Ce lundi 12 août 2024, Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre en charge de l'Economie nationale, et Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, ont annoncé, au cours d’un briefing tenu à la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), de nouvelles mesures que le Gouvernement de la République, sous la férule de Judith Suminwa Tuluka, la Première ministre, a prises pour contrer la vie chère en RD. Congo.
Ces mesures palliatives visent notamment, à lutter contre les tracasseries sur les routes de desserte agricole, à décourager la spéculation sur le marché de change et à renforcer la prochaine campagne agricole pour soulager les ménages.
A en croire le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Mukoko Samba, le Gouvernement entend asseoir véritablement, pour une première fois dans l'histoire, l'économie du maïs en RD. Congo. Par cette initiative, a-t-il explicité, il sera question de produire en quantité suffisante cette céréale de base pour, d'une part, la consommation au niveau local et, d'autre part, en instaurer l'exportation en vue de renforcer, dans la mesure du possible, l'économie du pays, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
«Nous sommes à huit Conseils des Ministres mais, dans trois des ces réunions, le Président de la République a pressé le Gouvernement à établir des mesures qui vous ont été annoncées, le week-end au terme de la huitième réunion du Conseil des Ministres. Ces mesures sont de plusieurs ordres qui concernent, entre autres, des produits de première nécessité. C’est-à-dire, des produits que nous consommons tous les jours. Dans l’exercice de redevabilité de ce soir, nous voulons revenir sur ces mesures, quels sont les produits qui sont concernés, comment ces mesures vont s’appliquer et à partir de quel moment on peut compter de voir le changement dans les prix au marché où nos mamans vont s’approvisionner», a rappelé, dans ses propos luminaires, le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe.
Les Opérateurs économiques attendus
Pour sa part, M. Daniel Mukoko Samba s’est appesanti sur des stratégies envisagées pour parvenir à réussir ce pari de l’atténuation de la vie chère et de l’amélioration du pouvoir d’achat de congolais. Il a annoncé, par exemple, la réunion prévue pour cette semaine, avec les importateurs afin de voir dans quelle mesure permettre la mise en œuvre des engagements du Gouvernement.
‘’Ce dont nous allons parler ce soir concerne chaque ménage congolais. Les ménages congolais passent des moments difficiles. Le panier de la ménagère coûte cher, les prix n’ont pas cessé d’augmenter d’année en années, mois après mois. Et, le Président de la République nous a instruits pour que l’on desserre les contraintes qui entourent le panier de la ménagère dans ce pays. Les mesures qui ont été prises par le Gouvernement, le vendredi dernier, au cours de la huitième réunion du Conseil des Ministres, c’est des mesures qui devraient avoir des effets rapides sur les prix. Il s’agit d’abord d’un ensemble de produits qui ont été cités. Il s’agit du maïs, de la farine de maïs, il s’agit du lait en poudre, du riz importé, des volailles, des poissons, de la viande, de l’huile végétale. Ce sont donc des produits qui sont consommés de manière régulière par les ménages congolais… Ce qui est envisagé n’est pas très différent de ce que le Gouvernement fait déjà sur le prix des produits pétroliers. Aujourd’hui, nous savons tous que nous achetons le litre d’essence à 3475fc et que l’on achète le litre de gasoil à 3465fc. Mais, sachez que chaque fois que vous achetez un litre de carburant, vous ne payez qu’une partie du prix que coûte ce litre parce que l’autre partie est supportée par le Gouvernement. En d’autres termes, le Gouvernement subventionne le prix des produits pétroliers. Nous parlons d’une subvention qui va de 2100fc le litre à 2300fc. Si le Gouvernement avait laissé la vérité des prix, on achèterait le litre de carburant à 5300fc ou plus… Au courant de cette semaine, en tant que Ministre de l’Economie nationale, je vais m’asseoir avec les importateurs pour que nous nous mettions d’accord de la manière dont les décisions du Gouvernement vont produire leurs effets dans les meilleurs délais possibles », a-t-il affirmé, à pleine voix, devant la presse.
Le Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde est élu Président de la Chambre haute du Parlement. C'était à l'issue de l'élection des membres du Bureau définitif du Sénat qui a eu lieu ce lundi 12 août 2024. Sur 95 voix de suffrages valablement exprimés, Sama Lukonde a obtenu 84 voix devant le Sénateur Mukamba Kadiata Nzemba qui n'aura obtenu que 9 voix.
Bien avant ce scrutin, le candidat UDPS, Idrissa Afani s'était désisté en faveur du Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde dans le cadre du ticket commun de l'Union sacrée de la Nation, la plateforme politique qui soutient la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Cette élection de Sama Lukonde au Sénat met fin à un long périple parsemé de plusieurs embûches. C'est donc un motif de soulagement et de satisfaction pour le candidat qui dit placer son mandat à la tête du Sénat sous le signe de l'unité, la paix et la cohésion selon la vision du Chef de l'État, pour un Sénat efficace, moderne et accessible.
Sama Lukonde prône un Sénat efficace, moderne et accessible !
Dans son discours de campagne électorale à l'occasion de l'élection du Bureau définitif du Sénat, le Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, candidat unique de l'Union sacrée de la Nation à la présidence du Sénat, a brossé clairement les principales motivations de sa candidature à la tête de la Chambre haute du Parlement. Il promet de tout mettre en œuvre pour faire du Sénat une chambre efficace, moderne et accessible, qui doit travailler dans l'unité, la paix, la tolérance et la cohésion derrière le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
"Tout en restant fidèle à la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, mon action dans la gestion de notre chambre parlementaire repose sur un plan visant à mettre en place un Sénat efficace, moderne et
accessible", a dit, d'entrée de jeu, le Sénateur Sama Lukonde.
Pour Jean-Michel Sama Lukonde, cet engagement ne peut être possible qu’en établissant une bonne collaboration avec les honorables sénateurs, les services administratifs, les services techniques et d’appoint, ainsi que des échanges permanents avec les autres institutions de la République, tout en restant dans la droite ligne de la vision du Chef de l’État, Garant du bon fonctionnement des institutions.
Réputé dans l'opinion comme un homme épris de paix, avec une probité morale qui n'est plus à démontrer, Sama Lukonde veut instaurer au sein du Sénat une culture de participation et de l'apport individuels de plus en plus efficace. Une culture d'expression libre afin de lui faire jouer pleinement son rôle de chambre des sages et garant de l'équilibre du pouvoir et de l'administration des provinces.
Le Sénat, à en croire Jean-Michel Sama Lukonde, devra jouer son rôle d’élaboration, d’analyse et d’adoption des textes de loi. Il devra exercer, en toute indépendance, le contrôle sur le Gouvernement, les institutions d’appui à la démocratie, les entreprises publiques, les établissements et services publics.
Il a aussi une vocation diplomatique consistant à porter haut
et fort les intérêts de la République démocratique du Congo sur l’échiquier mondial. "C’est ici l’occasion de saluer les efforts fournis par Son Excellence Monsieur le Président de la République dans plusieurs secteurs touchant à la vie de nos populations. Efforts parmi lesquels nous pouvons citer son ambitieux programme de la gratuité de l’enseignement primaire qui est aujourd’hui une réalité, la Couverture Santé universelle qui est en phase d’opérationnalisation dans toutes les provinces de la République et le vaste PDL-145 Territoires.
Face à l'agression de la RDC par le Rwanda sous couvert de ses supplétifs du M23, le Sénateur Sama Lukonde a appelé ses collègues à s'aligner derrière le commandant Suprême pour défendre la partie.
"Notre pays est toujours agressé, dans sa partie Est, par des attaques
intempestives et récurrentes du Rwanda sous couvert du groupe
terroriste du M23. Cette situation ne doit laisser personne indifférent.
Et nous, Sénateurs, nous devons nous tenir aux côtés du Commandant suprême des Forces Armées de la République et de la Police nationale afin de relever cet affront qui nous est imposé. Par notre travail à l’interne et à l’externe, nous devons déployer toutes
les actions pour protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale de
notre pays", a-t-il souligné.
