du Congo. Elle salue à cet égard l’importante initiative africaine qui s’est traduite par la réunion consultative de haut niveau à Addis-Abeba, le 17 janvier 2019, d’une délégation de chefs d’État et de gouvernement et le Président de la Commission de l’Union africaine sur la situation dans ce pays. La Secrétaire générale exprime le soutien de la Francophonie à cette initiative africaine et encourage tous les acteurs congolais à s’inscrire dans cette dynamique visant à contribuer à une issue consensuelle, juste et apaisée du processus électoral en cours ».
Dans un tweet daté du 18 janvier, Mme Mushikiwabo écrit : « La Francophonie soutient fortement les conclusions de la réunion de haut niveau sur la RDC, des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC, de la CIRGL et des pays africains siégeant au Conseil de Sécurité des Nations-Unies qui s’est tenue hier à Addis-Abeba ».
Mais, depuis la confirmation de la victoire de Félix Tshisekedi par la Cour constitutionnelle, c’est un silence radio du côté de l’OIF, alors que cette élection a été bien accueillie par la population congolaise ainsi que la communauté internationale. Nous avons consulté à maintes reprises le site Internet de l’OIF, pas un seul mot à ce propos.
Espérons qu’à la 106ème session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) prévue le 26 mars prochain à Paris, la représentante personnelle du chef de l’État, l’Ambassadrice Isabel Machik Ruth Tshombe, ne manquera pas de rappeler à la Secrétaire générale que la RDC est le deuxième pays francophone du monde et, Kinshasa sa capitale, la plus grande ville francophone.
De plus, combien les Congolais sont attachés à la langue française et à ce que l’OIF conserve toute sa pertinence en adoptant une posture neutre.
J’espère me tromper, mais en tout cas, je suis de ceux qui pensent que Mme Mushikiwabo ferait mieux d’ôter complètement ses casquettes antérieures et de revêtir pleinement sa nouvelle casquette de Secrétaire générale de la Francophonie, au service de tous les Etats membres.
Elle devrait mettre l’OIF à l’abri de la sélectivité et de la pratique du deux poids, deux mesures, qui risque de saper la confiance du public Francophone à l’égard de l’Organisation.
Le président chinois Xi Jinping a félicité mercredi Félix Tshisekedi pour sa réélection à la présidence de la République démocratique du Congo (RDC).
Notant que la RDC et la Chine sont unies par une amitié traditionnelle et constituent des partenaires de coopération stratégique globale, M. Xi a estimé que les relations bilatérales s'étaient développées rapidement ces dernières années avec une coopération pragmatique fructueuse et une amitié traditionnelle qui ne cesse de s'approfondir.
Il a affirmé sa volonté de travailler avec M. Tshisekedi pour approfondir la confiance politique mutuelle, enrichir le partenariat stratégique global de coopération entre les deux pays et favoriser un développement nouveau et plus important de la coopération entre la Chine et la RDC.
A l'occasion de votre prestation de serment et début de votre deuxième mandat, je tenais à vous adresser mes plus chaleureuses félicitations et mes vœux les plus sincères de réussite et de succès.
Je suis convaincu que l'élan du développement pris dans le premier mandat trouvera sa continuité dans ce deuxième mandat.
Monsieur le Président, le peuple congolais reste convaincu que vous continuerez énergiquement à travailler sur le rayonnement international de la République Démocratique du Congo et que, sous votre direction des nouvelles idées capables de relever les grands défis sécuritaires au pays, en général et, en particulier, en sa partie Est, seront prises.
Les attentes du peuple congolais sont grandes, mais je ne doute pas de votre détermination à mener des réformes justes et mesurées dans le respect des valeurs de notre pays et de son ouverture sur le monde.
Monsieur le Président de la République vous pouvez désormais compter à la jeunesse et particulièrement en nous pour le relèvement de tous ces défis.
Je vous prie d'agréer, Monsieur Président, l'expression de ma haute considération.
Ir Olivier Bahane
Doctorant Inbtp, Trésorier National des Jeunes de l'UNC & Coordonnateur Principal de VKL ORIGINAL
Message de félicitations à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l'occasion de son investiture
Excellence Monsieur le Président,
Au nom du Comité de gestion du Fonds National de Solidarité Contre le Coronavirus (FNSCC) et de tout son personnel, Il nous est très agréable de vous adresser nos vives et chaleureuses félicitations, à l’occasion de votre investiture officielle en qualité de Président de la République démocratique du Congo, chef de l'Etat.
Nous vous renouvelons en cette heureuse circonstance, nos vœux de plein succès dans l'exercice de votre deuxième mandat à la tête de notre beau et cher pays.
Cette victoire que nous faisons nôtre et qui est en fait le don du Très Haut, est le résultat de l’amour du travail que vous avez impulsé dans le cœur des Congolaises et Congolais depuis votre accession au pouvoir en janvier 2019.
Tout au long de votre premier mandat, la population congolaise a observé des grandes réalisations notamment, votre forte implication personnelle dans la sécurisation des Congolais lors de la grande crise sanitaire de Covid-19 qui a frappé le monde, en général et la République Démocratique du Congo, en particulier.
Cette implication a été traduite par la mise en place du Fonds National de Solidarité contre le Coronavirus, structure placée sous votre autorité directe, créée par ordonnance présidentielle n° 20/018 du 6 avril 2020, qui a été l’un des acteurs majeurs dans la riposte à la pandémie dont les effets ont été marqués par un faible taux de contamination et de mortalité.
En votre qualité de visionnaire, nous restons convaincus que le renouvellement de votre mandat que vient de vous offrir le peuple congolais au travers de votre brillante réélection, vous permettra à coup sûr de finaliser votre vision pour un Congo émergeant et résilient à travers un vaste programme de renforcement du système de santé par des investissements innovants dans le contexte de la couverture santé universelle.
Qu'il plaise à l’Eternel, de vous combler de toutes ses bénédictions pour que vous conduisez à bon port la Nation Congolaise que nous voulons tous réellement unie, forte et prospère !
Shetebo Kabulira Moustapha-Paulin, le candidat débarqué…
Que s’est-il réellement passé à Walikale ? Pourquoi Shetebo Kabulira Moustapha-Paulin, pourtant mieux élu, a-t-il été écarté en dernière minute de la liste de Députés Nationaux ? Dans une déclaration politique, l’AFDC-A/Walikale, sous la signature de Shamamba Kyanga Etienne, se dit exaspérée par le traitement injuste, inique et injustifié qui a été infligé à son candidat (Shetebo Kabulira Moustapha-Paulin) dont le nombre de voix, telles que recueillies devant les Bureaux de vote, a démontré qu’il a été le vrai élu et que, par conséquent, la CENI, après la compilation, n’aurait eu d’autre choix que de le proclamer, haut et fort, lors de la publication des résultats provisoires des législatives nationales.
Dans cette même déclaration dont la portée est destinée à Denis Kadima Kazadi, le Président de la CENI, l’AFDC-A/Walikale réclame la réparation urgente de ce préjudice et qu’à défaut, elle s’en remettra à la justice, pour trancher, dans le cadre du contentieux électoral.
Au passage, l’AFDC-A/Walikale relève, par ailleurs, des multiples incohérences et, surtout, des irrégularités attribuées aux manœuvres de certains politiciens opérant depuis Kinshasa, pour déboucher sur la publication des résultats provisoires aujourd’hui mis en cause.