Le Bureau de la Chambre basse du Parlement, sous la conduite de Vital Kamerhe, a procédé hier, mercredi 19 juin 2024, à l’évaluation de son travail, au lendemain de la clôture de la session de mars. Les membres du Bureau se sont félicités des efforts accomplis, en si peu de temps, pour, entre autres, investir le nouveau Gouvernement, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, mettre en place les Groupes parlementaires et faire adopter le Budget de l’Assemblée elle-même.
«Nous sommes heureux qu’en moins de 15 jours d’avoir abattu ce travail de plus ou moins trois mois. Nous avons d’abord pu mettre en place les groupes parlementaires qui sont des unités politiques de fonctionnement de l’Assemblée, on n’en a pratiquement 21. Ces Groupes parlementaires vont nous permettre de mettre en place les commissions thématiques et le comité des sages. Le Bureau a pu faire adopter le Budget de l’Assemblée nationale qui, conformément à notre règlement intérieur, doit être voté par la plénière à la session de mars. Ce qui a été fait », a indiqué, au terme de cette séance du travail, le Rapporteur Jacques Djoli. A l’en croire, la Chambre basse du Parlement a apprêté, à son niveau, les prévisions nécessaires à soumettre au Gouvernement, dans les jours à venir, pour des ajustements avant l’étape de l’adoption qui va intervenir, dès la prochaine session parlementaire. « Pour le Budget 2025, l’Assemblée nationale est prête et va envoyer ses prévisions au Gouvernement pour la mise en commun. Un autre point important, c’est l’approbation du Programme sd’actions du Gouvernement et l’investiture de celui-ci. Nous nous félicitons et nous félicitons le Gouvernement et Madame la Première Ministre qui a inscrit les six priorités définies par le Chef de l’Etat dans son contrat avec le peuple congolais. L’Assemblée nationale va donc s’atteler à suivre l’exécution de ce programme qui constitue le socle des attentes de notre population. A ce sujet, le Président de l’Assemblée nationale nous a demandé de prendre en compte toutes les observations faites par les députés pour les faire parvenir au Gouvernement comme des attentes du peuple congolais, que ça soit en matière d’infrastructures ou des besoins sociaux de base, santé, éducation ou dans la mise en œuvre de Programme de 145 Territoires », a rassuré, dans son compte rendu à la presse, l’Honorable Jacques Djoli, le Rapporteur de l’Assemblée nationale.
Deuxième jour de consultations des entreprises publiques par le Ministre du Portefeuille Jean Lucien Bussa. Huit entreprises publiques dont Sonahydroc SA, ANEP, SOSIDER SA, RVA SA, SCFUF SA, SCPT SA, CADECO SA et SAKIMA ont fait le tour du bureau du Ministre du Portefeuille. Même objectif, la prise de contact avec leur tutelle ainsi que la présentation de leurs différentes entreprises en terme des passifs et des actifs.
Au sortir de l'entretien avec le Ministre, le PCA de la Sonahydroc SA, le député national Jean Baudouin Mayo Mambeke a loué l'initiative de leur ministre de tutelle et a promis de revenir, avec son équipe pour présenter leur mémorandum contenant les difficultés, les prévisions ainsi la vision de cette entreprise de l'État.
En sa qualité de syndicat de gestionnaire des entreprises publiques, ANEP a répondu présent à ce rendez-vous combien important visant à baliser le chemin d'une bonne collaboration entre les entreprises de l'Etat et le Ministère du Portefeuille. Clément Désiré Kabongo Moba, PCA de l'ANEP a résumé leurs échanges avec le Ministre Jean Lucien Bussa, lesquelles ont tournées sur la vision du Ministre et la présentation par l'ANEP de la situation générale dans laquelle se trouve cette structure étatique.
A son tour, l'Administrateur Secrétaire Exécutif de l'ANEP a, après avoir présenter ses civilités au Ministre et lui présenter les félicitation de l'ANEP pour sa nomination au Gouvernement Suminwa, présenter le mémo de sa structure, lequel reprend les problèmes majeurs affectant les fonctionnements des entreprises et les propositions des solutions. Patrick Ngulu Mbiobawhul a insisté sur la hauteur élevée des arriérés fiscaux et des pénalités fiscales ainsi le non paiement par l'État des dettes des entreprises, le cas de la SNEL et de la Regideso. Il a sollicité du Ministre son appuis dans la mise en œuvre de la recommandation du Conseil d'Administration sur la solidarité entre membres de l'ANEP et aussi la révisitation des des conventions collectives. Il a en outre insisté sur la sécurité juridique et judiciaire ainsi que la problématique de relations entre les organes Conseil d'Administration, D.G, DGA et commissaire aux comptes.