Enfin, Sama Lukonde a insisté sur la nécessité de préserver l'unité, la paix et la cohésion de tous derrière le Président Tshisekedi.
"C’est pourquoi, j’aimerais ici donner un message de paix et de sérénité durant ce processus qui, du reste, se passe dans un contexte particulier dans notre pays. Nous sommes un même peuple, nous
appartenons à un même pays et avons une seule Autorité qui est Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi", a conclu Jean-Michel Sama Lukonde.
Signalons que bien avant la prise de parole du Sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, le candidat UDPS, le Sénateur Idrissa Afani a désisté publiquement en faveur de l'unique candidat de l'Union sacrée de la Nation conformément à la volonté du Chef de l'Etat.
*Les Chefs coutumiers du Nord et Sud Kivu ont participé aux obsèques de l’un d'entre eux, Mwami Désiré Kabare II décédé me 27 juillet et inhumé 9 août dans sa chefferie de Kabare au Sud Kivu. Après ce moment de recueillement ils ont rencontré et échangé avec le Vice-Ministre des affaires coutumières, Mwami Ndeze Jean-Baptiste qui a lancé le mouvement de cohésion des Chefs coutumiers autour du Chef de l'Etat pour le retour de la paix dans le pays. Ces deniers ont levé l'option de déclarer ouvertement leur appui à logique de taire les armes sur le sol congolais. C'est à travers une déclaration publiée ce samedi 10 août 2024 et lue par le Mwami SAMBILI BAMUKOKA de la chefferie de Watalinga, au Nord-Kivu, territoire de Béni, que les Mwami se sont exprimés à Bukavu.
Déclaration des chefs coutumiers du nord et Sud-Kivu sur la situation sécuritaire en RDC
Nous, Chefs coutumiers du Nord et Sud Kivu, réunis à Bukavu autour de Son Excellence Sa Majesté Mwami Ndeze Jean Baptiste, Vice-Ministre en charge des affaires coutumières, déclarons ce qui suit :
Remercions le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Félix Tshilombo, avoir donné un Vice-Ministère et d’avoir nommé l’un des nous comme Vice-Ministre en charge des affaires coutumières.
Remercions le Chef l’Etat, de s’être impliqué aux obsèques de notre collègue, Sa majesté Mwami Kabare qui nous a quitté à la suite d’une courte maladie.
Réitérons notre soutien au Président de la République dans sa lutte acharnée contre l’agression de notre pays par le Rwanda et les autres groupes armés étrangers.
Rejetons jusqu’à la dernière énergie, la guerre d’agression en cours et promettons de nous engager sans réserve dans le processus de pacification initié par le Président de la République en mobilisant nos énergies, nos filles et fils pour barrer la route à l’occupation et la balkanisation de notre pays.
Attendons impatiemment les orientations de la hiérarchie pour lancer la campagne de sensibilisation des paires, chefs coutumiers des provinces voisines en vue d’accompagner le chef de l’Etat dans la démarche noble de pacifier nos différents espaces vitaux pour garantir une vie meilleure pour notre progéniture.
Appelons toutes nos populations respectives et celles des provinces voisines à se désolidariser du mouvement M23 /AFC et de tous ces éléments en vue de stopper leur progression dans nos terres.
Demandons l’implication et la solidarité des populations de toutes les provinces, de l’ouest, du centre, du sud, du nord de la République démocratique du Congo en vue d’organiser une résistance nationale face à cette menace qui guette l’ensemble de notre pays.
Les accusations portées contre Mr Roland Mundurame, Administrateur Gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif de Kinshasa/Lingwala, sont infondées. En effet, le rôle de cet administrateur est clairement défini par les textes en vigueur, et il s'acquitte de ses missions avec sérieux et dévouement. Les tentatives de certains cadres et agents du secrétariat général de l'ancien ministère des Relations avec le Parlement de le discréditer sont malhonnêtes et injustifiées, indiquent des sources proches de l’incriminé. Et de poursuivre, ‘‘L’Administrateur gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif, Mr Roland Mundurame, dans sa gestion du bâtiment, a toujours respecté les règles en place et veillé à ce que les locaux soient entretenus et utilisés de manière appropriée. Les allégations de “menace, manigances, compromission et légèreté” telles que évoquées par les agents et cadres du secrétariat au Ministère des Relations avec le Parlement ne reposent sur aucune base factuelle et visent uniquement à ternir sa réputation’’.
Il est clair, indique-t-on, que le gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif, Mr Roland Mundurame, n'a commis aucune faute dans l'exercice de ses fonctions. ‘’Les critiques à son encontre sont infondées et ne reposent sur aucune preuve tangible. Il continue de veiller à la bonne gestion et à l'entretien de ce bâtiment public avec professionnalisme et dévouement’’.
Est-il que, selon le cabinet du gestionnaire du Bâtiment, le local tant vanté par les agents et cadres des Relations avec le Parlement, était plutôt affecté au cabinet du Ministre et non aux services de l'administration du secrétariat général, et que l’entretien, le nettoyage et la sécurisation dudit local entrent dans la mission dévolue au service du gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif que dirige monsieur Roland Mundurame, comme administrateur gestionnaire, et ne peuvent en aucun cas être considérés comme des actes de « menaces, manigances compromission et de légèreté» dans la gestion de ce bâtiment public de l’État, comme il a été raconté faussement dernièrement dans un article de presse.
Fidel Songo
DROIT DE REPONSE SUR LES ACCUSATIONS PORTEES PAR LES AGENTS ET CADRES DU SECRETARIAT GENERAL AUX RELATIONS AVEC LE PARLEMENT CONTRE MONSIEUR ROLAND MUNDURAME, L'ADMINISTRATEUR GESTIONNAIRE DU NOUVEAU BATIMENT ADMINISTRATIF
Le nouveau Bâtiment Administratif du site ex Tembe na Tembe à Kinshasa/ Lingwala, don de la République populaire de Chine à la RDC, est géré par un administrateur gestionnaire, nommé par le Ministre des Infrastructures et Travaux Publics qui a pour mission :
Assurer la gestion, la maintenance et l’entretien du Nouveau Bâtiment Administratif ;
Garantir la maintenance des équipements dudit bâtiment en bon état de fonctionnement ;
Veiller à l’entretien, le nettoyage des locaux et des espaces extérieurs ainsi que la surveillance de l’enceinte de ce bâtiment.
Cependant, il sied de noter que l’affectation des locaux aux services publics de l’État désirés les occuper ou leur désaffectation, relèvent de la compétence du Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, qui prend un arrêté à ce titre, et ce, partant du point 14 de l’ordonnance N°22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des ministères en RDC.
Ainsi, une fois affecté, en sa qualité d’administrateur Gestionnaire de ce bâtiment qui continue de faire la fierté du pays en gardant sa belle robe qui attire l'admiration du public, Monsieur Roland MUNDURAME ne ménage aucun effort pour veiller, grâce à sa politique managériale et sa gestion exceptionnelle, à l'entretien, au nettoyage ainsi qu’au bon usage par le service qui l'occupe. Ce, y compris le local affecté pour le cabinet de la ministre des Relations avec le Parlement, ministère qui, faut-il le souligner, étant supprimé, n’existe plus depuis la sortie du nouveau gouvernement le 29 mai dernier.
Ce qui justifiait la présence des agents et cadres de son service dans le local affecté au Ministre des Relations avec Parlement.
Néanmoins, c'est plutôt à tort, que les cadres et agents du secrétariat général de l’ancien ministère des Relations avec le Parlement se disent menacés et accusent sans fondement le gestionnaire de cet édifice de l'État de « manigances, compromission et légèreté» dans la gestion du Nouveau Bâtiment Administratif, faisant de monsieur Roland MUNDURAME leur bouc émissaire, alors que dans sa gestion, il ne s’est jamais écarté des attributions lui dévolues par l’arrêté ministériel N° CAB VPM-ITP/WNS/001/2021 du 8 janvier 2021 portant règlement intérieur du Nouveau Bâtiment Administratif, encore que l’affectation des locaux ne s’inscrit pas dans la mission du service du Nouveau Bâtiment Administratif.
