*2006, 2011, 2018 et aujourd’hui en 2023. L’histoire se répète. La vérité des urnes est et reste têtue. A chaque rendez-vous, il a tellement remporté les élections législatives que toutes les cabales politiques savamment ourdies dans certaines officines n’ont eu aucun effet pervers sur sa trajectoire. L’homme est resté égal à lui-même. Il caracole au summum des résultats de la CENI et se maintient en tant que tel comme l’un des meilleurs leaders du Sud-Ubangi sur lequel Félix Antoine Tshisekedi, l’actuel Président de la République réélu, doit miser pour atteindre les tréfonds de cette Province née des cendres du démembre issu des Accords de Sun City.
Top dix des meilleurs élus de la RDC
D’ailleurs, dernièrement, certains montages grossiers ont désespérément tenté de l’égratigner en le mêlant inutilement aux dossiers de fraude et autres tricheries attribuées à 82 personnalités mais, les rapports aussi bien de la CENI que des services administratifs et de sécurité, tels qu’établis au niveau de la Province, l’ont propulsé dans le Top dix des Députés Nationaux les mieux élus sur l’ensemble du territoire national de la RD. Congo.
Pétard mouillé
Dans la même optique, le CDER, son parti, et la CODE, son Regroupement Politique, ont bénéficié de son aura jusqu’au point d’avoir à leur tour, le plus grand nombre de Députés élus dans cette partie du pays.
Ainsi, mieux que quiconque, Jean-Lucien Bussa, Leader du CDER et de la CODE, s’impose au Sud-Ubangi et il va de soi que ses records inégalables en termes des résultats obtenus à l’issue des scrutins fassent l’objet de toutes sortes des stratagèmes surannés et des machinations politiciennes laissant, derrière eux, une odeur suffocante d’un pétard mouillé.
Vers l’essentiel
Quoi qu’il en soit, la CENI n’est ni un tribunal, ni une Cour Martiale, ni encore moins un lieu devant pousser les candidats engagés dans une course électorale d’ouvrir, les uns envers les autres, les alvéoles du barillet des règlements des comptes. Normalement, lorsqu’elle –la CENI- a publié les résultats, au lieu de passer du temps sur les créneaux des réseaux sociaux à casser du sucre sur le dos des autres ou, plutôt, à jeter en pâture aux rapaces, l’honneur et la réputation des heureux élus, il serait recommandable, pour tous ceux qui se sentent morveux, de se moucher en recourant aux voies légales pour exprimer toutes les récriminations dans le cadre du contentieux électoral.
Car, plus le temps passe, mieux ils courent le risque de subir la rigueur de la loi, s’il faut penser au respect absolu des délais de prescription, conformément à la Loi électorale, à la Constitution ainsi que toutes les lois et tous les règlements en vigueur en RD. Congo.
Décidément, l’heure a donc sonné d’aller à l’essentiel.
Deux titres de deux articles parus dans deux grandes publications belges récemment, mettant en avant « une élection de façade » en RDC, ont été synchronisés sous forme de question-réponse comme par accord. Tout d’abord, le titre de l’article de Jean-Claude Mputu, Congolo-Belge je présume, publié en ligne sur BELGICATHO, un blog de réinformation proposé par des laïcs catholiques belges, a été formulé sous forme d’une question, notamment : « Le Congo n’est pas digne de la démocratie ? « Trois jours plus tard, c’est Hubert Leclercq qui publie son édito dans La Libre Belgique/Afrique et formule son titre sous forme d’une réponse catégorique à la question déjà posée par Jean-Claude Mputu trois jours plutôt : « Non, le Congo n’est pas digne de la démocratie », titre-t-il. Je vous recommande d’aller sur Google pour tirer ces deux articles, les lires et y déceler le contraste vous-mêmes.
Là où je veux en venir, c'est que de tels articles insultent notre dignité en tant que pays et peuple certes car ils ne font que manifester l’idiosyncrasie coloniale occidentale en général et belge en particulier à notre égard. Dire que le Congo n’est pas digne de la démocratie c’est traiter tous les Congolais de sous-hommes, encore qu’il faut définir la sorte de démocratie dont il s’agit. Celle dictée par l’occidentalisme ?
En effet, Dominique de Villepin définit l’occidentalisme comme « l’idée que l’Occident qui a pendant cinq siècles géré les affaires du monde va pouvoir tranquillement continuer à le faire ». Cela y compris en soutenant des régimes dictatoriaux en Afrique comme ceux de Museveni et de Kagame pour envahir et piller les richesses du Congo pour le compte des « occidentalistes » et pour leur propre compte et utiliser le butin ainsi accumulé pour balkaniser le Congo avec la complicité des décideurs Congolais.
Qui oubliera qu’avant l’arrivée des Européens, nos sociétés, nos empires et nos royaumes étaient dirigés sur base du consensus et par conséquent très démocratiques ? En effet, le chef ne décidait pas seul. Au Royaume Kuba par exemple, toutes les tribus mais aussi les femmes étaient représentées au gouvernement.
Mais, si l’on est arrivé là où on est arrivé, si nous sommes devenus la risée du monde entier, jusqu’à être considérés comme des animaux, ce qui se justifie par de tels titres de la Libre Belgique/Afrique, c’est parce que Felix Tshisekedi, en organisant des élections chaotiques et falsifiées pour s’octroyer un deuxième mandat et ainsi se maintenir au pouvoir, vient de plonger notre jeune démocratie au fond du caniveau, au fond du gouffre; et vient de planter le dernier clou dans le cercueil de la démocratie congolaise, comme Mobutu l’a fait après l’assassinat de Patrice Lumumba.
En effet, comme par coïncidence, le fils de l’auteur du Manifeste de la N’sele, en séjour dans la région natale de Patrice Lumumba même, n’y a-t-il pas déclaré sans vergogne que « le Congo est mort il y a déjà longtemps » ?
Quel contraste avec Patrice Lumumba qui, dans sa dernière lettre à son aimable épouse Maman Pauline Opango a écrit et je cite : « Ma foi reste inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. Ne me pleure pas, ma compagne. Moi, je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté… Des millions des congolais n’abandonneront la lutte que le jour où il n’y aura plus de colonisateurs et leurs mercenaires dans notre pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres». Fin de citation.
Quel contraste avec Mzee Laurent Désiré Kabila qui a déclaré dans son allocution aux Congolais de Libreville en 1999 que, et je cite : « Moi je n’ai pas de chef. Mon seul chef c’est mon peuple !». Fin de citation. Par-là, il a réaffirmé la définition simple de la démocratie : pouvoir du peuple pour le peuple et par le peuple.
Patrice Lumumba et Mzee Laurent Désiré Kabila avaient une même et seule vision : « NE JAMAIS TRAHIR LE CONGO ET LE PEUPLE !». Qu’on se le dise !
Pour paraphraser Patrice Lumumba, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que même si la poubelle de l’histoire est tellement grande, elle ne peut pas contenir tous les présidents Africains anciens et présents fantoches de l’impérialisme.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, et Bintou Keita, représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO, ont exprimé leur engagement de travailler pour un retrait pacifique et ordonné des troupes onusiennes du sol congolais, d’ici la fin de l’année en cours. Au cours d’un point de presse tenu samedi 12 janvier à l’immeuble du gouvernement, les deux responsables ont affirmé leur volonté de faire de cet évènement historique, un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies.