Occasion pour la délégation de la RVA conduite par son PCA Tryphon Kin Kiey Mulumba d'étaler au Ministre l'idée qu'ils ont de leur société ainsi que leur problèmes.
Les consultations vont se poursuivre ce jeudi 20 juin avec d'autres entreprises de l'État et établissements publics.
*Journaliste en Danger a organisé ce mardi 18 juin 2024, une table ronde des responsables des médias, au CEPAS, dans la commune de la Gombe, sous le thème :’’Comment lutter contre la désinformation et la précarisation des journalistes’’. Durant près de six heures, ces figures emblématiques du secteur de la presse ont réfléchi sur des mécanismes à mettre sur pied pour, entre autres, décourager les fake news et la médiocrité, sous toutes leurs formes, dans la profession journalistique en RD. Congo. Jean-Pierre Kibambi Shintwa, Museme Diawe, Tito Ndombi, Stéphane Kitutu, Oscar Kabamba, Professeur Nsana de Larsicom ou encore, Patient Ligodi, ont, parmi tant d’autres participants, honoré à ce rendez-vous.
Dans son mot de circonstance, Tshivis Tshivuadi, Secrétaire Général de JED, a fait le tour d’horizon de la situation actuelle du secteur de la presse du Congo, dans un contexte marqué par l’avènement de nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Il a souligné, par ailleurs, ce qu’il considère comme étant une crise de confiance entre les médias traditionnels et le public, situation favorisée notamment, par la précarité économique des entreprises de presse, le cadre juridique et règlementaire de l’exercice de la liberté de la presse ainsi que la culture de l’impunité des crimes contre les journalistes.
Il a constaté, de ce point de vue, que la conséquence est telle que : ‘’le journalisme aujourd’hui se meurt dans notre pays et sous nos yeux’’.
Tshivis Tshivuadi a ainsi exhorté, face à ce tableau peu reluisant et interpellateur, le nouveau Gouvernement, dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à mesurer la nécessité de mettre en application, de façon effective, les recommandations issues des états généraux de la Communication et médias, organisés, il y a deux ans, par le Ministre de tutelle, Patrick Muyaya Katembwe, sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui-même.
« Tout le monde reconnait aujourd’hui que l’internet est porteur du pire et du meilleur. Le meilleur, c’est que c’est un espace de liberté qui donne la possibilité à chacun de choisir ses supports d’informations.
Mais le pire, c’est que l’internet a payé des zones de non droit sur les réseaux sociaux où circulent en permanence toutes sortes d’informations, de fausses informations et des incitations à la haine, à la violence et au désordre.
Or, des études ont aussi démontré aujourd’hui que 80 % des jeunes de moins de trente ans vont chercher les informations sur internet.
Ce qui témoigne bien du recul des médias traditionnels que sont la radio, la télévision et la presse écrite. Voilà pourquoi au cours de cette table ronde, nous devons également nous poser des questions sur cette crise de confiance qui existe entre le public et nos médias traditionnels et comment recréer ce lien de confiance basé sur le fait que le journaliste doit publier des informations vérifiées, fiables…
Il me semble que plusieurs facteurs, endogènes et exogènes, pourraient bien expliquer cette fragilité et cette défiance envers nos médias. Parmi ces facteurs, on peut citer l’environnement politique et sécuritaire de travail des journalistes, la précarité économique des entreprises de presse qui les emploient, le cadre juridique et règlementaire de l’exercice de la liberté de la presse, la culture de l’impunité des crimes contre les journalistes, etc.
Il faut simplement déplorer que des promesses des réformes qui ont été faites, n’ont pas été suivies des actes concrets.
La conséquence est que le journalisme aujourd’hui se meurt dans notre pays et sous nos yeux.
Au cours du combat que mène notamment JED et d’autres organisations pour défendre le journaliste et leur travail, il se trouve une exigence, celle du droit du public à l’information », a fait remarquer le Secrétaire Général de Journaliste en Danger.
Le journalisme est un métier qui a des règles et des exigences
Tshivis Tshivuadi n’a pas hésité à rappeler quelques exigences importantes de la profession.
Pour lui, le moment propice est donc venu de réinventer autrement l’environnement médiatique en RD. Congo.
«Le journalisme est un métier qui a des règles et des exigences. Il est temps dans notre pays de remettre cette responsabilité sociale et citoyenne du journaliste au cœur de la profession, mais aussi de créer un environnement qui leur permette de travailler dans des meilleures conditions de sécurité pour eux-mêmes, de dignité et d’honneur pour leur noble métier.