Toutefois, les Relations avec le Parlement, quand bien même ayant cessé d'exister comme Ministère en RDC, du fait de l'ordonnance présidentielle n° 24/039 du 28 mai 2024, ses services constituent malgré tout d'occuper paisiblement le local qui abrite leurs différents bureaux au Nouveau Bâtiment Administratif, mais les actes rentrant dans la mission du service du Nouveau Bâtiment Administratif où de trouve ledit local ne devraient pas susciter des illusions de la part des agents et cadres de l'administration du secrétariat général de ce ministère de triste mémoire, qui les déduits prétendument comme «des menaces, manigances, compromission et légèreté » dans le chef de son administrateur gestionnaire, Monsieur Roland MUNDURAME, comme il est évoqué démesurément dans un article de presse commandé par les services du secrétariat général des Relations avec le Parlement. Ces propos relèvent tout simplement du chantage inutile de nature à ternir aussi l'image de la République, car juridiquement, ces cadres et agents du secrétariat des Relations avec le Parlement, ne peuvent plus se prévaloir d'un quelconque droit au nom d’un ministère qui n’existe plus pour squatter un bien public de l’État, car, En outre, chaque Etat étant libre de déterminer le nombre de ministères qui doit composer son gouvernement, les agents et cadres du secrétariat général des relations avec le parlement devraient cesser de pleurnicher sur une prétendue élimination de leur ministère par Son Excellence Monsieur le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Initiateur de l'État de droit en RDC, qui, en vertu du principe de parallélisme de forme et de compétence, a décidé autrement, pour l'intérêt général, sur le sort du ministère des Relations avec le Parlement, par ordonnance n°24/039 du 28 mai 2024.
De ce qui précède, il y a lieu de conclure à l’immaturisme, à la confusion et à l’ignorance du secrétariat général des Relations avec le Parlement, d’autant plus que le local tant vanté par ses agents et cadres, était plutôt affecté au cabinet du Ministre et non aux services de l’administration du secrétariat général et que l’entretien, le nettoyage et la sécurisation dudit local entrent dans la mission dévolue au service gestionnaire du Nouveau Bâtiment Administratif que dirige monsieur Roland MUNDURAME, comme administrateur gestionnaire, et ne peuvent en aucun cas être considérés comme des actes de « menaces, manigances compromission et de légèreté» dans la gestion de ce bâtiment public de l’État, comme il a été raconté faussement dernièrement dans un article de presse, car le Ministre de Infrastructures et Travaux Publics reste le gestionnaire régalien et gardien par excellence des immeubles du domaine public de l'État.
*Une année après l’organisation réussie de la neuvième édition des Jeux de la Francophonie à Kinshasa, je tiens à remercier particulièrement une personne qui m’a été d’un grand soutien, comme il est de coutume dans l’organisation des Jeux, pour sa disponibilité, par son accompagnement assidu avec des sages conseils et surtout pour avoir partagé gracieusement son expérience personnelle de l’organisation réussie de la huitième édition des Jeux de la Francophonie à Abidjan.
Il s’agit de mon cher ainé, Robert Beugré Mambé, l’actuel Premier Ministre de la Côte d’Ivoire.
Comme moi, il a été également la troisième personne à être nommé au Comité National des Jeux de la Francophonie, qui a réussi avec brio à relever le défi énorme de l’organisation des VIIIes Jeux de la Francophonie en Côte d’Ivoire.
En octobre 2023, il a été rappelé par le Président Alassane Dramane Ouattara, pour organiser et assurer le succès de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et garder la Coupe dans son pays.
La célébration du génocide pour des gains économiques, dit GENOCOST, a eu lieu à Kisangani ce 2 août 2024. Une chose frappante est qu'il n'a donné lieu à aucun déplacement d'une délégation étrangère, même pas des pays qui se disent amis de la RDC.
Ce fut un deuil à “huis clos”, sans consolateurs, sans compatissants, dans presque l'indifférence du monde, y compris des pays africains.
Notre malheur, on nous le reproche. Un narratif a été développé et diffusé à grands renforts de médias sur notre propre responsabilité dans ce qui est arrivé à la RDC depuis près de 3 décennies. Son effet subliminal a conduit bon nombre de congolais à s’auto-persuader qu'ils sont les premiers artisans de la tragédie qui a frappé ce pays.
On a entendu le président français, Emmanuel Macron, dans une sortie très peu diplomatique, reprocher au président Félix Tshisekedi à Kinshasa le fait que la RDC n'a pas réussi à restaurer la paix, à instaurer une justice transitionnelle et équitable, ainsi qu'une administration efficace sur tout son territoire.
Si les faits sont réels, cette analyse reste biaisée car elle se focalise sur les conséquences, tout en éludant les causes. Une façon de clouer au pilori la RDC en omettant la genèse de sa descente aux enfers et les responsabilités de certains États, surtout celle de certaines puissances occidentales.
Ce qui a détruit la paix et la sécurité au Congo, ce sont les guerres de prédation importées dans le pays à partir de 1997 par des États bien connus et qui sont parrainés par des puissances occidentales. Ce n'est pas le Rwanda et l'Ouganda qui ont décidé de conquérir tout le Zaïre, même s'ils n'ont jamais caché leurs visées hégémonistes. Mais aucun plan d'invasion du Zaïre, à l'époque un pion majeur sur l'échiquier géopolitique américain, ne pouvait se faire sans l'aval de Washington. Surtout pour faire partir le président Mobutu, même s'il était très contesté et déjà gravement malade à l'époque.
Qui a oublié l'envoyé spécial Bill Richardson apportant un message explicite faisant de la coalition rwando-ougandaise le nouveau maître du Zaïre ?
Plutôt que de favoriser un processus interne de changement de pouvoir qui aurait eu l'avantage de préserver la paix et la sécurité au Zaïre, surtout qu'un processus interne de transition (certes chaotique) était en cours avec l'opposition, le choix fut fait de sous-traiter une opération d'éviction armée conduite par le Rwanda et l'Ouganda, en se servant de l’Afdl de Laurent Désiré Kabila comme cheval de Troie. Ce dernier se retournera d'ailleurs contre ses parrains trop envahissants et pilleurs. Il le paiera de sa vie…
Ainsi, ce pays fut mis à feu et à sang avec l'aval occidental.
Et on nous demande de réparer en une ou deux décennies la destruction de plus de 30 ans de paix et de construction de la nation.
Cela avec les lambeaux de l'administration et une armée détruite sciemment par les envahisseurs.
Avec quels moyens ?
Avec quelle aide ?
L'Europe avait au moins bénéficié du Plan Marshall américain après sa destruction durant la 2e guerre mondiale.
Où est le plan Marshall pour la RDC après sa destruction méchante par des États aux agissements criminels qui sont documentés par des rapports des Nations unies et que l'Occident a souvent du mal à citer?
Si les deux missions de l'ONU (MONUC et MONUSCO) ont contribué à éviter la partition du pays, elles n'ont jamais eu le mandat idoine et les moyens nécessaires pour chasser les envahisseurs, qui continuent encore aujourd'hui de massacrer les populations et de piller le pays, directement ou à travers des proxies. Ces derniers, des groupes armés fantoches et une cohorte de traîtres et de desperados assoiffés d'argent et de pouvoir, sont utilisés dans une recette récurrente pour créer un écran de fumée pendant les massacres et les pillages.
Le choix de détruire la RDC pour s'emparer de ses ressources naturelles a des commanditaires, des exécutants, des receleurs et des bénéficiaires finaux connus.
Tout ce monde a enjambé les corps de victimes congolaises, détourné les regards des charniers, s'est bouché le nez devant les odeurs de putréfaction des cadavres.
Et pour solde de tout compte, ils nous disent "débrouillez-vous"
Oui, l'article 15 on connaît, c'est grâce à lui que le peuple congolais survit sans rien attendre de l'étranger, qui ne lui a apporté que malheurs tout au long de son histoire.