Prenant la parole devant les officiels de la MONUSCO et les officiers des FARDC présents dans la salle, le VPM Christophe Lutundula a déclaré clos, le débat sur le retrait de la MONUSCO, en termes d’engagement et de la volonté manifestés par les deux parties. Le chef de la diplomatie congolaise a fait comprendre que le désengagement des forces de la mission des Nations Unies sera séquentiel et se fera dans le calme, sans aucune célérité. ‘’Le retrait a commencé parce que nous sommes à pied d’œuvre pour fixer les modalités pratiques. Il sera civilisé et non précipité’’, a indiqué Christophe Lutundula. Et de poursuivre :’’ Nos équipes ont travaillé en synergie, dans un esprit constructif et avec beaucoup de sens de responsabilité. Elles ont produit un plan de désengagement pour un retrait progressif, responsable, honorable et exemplaire de la MONUSCO et fixé des modalités de transfert des tâches de la MONUSCO au Gouvernement congolais. Le Conseil de sécurité a endossé ce plan et nous allons mettre ensemble en œuvre cette stratégie de désengagement pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat de faire du retrait de la MONUSCO un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies’’.
Pour sa part, Bintou Keita a remercié le Gouvernement congolais pour avoir accompagné le dialogue sur le désengagement de la MONUSCO et le Conseil de sécurité de l’ONU pour avoir pavé le chemin. La cheffe de la mission de l’ONU en RDC a fait état de 3 phases pour parvenir au désengagement total des troupes. La première consiste au retrait de la force des Nations Unies de la province du Sud-Kivu. Cette phase se terminera à la fin du mois d’avril. Ensuite, va débuter la deuxième phase, où la MONUSCO va quitter le Nord-Kivu, puis la troisième phase par départ de celle-ci de la province de l’Ituri. ‘’On considérera que la MONUSCO en tant que mission sera complètement retirée de la RDC, lorsque nous aurons mis en œuvre la phase 3’’, a déclaré Bintou Keita.
A noter que des évaluations auront lieu à la fin de chaque phase, avant de procéder à la suivante, et seront sanctionnées par des conférences de presse pour rendre compte de l’exécution des phases, tel que demandé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Par ailleurs, la représentante du Secrétaire Générale de l’ONU assure que la MONUSCO fera tout pour veiller à la situation des déplacés internes et appelle par la même occasion tous les groupes armés à déposer les armes.
Arrivée en RDC en 1999, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo aura passé 25 ans sur sol congolais.
La Commission électorale nationale indépendante -CENI- a publié dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 janvier les résultats des législatives nationales. Parmi les 44 formations politiques ayant atteint le seuil légal de représentativité nationale fixé à 179 765 voix -1% du total-, on retrouve des poids lourds tels que l'UDPS/Tshisekedi, l'AA/UNC de Vital Kamerhe, l'AFDC-A de Modeste Bahati, l'AB de Sama Lukonde, le 2A/TDC de l'UDEMO et alliés, l'AAAP de Laurent Batumona, l'A/B50 de Julien Paluku, l'AACPG de Pius Muabilu, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, et le MLC de Jean-Pierre Bemba. Suite aux résultats des élections législatives, Fabrice Nkuba Yamba, secrétaire général de Luusu général du peuple Lega, a fait savoir par un communiqué qu'il "félicite Michel Moto, Magnant Mukulumanya et Rubens Mikindo" pour leur élection dans le territoire de Walikale, dans la province du Nord-Kivu.
"Il n'y a pas des meilleurs élus ou des moins votés. Ce sont plutôt les œuvres qui nous pérennisent. Je tiens à féliciter tous les députés élus, particulièrement à vous, les Lega- KANO, Michel Moto et Magnan Mubonge qui sont élus à Walikale, mon fief. Soyez heureux et honorer pour avoir ouvert une nouvelle ère géopolitique. Aujourd'hui, le territoire est fier de vous. Je dis bon courage à ceux qui n'ont pas été élus. Nous vous soutenons", a-t-il déclaré. A cette occasion, Fabrice Nkuba a réitéré son attachement à son parti Dynamique des Républicains pour l'émergence du Congo -DYREC et son regroupement politique l'Action pour l'unité nationale -AUN, pour la confiance. Dans sa déclaration faite le dimanche 14 janvier 2024, le candidat malheureux a également adressé ses félicitations au président de la République Félix-Antoine Tshisekedi pour sa "reconduction à la magistrature suprême". "La RD-Congo a abrité un grand événement qui a réussi. J'ai suivi de très près ces élections et je rends hommage aux RD-Congolais pour cette échéance démocratique qu'ils ont respectée", a félicité Fabrice Nkuba, SG de Luusu général du peuple Lega. Fils de Dieudonné Nkuba Akili-Mali, grand notable du Grand Kivu, le candidat n°97. Très jeune, Fabrice Nkuba occupe actuellement le poste du secrétaire général de Luusu général du peuple Lega du monde.Le descendant de Dieudonné Nkuba Akili-Mali est marié à Magloire Ndiobo Nkuba et Père de famille.
46 membres du gouvernement Sama Lukonde étaient candidats aux législatives nationales sur la liste de leurs partis et regroupements politiques respectifs. Seuls 26 ont été élus. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé jusque-là 477 sièges sur les 500 à pourvoir à l’Assemblée nationale. L’Union sacrée s’est taillé la part du lion avec plus de 450 élus jusqu’ici. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi) a raflé à lui-seul 69 sièges, devenant la première force politique. Voici les 26 membres du Gouvernement élus Députés nationaux.
Pertes en vies humaines par ci, champs dévastés et routes coupés par là. Glissement de terrain d’un côté, écroulement des murs de l’autre. Bref : en RDC, la situation est au rouge depuis la crue des eaux du Fleuve Congo observée dans quatorze des vingt-six provinces. Considérant l’urgence, le Président Félix Tshisekedi a instruit le Gouvernement à garantir une prise en charge holistique des populations sinistrées et assurer, en même temps, une veille pour prévenir la possible apparition de foyers épidémiques dans les zones sinistrées. C’était lors de la 121ème réunion du Conseil des Ministres tenu le vendredi 12 janvier 2024, à la Cité de l’Union Africaine. A ce jour, les provinces touchées sont : Kinshasa, Tshopo, Mongala, Equateur, Kongo Central, Maï-Ndombe, Sud & Nord Ubangi, Kasaï, Kasaï Central, Sud-Kivu, Lomami, Tshuapa et Kwilu.
COMPTE RENDU DE LA CENT-VINGTIEME ET UNIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
(Vendredi 12 janvier 2024)
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-vingtième et unième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 12 janvier 2024, la toute première de cette nouvelle année.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
Points d’information ;
Approbation de relevés de décisions du Conseil des Ministres ;
Examen et adoption d’un texte.
COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté essentiellement sur trois (03) points, à savoir :
De la montée des eaux du fleuve Congo et des catastrophes naturelles connexes
Le Président de la République est préoccupé par la crue exceptionnelle du Fleuve Congo, qui touche plusieurs provinces : Kinshasa, la Tshopo, la Mongala, l’Equateur, le Kongo-Central, le Mai-Ndombe, les Sud et Nord Ubangi, le Kasaï, le Kasaï-Central, le Sud-Kivu, la Lomami, la Tshuapa et le Kwilu.
Il a déploré que cette situation cause d’innombrables sinistres et drames, au rang desquels : des pertes en vies humaines, des champs dévastés, des routes coupées, des maisons inondées, des glissements de terrain ou encore des écroulements de murs ; laquelle vient s’ajouter au lourd bilan humain et matériel tiré des épisodes pluvieux vécus au cours de ces derniers mois.
Rassurant nos compatriotes sur l’effectivité de la décrue du Fleuve Congo, qui a commencé depuis jeudi 11 janvier 2024, le Président de la République reste convaincu que cette décrue pourra prendre du temps avant d’être complétement finalisée, et compte tenu des sinistres observés, il revient de redoubler de vigilance sur les possibles conséquences, notamment sanitaires, liées auxdits dégâts.
Aussi, a-t-il insisté sur la nécessité de garder à l’esprit le caractère transnational de cette crue, mais également le fait qu’elle s’inscrit dans une série de catastrophes enregistrées au niveau régional et dont les origines, ne sont manifestement à trouver ailleurs que dans les effets du changement climatiques.