C’est dans cette optique que se sont tenues, au mois de janvier 2022, les assises des états généraux de la communication et médias présidées par le Chef de l’Etat afin d’aplanir les voies d’une renaissance de la presse congolaise à l’agonie, de changer les règles du jeu, d’encadrer l’accès à la profession, d’établir une nouvelle éthique du journaliste basée prioritairement sur le respect des règles déontologiques et la responsabilité citoyenne du métier d’informer, d’élaborer de manière concertée un plan de sauvetage du journalisme dans notre pays.
Au total, ce sont quatre-vingts recommandations qui sont sorties de ces assises pour changer l’image et le visage de la presse congolaise et qui attendent toujours leur mise en œuvre.
Aujourd’hui, nous en tant que professionnels des médias, devons interroger le Gouvernement sur sa réelle volonté politique de créer les conditions de l’émergence d’un secteur médiatique viable, indépendant et professionnel dans notre pays.
Je pense que c’est cette question qui nous incombe aujourd’hui par rapport à la léthargie. Il me semble qu’aujourd’hui, il y a une sorte de divergence d’intérêts entre nous la profession et la politique du Gouvernement. Ce sont ces divergences là que nous devons vider pour voir de quelle manière nous pouvons être en mesure de nous prendre en charge », a-t-il insisté, dans son allocution.
Quelle image du journalisme au Congo ?
« Que signifie être journaliste aujourd’hui au Congo ? Il s’agit à mon avis d’un grand débat de société qui nous concerne et qui doit nous interpeller en tant que professionnels des médias face à la montée de ce phénomène de la désinformation qui menace notre système démocratique et la paix sociale. Quelle est la responsabilité du journaliste dans la construction de ces sociétés démocratiques et apaisées à l’ère de ces nouvelles technologies qui permettent de diffuser toute sorte d’informations sur la toile et les réseaux sociaux ? », s’est interrogé Tshivis Tshivuadi qui, en outre, a rendu hommage à Christophe Deloire, Responsable de Reporter Sans Frontières, décédé la semaine dernière, à l’âge de 53 ans.
Il a été précédé, à l’estrade, par le Professeur Nsana du Laboratoire des Recherches en Sciences de l’Information et de la Communication (Larsicom), qui a posé les jalons par un exposé magistral sur une étude réalisée par sa structure, durant la période allant de décembre 2023 à janvier 2024, sur l’écosystème de la désinformation en RDC, sur un trois zones géographiques du pays, à savoir : Kinshasa, le Haut-Katanga et le Nord-Kivu.
Le Laboratoire est parti d’un échantillon de 155 groupes WhatsApp pour jauger l’impact, voire la vitesse de propagation de la désinformation et des discours de haine en ligne.
C’est cet exposé qui a ouvert la voie aux échanges enrichissants au niveau de la plénière avant l’étape des panels.
Les participants ont proposé des mécanismes importants allant, justement, dans le sens d’accélérer la salubrité médiatique et la viabilisation du métier. Dans leur élan, ils ont pris l’engagement de rencontrer, dans les tout prochains jours, le Ministre Patrick Muyaya pour lui exprimer leurs félicitations, lui soumettre les préoccupations les plus urgentes et l’encourager à prêcher réellement par les actes.
Ce report, selon la Centrale électorale, est consécutif à des contraintes d’ordre financier liées à l’organisation matérielle des dits scrutins. Par conséquent, les dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-20227 rendu public par la décision n°006/CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024 ne sont plus d’application. Un autre chronogramme opérationnel sera rendu public dans les meilleurs délais.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°044/CENI/2024
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que les élections des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints, initialement prévues le 19 juin 2024, sont reportées à une date ultérieure.
Ce report est consécutif à des contraintes d’ordre financier liées à l’organisation matérielle des dits scrutins. Par conséquent, les dates opérationnelles annoncées dans le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-20227 rendu public par la décision n°006/CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024 ne sont plus d’application. Un autre chronogramme opérationnel sera rendu public dans les meilleurs délais.
La CENI réaffirme sa volonté d’organiser les élections des Conseillers Urbains, Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints dès que les conditions appropriées seront réunies. Les candidatures déposées et enregistrées dans les différents Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) restent valables.