Le Zaïre était un pays qui vivait plus en paix que les deux pays qui l'ont envahi. Le grand Kivu était prospère et grenier du pays, tandis que l’Ituri (à l'époque territoire) était un havre de paix et siège de la production aurifère. Nous avons réussi à faire vivre ensemble plus de 350 tribus africaines sur un territoire aussi vaste que l'Europe occidentale, cela sans conflits majeurs.
Pendant ce temps, le Rwanda était en proie à ses démons tribaux et génocidaires, avec lesquels d'ailleurs il n'a pas fini. Car sous le semblant de paix, conséquence d'une dictature implacable qui traque et assassine les opposants jusqu'à l'étranger, se cache un volcan entretenu par la discrimination ethnique immanente...
Quant à l'Ouganda, elle sortait d'une longue période d'instabilité et de guérillas. C'est la prise en main du guérillero Museveni par l'Oncle Sam qui lui a permis d'instaurer une paix de cimetière, grâce lui aussi à une dictature renouvelée par de fausses élections depuis près de 40 ans.
Il faut ici souligner que c'est l'appui militaire des USA par l'équipement et la formation des unités de combat qui a permis aux armées rwandaise et ougandaise d'atteindre leur niveau d'efficacité actuel. Autrefois les rebelles rwandais de Kagame, appuyés par l'armée ougandaise, furent défaits par les Forces armées zaïroises dans leurs premières tentatives d'envahir le Rwanda. C'est peut-être l'une des causes de leurs ressentiments vis-à-vis de la RDC.
On devrait plutôt féliciter les congolais qui, sans aides économiques conséquentes, ont commencé à rebâtir une année moderne et posent les jalons d'une administration améliorée, en affichant la volonté d'éradiquer la corruption qui gangrène la justice.
Certes, beaucoup de chemin reste à parcourir. Des choix éclairés doivent être faits sur la manière la plus efficace de gérer la nation et de conduire le pays vers le développement. C'est ici que réside notre vraie responsabilité, car au-delà de panser nos plaies, comme cela vient d'être fait avec cette commémoration, nous devons matérialiser la volonté d'éradiquer les fléaux qui gangrènent notre gouvernance, avec au premier plan la corruption endémique et les détournements des fonds publics.
Pour conclure, on ne peut pas éluder les causes d'un processus de destruction d'un pays. S'il est vrai que dans le cas de la RDC il y a des causes endogènes, elles sont constamment battues en brèche par la volonté criminelle qui persiste dans le chef des pays envahisseurs, qui en ce moment même continuent leur œuvre de sape, déstabilisent, tuent et pillent, sous le regard hypocrite du monde et des puissances occidentales.
Nos maigres moyens sont mis à rude épreuve pour faire face à cette machine infernale, car on doit en même temps équiper et faire monter en puissance l'armée, dont les vaillants soldats tombent chaque jour au champ d'honneur pour défendre la patrie, et pourvoir aux besoins fonctionnels d'un État qui a la responsabilité de plus de 100 millions d'âmes.
La nation congolaise est orpheline. Son existence même ne tient que de la volonté de son peuple, qui refuse avec toute son énergie existentielle d'être démembré par des états aux desseins démoniaques.
Si des âmes perdues peuvent être corrompues, le peuple congolais, lui, ne l'est pas.
Il poursuit son destin, celui d'une grande nation au cœur de l'Afrique.
Le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, a lancé, lundi 5 août 2024, la Semaine du film chinois. La cérémonie du lancement a eu lieu au studio Maman Angebi de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) en présence des officiels congolais et chinois. Après le succès de l’édition précédente tenue au cinébuzz, le rendez-vous inédit des amoureux du cinéma signe, enfin, son grand retour sous le thème Amitié sino-congolaise : ‘’Valeurs communes, avenir partagé’’. Trois allocutions ont marqué le lancement de ce grand évènement qui promet de belles découvertes. Sylvie Elenge, DG de la RTNC, Zhao Bin, Ambassadeur de la Chine en RDC, et le Ministre Patrick Muyaya ont, tour à tour, démontré la nécessité qu’il y a à renforcer davantage, au-delà des mots, la coopération sino-congolaise, sous tous ses axes, pour l’intérêt des peuples congolais et chinois.
«Le cinéma fait partie de notre vie quotidienne. Pour les Chinois de ma génération, le cinéma était l'un des rares loisirs des enfants à cause du faible niveau de développement de la Chine à cette époque. Grâce au développement du pays et le progrès scientifique et technique, aujourd'hui, les jeunes Chinois ont beaucoup plus de moyens de se distraire, mais le cinéma n'y est pas démodé. Non seulement il évolue en s'adaptant aux nouvelles techniques, il continue aussi et surtout à refléter de manière vivante les progrès du pays et les qualités d'esprit des Chinois. Je suis convaincu que ces esprits trouveront un grand écho parmi le public congolais», a soutenu, dans son intervention, le Diplomate Zhao Bin.
La Chine engagée à poser des actions palpables
Il a rappelé, à cette occasion, la détermination de son pays à se tenir toujours aux côtés du peuple congolais dans un élan de destin partagé. De ce point de vue, l’Ambassadeur Zhao Bin a brandi une série de progrès déjà accomplis, en termes de projets et initiatives palpables, ces derniers mois, par le Gouvernement chinois en faveur de la RDC.
« Depuis de longues années, la Chine s'est attachée aux principes de sincérité, de résultats effectifs, d'amitié et de bonne foi dans le développement de ses relations avec les pays africains, dont la RDC. Le Forum sur la Coopération Sino-Africaine est la plateforme la plus importante pour la coopération entre la Chine et I'Afrique. Fondé en 2000, il a fait aboutir différentes initiatives (des dix plans majeurs, huit initiatives majeures aux neuf programmes) qui permettent à la Chine et à l'Afrique de s'unir sur la voie de développement économique et de redressement national, d'élargir sans cesse leur coopération dans de nouveaux domaines, et d'améliorer considérablement le bien-être des peuples africains. Sur le plan industriel, la Chine a pris part à la construction de plus de 6 000 kilomètres de voies ferrées, de 6 000 kilomètres de routes, de près de 20 ports et de plus de 80 grandes installations électriques en Afrique. Elle a mis en place et modernisé environ 150 000 kilomètres de réseaux de télécommunication bénéficiant à environ 700 millions d'utilisateurs et a mis en oeuvre des centaines de projets de réseau électrique et ceux de production d'énergie propre. En RDC, d'importants projets achevés l'année dernière tels que le Poste électrique de Kinsuka, la Centrale hydroélectrique de Busanga, l'usine de SAPHIR CERAMICS à Maluku et le Port sec de Sakania, ont insufflé une forte dynamique au développement industriel du pays », a-t-il démontré, à pleine de voix et de tout son cœur.
Des signaux forts annoncés au Focac 2024
«Dans un mois, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération Sino-Africaine se tiendra à Beijing, dont le thème est de « S'associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ». Comme l'a indiqué le Président chinois XI Jinping, l'engagement commun de la Chine et de l'Afrique à promouvoir la modernisation permettra certainement de créer un avenir plus radieux pour les peuples chinois et africains et de donner l'exemple dans la construction de la communauté d'avenir partagé pour l'humanité. La Chine souhaite marcher sur cette voie vers la modernisation avec l'Afrique et en particulier avec la RDC », a-t-il témoigné, bien plus encore, au studio Maman Angebi de la RTNC.
Gloire Mfemfere
Discours de S.E.M.ZHAO Bin,Ambassadeur de Chine en RDC, à l'occasion de la Cérémonie d'ouverture de la Semaine des Films chinois
Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement congolais,
Madame le Directeur général de la RTNC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Aujourd'hui, c'est pour moi un grand plaisir de vous retrouver au Studio Maman Angebi de la RTNC à l'occasion de la Cérémonie d'ouverture de la Semaine des Films chinois, co-organisée par l'Ambassade de Chine en RDC et la RTNC, placée sous le thème « Amitié sino-congolaise: valeurs communes, avenir partagé ». Tout d'abord, je tiens à souhaiter à vous tous une chaleureuse bienvenue et à exprimer mes remerciements sincères à la RTNC et aux personnalités congolaises de différents milieux pour leur soutien précieux à la tenue de cet événement.
