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Le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni supervise les activités du CFP Frère Maurice

*L’équipe de la Caritas Butembo-Beni a effectué une visite d’inspection au Complexe de Formation Professionnelle Frère Maurice de Butembo, le jeudi 25 juillet 2024. Cette délégation chapotée par le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni, monsieur Adelard KAHOTWA MUKONO, a été composée par le Responsable des Ressources Humaines, un membre du Programme et du chargé de Suivi, Evaluation, Redevabilité et Apprentissage [MEAL].

L’objectif de la visite a été d’apprécier l’évolution des activités d’apprentissage des métiers et d’encadrement des jeunes au cinquième mois de formation professionnelle depuis le mois de mars 2024 dans cette institution équipée en matériels modernes par la Caritas Butembo-Beni. Il s'agit d’évaluer les besoins en équipements dans les différentes filières du centre afin d’améliorer les conditions d’apprentissage, en réfléchissant sur l’intégration du service marketing pour la vente des produits issus des pratiques effectuées lors de la formation professionnelle.

Les agents de la Caritas Butembo-Beni ont d’abord visité les apprenants dans leurs auditoires de différentes filières pour s’imprégner de leur évolution.

En coupe et couture, l’équipe de Caritas Butembo-Beni a rencontré les apprenants très concentrés à la coupe de tissu des pagnes et autres tissus pour coudre les vestes de luxe. L’ambiance était telle que les apprenants étaient tellement concentrés à leurs machines à coudre que l'engouement dans la salle était vraiment persuasif.

Dans la filière de la coiffure mixte, l'ambiance de l’apprentissage des jeunes est très bonne et l’occasion a donné aux apprenants d’exprimer leurs capacités acquises. Les uns étaient concentrés à la tête d’une cliente venue au centre pour se dresser les cheveux, et d’autres faisaient des exercices sur les mannequins. Dans cet auditoire, le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni a lancé un défi aux apprenants ; il s’installe dans la chaise pour se faire coiffer. Une jeune fille apprenant au nom de CHARLINE prend courage et coiffe. Confiante de la formation reçue dans ce centre, la coiffure est bien finie, à la satisfaction du Coordonnateur.  « Je m’appelle MASIKA POLOPOLO Charline, je suis apprenante dans la filière de coiffure mixte au Complexe de formation professionnelle Frère Maurice depuis quatre mois. Mes camarades et moi sommes déjà en mesure de faire la coiffure des dames et celle des hommes. En quelques minutes, j’ai coiffé le Coordonnateur de la Caritas » témoigne joyeusement l’apprenante Charline.

Les jeunes inscrits en restauration ménagère et en pâtisserie étaient concentrés aussi sur leurs recettes à la cuisine. Les recettes dégustées ont été des croquettes sucrées et de la sauce en boule de bœuf (viande cuite en boule sans os).

En Cordonnerie les jeunes apprenant de cette filière fabriquent des très bons souliers et ceintures en cuir de qualité supérieure, sandales de tous les modèles.

Les jeunes en mécanique automobile étaient dans leur auditoire sur la partie théorique d’électricité automobile. Très concentrés à leur matière, ils sont fiers d’avoir des bonnes capacités de réparer et de conduire tout engin roulant.

Les apprenants qui ont suivi la formation d’exercer le métier de plombier, déjà en même de mettre en œuvre des chantiers étaient absents au CFP parce qu’ils étaient sur terrain en train de réaménager une adduction d’eau de la cellule FURU.

Après une visite satisfaisante, la délégation de la CDBB va mettre en place une approche marketing pour vendre les produits et services du centre.

« Comme on vient de me coiffer, certainement on va me poser la question où est-ce que je me suis fait coiffer, je dirai que c’est un apprenant du centre de formation professionnelle qu’il l’a fait. Dans les activités festives, nous devons maintenant promouvoir les talents culinaires de notre centre. Par exemple les croquettes que nous venons de goûter, nous pouvons les proposer à la place des beignets dans une cérémonie de mariage »,  a dit Adélard KAHOTWA MUKONO, Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni.