Aux Honorables Membres du Bureau de l’Assemblée Nationale
(Tous) à Kinshasa/Lingwala
Honorable Président,
Honorables Membres,
Conformément au prescrit des articles 153 alinéa 3 point 2 de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006 telle que modifiée par la loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution et 84 de la Loi organique n 13/010 du 19 février 2023 relative à la procédure devant la Cour de cassation, le Procureur Général près cette Cour a l’honneur de vous adresser le présent réquisitoire aux fins d’obtenir l’autorisation de l’instruction à charge de messieurs François Rubota Masumbuko et Nicolas Kazadi, respectivement ministre d’Etat au Développement rural et ministre des Finances.
Exposé des faits
II ressort de l’analyse des pièces du dossier qu’en date du 21 avril 2021, le ministre du Développement rural, représenté par l’ancien Ministre Guy Mikulu Pombo, a conclu avec le consortium Stever Construct Cameroun SARL et Sotrad Water, représenté par monsieur Mike Kasenga Mulenga, le contrat relatif aux travaux d’installation des forages (Unités solaires de pompages et de traitement d’eau ) et de construction de stations mobiles de traitement d’eau de capacité de 2,5. 5 et 10 m 3 /h. Aux termes du contrat susvisé, le consortium Stever Construct Cameroun Sarl et Sotrad Water s’est engagé d’installer 1000 localités solaires de pompage et de traitement d’eau dans 1000 localités à travers la République Démocratique du Congo pour un montant total de 398. 982.383.41USD reparti par phase pendant 5 ans. II y a lieu de noter qu’aux termes de l’article 7 dudit contrat le marché sous examen est forfaitaire. Ayant relevé que le coût retenu dans le contrat précité pour l’installation des forages était très élevé, monsieur le Ministre des Finances Nicolas Kazadi invitera le Ministre du Développement rural, messier François Rubota Masumbuko, à négocier avec le consotium pour revoir à la baisse ledit coût. A la suite des négociations intervenues entre monsieur Mike Kasenga Mulenga et monsieur François Rubota Masumbuko, Ministre d’Etat au Développement Rural, le consortium s’est engagé à augmenter le nombre des stations d’eau de 340 et de porter ainsi le total des unités à installer 1340, sans diminuer le coût initial du contrat. Bien qu’ayant constaté la surfacturation des forages, après les négociations sus vantées, monsieur le Ministre des Finances Nicolas Kazadi a reconnu, au cours du briefing de presse tenu par le Ministre de la Communication et Médias le mercredi 24 avril 2024, avoir payé la somme de 71. 000.000 USD pour l’installation de 241 stations d’eau, soit 294.605,8 USD par forage, apparemment en absence de tout élément d’évaluation technique pouvant lui permettre de connaitre le coût réel de chaque station d’eau. En outre, il se dégagé des déclarations faites par les syndicalistes du ministère du Développement rural qu’à ce jour 32 stations d’eau seulement ont été construites et inaugurées, et non 302 stations d’eau comme l’a affirmé le sieur Mike Kasenga Mulenga qui, du reste, a reconnu avoir déjà perçu la somme de 71.000.000 USD du gouvernement congolais.
II. Qualification légale des faits et loi applicable
Dans leur rapprochement avec le droit, les faits tels qu’exposés paraissent constitutifs de l’infraction de détournement des derniers publics prévue et punie par l’article 145 du code pénal congolais livre II. La nature des faits et la gravité des indices relevés requièrent que les inculpés François Rubota Masumbuko, ministre d’Etat au Développement rural et Nicolas Kazadi, ministre des Finances, soient entendus pour donner leur version des faits.
Par ces motifs,
Qu’il plaise au bureau de l’Assemblée nationale d’autoriser l’instruction à charge des inculpés sus identifiés pour détournement des derniers publics et de leur permettre de présenter leur moyens de défense.
L’implication personnelle du président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo (nord-est de la République Démocratique du Congo), a été sollicitée dans la recherche de la paix au territoire de Bafwasende, à plus de 260 Km de Kisangani, a appris l’ACP des députés provinciaux dudit territoire.
«Nous sommes venus voir le Président de la première institution provinciale pour solliciter son implication au dossier des tueries à Bafwasende. Pour que ce territoire soit sécurisé surtout en cette période d’insécurité qui prévaut dans l’est », a déclaré le député provincial Tryphen Nabikyanambeyi Ture, président de la commission PAJ de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, au sortir de l’audience leur accordée lundi par Mateus Kanga Londimo.
Pour cet élu de Bafwasende, c’est depuis le jeudi dernier que le nommé Shokoro a commencé à tuer les fils de la province de la Tshopo en les égorgeant et les vidéos de leurs atrocités sont partagées dans les réseaux sociaux, a-t-il dit avant de faire part de son inquiétude.