Par ailleurs, et au vu de l’échelle des dommages subis, il serait imprudent d’omettre d’évoquer l’anarchie urbanistique ou encore la vétusté des infrastructures publiques qui concourent malheureusement à l’enregistrement de tels dégâts.
Avec l’expertise en présence, un lotissement responsable, une infrastructure résiliente au changement climatique, le Président de la République soutient qu’il est possible de limiter les dégâts liés au réchauffement climatique contre lequel nous luttons. Ces questions, a-t-il précisé, feront l’objet d’un suivi assidu au cours des prochains mois afin que puisse être renforcée la résilience de nos infrastructures face à la survenance de telles catastrophes.
Enfin, et pour répondre à l’urgence provoquée par cette crue, le Gouvernement, sous la supervision du Premier Ministre, a été invité à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour garantir une prise en charge holistique des populations sinistrées et assurer, en même temps, une veille pour prévenir la possible apparition de foyers épidémiques dans les zones sinistrées.
De l’amélioration de la gouvernance publique dans la prise en charge des aspects de la mobilité urbaine
Le Président de la République a appelé à plus de réactions rapides et appropriées des pouvoirs publics, face aux nuisances causées par les dysfonctionnements des services publics liés à la mobilité sur tous les types des réseaux routiers ainsi que des conséquences socio-économiques qui en résultent.
En effet, concernant la mobilité des personnes et des biens, il a été constaté, outre les entraves provoquées par le manque de discipline des usagers de la route, la présence récurrente de quelques cas de figure bien précis, pour lesquels l’inaction des services publics concourt à la persistance de ce phénomène.
Cette situation exige une coordination et une responsabilité de chaque acteur étatique dans la réalisation des missions qui lui sont dévolues ainsi que des moyens de fonctionnement des services publics conséquents. C’est pourquoi, tout en exigeant plus d’efficacité de nos services publics, le Président de la République a chargé le Premier Ministre de veiller, avec les Ministères concernés, en l’occurrence les Ministères de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, des Infrastructures et Travaux publics ainsi que des Transports, Voies de communication et Désenclavement de faire en sorte que les procédures d’intervention rapide soient clairement mises en place avec les entités administratives respectives desdits Ministères suivant les missions assignées.
Pour ce faire, il faudra promouvoir une simplification dans les procédures d’intervention et d’exécution ; et au besoin, vulgariser auprès de la population, les services à contacter pour signaler les cas échéants les problèmes qui surviennent sur les réseaux routiers.
Des retombées positives de la 28ème Conférence des parties des Nations Unies pour le Climat
Le Président de la République a exprimé sa satisfaction au sujet des retombées de la Conférence des parties des Nations Unies pour le Climat, qui s’est tenue à Dubaï en novembre dernier, principalement celles relatives à la levée de Fonds de partenariat pour la Nouvelle Economie du Climat dont les souscriptions s’élèvent à 62 millions de dollars américains.
Ce Fonds négocié dans le cadre du Forest and Climat Leaders Partnership a vu la contribution de pays tels que la France, les Etats-Unis d’Amérique ou encore l’Allemagne. Ce Fonds va principalement servir à structurer notre marché carbone au niveau légal et technique, afin que puissent être valorisés nos crédits carbones, spécialement autour de la question des tourbières. Cette étape charnière, permettra la création dans notre pays d’un marché carbone transparent et de haute intégrité ; ce qui aura, sans aucun doute, pour effet d’attirer bien plus d’investisseurs dans notre marché.
A ceci s’ajoute, le Fonds pour la création de l’Institut du Bassin du Congo pour la Nouvelle Economie du Climat, financé par la Fondation Bezos Earth Fund, et dont l’implantation se fera dans notre pays. Cet Institut, qui aura une vocation à la fois nationale et régionale, réunira des experts et des scientifiques de renommée nationale et internationale pour travailler sur les questions liées à l’économie du Climat, en République Démocratique du Congo et dans la région du Bassin du Fleuve Congo.
Cet institut va coordonner, voire centraliser les recherches des organismes existants dans le domaine du climat, afin de créer une cohérence des politiques sur le climat dans notre pays et définir une stratégie globale du climat à court, moyen et long terme. La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, et le Ministre des Finances, en collaboration avec son cabinet, ont été instruits de travailler en synergie en vue de garantir la bonne exécution de ces fonds.
Il conviendra, toutefois, de s’assurer de procéder, en amont, à une bonne sélection des projets ; tout comme de veiller à mettre à la disposition, à temps, à nos partenaires, les informations nécessaires pour une meilleure coordination. Tout au long de ce processus, et même avant son lancement, il conviendra aussi, de passer au peigne fin notre registre de crédit carbone, notamment son cadre légal, et combler les lacunes existantes afin de faciliter la continuité des projets liés à la Nouvelle Economie du Climat avec nos partenaires.
S’agissant de l’Institut du Bassin du Congo pour la Nouvelle Economie du Climat, le Président de la République a instruit la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable, le Ministre de la Recherche Scientifique, le Ministre de l’Urbanisme et Habitat à identifier, dans les plus brefs délais, un site qui pourra accueillir ce noble Institut, de même que les meilleurs spécialistes qui pourront travailler avec son cabinet, afin de faire de ce pôle scientifique, un pôle d’excellence et de référence internationale.
Intervention du Premier Ministre :
Dans la suite de la communication du Président de la République, Chef de l’Etat, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a commencé par réitérer les sincères félicitations du Gouvernement au Président de la République pour sa brillante réélection, après la confirmation des résultats de la présidentielle 2023 par la Cour constitutionnelle.
Cette reconduction témoigne du soutien et de la confiance du peuple Congolais à la vision et au leadership du Président de la République pour poursuivre la mise en œuvre d’un Etat plus fort, plus prospère et plus solidaire. Il a souligné que le Gouvernement qu’il a le privilège de diriger a la lourde tâche de matérialiser la vision à travers les divers axes de son programme.
La tenue de ces élections confirme l’ancrage de notre pays aux valeurs démocratiques tant soutenues par l’un de ses prédécesseurs, le Patriarche Etienne Tshisekedi wa Mulumba, d’heureuse mémoire. Le Premier Ministre a souhaité que le Très-Haut puisse continuer à accorder au Président de la République la sagesse, la force et l’abnégation dont il a fait montre durant son premier quinquennat. Sur un autre volet, le Premier Ministre est revenu sur la situation socio-économique où les perspectives économiques en Afrique sont peu reluisantes.
Ce qui présage une baisse du taux de croissance en raison des contraintes budgétaires et de l’inflation. Il a rappelé que beaucoup de pays africains ont été confrontés à d’importantes pressions inflationnistes en 2023 en grande partie à cause des prix élevés des carburants et des denrées alimentaires.
Au plan interne et en ce début d’année marquée par l’ambiance électorale, le Gouvernement demeure vigilant face à tous ces phénomènes. C’est dans cet ordre qu’il a présidé, le 10 janvier 2024, la réunion hebdomadaire de la conjoncture économique qui a notamment évalué et pris des mesures par rapport à l’évolution du taux de change, la situation du stock des produits pétroliers ainsi que celles des prix de produits de première nécessité sur le marché.
Le Premier Ministre a conclu son propos en revenant sur la situation environnementale et humanitaire marquée par la crue des eaux du fleuve Congo et de ses affluents qui affecte plusieurs provinces qui cause des pertes en vies humaines et des dommages matériels importants. Cette catastrophe naturelle à dimension multisectorielle requiert une réponse robuste des différents Ministères concernés.
C’est dans cet ordre que les Ministères en charge de l’Intérieur, de l’Environnement, des Infrastructures et Travaux Publics, de l’Aménagement du Territoire, des Affaires Foncières, de l’Urbanisme et Habitat, des Ressources Hydrauliques et Electricité, des Transports, Voies de Communication et Désenclavement ainsi que celui des Affaires Sociales, des Actions Humanitaires et de la Solidarité Nationale travaillent, chacun en ce qui le concerne, à préparer des états des lieux dans leurs secteurs respectifs.
