Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour Constitutionnelle
Denis Kadima, le Président de la CENI
*‘’En perspective de la publication des résultats provisoires et définitifs, nous en appelons au sens de responsabilité de la CENI et de toutes les juridictions impliquées dans la gestion des contentieux électoraux’’, soutient, dans une déclaration, le Cadre de Concertation du Processus électoral en RDC.
PRISE DE POSITION DU CADRE DE CONCERTATION AU REGARD DU PROCESSUS ELECTORAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)
Nous, parties prenantes du Cadre de concertation au processus électoral (Pool de Kinshasa), plateforme qui regorge à son sein plusieurs organisations issues de la société civile de la RDC à savoir les Syndicats, les ONGDH, les Eglises, les journalistes, les Maraichers, les organisations des jeunes et les Organisations partenaires du réseau Service Civil pour la Paix (SCP).
Conformément au calendrier électoral, nous félicitons la Commission Nationale Electorale nationale Indépendante (CENI) pour la tenue des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales ainsi que celle des conseillers communaux dans le délai constitutionnel en date du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo. Le Cadre de concertation salue l’engouement et la détermination de la population à se choisir ses futurs dirigeants. Cependant, ce rendez-vous historique a connu quelques dysfonctionnements d’ordre technique et logistique ainsi que des irrégularités et incidents rapportés ici et là.
Eu égard aux tensions qui caractérisent l’attente des résultats, le Cadre de concertation pool de Kinshasa lance un appel à l’ensemble de la population congolaise et aux parties prenantes (acteurs politiques et ceux de la société civile) à s’engager dans la dynamique de la paix en vue de préserver la cohésion nationale et de consolider la démocratie en RDC.
Nous invitons également tous les congolais en général et tous les acteurs politiques en particulier à ne pas s’engager dans des activités susceptibles d’embraser le pays après la publication des résultats provisoires et définitifs des élections du 20 décembre 2023. En cas de contestation de ceux-ci, il serait préférable de s’engager dans la voie légale plutôt que de mener des actions susceptibles d’entrainer la violence.
En perspective de la publication des résultats provisoires et définitifs, nous en appelons au sens de responsabilité de la CENI et de toutes les juridictions impliquées dans la gestion des contentieux électoraux.
*‘’Je voudrais vous rassurer que ce deuxième mandat que vous venez de m’accorder sera dédié́ à plus d’actions pour la matérialisation de ces engagements et à l’éclosion de ces initiatives, avec comme leitmotiv de ne jamais trahir le Congo, d’aimer notre Congo et l’empressement de le voir se transformer grâce au travail de chaque congolaise et de chaque congolais.
Je ne ménagerai aucun effort et rien de ce qui est dans mon pouvoir pour plus d’emplois au profit des Congolaises et des Congolais, plus de pouvoir d’achat, plus de sécurité́ pour tous, une économie plus diversifiée et plus compétitive, plus d’accès aux services de base, ainsi que pour des services publics plus efficaces à tous les niveaux et sur toute l’étendue du territoire national. Le Programme de Développement Local des 145 Territoires va se poursuivre, à un rythme beaucoup plus soutenu. Il en est de même de la Gratuité de l’enseignement primaire et de la Couverture Santé Universelle dont le bel élan déjà̀ amorcé ne saurait être brisé. Nos milieux urbains et ruraux seront dotés de plus d’infrastructures, des projets d’assainissement et d’interconnexion au cours du prochain mandat. Avec la poursuite sans désemparer de la mise en œuvre de la Loi de Programmation Militaire dès janvier 2024, et grâce au travail du Comité́ de suivi et d’évaluation des Programmes auquel je veillerai personnellement, nos Forces Armées vont davantage monter en puissance et acquérir plus de moyens pour assurer, avec plus d’efficacité́, la défense de l’intégrité́ de notre territoire’’, a déclaré Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ce dimanche 31 décembre 2023 à partir du QG de sa campagne situé non loin du Rond-Point Mandela, le long du Boulevard du 30 juin, juste après la proclamation des résultats provisoires confirmant sa réélection au summum de l’Etat congolais. ‘’Vous venez de faire entendre, de la manière la plus audible et la plus intelligible qu’elle soit, votre voix. La voix d’un Peuple vaillant, engagé et déterminé́ à ne manquer sous aucun prétexte, ce 20 décembre 2023, son grand rendez-vous avec son Histoire et sa Loi fondamentale, en participant massivement aux élections générales prévues par le Constituant.
Cette voix, c’est d’abord, celle d’un peuple désireux de consolider l’élan progressif que nous avons déjà̀ amorcé à grand pas au cours de ces trois dernières années ; c’est ensuite, la voix d’un peuple résolument tourné vers un avenir où chaque Congolais aura la possibilité́ de prospérer au moyen d’une vision claire ; et enfin, la voix d’un peuple mature et désireux de faire barrage aux ennemis de son intégrité́, de sa paix et de son développement’’, a-t-il insisté.