« Nous craignons que cette situation prenne l’allure tribale comme celle des Mbole-Lengola à Lubunga car Shokoro et sa bande tuent tous les originaires de la Tshopo tel que, les Kumu, les Rumbi, les Lokele, etc », a-t-il rapporté.
Le président de l’Assemblée provinciale a d’abord félicité les députés provinciaux élus de Bafwasende pour leur solidarité autour de cette situation qui touche la province de la Tshopo avant de leur demander de reformuler des recommandations claires à soumettre au gouvernement provincial dans le but de juguler cette insécurité.
Rappelons que cette situation date d’environ deux mois et a fait état de 60 morts et des milliers de déplacés.
*Arrivée à Lubumbashi, le mardi 28/05/2024, une délégation composée de Mme Ursula Kölbel/responsable du bureau de liaison de Misereor basé à Kinshasa (don’t le mandat touche à sa fin) est venue présenter son remplaçant Mr Franck Kahnert.
Après un mandat bien rempli de six ans en RDC, Mme Ursula est venue faire ses adieux aux partenaires de Misereor à Lubumbashi, entre autres les Bureaux Diocésains de Développement et des Œuvres Médicales de la Caritas-Développement Lubumbashi, le CARF et la Commission Provinciale Justice & Paix.
Au cours de son séjour, la délégation de Misereor a rendu visite à Son Excellence Monseigneur Fulgence MUTEBA, Archevêque de Lubumbashi pour présenter le nouveau responsable du bureau de liaison de Misereor qui travaille présentement à Djamena au Tchad. Il déposera ses valises au Bureau de Kinshasa en novembre 2024.
Après une séance de travail d’ensemble avec ses différents partenaires, la délégation a eu des entretiens particuliers avec chacun de ses partenaires. C’est ainsi qu’au cours de la séance de travail avec le BDD/Caritas Lubumbashi, la délégation a eu droit à des présentations sur l’expérience du bureau en Agroécologie et en Architecture de terre pour l’amélioration de l’habitat en milieu rural et la protection de l’environnement. Les jeunes apprenants et apprenantes du centre de formation de Kikoloma ont fait une démonstration pratique de ce qu’ils/elles apprennent en construction.
*Juste une semaine après l’investiture du Gouvernement Suminwa,
Mme Stéphanie Mbombo quitte le bateau.
Celle qui était nommée au poste de Ministre Déléguée près le Ministre de l’Environnement et Développement Durable en charge de l’Economie du Climat a déposé, ce mardi 18 juin 2024, sa démission auprès du Gouvernement pour des raisons de convenance personnelle.
Félix Tshisekedi en a pris acte…
Selon un communiqué de la Primature, la Cheffe du Gouvernement a aussitôt informé le Président de la République, Félix Tshisekedi, qui en a pris acte.
En conséquence, Mme Stéphanie Mbombo Muamba est déchargée de cette haute fonction. « La concernée, dépourvue de qualité, ne peut plus engager le Gouvernement de la République à dater de ce jour », précise le communiqué du Cabinet de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement.
Economie du climat…
Avant d’être nommée au sein de l’équipe Suminwa, Mme Stéphanie Mbombo a été membre du Cabinet du Chef de l’Etat en tant qu’Envoyée spéciale du Président de la République pour la Nouvelle économie du climat.
*La confirmation de Nkoso Kevani Lebon comme Gouverneur de province de Maï-Ndombe, par la Cour d'appel, étonne la population de cette province qui se dit être trahie par le verdict tombé en début de soirée du vendredi 7 juin 2024, à la suite de la requête en contestation du candidat Aimé Pascal Mongo Lokonda. Ce dernier sollicitait l'annulation des résultats de ces élections pour " corruption, menace contre les députés et séquestration des élus" qu'il attribuait au candidat Nkoso Kevani. Entre l’annulation des résultats du second tour de l’élection du Gouverneur de la province de Maï-Ndombe pour fraude, corruption, séquestration des élus provinciaux, illégitimité populaire ainsi que plusieurs autres maux anti-démocratiques et le sacrifice des intérêts de la population du Maï-Ndombe, le choix patriotique s’impose.
Le récit du scrutin du Gouverneur de la province de Maï-Ndombe est loin de connaître son épilogue.