En attendant, le Ministre des Affaires Sociales, des Actions Humanitaires et de la Solidarité Nationale a été instruit de présenter, le lundi 15 janvier 2024, un Plan d’urgence qui permettra de donner une réponse rapide et structurée aux conséquences directes de cette situation.
POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Prenant la parole, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Au cours de la semaine qui s’achève, l’état d’esprit de la population est demeuré généralement calme sur l’ensemble du Territoire national ; et a été marqué notamment par :
- La satisfaction de la population après confirmation par la Cour Constitutionnelle, des résultats de l'élection présidentielle, déclarant vainqueur, Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, comme Président élu avec 73,47% des suffrages exprimés ;
- Une forte attente des résultats provisoires des législatives nationales, provinciales et des élections communales ;
- Les réactions en sens divers consécutives à la décision d'invalidation par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de 82 candidats à la députation nationale et provinciale en attendant les poursuites judiciaires contre les concernés ;
- Les dégâts de la montée des eaux du fleuve Congo et d’autres inondations. Sur le plan politique, il a été enregistré la persistance de l’activisme des structures de jeunes des formations politiques.
A ce sujet, le Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières n’a pas cessé de rappeler aux leaders politiques leur devoir de veiller à l’encadrement civique de leurs militants et sympathisants.
Dans le chapitre des sinistres et catastrophes, le Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a indiqué que les effets de la montée des eaux du Fleuve ont été enregistrés dans quelques provinces, dont le Kongo-Central et la ville de Kinshasa. Il a rassuré des dispositions prises par le Gouvernement afin d’appuyer les autorités locales appelées à faire face aux multiples besoins créés par ces différentes catastrophes naturelles. Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté au Conseil la situation sécuritaire. Celle-ci demeure calme sur l’ensemble du pays, excepté dans quelques zones de la partie Est où les Forces Armées de la République Démocratique du Congo font preuve de vigilance et sont déterminées à rétablir la paix et la sécurité et ainsi à restaurer l’autorité de l’Etat.
Evoquant la situation opérationnelle, il a porté à la connaissance du Conseil des informations nécessaires du bon comportement de nos forces loyalistes sur tous les fronts afin d’absorber la capacité de nuisance des différentes groupes armés et terroristes ADF/MTM, M23/RDF qui continuent de représenter une menace significative par leurs attaques et incursions.
A l’Ouest du pays, la situation demeure sous surveillance des forces de défense et de sécurité face aux insurgés Mobondo actifs aux alentours de Kinshasa et dans le territoire Kwamouth et qui manifestent une certaine réticence à déposer leurs armes. Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services
Intervenant en qualité d’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) a présenté au Conseil l’évolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services. Dans un environnement économique mondial qui continue à subir les contrecoups de la recrudescence des tensions géopolitiques sur l’activité productive en 2024, la conjoncture économique en République Démocratique du Congo a été caractérisée par une accalmie sur les principaux marchés.
En effet, sur le marché des biens et services, il a été observé une forte décélération du rythme de formation des prix, à la faveur de la baisse de la demande en biens et services au lendemain des périodes de festivités. L’inflation hebdomadaire s’est établi à 0,1% contre 0,6% une semaine plus tôt.
En 2024, l’inflation devrait ralentir à la faveur du maintien de l’orientation restrictive de la politique monétaire, conjuguée à une forte politique budgétaire saine. Au niveau du marché des changes, le taux de change est resté globalement stable, attesté par des faibles variations hebdomadaires sur les deux segments (0,03% à l’indicatif et 0,05% au parallèle), en raison du maintien de mesures de stabilisation économique.
Par ailleurs, elle a souligné que la croissance de l’économie Congolaise demeure ferme, en dépit d’un environnement interne et externe difficile. Il est attendu une hausse du PIB réel de 4,8% en 2024. Cette croissance sera soutenue par le secteur primaire, à travers le dynamisme des industries extractives.
La Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé notamment le maintien de mesures de stabilisation et le suivi rapproché des facteurs susceptibles de perturber le cadre macroéconomique ; le renforcement de la coordination des politiques monétaire et budgétaire ; et, la poursuite de l’orientation restrictive de la politique monétaire.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.4. Mise en œuvre du Plan de désengagement de la MONUSCO
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a présenté au Conseil des grandes lignes de la mise en œuvre du Plan de désengagement de la Mission de l'Organisation des Nations Unies en Démocratique du Congo.
Ce faisant, il a indiqué que le Gouvernement doit maintenant se focaliser sur les actions prioritaires à réaliser au regard des défis à relever en vue du transfert des tâches de la MONUSCO aux institutions nationales, d’une part, et pour une mise en œuvre réussie du plan de retrait de la MONUSCO de République Démocratique du Congo, en commençant par la province du Sud-Kivu qui constitue la phase 1 de ce processus (de janvier au 30 avril 2024), d’autre part.
Il s’agit notamment du renforcement des effectifs des FARDC et de la Police Nationale Congolaise, de la prise en charge du mécanisme de la protection des civils et de la gestion des conflits communautaires ainsi que la poursuite des processus politiques auxquels la République Démocratique du Congo a souscrit.
Par ailleurs, le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie a souligné qu’il est prévu d’organiser une communication conjointe Gouvernement – MONUSCO à toutes les étapes du processus du retrait accéléré, progressif et responsable de la MONUSCO.
Dans ce cadre, l’économie de ce Plan de désengagement conjoint adopté par le Conseil de sécurité et ses modalités d’exécution feront l’objet d’une communication conjointe imminente.
Le Conseil a pris acte cette note d’information.
II.5. Deux notes d’information du secteur de la Fonction Publique
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public a présenté aux membres du Conseil deux notes d’information. La première note concernait la Régularisation des rapports de collaboration entre les Cabinets politiques et les services publics qui leur sont rattachés.
En effet, l’objectif principal de cette régulation est non seulement de mettre sur pieds des principes essentiels qui fondent les rapports juridiques entre ces deux structures, mais surtout, détermine les passerelles, la nature et les modalités pratiques de collaboration qu'elles sont censées entretenir entre-elles, respectivement dans la conception des programmes et politiques publiques, dans leur mise en œuvre, ainsi que dans la gestion efficiente des Services Publics.
Quant à la deuxième note d’information, elle était relative à la Quatrième évaluation de la réforme sur la bancarisation de la paie des Agents de l’Etat, avec option de migrer vers la solution de payement par Mobile Banking.
Cette évaluation a permis de dresser un diagnostic sans complaisance sur les points forts et les points faibles de cette réforme en chantier depuis maintenant plus de dix ans, en faisant participer toutes les parties impliquées, en l’occurrence :
les membres du Comité de Suivi de la Paie,
les responsables des services utilisateurs des Agents,
les délégués syndicaux,
les ordonnateurs délégués provinciaux représentants les Comités provinciaux de suivi de la paie,
les opérateurs de la paie, banques et autres institutions de la microfinance ainsi que les services de contrôle des finances publiques tels que la Cour des Comptes et l'Inspection Générale des Finances.
Par ailleurs, le Gouvernement, ayant déjà levé l’option de poursuivre avec la bancarisation de l’ensemble des dépenses publiques dont la paie des Agents, la question principale était donc de savoir comment aller plus loin dans cette réforme, le retour au paiement en liquide par les comptables publics n’étant plus envisageable, il a été recommandé les axes d’actions ci-après :
- Développer des nouveaux mécanismes de paiement tel que le « mobile money » afin de garantir la proximité dans les zones à accès difficile. Ce dispositif devra partir de l'examen de la cartographie précise de l'implantation des agences et sites de paie des institutions financières et de l’introduction du principe de délocalisation sans contrepartie des effectifs en cas d'échec d'une institution de se rapprocher des Agents. Dans ce contexte, la répartition des effectifs sur base du volontariat devra être abandonnée ;
- Renforcer les mécanismes de délégation des compétences aux Comités provinciaux de suivi de la paie qui œuvrent auprès des Agents dans les zones les plus difficiles d'accès ;
- Unifier les comptes de rémunération de chaque Agent dans la perspective de réduire également les charges découlant de divers frais bancaires payés par l'Agent et dans certaines situations par le Trésor public.