Le cinéma fait partie de notre vie quotidienne. Pour les Chinois de ma génération, le cinéma était l'un des rares loisirs des enfants à cause du faible niveau de développement de la Chine à cette époque. Grâce au développement du pays et le progrès scientifique et technique, aujourd'hui, les jeunes Chinois ont beaucoup plus de moyens de se distraire, mais le cinéma n'y est pas démodé. Non seulement il évolue en s'adaptant aux nouvelles techniques, il continue aussi et surtout à refléter de manière vivante les progrès du pays et les qualités d'esprit des Chinois. Je suis convaincu que ces esprits trouveront un grand écho parmi le public congolais.
D'abord, le patriotisme. Comme le raconte dans le film Les batailles du LacChangjin, le peuple chinois est profondément attaché à la paix, mais n'a pas peur de la guerre lorsque le pays est en danger et que la souveraineté nationale est agressée, quitte à sacrifier la vie. Sur la question de l'Est de la RDC, si la Chine a toujours été à côté de la RDC et pris des actions concrètes pour la soutenir dans la préservation de sa souveraineté et son intégrité territoriale, c'est parce que nous comprenons fortement à travers notre expérience combien l'indépence du pays et la dignité de la nation sont précieuses. Sur la question de l'Est de la RDC, la Chine se tiendra toujours du côté de l'équité et de la justice.
Deuxièmement, le dévouement. À travers le film Monpays et mesparents, je vous invite à découvrir comment les Chinois ont étroitement combiné l'avenir de l'individu et celui du pays pour gagner une meilleure vie en suivant la tendance de l'époque. Les Chinois sont convaincus qu'une vie meilleure doit être créée et partagée par tous. C'est dans cet esprit-là que le peuple congolais de 100 millions d'âmes est en train de combattre et leur rêve se réalisera.
Troisièmement, la solidarité. Comme le disent souvent les Chinois, « Quand l’un se trouve en difficulté, les autres doivent l'appuyer ». C'est aussi l'esprit du film LaMontagnenuageuse. Depuis une cinquantaine d'années, la Chine a fait des dons de projets majeurs à la RDC comme le Palais du Peuple, le Stade des Martyrs, le Bâtiment administratif et le Centre culturel et artistique pour l'Afrique centrale qui va bientôt être inauguré,et envoyé successivement 22 équipes médicales pour soutenir la cause de la santé publique congolaise, traduisant par actions concrètes la solidarité, la fraternité ét l'amitié.
Quatrièmement, le soutien aux jeunes. L'espoir d'un pays réside dans sa jeunesse. Les deux films Bonne vue et Le grandapprentissage sont notamment dédiés aux jeunes. La RDC est un pays de jeunesse du fait que l'âge moyen de sa population est d'environs 23 ans et que 60% de sa population ont moins de 20 ans. Cette année, la partie chinoise a déjà fourni plus de 150 opportunités de formation à la partie congolaise dont la plupart ont été accordées aux jeunes. Les jeunes Congolais sont amicaux, chaleureux et dynamiques, ce qui me permet de voir l'avenir et l'espoir des relations sino-congolaises.
Depuis de longues années, la Chine s'est attachée aux principes de sincérité, de résultats effectifs, d'amitié et de bonne foi dans le développement de ses relations avec les pays africains, dont la RDC. Le Forum sur la Coopération Sino-Africaine est la plateforme la plus importante pour la coopération entre la Chine et I'Afrique. Fondé en 2000, il a fait aboutir différentes initiatives (des dix plans majeurs, huit initiatives majeures aux neuf programmes) qui permettent à la Chine et à l'Afrique de s'unir sur la voie de développement économique et de redressement national, d'élargir sans cesse leur coopération dans de nouveaux domaines, et d'améliorer considérablement le bien-être des peuples africains. Sur le planindustriel, la Chine a pris part à la construction de plus de 6 000 kilomètres de voies ferrées, de 6 000 kilomètres de routes, de près de 20 ports et de plus de 80 grandes installations électriques en Afrique. Elle a mis en place et modernisé environ 150 000 kilomètres de réseaux de télécommunication bénéficiant à environ 700 millions d'utilisateurs et a mis en oeuvre des centaines de projets de réseau électrique et ceux de production d'énergie propre. En RDC, d'importants projets achevés l'année dernière tels que le Poste électrique de Kinsuka, la Centrale hydroélectrique de Busanga, l'usine de SAPHIR CERAMICS à Maluku et le Port sec de Sakania, ont insufflé une forte dynamique au développement industriel du pays. Dans le domaine agricole, la Chine a construit 24 centres de démonstration de technologies agricoles et a introduit plus de 300 technologies agricoles avancées en Afrique, augmentant les rendements des cultures locales d'entre 30%o et 60% en moyenne et au bénéfice de plus d'un million d'agriculteurs africains. Il existe un énorme potentiel de coopération agricole entre la Chine et la RDC, et les deux parties sont en train de redynamiser le Centre pilote de démonstration des techniques agricoles pour donner une importante impulsion au développement agricole de la RDC. De plus, je tiens à souligner que la Chine et les pays africans ont mis en oeuvre conjointement le programme visant à réduire la pauvreté et à profiter aux agriculteurs. La Chine a apporté des aides alimentaires aux pays africains en fonction de leurs besoins et a entamé 13 projets de villages de démonstration de développement agricole et de réduction de la pauvreté sino-africains, et un projet similaire va bientôt être lancé dans la Province du Lualaba. Sur le plan des responsabilités sociales, I'Alliance des entreprises chinoises en Afrique pour les responsabilités sociales a encouragé la mise en oeuvre des centaines de projets de responsabilité sociale dans 44 pays africains.
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Le 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC), lors de son 3e plénum tenu récemment,a adopté laDécision surl'approfondissement plus poussé de la réformesur tous les plans en vue de promouvoir la modernisation chinoise, envoyant un signal fort de la détermination du PCC de poursuivre la réforme et l'ouverture et ouvrant un nouveau chapitre de la modernisation chinoise. La modernisation chinoise est marquée par l'ouverture. Nous sommes disposées àpartager avec la partie congolaise les bénéfices de développement chinois acquis à travers l'approfondissement de la réforme sur tous les plans et l'ouverture sur l'extérieur de haut niveau pour réaliser un développement commun.
Dans un mois, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération Sino-Africaine se tiendra à Beijing, dont le thème est de « S'associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ». Comme l'a indiqué le Président chinois XI Jinping, l'engagement commun de la Chine et de l'Afrique à promouvoir la modernisation permettra certainement de créer un avenir plus radieux pour les peuples chinois et africains et de donner l'exemple dans la construction de la communauté d'avenir partagé pour l'humanité. La Chine souhaite marcher sur cette voie vers la modernisation avec l'Afrique et en particulier avec la RDC. La Semaine des films chinois permettra au public congolais de découvrir les valeurs communes de nos deux pays pour mieux se comprendre et avancer plus résolument ensemble vers notre avenir partagé!
Je souhaite plein succès à la Semaine des films chinois 2024!
Il a fait une traversée spectaculaire du citoyen lambda. Il s’agit de Me Jean-Placide Yoko Yakembe. Issu d’une famille modeste, jusqu'à devenir une référence en occupant des postes académiques, diplomatiques, politiques ainsi que ceux des mandataires publics au sein des entreprises les plus en vue en RD. Congo, Me Jean-Placide Yoko Yakembe a, grâce à la détermination, aux efforts fournis, aux sacrifices consentis et à l’humilité dont il a fait preuve tout au long de sa vie, successivement comme Professeur d’Universités, Avocat, Député national, Ministre, Président du Conseil d’administration, Mandataire public et bon Père de famille, pris soins de graver son parcours dans « Ma part d’histoire », une autobiographie inédite parue en septembre 2020, à Kinshasa.
Dans cet ouvrage de quatre chapitres, il a passé en revue sa vie en famille ; sa vie scolaire et académique ; sa vie professionnelle ; sa vie politique et sa vie sociale. Des vicissitudes, il y en a eu, mais les victoires l’ont emporté.
