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Félix Tshisekedi : respect de la Constitution et mandat présidentiel en RDC

*Germain Kambinga et Yves Kisombe, ‘’Ka-Ki’’, défraient la chronique politique avec leur initiative de rallonger le mandat du Président de la République de 5 à 7 ans. Raison avancée : donner au Chef de l'Etat le temps de réaliser ses chantiers. Enième première au pays des premières ? Pas du tout ! Le septennat, Mobutu se l'était tapé à partir de 1977. Son premier, il l'avait eu jusqu'à 1984. Le deuxième (et dernier) en 1991. D'ailleurs, il avait failli le manquer après son discours du 24 avril 1990 dans lequel il annonçait prendre congé du Mpr, Parti-Etat.

Les juristes de l'Udps – avec à leur tête le célèbre Pr Marcel Lihau - avaient rappelé l'article de la Constitution faisant du Président Fondateur d’office, Président de la République.

Par voie de conséquence : démissionner du Mpr, Parti-Etat signifiait démissionner du poste de Président de la République ! Encore que le fait de déclarer la dissolution du parti mettait automatiquement fin à l'existence du poste de Président Fondateur et, par ricochet, de Président de la République.

Pour son maintien à la tête du pays, Mobutu s'imposa par différents artifices : négociations de Mbanza-Ngungu et de Gbadolite avec l'Udps ; Cns I ; Accords du Palais de Marbre I et II, Compromis politique de N’sele ; Cns II, Conclave politique de Kinshasa et Négociations de l'hôtel Intercontinental de Kinshasa…

Cinq ou sept ans de mandat, ça n'a pas d'importance. L'essentiel, c'est le résultat.

Or, en termes de bilan, les quinquennats et septennats du maréchal avaient produit le 24 avril 1990 les résultats sociaux et économiques catastrophiques rendus du reste par lui-même. 

Au plan social, après avoir noté «la dégradation des infrastructures sociales : Hôpitaux, écoles, universités, édifices publics_», Mobutu ajoute «la vétusté des formations médicales, la carence en équipements et en médicaments, l’insuffisance du personnel médical, la surpopulation dans les salles des cours ainsi que dans les résidences universitaires et les internats, la modicité des rémunérations des agents de l’Administration publique, le sous-emploi des cadres universitaires, certains abus qui se commettent par-ci par-là».

Au plan économique, il admet qu’il lui a « été signalé entre autres : la dégradation des voies de communication : routes, voiries, télécommunication, le poids de la fiscalité et de la parafiscalité, les tracasseries administratives, les invendus dans les collectivités rurales, la détérioration des termes de l’échange du paysan, l’insuffisance de l’énergie électrique dans certaines régions du pays».

Ce témoignage est fait sous le contrôle de  Christophe Mboso, président honoraire de l'Assemblée nationale de 2020 à ce jour, et dès aujourd’hui président du Bureau d'âge pour la chambre basse issue des législatives des 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 26 décembre 2023.

Juste pour rappeler à ‘’Ka-Ki’’, tout comme à celles et à ceux qui partagent leur avis, que la réussite de la gouvernance institutionnelle ne dépend pas du nombre d'années, mais de la qualité des actes posés  (bons) ou des actes commis  (mauvais).

Aux États-Unis, le mandat est de quatre ans. Personne n'y touche puisque personne n'y trouve d'inconvénients. Et tous les régimes qui s’y succèdent bonifient leur gestion. 

Déjà, chaque pays a ses particularités. La RDC a les siennes. Preuve : là où certains protagonistes pensent à aller à sept ans renouvelables une fois (soit 14 ans), d'autres préconisent carrément un mandat décennal  non renouvelable  (10 ans). 

Mais, la réalité à tenir en compte est que pour avoir prêté lors de son investiture le 20 janvier 2024 le serment de respecter la Constitution en vigueur  (qui prévoit les mécanismes de sa révision), Félix Tshisekedi ne peut pas bénéficier du bonus de deux ans sous le mandat actuel, comme le suggestionnent ‘’Ka-Ki’’.

Les sept ou dix ans issus de la révision de la Constitution ne s'appliqueraient qu'à partir de 2028. C'est son successeur en 2028 qui en sera alors éligible.

Professeurs Mbata et Boshab ne diront pas le contraire.

C'est ici que Félix Tshisekedi doit se sentir personnellement interpellé en se demandant ce qu’il gagne d’une rallonge du mandat présidentiel pour  le candidat qu'il ne sera pas  puisqu'en 2028, il est censé devenir le 2ème  Sénateur à vie.

A moins de faire réviser au Pr André Mbata sa théorie du statut de sénateur à vie, c’est-à-dire jusqu’au retour de Jésus-Christ !

En effet, dans cette éventualité, Félix Tshisekedi ne pourra pas postuler pour un troisième mandat consécutif. Il va devoir faire un break de 2028 à 2033 pour rentrer en 2033.

Par contre, le grand gagnant sera par Joseph Kabila  qui aura, lui, le droit de postuler en 2028 pour 2033 après le break de 2023 à 2028.