Le Conseil a pris acte de ces deux notes d’information.
II.6. Deux notes d’information du secteur de l’Environnement
La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et Développement Durable a également présenté au Conseil deux Notes d’information.
1° Situation des inondations en cours en République Démocratique du Congo, les causes de leur récurrence ainsi que les plans de prévention.
A ce sujet, la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a signalé que la crue que connait le fleuve Congo ce jour a été observée le 6 et 7 décembre 2023 par les structures techniques de notre pays et le niveau d'eau observé ce 9 janvier 2024 sur l'échelle située au Port public de Kinshasa est de 6,20 mètres.
Ce niveau se rapproche de la crue exceptionnelle observée en 1961 qui avait atteint 6,26 mètres au même endroit. La montée des eaux du fleuve Congo qui est observée actuellement tout au long de son parcours d'amont en aval exige du Ministère de l’Environnement des actions devant permettre d'assurer la quiétude pour tous ceux qui sont utilisateurs des ressources en eau en tant que bénéficiaires directs ou indirects.
La Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et du Développement Durable a été complétée par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction ainsi que le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement qui ont, chacun en ce qui le concerne, dressé les conséquences de ces crues dans leurs secteurs respectifs ainsi que les mesures urgentes à prendre pour y faire face.
Clôturant cette série d’interventions, le Ministre des Affaires Sociales, des Actions Humanitaires et de la Solidarité nationale qui supervise la réponse sociale du Gouvernement a été chargé, suivant les orientations du Premier Ministre, de finaliser le Plan d’urgence visant à donner une réponse humanitaire rapide pour toutes les populations affectées à travers le pays.
Au terme d’un long débat, la Ministre de l’Environnement, se référant aux articles 16 et 102 de la Loi n°15/026 du 15 décembre 2015 relative à l'Eau, a proposé au Gouvernement de déclarer « une catastrophe écologique / hydrologique » et de mettre en place « un Comité de crise » englobant en son sein toutes les parties prenantes afin de faire un état des lieux et de proposer des solutions pour une meilleure protection des populations riveraines et des écosystèmes associés.
2° Participation de la République Démocratique du Congo à la 28ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (Cop28), à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, du 30 novembre au 13 décembre 2023.
A ce propos, la Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement a expliqué que ces assises ont représenté un jalon majeur dans le contexte international pour la concrétisation des objectifs fixés par l’Accord de Paris.
Réunissant des délégués de la majorité des pays membres des Nations Unies, cette conférence a été une arène où des discussions cruciales ont été menées, débouchant sur des décisions capitales pour forger un avenir plus durable. Le Conseil a pris acte de ces deux Notes d’information.
II.7. Organisation des activités du mois de mars 2024 dédié aux droits des femmes
La Ministre du Genre, Famille et Enfant a présenté le projet d’organisation des activités du mois de mars 2024 dédié aux droits des femmes. Pour cette année, le thème retenu au niveau international, est : « Investir en faveur de la femme : accélérer le rythme » ; et au niveau national, la journée sera célébrée sous le thème : « Accroitre les ressources nécessaires en faveur des femmes et des filles dans la paix pour un Congo paritaire », a fait savoir la Ministre du Genre, Famille et Enfant.
Elle a passé en revue les différentes activités retenues dans le calendrier au niveau tant national qu’international et pour lesquelles l’accompagnement du Gouvernement a été sollicité. Le Conseil a pris acte cette note d’information.
APPROBATION DE TROIS RELEVES DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté une série de relevés de décisions prises respectivement lors de :
la cinquième Réunion restreinte du Conseil des Ministres tenue le jeudi 28 décembre 2023 ;
la 120ème Réunion ordinaire du Gouvernement tenue le vendredi 29 décembre 2023 ; et, enfin,
la sixième Réunion restreinte du Conseil des Ministres tenue le mercredi 10 janvier 2024.
EXAMEN ET ADOPTION D’UN (01) TEXTE
IV.1. Projet d’Ordonnance-Loi La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la ratification de la Convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre le terrorisme.
Motivant la nécessité pour notre pays de procéder sans désemparer, conformément à l’article 124 de la Constitution, à la ratification de cette Convention signée le Gouvernement Congolais le 09 septembre 1999, elle a indiqué qu’elle aura pour mérite à la fois de doter la République Démocratique du Congo d’un cadre de coopération au niveau continental dans la lutte contre le terrorisme mais aussi de pouvoir servir de base de compétence pour la Cour internationale de Justice.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet d’Ordonnance-Loi. Bien avant de clôturer le Conseil des Ministres de ce jour, le Président de la République a été informé, dans les détails, par le Ministre des Sports et Loisirs, de l’arrivée de nos Léopards football à Abidjan en Côte d’Ivoire ainsi que des préparatifs pour une bonne participation à la Coupe d’Afrique des Nations 2024.
Le Gouvernement tout entier, derrière le Président de la République, a souhaité bonne chance et beaucoup de courage à nos joueurs qui participent à cette prestigieuse compétition continentale.
Commencée à 15h19’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 20h12’.
Message de félicitation à Son Excellence monsieur le Président de la Republique et Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo
Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo, réélu ;
Nous avons le devoir de vous présenter nos sincères félicitations pour Votre brillante élection du 20 décembre 2023 confirmée ce 09 janvier 2024 par la Haute Cour constitutionnelle de notre pays pour succéder à vous-même pour un deuxième mandat de 5 ans. Nous ne nous en doutons pas que le peuple congolais ait fait un choix judicieux. Félicitations Excellence !
Excellence Monsieur le Président de la République et Chef de l’Etat, Vous êtes réélu au moment où notre pays fait face à une menace sans précédent de l’histoire de son existence en tant que nation où les forces centrifuges de tout bord mettent à feu et à sang sa partie orientale, de l’Ituri en passant par le Nord-Kivu jusqu’au sud du Sud-Kivu.
Notre Communauté les Banyamulenge, en est victime au premier chef en plus des souffrance qu’elle partage avec d’autres compatriotes victimes.
Depuis 1964 les forces issues des mulelistes appartenant aux communautés voisines dans les Territoires de Fizi, Mwenga/ITOMBWE et Uvira s’adonnent depuis ce temps là, à ce jour, à nous déraciner. Cette guerre à caractère génocidaire qui mobilise un discours d’appel à l’extermination contre nous, se renforce depuis 2017 par l’arrivée des groupes armés étrangers soutenues par certains Etats voisins dont le Rwanda soutenant le Red Tabara burundais au Sud-Kivu allié aux mayi mayi( issus des communautés voisines résidus des mulelistes de 1964) pour effacer les Banyamulenge de la carte ethnique de la RDC. Le soutien du même pays qu’est le Rwanda au M23 au Nord-Kivu confirme sa volonté de déstabiliser l’Est de notre pays par toutes les voies possibles y compris sa participation à l’extermination des Banyamulenge. Nous déraciner c’est amputer le Congo des uns de ses membres, donc un Congo ‘’manchot’’, un Congo infirme !
Ceci est encouragé par un discours d’appel à l’extermination de notre Communauté par certains leaders politiques à la tête Monsieur Bitakwira Justin ancien Ministre et Député qui se dit du pouvoir en place. Les conséquences ont été énormes ;non seulement notre terroir des hauts plateaux ci-hauts évoqués a été complétement dévasté mais les tueries ont dégénéré jusqu’à pratiquer le ‘’cannibalisme’’ par certains compatriotes sur les membres de notre Communauté y compris ceux qui servent dans l’armée nationale, les FARDC. Un signe de sauvagerie jamais égalée même dans les génocides connus à travers le monde. Nous vous ferons parvenir dans un bref délai, Excellence Monsieur le Président de la République et Chef de l’Etat, les détails du calvaire que subit notre Communauté depuis plus de 7 ans dans un document plus élaboré avec précisions.
