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Le cabinet Ntetika SCP organise deux séances de formation en Droit ohada

Le cabinet Ntetika SCP organise deux séances de formation en Droit ohada. La première se tiendra,  le jeudi 8 février prochain,  à Pullman hôtel à Kinshasa. Tandis que la seconde aura lieu,  le 16 février 2024,  au collège Boboto à Kinshasa. Ces séances de travail portera sur le thème ‘’voies d’exécution ohada de l’acte uniforme du 17 octobre 2023.

Cette formation vise à remettre à niveau les professionnels du droit : juges, magistrats, avocats, huissiers de justice, comptables, responsables d’entreprises,… sur les nouvelles voies d’exécution prévues par l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement (AUPSRVE) de l’ohada.

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Le cabinet Ntetika SCP organise deux séances de formation en Droit ohada
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Le cyclisme suscite un grand engouement en Chine

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En Chine, le cyclisme suscite un grand engouement en ce moment. On sent qu'il y a plus de gens qui pratiquent le vélo sur route. Le journaliste de CGTN Français, Jojo Meijiao Zhang, a invité des cyclistes professionnels et amateurs passionnés à participer à un événement à vélo traversant des villes chinoises. Suivons notre journaliste et le Club Escargots de Beijing pour découvrir à vélo le paysage hivernal de la capitale chinoise, qui traverse les temps anciens et modernes.

« Notre équipe a été créée en 2021. Cela fait maintenant quelques années et nous sommes environ 1 000 personnes. Nous sommes également très actifs. Lorsque les activités sont plus régulières, environ 400 personnes y participent par semaine. Nous avons vu des personnes : des adolescents jusqu'aux personnes âgées de 70 ou 80 ans. La tranche d'âge est très large. On peut dire que ce sport convient à tous les âges. Regardez la bibliothèque de la tourelle devant vous. C'est l'un des bâtiments emblématiques de Beijing qui mérite d'être visité », a dit Shen Hui, capitaine du Club Escargots de Beijing.

« Le vélo peut nous apporter beaucoup de plaisir, de joie et soulager le stress », a exprimé Yang Hongxia, amatrice passionnée du cyclisme.

Les coureurs de l'Équipe de Chine de cyclisme sur route sont en train de s'entraîner dans la province insulaire de Hainan. « Plus je roule, plus je deviens fort, et plus je deviens fort, plus je roule », a déclaré Su Haoyu, coureur de l'Equipe de Chine de cyclisme, « Faire honneur à son pays aux Jeux Olympiques est le rêve de tous les athlètes. Bien sûr, moi aussi. »

Lionel Marie, directeur sportif du China Glory Continental Cycling Team, a dit : « Le cyclisme, c'est ma vie. Ce que m'a apporté le cyclisme, j'ai pu travailler dans le monde. J’ai pu travailler pour des équipes australiennes américaines, israélienne, maintenant chinoises, turques. Donc, ça m'a permis de visiter une partie du monde à travers le vélo. J’ai pu visiter l’Afrique également sur certaines épreuves».

Le cyclisme suscite un grand engouement en Chine
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Conservateur du Musée national des beaux-arts de Chine : les échanges culturels profiteront à l'exploration et à la création continues des peuples qui aiment la paix et la beauté

L'année 2024 marque le 60ème  anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, ainsi que l'Année Chine-France du tourisme culturel.

A  cette occasion, Wu Weishan, conservateur du Musée national des beaux-arts de Chine, a accordé une interview exclusive à CGTN Français. Il a parlé du rôle de l'art dans la promotion de la culture, des mesures concrètes mises en œuvre du musée pour promouvoir les échanges culturels entre la Chine et la France, ainsi que ses souhaits et de ses attentes pour les futurs échanges et coopération entre les deux pays dans le domaine culturel. Selon lui, les échanges culturels entre la Chine et la France ne se développeront que dans une meilleure direction, et profiteront à l'exploration et à la création continues des deux peuples qui aiment la paix et la beauté.

Dans le processus de développement de la société humaine, différentes régions ne se développent pas de manière synchronisée du fait de leurs différences culturelles et de leurs environnements géographiques respectifs, etc. Mais elles ont une similitude, c'est le vrai, le bien et le beau. Le vrai est la vérité de la vie et de l'émotion. C'est aussi l'expression réelle des artistes sur le monde et leur psychologie subjective. « Grâce à l'art, nous pouvons toujours trouver notre propre valeur de vie et la poursuite de l'idéal dans les œuvres. L'art est donc un très bon moyen pour réaliser des échanges culturels et émotionnels et améliorer la compréhension mutuelle », a souligné Wu Weishan.