La Caritas Butembo-Beni, grâce à l’appui financier du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, a mis en place ce Centre de Formation Professionnelle pour encadrer les jeunes en déperdition scolaire. Les conflits armés au diocèse de Butembo-Beni mettent les parents dans l’incapacité de payer les frais scolaires pour leurs enfants et contraignent plusieurs jeunes à abandonner le chemin de l’école.

Après quatre mois du début des activités, les résultats se montrent plutôt prometteurs tant pour les apprenants que pour le développement socio-économique de cette partie de la province du Nord-Kivu.

(Avec Caritas Butembo-Beni)

 

Le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni supervise les activités du CFP Frère Maurice
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Malgré le cessez-le-feu et la trêve humanitaire, La coalition M23/RDF poursuit son offensive dans le Masisi

Quelques heures seulement suffisaient pour réaliser que les contours de cette guerre de l’Est, tuant des milliers des congolais, restent un mystère. La situation sécuritaire dans la partie Est du pays continue à inquiéter plus d’un.

Alors qu’un cessez-le-feu a été signé à Luanda, en Angola, et qu’une trêve humanitaire a été décrétée par les Etats-Unis d’Amérique, des attaques de la coalition M23/RDF ont été observées en territoire de Rutshuru. Et dans le Masisi, la position des éléments du Bataillon Spécial a été attaquée dans la localité Lwiza, a indiqué le VPM, Ministre de l’Intérieur et sécurité au cours du 8ème Conseil des Ministres.

Qui donc continue de rouler tout un peuple dans la boue ? Pourquoi les armes ne se taisent-elles toujours pas malgré cela ? Ceux qui meurent chaque jour ne sont-ils pas aussi humains que les autres peuples ? Leurs vies, ne sont-elles pas sacrées et ne méritent-elles pas d’être protégées et sécurisées en vivant dans la paix ? Autant de questions qui demeurent sans réponses jusqu’ici.

Que Dieu nous vienne en aide!

César Nkangulu

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Restauration de la paix dans l’Est de la RDC  , Félix Tshisekedi -João Lourenço : l’Accord de Luanda passé au scalpel de l’évaluation !

Lundi 12 août à la Cité de l’Union Africaine, les Présidents Félix Tshisekedi (RDC) et João Lourenço (Angola) ont eu une séance de travail à huis clos sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

La rencontre s’est déroulée en deux temps. D’abord, en tête-à-tête, et puis, élargie à leurs Ministres des Affaires Etrangères ainsi qu’à d’autres délégués de haut rang.

A l’issue de cette rencontre, les deux Chefs d’Etat n’ont fait aucune déclaration officielle, laissant ainsi, derrière eux, leurs chefs de diplomatie faire la restitution devant la presse.

Cette rencontre au sommet entre les Présidents Félix Tshisekedi et João Lourenço intervient une semaine après la rencontre des responsables des services de sécurité de la RDC et du Rwanda ayant abouti  à  décréter  un cessez-le-feu respecté par les FARDC  mais,  boycotté par le M23 qui sont des supplétifs de l’armée rwandaise RDF.

La Pros.

Restauration de la paix dans l’Est de la RDC  , Félix Tshisekedi -João Lourenço : l’Accord de Luanda passé au scalpel de l’évaluation !
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Après la suspension du Secrétaire général au Numérique : Administration publique Jean-Pierre Lihau n’entend pas s’arrêter en si bon chemin

Après la réforme sur les nouveaux horaires de tous les services publics de l’Etat, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du service Public de l’Etat, Jean-Pierre Lihau, suspend le Secrétaire général du Numérique, Bertin Mantobo.