Nous pensons que votre deuxième mandat va mettre fin à cette insécurité et mettre hors d’état de nuire les leaders qui sapent l’unité nationale par des discours divisionnistes.
Nous Vous souhaitons Excellence Monsieur le Président de la République et Chef de l’Etat, un fructueux mandat et notre Communauté est prête à vous accompagner car dans son histoire, elle a toujours été du côté des Institutions légalement établies et qui protègent tous les congolais.
Bintou Keita et Christophe Lutundula à l’issue d’une conférence de presse ce samedi 13 janvier 2023 au 10ème niveau de l’Immeuble du Gouvernement
La RDC et les Nations Unies pour un désengagement réussi de la MONUSCO
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, M. Christophe LUTUNDULA APALA Pen’APALA, et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République Démocratique du Congo et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou KEITA, ont réaffirmé la volonté des deux entités à œuvrer ensemble pour un retrait progressif, responsable, honorable et exemplaire de la Mission de la République démocratique du Congo.
Le 19 décembre 2023, le mandat de la MONUSCO a été renouvelé pour un an à l’unanimité par le Conseil de sécurité avec comme axe fort le démarrage du désengagement de la Mission.
Ce désengagement se fera en trois phases distinctes, conformément au plan cosigné le 21 novembre par Mme KEITA et M. LUTUNDULA.
« Nos équipes ont travaillé en synergie, dans un esprit constructif et avec beaucoup de sens de responsabilité. Elles ont produit un plan de désengagement pour un retrait progressif, responsable, honorable et exemplaire de la MONUSCO et fixé les modalités de transfert progressif des tâches de la MONUSCO au Gouvernement congolais.
Le Conseil de sécurité a endossé ce plan et nous allons mettre en œuvre ensemble cette stratégie de désengagement pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat de faire du retrait de la MONUSCO un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies », a affirmé le Vice-Premier ministre M. Christophe LUTUNDULA APALA Pen’APALA.
Pour sa part, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Mme Bintou KEITA a remercié les autorités congolaises pour leur engagement et leur franche collaboration tout au long du processus. « Pour la première fois, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte un mandat qui demande à la MONUSCO d’entamer son retrait de la RDC. C’est un moment historique.
Nous ne ménagerons aucun effort avec nos partenaires congolais afin de mener à bien ce processus. Je salue la volonté des autorités congolaises de faire du désengagement de la MONUSCO un modèle de transition réussie d’une opération de maintien de la paix des Nations Unies », a indiqué Mme KEITA.
Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo United Nations Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo – Suite – La première phase de ce plan de désengagement concerne le retrait complet des composantes militaires et policières de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu, au plus tard au mois d’avril 2024.
A cette occasion, plusieurs bases militaires de la MONUSCO seront transférées au Gouvernement.
La deuxième phase prévoit un retrait de la MONUSCO du Nord-Kivu après son retrait du Sud-Kivu et à l'issue de l’évaluation de la première phase du désengagement, tel que demandé par le Conseil de Sécurité. La troisième phase commencera après l'achèvement de la phase 2 et de son évaluation, et conduira au retrait complet de la province de l'Ituri. Après 25 ans de présence, la MONUSCO quittera définitivement la RDC au plus tard à la fin de l’année 2024.
La MONUSCO réitère sa détermination à mettre en œuvre son mandat de protection des civils aux côtés des forces de défense et de sécurité congolaises.
Dans le cadre de la réalisation des activités de son projet de « contribution à l’appui au service de santé de base dans le Diocèse de Boma », avec le financement de Misereor (Organisme catholique allemand), la Caritas-Développement Boma, par son Bureau Diocésain des Œuvres Médicales, organise une réunion avec toutes les formations Sanitaires qui bénéficient de son appui et accompagnement, à travers ce projet.
En effet, à la fin de chaque année, un regard est souvent porté sur la mise en œuvre des activités planifiées au début et réalisées, lesquelles font l’objet d’une évaluation, tout en dégageant les performances et les contreperformances. Cela permet d’apporter des améliorations, partant, de nouvelles stratégies étudiées en commun accord entre prestataires de soins et l’équipe du BDOM Boma. C’est une occasion pour identifier les problèmes majeurs qui ont constitué le goulot d’étranglement, tout en les priorisant, mais également identifier les besoins qui feront l’objet de la planification pour l’année 2024.
Pour les activités réalisées en 2023 et la planification 2024, une réunion de deux jours se déroule dans la grande salle Jean-Paul II du Centre Pastoral qui porte le même nom, du Jeudi 11 au vendredi 12 janvier 2024.
Il est question en fait de renforcer les capacités techniques et managériales, à travers des différents exposés, échanges d’informations d’une structure sanitaire à l’autre ; cette rencontre a permis d’échange d’expérience entre les Responsables des Formations Sanitaires, des uns envers les autres, en vue d’une appropriation des actions sanitaires.
Objectifs de cette réunion :
L’Objectif général : contribuer à l’appui au service de santé de base dans le Diocèse de Boma.
L’Objectifs spécifiques :
Faire une évaluation des activités du plan d’action 2023 ;
Faire une évaluation des recommandations de la réunion annuelle de décembre 2022 ;
Renforcer les capacités des participants sur la qualité des soins ;
Faire une évaluation sur les activités de l’année 2023 pour chaque Formation Sanitaire ;
Identifier les problèmes prioritaires/ Faiblesses des Formations Sanitaires ;
Elaborer les- plans de redressement de ces problèmes/ Faiblesse identifiés ;
Faire le partage d’expériences entre les responsables des Formations sanitaires.
*‘’La diaspora Congolaise sous l'égide du FICE anticipe de croire que toutes négociations en lieu et place de l'acceptation des résultats des élections sont de manœuvres qui tendent à recycler des politiciens auxquels le peuple à refuser de renouveler le mandat ou d'en accorder un’, lit-on, dans une déclaration du FICE sous la signature de son Président, le Prof. Dr. Ngoie Joël Nshisso.
Déclaration de la diaspora congolaise sous l'égide du Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger (FICE) travers sur les appels à des manifestations par un Petit Groupe de Candidats Présidents
La diaspora Congolaise sous l'égide du Forum des Intellectuels Congolais de l’Etranger (FICE) suit avec attention les réactions de la classe politique et civile congolaise après les élections tenues le 20 décembre 2023.
Elle regrette de constater que les personnalités politiques qui ont mené une campagne électorale pauvre ou médiocre, qui ont un poids politique nul dans la législature passée et celle avenir refusent de s’en prendre à eux mais bien au contraire appellent la population à descendre dans les rues et rejettent les résultats dont les projections délivrées par la CENI se veulent être une véritable sanction populaire.
Nous invitons la classe politique et civile à comprendre premièrement que ces élections ont été sauvées par la population qui a montré son patriotisme et sa détermination à faire valoir sa voix, son vote comme souverain premier et n’entend pas voir une franche des personnes la lui ravir pour des intérêts personnels et égoïstes.
C’est parce que la population a reconnu en toute honnêteté que les problèmes d'ordre logistique et technique que la CENI a reconnu et s'était engagé à corriger d’une manière satisfaisante ne peuvent pas être transformés en problèmes de crédibilité.
Aucun des ces problèmes techniques et logistiques rencontrés ne sera de nature à changer l’ordre d'arrivée des candidats, spécialement pour la présidence.