Coincé dans sa démarche de changer la Constitution pour faire des gouverneurs des provinces ses représentants en provinces (comme au bon vieux temps du Mpr, Parti-Etat), Félix Tshisekedi a intérêt à prendre conscience du fait que toute tentative de sa part d’opter pour une rallonge de son mandat ou de s'offrir un troisième mandat n'est pas à son profit !

Le mandat 2023-2028 est en lui-même décisif en ce qu'il marquera à jamais, par sa personne interposée, quatre entités : Etienne Tshisekedi, Udps, famille biologique et Kasaï.

Raison valable pour lui, autant que pour ses familles biologique et politique tout comme la Communauté Kasaï, d'instaurer et de pratiquer au cours des 5 ans commencés le 20 janvier 2024 une gouvernance institutionnelle qui soit exemplaire.

Déclarer ne plus revenir aux erreurs du passé, comme il l'a souligné dans son discours d'investiture le 20 janvier 2024 et laisser les siens préparer le terrain aux erreurs du futur, c'est la pire des choses à arriver à l’Udps à deux semaines de la célébration de son 42ème anniversaire… 

Omer Nsongo die Lema/CP

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Jusqu’où irait cette crise ? ,Mpoy interdit Ngobila d’engager financièrement la Ville de Kinshasa !

 « Par la décision N°01/APK/PRES/2024 du 09 janvier, en réponse au réquisitoire N°020/RMP.V/0154/PGCCAS/PN/2024 du Procureur Général près la Cour de Cassation, Monsieur Ngobila Mbaka Gentiny serait  sous le coup des  poursuites judiciaires. Conformément à l’article 215 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa, il ne peut plus engager la Ville de Kinshasa pour quoi que ce soit », peut-on lire dans une correspondance du Président de l’APK adressé  l’Association Congolaise des Banques, l’informant de la décision de l’autorité budgétaire de retirer au N°1 de l’ACP sa signature auprès de ses banques.

Débarqué de la course à l’hémicycle avec 81 autres candidats pour fraude électorale, Gentiny Ngobila avait perdu ses immunités suite à la levée de celles-ci par le Bureau de l’Assemblé Provinciale de Kinshasa sur demande du Procureur près la Cour de Cassation.

Par la suite, il a été suspendu de ses fonctions par décision du VPM Ministre de l’Intérieur Peter Kazadi promouvant son adjoint Gecoco Mulumba à son intérim.

 Quelques jours après la prise de pouvoir du Gouverneur a.i, Peter Kazadi, par un télégramme, a annoncé la réhabilitation du gouverneur déchu, une décision à laquelle s’est farouchement opposé le speaker de l’APK qui estime que Gentiny Ngobila n’est plus éligible pour la gestion de la capitale congolaise à cause des poursuites judiciaires à sa charge et préconise au chef de la territoriale nationale le maintien de Gecoco Mulumba dans ses fonctions d’intérimaire. C’est ainsi que pour limiter l’autorité morale de l’Alliance des Congolais Progressistes (ACP) dans sa gestion de la cité et préserver les intérêts des Kinoises et Kinois que Godé Mpoyi, Président de l’Assemblé provinciale de Kinshasa, en sa qualité d’autorité budgétaire, a décidé de lui retirer les droits d’engager financièrement la Ville de Kinshasa, et ce, auprès de toutes les banques œuvrant en RD. Congo.

Cette décision du Président de l’APK ne fait que creuser le fossé avec le premier citoyen de la Ville de Kinshasa. 

Nathan Mundele 

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«Le fondamentalisme démocratique » et le partage du ''pouvoir