Il pense que la Chine devrait faire connaître à davantage de personnes des œuvres représentatives d'artistes chinois de l'antiquité jusqu'aux temps modernes, afin qu'ils comprennent l'art chinois. « C'est ce que nous devrions faire aujourd'hui».

A  mesure que la société chinoise continue de se développer et que son statut dans le monde s'élève de plus en plus, les gens accorderont de plus en plus d'attention à la culture chinoise. A  l'avenir, les grands artistes chinois et l'excellent art national chinois brilleront sûrement dans le monde.

Source : CGTN

Conservateur du Musée national des beaux-arts de Chine : les échanges culturels profiteront à l'exploration et à la création continues des peuples qui aiment la paix et la beauté
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La CENI publie la procédure à suivre pour la cooptation des Chefs coutumiers

 

Dans un communiqué publié le lundi 29 janvier dernier, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a rendu publique la procédure à suivre pour la cooptation  des Chefs coutumiers. En effet, cette cooptation  des Chefs coutumiers se déroulera  en trois étapes principales,  à savoir : la présélection au niveau de chaque territoire ; la désignation au niveau de chaque province et la coopération au niveau de l’Assemblée provinciale.

S’agissant de la première étape de cette coopération, la CENI  a tenu informer que du 4 au 5 février 2024, le Chef d’antenne de la CENI réunit en assemblée tous les Chefs coutumiers du territoire en vue de la présélection des Chefs coutumiers, candidats à la cooptation, en se servant de la liste transmise à la CENI par le Ministre ayant les Affaires coutumières dans ses attributions.

Ce communiqué a renseigné qu’aucun Chef coutumier ne peut être coopté au cours de deux législatures successives. De plus, le principe de rotation des candidats Chefs coutumiers doit s’appliquer en tenant compte des diversités ethniques du territoire ou de la province selon le cas et du genre (Article 154 de la Loi électorale).

« Le bureau de l’assemblée de présélection des Chefs coutumiers représentant le territoire est composé d’un Président, chef d’antenne de la CENI ; d’un rapporteur, l’informaticien de l’antenne et d’un ascenseur, le logisticien de l’antenne », lit-on dans ce communiqué.

A en croire ce communiqué, avant le début des opérations de présélection des Chefs coutumiers, le bureau procède à la vérification des mandats ainsi que de la carte d’électeur. Le rapporteur donne lecture de la liste définitive des Chefs coutumiers du territoire telle qu’arrêtée avant la tenue de l’assemblée par le représentant du ministre ayant les affaires coutumières dans ses attributions. En outre : « Il vérifie avec l’assistance du représentant du ministre ayant les affaires coutumière dans les attributions, la présence et l’identité des participants. Tout participant à l’assemblée de présélection qui, après vérification des mandats n’est pas retenu, ne peut être admis dans l’assemblée pour continuer les opérations ».

S’agissant de la deuxième étape, la CENI a indiqué que du 8 au 9 février, en vue d’élaborer la liste des candidats à la cooptation, le Secrétaire exécutif provincial de la CENI réunit au chef-lieu de la province tous les Chefs coutumiers présélectionnés au niveau du territoire avec leurs suppléants.

Il y a lieu de noter  que le Chef coutumier présélectionné empêché peut se faire représenter par son délégué porteur d’une procuration du Chef coutumier empêché. « Les candidats Chefs coutumiers désignés, à raison d’un seul par territoire d’origine, sont regroupés au chef-lieu de la province en vue de la désignation des Chefs coutumiers à coopter comme candidats députés provinciaux », précise-t-on.

Par ailleurs, le bureau de l’assemblée de désignation  est composé des agents de la CENI : un Président en même temps  Secrétaire exécutif provincial ; un rapporteur et chargé du scrutin du Secrétaire exécutif provincial ainsi  un ascenseur aussi chargé de sensibilisation du Secrétariat exécutif provincial.

Et poursuivre: « Le Président informe les candidats qu’ils ont le reste de la journée pour se concerter aux fins de la désignation par consensus des candidats à la cooptation suivant le nombre des sièges à pouvoir ».

