La CENI a déjà convoqué le corps électoral. A la fin de cette 2023, les élections seront en RD. Congo à tous les niveaux, de la Présidentielle aux législatives nationales, provinciales et communales. Ainsi, toutes les parties prenantes engagées dans la course sont-elles appelées à s’y préparer minutieusement. L’Onu, l’unique cadre par excellence d’échange et de solidarité à l’échelle, mondiale, est appelée à y apporter sa contribution pour assurer, à la fois, la paix, la sécurité et la stabilité dans diverses régions du monde, y compris dans la Région des Grands Lacs. Tout en citant, à titre d’exemple, plusieurs cas qui nécessitent cette implication, Félix Tshisekedi qui, pour la quatrième fois, intervenait hier, dans la soirée, du haut de la tribune de la 78ème session de l’Assemblée Générale de l’Onu à New York, est revenu essentiellement sur la situation au Maroc, en Lybie, au Sahel ou encore au Zimbabwe où tantôt ce sont des séismes, tantôt ce sont des crises politiques ou, alors, la recrudescence de l’insécurité orchestrée par des groupes armés avec l’aide d’autres Etats voisins. Allusion faite ici, au Rwanda qu’il accuse de soutenir des semeurs des troubles du M23 qui, curieusement, demandent même un dialogue alors qu’ils sont coupables de flétrissures à l’égard de la RD. Congo, pour des faits de guerre, des viols, massacres et actes terroristes perpétrés sur son sol et contre les populations civiles dont la plupart sont en errance.
Une fois de plus, il a insisté sur le départ accéléré de la Monusco, tout en demandant que les plans ayant fait l’objet des discussions soient mis en œuvre de telle sorte qu’après tout, l’objectif soit, enfin, atteint.
Car, à son avis, plus de vingt ans après, le bilan de la présence de la Monusco est loin d’être celui auquel le peuple congolais et ses dirigeants pouvaient encore bien s’attendre.
Félix Tshisekedi, loin s’en faut, a de nouveau présenté la RD. Congo, comme un pays solution en matière notamment, de la lutte contre le changement climatique, de la lutte contre l’émission des gaz à effets de serre, l’accélération du transfert écologique en termes d’économie verte, de transfert énergétique et consorts.
Là-dessus, mieux que n’importe quel autre pays, la RD. Congo offre, selon lui, des atouts indéniables qui, une fois exploités rationnellement, peuvent contribuer, de manière efficace, à la solution durable aux problématiques qui se posent aujourd’hui, voire demain, à l’humanité à l’échelle planétaire.
LPM