Abbé Jean-Pierre MBELU BABANYA KABUDI Prêtre du diocèse de Kananga «Au sujet des convictions ancrées, il y a , entre autres, la confusion consciemment entretenue selon laquelle ''la démocratie'' égale au ''processus électoraliste'', que tout ''gouvernement'' représentatif est une ''démocratie'', que ''l'assemblée nationale'' dans un contexte néocolonial et néolibéral représente ''le peuple'', que ''les masses populaires'' sont ''le peuple'', que ''la majorité'' a toujours raison, que ''la foule'' pense, etc. » Babanya Mise en route Retour sur certaines questions liées au processus électoraliste Le processus électoraliste est en train de toucher à sa fin au Kongo-Kinshasa. Les esprits des masses fanatisées semblent s'apaiser dans plusieurs provinces du pays. Les artisans et les partisans de l'hédonisme nihiliste refusent toujours de renoncer à la violence et à la guerre. Les patriotes résistants et leurs alliés essaient de se battre pour qu'un seul millimètre de la terre kongolaise ne soit cédé aux proxys des globalistes apatrides. Et entre-temps, ''les politicards'' ouvrent un front intérieur d'une lutte prêtant main forte à leurs parrains qui, dans les coulisses, tiennent au plan de la balkanisation et de l'implosion du pays. L'accalmie relative que plusieurs provinces du pays (et les réseaux sociaux) connaissent peut être un moment propice au retour sur certaines questions liées au processus électoraliste initié au Kongo-Kinshasa. Pourquoi, depuis le début de ''l'imposture démocratique'' en 2006 par '' « faiseurs de paix », ''le débat démocratique'' entre les candidats à ''la présidentielle'' n'a-t-il jamais eu lieu ? Pourquoi le pays est-il passé d'une ''présidentielle'' à deux tours à celle d'un seul tour ? Pourquoi ''le parlement'' a-t-il voté des lois avalisant cette procédure ? Pourquoi, en 2023, ''les démocrates'' kongolais à la ''présidentielle'' ont-ils fui le débat ? Pourquoi une ''union sacralisée'' hier est-elle en train d'être ''profanée'' aujourd'hui à coup des subterfuges et des prétextes ? Pourquoi y a-t-il soudainement un silence sur ''le beau '' projet sur ''la fin de la faim'', ''la fin de la guerre'' et ''la fin des vices'' ? Ce projet était-il électoraliste ou existentiel pour le Kongo Abbé Jean-Pierre MBELU BABANYA KABUDI Kinshasa ? Le fait que ''la majorité'' n'y ait pas adhéré serait-il une raison suffisante pour renoncer à la lutte existentielle qu'il induit ? A la dernière ''investiture'' de ''Fatshi'', un pasteur priant a dit ceci : «Nous sommes fatigués des voleurs, nous sommes fatigués des détournements. Donne à cet homme la sagesse de choisir des hommes justes pour diriger ce pays. » Quels sont les moyens que les pasteurs présents à cette cérémonies vont-ils se donner pour vérifier que ''cet homme'' fera des choix sages ? Répondre à toutes ces questions peut prendre un temps fou. Pourtant, il le faut. Il faut même esquisser certaines hypothèses à soumettre aux compatriotes qui ont les mêmes préoccupations pour une compréhension élargie de ce qui se passe politiquement au Kongo-Kinshasa. La question des acteurs est toujours d'actualité Dans un Etat sous tutelle et/ou raté-manqué, les acteurs apparents ne sont pas ''les véritables faiseurs de paix'' et de ''démocratie''. Souvent, ils sont les ''lieux-tenants'' des acteurs pléniers tapis dans l'ombre et dans les coulisses de l'histoire du Kongo-Kinshasa. En costume et en cravate, les acteurs apparents friment et impressionnent les masses populaires au sujet d'un pouvoir dont la réalité est ailleurs. Ils s'inscrivent dans la logique du ''gouvernement représentatif''' pour masquer leur forfaiture. Ils renoncent au débat public pour éviter de dévoiler leur secret partagé : ils dépendent tous (ou presque) des acteurs pléniers et de leurs agences de contrôle. Ils peuvent encore s'agiter sur des questions secondaires en se livrant à une radio et/ou à un média en ligne. Mais sur des questions essentielles comme celle de passer d'un Etat raté néocolonial à un Etat souverain chamboulant le système néocolonial et néolibéral, ils ne se risqueraient pas. Ils sont les ''kapita médaillés'' de ce système. Souvent, ils ne le nomment pas. Comment est-ce imaginable qu'ils puissent couper la branche sur laquelle ils sont tous assis ? Donc, le parlementarisme qu'ils promeuvent est au service de ce même système. Un débat public entre le premier et le deuxième tour de la présidentiel les mettrait en danger face aux journalistes et à un public avertis. Ceux-ci pourraient les pousser à aborder certaines questions ''dangereuses''. C'est d'un. De deux, ''les élections pièges-à-cons'' servent à avaliser le choix opéré préalablement par des acteurs pléniers. A quelques surprises près. Le partage du ''pouvoir-os'' est une menace permanente contre la cohésion sociale et nationale Le partage du ''pouvoir-os'' est une menace permanente contre la cohésion sociale et nationale. Plusieurs de ses clients, en bonnes marionnettes et en bons larbins, privilégient leurs intérêts immédiats. Leurs narratifs officiels cachent leur adhésion à la politique du ''diviser pour régner''. Ils représentent leurs intérêts immédiats et ceux de leurs parrains. L'usage du mot ''notre peuple'' dans leurs bouches relève du baratin des masses populaires fanatisées,assujetties, avilies , appauvries et dépolitisées. Fanatiques du ''gouvernement représentatif'' qu'ils qualifient de ''démocratique'', ils sont, pour plusieurs d'entre eux, aux affaires depuis les années 2000. Depuis plus de deux décennies, ils se constituent en une caste se partageant une grosse part du budget modique du pays. Et ce pays se meurt ainsi que la majorité de sa population. Eux, toujours les mêmes (ou presque), font bombance. Ils ont beau dire que les énergies sont indispensables à l'industrialisation du pays, mais ils peinent à affecter les moyens et les compétences qu'il faut à la mise en pratique de cette ritournelle. Ils ont beau soutenir que l'agriculture est la priorité des priorités, mais les routes de desserte agricole et le soutien public aux cultivateurs manquent énormément. Ils peuvent quémander des emprunts insignifiants auprès des institutions néocolonisatrices pendant que des sommes importantes d'argent sont détournées par des copains et des coquins. A une certaine période de l'histoire du pays, certains parmi eux, pouvaient avoir accès au compte du ''trésor public'' dans n'importe quel coin du monde. Leurs femmes et enfants, mêmement. Donc, depuis plus de deux décennies, le pays est pris en otage par une petite caste de copains et de coquins au dépens des intérêts du plus grand nombre. Quelle est donc cette ''démocratie'' où ''une oligarchie-ploutocrate'' jouit seule du fruit d'un labeur collectif sans solidarité et sans justice sociale ? Quelle est cette ''démocratie'' où ''le souverain'' supposé être ''primaire'' est relégué au dernier plan ? Et malheureusement, ce ''souverain supposé primaire'', à quelques exceptions près, a maille à partir avec l'idée d'un engagement citoyen pour la sauvegarde de ses propres intérêts. Une petite conclusion : La ''tradicratie ouverte'' Constater que ''le fondamentalisme démocratique'', au Kongo-Kinshasa, est fondamentalement une promotion d'un ''gouvernement représentatif'' au service d'une caste abusant de la bonne volonté de certains de ses membres ; et que le parlementarisme qu'il produit joue le rôle d'une caisse de résonance des intérêts immédiats de cette caste et de ceux de ses parrains, cela devrait conduire à repenser en profondeur le système politique du pays sans renoncer à l'idée du débat, de la participation citoyenne, de la délibération et de la prise des décisions collectives. Cela implique une permanente éducation citoyenne du ''peuple''' à la connaissance consciente et courageuse de ses droits et de ses devoirs. Et à la production de l'intelligence collective indispensable à la défense des intérêts des citoyens se 4 structurant et s'organisant à la base pour s'imposer dans la balance des rapports de force comme véritable souverain primaire. La ''tradicratie ouverte'' peut être une voie prometteuse...Elle peut délivrer de l'infantilisation, du paternalisme, de l'attentisme et de la bêtise dans lesquels ''le fondamentalisme démocratique'' a plongé les masses populaires kongolaises pendant plus de deux décennies.