Concernant la troisième et la toute dernière étape, la CENI a souligné que la coopération des Chefs coutumiers  a lieu lors de la session extraordinaire d’installation de l’Assemblée provinciale. Les députés provinciaux élus, après la validation de leurs mandats procèdent à la cooptation des Chefs coutumiers désignés, les deux tiers au moins des députés provinciaux étant présents. Si le quorum des députés provinciaux n’est pas atteint, l’Assemblée provinciale, convoquée dans les deux jours qui suivent, délibère valablement quel que soit le nombre de membres présents.

«Les réclamations et contestations relatives à la désignation des Chefs coutumiers sont portées devant la Cour d’Appel faisant office de Cour administrative d’Appel du ressort dans quarante-huit heures suivant la notification des copies du procès-verbal de désignation par la CENI », explique ce communiqué.

Par ailleurs, la CENI a demandé aux Chefs coutumiers des territoires  de Kwamouth dans la province du Maï- Ndombe, Masisi et Rutshuru dans la province du Nord-Kivu de se rendre au chef-lieu de chaque province pour  la présélection et la désignation. « Compte tenu de la situation sécuritaire qui sévit dans les territoires de Kwamouth dans la province du Maï-Ndombe, Masisi et Rutshuru dans la province du Nord-Kivu, les Chefs coutumiers des territoires concernés doivent se rendre au chef-lieu de chaque province pour  la présélection et la désignation », a conclu la CENI.

Hénoc Akano

La CENI publie la procédure à suivre pour la cooptation des Chefs coutumiers
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Session inaugurale de l’Assemblée Nationale, RDC : Amisi Makutano décidé à barrer la route à tout adversaire du progrès des Congolais !

Il s'est ouvert ce  lundi 29 janvier dernier, la plénière de la session inaugurale à l'Assemblée nationale. La cérémonie a compté 402 députés nationaux sur les 477 ayant siégé. Adolphe Amisi Makutano, l'élu de Funa,  a secoué le cocotier au sortir de cette session.

Devant la presse, le Président national de la ligue des jeunes de l’UDPS a commencé par  louer la tenue de la session inaugurale dans le  respect des textes. « Mes impressions sont bonnes. Comme vous le savez, constitutionnellement, après la publication des résultats provisoires, il est recommandé à l’administration de l’Assemblée nationale de convoquer une réunion extraordinaire dans un délai de 15 jours. Ce sont les députés qui y sont conviés. Mais,  je pense que c’est un début, c’est une procédure normale et bien entendu, nous allons suivre la validation de mandat de la confirmation par la Cour constitutionnelle. Donc, ce n’est qu’un début, mais nous sommes déjà là, parce que nous avons dit, on ne sera jamais pressé, mais on est toujours prêt», a-t-il déclaré.

Profitant de l'occasion, il a adressé ses remerciements à sa base ainsi qu'à tous ses électeurs. « Je ne peux qu’adresser le message de remerciement à toute ma base, elle a été magnifique, très déterminée, pour que nous habitions pendant 5 ans cette chambre prestigieuse que nous appelons l’Assemblée nationale ».

Et de poursuivre : « Je serais toujours avec eux pour les écouter parce que c’est ce qui va constituer la matière que nous viendrons défendre au niveau de l’hémicycle et donc, un grand merci à eux, je suis leur frère, je suis leur enfant, leur grand frère. Ils m’ont aimé et aujourd’hui, ils m’ont poussé là où je suis. Il me revient aussi d’être reconnaissant et je le serais pour toujours », a-t-il rassuré.

Prenant le taureau par les cornes, l'élu de Funa, Adolphe Amisi a exposé sa stratégie pour que les erreurs du passé ne se répètent plus comme le veut le Chef de l'État lors de son investiture.

« Je crois que les attentes peuvent être au rendez-vous. Nous avons beaucoup de problèmes… Nous veillerons et nous ne serons jamais pressés », a-t-il conclu.

Hénoc Akano

Session inaugurale de l’Assemblée Nationale, RDC : Amisi Makutano décidé à barrer la route à tout adversaire du progrès des Congolais !
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Félix Tshisekedi : respect de la Constitution et mandat présidentiel en RDC

*Germain Kambinga et Yves Kisombe, ‘’Ka-Ki’’, défraient la chronique politique avec leur initiative de rallonger le mandat du Président de la République de 5 à 7 ans. Raison avancée : donner au Chef de l'Etat le temps de réaliser ses chantiers. Enième première au pays des premières ? Pas du tout ! Le septennat, Mobutu se l'était tapé à partir de 1977. Son premier, il l'avait eu jusqu'à 1984. Le deuxième (et dernier) en 1991. D'ailleurs, il avait failli le manquer après son discours du 24 avril 1990 dans lequel il annonçait prendre congé du Mpr, Parti-Etat.