Esprit d’ouverture
‘’A celles et ceux de nos compatriotes qui n’ont, pour une raison ou pour une autre, pas porté leur choix sur ma personne, je tiens autant à̀ les rassurer de l’exercice de leur droit le plus légitimé qu’à les gratifier de mon respect quant à̀ ce, tout en rappelant que le chantier du Congo est grand et que du choc des idées jailli la lumière. Réélu Président de tous les Congolais et symbole de l’unité́ nationale, j’aimerais, par ces mots, vous rappeler, chers Congolaises et Congolais, qu'indépendamment de nos considérations et visions aussi distinctes qu’elles puissent être, le Congo a besoin de la contribution de toutes ses filles et de tous ses fils. C’est donc, dans un esprit d’ouverture que j’exercerai, comme pour le premier mandat qui vient de s’achever, ce second mandat que le Peuple vient de me confier. En effet, cette victoire est une victoire pour relever nos défis d’intérêt national notamment le défi de la sécurité́ ; le défi de l’emploi, le défi de l’interconnexion de notre pays, le défi de la modernisation de notre administration, bref le défi de l’accélération de la marche de notre pays vers l’atteinte et la maximisation de son plus haut potentiel, sans oublier les défis mondiaux pour lesquels notre voix est attendue’’, a-t-il rassuré, dans son discours, ci-dessous.
LPM
Premier discours du candidat n°20 Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la suite de la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023
Congolaises et congolais,
Mes très chers compatriotes !
Vous venez de faire entendre, de la manière la plus audible et la plus intelligible qu’elle soit, votre voix. La voix d’un Peuple vaillant, engagé et déterminé́ à ne manquer sous aucun prétexte, ce 20 décembre 2023, son grand rendez-vous avec son Histoire et sa Loi fondamentale, en participant massivement aux élections générales prévues par le Constituant.
Cette voix, c’est d’abord, celle d’un peuple désireux de consolider l’élan progressif que nous avons déjà̀ amorcé à grand pas au cours de ces trois dernières années ; c’est ensuite, la voix d’un peuple résolument tourné vers un avenir où chaque Congolais aura la possibilité́ de prospérer au moyen d’une vision claire ; et enfin, la voix d’un peuple mature et désireux de faire barrage aux ennemis de son intégrité́, de sa paix et de son développement.
Mes très chers compatriotes,
Ce 20 décembre 2023, a consacré́ envers et contre tout — sauf votre patriotisme, votre détermination et votre foi en le devenir de notre Nation — le rendez-vous de la réaffirmation de notre identité́ et de notre fierté́ d’appartenir à̀ ce beau pays, la République Démocratique du Congo. Vous vous êtes mobilisés comme un seul homme pour ces élections, ceci dans le but de porter à la maturité́ et de consolider notre jeune démocratie, autant que pour préserver notre unité́ nationale et défendre l’intégrité́ de notre Mère-Patrie. Pour cela, vous avez rejeté́ avec force et vigueur toutes les tentatives et actions de sabotage de ces élections.
Vous avez bravé les intempéries, les distances, les menaces et autres démotivations. Vous vous êtes levés, transcendant vos vulnérabilités et difficultés, pour certains le poids de l’âge, et vous vous êtes rendus aux bureaux de vote, tout en faisant preuve d’une patience exceptionnelle et inouïe, afin non seulement d’exercer votre droit légitime de choisir librement vos dirigeants ; mais aussi et surtout, afin de sauver notre pays du chaos auquel le prédestinaient les ennemis de notre paix et de notre prospérité́ , et dont les plans macabres d’ores et déjà̀ planifiés, n’attendaient que d’être mis à̀ exécution en misant sur une prétendue naïveté́ du peuple congolais. Peuple Congolais, EZALAKI NDE LIKAMBO YA MABELE ! En effet, ces élections étaient l’occasion de défendre notre terre ! Ce précieux héritage que nous ont légué́ nos Pères fondateurs, après l’avoir farouchement défendu au prix de leur vie, parmi lesquels : Kimpa VITA, Papa Simon KIMBANGU, Patrice Emery LUMUMBA et ses Compagnons ou encore Joseph KASA-VUBU ET J’AJOUTERAI AUSSI ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA ainsi que tous nos héros d’heureuse mémoire, à qui je rends, à cet instant présent, un vibrant hommage.
Ces hommages, cher peuple congolais, je vous les rends également, car votre réponse sans appel, dont le fondement repose sur le lien sacré que vous avez avec la terre de nos ancêtres, a surpris le monde ; et aujourd’hui, plus que jamais, vous avez démontré́ à la face de ce monde que vous êtes un peuple clairvoyant, un peuple grand, un peuple fort, un peuple respectable.
Mes très chers compatriotes !
Cette victoire est la vôtre. C’est la victoire de la solidarité́ et de l’unité́ du peuple dans ce qu’il a de commun et dans sa plus grande diversité́ ; c’est la victoire de la solidarité́ des Congolais de l’Ouest, du Centre, du Nord, du Sud et de l’Est de la République Démocratique du Congo, tout autant que ceux de notre Diaspora. Cette victoire, c’est aussi celle de la confiance que vous avez renouvelée à ma modeste personne en m’accordant, sans équivoque et avec la plus forte expression, ce deuxième mandat que j’ai sollicité́ auprès de vous, Souverain primaire, alors qu’une vingtaine d’autres prétendants à la magistrature suprême, et à qui je tire ma révérence, sollicitaient également vos suffrages.
Vous avez cru en mon engagement de ne ménager aucun effort pour que notre pays retrouve sa place de choix dans le concert des nations et que le peuple congolais recouvre sa dignité́ et sa fierté́ d’appartenir à̀ ce pays. Vous avez cru en mon combat contre les inégalités qui ont longtemps caractérisées notre société́ dont les politiques publiques étaient jusqu’à̀ peu, moins tournées vers le Congo profond et plus concentrées sur les centres urbains.