A défaut de dire le bon droit, l’issue du verdict de l’affaire en contentieux prise en délibéré depuis le lundi 17 juin 2024 au Conseil d’Etat, la plus haute juridiction de l’Ordre administratif en République démocratique du Congo va sceller dans les six jours le sort d’une population qui a longtemps souffert et n’aspire qu’à une amélioration de ses conditions de vie par un leadership qui lui sera redevable et non à des officines politiques pour les cinq prochaines années
Lors du premier tour de l’élection du gouverneur de la province de Maï-Ndombe organisée le 26 mai 2024 par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui s’est soldé par une égalité des voix, soit neuf (9) partout sur un total de 18 députés provinciaux qui composent cette Assemblée provinciale. Les candidats gouverneurs Aimé-Pascal Mongo Lokonda et Lebon Nkoso Kevani devraient de nouveau s’affronter dans les urnes pour un second tour soixante-douze (72) heures après conformément à loi électorale, soit le 29 mai 2024.
«C’est là que l’axe du mal est entré en scène », relèvent plusieurs observateurs.
Parmi les signes qui ont illustré cette entreprise malsaine contre la volonté du peuple qui ne jure que par l’élection de M. Aimé-Pascal Mongo Lokonda comme gouverneur de province indiquent des fins limiers, plusieurs constats convergent. C’est le cas de : « La corruption à ciel ouvert et de la séquestration des élus provinciaux avérées dont le résultat n’a été autre que le revirement contre son gré d’un des députés provinciaux qui a requis l’anonymat qui a été victime d’intimidations avec menaces de mort. Tenez, un mandataire actif à la Direction Générale des Impôts (DGI) a battu campagne activement avec les moyens de l’Etat en faveur du candidat Nkoso Kevani. Des preuves existent. Les députés provinciaux ont été coupés de tout moyen de communication pendant les soixante-douze heures qui ont précédées le deuxième. Cet état de chose a fait réagir la population à travers une marche de protestation qui a été réprimée par la force par la gouverneure en fonction. Plusieurs autres irrégularités ont été listées. Un juge de la Cour d’Appel de Maï-Ndombe a été gardé dans la résidence de Mme la gouverneure en fonction pendant de longues heures avant de donner le verdict de l’affaire en contentieux. Au moment opportun, nous porterons à la connaissance du Chef de l’Etat tous éléments à notre disposition afin que lui le Garant de la nation et Juge suprême comprenne par des faits concrets qui le soutien réellement ou sapent sa vision de renouveau du Congo », a déclaré un proche du sénateur Aimé-Pascal Mongo qui pense que l’espoir de dire le bon droit est encore permis auprès du Conseil d’Etat.
Pendant que l’affaire est prise en délibérée au Conseil d’Etat, depuis le lundi 17 juin 2024, la Fédération de l’UDPS dans le Maï-Ndombe est divisée. Alors qu’une frange reconnaît le caractère irrégulier des résultats du second tour, l’aile dure qui a choisi « la voie de la compromission » s’évertue dans une campagne de sape contre la personne d’Aimé-Pascal Mongo qui n’a fait qu’exercer son droit le plus légitime d’ester en constations des résultats de l’élection du gouverneur fort des irrégularités constatées.
Dans une déclaration lue devant la presse un groupe se réclamant de l’UDPS avec effigies et emblèmes à l’appui tente de faire de la récupération et de la manipulation politique moyennant des « espèces sonnantes et trébuchantes » qui relèvent un déni d’aspiration démocratique pourtant fruit d’une longue lutte acharnée contre les antivaleurs menée par Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Mais aussi, cette posture démontre par ces partisans la méconnaissance des réalités du Maï-Ndombe ou cette frange se réclamant de l’UDPS voudrait se faire plus grosse qu’elle ne l’est.
« Ce groupe qui affirme sans fondement que le triplement élu de Maï-Ndombe, Aimé-Pascal Mongo vendrait des terres aux étrangers oublie qu’il tombe sous le fait de la propension des faux bruits. Nous attirons leur attention pour la énième et nous leur disons que nous nous réservons le droit de saisir la justice afin de tirer toutes les conséquences de droit qui s’imposent », a dit un membre du bureau politique du Congrès National Africain pour le Réveil du Congo.
A tout prendre, les réalités du Maï-Ndombe diffèrent de celles d’autres coins de la République ou l’UDPS a raflé la mise. Cette province qui a été des années durant acquise à la cause de l’opposition a changé le fusil d’épaule lors des scrutins de décembre 2023 avec le concours avéré du leader du CNARC, Aimé-Pascal Mongo donnant ainsi au chef de l’Etat, Félix Tshisekedi une majorité confortable des suffrages largement exprimés.
Au-delà de la fraude et de la corruption qui ont émaillé ce scrutin, le prétendant au poste de gouverneur, M. Nkoso Kevani et son colistier ont échoué lors des législatives nationales et provinciales de décembre 2023, donc ne jouissent en réalité d’aucune légitimité populaire.