Les mesures s’enchainent et c’est loin d’être fini. L’administration publique sous l’œil vigilant du patron de la Fonction Publique repose sur le travail et un travail bien fait. Au cas contraire, tout agent des services publics est exposé aux mesures disciplinaires pour se remettre sur les rails. Ainsi, Bertin Mantobo, Secrétaire général au Numérique, a été suspendu de ses fonctions pour manquement grave dans l’accomplissement de sa mission.

‟En décembre 2022, j’avais pris deux notes circulaires rappelant les principes relatifs à la gestion des ressources humaines de l’Etat. Au travers de ces deux notes, j’interdisais de manière claire et non équivoque tout recrutement de nouvelles unités et tout alignement aux avantages réservés aux agents de carrière des services publics de l’Etat à toute personne n’ayant pas cette qualité. Dans la même veine, considérant les objectifs fondamentaux du Gouvernement en rapport avec la maitrise des effectifs et de la masse salariale, l’article 21 du décret du 17 février 2024 relatif à la discipline, dispose, je cite : ‟est passible à la sanction de révocation, sans préjudice des poursuites judiciaires, l’agent qui, en violation des dispositions légales et réglementaires relatifs à l’accès aux emplois publics et à la rémunération, recrute, met en service et/ou aligne aux avantages auxquels n’ont normalement droit que les agents de carrière des services publics de l’Etat, toute personne dépourvue  de cette qualité et/ou non porteuse du numéro matricule lui accordé conformément à l’article 11 du statut, par le ministre ayant la Fonction publique dans ses attributions”, a expliqué le VPM Jean-Pierre Lihau devant la presse sur le motif de cette suspension, basé sur le détournement de l’enveloppe dégagée pour la prise en charge des agents du Numérique orientée vers d’autres affectations en primes en faveur des personnes non concernées, 8 mois après le recrutement du premier lot de cadres de cette institution, a-t-il poursuivie.

Il lui est notamment reproché par le Ministre de la Fonction Publique, de privilégier ses accointances familiales ou politiques en défaveur de l’objectivité et de la neutralité, faisant ainsi preuve de négligence et de complaisance quant à sa fonction. ‟ Ce n’est que comme cela que nous pourrions être à même d’éradiquer certaines antivaleurs solidement  ancrées dans nos administrations”, a martelé Jean-Pierre Lihau.

Bedie Ilengola

Après la suspension du Secrétaire général au Numérique : Administration publique Jean-Pierre Lihau n’entend pas s’arrêter en si bon chemin
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Jo Sekimonyo Mutabazi lance la collecte de 100.000 signatures

Dans le souci d’aider le Président de la République, Félix Tshisekedi, à achever sa vision, le professeur Jo Sekimonyo Mutabazi procède à la collecte de 100.000 signatures. Il s’agit d’une pétition en vue de réviser la Constitution de la République Démocratique du Congo. L’objectif primordial de cette initiative est le fait que les acteurs politiques n’arrivent pas à s’accorder sur de nombreux  sujets en rapport avec la vie de la nation congolaise. Il est question d’élever la qualité de débat surtout de fixer des paramètres fondamentaux d’un avenir radieux pour la population congolaise. Au sujet de sa démarche, il dit avoir déjà récolté plus de 100.000 signatures et affirme que le combat continue.

Le Professeur Jo Sekimonyo  Mutabazi affirme qu’il sera impossible que la population congolaise s’attende à un bon résultat provenant des personnalités politiques qui ne défendent rien d’autre que leurs intérêts égoïstes. Cependant, il dit que ceux qui détruisent la République Démocratique du Congo ne sont pas les étrangers mais plutôt les congolais de père et mère avant d’ajouter : «Nous nous rappelons de la vérité dite par le Président Félix Tshisekedi qui cite les gens qui veulent travailler avec lui  et veulent travailler avec les ennemis du pays. D’ailleurs, le président de l’Alliance Fleuve Congo, Corneille Nangaa et sa suite sont également des congolais de père et mère qui acceptent, juste pour les intérêts individuels, de tuer leurs frères congolais».