Fait à Nivelles, le 27 janvier 2024

Abbé Jean-Pierre Mbelu Babanya Kabudi

Génération Lumumba 1961 +32494695855 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Lire J.-C. WILLAME, Les « faiseurs de paix ». Gestion d'une crise internationale dans un Etat sous tutelle, Bruxelles, Complexe, 2007

 

 

 

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Félix Tshisekedi peut compter sur des valeurs sûres pour réaliser ses promesses électorales

Réélu pour un second mandat à la tête de la République Démocratique du Congo, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a dans, son discours d’investiture, promis d’user de tout son pouvoir pour que « les erreurs du passé ne se reproduisent plus. »

«Cher compatriotes, je vous ai entendu. J’ai conscience de vos attentes…», a noté le Président Tshisekedi.

Pour ce nouveau quinquennat qui court jusqu'en 2028, les six principales priorités que le Président de la République veut les voir se réaliser sont les suivantes :

1. Créer plus d'emplois en accélérant la promotion de l’entreprenariat des jeunes ;

2. Protéger le pouvoir d'achat de ménages en stabilisant et en maîtrisant le taux de change ;

3. Assurer avec plus d'efficacité, la sécurité de notre territoire national, de nos populations et de leurs biens, en restructurant l’appareil sécurité ;

4. Poursuivre la diversification de notre économie et accroître sa compétitivité ;

5. Garantir plus d'accès aux services de base ;

6. Renforcer l’efficacité des services publics.

Pour parvenir à réaliser ces objectifs nobles, le Président de la République aura besoin plus des hommes et des femmes de missions et de devoirs, plutôt que des hommes et des femmes de pouvoir pour le pouvoir.

Le Président de la République devra miser sur des hommes et des femmes parmi des valeurs sûres de la génération montante connues qui ont prouvé leur efficacité et savoir-faire par le passé et qui se révéleront tout aussi efficaces à l’avenir en s’attelant sereinement à la matérialisation de sa vision.

Somme toute, le prochain gouvernement devrait être composé des hommes et des femmes loyaux et pétris de connaissances, de compétences, d’expérience et de savoir-faire, capables de livrer la marchandise en termes d’efficacité, d’efficience et de performance.

Isidore Kwandja Ngembo

Félix Tshisekedi peut compter sur des valeurs sûres pour réaliser ses promesses électorales
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Le doctorat en Relations internationales recherché par Joseph Kabila devrait plutôt servir d’exemple, à défaut de leçon !

Ce jeudi 25 janvier 2024, en fin de journée, l'actualité en RDC s'est subitement focalisée sur la séance scientifique consacrée à la validation, par le Président de la République honoraire et Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange, de sa thèse de doctorat en Relations Internationales à l'Université de Johannesbourg, en Afrique du Sud.