Les juristes de l'Udps – avec à leur tête le célèbre Pr Marcel Lihau - avaient rappelé l'article de la Constitution faisant du Président Fondateur d’office, Président de la République.

Par voie de conséquence : démissionner du Mpr, Parti-Etat signifiait démissionner du poste de Président de la République ! Encore que le fait de déclarer la dissolution du parti mettait automatiquement fin à l'existence du poste de Président Fondateur et, par ricochet, de Président de la République.

Pour son maintien à la tête du pays, Mobutu s'imposa par différents artifices : négociations de Mbanza-Ngungu et de Gbadolite avec l'Udps ; Cns I ; Accords du Palais de Marbre I et II, Compromis politique de N’sele ; Cns II, Conclave politique de Kinshasa et Négociations de l'hôtel Intercontinental de Kinshasa…

Cinq ou sept ans de mandat, ça n'a pas d'importance. L'essentiel, c'est le résultat.

Or, en termes de bilan, les quinquennats et septennats du maréchal avaient produit le 24 avril 1990 les résultats sociaux et économiques catastrophiques rendus du reste par lui-même. 

Au plan social, après avoir noté «la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics_», Mobutu ajoute «la vétusté des formations médicales, la carence en équipements et en médicaments, l’insuffisance du personnel médical, la surpopulation dans les salles des cours ainsi que dans les résidences universitaires et les internats, la modicité des rémunérations des agents de l’Administration publique, le sous-emploi des cadres universitaires, certains abus qui se commettent par-ci par-là».

Au plan économique, il admet qu’il lui a « été signalé entre autres : la dégradation des voies de communication : routes, voiries, télécommunication, le poids de la fiscalité et de la parafiscalité, les tracasseries administratives, les invendus dans les collectivités rurales, la détérioration des termes de l’échange du paysan, l’insuffisance de l’énergie électrique dans certaines régions du pays».

Ce témoignage est fait sous le contrôle de  Christophe Mboso, président honoraire de l'Assemblée nationale de 2020 à ce jour, et dès aujourd’hui président du Bureau d'âge pour la chambre basse issue des législatives des 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 26 décembre 2023.

Juste pour rappeler à ‘’Ka-Ki’’, tout comme à celles et à ceux qui partagent leur avis, que la réussite de la gouvernance institutionnelle ne dépend pas du nombre d'années, mais de la qualité des actes posés  (bons) ou des actes commis  (mauvais).

Aux États-Unis, le mandat est de quatre ans. Personne n'y touche puisque personne n'y trouve d'inconvénients. Et tous les régimes qui s’y succèdent bonifient leur gestion. 

Déjà, chaque pays a ses particularités. La RDC a les siennes. Preuve : là où certains protagonistes pensent à aller à sept ans renouvelables une fois (soit 14 ans), d'autres préconisent carrément un mandat décennal  non renouvelable  (10 ans). 

Mais, la réalité à tenir en compte est que pour avoir prêté lors de son investiture le 20 janvier 2024 le serment de respecter la Constitution en vigueur  (qui prévoit les mécanismes de sa révision), Félix Tshisekedi ne peut pas bénéficier du bonus de deux ans sous le mandat actuel, comme le suggestionnent ‘’Ka-Ki’’.

Les sept ou dix ans issus de la révision de la Constitution ne s'appliqueraient qu'à partir de 2028. C'est son successeur en 2028 qui en sera alors éligible.

Professeurs Mbata et Boshab ne diront pas le contraire.

C'est ici que Félix Tshisekedi doit se sentir personnellement interpellé en se demandant ce qu’il gagne d’une rallonge du mandat présidentiel pour  le candidat qu'il ne sera pas  puisqu'en 2028, il est censé devenir le 2ème  Sénateur à vie.

A moins de faire réviser au Pr André Mbata sa théorie du statut de sénateur à vie, c’est-à-dire jusqu’au retour de Jésus-Christ !