Pour lui, la révision de la loi fondamentale du pays est une voix susceptible de bloquer la machine des prédateurs et accorder à Félix Tshisekedi un troisième quinquennat dans le but d’achever sa vision d’améliorer le social de la population congolaise.

Il y a lieu de rappeler que la révision totale signifie abandon de la Constitution en vigueur et adoption d’une nouvelle Constitution. Elle met en œuvre le pouvoir constituant originaire.

En outre, il faut déterminer l’organe constituant.

Une révolution, soulèvement populaire spontané,… sont souvent à l’origine d’un changement total de la Constitution. Pour ce, il invite toute la population congolaise à soutenir cette initiative.

Jackson Mutamba

 

Jo Sekimonyo Mutabazi lance la collecte de 100.000 signatures
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Gouvernement Suminwa : les Anciens parlementaires réclament la réhabilitation du Ministère des Relations avec le Parlement et en sollicitent la charge

C'est ce qui ressort de leur déclaration parvenue à notre organe de presse sous la signature de leur Président et Porte-Parole, Jérôme Lumuna Ndubu, Avocat de Profession, Commissaire du peuple, Conseiller de la République, Sénateur, Vice-Ministre de l'intérieur et de la Sécurité du Territoire, Vice-Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, dignitaire d'Etat pour être chevalier de l'ordre national du Léopard, écrivain auteur de l'ouvrage "Pouvoir constituant en RDC de 1960 à nos jours", Président du Parti DP-RDC membre du regroupement politique AADD membre de l'Union sacrée de la Nation qui explique la réclamation comme suit :

Il s'agit d'un ministère charnière entre deux Institutions capitales du pays en espèce le parlement bicaméral dont la chambre basse appelée aussi Assemblée nationale composée des 477 Députés nationaux en activité et des milliers  Députés Honoraires et de la chambre haute dite Sénat englobant 120 Sénateurs en activité et milliers Sénateurs Honoraires issus de plusieurs législatures datant de 1960 à nos jours et qui disposent des problèmes spécifiques et généraux ;

A. PROBLEMES SPECIFIQUES ACTUELS

Parmi les problèmes spécifiques nécessitant la présence du Ministère des Relations avec le parlement figurent notamment :

1. Admission des Anciens parlementaires membres des parlements de Transition H.C.R-PT, ACL-PT et 1+4 au Régime spécial de la sécurité sociale pour les parlementaires.

2. Création de la commission paritaire parlement et gouvernement en charge de fixation des émoluments des membres du parlement et du gouvernement. Et payer les émoluments des anciens membres de la commission paritaire H.C.R-PT et gouvernements antérieurs.

3. Paiement de diverses créances des parlementaires en activité et des parlementaires Honoraires sur le Trésor public/DGDP

4. Vidange du litige relatif au sort réservé aux anciens Députés validés et invalidés des élections législatives de 2006 conformément à la décision adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur de l'UIP à sa 198ème session (Lusaka, 23 Mar 2016).

B. PROBLEMES GENERAUX

Il est lieu de citer notamment : Les devoirs de veiller à l'investiture du gouvernement, au dépôt du projet de loi financière ou budgétaire, à l'exécution scrupuleuse du budget et au dépôt du projet de loi portant redditions des comptes avant le vote du nouveau budget, projet de loi d'habilitation.

C. CONCLUSIONS

De ce qui précède, les Anciens parlementaires demandent à son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et à Son Excellence Madame Judith SUMINWA TULUKA Première Ministre, Cheffe du Gouvernement de bien vouloir réhabiliter le Ministère des Relations avec le parlement et au besoin en confier la charge à l'un quelconque des anciens parlementaires aguerris dont leur leader.

Et ça sera justice.

Fait à Kinshasa, le 09/08/2024

Pour le Anciens parlementaires

Honorable LUMUNA NDUBU Jérôme

Président et Porte- Parole

 

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