De la dépêche diffusée à ce sujet, il ressort qu'il a été question d'une "*_séance scientifique contradictoire face à un corps professoral extérieur composé de deux professeurs visiteurs qui l'ont discutée avec lui".  

Il est précisé que "Le chemin est donc désormais balisé pour la poursuite de ce travail scientifique dont le titre est dénommé 'Geopolitical Turn : USA-China-Russia rivalry and Implications for Africa' soit en français 'Les implications de la rivalité États-Unis-Chine-Russie en Afrique". 

La dépêche rappelle que "*_L'homme qui a présidé aux destinées de la RDC pendant 18 ans avec pour couronnement l'unique alternance pacifique de l'Histoire de ce pays aux réalités géopolitiques complexes a bien évidemment étalé son expérience vécue sur ce sujet d'actualité".

Quand a-t-il commencé le cursus qui l'a amené à ce niveau ? Ses proches sont formels : depuis qu'il était aux affaires ! D'ailleurs, sa sœur jumelle a fait de même avec une spécialisation en Communication obtenue dans une université en Namibie. 

Dans une société se voulant *normale*, pareil besoin d'apprendre ne devrait pas être vilipendée comme on le remarque dans certains réseaux sociaux. 

On devrait plutôt s'en réjouir et féliciter les intéressés. Surtout quand, dans le cas précis de Joseph Kabila Kabange, on a exercé de hautes fonctions étatiques. 

*Chercher à pénétrer, à circonscrire et à comprendre le monde tient pour lui d’un impératif*. 

En effet, à son avènement à la magistrature suprême en janvier 2001, JKK avait quasiment été adopté par les Occidentaux. Élysée, Maison Blanche, Laeken lui avaient ouvert largement les portes. Il fit même un discours au sénat belge !

En prévision des élections de 2006 précédées du référendum de 2005, l'Occident - qui avait financé à 90 % le double scrutin - avait enjoint les Congolais à une participation massive, participation posée comme condition pour le retour des investisseurs américains et européens ayant déserté le Congo (Zaïre à l'époque) depuis plusieurs décennies. 

Mais, voilà qu'après ces élections, l'Occident oublia de passer de la parole à l'acte. 2006 et 2007 vont s'écouler sans le moindre accord d'investissement sur quoi que ce soit. 

Aussi, pour épargner le pays d'une crise sociale post-électorale justifiable, Joseph Kabila tendit la main à la Chine sur conseil, du reste, de certains de ses pairs africains inquiets. Fait étrange méritant d'être souligné : les Occidentaux - Belges en tête - seront les premiers à boycotter le contrat sino-congolais. 

Ainsi, le Congo se retrouva dans une situation inédite : ceux qui lui avaient promis des investissements non seulement ne venaient pas, mais en plus, ne voulaient pas voir d'autres investisseurs se substituer à eux ! 

La suite est connue : d'abord soutenu par l'Occident, Joseph Kabila deviendra par après l'homme à abattre. D'où toutes les misères qu'on va lui faire avec, bien entendu, l'apport des forces politiques et sociales internes.

Quoi de plus normal qu'il ait choisi pour spécialisation les Relations internationales pour sa formation académique. Et encore, en cherchant à comprendre le monde à partir des relations entre les États-Unis, la Russie et la Chine par rapport à l'Afrique. Trois puissances dominant aujourd'hui le monde.

Qu'il ait des ambitions de revenir aux affaires ou non, voire de viser une organisation sous-régionale, régionale, continentale ou intercontinentale ou non importe peu. L'essentiel est d'avoir la même lecture, c'est-à-dire, la même compréhension des choses du monde que ses interlocuteurs " internationalistes. 

Aujourd'hui, on ne peut pas percevoir les réalités politiques, économiques et socioculturelles d'un pays, soit-il le sien, en ignorant les contingences et les exigences internationales. 

Autrement, on ne comprendra pas pourquoi cette " discrimination " consistant à voir certaines puissances reconnaître le génocide rwandais avec 800 mille morts tutsis et hutus modérés (terme disparu des médias) et ne pas reconnaître dans les 10 millions de Congolais morts pour causes directes ou indirectes un génocide tout aussi réel ! 

Autrement, on ne comprendra pas pourquoi, alors que c'est le Congo qui est agressé, c'est au même pays-victime qu'on impose les négociations avec l'agresseur.

"Dès que tu cesses d’apprendre, tu commences à mourir », disait Albert Einstein.

En vouloir à Joseph Kabila Kabange de s'appliquer cette pensée ne peut relever que de la méchanceté. 

Le Congo a connu par le passé un Monsieur répondant au nom de Léon Engulu Baangampongo Bakokele Lokanga. Né en 1934, décédé en 2023, cet homme avait surpris tout son entourage. Mobutu l'avait même cité en exemple.

Devenu  commissaire d'Etat (ministre) des Affaires politiques (Intérieur) entre 1974 à 1977, il avait pris son inscription à une *université au Canada*. Il fit sensation.

Le Congo ne perdra rien en voyant certaines de ses têtes couronnées ajouter un plus en rentrant à l'école pendant ou après leur carrière. 