En effet, dans cette éventualité, Félix Tshisekedi ne pourra pas postuler pour un troisième mandat consécutif. Il va devoir faire un break de 2028 à 2033 pour rentrer en 2033.

Par contre, le grand gagnant sera par Joseph Kabila  qui aura, lui, le droit de postuler en 2028 pour 2033 après le break de 2023 à 2028.

Coincé dans sa démarche de changer la Constitution pour faire des gouverneurs des provinces ses représentants en provinces (comme au bon vieux temps du Mpr, Parti-Etat), Félix Tshisekedi a intérêt à prendre conscience du fait que toute tentative de sa part d’opter pour une rallonge de son mandat ou de s'offrir un troisième mandat n'est pas à son profit !

Le mandat 2023-2028 est en lui-même décisif en ce qu'il marquera à jamais, par sa personne interposée, quatre entités : Etienne Tshisekedi, Udps, famille biologique et Kasaï.

Raison valable pour lui, autant que pour ses familles biologique et politique tout comme la Communauté Kasaï, d'instaurer et de pratiquer au cours des 5 ans commencés le 20 janvier 2024 une gouvernance institutionnelle qui soit exemplaire.

Déclarer ne plus revenir aux erreurs du passé, comme il l'a souligné dans son discours d'investiture le 20 janvier 2024 et laisser les siens préparer le terrain aux erreurs du futur, c'est la pire des choses à arriver à l’Udps à deux semaines de la célébration de son 42ème anniversaire… 

Omer Nsongo die Lema/CP

Félix Tshisekedi : respect de la Constitution et mandat présidentiel en RDC
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Jusqu’où irait cette crise ? ,Mpoy interdit Ngobila d’engager financièrement la Ville de Kinshasa !

 « Par la décision N°01/APK/PRES/2024 du 09 janvier, en réponse au réquisitoire N°020/RMP.V/0154/PGCCAS/PN/2024 du Procureur Général près la Cour de Cassation, Monsieur Ngobila Mbaka Gentiny serait  sous le coup des  poursuites judiciaires. Conformément à l’article 215 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa, il ne peut plus engager la Ville de Kinshasa pour quoi que ce soit », peut-on lire dans une correspondance du Président de l’APK adressé  l’Association Congolaise des Banques, l’informant de la décision de l’autorité budgétaire de retirer au N°1 de l’ACP sa signature auprès de ses banques.

Débarqué de la course à l’hémicycle avec 81 autres candidats pour fraude électorale, Gentiny Ngobila avait perdu ses immunités suite à la levée de celles-ci par le Bureau de l’Assemblé Provinciale de Kinshasa sur demande du Procureur près la Cour de Cassation.

Par la suite, il a été suspendu de ses fonctions par décision du VPM Ministre de l’Intérieur Peter Kazadi promouvant son adjoint Gecoco Mulumba à son intérim.

 Quelques jours après la prise de pouvoir du Gouverneur a.i, Peter Kazadi, par un télégramme, a annoncé la réhabilitation du gouverneur déchu, une décision à laquelle s’est farouchement opposé le speaker de l’APK qui estime que Gentiny Ngobila n’est plus éligible pour la gestion de la capitale congolaise à cause des poursuites judiciaires à sa charge et préconise au chef de la territoriale nationale le maintien de Gecoco Mulumba dans ses fonctions d’intérimaire. C’est ainsi que pour limiter l’autorité morale de l’Alliance des Congolais Progressistes (ACP) dans sa gestion de la cité et préserver les intérêts des Kinoises et Kinois que Godé Mpoyi, Président de l’Assemblé provinciale de Kinshasa, en sa qualité d’autorité budgétaire, a décidé de lui retirer les droits d’engager financièrement la Ville de Kinshasa, et ce, auprès de toutes les banques œuvrant en RD. Congo.

Cette décision du Président de l’APK ne fait que creuser le fossé avec le premier citoyen de la Ville de Kinshasa. 