Après un safari terrestre exceptionnel, le 30 septembre 2023, un vide s’était créé dans le microcosme scientifique, juridique et politique congolais. Heureusement que le modèle d’homme dont il a été, est mentionné dans « Ma part d’histoire », une source d’inspiration pour qui veut avoir une carrière rayonnante. Son ouvrage raconte l’histoire de sa vie partie de rien, qui par la force d’un travail rigoureux, l’a positionné sur un piédestal.
Toute cette réussite, il la doit aux études dont il ne voulait faire à cause de ses 20 ans d’âge, nous sommes en 1959, lui qui était né en décembre 1939. Bon gré malgré, l’homme a pris le courage de défier le destin de la ruine en suivant un cursus scolaire et académique normal jusqu’à la soutenance de ses deux thèses de doctorat dont l’une en Sciences politiques à l’Université de Dijon et l’autre en Droit public à l’Université de Paris.
‘’Cet itinéraire m’a été d’un apport immense’’, a témoigné Me Jean-Placide Yoko Yakembe, pour la recherche d’un travail et l’accès à des fonctions de plus en plus importances.
Un homme vertueux et adaptable
Me Jean-Placide Yoko Yakembe a pratiquement grandi dans les méandres de l’administration publique et de la gouvernance de la RD. Congo, et ce, du Maréchal Mobutu à Félix Tshisekedi d’une part et d’autre part, c’est un homme qui a su bâtir une image sociale, scientifique, politique et juridique de marque. D’abord dans l’immobilier, ensuite dans le cabinet d’Avocat Yoko et associés qui, par la qualité des services rendus, lui a ouvert plusieurs portes jusqu'à devenir l’Avocat personnel de l’Ex Première Dame Bobi Ladawa, épouse de Feu Maréchal Mobutu.
«Voilà un homme aux multiples facettes !», affirmait le Professeur Lye M. Yoka, dans la préface de « Ma part d’histoire », qui a traversé tous les systèmes et régimes politiques zaïro-congolais avec une habileté et une chance exceptionnelle.
Dans son ouvrage, Me Yoko écrivait que sa jeunesse a été marquée par l’idéologie lumumbiste jusqu'à porter son deuil comme les autres jeunes de son époque.
Le patriarche
Pour son engagement pour le bien-être des siens, il a obtenu le titre honorifique de Patriarche de la Communauté Songye et de l’espace grand Kasaï. Il a été au service direct de ses concitoyens. Des empreintes indélébiles existent dont la construction de deux hôtels qui accueillent la communauté Songye à Kinshasa. Alors député national, il plaidait toujours en faveur de politiques sociales et économiques visant à améliorer la vie des congolais.
‘’En écrivant cette autobiographie, je crois avoir payé ma dette de transparence envers mon épouse, mes enfants, mes petits-enfants, ma famille, ma communauté et mon pays’’, a-t-il conclu.
Né à Kiofwe dans l’actuelle province de Lomami, Yoko Yakembe fut le fils aîné de Shile Kasongo et de Balenge Mutumba. Il est décédé à l’âge de 84 ans, à Kinshasa, laissant derrière lui une veuve, enfants et petits enfants.
Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Aménagement du Territoire Maître Guy Loando Mboyo, a reçu une délégation sud-coréenne dirigée par Monsieur Ileka Atoki, Ambassadeur de la RDC en Corée du Sud. Parmi les membres de cette délégation figuraient des représentants de Kum Yang, un géant dans la transformation des déchets avec une capacité de plus de 80 000 tonnes, et de Taihan Cable, spécialisé dans la fabrication de câbles électriques avec une production de plus de 500 000 kilowatts. Ces entreprises, chacune dans son domaine, ont présenté au Ministre d'Etat l'étendue de leurs activités industrielles, qui s'étendent progressivement en Afrique, aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Les discussions ont mis en lumière les opportunités d'investissement en RDC, renforçant ainsi les relations diplomatiques qui durent depuis plus de 61 ans entre les deux pays. L’Aménageur national a profité de l'occasion pour exprimer sa gratitude envers la Corée du Sud pour la solidité et la longévité de ces relations. Il a également exposé les attributions du Ministère de l'Aménagement du Territoire, soulignant son rôle crucial dans la planification spatiale harmonieuse et le développement durable de la RDC. Il a rappelé que cette vision s'inscrit dans le souhait du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, depuis la création dudit ministère en 2017. Aujourd'hui, sous la direction de la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA, le Ministère de l'Aménagement du Territoire est devenu le troisième pilier du Gouvernement, avec des efforts constants pour concrétiser cette vision. Le Ministre d'État a réitéré que la RDC reste ouverte aux investissements, offrant un marché potentiel important en termes de main-d'œuvre et de ressources naturelles, adaptées aux activités des entreprises Kum Yang et Taihan Cable. À la fin de cette rencontre, les représentants des entreprises sud-coréennes se sont déclarés très satisfaits et convaincus par les opportunités offertes par la RDC.
Patrick Muyaya et Brigitte Kiaku, la Chargée de Communication de l’UNFPA
*Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias, a accordé une audience au Représentant UNFPA en RDC Mady Biaye, ce mardi 6 août 2024 en fin d’après-midi dans son cabinet.
Leur échange a tourné autour des données d’enquête démographiques éblouissantes en République Démocratique du Congo. Selon Mady Biaye, l’organisation des Nations unies pour la population (UNFPA) a montré les besoins non satisfaits en matière de planification familiale. « Cela veut dire que le peu de couples ou de personnes qui ne veulent pas avoir d’enfants, qui veulent se protéger, s’équiper ne parviennent pas à accéder à l’information ni au produit pour faire cela. Cela veut dire que c’est comme si les enfants, comme on dit chez nous « les enfants ne doivent pas faire les enfants ». Et quoi faire pour éviter que les adolescents, au lieu de rester à l’école, fassent des enfants et vont contribuer à la pauvreté dans les familles, dans les communautés ? », s'est interrogé le Représentant de l’UNFPA en RDC.
Il a souligné, en outre, qu’avec le ministre Patrick Muyaya, ils ont parlé de certains chiffres qui sont sortis de l’enquête. « Nous avons essayé de les traduire dans la nuit de tous les jours. C’est très difficile de ne pas agir, si nous voyons que dans les 4 millions de naissance, plus de 20% sont celles des mamans adolescentes. Vous voyez ce que cela veut dire. Parce que dans le monde entier, nous n’avons vu aucun pays se développer sans résoudre cela. C’est pourquoi, nous disons que la clé du développement se trouve lorsque nous dressons les causes profondes aux mains de ces adolescentes. Il faut les autonomiser pour faire en sorte qu’elles soient autonomisées, qu’elles aient la capacité de se projeter et de réaliser leur potentiel », a prononcé Mady Biaye.
S’agissant de l’accent particulier de l’UNFPA sur l’investissement de la jeunesse notamment, à travers le programme de planification familiale, le Représentant Pays a souligné que son organisme met l’accent sur les jeunes, singulièrement les jeunes adolescents parce que la République démocratique du Congo a une population forte et leur contribution est largement plus importante. « La maternité et la paternité, c’est une question de responsabilité. On ne fait pas les enfants pour responsabiliser la rue, ni pour responsabiliser l’Etat. Mais si à notre niveau, par exemple les jeunes adultes, nous avons la possibilité de réfléchir même si on peut faire les erreurs mais, on peut réfléchir; si on fait les enfants, on doit faire tout pour les prendre en charge.
Par contre, une adolescente, elle n’en sait rien. Parce que ce n’est pas son rôle pour l’instant, pour faire les enfants. Donc, quand cela arrive, ce n’est que des problèmes. Aucun gouvernement ne peut s’en sortir pour ouvrir toutes les écoles dans ces conditions pour trouver tous les professeurs qualifiés pour tout cela. Aucun système de santé aussi ne pourra faire face à des taux de naissance élevés », a-t-il déclaré.