Fort de cela, point n’est besoin de douter des pratiques peu recommandables qu’ils ont utilisées lors du second tour de l’élection du Gouverneur. Le peuple de Maï-Ndombe est appelé à ouvrir l’œil le bon pour l’avenir de ses filles et fils.
Guylain Nyembo, le Vice-Premier-Ministre, Ministre du Plan et de l’Aide au Développement
République Démocratique du Congo
Ministère du plan
ANAPI
Agence Nationale pour la Promotion des Investissements
Kinshasa, le 18 juin 2024
Message de félicitations du Président de Conseil d’Administration et du Directeur Général Adjoint de l’ANAPI au Vice-Premier- Ministre, Ministre du Plan et de l’Aide au Développement
Au nom du Conseil d’Administration, de la Direction Générale et de toute l’équipe de l’ANAPI, nous tenons à vous adresser nos plus sincères félicitations pour votre nomination en qualité de vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de l’Aide au Développement.
Cette nomination par le Président de la République, à qui nous rendons un hommage appuyé et déférent, témoigne de votre engagement indéfectible en faveur du développement économique et social de notre pays.
Votre dévouement et votre expertise sont des atouts majeurs qui contribueront de manière significative à la promotion de l’image positive de notre Nation.
Nous sommes convaincus que sous votre leadership, des avancées notables seront réalisées pour améliorer l’environnement des affaires et attirer davantage les investisseurs en R.D Congo.
Nous vous souhaitons plein succès dans vos nouvelles fonctions et réaffirmons notre entière disponibilité à vous accompagner dans la réalisation de vos missions.
Félicitations encore une fois et bonne chance pour cette nouvelle étape de votre carrière au service de notre nation.
Veuillez agréer, Excellence, l’Expression de nos sentiments patriotiques.
Anthony Nkinzo Kamole, le tout nouveau Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat
République Démocratique du Congo
Ministère du plan
ANAPI
Agence Nationale pour la Promotion des Investissements
Kinshasa, le 18 juin 2024
Message de félicitations du Président de Conseil d’Administration et du Directeur Général de l’ANAPI au Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Au nom du Conseil d’Administration, de la Direction Générale et de l’ensemble du Personnel de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements, ANAPI en sigle, nous vous présentons nos vives et chaleureuses félicitations pour votre nomination au poste de Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat.
La confiance témoignée par Son Excellence Monsieur le Président de la République à votre égard, témoigne de vos compétences et capacités à relever les défis liés à l’exercice de vos nouvelles Fonctions.
Cette nomination n’est que la consécration des longues années de dévouement et de travail louable au service de la Nation.
Puisse l’Eternel Dieu, notre Dieu, vous accorder la sagesse et l’intelligence nécessaires, afin d’assurer avec efficacité la direction, l’organisation, le fonctionnement judicieux de l’ensemble du Cabinet du Chef de l’Etat, à qui nous rendrons nos hommages les plus déférents pour cette nomination.
Tout en vous souhaitant, pleins succès dans l’exercice de vos nouvelles fonctions, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur de Cabinet, l’expression de nos salutations distinguées.
*Bénéficiant de l’appui technique du Comité d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques, « COREF » en sigle, l’organisation AFRITAC Center a organisé hier mardi 18 juin 2024 à l’Hôtel Hilton, la cérémonie inaugurale de la 26ème réunion de son Comité d’Orientation. Sous le guide de Monsieur Doudou Fwamba, nouveau Ministre des Finances, les partenaires et participants à cette rencontre ont passé en revue les questions sur les enjeux du changement climatique, son implication sur les finances publiques et les modalités d’accès au financement pour aider les pays membres. Particulièrement, cette 26ème réunion marque la fin du second mandat de la RDC à la présidence du Comité d’orientation du Centre, composé des représentants des neufs pays bénéficiaires dont la RD. Congo, le Cameroun, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, le Burundi, la République de Sao Tomé-et-Principe.
En sa qualité de Directeur de Afritac Center, Philippe Egume a affirmé, lors de cette rencontre, que le présent programme de travail de l’année fiscale 2024 achevé en fin avril a répondu aux besoins en matière d’assistance technique, de renforcement de capacités, de la prise en compte de la nouvelle stratégie du Fonds Monétaire International pour les pays fragiles ainsi que des nouvelles thématiques émergeantes à savoir la gouvernance, la digitalisation et le climat.