La diaspora Congolaise sous l'égide du FICE a donné le ton pour des élections libres et démocratiques dont les résultats se sont révélés être la tendance qui se confirme au fur et à mesure que la CENI communique les comptages de votes conformément aux dispositions convenues pour ce processus.
La diaspora Congolaise sous l'égide du FICE invite les personnalités politiques et civiles à comprendre que beaucoup des rapports des missions de l’observation des élections reconnaissent que le scrutin a été libre et démocratique en dépit des difficultés technique et de logistique ;
FICE a été compté parmi les organes d’observation internationale des élections et a déployé des observateurs dans les centres de vote de la diaspora et en République Démocratique du Congo. Les observateurs n’ont pas relevé des irrégularités de nature à entacher la crédibilité de ces élections ;
La diaspora Congolaise sous l'égide du FICE invite les personnalités politiques et civiles à comprendre que quand eux ont failli à leurs promesses, se sont présentés à eux sans un projet cohérent pour résoudre les multiples défis sécuritaires, économiques et sociaux, la population quant à elle a enduré les souffrances et les privations de toute sorte afin que ces élections leur donnent l’occasion de se choisir des dirigeants qui rencontreront leurs attentes et non ceux qui par des crises inventées et entretenues parviennent ou se maintiennent au pouvoir par des formules des négociations;
La diaspora Congolaise sous l'égide du FICE anticipe de croire que la demande non-justifiée de l'annulation des élections oublie à dessein les conséquences constitutionnelles afin de tendre un piège qui conduirait inévitablement à des négociations politiques afin de briser les cycles électoraux et prendre le peuple congolais en otage.
La diaspora Congolaise sous l'égide du FICE anticipe de croire que toutes négociations en lieu et place de l'acceptation des résultats des élections sont de manœuvres qui tendent à recycler des politiciens auxquels le peuple à refuser de renouveler le mandat ou d'en accorder un.
La diaspora Congolaise sous l'égide du FICE invite les personnalités politiques et civiles à attendre les résultats provisoires de la CENI. Toute contestation doit être déposée devant la cour constitutionnelle. Autant cette cour a été félicitée pour accepter tous les candidats présidents, autant elle doit jouir de leur confiance quant au traitement des plaintes électorales éventuelles.
La population congolaise tant à l’étranger qu’au pays a sauvé les élections de décembre 2023 afin de se choisir ses dirigeants, il est donc antipatriotique et une trahison de vouloir estomper son attente patiente des derniers résultats des scrutins.
La diaspora Congolaise sous l'égide du FICE invite les services de sécurité, de défense nationale et d'intelligence pour empêcher les troubles sociales en cette période d'attente des résultats des élections et des fêtes de fin d'années afin de permettre au peuple congolais de célébrer sa victoire électorale et la fête de fin d'année 2023.
Qui est Prof. Dr. Ngoie Joël Nshisso ?
Dr Ngoie Joël Nshisso est titulaire d'un doctorat en administration des affaires avec spécialisation en commerce international de l'Université North central de San Diego, Californie.
Il est le fondateur du Global Trade and Management Consulting (GTMCO) et du Forum des intellectuels congolais de l'étranger (FICE) dont les sièges sont en Caroline du Nord, aux États-Unis. En Décembre 2023, il a conduit la délégation des observateurs internationaux aux élections générales organisées par la CENI.
Dr Ngoie est un expert chevronné de la Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA). Il contribue à accroître le commerce et les investissements entre les États-Unis et l'Afrique subsaharienne en négociant des programmes commerciaux, en fournissant des formations et des conseils aux entreprises. Avec plus de 30 ans de leadership dans les secteurs privé, bancaire, à but non lucratif et dans l'enseignement universitaire, il a acquis des connaissances multiculturelles qui font de lui un fervent partisan de la diversité en tant que moteur de la mondialisation.
Affectée par les inondations et sinistres dont sont victimes les communautés riveraines et peuples autochtones vivant le long du Fleuve Congo, le mouvement féministe « Solidarité des Femmes sur le Fleuve Congo » lance un cri d’alerte aux partenaires internationaux de la RDC. C’est dans la perspective de bénéficier de ces derniers les moyens nécessaires à une assistance adéquate aux populations sinistrées qui endurent, depuis fin décembre, des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. Ci-dessous, lisez l’intégralité de leur appel à la justice climatique.
APPEL A LA JUSTICE CLIMATIQUE, SOFFLECO ALERTE SUR LA MONTEE DU FLEUVE CONGO ET SES AFFLUENTS.
*SOFFLECO, Solidarité des Femmes sur le Fleuve Congo, mouvement féministe engagé pour la promotion de la justice climatique, socio-économique et la sécurité alimentaire, tire la sonnette d’alarme sur la montée inhabituelle du Fleuve Congo et ses affluents.
Depuis un temps nous observons un mouvement inhabituel le long du Fleuve Congo. Les eaux du fleuve et ses affluents ont connu en cette fin d’année une montée soudaine et exceptionnelle qui menacerait les activités économiques des populations riveraines, en les exposant aux pertes en vie humaines et biens ainsi qu’aux maladies d’origines hydriques.
Les observations de SOFFLECO ont connu une confirmation officielle et scientifique la première semaine de ce mois de Janvier 2024 avec comme soubassement le communiqué de la Régie des Voies Fluviales (RVF) à ce sujet.
SOFFLECO lance un appel aux autorités publiques et particulièrement le gouvernement central et les partenaires nationaux et internationaux à prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de protéger la population riveraine et leurs biens, particulièrement les femmes et les enfants qui sont pour la plupart des fois les premières victimes des inondations et des catastrophes liées aux effets du Changement Climatique.
Il y a nécessite que le Gouvernement mette en place un système d’alerte précoce pour protéger les populations les plus vulnérables le long du fleuve et ses affluents. Les conséquences qu’engendrent des inondations sont déjà à la base de destruction des champs le long du fleuve et la pénurie alimentaire ne fait que s’accentuer.
Cette évolution inaccoutumée du niveau d’eau du fleuve Congo en appel à l’alerte maximale. Il s’agit de la crue la plus importante en soixante ans, selon la Régie des voies fluviales (RVF) depuis 1961, au niveau du port de Kinshasa. Le fleuve Congo était monté alors à 6m26 au-dessus du niveau moyen de la mer comparativement au niveau actuel qui atteint déjà 6m05 à ce jour.
Nous indiquons ici que presque toute la rade portuaire de Kinshasa est sous l’eau, selon la direction technique de la Régie des voies fluviales, et le phénomène touche tout le pays. A Kisangani, le fleuve Congo a atteint huit mètres. Après Kinshasa, la province de Mongala, de l’Ituri et de l’Équateur sont également touchées par ces inondations. A Mbandaka et à Bandundu, les échelles [des ports, NDLR] sont submergées.
Cette montée du niveau du fleuve est due à des pluies exceptionnelles ces derniers mois, explique un responsable de la Régie des voies fluviales. D’où, cette crue, et celle des affluents, concerne tout le pays. Les populations riveraines en milieu rural et péri-urbain, vivant dans une précarité totale gère des conséquences innombrables sur le plan de l’économie et de la santé publique.
Il faut rappeler l’effroyable bilan de la fin d’année 2023, les pluies diluviennes et la montée des eaux du fleuve Congo à Kinshasa avaient fait au moins 120 morts. Si les précipitations sont plus courtes, elles deviennent néanmoins plus intenses. Le réchauffement climatique a rendu les sols plus durs et imperméables, ce qui empêche l'absorption de l'eau par la terre et accentue le ruissellement.
A cela s'ajoutent les effets négatifs de la déforestation qui favorise les inondations et freine également l’infiltration de l’eau dans le sol. De nos descentes sur terrain à l’Equateur et à Kinshasa, et des informations recueillies auprès de nos points focaux provinciaux nous avons constaté que la population est délaissée dans un état de désolation.