Il n'y a pas de quoi polémiquer là-dessus, mais alors pas du tout...

Omer Nsongo die Lema/CP

 

 

Le doctorat en Relations internationales recherché par Joseph Kabila devrait plutôt servir d’exemple, à défaut de leçon !
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Entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, Les Ministres élus Députés appelés à un choix jusqu’au 7 février prochain

Les Députés élus sont convoqués ce lundi 29 janvier pour une plénière extraordinaire de la chambre basse du Parlement. 39 ministres et le Premier Sama Lukonde sont parmi les membres du Gouvernement à opérer le choix entre l’Exécutif national et l’Assemblée nationale. Cependant, dans l’hypothèse où le Premier ministre décidait de démissionner au profit du Palais du Peuple, tous les membres du Gouvernement seront réputés démissionnaires.

Mais au cas où, il accepte de se maintenir à la primature, rien ne lui garantit son maintien au regard de nouveaux enjeux. C’est une exigence de la Constitution de la République qui consacre l’incompatibilité entre les fonctions du député national et celles du membre du gouvernement. Les ministres élus députés nationaux ne devraient plus continuer à garder leurs postes au moins 8 jours à partir de la première plénière. Sauf s’ils opèrent le choix de ne pas siéger à l’hémicycle pour conserver leurs postes.

Agitation

La classe politique est entrée depuis lors en ébullition. Les états-majors peaufinent des stratégies pour damer les pions en vue de se trouver en bonne position. C’est la raison de la rumeur autour de la nomination de Jacquemin Shabani comme informateur.

Le porte- parole du Chef de l’État Tina Salama a tenu à démentir cette nomination d’un informateur brièvement en ces termes : « Le Président de la République n’a pas encore désigné son informateur». Entretemps, un collectif de candidats aux dernières législatives sur la liste des partis d’opposition a jeté son dévolu sur Félix Tshisekedi.

Dans une déclaration commune samedi 27 janvier dernier, ces acteurs politiques qui se réunissent au sein du Mouvement des compatriotes congolais engagés (MCE) viennent notamment des partis politiques Envol de Delly Sesanga, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi et Leadership et gouvernance démocratique (LGD) de Matata Ponyo.

Ils félicitent Félix-Antoine Tshisekedi pour sa « brillante réélection lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, face aux candidats de l’opposition. Une opposition mal organisée, incapable de mobiliser les Congolais autour d’un seul candidat commun ».

Ils ont également salué le « message rassembleur » de Tshisekedi lors de sa réinvestiture lors qu’il a appelé l’opposition congolaise à travailler avec lui. Clairement, le jeu politique se corse entre différentes composantes de l’Union sacrée en son sein  et le groupe de l’opposition qui vient à la rescousse de Tshisekedi.

Emma Muntu

Entre le Gouvernement et l’Assemblée nationale, Les Ministres élus Députés appelés à un choix jusqu’au 7 février prochain
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Section 0. Avis d’Appel d’offres (AAO)

Avis d’Appel d’Offres-Sans pré-qualification

DAO n° 031/RLT/MF/DAP/SNCC/2023

 

  1. Cet Avis d’Appel d’offres fait suite au Plan de Passation des Marchés approuvé par la DGCMP en date du 26/04/2023
  2. La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) a obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo dans le cadre de la Redevance Logistique Terrestre des fonds, afin de financier certaines acquisitions et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer au titre du marché relatif à l’acquisition d’un logiciel intégré ; DAOI n°031/RLT/MF/DAP/2023.
  3. La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en lot unique un logiciel intégré, conformément aux spécifications techniques en annexe.

Les variantes ne seront pas prises en considération.

  1. La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
  2. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) Département des Approvisionnements et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo

E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avec copie Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30’ à 12h00’ et de 16h00’ heures locales (TU + 2).

  1. Les exigences en matière de qualification sont :

 

Conditions d’ordre administratif.

 

  • Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise/ société (objet conforme aux spécifications techniques du marché) ;
  • Avoir une attestation fiscale en cours de validité sans solde débiteur et signé conjointement par DGI et la DGDA ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
  • La copie de l’attestation d’affiliation à la CNSS et l’attestation de régularité des cotisations de trois(03) derniers mois septembre, Août et Juillet ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
  • Joindre à l’offre une copie du Registre de Commerce et Crédit Mobilier (RCCM) ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
  • Joindre à l’offre le numéro d’Identification nationale harmonisé ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;

Conditions d’ordre financier.

  • Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;
  • Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agréé par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières années (2022, 2021, 2020) ;
  • Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par le fournisseur avec ses banques ;
  • Fournir un document attestant que le candidat n’est pas en situation de faillite.

Conditions d’ordre technique

  • Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc.…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020 et 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables et pour une quantité équivalente à la quantité demandée par le présent DAO ;
  • Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de groupement ou de sous-traitant.
  1. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :

Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo contre un paiement non remboursable de dollars 500 USD ou équivalent en franc congolais aux taux du jour. Le paiement s’effectuera à la banque moyennant LA NOTE DE PERCEPTION établie par la DGRAD indiquant les coordonnées y relatives. Le document d’Appel d’offres sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée après présentation de preuves de paiement à la banque. La version électronique du DAO pourra être transmise au soumissionnaire après présentation de la preuve de paiement du DAO.