Nathan Mundele 

Jusqu’où irait cette crise ? ,Mpoy interdit Ngobila d’engager financièrement la Ville de Kinshasa !
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«Le fondamentalisme démocratique » et le partage du ''pouvoir

Abbé Jean-Pierre MBELU BABANYA KABUDI Prêtre du diocèse de Kananga «Au sujet des convictions ancrées, il y a , entre autres, la confusion consciemment entretenue selon laquelle ''la démocratie'' égale au ''processus électoraliste'', que tout ''gouvernement'' représentatif est une ''démocratie'', que ''l'assemblée nationale'' dans un contexte néocolonial et néolibéral représente ''le peuple'', que ''les masses populaires'' sont ''le peuple'', que ''la majorité'' a toujours raison, que ''la foule'' pense, etc. » Babanya Mise en route Retour sur certaines questions liées au processus électoraliste Le processus électoraliste est en train de toucher à sa fin au Kongo-Kinshasa. Les esprits des masses fanatisées semblent s'apaiser dans plusieurs provinces du pays. Les artisans et les partisans de l'hédonisme nihiliste refusent toujours de renoncer à la violence et à la guerre. Les patriotes résistants et leurs alliés essaient de se battre pour qu'un seul millimètre de la terre kongolaise ne soit cédé aux proxys des globalistes apatrides. Et entre-temps, ''les politicards'' ouvrent un front intérieur d'une lutte prêtant main forte à leurs parrains qui, dans les coulisses, tiennent au plan de la balkanisation et de l'implosion du pays. L'accalmie relative que plusieurs provinces du pays (et les réseaux sociaux) connaissent peut être un moment propice au retour sur certaines questions liées au processus électoraliste initié au Kongo-Kinshasa. Pourquoi, depuis le début de ''l'imposture démocratique'' en 2006 par '' « faiseurs de paix », ''le débat démocratique'' entre les candidats à ''la présidentielle'' n'a-t-il jamais eu lieu ? Pourquoi le pays est-il passé d'une ''présidentielle'' à deux tours à celle d'un seul tour ? Pourquoi ''le parlement'' a-t-il voté des lois avalisant cette procédure ? Pourquoi, en 2023, ''les démocrates'' kongolais à la ''présidentielle'' ont-ils fui le débat ? Pourquoi une ''union sacralisée'' hier est-elle en train d'être ''profanée'' aujourd'hui à coup des subterfuges et des prétextes ? Pourquoi y a-t-il soudainement un silence sur ''le beau '' projet sur ''la fin de la faim'', ''la fin de la guerre'' et ''la fin des vices'' ? Ce projet était-il électoraliste ou existentiel pour le Kongo Abbé Jean-Pierre MBELU BABANYA KABUDI Kinshasa ? Le fait que ''la majorité'' n'y ait pas adhéré serait-il une raison suffisante pour renoncer à la lutte existentielle qu'il induit ? A la dernière ''investiture'' de ''Fatshi'', un pasteur priant a dit ceci : «Nous sommes fatigués des voleurs, nous sommes fatigués des détournements. Donne à cet homme la sagesse de choisir des hommes justes pour diriger ce pays. » Quels sont les moyens que les pasteurs présents à cette cérémonies vont-ils se donner pour vérifier que ''cet homme'' fera des choix sages ? Répondre à toutes ces questions peut prendre un temps fou. Pourtant, il le faut. Il faut même esquisser certaines hypothèses à soumettre aux compatriotes qui ont les mêmes préoccupations pour une compréhension élargie de ce qui se passe politiquement au Kongo-Kinshasa. La question des acteurs est toujours d'actualité Dans un Etat sous tutelle et/ou raté-manqué, les acteurs apparents ne sont pas ''les véritables faiseurs de paix'' et de ''démocratie''. Souvent, ils sont les ''lieux-tenants'' des acteurs pléniers tapis dans l'ombre et dans les coulisses de l'histoire du Kongo-Kinshasa. En costume et en cravate, les acteurs apparents friment et impressionnent les masses populaires au sujet d'un pouvoir dont la réalité est ailleurs. Ils s'inscrivent dans la logique du ''gouvernement représentatif''' pour masquer leur forfaiture. Ils renoncent au débat public pour éviter de dévoiler leur secret partagé : ils dépendent tous (ou presque) des acteurs pléniers et de leurs agences de contrôle. Ils peuvent encore s'agiter sur des questions secondaires en se livrant à une radio et/ou à un média en ligne. Mais sur des questions essentielles comme celle de passer d'un Etat raté néocolonial à un Etat souverain chamboulant le système néocolonial et néolibéral, ils ne se risqueraient pas. Ils sont les ''kapita médaillés'' de ce système. Souvent, ils ne le nomment pas. Comment est-ce imaginable qu'ils puissent couper la