A Mbandaka, dans la province de l’Équateur, les inondations, résultant des pluies incessantes, ont plongé les quartiers d'Ekundé, Basoko, Bongodjo et le territoire de Bikoro dans une situation critique. Les conséquences désastreuses de ces inondations sont particulièrement visibles avec plus de 100 familles se retrouvant sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux déchaînées.
Ces familles endurent des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. En outre, plusieurs activités commerciales ont été englouties, et le bon fonctionnement de certains ports a été sérieusement compromis.
Dans le cadre de la Justice Climatique, nous invitons les partenaires internationaux à apporter l’assistance nécessaire aux communautés riveraines et aux peuples autochtones le long du Fleuve Congo.
Affectée par les inondations et sinistres dont sont victimes les communautés riveraines et peuples autochtones vivant le long du Fleuve Congo, le mouvement féministe « Solidarité des Femmes sur le Fleuve Congo » lance un cri d’alerte aux partenaires internationaux de la RDC. C’est dans la perspective de bénéficier de ces derniers les moyens nécessaires à une assistance adéquate aux populations sinistrées qui endurent, depuis fin décembre, des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. Ci-dessous, lisez l’intégralité de leur appel à la justice climatique.
APPEL A LA JUSTICE CLIMATIQUE, SOFFLECO ALERTE SUR LA MONTEE DU FLEUVE CONGO ET SES AFFLUENTS.
*SOFFLECO, Solidarité des Femmes sur le Fleuve Congo, mouvement féministe engagé pour la promotion de la justice climatique, socio-économique et la sécurité alimentaire, tire la sonnette d’alarme sur la montée inhabituelle du Fleuve Congo et ses affluents.
Depuis un temps nous observons un mouvement inhabituel le long du Fleuve Congo. Les eaux du fleuve et ses affluents ont connu en cette fin d’année une montée soudaine et exceptionnelle qui menacerait les activités économiques des populations riveraines, en les exposant aux pertes en vie humaines et biens ainsi qu’aux maladies d’origines hydriques.
Les observations de SOFFLECO ont connu une confirmation officielle et scientifique la première semaine de ce mois de Janvier 2024 avec comme soubassement le communiqué de la Régie des Voies Fluviales (RVF) à ce sujet.
SOFFLECO lance un appel aux autorités publiques et particulièrement le gouvernement central et les partenaires nationaux et internationaux à prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de protéger la population riveraine et leurs biens, particulièrement les femmes et les enfants qui sont pour la plupart des fois les premières victimes des inondations et des catastrophes liées aux effets du Changement Climatique.
Il y a nécessite que le Gouvernement mette en place un système d’alerte précoce pour protéger les populations les plus vulnérables le long du fleuve et ses affluents. Les conséquences qu’engendrent des inondations sont déjà à la base de destruction des champs le long du fleuve et la pénurie alimentaire ne fait que s’accentuer.
Cette évolution inaccoutumée du niveau d’eau du fleuve Congo en appel à l’alerte maximale. Il s’agit de la crue la plus importante en soixante ans, selon la Régie des voies fluviales (RVF) depuis 1961, au niveau du port de Kinshasa. Le fleuve Congo était monté alors à 6m26 au-dessus du niveau moyen de la mer comparativement au niveau actuel qui atteint déjà 6m05 à ce jour.
Nous indiquons ici que presque toute la rade portuaire de Kinshasa est sous l’eau, selon la direction technique de la Régie des voies fluviales, et le phénomène touche tout le pays. A Kisangani, le fleuve Congo a atteint huit mètres. Après Kinshasa, la province de Mongala, de l’Ituri et de l’Équateur sont également touchées par ces inondations. A Mbandaka et à Bandundu, les échelles [des ports, NDLR] sont submergées.
Cette montée du niveau du fleuve est due à des pluies exceptionnelles ces derniers mois, explique un responsable de la Régie des voies fluviales. D’où, cette crue, et celle des affluents, concerne tout le pays. Les populations riveraines en milieu rural et péri-urbain, vivant dans une précarité totale gère des conséquences innombrables sur le plan de l’économie et de la santé publique.
Il faut rappeler l’effroyable bilan de la fin d’année 2023, les pluies diluviennes et la montée des eaux du fleuve Congo à Kinshasa avaient fait au moins 120 morts. Si les précipitations sont plus courtes, elles deviennent néanmoins plus intenses. Le réchauffement climatique a rendu les sols plus durs et imperméables, ce qui empêche l'absorption de l'eau par la terre et accentue le ruissellement.
A cela s'ajoutent les effets négatifs de la déforestation qui favorise les inondations et freine également l’infiltration de l’eau dans le sol. De nos descentes sur terrain à l’Equateur et à Kinshasa, et des informations recueillies auprès de nos points focaux provinciaux nous avons constaté que la population est délaissée dans un état de désolation.
A Mbandaka, dans la province de l’Équateur, les inondations, résultant des pluies incessantes, ont plongé les quartiers d'Ekundé, Basoko, Bongodjo et le territoire de Bikoro dans une situation critique. Les conséquences désastreuses de ces inondations sont particulièrement visibles avec plus de 100 familles se retrouvant sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux déchaînées.
Ces familles endurent des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. En outre, plusieurs activités commerciales ont été englouties, et le bon fonctionnement de certains ports a été sérieusement compromis.
Dans le cadre de la Justice Climatique, nous invitons les partenaires internationaux à apporter l’assistance nécessaire aux communautés riveraines et aux peuples autochtones le long du Fleuve Congo.
Dévastatrices, les conséquences néfastes de la crue des eaux du Fleuve Congo sont à limiter et maitriser. Face à cette situation, Fabrice Lusinde, Directeur Général de la Société Nationale d’Electricité (SNEL S.A), a dépêché d’urgence une équipe d’experts au barrage Inga. Objectif : anticiper sur tout impact sur la fourniture d’électricité par la préservation l’approvisionnement électrique. Des sources officielles rapportent que l’équipe s’y trouve depuis le week-end dernier.
Face à la crue
Arrivé sur place, les techniciens ont trouvé un tronc d’arbre coincé dans le G28. Ces arbres proviendraient des provinces de la Tshopo et de l’Equateur dans la vague de la crue des eaux du Fleuve Congo.
« La crue des eaux du fleuve Congo a généré des défis considérables dans 14 provinces de la RDC, impactant divers secteurs de la vie quotidienne. La SNEL, consciente de l'importance cruciale de son rôle dans ces circonstances, a mobilisé une équipe de techniciens vers Inga. La mission principale de ces experts est de prendre des précautions essentielles pour prévenir tout dommage potentiel aux turbines. La perturbation de leur fonctionnement pourrait entraîner des interruptions dans la desserte en électricité, touchant la capitale et d'autres provinces», déclarent les mêmes sources.
CAN 2024
En effet, Fabrice Lusinde, Directeur Général de la SNEL SA, exprime sa préoccupation quant à l'assurance d'une couverture électrique optimale pour la retransmission de la Can Côte d'Ivoire 2024.
Rassurant les passionnés du football, il appelle à la confiance envers la SNEL SA, qui a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir une diffusion fluide des matchs en direct à la télévision et à travers d'autres supports médiatiques.
Rendez-vous du 20 janvier
En plus de la gestion de la crue, la SNEL SA est activement engagée dans la préparation de la cérémonie de prestation de serment du président réélu Félix Tshisekedi Tshilombo, prévue le samedi 20 janvier prochain. La société travaille avec diligence pour assurer une alimentation électrique stable et fiable lors de cet événement majeur.
Une volonté active
La mobilisation rapide des techniciens de la SNEL SA à Inga témoigne de l'engagement de l'entreprise à assurer la continuité de l'approvisionnement électrique malgré les défis posés par la crue du fleuve Congo. Les efforts déployés visent à minimiser les impacts sur la population et à garantir un service ininterrompu pendant des événements cruciaux tels que la Can Côte d'Ivoire 2024 et la cérémonie de prestation de serment.