Vous avez donc cru en ma profession de foi, celle du ré́ - enchantement de la Nation congolaise initiée dès 2019 et qui veut que chaque congolais, où qu’il se trouve, en milieu urbain comme en milieu rural, ressente la présence de l’Etat et puisse tirer profit de l’action gouvernementale, ainsi que de nos richesses communes.
Vous avez adhéré́ à ma vision et au Projet de société́ que je vous ai présentés, dès l’entame de la campagne, qui s’articule autour de six engagements majeurs et de trois initiatives présidentielles prioritaires.
Peuple Congolais, Mes très chers compatriotes !
Je voudrais vous rassurer que ce deuxième mandat que vous venez de m’accorder sera dédié́ à plus d’actions pour la matérialisation de ces engagements et à l’éclosion de ces initiatives, avec comme leitmotiv de ne jamais trahir le Congo, d’aimer notre Congo et l’empressement de le voir se transformer grâce au travail de chaque congolaise et de chaque congolais.
Je ne ménagerai aucun effort et rien de ce qui est dans mon pouvoir pour plus d’emplois au profit des Congolaises et des Congolais, plus de pouvoir d’achat, plus de sécurité́ pour tous, une économie plus diversifiée et plus compétitive, plus d’accès aux services de base, ainsi que pour des services publics plus efficaces à tous les niveaux et sur toute l’étendue du territoire national. Le Programme de Développement Local des 145 Territoires va se poursuivre, à un rythme beaucoup plus soutenu.
Il en est de même de la Gratuité de l’enseignement primaire et de la Couverture Santé Universelle dont le bel élan déjà̀ amorcé ne saurait être brisé.
Nos milieux urbains et ruraux seront dotés de plus d’infrastructures, des projets d’assainissement et d’interconnexion au cours du prochain mandat. Avec la poursuite sans désemparer de la mise en œuvre de la Loi de Programmation Militaire dès janvier 2024, et grâce au travail du Comité́ de suivi et d’évaluation des Programmes auquel je veillerai personnellement, nos Forces Armées vont davantage monter en puissance et acquérir plus de moyens pour assurer, avec plus d’efficacité́, la défense de l’intégrité́ de notre territoire.
Mes très chers compatriotes,
Peuple souverain de Kinshasa, du Bas-Uélé, de l’Equateur, du Haut- Katanga, du Haut-Lomami, du Haut-Uélé, d’Ituri, du Kasaï, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental, du Kongo Central, de Kwango, de Kwilu, de Lomami, de Lualaba, de Maï-Ndombe, de Maniema, de Mongala, du Nord-Kivu ; du Nord-Ubangi ; de Sankuru ; du Sud-Kivu, du Sud- Ubangi, de Tanganyika, de Tshopo et de Tshuapa ;
La campagne électorale a été́ un moment exceptionnel de communion et d’émotions partagées, au cours duquel et à chaque étape, vous m’avez prouvé́ et, à travers moi, à tout le peuple congolais, votre attachement à̀ notre Nation. J’ai pu ressentir durant toute ma procession ce désir ardent d’un vouloir-vivre collectif mu et impulsé par les mêmes attentes et les mêmes aspirations, partout où je suis passé. Je vous exprime ma gratitude ainsi que celle de mon équipe de campagne pour l’accueil chaleureux que vous m’avez réservé́ lors de mon passage dans vos provinces respectives. Je n’ai aucun doute qu’à travers ce qui a été́ un plébiscite, c’est-à̀ –dire, l’expression massive et historique de vos suffrages, vous avez objectivement témoigné́ de votre attachement à̀ ma personne et, par-dessus tout, au projet de société́ que je porte pour le bien-être collectif ainsi que pour la transformation certaine et progressive de notre pays. Vous avez ainsi démontré́ que vous êtes conscients de l’immensité́ des défis qu’il nous faut relever, main dans la main.
A celles et ceux de nos compatriotes qui n’ont, pour une raison ou pour une autre, pas porté leur choix sur ma personne, je tiens autant à̀ les rassurer de l’exercice de leur droit le plus légitimé qu’à les gratifier de mon respect quant à̀ ce, tout en rappelant que le chantier du Congo est grand et que du choc des idées jailli la lumière.
Réélu Président de tous les Congolais et symbole de l’unité́ nationale, j’aimerais, par ces mots, vous rappeler, chers Congolaises et Congolais, qu'indépendamment de nos considérations et visions aussi distinctes qu’elles puissent être, le Congo a besoin de la contribution de toutes ses filles et de tous ses fils.
C’est donc dans un esprit d’ouverture que j’exercerai, comme pour le premier mandat qui vient de s’achever, ce second mandat que le Peuple vient de me confier. En effet, cette victoire est une victoire pour relever nos défis d’intérêt national notamment le défi de la sécurité́ ; le défi de l’emploi, le défi de l’interconnexion de notre pays, le défi de la modernisation de notre administration, bref le défi de l’accélération de la marche de notre pays vers l’atteinte et la maximisation de son plus haut potentiel, sans oublier les défis mondiaux pour lesquels notre voix est attendue. Soyez rassurés, que la République Démocratique du Congo, sous mon impulsion, poursuivra son élan de reconquête de la place et du respect qu’elle mérite dans le monde.