  1. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :

Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 13/02/2024 à 13h30’ heures locales (TU + 2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents, à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 13/02/2024 à 14h30’ (TU + 2).

Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant égal à 2% de la valeur de l’offre. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.

Fait à Lubumbashi, le 26/12/2023

Fabien MUTOMB KANKATO

DIRECTEUR GENERAL

 

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Section 0. Avis d’Appel d’Offre International (AAOI)

N° 011/RLT/DIF/DAP/SNCC/2023

Avis d’Appel d’Offres - Sans Pré- qualification

  1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé à la DGCMP en date du 26/04/2023.
  2. La société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, des fonds dans le cadre de la Redevance Logistique Terrestre des fonds, afin de financer les travaux de renouvellement voie et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiements au titre du Marché d’acquisition des engins roulants d’excavation, de manutention et de sondage à la carrière de Kakopa répartis en quatre lots. DAOI n° 011/RLT/DIF/DAP/SNCC/2023
  3. La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir les engins en quatre lots distincts :

Lot 1 (Engins de terrassement) : Pelle chargeuse, Bulldozer, Camion benne, Chargeuse mécanique, Pièces de rechange ;

Lot 2 (Engins de forage) : Wagon drill, Compresseur, Affuteuse des taillants, Marteaux pneumatiques, Pièces de rechange ;

Lot 3 (Engins de transport) : Camion grue (transport matériel), Pickup double cabine, Pièces de rechange ;

Lot 4 : Groupe électrogène 50 KVA.

Les soumissionnaires sont libres de soumissionner pour un ou plusieurs lots. Chaque lot fait l’objet d’un marché séparé et les quantités indiquées aux différents lots sont indivisibles. Le soumissionnaire doit obligatoirement offrir l’ensemble des quantités indiquées à chaque lot. Les variantes ne seront en aucun cas prises en considération.

  1. La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
  2. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à d’adresse mentionnée ci-après :

Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo. E-mail : dap@snccsa.com – Avec copie à : stanislasmalandala@gmail.com

Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h00 heures locales (TU + 2).

  1. Les exigences en matière de qualification sont :
  2. Conditions d’ordre administratif.

- Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise (objet conforme à la spécification du Marché) ;

- Avoir une attestation fiscale en cours de validité sans solde débiteur et signée conjointement par DGI et la DGDA ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;

- Fournir l’attestation de régularité des cotisations à la CNSS de trois (03) derniers mois (septembre, août et juillet) ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;

- Joindre à l’offre une copie de RCCM ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;

- Joindre à l’offre une copie d’enregistrement de l’identification nationale harmonisée ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat.

B. Condition d’ordre financier.

-Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;

- Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agréé par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières années (2022, 2021, 2020) ;

- Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par le fournisseur avec ses banques ;

- Fournir un document attestant que les candidats n’est pas en situation de faillite.

C. Conditions d’ordre technique

- Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020 et 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables.

- Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de groupement ou de sous-traitant.

7. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :

Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, Commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo conte un paiement non remboursable de dollars 400 USD. Le paiement s’effectuera à la banque, moyennant la note de perception établie par la DGRAD indiquant les coordonnées y relatifs.

Le document d’Appel d’offres sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée contre décharge pour les sociétés présentes à Lubumbashi.

8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :

Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 13/02/2024 à 13h30 heures locales (TU + 2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 13/02/2024 à 14h00 heures locales (TU + 2). Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2% du prix de l’offre par lot. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de dépôt de soumission.

                                               Fait à Lubumbashi, le 26/12/2023

                                               Fabien MUTOMB KANKATO

                                               DIRECTEUR GENERAL   

 

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Avis d’Appel d’Offres

  1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé à la DGCMP en date du 26/004/2023 et publié au site officiel de l’ARMP, www.armp rdc.cd.
  2. La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC SA ) a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, des fonds dans le cadre de la Redevance Logistique Terrestre des fonds, afin de financer les travaux de renouvellement voie et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiement au titre du Marché relatif d’acquisition des outillages manuels et des petits engins de la voie, DAOI N°008/RLT/DIF/DAP/SNCC/2023.
  3. La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA ) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en deux lots distincts comprenant :

Lot 1 : Acquisition des outillages manuels de la voie :

Lot 2 : Acquisition des petits engins de la voie.

Les variantes ne seront pas autorisées

  1. La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
  2. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société National des Chemin de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : 8. Les offres Département des Approvisionnement, sis Camp SNCC/MARAMBA, commun de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo
  3. E-mail :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -avec copie à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Téléphone : +243995 927 270, +243895 455 481, de 8h30 à 12h00’ et de 13h30’ à 16h00’

8. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :

Département de Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 16/02/2024 à 13h 30 heures locales (TU+2)

Les offres remises en retard ne seront pas acceptées, les offres seront ouvertes en présences des représentant  des candidats présent à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnement, sis Camps SNCC/MARAMBA, commun de Kampemba, ville de Lubumbashi, province du Haut-KATANGA, République Démocratique du Congo le 16/02/2023 à 14h00 heures locales (TU+2)

Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2% de prix l’offre.

Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.

Fait à Lubumbashi, le 26/12/2023

Fabien MUTOMB KAN KATO

DIRECTEUR GENERAL

 

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Avis d’Appel d’Offres

  1. Cet avis d’appel d’offres fait suite au plan de Passation des Marchés approuvé par la DGCMP en date du 21/06/2023.
  2. La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) a sollicité et obtenu du bailleur de fonds (IMPALA TERMINALS DRC SARL), en accord avec le Gouvernement de la République Démocratique du Congo un financement afin de réaliser les travaux de renouvellement de la voie générale sur 81 km et 9 km des voies de gares entre Divuma et Dilolo Frontière ainsi que la pose d’appareils de voie, et à l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer une première phase les paiements au titre du Marché d’acquisition de la régaleuse neuve profileuse de ballast : DAOI n°007/FT/DIF/DAP/SNCC/2023.
  3. La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA) sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir en lot unique, l’acquisition d’une régaleuse neuve reprofileuse de ballast et ce, conformément aux spécifications techniques en annexe.

Les variantes ne seront pas prises en considération.

  1. La passation du Marché sera conduite par Appel d’Offres International Ouvert, tel que défini dans la Loi relative aux marchés publics, à tous les candidats éligibles.
  2. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de La Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC, SA), Département des Approvisionnement et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après :

Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo

E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Avec copie à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Téléphone : +243 995 927 270, +243 895 455 481, de 8h30 à 12h00’ et de 13h30’ à 16h00’ heures locales (TU + 2).

  1. Les exigences en matière de qualification sont :

Conditions d’ordre administratif.

  • Joindre à l’offre les statuts de l’entreprise/société (objet conforme aux spécifications techniques du marché) ;
  • Avoir une attestation fiscale en cours de validité sans solde débiteur et signée conjointement par DGI et la DGDA ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
  • La copie de l’attestation d’affiliation à la CNSS et l’attestation de régularité des cotisations de trois (03) derniers mois septembre, Août et Juillet ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;
  • Joindre à l’offre une copie du Registre de Commerce et Crédit Mobilier (RCCM) ou l’équivalent notarié par la représentation Diplomatique de la RDC dans le pays du candidat ;

Conditions d’ordre financier.

  • Avoir réalisé au cours de trois (03) dernières années (2022, 2021, 2020) un chiffre d’affaires annuel moyen équivalent à au moins une (01) fois le montant de l’offre ;
  • Fournir les états financiers certifiés par un Expert (ou Cabinet) Comptable agréé par l’ONEC (pour les candidats nationaux) pour les trois dernières années (2022, 2021, 2020) ;
  • Fournir quelques attestations bancaires témoignant des bonnes relations entretenues par le fournisseur avec ses banques ;
  • Fournir un document attestant que le candidat n’est pas en situation de faillite.

Conditions d’ordre technique

  • Fournir au moins deux (02) références satisfaisantes avec preuves de réalisation (PV de réception définitive ou attestation de bonne fin, etc.…) au cours de quatre (04) dernières années (2022, 2021, 2020 et 2019) dans la fourniture des articles de nature et de complexité comparables et pour une quantité demandée par le présent DAO ;
  • Fournir un document prouvant une expérience d’au moins trois (03) années dans la fourniture de ces articles dans une Entreprise et similaire à l’objet du présent marché à titre de fournisseur, de partie de regroupement ou de sous-traitant.
  1. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après :

Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/%ARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo contre un paiement non remboursable de dollars 400 USD ou équivalent en franc congolais aux taux du jour. Le paiement s’effectuera à la banque moyennant LA NOTE DE PERCEPTION établie par la DGRAD indiquant les coordonnées y relatives. Le document d’Appel d’offres sera retiré sur place à l’adresse susmentionnée contre après présentation de preuves de paiement à la banque. La version électronique du DAO pourra être transmise au soumissionnaire après présentation de la preuve de paiement du SAO.

  1. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :

Département des Approvisionnements, sis Camp SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo au plus tard le 22/02/2024 à 13 H30’ heures locales (TU + 2). Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après : Département des Approvisionnements, sis Camps SNCC/MARAMBA, commune de KAMPEMBA, ville de Lubumbashi, Province du Haut-Katanga, République Démocratique du Congo le 22/02/2024 à 14h00 heures locales (TU +2).

Les offres doivent comprendre une garantie d’offre d’un montant de 2 %  du prix de l’offre, valable pendant cent quarante-huit (148) jours à compter de la date limite de soumission. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de 120 jours à compter de la date limite de soumission.

Fait à Lubumbashi, le 26/12/2023

Fabien MUTOMB KAN KATO

DIRECTEUR GENERAL

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