branche sur laquelle ils sont tous assis ? Donc, le parlementarisme qu'ils promeuvent est au service de ce même système. Un débat public entre le premier et le deuxième tour de la présidentiel les mettrait en danger face aux journalistes et à un public avertis. Ceux-ci pourraient les pousser à aborder certaines questions ''dangereuses''. C'est d'un. De deux, ''les élections pièges-à-cons'' servent à avaliser le choix opéré préalablement par des acteurs pléniers. A quelques surprises près. Le partage du ''pouvoir-os'' est une menace permanente contre la cohésion sociale et nationale Le partage du ''pouvoir-os'' est une menace permanente contre la cohésion sociale et nationale. Plusieurs de ses clients, en bonnes marionnettes et en bons larbins, privilégient leurs intérêts immédiats. Leurs narratifs officiels cachent leur adhésion à la politique du ''diviser pour régner''. Ils représentent leurs intérêts immédiats et ceux de leurs parrains. L'usage du mot ''notre peuple'' dans leurs bouches relève du baratin des masses populaires fanatisées,assujetties, avilies , appauvries et dépolitisées. Fanatiques du ''gouvernement représentatif'' qu'ils qualifient de ''démocratique'', ils sont, pour plusieurs d'entre eux, aux affaires depuis les années 2000. Depuis plus de deux décennies, ils se constituent en une caste se partageant une grosse part du budget modique du pays. Et ce pays se meurt ainsi que la majorité de sa population. Eux, toujours les mêmes (ou presque), font bombance. Ils ont beau dire que les énergies sont indispensables à l'industrialisation du pays, mais ils peinent à affecter les moyens et les compétences qu'il faut à la mise en pratique de cette ritournelle. Ils ont beau soutenir que l'agriculture est la priorité des priorités, mais les routes de desserte agricole et le soutien public aux cultivateurs manquent énormément. Ils peuvent quémander des emprunts insignifiants auprès des institutions néocolonisatrices pendant que des sommes importantes d'argent sont détournées par des copains et des coquins. A une certaine période de l'histoire du pays, certains parmi eux, pouvaient avoir accès au compte du ''trésor public'' dans n'importe quel coin du monde. Leurs femmes et enfants, mêmement. Donc, depuis plus de deux décennies, le pays est pris en otage par une petite caste de copains et de coquins au dépens des intérêts du plus grand nombre. Quelle est donc cette ''démocratie'' où ''une oligarchie-ploutocrate'' jouit seule du fruit d'un labeur collectif sans solidarité et sans justice sociale ? Quelle est cette ''démocratie'' où ''le souverain'' supposé être ''primaire'' est relégué au dernier plan ? Et malheureusement, ce ''souverain supposé primaire'', à quelques exceptions près, a maille à partir avec l'idée d'un engagement citoyen pour la sauvegarde de ses propres intérêts. Une petite conclusion : La ''tradicratie ouverte'' Constater que ''le fondamentalisme démocratique'', au Kongo-Kinshasa, est fondamentalement une promotion d'un ''gouvernement représentatif'' au service d'une caste abusant de la bonne volonté de certains de ses membres ; et que le parlementarisme qu'il produit joue le rôle d'une caisse de résonance des intérêts immédiats de cette caste et de ceux de ses parrains, cela devrait conduire à repenser en profondeur le système politique du pays sans renoncer à l'idée du débat, de la participation citoyenne, de la délibération et de la prise des décisions collectives. Cela implique une permanente éducation citoyenne du ''peuple''' à la connaissance consciente et courageuse de ses droits et de ses devoirs. Et à la production de l'intelligence collective indispensable à la défense des intérêts des citoyens se 4 structurant et s'organisant à la base pour s'imposer dans la balance des rapports de force comme véritable souverain primaire. La ''tradicratie ouverte'' peut être une voie prometteuse...Elle peut délivrer de l'infantilisation, du paternalisme, de l'attentisme et de la bêtise dans lesquels ''le fondamentalisme démocratique'' a plongé les masses populaires kongolaises pendant plus de deux décennies.

Fait à Nivelles, le 27 janvier 2024

Abbé Jean-Pierre Mbelu Babanya Kabudi

Génération Lumumba 1961 +32494695855 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lire J.-C. WILLAME, Les « faiseurs de paix ». Gestion d'une crise internationale dans un Etat sous tutelle, Bruxelles, Complexe, 2007

 

 

 

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