Dans ce contexte, il a révélé que certains pays ont bénéficié de la qualité du travail du Centre à travers des réussites remarquables. Notamment par des appuis dans les domaines des finances publiques, l’appui au basculement au budget en mode programme, l’appui sur de la gestion macro budgétaire financière et publique des ressources naturelles, l’élaboration d’un manuel de procédure comptable des recettes budgétaires de l’Etat, ainsi que l’appui à l’amélioration de la gestion de la trésorerie et du renforcement des capacités du personnel.
En prélude de ces travaux statutaires, le Ministre des Finances Doudou Fwamba, a orienté le débat sur le changement climatique, qu’il considère comme une question d’intérêt majeure et dont conséquences ne sont plus à démontrer et a invité les pays membres à fournir davantage d’efforts pour apporter leur concours à la réalisation des missions de cette organisation.
« La complexité des questions macro-économiques auxquelles, nous faisons face est sans doute croissante dans un monde confronté au défis du changement climatique, la fragmentation géopolitique et de l’absorption de la technologie qui ménagent d’isoler davantage les pays les moins avancés», a-t-il affirmé.
En définitive, il a salué l’initiative du Directeur d’AFRITAC d’avoir mis en place un programme de travail qui favorise les synergies entres les domaines d’expertise de Centre pour accroitre l’efficacité, l’efficience dans l’impact des activités de développement des capacités.
A l’agenda, une seconde réunion d’échange avec les étudiants de l’école nationale d’administration (ENA) aura lieu ce mercredi 19 juin 2024 dans les après-midi.
En initiant cette visite de partage d’expérience, le AFRITAC Centre (AFC) souhaite ainsi vulgariser ses activités auprès des structures de formation et du grand public.
Il y a lieu de noter qu’AFRITAC Centre (AFC) est l’un des cinq centres régionaux de développement des capacités (AFRITAC) du Fonds Monétaire international (FMI) en Afrique, qui appuie ses pays membres pour résoudre leurs difficultés macroéconomiques en coordination avec le siège du FMI et des partenaires du développement.
*Quelques jours seulement après ses prises de fonctions à la tête du Ministère du Portefeuille, un des importants secteurs névralgiques de la vie économique nationale en RD. Congo, Jean Lucien Bussa Tongba, Ministère du Portefeuille, a procédé ce mardi 18 juin 2024 à différentes séances de rencontres et de prise de contact avec les différents mandataires publics.
Selon le Ministre Jean Lucien Bussa, il est question, en effet, au travers de cette démarche, d'écouter le problème des entreprises de l'Etat, identifier les défis et ensemble, mettre en place une politique adéquate permettant de trouver des réponses pratiques aux effets néfastes qui les gangrènent.
Pour ce faire, les dirigeants des entreprises publiques ont, tour à tour, défilé depuis hier à heures du matin, à l'Hôtel Hilton, où le Ministre du Portefeuille a installé ses bureaux, pour la circonstance, afin de se prêter à cet exercice, à la fois, exigeant et complexe, au regard de l’état piteux de toutes ces entreprises publiques dont la plupart ont été transformées en Sociétés commerciales.
Premier à être reçu, le COPIREP, avec à sa tête, son Secrétaire Exécutif, M. Alex Nkusu, qui, au sortir de la rencontre, s’est dit satisfait des échanges avec le Ministre du Portefeuille qui leur a promis de son accompagnement.
A son tour, la Société Nationale d'Electricité, SNEL en sigle, représentée par Fabrice Lusinde, le Directeur Général, et Luc Badibanga, le PCA de la SNEL, qui ont salué la place prépondérante de leur entreprise dans l'écosystème congolais de par son importance dans la vie des congolais. A ce sujet, les dirigeants de la SNEL restent convaincus de la promesse du Ministre du Ministre du Portefeuille pour assurer un plaidoyer pour le recouvrement de ses dettes croisées.
Même démarche pour la Régideso qui est venue présenter au Ministre Jean-Lucien Bussa, M. David Tshilumba, Directeur Général de la Régideso, a présenté la situation générale de cette entreprise en mettant en exergue le problème de fonctionnement ainsi que ses perspectives d'avenir.
L'ONATRA, cette géante des entreprises publiques, représentée par Mathieu Mananga, son PCA, promet de revenir à la prochaine occasion avec un mémo qui va contenir les différents problèmes de cette entreprise ainsi que des pistes de sortie.
La SONAS qui n'était pas en reste, croit, pour sa part, en l'accompagnement du son ministère de tutelle et affirme qu'à travers cette prise de contact, les portes en vue d’une étroite collaboration gagnante sont grandement ouvertes.