Ayant la maîtrise de la question sur la population, Mady Biaye a insisté sur la qualité des soins dans les maternités pour diminuer sensiblement les taux de mortalité lors des accouchements dans les villes, les territoires et les villages de la RDC. Il invite tout le monde à s’engager dans cette bataille pour sauver des vies (mères et enfants).
« Si vous regardiez bien, même si la plupart des femmes en état de grossesse font les consultations prénatales et accouchent dans les formations sanitaires, vous allez voir au contraire la mortalité maternelle est élevée. C’est parce que les conditions ne sont pas réunies, principalement la qualité des soins.
Il ne faut pas que les formations sanitaires deviennent des mouroirs. Donc, cela veut dire que c’est une question de conscience parce qu’effectivement que ça soit en milieu urbain ou rural, personne ne pourra faire des enfants pour les abandonner à eux-mêmes. Je pense que l’approche c’est de travailler avec les communautés, aller à la base pour régler ces problèmes-là pour que nous ayons une population de qualité où tout le monde va se prendre en charge et pour que les jeunes en bonne santé, aillent à l’école, et qu’ils soient capables de trouver un travail décent », a-t-il conclu.
Il convient de signaler que cette audience a eu lieu après la cérémonie de présentation du rapport des indicateurs clés de la Troisième Enquête Démographique et de Santé en République Démocratique du Congo (EDS-RDC III 2022-2023, ce même 6 août à l’hôtel Béatrice où le ministre de la Communication et Médias a pris part sur invitation de Guylain Nyembo, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan.
Le Rapport préliminaire de la 3èmeEnquête Démographique et de Santé (EDS RDC III) est, désormais, à la portée de tous. La cérémonie de sa présentation officielle a eu lieu hier, mardi 6 août 2024, à Béatrice Hôtel, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. Fruit d’un travail laborieux réalisé, sous la coordination du Professeur Lututala, du 6 octobre 2023 au 1er février 2024, par l’Institut National de la Statistique (INS) et l’Ecole de la Santé Publique de l’Université de Kinshasa, ce rapport entend, efficacement, servir de boussole aux dirigeants du pays quant à la mise en œuvre des politiques publiques devant permettre de promouvoir un développement de qualité pour le bien-être des populations. Les activités relatives à cette enquête de valeur ont bénéficié d’un appui financier conséquent des partenaires tels que le Fonds mondial, l’Unicef, la Banque mondiale, l’USAID et l’UNFPA. Le Gouvernement de la RDC, suivant la vision édictée par le Président de la République, a également mis du paquet pour permettre un travail de qualité.
Guylain Nyembo, Daniel Mukoko Samba et Patrick Muyaya Kambwe, respectivement vice-premier Ministre en charge du Plan, Vice-Premier Ministre à l’Economie nationale et Ministre en charge de la Communication et médias, étaient présents à la cérémonie de présentation du rapport de l’EDS 2023-2024. Ce n’est pas tout. Les Ministres de l’ESU et de la Jeunesse, elles aussi, ont assisté avec intérêt à l’évènement, aux côtés de plusieurs autres personnalités et cadres au sein de l’Administration publique. Dans son mot de circonstance, Guylain Nyembo, VPM en charge du Plan a rendu hommage au Président Félix Tshisekedi pour l’intérêt accordé au travail de l’Institut National de la Statistique dans une démarche visant le développement de la RD. Congo. Pour lui, l’enquête démographique et sanitaire est venue étoffer le faisceau de données statistiques dont dispose l’État congolais. Une démarche qui, à terme, a-t-il démontré, concourt au renforcement de la bonne gouvernance, ‘’condition sine qua non de toute ambition de développement durable et de toute possibilité d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation de tout programme gouvernemental’’. Pour sa part, Madame le Directeur Général de l’INS, Elysée Chovu, a exprimé sa satisfaction quant à l’aboutissement de cette mission. Elle a salué, par cette même circonstance, la mémoire d’un enquêteur décédé, par noyade, sur le front de la collecte des données. Elle a aussi reconnu quelques difficultés rencontrées et a rassuré sur la détermination de son établissement à contribuer, par un travail de qualité, à fournir des indicateurs essentiels au Gouvernement afin de l’aider à prendre des décisions éclairées allant dans le sens de planifier des interventions appropriées pour l’amélioration de la santé de la population et le bien-être de tous.
« L’Institut national de la Statistique est très honoré de votre présence à la cérémonie de la présentation du rapport des indicateurs clés de la troisième Enquête démographique et de santé. C’est avec un réel plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue dans ce beau cadre de l’hôtel Béatrice. L’évènement qui nous réunit aujourd’hui est l’aboutissement d’un long processus de planification de collecte des données et de production des indicateurs clés de l’EDS RDC III. En effet, il ne suffisait pas de décider la réalisation de cette enquête, encore fallait-il relever l’énorme défi de la conduire jusqu’au bout avec succès. Notons que la collecte a eu lieu dans un contexte électoral marqué par l’insécurité dans certaines provinces et l’état de délabrement des voies de communication sur l’ensemble du territoire national. L’EDS a enregistré un cas de décès par noyade d’un agent de terrain », a-t-elle souligné, vivement, dans son allocution, devant l’assistance.
L’INS remercie le Gouvernement et tous ses partenaires
« Le rapport des indicateurs clés de l’EDS RDC III qui sera présenté tout à l’heure, est disponible depuis le mois de juillet 2024. Il est le premier livrable de cette enquête d’envergure nationale. Les résultats de l’EDS constituent des indicateurs essentiels qui permettront aux décideurs, autorités nationales, provinciales et locales, de prendre des décisions éclairées afin de planifier des interventions appropriées pour améliorer la santé et le bien-être de la population. Nous nous réjouissons d’avoir relevé le défi et profitons de l’occasion pour remercier l’équipe de gestion qui a gagné le pari… Avant de terminer notre propos, nous tenons à remercier tous ceux qui ont concouru à la réalisation de cette enquête nationale, plus particulièrement le Gouvernement de la République et tous les partenaires techniques et financiers qui ont doté l’INS d’importants moyens financiers, matériels et techniques pour le succès de cette enquête… Nos remerciements s’adressent aussi à tous les agents de terrain recrutés ainsi qu’aux autorités politico-administratives et coutumières pour leur accompagnement lors des opérations de collecte », a indiqué Elysée Chovu, pour conclure son mot.
La Pros.
MOT DE CIRCONSTANCE DE MONSIEUR LE VICE-PREMIER MINISTRE, MINISTRE DU PLAN ET DE LA COORDINATION DE L’AIDE AU DEVELOPPEMENT A L’OCCASION DE LA PRESENTATION DU RAPPORT DES INDICATEURS-CLES DE LA TROISIEME ENQUETE DEMOGRAPHIQUE ET DE SANTE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Honorables Députés et Sénateurs,
Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, Chers Collègues ;
Excellence Monsieur le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention ;
Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa ;
Monsieur l’Inspecteur Général de la Police Nationale Congolaise ;
Monsieur l’Administrateur général de l’Agence Nationale de Renseignements ;
Monsieur le Directeur Général de l’Institution National de Statistiques ;
Messieurs les Bourgmestres des communes de la Ville-province de Kinshasa
Mesdames et Messieurs les Représentants des partenaires au développement,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité de pilotage de l’EDS-RDC III,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité technique de l’EDS-RDC III,
Mesdames et Messieurs les membres de l’Equipe de gestion de l’EDS-RDC III ,
Mesdames et Messieurs,
Distingués Invités,
M’associant au Professeur LUTUTALA, Coordonnateur national de la 3ème Enquête Démographique et de Santé en République Démocratique du Congo, « EDS-RDC III » en sigle, je voudrais, à mon tour, vous exprimer en mon nom propre et en celui du Gouvernement, ici représenté par leurs Excellences, toute ma reconnaissance ainsi que ma gratitude pour avoir réhaussé de votre présence cette cérémonie de présentation du Rapport sur les indicateurs-clés de la 3ème Enquête Démographique et de Santé en République Démocratique du Congo.