La tâche est ardue et nécessite la mobilisation de beaucoup de volonté́, d’énergie et de ressources. Toutefois, la force de notre détermination et l’espoir du peuple en ce Projet sont tels que, j’en suis farouchement convaincu, rien ne pourra stopper notre élan.
Vous êtes, vous Peuple congolais et souverain, les principaux artisans, et Garants, comme pour le précédent, du succès de ce deuxième mandat. Ce mandat, sera le vôtre, et il reviendra donc que vous le protégiez, que vous le sécurisiez contre les ennemis de notre développement ! Mes très chers compatriotes ! Je ne saurai clore cette adresse sans remercier ma chère épouse, la Très Distinguée Denise NYAKERU, qui a été́ de tous les fronts au cours de cette campagne et dont la présence à mes côtés a été́ d’un grand soutien et d’un grand réconfort.
Je remercie aussi ma mère, maman Marthe qui m’a accompagné́ par ses prières tout au long de cette campagne électorale. Merci aussi à ma famille pour son soutien indéfectible et son affection toujours présente.
A ma formidable équipe de campagne, la Team FATSHI 20, portée par le binôme formé de Madame Acacia BANDUBOLA et Monsieur Jacquemain SHABANI, je vous exprime toute ma gratitude.
MERCI. Aux vaillants alliés de l’Union Sacré de la Nation, à travers le Présidium et les membres ; aux patriotes volontaires qui se comptent par millions, ici au pays comme à l’étranger, qui se sont jetés dans cette bataille et fait en sorte que la mobilisation soit totale pour permettre au peuple d’accéder à mon Projet de société́ et de voter massivement en ma faveur, veuillez recevoir ici l’expression de ma grande reconnaissance.
MERCI.
Aussi, je vous voudrais, de manière spéciale, saluer nos compatriotes de la Diaspora, qui malgré́ tous les pronostics sombres, ont fait retentir leur profond attachement à̀ leur Mère-Patrie, la République Démocratique du Congo, en parfaite symbiose et cohérence avec la vérité́ des urnes telle qu’exprimée au pays. Enfin, retenez que la République Démocratique du Congo est une terre d’espoir, une terre d’avenir.
Nous avons toutes les raisons de réfuter la thèse de nos ennemis et de croire fermement et définitivement en notre pays. Mettons-nous au travail et faisons resplendir notre Nation.
Bana mboka, ezali nde likambo ya mabele.
Congo ezali mboka ya ba nkoko na biso, esengeli to bomba pe to tonga yango elongo biso banso !
Matondo mingi! Aksanti sana! Twasakidila wa bunyi! Vive la démocratie !
Vive le Peuple Congolais !
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple !
L’Agence de santé des Nations Unies appelle les Etats à prendre des « mesures urgentes » pour contrôler l’usage de la cigarette électronique afin de protéger les enfants.
« Ce qu'on peut dire aujourd’hui, c’est que c'est vraiment urgent. A l'heure actuelle, il y a 88 pays qui n’ont pas encore régulé le marketing autour des cigarettes électroniques, et ce sont surtout les enfants, les très jeunes enfants, à partir de 8 ans, qui utilisent en nombre ce type de cigarettes », explique le Dr Rüdiger Krech, Directeur pour la promotion de la santé à l’OMS, au micro d’ONU Info.
Inefficaces pour arrêter de fumer
Les cigarettes électroniques sont inefficaces pour arrêter de fumer, contrairement aux déclarations de leurs concepteurs. Au lieu de cela, « des preuves alarmantes ont émergé sur les effets néfastes sur la santé de la population », souligne l’OMS.
L’industrie du tabac est responsable du décès de près 8 millions de personnes par an, rappelle le Dr Krech, « et dès que qu’elle constate qu’il y a une diminution de fumeurs, la tactique de cette l'industrie est d’en recruter des nouveaux pour l'avenir et pour ce faire, elle essaie notamment de promouvoir les cigarettes électroniques ». Les jeunes deviennent ainsi les victimes de pratiques commerciales très agressives pour les inciter à « vapoter ».
« Les cigarettes électroniques ciblent les enfants par le biais des médias sociaux et des influenceurs, avec au moins 16.000 saveurs. Certains de ces produits utilisent des personnages de dessins animés ou ont des designs élégants, qui plaisent à la jeune génération », regrette le Dr Krech.
Les enfants piégés dès leur plus jeune âge
« Les enfants sont recrutés et piégés dès leur plus jeune âge pour utiliser des cigarettes électroniques et peuvent devenir accros à la nicotine », dénonce le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS dans un communiqué publié ce jeudi.
Ces campagnes marketing agressives fonctionnent. L’OMS a ainsi constaté une nette augmentation de l’utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes. Au Canada par exemple, le taux d'utilisation chez les 16-19 ans a doublé entre 2017 et 2022, et a triplé chez les jeunes au Royaume-Uni au cours des trois dernières années.
Cause de cancers
Les cigarettes électroniques qui contiennent de la nicotine créent une forte dépendance et sont nocives pour la santé. Bien que les effets à long terme sur la santé ne soient pas entièrement compris, il a été établi qu’elles génèrent des substances toxiques, dont certaines sont connues pour causer des cancers ou augmenter le risque de troubles cardiaques et pulmonaires. L'utilisation de cigarettes électroniques peut également affecter le développement du cerveau et entraîner des troubles de l'apprentissage chez les jeunes, insiste l’OMS.
Dans ce contexte, l’agence de santé des Nations Unies appelle les Etats à prendre des mesures fortes et décisives pour empêcher la consommation de cigarettes électroniques chez les jeunes en prônant notamment l’interdiction des arômes.
*En visite de courtoisie en République Sud-Africaine (RSA), Monsieur l’Abbé Edouard Makimba Milambo, Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, a échangé, le vendredi 29 décembre 2023, avec la Directrice de la Caritas du pays de Nelson Mandela, la Révérende Sœur Maria de Lurdes Lodi Rissini. Cet échange de travail et d’expériences s’est déroulé dans un esprit plein de cordialité et de fraternité, au bureau de la Caritas Afrique du Sud, situé au sein de la Cathédrale Christ Roi de Johannesburg.
Il sied de signaler que la Caritas Afrique du Sud a été fondée en 1970 pour répondre à la pauvreté de la population pendant l’apartheid. Elle se concentre sur la justice sociale, la paix et la réconciliation, le développement humain et le changement climatique. Elle s’engage à permettre aux personnes de toutes religions, origines et milieux, de réaliser tout leur potentiel et de contribuer au bien commun.
Etant donné les attaques xénophobes en Afrique du Sud, le besoin d’intégrer les demandeurs d’asile et les migrants dans les communautés sud-africaines a pris une nouvelle importance.
La Révérende Sœur Maria de Lurdes Lodi Rissini a parlé de ces programmes les plus importants de la Caritas Afrique du Sud à son hôte, avec de la documentation à l’appui, au cours de leur entretien de plus d’une heure, suivi d’un repas fraternel, vendredi 29 décembre 2023.
Sr Rissini recevant le prix de l’Ambassadeur italien (Ph. ACI Afrique)
Pour mémoire, ACI Afrique signale que Sœur Maria de Lurdes Lodi Rissini a reçu le 10 mars 2022 l’Ordre de l’Étoile d’Italie, en sa qualité de Coordinatrice de Caritas Afrique du Sud et du Bureau des migrants et des réfugiés de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique du Sud (SACBC), reconnaissant ainsi son engagement et ses efforts en faveur des migrants, des réfugiés et des pauvres.
Une des stratégies de la Vision de l’Abbé Edouard : s’approcher aussi des Caritas d’Afrique
A son tour, l’Abbé Edouard Makimba a présenté la Caritas Congo Asbl et ses différentes interventions pour la promotion du Développement durable, de la Santé ainsi que la réponse humanitaire /Social, à travers ses 48 Caritas-Développement diocésaines, opérationnelles sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo (RDC). Le prêtre a également partagé avec la Directrice de la Caritas Afrique du Sud sa Vision à 5 axes, basée sur la construction d’une Caritas en RDC plus forte, plus crédible et transparente, axée sur la promotion de l’Ethique et la bonne Gouvernance financière, le professionnalisme en vue de la redynamisation du Réseau Caritas et de la mobilisation de plus de ressources pour répondre aux besoins des populations vulnérables.
« Dans ma stratégie de mise en œuvre de ma Vision, je voudrais aussi m’approcher de certaines Caritas Sœurs d’Afrique. Après mon voyage auprès des Caritas Sœurs du Nord (en Europe particulièrement), je saisis des opportunités comme celle-ci pour m’approcher des Caritas de la Région Afrique, autres que celles appartenant à la Zone ACEAC (Caritas Burundi, RDC et Rwanda) avec qui nous nous sommes rencontrés récemment à Bujumbura. Je l’ai fait à Brazzaville auprès de la Caritas Congo ; et me voici ici en Afrique du Sud », a indiqué l’Abbé Edouard Makimba.
Ce dernier a profité de sa présence en RSA pour inviter d’ores et déjà la Révérende Sœur Mariade Lurdes à prendre part au grand Forum que Caritas Congo Asbl va organiser dans le contexte de sa Vision en octobre-novembre 2024 à Kinshasa.
C’est le premier contact officiel entre ces deux Caritas nationales, toutes appartenant à la Caritas Africa (l’une de 7 Régions de la Confédération Caritas Internationalis) qui compte 46 Caritas nationales d’Afrique subsaharienne.
C’est à 16 h02 (1 heure de plus dans les provinces de l’Est de la RDC) sous la lumière du jour que le président de la CENI, Denis Kadima, a débuté la lecture de la décision 130 de la CENI portant proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
Entouré des membres de la centrale électorale, Denis Kadima a indiqué que le candidat Félix Tshisekedi a totalisé 13 millions des voix sur 18 millions des votants soit 73% des voix.
« Est élu provisoirement Président de la République, le Candidat Felix Tshisekedi Tshilombo », a dit Denis Kadima.
Réélu pour un second mandat, le Président Tshisekedi est suivi de Moise Katumbi ayant totalisé 3 millions des voix, soit 18%.
Martin Fayulu s’en sort avec 3% des voix tandis que Denis Mukwege a obtenu 0,22% des suffrages.
MESSAGE DE FELICITATION AU PRESIDENT REELU, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, CHEF DE L’ETAT
Mes sincères félicitations au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour sa réélection triomphale à la tête de la République Démocratique du Congo dans une compétition démocratique et ouverteC’est la preuve évidente et irréfutable que la population congolaise, dans son ensemble, adhère à votre vision de développement à la base à partir de 145 Territoires, de Défense Nationale et de Gouvernance Politique.
En tant que ressortissant de Bumba, je suis particulièrement fier de la part de mon territoire dans ce véritable plébiscite.
Mes félicitations s’adressent aussi à toute l’équipe de campagne du Président réélu pour avoir abattu un travail appréciable.
Le "Congrès National Congolais", "C.N.C" en sigle, membre du Regroupement politique "Alliance pour l'avènement d'un Congo prospère et Grand", "A.A.C.P.G.", présente ses sincères félicitations à son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l'occasion de sa réélection incontestable, par une majorité écrasante, pour un second mandat, à la Magistrature suprême.
La Fondation de notre maison, la RD. Congo, étant fin prête, nous sommes disposés à accompagner le Chef de l'Etat dans l’élévation de ses murs et d'en terminer les travaux, au plus grand bien de la population congolaise.
Nous devons, dès lors, tous, arborer nos tenues et nous munir des outils appropriés pour l'exécution du travail qui nous attend.
Il n'y a plus un seul instant à perdre.
Me Clément Kitengye Kisaka
Président National du "CONGRES NATIONAL POUR LA REPUBLIQUE"
A l'occasion de Votre brillante réélection à la Présidence de la République, je me fais l'honneur de Vous adresser nos chaleureuses et sincères Félicitations, témoignage de notre soutien et de la confiance en Votre Leadership et votre vision pour notre pays.
Nous renouvelons à Votre Auguste Personne notre Engagement de Vous accompagner dans la matérialisation de Votre Vision en 2024-2028. Pleins succès et Fructueux Mandat.
En ce dimanche 31 décembre, jour d'heureuses circonstances, nous Vous souhaitons à Vous-même, à la Très Distinguée Première Dame, ainsi qu'aux membres de Votre famille et vos proches, nos Meilleurs vœux de Santé, de Bonheur et de Prospérité pour l'année 2024.
Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,
(Avec l’expression de nos hommages les plus déférents)
Au nom de l’Office des Routes et de tout son personnel, grande est notre joie de vous présenter ce jour nos sincères, vives et chaleureuses félicitations à l’occasion de votre brillante réélection à la magistrature suprême de la République Démocratique du Congo.
Cette confiance renouvelée par le peuple congolais en votre Excellence résulte du travail prometteur que vous avez réalisé depuis votre avènement aux commandes de notre grand pays mais surtout, de l’amour que vous ne cessez de témoigner pour ce pays par un travail bénéfique dans l’abnégation.
Nous restons convaincus que ce second mandat que vous venez de remporter haut la main, vous permettra, à coup sûr, de finaliser votre grandiose vision axée sur le « Peuple d’abord » au profit de la nation toute entière.
Plaise à l’Eternel de vous combler de toutes ses bénédictions pour que vous conduisiez à bon port la République Démocratique du Congo que nous voulons unie, forte et prospère.
Message de félicitations à Son Excellence monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République
Excellence Monsieur le Président de la République,
C’est avec empressement que je vous transmets ce message de félicitations après votre réélection.
Voici l’heure venue de la consolidation des acquis pour lesquels nous nous sommes engagés.
Les années à venir sont décisives pour la réalisation de projets ambitieux qui accompagneront votre second mandat pour lequel je vous souhaite plein succès.
*Trois jours après sa publication, la déclaration Fiducia supplicans continue de susciter des vives réactions, particulièrement parmi les fidèles africains. Face à cette situation, certains évêques ont rendu publiques des déclarations, pour donner des orientations à suivre. Ils ont dans la majorité des cas, déclaré que la bénédiction des couples de même sexe «n’est pas autorisée» dans leurs pays. Cela par respect pour les sensibilités culturelles, et éviter toute confusion.
Publiée par le dicastère pour la Doctrine de la Foi (DDF) le 18 décembre, la déclaration intitulée "Fiducia supplicans" continue de faire couler beaucoup d’encre sur le continent africain, où son accueil a été plutôt mitigé. Les chrétiens continuent à réagir et à demander des clarifications. Des prêtres, religieuses, religieux, théologiens et d’autres personnes tentent tant bien que mal de fournir des explications, mais beaucoup de fidèles, hommes et femmes d’Église ne semblent pas satisfaits. Certains se disent surpris, perdus, perplexes, d'autres se sont dits choqués et confus au sujet des propos exprimés dans ce texte.
Bien que le document affirme que dans l’Eglise catholique le mariage reste «une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la génération d’enfants» et que «la doctrine de l'Église sur ce point reste ferme», ce que les fidèles ont du mal à accepter est la possibilité concédée de bénir les couples de même sexe.
«Dans l'horizon ainsi tracé, il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, sous une forme qui ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales, afin de ne pas créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage», a écrit le dicastère pour la Doctrine de la Foi.
C'est dans ce contexte que beaucoup d'évêques africains se sont exprimés. Les réactions de certains épiscopats du continent laissent ouverte la question sur l'application du document doctrinal dans le contexte africain.
Etre clair, pour éviter la confusion
Face à de nombreuses inquiétudes exprimées par leurs fidèles, les évêques de certains pays africains se sont exprimés, à la fois pour clarifier des interprétations erronées de "Fiducia supplicans" et donner des directives à suivre.
