Giscard Loando Bakombo, Professeur à la faculté des Sciences sociales, politiques et administratives à l’Université de Mbandaka, suspendu la semaine dernière pour ‘’outrage’’ au Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi Butondo, dénonce, avec la dernière énergie, une sorte de politisation des milieux universitaires. Il crie au scandale. Dans son accusé de réception adressé au Recteur Papy Nzeka Mayebo, le Prof. Giscard Loando affirme avoir simplement rappelé, en tout objectivité, contrairement aux péchés lui attribués, la nécessité du respect des procédures en matière des mises en place au sein des établissements de l’ESU, en référence aux récents Arrêtés du Ministre Muhindo Nzangi. Il appelle ainsi la haute hiérarchie de l’Université de Mbandaka à lever la mesure pour lui permettre d’accomplir pleinement ses différentes missions au sein de l’Unimba.
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Fait à Kinshasa, le 02 mars 2024
Owanga Lunganga Vicky
N°5C, Av. Bas-Congo, Q. Mikonga, C/ Nsele
Tél : +243 99 823 39 27
A Monsieur le Chef de Division des Affaires Foncières à Kinshasa/N’sele
Objet : vol de mon certificat d’enregistrement vol A/N 46 Folio 12
Monsieur le Chef de Division
C’est avec regret que je prends le courage de vous écrire au sujet dont l’objet est repris en concerne.
En effet, j’ai été victime de vol de mon sac contenant plusieurs objets et documents de valeur le 1er/03/2024 sur Saïo dans la commune de Kasa-Vubu par les motards, communément appelés Wewa.
Raison pour laquelle, je recours à votre autorité afin de procéder aux formalités administrative d’usage.
Veuille agréer, Monsieur le Conservateur, l’expression de ma haute considération.
M. Vicky Owanga Lunganga
*En sa qualité d’enfant né et grandi dans la ville de Kinshasa, le gouverneur savait qu’il n’avait pas droit à l’erreur lors de son élection à la tête de la capitale. Cela explique la mise en œuvre, souvent avec des moyens de bord, des initiatives destinées à améliorer autant que possible, l’environnement de la capitale, par la recherche des remèdes adéquats aux questionnements existentiels auxquels sont confrontés les Kinois. Pleins feux sur le parcours politique d’un Kinois amoureux de sa ville de naissance, ainsi que sur les réalisations enregistrées en cinq ans d’un travail intense et méthodique.
Gentiny Mbaka Ngobila, né le 20 septembre 1963 à Kinshasa, est un homme d’affaires et politique congolais.
En 2016, il est élu gouverneur de la province de Mai-Ndombe.
Et c’est depuis le 10 avril 2019 qu’il a dirigé la ville-province de Kinshasa, capitale de la RDC en qualité de chef de l’Exécutif provincial.
Il est membre de l’ethnie Batende. Son père, Omer, fut directeur de cabinet dans un ministère du gouvernement Lumumba en 1960. Il fait ses études supérieures au Conservatoire national des arts et métiers –CNAM- de Paris, où il obtient sa licence en administration et gestion des personnels.
Après ses études supérieures, il se lance dans les affaires, en créant des entreprises sur la sécurité en France, puis à Kinshasa comme Universal Security ou UniSec –sécurité- et G-Com Service -immobilier.
Sur le plan sportif, il occupe, en 2014, la présidence du Daring Club Motema Pembe Imana –DCMP-, l’un des clubs de football les plus populaires de Kinshasa. Il a également produit quelques disques, notamment l’album Makolo ya Masiya de Carlyto Lassa, ainsi que certains de ses concerts à Paris.
Sur le plan politique, il fut tour à tour: président de la commission défense et sécurité pendant le gouvernement de Laurent Désiré Kabila (1997); conseiller du ministre de l’intérieur Gaëtan Kakudji (1998); conseiller du ministre des finances(1999); député coopté de l’ACL/PT (2000); député coopté sous le régime de 1+4 (2003);
député national dans la circonscription de Yumbi (2006);
vice-ministre de l’Agriculture, Pêche et Elevage du Gouvernement GizengaI (2007), président du conseil d’administration de l’Office des routes (2008); réélu député national dans la même circonscription de Yumbi (2011) ; et en 2002, il a pris part à la fondation du PPRD, le parti du président Joseph Kabila.
Les grandes lignes de son programme d’actions
Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, voulait mobiliser plus de deux milliards de dollars US pour son programme d’actions dénommé «Kinshasa Bopeto», en vue de changer l’image de la capitale.
Ce programme s’articulait autour de cinq axes prioritaires ; à savoir:
- l’amélioration de la gouvernance et le rétablissement de la sécurité;
- la protection de l’environnement et l’assainissement de la ville;
- La modernisation des infrastructures de base; le développement des activités économiques; la création d’emplois ainsi que l’amélioration de la qualité des services sociaux de base.
Il était persuadé que tout devrait être fait pour lutter contre l’insuffisance de la gouvernance au niveau des services urbains, la modicité des ressources dans la mise en œuvre de la décentralisation financière et le manque d’adhésion de la population kinoise.
Parmi les défis auxquels est confrontée la ville, Gentiny Ngobila avait affirmé aux Députés provinciaux qu’il convenait de résoudre la problématique des effectifs pléthoriques, la sous-qualification des agents des services centralisés, etc.
Aussi, a-t-il tout fait pour financer ce programme avec des ressources propres de la ville, la rétrocession, les dons et legs ainsi que les emprunts contractés conformément à la loi. De même, il devait également s’attaquer à l’insuffisance de la gouvernance au niveau des services urbains, à la modicité des ressources dans la mise en œuvre de la décentralisation financière.
L’objectif poursuivi, avait-il dit, est de donner aux Congolais, à l’Afrique et au monde, l’image d’une ville dynamique, innovante et florissante. Cette opération s’inscrit dans le cadre de son programme d’urgence. Signalons que Gentiny Ngobila est le 28ème Gouverneur à diriger la capitale.
Réalisations du gouverneur Gentiny Ngobila en cinq ans:
Voici les résultats des actions entreprises par le Chef de l’Exécutif Provincial dans tous les secteurs.