Mes remerciements vont également à l’endroit de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, pour l’impulsion donnée à l’EDS-RDC III à travers sa vision de développement pour notre pays ; ainsi qu’à celui de Son Excellence Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, pour le rôle précédemment exercé à la tête du Comité de pilotage de la présente enquête, en qualité de Ministre d’État, Ministre du Plan.
Je ne pourrais, enfin, manquer de remercier nos partenaires, à savoir : la Banque mondiale, le Fonds mondial, de l’USAID, l’UNICEF, et l’UNFPA ; pour leur précieux apport dans la réalisation de cette enquête.
Excellences,
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités,
Le Rapport des Indicateurs-clés que nous présentons officiellement, ce jour, constitue le premier livrable de la 3ème Enquête Démographique et de Santé sur la République Démocratique du Congo, dont le rapport global est attendu d’ici décembre de cette année.
Organisée tous les dix ans depuis la période 2003-2004, période du lancement de la première enquête, l’Enquête Démographique et Sanitaire se veut un aperçu de la physionomie démographique et sanitaire de notre pays.
Comme pour les précédentes éditions, l’EDS-RDC III permet d’étoffer le faisceau de données statistiques à la disposition de l’État congolais ; démarche qui, à terme, concourt au renforcement de la bonne gouvernance au sein de notre pays ; condition sine qua non de toute ambition de développement durable et de toute possibilité d’élaboration, de mise en œuvre et d’évaluation de tout programme gouvernemental.
Lancée depuis mars 2022, la présente enquête a connu plusieurs étapes ; la plus cruciale d’entre-elles ayant consisté en la collecte de données auprès d’un échantillon représentatif de 26 347 ménages à travers le territoire national. En effet, le contexte dans lequel les données de l’EDS-RDC III ont été collectées suscitait de nombreuses inquiétudes au départ.
Ceci, en raison notamment de la coïncidence avec la période électorale ; de l’insécurité rencontrée dans certaines provinces ; et enfin des contraintes climatiques imposées par la saison des pluies et ses conséquences telles que celles liées, à l’état des voiries ou encore aux inondations contraignant l’accès aux sites d’enquête ou encore aux ménages.
À cet égard, je ne pourrais manquer de saluer la mémoire du Dr. Judex MWEPU, médecin-Directeur de l’hôpital de référence de Kalemie, qui a tragiquement perdu la vie, emporté par les eaux d’une rivière débordée, alors qu’il se rendait vers un site d’enquête. En mémoire du Dr. MWEPU, je nous prie d’observer un moment de recueillement...
Je vous remercie.
Excellences ;
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités,
C’est donc non sans fierté, compte tenu du contexte difficile ici décrit et des différents goulots d’étranglement rencontrés dans la réalisation de l’enquête, que je tiens à adresser mes vifs remerciements ainsi que mes sincères félicitations à toute l’équipe et plus particulièrement, à tout le personnel de terrain, les 536 enquêteurs et 141 agents biomarqueurs qui ont bravé tous ces obstacles et qui sont parvenus à enquêter 99 % des ménages qui étaient retenus dans l’échantillon jusque dans les zones les moins accessibles de notre pays.
Cet exploit démontre, si tant est encore le besoin, que notre pays dispose de l’expertise nécessaire pour réussir l’organisation d’enquêtes de grande envergure comme l’EDS.
Aussi, je me réjouis de la régularité avec laquelle les enquêtes EDS, et d’autres enquêtes d’envergure nationale, sont menées ; ceci, au grand bénéfice de notre système statistique national et de la planification du développement qui appellent à être davantage renforcés par le recours aux données inclusives dans l’optique de réaliser la promesse de ne laisser personne de côté, et de renforcer la résilience de l’État congolais dans les défis qu’elle rencontre dans sa quête de développement.
En outre, cette prouesse nous encourage également dans cette volonté collectivement exprimée de procéder au lancement du deuxième Recensement Général de la population et de l’Habitat ; et dans la conviction qu’elle connaîtra comme pour d’autres enquêtes, un franc succès.
Excellences ;
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités,
Bien qu’intermédiaire puisque ne s’attardant que sur les indicateurs-clés pouvant être dégagés de cette enquête, le présent Rapport peut déjà servir à la planification, à la mise en œuvre ainsi qu’à l’évaluation des programmes et des projets.
En effet, les indicateurs-clés permettent le suivi des tendances et la réalisation de prévisions, ici notamment dans le domaine de la santé.
En attendant le rapport global qui fera l’objet d’une large diffusion à l’échelle national, le présent rapport nous introduit à un certain nombre de phénomènes et de tendances qui se dégagent de la physionomie démographique et sanitaire de notre pays et permet, d’ores-et-déjà, la réalisation d’études ou encore l’élaboration de mécanismes voire de politiques qui auront pour but d’atténuer ou de maximiser selon les cas, les effets desdits phénomènes.
Ainsi, et pour clore mon propos, j’invite toutes les structures, étatiques comme non-étatiques, et particulièrement celles se rapportant au domaine de la santé de s’approprier les résultats dudit rapport dans le cadre des missions qui leur incombe
Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, le Parlement Japonais a diligenté une mission en République Démocratique du Congo (RDC), pour échanger avec les Parlementaires Congolais et les Autorités politiques autour du renforcement de la coopération entre le Japon et la RDC.
Conduite par l'Honorable MAKIHARA et l'Ambassadeur du Japon en RDC Hidetoshi OGAWA, la délégation des Parlementaires Japonais a échangé ce mardi 6 Août 2024 avec les membres du bureau de l'Assemblée Nationale Congolaise conduit par le Président Vital Kamerhe.
Leurs échanges ont tourné autour du renforcement de la coopération parlementaire et diplomatique entre la RDC et le Japon.
Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la préparation de la TICAD 9 qui se tiendra à Yokohama au Japon du 20 au 22 août 2025. Une Conférence Internationale de haut niveau sur le développement de l'Afrique qui mettra autour d'une même table les Pays Africains, les Nations Unies, le PNUD, la commission de l'Union Africaine et la Banque Mondiale ainsi que la Société Civile et le secteur privé pour discuter autour des défis du développement afin de contribuer efficacement au développement de l'Afrique.
Le parlementaire Japonais ont émis le souhait de travailler étroitement avec leurs homologues Congolais pour renforcer le soutien du Gouvernement Japonais notamment, dans le secteur de la Police, dans le domaine de la santé à travers le renforcement des capacités du personnel de la santé maternelle, ainsi que dans l'amélioration de l'aménagement de la ville de Kinshasa.
Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a salué cette initiative du Parlement Japonais. Il a précisé que la République Démocratique du Congo a beaucoup à apprendre de l'expertise Japonaise dans plusieurs domaines de la vie humaine. Il a aussi insisté sur le besoin de la RDC en matière d'infrastructures routières, un secteur dans lequel le Japon a déjà fait ses preuves en RDC.
Le Président de chambre basse du Parlement a suggéré la mise en place d'un groupe d'amitié entre le Japon et la RDC afin d'avoir un cadre de concertation permanent entre le parlementaires Japonais et Congolais à travers une diplomatie parlementaire agissante qui renforcera la coopération entre le deux états.
À cette demande, les parlementaires Japonais se sont engagés à faire un lobbying auprès des Autorités Japonaises afin de voir en quelle mesure matérialiser cette idée salutaire du Président de l'Assemblée Nationale.
Il a cependant demandé à l'Ambassadeur du Japon en République Démocratique du Congo d'échanger avec la Vice-Premier Ministre, Ministre des affaires étrangères pour examiner les conclusions de la dernière visite du Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO au Japon en Août 2019. Ceci pourra permettre de faire l'état des lieux de la coopération entre les deux Pays avant la participation du Président de la République Démocratique du Congo à la TICAD9 l'année prochaine.
Il faut noter qu’au cours de cette réunion, le Président de l'Assemblée Nationale était assisté par le Rapporteur Jacques Djoli, la Questeur Chimène Polipoli et la Questeur Adjointe Grâce Neema.
Julien Paluku Kahongya, Ministre du Commerce Extérieur, a entrepris des visites dans les entreprises œuvrant sous sa tutelle. Ce vendredi 2 août 2024, il a été l’hôte du Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo.