«Le corps de Chérubin Okende n’a subi aucun traumatisme selon l’autopsie. Son corps n’était pas criblé des balles mais plutôt d’une seule balle tirée par lui-même», a déclaré le Procureur Général Firmin Mvonde. Et d’ajouter : «Il est toujours mieux de garder sa langue que de livrer au public les informations qui sont en fait les désinformations et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et pourtant dans la légalité ça devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus».
C’est autour de 15 heures, jeudi 29 février dernier, qu’une importante communication du Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvombe Mambu, était attendue. C’est dans un climat doux arrosé par une forte pluie dans la journée, que l’annonce en cinq minutes du Procureur général de cette Haute Cour a été faite. Il s’est agi des conclusions et du rapport de la justice congolaise suite au décès de Feu le Ministre des Transports, Cherubin Okende.
«Le corps de Chérubin Okende n’a subi aucun traumatisme selon l’autopsie. Son corps n’était pas criblé des balles mais plutôt d’une seule balle tirée par lui-même», a soutenu le Procureur Général Firmin Mvonde avant de conseiller qu’ :«Il est toujours mieux de garder sa langue que de délivrer au public les informations qui sont en fait les désinformations et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et pourtant dans la légalité, ça devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus».
Notons que Cherubin Okende est décédé le 13 juillet 2023 dans un contexte qui laissait croire qu’il s’agissait bien d’un assassinat. Une arme a été trouvée dans son véhicule. La justice s’est mise aux trousses du suspect et une personne avait été arrêtée et auditionnée. « Tout celui qui aurait aperçu Cherubin Okende dans les installations de la Cour constitutionnelle est donc appelé à collaborer avec la justice dans les enquêtes en cours», avait lancé le Président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta.
Ce jeudi, 29 février 2024, après le rapport concluant de l’enquête, la justice congolaise se pose une nouvelle question après avoir répondu à la première qui était de savoir qui aurait assassiné Chérubin Okende. La nouvelle question est : pourquoi Chérubin Okende se serait suicidé ?
Par la lettre du 19 février 2024, l'Intersyndicale du Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et Communication (PTNTIC) a demandé au Ministre d'Etat, Ministre du Budget, d'ordonner dès le mois d'avril 2024, la paie de la nouvelle grille barémique de la prime permanente en faveur des Agents et Cadres du Secrétariat Général aux PTNTIC. Faute d'ordonner l'application du barème du 25 août 2022 qui ne coûte pas les yeux de la tête, souligne l’Intersyndicale dans une déclaration signée par son président le 28 février 2024, les Agents du Ministère des PTNTIC ne tarderont pas de se ranger derrière leurs Organisations Syndicales Représentatives constituées en Intersyndicale, pour faire valoir leurs droits par les actions syndicales de grande envergure, et ce conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur en la matière. Ci-après, la déclaration de l’Intersyndicale du Ministère des PTNTIC.
(Par Eric Kamba, Analyste Politique & Président de CADA)
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président réélu à la tête de la RD. Congo
*Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, a marqué son accord de principe pour une rencontre entre la RDC et le Rwanda qui sera facilitée par le Président Angolais, João Lourenço, en qualité de médiateur. En acceptant de rencontrer M. Kagame, Félix Tshisekedi aurait-il montré et avoué ses faiblesses ?
En effet, la RDC n’en est pas à sa première rencontre avec le Rwanda, beaucoup des tentatives de médiation se sont succédé au fil de temps et ont toutes accouchée des petites souris. Elles n’ont été couronnées d’aucuns succès.
Nous prendrons en exemple la rencontre de Bujumbura, l’année passée ou les chefs d’Etat de l’EAC avaient appelé à un cessez-le-feu immédiat et un retrait des groupes armés qui n’avait pas abouti.
La question que d’aucuns se posent est de savoir ce que la RDC doit attendre de cette énième rencontre, quand on sait que Paul Kagame ne respecte pas sa parole donnée ?
Dans notre tribune parue, il y a une année, nous avions démontré par une analyse robuste et soutenue que l’adhésion de la RDC à l’EAC était une décision désastreuse pour la RDC car la force de l’EAC dans son format ou mandat n’avait pas sa raison d’être en République Démocratique du Congo.
Cette force de l’EAC s’est employée d’installer des zones tampons dans l’est du pays qui échappent au contrôle de l'Etat Congolais.
Mais, dans ces mêmes zones tampons, le M23 et l’armée Rwandaise peuvent se déplacer à leur guise. Ils tuent, violent et pillent au vu de tout le monde et ne sont pas inquiétés.
Aujourd’hui, le gouvernement de la RDC est d’accord avec nous que l’EAC représentait plus des désavantages que d’avantages pour la RD. Congo.
Les conditions préalables posées par le chef de l’état telles que la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées ne sont pas à notre avis, une garantie, pour accepter une telle rencontre avec Kagame tant que le prétexte selon lequel les FDLR seraient alliés aux FARDC qu’il entretient depuis belle lurette n’est pas éliminé sur le marché.
Il y a lieu de rappeler que Kagame veut voir un Congo faible pour continuer à justifier sa présence sur le territoire Congolais.
Il peut alors prétendre qu’il intervient dans les affaires internes d’un Congo faible pour résoudre des questions liées à sa propre sécurité posée par les FDLR que le gouvernement Congolais n'arrive pas à résoudre.
Aussi longtemps que ce prétexte du FDLR persiste, Kagame pense toujours avoir sa fausse légitimité, pour avoir une main mise sur les ressources de la RDC.
Tout compte fait, Il n’hésite pas à pointer du doigt les problèmes et difficultés structurels de la politique intérieure de la RDC, pour faire admettre à l’opinion internationale qu’il existe des liens entre les FDLR et les FARDC, ce qui constitue un danger pour lui et pour son pays.
Ainsi, la présence de M23 qui est sa propre création sur le sol Congolais, selon lui est due au fait des échecs de la politique intérieure de la RDC et non à la guerre injuste lui imposée par le Rwanda.
Suivant ces fausses prémisses établies, Paul Kagame n’arrête pas à justifier le lien entre le M23 et Kigali en créant une relation imaginaire qui existerait entre les FDLR et les FARDC. (Théorie de l’action et réaction).
Une situation qui nous amène à une équation paramétrique dans laquelle les solutions ne peuvent qu’être exprimées en fonction des paramètres pour la résoudre.
Pour trouver une solution à une équation paramétrique dans ce cas, on doit chercher d'abord l'ensemble des valeurs des paramètres qui soutiennent les actions du M23 comme mouvement rebelle. Autrement dit, le M23 doit son existence à Paul Kagame et sa survie dépend uniquement du soutien du Rwanda.
Au lieu de punir Paul Kagame pour ses crimes atroces en RDC, cette rencontre semble être convoquée pour apaiser l’envahisseur, et n’a pas sa raison d’être.
Que ferait le président Félix Tshisekedi si Kagame posait des conditions telles que le partage des matières premières, des terres congolaises pour qu’il puisse retirer ses troupes dans l'est du Congo ?
Nous ne cesserons jamais de le dire que la souveraineté de la RDC ne se discute pas et ne doit pas se négocier, quel que soit les circonstances. La RDC ne devrait pas céder aux intimidations de qui que ce soit. Celui qui devrait être au banc des accusés est bel et bien Paul Kagame et pas la RDC qui est victime de ses crimes.
Paul Kagame continuera à utiliser son narratif pour revendiquer l’équivalence entre le lien (M23, Kigali) et le lien (FDRL et FARDC), une façon pour lui de démontrer que la meilleure défense est l’attaque, comme La RDC est en relation avec les FDLR, qui représente un danger pour le Rwanda, sa présence en RDC est justifiée pour résoudre des questions liées à sa propre sécurité, et le faux problème de soi -disant “ Tutsi “ Congolais - Rwandais que le gouvernement Congolais n’est pas en mesure de pourvoir.
Donc, le Rwanda agit en position de « Self Défense » et ne peut pas être tenu responsable de la faille structurelle de l’état Congolais.
Pour clore cette analyse, ce serait une faiblesse pour le chef de l’Etat, bien qu’il soit animé de bonne foi dans la recherche de paix entre les deux pays de rencontrer encore M. Kagame.
En tant que Conseiller occulte du Chef de l’Etat, nous lui demandons en toute humilité de maintenir encore sur la table l’option militaire pour un minimum de respect réciproque entre les deux pays.
Même en matière de médiation, un minimum de respect entre belligérants est toujours requis. Une médiation qui se fait quand une partie se croit en position de force ne donne pas toujours des résultats escomptés.
Nous parlons ici de l’option militaire comme dissuasion stratégique, l’intimidation stratégique, un affrontement déterminé de la volonté qui a eu pour effet de dissuader, afin d’imposer sa volonté sans nécessairement détruire d’utiles richesses dans le but de faire douter l’ennemi de sa capacité à emporter une bataille, le faire renoncer à ses ambitions expansionnistes.
C’est cela le langage que Paul Kagame comprend et respect.
*Après plusieurs mois des travaux techniques, l’ARSP et l’entreprise Sud-africaine BEE ont signé un Protocole d’Accord pour le partage d’informations et d’expériences dans le domaine de la sous-traitance. Ceci fait suite à l’excellence des relations diplomatiques promues par les Chefs d’Etat de deux pays à savoir Félix Tshisekedi pour la RDC et Cyril Ramaphosa pour l’Afrique du Sud qui a déjà connu le développement de sa classe moyenne et dont l’expérience sera partagée par la RDC.
La cérémonie de signature du protocole d’accord a eu lieu dans la somptueuse salle de conférences du Fleuve Congo Hôtel, en présence d’un public composé de différentes personnalités dont des entrepreneurs venant de plusieurs coins du pays.
Cette manifestation a connu la participation des députés nationaux ainsi que celle des Ministres, de l’Ambassadeur d’Afrique du Sud en RDC et son homologue congolais représentant la RDC en Afrique du Sud.
La cérémonie proprement dite a connu plusieurs temps forts dont l’allocution de l’Honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé qui a peint un tableau descriptif de la chaîne de valeurs à travers le Pays et le monde
"La signature ce jour d'un protocole d'accord entre l'ARSP de la RDC et le BEE de l'Afrique du Sud est un moment particulier dont nous nous félicitons pour son impact consistant à booster la RDC pour la création des millionnaires et milliardaires congolais. Plusieurs autres pays ont implémenté la même politique, entre autres, les Etats-Unis en 1933, l'Egypte, la France, le Nigeria », a déclaré le Miguel Kashal Katemb, le Directeur Général de l’ARSP qui tient, mordicus à se conformer scrupuleusement à la vision du Chef de l'Etat, telle que renouvelée, le 20 janvier 2024, le jour de son investiture.
«En ce qui concerne la RDC, les efforts sont focalisés beaucoup plus sur la mise en place d'un arsenal juridique sur le contenu local », a-t-il ajouté.
De son côté, le Directeur Général de BEE, de la République Sud-Africaine, a relevé, par ailleurs, le fait qu’aujourd’hui, au travers de cette même politique, le continent africain a avancé dans bien des cas.
« Nous avons des milliardaires africains, et nous encourageons ça, et nous espérons qu'avec cette politique, nous allons davantage obtenir ces genres de réussite. Car, ces milliardaires vont créer des entreprises qui vont accorder de l'emploi à nos peuples, nous avons tous les mêmes objectifs pour nos peuples, la réussite de la sous-traitance, c’est à l'intérêt de tout le continent ", a-t-il insisté.
A travers ce protocole, l’ARSP vise à renforcer sa capacité opérationnelle en vue de réaliser l’engagement du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi de créer des emplois pour la population congolaise.
*On en sait un peu plus maintenant sur le contenu du tête-à-tête de ce mercredi à Bruxelles entre le Président Félix Tshisekedi et le Premier ministre belge Alexandre Decroo. La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ainsi que la position de la Belgique sur l’accord signé entre l’Union Européenne et le Rwanda sur l’exploitation des minerais ont été au centre des discussions.
Au sujet de l’agression avérée de la RDC par le Rwanda, le Président Tshisekedi a plaidé pour des sanctions contre le Rwanda.
« C’est la seule chose qui pourra faire reculer le dictateur Paul Kagame », a-t-il déclaré à la presse belge.
Le Président Tshisekedi s’est dit content de la position de la Belgique au sujet de l’accord d’exploitation minière signé entre le Rwanda et l’Union Européenne.
« Cette position est très intelligente parce qu’elle va dans le sens d’exiger la traçabilité des minerais », a renchéri le Président Félix Tshisekedi.
« Nous sommes certains que ce sont des minerais volés à la République démocratique du Congo », a fait savoir, enfin, le Chef de l’Etat congolais, avant de conclure « qu’il n’est pas question que cet accord passe ».
*Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme économique, la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement de la RDC qui prépare la 6ème revue.
Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme FEC avec le Fonds monétaire international (FMI), la RDC se lance dans la 6ème revue. C'est dans ce cadre qu'une délégation de cette Institution de Bretton Woods, en mission en RDC, a été reçue par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
Avec à sa tête Monsieur Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC qu'accompagnait Gabriel Leost, Représentant résident du FMI en RDC, cette délégation a rendu compte au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde des travaux effectués dans le cadre de la préparation de la 6ᵉ revue. Ils reviendront en Avril prochain pour la revue proprement dite.
"Nous sommes ici dans le cadre d'une mission pour préparer la 6ᵉ revue du programme FEC (Facilité élargie de crédit) des autorités soutenu par le Fonds monétaire international. L'objet de notre visite au Premier Ministre c'est de lui rendre compte de nos travaux effectués depuis la semaine dernière. Le plus grand objectif de la mission, c'était de collecter les informations, les progrès qui ont été faits depuis la 5ème revue afin de faire le point sur les efforts qui restent à faire pour la 6ème revue. Nous reviendrons en avril pour faire la revue proprement dite. En ce moment-là, nous pourrons donner notre appréciation des progrès qui ont été faits", a déclaré à la presse Calixte Ahokpossi.
Par ailleurs, le Conseil d'Administration du FMI a déjà approuvé la 5ᵉ revue en décembre 2023, une revue bouclée avec succès par le Gouvernement Sama Lukonde. Ce qui est une première en RDC que le Gouvernement arrive à un tel niveau dans l'exécution de son programme économique.
"Nous saluons les efforts des autorités, leurs engagements à mettre en œuvre toutes les résolutions qui sont prévues dans le programme. C'est la première fois que la RDC est arrivée à ce niveau. Maintenant, notre encouragement, c'est que les efforts continus pour que la 6ème revue puisse être satisfaisante", a conclu le Chef de la délégation.
Il y a lieu de signaler que cette rencontre s'est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement notamment le Ministre des Finances et celui du Budget, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, quelques membres du cabinet du Premier Ministre et des experts du FMI.
LPM avec la Cellcom/Primature
Vers la conclusion de la 6ème revue , RDC : la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement
*Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme économique, la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement de la RDC qui prépare la 6ème revue.
Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme FEC avec le Fonds monétaire international (FMI), la RDC se lance dans la 6ème revue. C'est dans ce cadre qu'une délégation de cette Institution de Bretton Woods, en mission en RDC, a été reçue par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
Avec à sa tête Monsieur Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC qu'accompagnait Gabriel Leost, Représentant résident du FMI en RDC, cette délégation a rendu compte au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde des travaux effectués dans le cadre de la préparation de la 6ᵉ revue. Ils reviendront en Avril prochain pour la revue proprement dite.
"Nous sommes ici dans le cadre d'une mission pour préparer la 6ᵉ revue du programme FEC (Facilité élargie de crédit) des autorités soutenu par le Fonds monétaire international. L'objet de notre visite au Premier Ministre c'est de lui rendre compte de nos travaux effectués depuis la semaine dernière. Le plus grand objectif de la mission, c'était de collecter les informations, les progrès qui ont été faits depuis la 5ème revue afin de faire le point sur les efforts qui restent à faire pour la 6ème revue. Nous reviendrons en avril pour faire la revue proprement dite. En ce moment-là, nous pourrons donner notre appréciation des progrès qui ont été faits", a déclaré à la presse Calixte Ahokpossi.
Par ailleurs, le Conseil d'Administration du FMI a déjà approuvé la 5ᵉ revue en décembre 2023, une revue bouclée avec succès par le Gouvernement Sama Lukonde. Ce qui est une première en RDC que le Gouvernement arrive à un tel niveau dans l'exécution de son programme économique.
"Nous saluons les efforts des autorités, leurs engagements à mettre en œuvre toutes les résolutions qui sont prévues dans le programme. C'est la première fois que la RDC est arrivée à ce niveau. Maintenant, notre encouragement, c'est que les efforts continus pour que la 6ème revue puisse être satisfaisante", a conclu le Chef de la délégation.
Il y a lieu de signaler que cette rencontre s'est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement notamment le Ministre des Finances et celui du Budget, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, quelques membres du cabinet du Premier Ministre et des experts du FMI.
Tout le monde se félicite de la dextérité avec laquelle la Cour constitutionnelle a traité plus de 1200 dossiers en trois semaines dans le cadre des contentieux électoraux. Cela relève de la stratégie mise en place par son président Dieudonné Kamuleta qui est parvenu à gérer l’avant-contentieux, c’est-à-dire la phase de dépôt des candidatures, avec succès mais surtout, une bonne organisation.
Dieudoné Kamuleta qui s’est imposé la même rigueur, a également réussi à gérer la période des contentieux électoraux proprement dite. Plus de 1200 dossiers traités en trois semaines : un véritable record à la suite d’un travail assidu du lundi au vendredi, de 11 heures jusqu’à la fin des éléments inscrits dans l’extrait de rôle.
La nature des personnes qui cherchent noise, c’est de commencer par mépriser ce travail de titan car, apprend-on, il y a des étincelles en l’air. Pour ce, un groupe d’individus mal intentionnés tente de semer la panique au sein de la population en affirmant que 70 % des élus seront invalidés. Les personnes bien identifiées qui distillent ces contre-vérités ne sont pas à leur première tentative de salir la Haute cour, et avec elle, celle du pays.
Tout récemment, ces personnes à l’origine de ces informations ont déjà tenté de parler de corruption, sans succès. A ce jour, elles veulent semer la panique dans la population afin de susciter un conflit entre la classe politique et la Cour constitutionnelle en prétendant que celle-ci souhaite invalider 70 % des élus. Dans les cas où des erreurs matérielles sont constatées, la Cour appliquera la loi.
Cependant, cela ne signifie pas que la Cour invalidera les candidats de manière injuste et injustifiée. Chaque dossier, souligne-t-on, sera traité avec rigueur et objectivité afin de permettre à ceux qui ont mérité leurs sièges de les garder.
Il s’agit donc d’un message provenant de réseaux cherchant uniquement à semer la panique, la confusion et la psychose au sein de la population, tout en créant un conflit entre la classe politique congolaise et la Cour constitutionnelle.
Ce travail abattu en un temps si record, vaut la réputation de cette Haute cour. Un ton donné afin de permettre à cette justice de retrouver ses lettres de noblesse. L’exemple de travail d’en haut servira de modèle désormais aux juridictions inférieures afin de redorer le blason terni la justice congolaise
*Il est urgent de délivrer le carton rouge contre la corruption des Députés provinciaux dans les scrutins de 2024 des Gouverneurs, vice-gouverneurs et Sénateurs : utiliser le numéro vert de la Présidence.
Alors que les dernières élections présidentielle et législatives ont été émaillées par une ampleur des scandales de corruption et fraudes symbolisant profondément le signe d’une déliquescence de la classe politique congolaise par rapport à une norme morale, la dénonciation des députés provinciaux qui reçoivent des cadeaux ou de l’argent de la part de candidats aux postes de gouverneurs , vice-gouverneurs ou sénateurs doit devenir un impératif dans le but de ne pas altérer les résultats des scrutins.
C’est pourquoi, nous estimons que le changement de paradigme électoral par la mise en place d’un numéro Vert par la présidence de la république congolaise pour que le vote ne soit pas commercialisé, voir privatisé demeure un dispositif ad hoc.
Face à la complexité du fléau corruption, quelles stratégies utiliser pour dénoncer les corrupteurs et corrompus ? Quels profils sociaux peuvent être les cibles prioritaires ? Quelles provinces doivent être focus ? Face à ces interrogations, il nous incombe de souligner lorsqu’un candidat décide d’acheter le vote des députés provinciaux plutôt introduire son dossier sans y recourir à des moyens illicites, il fait preuve de mépris à l’égard des règles démocratiques et peut encourir une sanction pénale.
Le seul dénominateur commun de tous ces candidats qui veulent acheter l’élection : ce sont des losers aux bilans piteux et dont les fortunes ont été illégalement amassées notamment via le détournement de fonds publics.
Il y a certainement des provinces qui doivent être les points de mire de surveillance de marchandisation de vote, en l’occurrence, la Ville de Kinshasa, le Kwilu, le Kongo Central. D’aucuns se posent la question de savoir mais comment peut -on dénoncer ces pratiques de corruption quand celles se déroulent sous le radar ?
Dans ce cas, c’est généralement à travers l’augmentation des richesses à l’instar du parc automobile. Si un député provincial se voit octroyer un nouveau véhicule en cette période électorale, cela ne passera pas inaperçu, par exemple. Les services de sécurité ou de renseignements, tels que l’ANR et tant d’autres doivent avoir des informations fiables, relatives aux patrimoines des candidats et députés provinciaux élus, et vérifier davantage les différentes collusions de nature à rétablir une relation négative de corruption. Pour que ce système de dénonciation fonctionne, nous souhaitons que la présidence congolaise envisage d’octroyer au dénonciateur une prime après vérification des preuves ou faits.
In fine, il est important que chaque Député Provincial sache que son vote n’est pas synonyme de vendre sa conscience, le droit de vote est un droit civique qui doit se faire en toute liberté et sans aucune contrainte.
A quoi vous sert-il d’être poursuivi au pénal puisque juridiquement, par votre acte, vous acceptez de l’argent ou un véhicule en accomplissant un vote entrant dans le champ de vos fonctions ?
Aux candidats postulant les fonctions de gouverneurs, Vice-Gouverneurs et Sénateurs, l’épée de Damoclès est au-dessus de vos têtes.
Si vous avez la mémoire courte, la même Cour constitutionnelle qui a rejeté le recours des candidats aux législatives, candidats tricheurs, fraudeurs s’occupera davantage de vous en voulant mordicus acheter le vote. Congolais et congolaises, veuillez dénoncer via le numéro Vert de l’agence anti-corruption de la présidence(Aplc) les Députés provinciaux qui accepteront des avantages matériels ou des sommes importantes en vue de fausser la compétition électorale des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs.
*Tenez, parmi les 27 Etats membres de l'UE, près de 15 pays ont édifié leur économie, depuis plusieurs dizaines d'années, sur le pillage systématique des richesses minéralogiques de la RDC, essentiellement à l'Est du Congo. Le Rwanda est utilisé accessoirement comme le bourreau visible dans les montagnes du Kivu, mais aussi comme un couloir conventionnel par lequel les minerais teintés du sang des congolais, doivent absolument passer pour être exportés dans plusieurs pays de l'espace Schengen. Fort de son expérience sanguinaire, et de sa capacité avérée à exécuter les ordres de ses maîtres en bon élève, Paul Kagame va s'attirer l'admiration et la protection internationale de tous ses parrains.
Ces derniers iront plus loin jusqu'à proclamer son petit pays, le Rwanda, foncièrement pauvre, premier producteur du coltan en Afrique, une thèse magique que seuls l'Union Européenne et les États-Unis sont capables de défendre. Les gratifications diplomatiques ne tarderont pas : seul le Rwanda sera, pendant plusieurs dizaines d'années, l'interlocuteur principal de l'Europe et de l'occident en ce qui concerne les questions qui touchent les minerais stratégiques dans la région des grands lacs. La RDC aura le malheur, pendant toute cette période, d'être gérée par les dirigeants incapables d'engager la guerre diplomatique et de porter la voix congolaise sur la scène internationale. Sans être un pays francophone, le Rwanda obtiendra de l'Elysée en récompense à son sale boulot, le pouvoir de diriger la francophonie en Afrique.
Toute honte bue, l'Union Européenne consciente des tueries et pillages qu'elle inflige gratuitement depuis plus de 20 ans aux congolais de l'Est, se comportera toujours comme un sauveur pour les victimes des agressions et d'occupation rwandaises, une politique simulée de pyromane- sapeur-pompier ou de la chicotte- carotte.
Que fait l'UE concrètement pour atténuer ou blanchir sa responsabilité criminelle dans le cycle infernal de génocide rwandais à l'Est de la RDC ?
- Elle utilise une petite partie des fonds tirés de la valeur marchande des minerais pillés en RDC pour financer les projets humanitaires principalement dans les zones rouges,
- Elle finance la société civile congolaise sur les projets d'appui à la démocratie et de protection environnementale ;
- Elle prend audacieusement en charge près de 66% du budget de fonctionnement de l'Union Africaine, l'objectif étant celui de corrompre moralement les dirigeants africains et de les empêcher de réfléchir sur les solutions aux crises politiques et sécuritaires en Afrique. Dans le but d'exercer et de maintenir le contrôle de souveraineté sur l'Afrique, vous les verrez se faire inviter, à tous les sommets de l'UA qui réunissent les Chefs d'États Africains.
Les congolais ont l'avantage aujourd'hui, de bien identifier ceux qui font semblant de leur venir en aide pendant la journée pour éteindre le feu, tandis qu'ils vendent nuitamment les combustibles aux pyromanes. Les illustrations éloquentes ci-après démontrent à suffisance à quel point plusieurs États de l'UE sont prêts à armer financièrement et militairement le Rwanda contre la République Démocratique du Congo :
- le 19 février 2024 : l'UE et le Rwanda signent un accord de renforcement de coopération dans le trafic des minerais critiques et stratégiques que le Rwanda ne renferme pas dans son sous-sol. C'est notamment, le tantale, l'or et le tungstène ;
- le 31 janvier 2024 : la Belgique signe un nouveau programme de coopération bilatérale avec le Rwanda qui reçoit un financement de 95 millions d'euros pour développer les projets d'agriculture, d'urbanisation et de santé. Rappelons que le 13 avril 2016, la même Belgique avait suspendu son aide au Rwanda jugé mauvais élève en matière des droits de l’homme ;
- Tandis que le 20 décembre 2022, l'UE menaçait de couper son aide militaire au Rwanda en raison de son soutien au M23, dans un intervalle de deux mois seulement, soit le 10 février 2023, l'UE revient au Rwanda pour lui renouveler une aide humanitaire d'une valeur de 22 millions d'euros en faveurs des réfugiés libyens appelés à être radicalisés et dressés contre les Congolais.
Visiblement, ces impérialistes barbares sont décidés à maintenir la RDC et l'Afrique dans l'éternel esclavage susceptible de leur frayer une brèche pour déclencher et faire asseoir leur projet du nouvel ordre mondial satanique.
‘’Avez-vous remarqué que l'Union Européenne est une coquille vide et un lion sans dents si elle doit vivre dépourvue des minerais pillés à l'Est de la RDC’’!
A tous mes frères Congolais et Africains, je vous invite à la résistance populaire, car seule la lutte doit nous libérer de la servitude et de la domination.
Avez-vous observé jusqu'ici que la diplomatie non violente n'a réussi qu'à donner du temps aux bourreaux de s'organiser pour les prochains assauts, et à leurs parrains de multiplier les mécanismes de balkanisation de la RDC.
‘‘Le Rwanda s’est montré, un pays belligérant, et totalement conflictuel avec réelle intention de déstabiliser l’Est de la RDC pour le pillage des ressources minières seulement. C’est avec dédains, chagrin et amertume que nous avons pris connaissances par la lettre du gouvernement rwandais du 18 février 2024, le prétexte selon lequel le Rwanda protègerait les communautés Banyamulenge et Tutsi congolais d’un génocide. Ceci est totalement anachronique, un mensonge grossier et un fonds de commerce que Kigali continue à brandir pour prévaloir ses attitudes belliqueuses. Aujourd’hui, connu de tous, le régime de Kigali est le tireur de ficelles des malheurs de ces peuples abandonnés à leur triste sort et ne sachant à quel saint se vouer’’, écrivent-elles dans leur lettre référencée N. Réf : 002/UIB/fev024 Dayton, le 21 février 2024 dont voici l’intégralité.
N. Réf : 002/UIB/fev024 Dayton, le 21 février 2024
Concerne : Indignation, le Rwanda n’a pas mandat de défendre les communautés Banyamulenge et Tutsi de la République Démocratique du Congo.
Nous, Union Internationale de Banyamulenge, réitérons nos sincères remerciements au gouvernement américain pour ses positions de plus en plus claires sur le retrait immédiat des troupes rwandaises, ses supplétifs M23 et par ricochet les RedTabara sur le territoire congolais. Le Rwanda s’est montré, un pays belligérant, et totalement conflictuel avec réelle intention de déstabiliser l’Est de la RDC pour le pillage des ressources minières seulement. C’est avec dédains, chagrin et amertume que nous avons pris connaissances par la lettre du gouvernement rwandais du 18 février 2024, le prétexte selon lequel le Rwanda protègerait les communautés Banyamulenge et Tutsi congolais d’un génocide. Ceci est totalement anachronique, un mensonge grossier et un fonds de commerce que Kigali continue à brandir pour prévaloir ses attitudes belliqueuses. Aujourd’hui, connu de tous, le régime de Kigali est le tireur de ficelles des malheurs de ces peuples abandonnés à leur triste sort et ne sachant à quel saint se vouer. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, les rapports (S/2016/466 du 23 mai 2016) du Groupe des Experts des Nations Unies ont documenté le soutien du régime de Kigali aux groupes armés étrangers à l’Est de la RDC dont spécialement le RedTabara qui a endeuillé la communauté Banyamulenge depuis 2017 jusqu’à nos jours. La communauté traverse une situation humanitaire sans précédent. Le groupe armé étranger RedTabara, groupe armé des Tutsi burundais truffés des forces spéciales du Rwanda, qui est financé par un régime Tutsi de Kigali pour exterminer les Banyamulenges de la RD Congo, ne s’agit-il pas d’un régime pyromane qui veut se prévaloir les intentions des sapeurs-pompiers ? Ce genre de cynisme devrait cesser dans la gestion des intérêts d’Etat.