- Construction, Réhabilitation et Modernisation
- Route Elengesa: longue de 6,2km, traversant les communes de Kalamu, Ngiri-Ngiri, Makala, Selembao, Bumbu et Mont-Ngafula;
- Route Kikwit: longue de 5,3Km, traversant les communes de Limete, Lemba, Ngaba, Makala, Kalamu et Bumbu;
- Route Mombele: longue de 2,7Km, traversant les communes de Limete et Lemba;
- Route De la Paix: longue de 14Km, traversant les communes de Limete, Matete, Kisenso et Mont-Ngafula;
- Route Bongoloreliant l’avenue Kasa-Vubu et le Rond-point Yolo Médical;
- Pont moderne sur Bongolo avec la construction d’un canal à deux chaussées et une passerelle avec le parc Ngobila parallèle à la rivière Funa;
- Avenue Mongala dans la commune de la Gombe;
- Avenue Victoire, tronçon compris entre Rond-point Victoire et l’avenue Ethiopie;
- Avenue Makoma à Binza Ozone dans la commune de Ngaliema;
- Route CECOMAF: longue de 15Km, traversant les communes de N’Djili, Kimbanseke et Mont-Ngafula pour déboucher sur la frontière avec la province du Kongo Central;
- Avenue Libération: bétonnage sur 300 mètres entre l’avenue Landu et le marché Selembao;
- Avenue Ngiri-Ngiri, tronçon compris entre Assossa et Libération;
- Avenue Birmanie: travaux en cours sur une longueur de 4,9Km, traversant les communes de Kasa-Vubu, Ngiri-Ngiri et Bumbu;
- Pont Camps Luka sur la rivière Lubudi;
- Route Landu, de l’avenue Libération jusqu’au pont Lubudi;
- Routes Wangata, Usoke et Hôpital (2,20Km);
- Avenue Nguma dans la commune de Ngaliema;
(Tronçon de Kintambo magasin – route de Matadi);
- Boulevard Salongo-Mwana Wuta dans la commune de Lemba (3,980km);
- Avenue Kasa-vubu (tronçon du Boulevard du 30 juin à la place Victoire);
- Boucle Matonge 1, Oshwe-Mpozo et permanence;
- Avenue de la Nation dans la commune de la Gombe;
- Avenue Chrétien dans la commune de Kintambo;
- Marché central de Kinshasa avec une capacité de plus 80.000 places;
- Marché moderne Type-K.
- Des routes alimentées en éclairage public
- Avenue Kasa-Vubu;
- Boulevard du 30 juin;
- Boulevard Lumumba;
- Avenue des Poids Lourds;
- Route By-pass;
- Avenue Nguma;
- Avenue Université;
- Avenue Elengesa;
- Avenue Libération;
- Avenue Victoire;
- De la 1ère porte FIKIN jusqu’au Terminus via Super-Lemba;
- Avenue des Huileries;
- Boulevard Kimbuta;
- Avenue Modjiba;
- Avenue du Tourisme;
- Avenue Shaba;
- Avenue Landu;
- Avenue Enseignement;
- Avenue Inga;
- Avenue des Ecuries;
- Avenue Bangala.
- Aménagement et embellissement de la ville
- Partenariat avec l’entreprise OK Plast dans le cadre du projet Kintoko pour la transformation et valorisation des bouteilles plastiques;
- Partenariat avec la société OK Clean pour la collecte et le recyclage des bouteilles plastiques;
- Partenariat avec la société turque Albayrak pour la collecte et l’évacuation des déchets à Kinshasa;
- Verdunisation des emprises du Boulevard Lumumba et intégration de Fontaines et autres bancs;
- Création des parcs d’attraction: place Wenge, parc Maman Marthe Kasalu Tshisekedi entre 3ème et 6ème rue Limete résidentiel, parc Wenze Hindou à Masina, parc Ngobila entre Bongolo-Victoire et parc super Lemba;
- Embellissement de la place de la Gare Centrale et décoration de la ville pour les festivités de Noël et de nouvel an;
- Construction de la grande roue de 60 mètre à la place de la gare centrale.
- Création
- Régie de Gestion des Marchés de Kinshasa (REGEMK);
- Direction Générale de Publicité Extérieure de Kinshasa (DGPEK);
- Office de Contrôle de l’estampillage de Kinshasa (OCEKIN);
- Coordination Kinshasa Bopeto;
- Coordination pour la Promotion des Investissements et le suivi des réalisations des Projets (COPISREP);
- Agence Provinciale pour le Développement du Numérique de Kinshasa (APDNK);
- Brigade Anti-fraude de Kinshasa (BFKIN);
- Unité Spéciale pour la Protection de l’Environnement (USPE).
- Appui aux structures de santé
- Réhabilitation de la maternité de Kintambo et remise d'importants matériels et équipements;
- Construction d'un funérarium moderne à l'hôpital de Kintambo;
- Construction d'un bâtiment moderne au Centre Mère et Enfant de Bumbu;
- Réhabilitation de l'Hôpital Général de Référence de Makala: salle moderne de réanimation, Urgence Médecine interne, pédiatrieque, Churirgie, Gyneco et Réhabilitation du pavillon;
- Construction d'une nouvelle maternité de Monaco à l'Hôpital Général de Référence de Maluku 1;
- Construction d'un funérarium moderne à l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa, ex-Mama Yemo ;
- Partenariat avec l’entreprise OK Plast dans le cadre du projet Kintoko pour la transformation et valorisation des bouteilles plastiques;
- Partenariat avec la société OK Clean pour la collecte et le recyclage des bouteilles plastiques;
- Partenariat avec la société turque Albayrak pour la collecte et l’évacuation des déchets à Kinshasa;
- Verdurisation des emprises du Boulevard Lumumba et intégration de Fontaines et autres bancs;
Création des parcs d’attraction: place Wenge, parc Maman Marthe Kasalu Tshisekedi entre 3ème et 6ème rue Limete résidentiel, parc Wenze Hindou à Masina, parc Ngobila entre Bongolo-Victoire et parc super Lemba; - Embellissement de la place de la Gare Centrale et décoration de la ville pour les festivités de Noël et de nouvel an;
- Création de la Régie de gestion des marchés de Kinshasa (REGEMK);
- Direction générale de Publicité Extérieure de Kinshasa(DGPEK);
- Office de Contrôle de l’estampillage de Kinshasa (OCEKIN);
- Coordination Kinshasa Bopeto;
- Agence Provinciale pour le Développement du Numérique de Kinshasa (APDNK);
- Brigade anti-fraude de Kinshasa (BFKIN);
- Unité spéciale pour la Protection de l’Environnement (USPE).
Soutien à l’agriculture urbaine
Le gouverneur n’a pas oublié le secteur agricole, qui peut aider à résoudre le problème de l’alimentation dans la capitale. C’est dans ce cadre qu’il a eu des échanges avec une délégation de maraîchers et riziculteurs du site agricole de Kingabwa/Nguele, venus lui exprimer de vive voix les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier.
En effet, après des successives inondations survenues dans la capitale suite aux nombreuses pluies diluviennes, l’aménagement de leur site a été complètement détruit, les laissant exposés aux caprices de la rivière N’djili. Ces inondations leur ont également fait perdre leur récolte.
A son tour, Gentiny Ngobila a déclaré que l’agriculture doit continuer à être la priorité des priorités. Des dispositions ont dès lors été prises pour bien analyser la requête en vue de soumettre au gouvernement provincial les besoins réels de cette catégorie sociale non négligeable de la société.
Résilience des quartiers de Kinshasa
Par ailleurs, Gentiny Ngobila a lancé, dans la commune de Limete, le projet de renforcement de résilience urbaine des quartiers de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
Ce projet dénommé «Topetola», est financé à hauteur de 15.000.000 (quinze millions) d’euros par l’Agence française de développement. Un geste salué par le chef de l’exécutif urbain du fait qu’il concourt au bien-être de la population et au développement de la capitale.
«Ce projet de renforcement de résilience urbaine est un signe de couronnement des efforts déployés par toutes les parties prenantes à la préparation du projet. C’est une aubaine pour le gouvernement provincial de Kinshasa en particulier et pour la population de Limete et Masina en général, car il permettra de renforcer la résilience urbaine des quartiers Ndanu, Salongo et Abattoir soumis aux risques d’inondations et aux risques sanitaires», a déclaré le gouverneur de la ville de Kinshasa.
Et d’ajouter: «Ce projet va également contribuer à accompagner l’adaptation au changement climatique grâce à une meilleure gouvernance urbaine et une gestion partagée des services urbains essentiels, notamment la pré collecte des déchets ménagers, l’entretien des berges, des voiries et des drains attenants».
Le gouverneur a aussi échangé avec des jeunes leaders membres de plusieurs organisations ainsi que des influenceurs actifs sur les réseaux sociaux et plateformes numériques pour leur expliquer les différentes réalisations du Gouvernement provincial.
Les Chefs de rue saluent les actions du Gouverneur
Les chefs des rues de toutes les communes de la capitale ont salué les actions de Gentiny Ngobila. A ce propos, ils ont remis un mémorandum à l’autorité urbaine, à travers lequel ils ont reconnu les diverses réalisations du gouverneur. Profitant de cette occasion, Gentiny Ngobila a appelé tous ces chefs des rues à soutenir le président Félix Tshisekedi dans sa vision de développer la RDC en ramenant la paix sur toute l’étendue du territoire national.
En conclusion, l’on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que contrairement à ses prédécesseurs, Gentiny Ngobila a beaucoup fait pour le développement de la capitale. Les Kinois sont d’avis qu’il a mieux intériorisé la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, celle consistant à tout mettre en œuvre pour répondre aux préoccupations existentielles du peuple congolais.
Les montagnes d’immondices qui jonchaient les artères de Kinshasa ont disparu peu à peu; les jardins publics et les espaces de loisirs ont été érigés, permettant aux Kinois de se détendre dans un environnement sain; le calme politique a régné tout au long de son mandat à Kinshasa, alors que la plupart de provinces étaient constamment en proie à des remous sociopolitiques; la transparence et la bonne gestion financière ont été attestées par l’Inspection générale des Finances; le bitumage et la réhabilitation des avenues et rues pour désenclaver les communes et quartiers, de sorte que la ville est devenue un vaste chantier; la stabilisation de la sécurité grâce à l’opération menée contre les Kuluna, ainsi que l’amélioration de la desserte en eau potable dans plusieurs quartiers.
Le Peuple d’abord
Les scrutins des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs des provinces, préoccupent au plus haut niveau les leaders des partis politiques. Bita Inana, cadre du MSC de Laurent Batumona, s’insurge contre les manœuvres qui consistent à faire élire un gouverneur qui va gérer la province du Kwango par procuration. ‘’Cette gestion étouffe les vraies compétences dont la province a besoin pour son décollage. Il revient aux élus provinciaux de comprendre qu'il n'y a pas de petits et grands députés et que leur mandat est non impératif’’. Bita Inana fustige les conciliabules à grande échelle des hommes forts de la scène politique nationale qui tiennent à imposer des candidats uniques aux gouvernorats des provinces.
Les grandes manœuvres ont commencé dans le Kwango pour le choix du Gouverneur de province. Bita Inana fustige le fait que les leaders des partis politiques veulent ramener la gestion par procuration des provinces comme à l'époque de régime passé. Le cas de la province du Kwango est plus flagrant, malgré sa proximité avec Kinshasa, la Capitale. Elle vit depuis son existence dans un paradigme politique exceptionnel heurtant les principes sacro-saints de l'État de droit dont "le système rotatif du pouvoir politique selon le tour de territoire", réduisant ainsi la province en une chefferie traditionnelle dont le pouvoir étant héréditaire ne se dispute que selon le tour des lignées des familles régnantes.