« Pour des raisons pastorales, les bénédictions de toute nature et les unions entre personnes de même sexe de toute nature ne sont pas autorisées au Malawi », ont écrit les évêques de ce pays d’Afrique australe. Leurs confrères du pays voisin, la Zambie, interdisent la mise en pratique de cette bénédiction, en évoquant trois raisons : éviter la confusion et l’ambiguïté pastorales, le respect des lois du pays et l’héritage culturel. C’est en ces termes que la Conférence des évêques catholiques de la Zambie s’est exprimée: «afin d'éviter toute confusion et ambiguïté pastorales, de ne pas enfreindre la loi de notre pays qui interdit les unions et activités entre personnes de même sexe», et «tout en tenant compte de notre héritage culturel qui n'accepte pas les relations entre personnes de même sexe»,la Conférence juge quela déclaration, «concernant la bénédiction des couples de même sexe est pour une réflexion plus approfondie et non pour une mise en œuvre en Zambie».
Le 21 décembre 2023, les évêques du Cameroun se sont exprimés, «face à la vague d’indignation, d’interrogation et d’inquiétude que suscite au sein du peuple de Dieu la Déclaration "Fiducia supplicans" sur la bénédiction des couples de même sexe». Dans une déclaration signée par Mgr Andrew Nkeya, archevêque de Bamenda et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, les prélats interdisent «formellement toutes les bénédictions des "couples homosexuels" dans l’Eglise du Cameroun».
Les évêques du Togo ont indiqué suivre de près les interrogations, inquiétudes et remous provoqués par la déclaration du DDF. Dans leur mise au point, «en ce qui concerne la bénédiction des couples homosexuels, les évêques du Togo recommandent aux prêtres de s’en abstenir»
L’enseignement de l’Eglise sur le mariage n’a pas changé
Pour leur part, les évêques du Nigeria ont tout d’abord expliqué le contenu du document, qui porte sur les différentes formes de bénédiction, «qui peut être étendue à tous les enfants de Dieu, quelque soit leur condition morale, lorsqu’ils le demandent». «Demander la bénédiction de Dieu ne dépend pas de la qualité de l'individu. L’imperfection est la raison pour laquelle nous recherchons la grâce de Dieu», ont-ils expliqué. En conclusion, les prélats nigérians «assurent à tout le Peuple de Dieu que l’enseignement de l’Église catholique sur le mariage reste le même. Il n’y a donc aucune possibilité dans l’Église de bénir les unions et activités homosexuelles. Cela irait à l’encontre de la loi de Dieu, de l’enseignement de l’Église, des lois de notre nation et des sensibilités culturelles de notre peuple».
Après avoir expliqué le contenu du document du DDF, les évêques du Ghana ont conclu que «les prêtres ne peuvent pas bénir les unions ou les mariages entre personnes de même sexe».
La déclaration Fiducia supplicans «n'approuve pas le "mariage entre les personnes de même sexe" et ne veut pas donner une certaine reconnaissance à une telle union. Elle ne cherche pas non plus à donner une alternative de "bénédiction des unions" pour remplacer le mariage sacramentel», écrivent les évêques du Kenya. Dans notre contexte, précisent-ils, «la situation sociale du mariage homosexuel n'est pas acceptée dans notre culture». En bénissant une personne, on ne bénit pas les actes immoraux qu’elle peut poser, mais on espère que les prières offertes pour lui peuvent le ramener sur le chemin de conversion, expliquent-ils, appelant les peuples à fixer le regard sur le Christ, qui va bientôt naître à Bethlehem.
Dans sa déclaration du 21 décembre, la Conférence des évêques catholiques d’Afrique du Sud (SACBC) déplore tout d’abord les spéculations autour de Fiducia Supplicans, certaines avançant que l’Eglise a entamé un processus visant à permettre le mariage entre les personnes même sexe. Se basant sur le document du DDF, ils soulignent que «le mariage reste exclusivement entre un homme et une femme». La SACBC recommande de prendre les suggestions de ce texte avec prudence, en attendant ses prochaines recommandations.
Solliciter l’autorisation de l’évêque pour éviter le scandale et la confusion
S’exprimant à ce sujet, l’évêque de Matadi, en République Démocratique du Congo, a commencé par rappeler le premier paragraphe du canon 1055 pour souligner que «l’Église n'a pas changé de doctrine sur le mariage. Le mariage entre un homme et une femme, ordonné au bien des époux et à la procréation et à l'éducation des enfants, reste la seule union sacramentelle (cf. can. 1055 s1) dans l'Église». S’exprimant au sujet des bénédictions spontanées qui peuvent entre imparties aux «couples qui ne vivent pas selon les normes de ta doctrine morale chrétienne oudes couples de même sexe», Mgr André-Giraud Pindi Mwanza souligne que «cette bénédiction n'est pas une reconnaissance de leur union par l'Egtise».
Dans le contexte de Matadi, et pour éviter des abus dans la célébration des sacrements et des sacramentaux, «j'exige que le prêtre qui sera confronté à ta demande de bénédiction d'un couple de même sexe sollicite d'abord l'autorisation de l'évêque diocésain. J'exhorte les prêtres de ne pas conférer spontanément une telle bénédiction pour éviter, auprès du peuple de Dieu, "toute forme de confusion et de scandale"».
Dans l’archidiocèse d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, le cardinal Jean Pierre Kutwã demande d’être «patient», en recommandant «d'attendre» et de se «conformer» à ses dispositions.
Préparer une déclaration commune du SCEAM
Dans une lettre signée le 20 décembre, le cardinal Fridolin Ambongo, président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) demande aux présidents des Conférences épiscopales de lui faire parvenir leurs avis, afin de «rédiger une seule déclaration synodale, valable pour toute l’Eglise d’Afrique». «L’ambiguïté de cette déclaration, qui se prête à des nombreuses interprétations et manipulations, suscite beaucoup de perplexité parmi les fidèles», écrit-il. Le président du SCEAM souligne ainsi la nécessité pour l’épiscopat africain de s’exprimer clairement afin de donner une orientation claire aux fidèles. Les avis doivent parvenir au Secrétariat du SCEAM avant la deuxième quinzaine de janvier 2024.
Des Casques Bleus tchadiens arrivent à Gao, mettant fin à la présence de l'ONU dans la région de Kidal, dans le nord du Mali.
Les missions de maintien de la paix de l’ONU en Afrique subsaharienne opèrent dans des conditions politiques et sécuritaires plus difficiles en raison d’une multiplication des crises et d’un « climat de division » entre les États membres, notamment au Conseil de sécurité. C’est ce qu'affirme le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix.
Initialement annoncée et confirmée pour ce mercredi 27 décembre 2023, la marche des candidats à la Présidentielle n’aura plus lieu. C’est ce qu’a indiqué Peter Kazadi, VPM en charge de l’Intérieur, au cours d’un briefing qu’il a co-animé avec Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, mardi 26 décembre, sur la RTNC. Pour Peter Kazadi, Fayulu, Mukwege, Théodore Ngoyi, Floribert Anzuluni et Nkema Lilo sont allés vite en besogne puisque la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’a pas encore publié les résultats. Il les a invités à attendre le moment venu pour entamer toutes revendications. Pour cette journée de mercredi, il a promis de déployer des éléments de la Police pour imposer l’ordre. Les candidats ci-haut cités avaient convenu de battre le pavé pour exiger, entre autres, la réorganisation des élections avec une CENI recomposée. Voici, par ailleurs, leur déclaration.
DÉCLARATION DES CANDIDATS PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR LES GRAVES IRRÉGULATRITÉS DES OPERATIONS DE VOTE DU 20 DÉCEMBRE 2023
Nous, candidats Président de la République, après avoir procédé à notre devoir civique, avons été témoins des faits d'irrégularités graves de l'opération de vote de ce 20 décembre 2023, irrégularités observées et constatées par nos témoins, par des observateurs électoraux ainsi que par les électeurs congolais eux-mêmes.
En effet :
1. Un nombre significatif de bureaux n'ont pas été ouverts car n'ayant pas reçu leurs kits électoraux ;
2. De nombreuses machines n'ont pas fonctionné ;
3. Certains bureaux ont reçu du matériel électoral destiné à d'autres bureaux ;
4. Plusieurs bureaux ont été saccagés ou brûlés par des électeurs pour des soupçons de fraude par des agents de la CENI et de certains candidats ;
5. Des candidats ont été interpelés par la population et livrés à la police pour détention illégale de machines et/ou de bulletins de vote déjà remplis ;
6. Plusieurs milliers de fausses cartes ont été découvertes chez certains candidats ;
7. Plusieurs électeurs n'ont pas retrouvé leurs noms sur les listes, attestant que le fichier électoral n'est absolument pas fiable.
Il appert, de ces faits d'irrégularités et même de dysfonctionnement, que :
1. tous les électeurs ne sauraient effectuer leur vote ce 20 décembre 2023 ;
2. l'opération de vote n'aura été qu'un simulacre dont les résultats ne concerneront que des électeurs de quelques bureaux de vote. En conséquence, nous appelons le peuple congolais, la CENI, le gouvernement, la SADC, l'Union africaine, et la communauté internationale :
2.1. A constater qu'au matin du jeudi 21 décembre 2023, les élections générales prévues le 20 décembre 2023 n'auront pas eu lieu comme le prévoient la Constitution et la loi électorale ;
2.2. A constater qu'il n'existe légalement aucune dérogation possible au jour du scrutin. La dérogation ne concerne que les heures d'ouverture et de fermeture. Une telle dérogation d'heure et non de jour doit être motivée et ne peut être décidée que dans les conditions assurant l'égalité des citoyens devant les suffrages conformément aux dispositions de l'article 52 de la loi électorale;
3. A constater l'impossibilité constitutionnelle et légale pour la CENI de déroger au jour fixé pour l'élection générale, c'est-à-dire le 20 décembre 2023, comme l'a relevé la Cour constitutionnelle sous R. Const.2120 en réponse à notre requête en examen de la régularité du processus électoral en question par l'usage du concept de délais électoraux incompressibles. Agir autrement consisterait à consacrer une prise de pouvoir par la force et son exercice en violation de la Constitution ; ce qui obligerait le peuple congolais à y faire échec conformément aux dispositions de l'article 64 de la constitution ;
4. A exiger la réorganisation de ces élections ratées par une CENI autrement composée à une date qui sera fixée dans les conditions d'égalité de toutes les parties prenantes.
Fait à Kinshasa, le 20 décembre 2023
Les signataires : Floribert Anzuluni, Nkema Lilo, Théodore Ngoyi, Denis Mukwege et Martin Fayulu