Bita Inana Batty, jeune leader politique très ambitieux de l'espace Lunda, qualifie ce système rotatif du pouvoir politique de totalitaire, contraire à l'Etat de droit. A l’en croire, l'apologie de la culture paroissiale, ayant engendré des Gouverneurs et Présidents de l'Assemblée Provinciale gérant la province par procuration, ne jouant aucun rôle régalien, mais répondant aux ordres des autorités morales des partis politiques Kwangolais est plus dangereux.
Ce jeune leader pense qu'avec l'événement de l'État de droit, ce système est obsolète, anti- constitutionnel et appelle les jeunes parlementaires provinciaux à se ranger derrière sa vision qui consiste à rajeunir la génération politique kwangolaise. Il estime que la province du Kwango doit être gérée par un Gouverneur issu d'un véritable baptême de feu et non d'un consensus politique. Il prévient que pour éviter une thérapeutique conjoncturelle, il est impérieux maintenant que la province du Kwango soit dirigée par un acteur de développement émanant de la volonté des élus du peuple et qui passe réellement par l’élection. ‘’Je pense être le vrai remède’’. Il indique plus loin que le Chef de l'État n'est pas un ordinateur qui doit être dicté par un petit noyau des mal élus pour présenter un candidat Gouverneur dépourvu parfois de carnet d'adresses et plus encore il va gérer la province par procuration en finançant, tête courbée, les meetings politiques des partis politiques Kwangolais à Kinshasa et la construction des écoles privées des politiques Kwangolais.
L'opinion publique kwangolaise, a-t-il souligné, est diamétralement opposée au système rotatif du pouvoir politique au sommet de la province. ‘
Pour lui, le décollage du Kwango sera pragmatique le jour où la province sera légiférée de manière démocratique, responsable et républicaine.
Tirant les leçons du passé, il pense qu’encourager les assises relatives à l'approche rotative du pouvoir politique, c'est être dans une complicité naïve. La démocratie ne peut pas s'appliquer qu'au niveau national et on laisse les provinces dans la gestion totalitariste.
Le Chef de l'État mieux élu par les congolais a vraiment intérêt de travailler avec des Gouverneurs mieux élus, appliquant sa vision et non la vision des autorités morales.
La Pros.
(Par Adambu Lomalisa, Libre Penseur, Sénateur honoraire de Mongala et Ancien Président de la Commission PAJ)
Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président de la Cour Constitutionnelle
Dieudonné Kamuleta à l’œuvre de la justice équitable…
*Au moment où les Juges de la Cour Constitutionnelle se retirent pour statuer sur les cas de recours en contentieux électoral, il importe de rappeler au Président Kamuleta, en sa double qualité de Président de ladite Cour, c’est-à-dire, de dernier recours, et de Pasteur, c’est-à-dire, homme de Dieu, sa mission de redresser les torts.
Ce qui implique la responsabilité, à la fois morale et légale, de faire barrage à l’action nocive et néfaste de l’argent qui a transformé le traitement des dossiers et les arrêts de la Cour en une marchandise commerçable au bénéfice du plus offrant compte tenu de l’enjeu du moment au regard de leurs intérêts personnels.
Dans cet ordre d’idées, il me revient d’évoquer le cas de Bumba, mon territoire, où le Candidat 128 (N.B. : Monsieur André-Alain ATUNDU LIONGO) a été manifestement victime d’un traitement inique suite au dysfonctionnement de la CENI.
En effet, contrairement aux résultats proclamés par la CENI le créditant de 1762 voix pour l’ensemble des 754 bureaux de vote, une investigation sommaire a permis d’établir en faveur de l’intéressé plus de 7.500 voix pour 280 bureaux, soit le tiers sur les 754.
Ce qui permet en toute logique à ce Candidat d’être proclamé Député National, d’autant plus que son regroupement Alliance des Nationalistes « AN » a atteint le seuil.
Rétablir les victimes de la CENI dans leur droit serait une réponse pertinente aux récriminations du Président Tshisekedi contre l’administration de la Justice dans notre Pays.
Tant il est vrai que la Justice élève les nations et contribue avantageusement à baisser la tension sociale.
Fait à Kinshasa, le 04 mars 2024
Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'UDS, suivant les travaux du Deuxième Congrès du MIR
*Le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile, MIR, a vécu du 26 au 27 Février 2024 à Moscou. Plus de délégués venus de quatre coins de la planète s'y sont retrouvés dans une ambiance fraternelle. Du point de la participation, il a été un grand succès. Et le travail de qualité a été aussi abattu sous la direction du Bulgare Nikolaï Milanov, ancien Président devenu désormais Secrétaire Général du MIR.
En mars 2023 dernier quand le Mouvement International Russophile a vu le jour, il n'y avait qu'une quarantaine de filiales. Aujourd'hui, le MIR qui a plus de 130 pays parmi ses membres, s'impose comme une force incontournable avec laquelle il faut compter. Des délégués ressortissants des États-Unis d'Amérique, de la Grande-Bretagne et de l'Union Européenne étaient très nombreux.
Et parmi les orateurs, il y a lieu de citer l'Archevêque Vigano qui, à partir des États-Unis d'Amérique, n'a pas mâché ses mots pour condamner les orientations et pratiques sataniques des autorités des USA.
Pour sa part, le Président russe Vladimir Poutine a, dans un message adressé aux Congressistes et lu par le ministre russe des affaires étrangères, monsieur Sergueï Lavrov, félicité la direction du Mouvement International Russophile pour les résultats réalisés en si peu de temps, s'est réjoui de constater que la Fédération de Russie a de partisans éparpillés à travers le monde entier, a noté l'échec de la politique de diabolisation et d'isolement de la Russie.
Le Président Vladimir Poutine a poursuivi, dans ledit message, en louant la Fédération de Russie comme un pays amical et respectueux de la Charte des Nations-Unies qui lutte effectivement pour la mise en place d'un nouvel ordre mondial juste.
Il a, enfin, invité tous les dirigeants du MIR, à tous les niveaux, à se charger de la diffusion de la langue russe, à œuvrer en faveur de la diplomatie des jeunes, à privilégier les intérêts de nos peuples respectifs, à revenir à la diplomatie traditionnelle et rejeter toutes les sanctions d'où qu'elles viennent.
S'agissant des travaux proprement dits et après avoir entériné les différents rapports d'activités, le Deuxième Congrès du Mouvement International Russophile a adopté les Statuts du MIR, son Manifeste et son Programme d'action. Il a, en outre, décidé du lancement d'une pétition devant recueillir plus d'un million de signatures à déposer à l'Union Européenne pour la levée des sanctions illégales contre la Russie. On en dénombre plus 15.000 à ce jour.
La question de l'octroi de la nationalité russe aux Russophiles du monde et celle du soutien aux pays des BRICS ont été également abordées.
Par ailleurs, le Deuxième Congrès du MIR a institué le Bureau Exécutif de 23 membres qui remplace l'ancien Bureau de Coordination, créé le poste de Secrétaire Général et des Commissions dont celles des personnalités éminentes et de révision. Chaque Commission sera chapeautée par un Président. Le poste de Secrétaire Général a été confié à monsieur Nikolaï Milanov, un Bulgare qui occupait la présidence du MIR avant cette réforme.
Il est important de souligner le grand rôle joué dans le déroulement des travaux par Madame Maria Zakharova, journaliste et diplomate de talent, qui officie actuellement comme Porte-parole du ministère russe des affaires étrangères.
Quant à la République Démocratique du Congo, elle a été représentée par monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, et Membre Co-Fondateur du Conseil d'Affaires Crimée-Afrique, CABC.
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP
(Par Primo Mukambilwa)
*‘’La guerre des mines ne concerne pas que le Kivu. Le Katanga aussi. Le Kasaï, la Province Orientale, et partout où s'est enfoui un gisement rare et précieux. Les Congolais doivent se liguer pour s'en sortir. Sinon, comme a alerté Mzee Laurent Désiré Kabila, les Congolais seront les esclaves d'autres peuples des grands lacs africains. Faire surtout attention aux peuples transfrontaliers !’’, rappelle Primo Mukambilwa, dans une analyse interceptée sur la toile concernant la guerre des mines en RD. Congo.
La République Démocratique du Congo s'est toujours trompée de stratégie de guerre. Le Rwanda et l'Ouganda nous poussent vers une fausse guerre de territoire à occuper et de pouvoir à prendre. Ils ont ciblé des carrés miniers riches en matières très rentables. Ils empêchent l'armée des patriotes et républicaine de les sécuriser ou de les contrôler si les commandants des troupes déployées par le gouvernement ne collaborent pas. Dans le cas où c'est possible, ils (Rwanda Uganda) achètent, mettent en poche des commandants à esprit faible, cupides, affairistes.
En temps de paix, ils exploitent ensemble. Tandis qu'en temps de guerre, le terrain est balisé pour étendre le cercle de défense et de sécurisation des voies d'évacuation de coltan, piroclore et autres matières exploitées dans les zones ciblées et occupées.
Les troupes de la MONUSCO jouent le rôle d'armée d'interposition aussi subtile que seuls les initiés détectent le jeu et les joueurs sur le théâtre des opérations.
La diplomatie use sciemment des déclarations de cessez-le-feu pour reposer les troupes en débandade, évacuer les produits d'exploitation illicite et réorganiser des nouvelles offensives des conquêtes des zones tampon pour de travaux miniers loin des bruits de balles.
Entre temps, le travail souterrain d'affaiblissement des forces loyalistes se poursuit, par la corruption et autres subtiles méthodes cartaginois d'infiltration par le sexe. L'ennemi consolide alors ses forces en plusieurs lignes de défense, autour des collines surplombant les cités minières ou surveillant les agglomérations d’où viendraient les attaques gouvernementales.
Dans cette confusion, chaos organisé, les Occidentaux ont finalement trouvé mieux de financer celui qui contrôle les mines.
C'est la guerre des mines.
Du côté congolais, ils couvrent leurs forfaits en finançant l'humanitaire pour les dégâts collatéraux. Tout l'humanitaire se mobilise, entraîne le gouvernement dans l'alerte générale pour trouver les moyens et tous, nous tombons dans le filet, où les rôles sont bien distribués : le Rwanda et l'Ouganda fournissent les minerais de sang, chassent les yeux curieux et dénonciateurs de la société civile-forces vives des paysans, poussés à abandonner leurs villages, champs et fermes. Ils trouvent désormais des abris de fortune, pratiquement comme les Hutus refoulés du Rwanda en juillet 1994 et se sont retrouvés sur les rues entre Uvira-Bukavu-Goma-Rutshuru ; puis des camps de réfugiés ont été aménagés pour eux. Des véritables villes en bâches estampillées UN (UNITED NATIONS). Les bantous sont pris en otage dans la région des grands lacs. En 2024, on a l'impression que les Congolais ont remplacé les Hutus rwandais refoulés de chez eux en 1994.
Trente ans après, à l'écoute du plaidoyer Mutinga et OCHA à Genève, il y a lieu d'avoir froid au dos : 8,7 millions de personnes en besoin de secours dans le pays !
Il nous faut trouver la voie de sortie, sans nous faire soigner dans l'hôpital du sorcier. Ne nous trompons pas de celui qui organise la guerre, orchestre et distribue les rôles aux Africains néo-colonisés du 21ème siècle. Les têtes pensantes du Kivu sont décimées pour entretenir le silence total sur les suceurs du sang bantous pour l'enrichissement des multinationales à l'ère de la révolution numérique où les minerais du Kivu et du Katanga attirent tous les prédateurs insoucieux d'aucune éthique prétendument universelle des droits humains, ni de loi commerciale mondiale ou nationale.
La guerre des mines ne concerne pas que le Kivu. Le Katanga aussi. Le Kasaï, la Province Orientale, et partout où s'est enfoui un gisement rare et précieux. Les Congolais doivent se liguer pour s'en sortir. Sinon, comme a alerté Mzee Laurent Désiré Kabila, les Congolais seront les esclaves d'autres peuples des grands lacs africains. Faire surtout attention aux peuples transfrontaliers !
Bruno Lemarquis, représentant spécial adjoint en République démocratique du Congo, Coordonnateur résident et Coordonnateur des opérations humanitaires. © un.org
En RDC, les combats (entre l'armée congolaise et le M23 que le Rwanda est accusé de soutenir) font rage depuis le début de ce mois de février autour de Saké, à une vingtaine de km seulement de Goma, provoquant un nouvel afflux de déplacés vers les sites déjà surpeuplés de la capitale du Nord Kivu. Un plan de réponse humanitaire pour 2024 a été lancé la semaine dernière. Les besoins de financement sont immenses : 2,6 milliards de dollars. Notre invité ce matin est Bruno Lemarquis, représentant spécial-adjoint du secrétaire général de l’ONU en RDC et coordonnateur de l’action humanitaire.
RFI : Bruno Lemarquis, comment qualifiez-vous la situation humanitaire dans l'Est de la RDC, notamment dans le Nord-Kivu ?
Bruno Lemarquis : On peut la qualifier de dramatique. Il y a eu une aggravation de la situation sécuritaire en 2023, début 2024. Et forcément, ça entraîne une aggravation de la situation humanitaire qui est déjà, elle-même, une des plus graves, une des plus sérieuses au monde, une des plus complexes et elle est une des plus négligées au monde. Il y a un 1,2 million de personnes qui ont été déplacées au Nord-Kivu du fait de cette crise du M23, depuis la résurgence de ce mouvement en 2022.
Un million de personnes.
C’est 1,2 million avec une seule crise, juste avec cette crise. Au total, en RDC, il y a 6,7 millions de personnes qui sont déplacées internes. C'est absolument gigantesque et je vais vous donner d'autres chiffres, qui sont encore plus effrayants. Pour la province de l’Ituri, 40% de la population de la province de l’Ituri est déplacée interne. Et pour la province du Nord-Kivu, 28% de la population est déplacée interne. Donc ce sont des chiffres qui sont vraiment hors de proportion.
On parle peu des violences sexuelles, combien de cas ont été signalés en 2023 ?
Alors en 2023, les cas qui ont été rapportés, mais c'est certainement la pointe de l'iceberg, c'est 110.000 cas de violences sexuelles, violences basées sur le genre, notamment à l'Est et notamment dans les sites de déplacés autour de Goma. 500.000 personnes sont autour de la ville de Goma sur un espace géographique très réduit, dans des conditions de promiscuité vraiment très mauvaises. Il y a énormément de problèmes pour fournir l'aide humanitaire, il y a énormément de défis à ce niveau-là. Et donc dans ces sites-là, en particulier, il y a eu une augmentation exponentielle des cas de violences sexuelles.
Face à tous ces drames, vous avez lancé la semaine dernière un appel à la mobilisation de 2,6 milliards de dollars. Pour faire quoi ? Pour sauver combien de personnes ?
Il y a 25 millions de personnes, un peu moins d'un Congolais ou d’une Congolaise sur 4, qui sont en situation d'insécurité alimentaire. C'est le chiffre le plus grand au monde. Ensuite, il y a des personnes qui ont des vulnérabilités multiples et donc ce plan de réponse humanitaire vise à apporter une assistance d'urgence à 8,7 millions de personnes, ce qu'on appelle les personnes ciblées.
Ça veut dire que la survie de presque 9 millions de personnes dépend aujourd'hui de cette aide humanitaire ?
Voilà, tout à fait.
Mais, l'an dernier, votre appel de fonds n'a été financé qu'à hauteur de 40%, comment l'expliquez-vous ? La lassitude ? L'indifférence ?
C'est une crise qui dure depuis trente ans avec les mêmes causes. Une des causes principales, c'est l'exploitation des ressources naturelles, c'est le manque de solutions politiques, etc. Donc oui, il y a une crise qui dure depuis 30 ans, c'est la crise humanitaire la plus prolongée au monde. Donc forcément, il y a un peu de lassitude. C'est un mélange de lassitude et aussi de la pression sur les ressources. Et ça s'explique notamment par la multiplication, la multiplicité, des crises dans le monde entier, notamment des crises qui ont beaucoup plus d'attention au niveau géopolitique, au niveau médiatique, au niveau politique, telles que la crise en Ukraine, la crise au Moyen-Orient. Donc il y a vraiment une pression sur les ressources. En RDC, on parle de montants considérables, donc le fait qu'on ait été financé à 40% en 2023, ça veut tout de même dire que près d'un milliard de dollars a été octroyé par les bailleurs de fonds et ils font énormément d'efforts ici. Mais il y a une grosse pression sur les ressources et les besoins sont bien trop élevés.
Donc on fait constamment un plaidoyer pour augmenter ce taux de réponse. 40%, ça veut dire qu’on est obligés de faire des choix. C'est très difficile de faire ces choix – Où est-ce qu'on alloue les ressources ? A quelle province ? À quelle communauté ? Pour quelle crise ? – tellement il y a de besoins. Moi, je visite de manière assez régulière ces sites de déplacés. Les gens sont fatigués, fatigués, fatigués. Ils veulent la paix, ils veulent la sécurité, ils veulent rentrer chez eux, ils veulent travailler leur terre, les enfants veulent aller à l'école, les adolescents parlent beaucoup de formations professionnelles, ils veulent apprendre des métiers, ils veulent avoir une autre alternative que de rejoindre des groupes armés pour gagner leur vie.
Et c'est dans ce contexte de montée des tensions que la Monusco va se désengager. Comment vivez-vous les récentes manifestations anti-occidentales ?
Ces récentes manifestations n'ont pas visé que des chancelleries occidentales, elles ont visé au-delà et ont également touché les Nations unies. C'est un peu une exaspération de ce qui se passe à l'Est qui a entraîné ces mouvements. Le gouvernement a depuis pris des mesures assez fortes pour que la situation soit apaisée à Kinshasa.
Rfi
Me Clément Kisaka kia-Ngoyi
Les travaux en cours dévoile déjà, non seulement la beauté qu’elle revêtira, mais aussi, son futur caractère imposant.
C'est un bon début.
Que cela se fasse, dans le temps, sur toute l'étendue de la RDC.
Bravo Fatshi !
Me Clément Kisaka kia-Ngoyi
Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly
Il a fallu 8 mois pour que finalement le Parquet général près la Cour de Cassation se prononce sur les circonstances ayant entourée la mort de Chérubin Okende. Au cours d’une conférence de presse de ce jeudi 29 février, le Procureur Général près la Cour de Cassation a officiellement annoncé qu'après enquête approfondie, la conclusion du rapport démontre que Feu Chérubin Okende s'est suicidé. Il y a lieu de rappeler que cette enquête a eu à bénéficier de l’apport des experts étrangers et locaux ainsi que l’appui de la MONUSCO et les experts du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme.
Un des experts a présenté en détail le déroulement de l’enquête menée par une équipe d’experts mixtes, comprenant des professionnels sud-africains et congolais, ainsi que d’autres experts internationaux. Les résultats de l’autopsie et les constatations effectuées sur la scène du crime ont conduit à la conclusion que M. Okende s’est suicidé. L’arme utilisée, un pistolet, a été retrouvée à proximité de son corps.
En outre, le PGR a fait savoir que le bureau privé de l’ancien ministre des Transports a été perquisitionné. Il a été révélé la découverte d’une lettre où le Regretté ministre des Transports s’avouait être au bout du rouleau. Difficile d’interpréter la suite étant donné que les pages suivantes ont été arrachées.
Selon les données du téléphone de l’ancien porte-parole du parti de Katumbi, exploitées par les enquêteurs, Chérubin Okende était, le 11 juillet 2023 vers 16 heures, la veille de sa mort, aux environs de l’avenue Sendwe dans la Commune de Kalamu. Une version qui bat en brèche celle de sa présence aux mêmes heures dans les locaux de la Cour Constitutionnelle. Plus tard, le même jour, son téléphone s’est connecté à une antenne relais vers l’aéroport de Ndolo dans la commune de Barumbu.
Vive réaction
Le parti de Moïse Katumbi a vivement contesté cette annonce du PGR, le qualifiant de mensongère et dépourvue de toute base procédurale. Selon Hervé Diakiese, porte-parole du parti politique Ensemble pour la République, seul un rapport d’autopsie pourrait éclaircir véritablement les circonstances de la mort de Chérubin Okende.
“À part les assassins, ni le PGR ni qui que ce soit d’autre n’a vécu les derniers instants de Feu Chérubin Okende. La version sidérante du parquet ne repose sur aucun élément procédural. Seul le rapport d’autopsie peut relater les causes et les circonstances probables de la mort”, a-t-il déclaré.
Assassiné le 13 juillet dernier à Kinshasa, le corps de Chérubin Okende attend toujours pour être inhumé. La famille et son entourage ont pris la décision d’organiser les funérailles de l’ancien ministre des Transports et Voies de communication. Cette décision a été annoncée jeudi 1er février 2024 après une rencontre avec le Procureur général près le tribunal de grande instance de Gombe.
La Pros.
Chérubin Okende
le Procureur Général Firmin Mvonde
«Le corps de Chérubin Okende n’a subi aucun traumatisme selon l’autopsie. Son corps n’était pas criblé des balles mais plutôt d’une seule balle tirée par lui-même», a déclaré le Procureur Général Firmin Mvonde. Et d’ajouter : «Il est toujours mieux de garder sa langue que de livrer au public les informations qui sont en fait les désinformations et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et pourtant dans la légalité ça devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus».
C’est autour de 15 heures, jeudi 29 février dernier, qu’une importante communication du Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvombe Mambu, était attendue. C’est dans un climat doux arrosé par une forte pluie dans la journée, que l’annonce en cinq minutes du Procureur général de cette Haute Cour a été faite. Il s’est agi des conclusions et du rapport de la justice congolaise suite au décès de Feu le Ministre des Transports, Cherubin Okende.
«Le corps de Chérubin Okende n’a subi aucun traumatisme selon l’autopsie. Son corps n’était pas criblé des balles mais plutôt d’une seule balle tirée par lui-même», a soutenu le Procureur Général Firmin Mvonde avant de conseiller qu’ :«Il est toujours mieux de garder sa langue que de délivrer au public les informations qui sont en fait les désinformations et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et pourtant dans la légalité, ça devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus».
Notons que Cherubin Okende est décédé le 13 juillet 2023 dans un contexte qui laissait croire qu’il s’agissait bien d’un assassinat. Une arme a été trouvée dans son véhicule. La justice s’est mise aux trousses du suspect et une personne avait été arrêtée et auditionnée. « Tout celui qui aurait aperçu Cherubin Okende dans les installations de la Cour constitutionnelle est donc appelé à collaborer avec la justice dans les enquêtes en cours», avait lancé le Président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta.
Ce jeudi, 29 février 2024, après le rapport concluant de l’enquête, la justice congolaise se pose une nouvelle question après avoir répondu à la première qui était de savoir qui aurait assassiné Chérubin Okende. La nouvelle question est : pourquoi Chérubin Okende se serait suicidé ?
Tychique Matondo
Par la lettre du 19 février 2024, l'Intersyndicale du Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et Communication (PTNTIC) a demandé au Ministre d'Etat, Ministre du Budget, d'ordonner dès le mois d'avril 2024, la paie de la nouvelle grille barémique de la prime permanente en faveur des Agents et Cadres du Secrétariat Général aux PTNTIC. Faute d'ordonner l'application du barème du 25 août 2022 qui ne coûte pas les yeux de la tête, souligne l’Intersyndicale dans une déclaration signée par son président le 28 février 2024, les Agents du Ministère des PTNTIC ne tarderont pas de se ranger derrière leurs Organisations Syndicales Représentatives constituées en Intersyndicale, pour faire valoir leurs droits par les actions syndicales de grande envergure, et ce conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur en la matière. Ci-après, la déclaration de l’Intersyndicale du Ministère des PTNTIC.
(Par Eric Kamba, Analyste Politique & Président de CADA)
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président réélu à la tête de la RD. Congo
*Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, a marqué son accord de principe pour une rencontre entre la RDC et le Rwanda qui sera facilitée par le Président Angolais, João Lourenço, en qualité de médiateur. En acceptant de rencontrer M. Kagame, Félix Tshisekedi aurait-il montré et avoué ses faiblesses ?
En effet, la RDC n’en est pas à sa première rencontre avec le Rwanda, beaucoup des tentatives de médiation se sont succédé au fil de temps et ont toutes accouchée des petites souris. Elles n’ont été couronnées d’aucuns succès.
Nous prendrons en exemple la rencontre de Bujumbura, l’année passée ou les chefs d’Etat de l’EAC avaient appelé à un cessez-le-feu immédiat et un retrait des groupes armés qui n’avait pas abouti.
La question que d’aucuns se posent est de savoir ce que la RDC doit attendre de cette énième rencontre, quand on sait que Paul Kagame ne respecte pas sa parole donnée ?
Dans notre tribune parue, il y a une année, nous avions démontré par une analyse robuste et soutenue que l’adhésion de la RDC à l’EAC était une décision désastreuse pour la RDC car la force de l’EAC dans son format ou mandat n’avait pas sa raison d’être en République Démocratique du Congo.
Cette force de l’EAC s’est employée d’installer des zones tampons dans l’est du pays qui échappent au contrôle de l'Etat Congolais.
Mais, dans ces mêmes zones tampons, le M23 et l’armée Rwandaise peuvent se déplacer à leur guise. Ils tuent, violent et pillent au vu de tout le monde et ne sont pas inquiétés.
Aujourd’hui, le gouvernement de la RDC est d’accord avec nous que l’EAC représentait plus des désavantages que d’avantages pour la RD. Congo.
Les conditions préalables posées par le chef de l’état telles que la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées ne sont pas à notre avis, une garantie, pour accepter une telle rencontre avec Kagame tant que le prétexte selon lequel les FDLR seraient alliés aux FARDC qu’il entretient depuis belle lurette n’est pas éliminé sur le marché.
Il y a lieu de rappeler que Kagame veut voir un Congo faible pour continuer à justifier sa présence sur le territoire Congolais.
Il peut alors prétendre qu’il intervient dans les affaires internes d’un Congo faible pour résoudre des questions liées à sa propre sécurité posée par les FDLR que le gouvernement Congolais n'arrive pas à résoudre.
Aussi longtemps que ce prétexte du FDLR persiste, Kagame pense toujours avoir sa fausse légitimité, pour avoir une main mise sur les ressources de la RDC.
Tout compte fait, Il n’hésite pas à pointer du doigt les problèmes et difficultés structurels de la politique intérieure de la RDC, pour faire admettre à l’opinion internationale qu’il existe des liens entre les FDLR et les FARDC, ce qui constitue un danger pour lui et pour son pays.
Ainsi, la présence de M23 qui est sa propre création sur le sol Congolais, selon lui est due au fait des échecs de la politique intérieure de la RDC et non à la guerre injuste lui imposée par le Rwanda.
Suivant ces fausses prémisses établies, Paul Kagame n’arrête pas à justifier le lien entre le M23 et Kigali en créant une relation imaginaire qui existerait entre les FDLR et les FARDC. (Théorie de l’action et réaction).
Une situation qui nous amène à une équation paramétrique dans laquelle les solutions ne peuvent qu’être exprimées en fonction des paramètres pour la résoudre.
Pour trouver une solution à une équation paramétrique dans ce cas, on doit chercher d'abord l'ensemble des valeurs des paramètres qui soutiennent les actions du M23 comme mouvement rebelle. Autrement dit, le M23 doit son existence à Paul Kagame et sa survie dépend uniquement du soutien du Rwanda.
Au lieu de punir Paul Kagame pour ses crimes atroces en RDC, cette rencontre semble être convoquée pour apaiser l’envahisseur, et n’a pas sa raison d’être.
Que ferait le président Félix Tshisekedi si Kagame posait des conditions telles que le partage des matières premières, des terres congolaises pour qu’il puisse retirer ses troupes dans l'est du Congo ?
Nous ne cesserons jamais de le dire que la souveraineté de la RDC ne se discute pas et ne doit pas se négocier, quel que soit les circonstances. La RDC ne devrait pas céder aux intimidations de qui que ce soit. Celui qui devrait être au banc des accusés est bel et bien Paul Kagame et pas la RDC qui est victime de ses crimes.
Paul Kagame continuera à utiliser son narratif pour revendiquer l’équivalence entre le lien (M23, Kigali) et le lien (FDRL et FARDC), une façon pour lui de démontrer que la meilleure défense est l’attaque, comme La RDC est en relation avec les FDLR, qui représente un danger pour le Rwanda, sa présence en RDC est justifiée pour résoudre des questions liées à sa propre sécurité, et le faux problème de soi -disant “ Tutsi “ Congolais - Rwandais que le gouvernement Congolais n’est pas en mesure de pourvoir.
Donc, le Rwanda agit en position de « Self Défense » et ne peut pas être tenu responsable de la faille structurelle de l’état Congolais.
Pour clore cette analyse, ce serait une faiblesse pour le chef de l’Etat, bien qu’il soit animé de bonne foi dans la recherche de paix entre les deux pays de rencontrer encore M. Kagame.
En tant que Conseiller occulte du Chef de l’Etat, nous lui demandons en toute humilité de maintenir encore sur la table l’option militaire pour un minimum de respect réciproque entre les deux pays.
Même en matière de médiation, un minimum de respect entre belligérants est toujours requis. Une médiation qui se fait quand une partie se croit en position de force ne donne pas toujours des résultats escomptés.
Nous parlons ici de l’option militaire comme dissuasion stratégique, l’intimidation stratégique, un affrontement déterminé de la volonté qui a eu pour effet de dissuader, afin d’imposer sa volonté sans nécessairement détruire d’utiles richesses dans le but de faire douter l’ennemi de sa capacité à emporter une bataille, le faire renoncer à ses ambitions expansionnistes.
C’est cela le langage que Paul Kagame comprend et respect.