Nous nous demandons comment un régime sanguinaire peut perpétrer de tels crimes et continuer à vouloir se faire passer pour le protecteur des populations d’un pays voisin comme l’a souligné Son Excellence Monsieur le Président de la RDC Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui nous saluons ses prises positions dans cette question sécuritaire de l’Est du pays vis-à-vis de notre agresseur, le Rwanda. Le 02/06/2021, un activiste des droits humains et un défenseur de la communauté Banyamulenge, Me Bukuru Ntwari wa N., d’heureuse mémoire, a été tué sauvagement à Kigali par le régime du Président Paul Kagame juste parce qu’il dénonçait les crimes que subissaient sa communauté (Banyamulenge) par le RedTabara allié aux mai-mai commandités par Kigali. Plusieurs réunions ont été organisées avec le RedTabara et les mai-mai sous la modération des délégations venues du Rwanda et les preuves irréfutables existent. Le 22/02/2018 au camp de Kiziba/Karongi au Rwanda, la police rwandaise a tiré à bout portant sur 6000 refugiés Banyamulenge et Tutsi du Nord-Kivu avec comme bilan 15 morts, 80 blessés et plus de 77 arrêtés juste pour avoir pacifiquement manifester des revendications aux HCR (haut-commissariat pour les Réfugiés), et pourtant ces camps de réfugiés étaient sous protection des Nations Unies, donc le HCR. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, le Rwanda ne peut pas prétendre protéger une quelconque communauté d’un pays voisin, et encore moins la communauté Banyamulenge qui continue de traverser jusqu’à présent, les affres de la guerre dans leur propre pays. Depuis 2017, plus de 800 personnes tuées atrocement, plus de 400,000 vaches razziées, un sacrilège pour un peuple pasteur, plus 390 villages détruits y compris écoles, infrastructures médicales de bases et églises. Ces guerres, sans fin, entretenues par le régime de Kigali. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, nous soutenons et encourageons votre implication dans la résolution de l’agression qui nous a été imposée injustement par le Rwanda. Veuillez agréer Excellence Monsieur le Secrétaire d’état, l’expression de notre haute considération. Pour l’Association Union Internationale de banyamulenge, UIB en Sigle Monsieur Willy S. Kiyana Président
CPI à : - Son Excellence Président des États Unis d’Amérique à Washington, - Son excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies à New York, - Son Excellence Madame le Président de la commission Européenne à Bruxelles, - Son Excellence Président de l’Union Africaine à Addis-Abeba, - Son Excellence Président de la Communauté de l’Afrique de L’Est à Arusha, - Son Excellence Président de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe à Gaborone, - Son Excellence Président de la République Démocratique du Congo à Kinshasa, - Son Excellence Président de le République du Burundi à Bujumbura, - Son Excellence Président de le République d’Afrique du Sud à Pretoria, - Son Excellence Président de le République d’Angola à Luanda, - Son Excellence Président de la République Unie de Tanzanie à Dodoma, - Son Excellence Président de le République du Soudan du Sud à Djouba, - Son Excellence Président de le République du Kenya à Nairobi, - Son Excellence Président de la République d’Ouganda à Kampala, Son Excellence Président de le République du Rwanda à Kigali,
Félix Tshisekedi a tenu sa première conférence de presse le jeudi 22 février 2024 depuis son investiture pour le second mandat constitutionnel. Quoi de plus normal que la question essentielle ait concerné l'expression " à la moindre escarmouche ". Deux déductions à tirer pour l'heure : primo, l'ordre institutionnel n'est pas complet pour déclarer la guerre (pas d'Assemblée nationale avec Bureau définitif, pas de Sénat dont les élections sont reportées à plus tard faute de financement et pas de Gouvernement investi par la chambre basse dès lors que l'informateur nommé avant la Déclaration d'appartenance n'a pas encore rendu son rapport).
Mais, il y a une troisième déduction, et c'est la plus importante : se voulant et étant un homme de paix, il prend en compte les conseils des partenaires bilatéraux (États-Unis, Russie, Grande Bretagne, Chine et France) et multilatéraux (Onu/Monusco, Union africaine, Sadc, Eac etc.). Ainsi, la guerre brandie pendant la campagne et qui a produit les effets escomptés a moins de chance d'avoir lieu...
Retrait du Territoire Congolais
Quand on compare les dernières prises de position de Washington et de Paris, on croirait à un copier-coller.
Effectivement, les deux capitales, fermes à l'égard du M23, davantage à l'égard du Rwanda, donnent injonction à Kigali à retirer du territoire congolais et ses troupes et son arsenal.
Pour circonscrire ce " copier-coller ", deux dates de référence : 17 et 20 février respectivement pour les États-Unis et pour la France sur les mêmes sujets.
Tenez !
Sur le retrait du territoire rd-congolais
Le 17 février 2024, s'adressant au Rwanda et au M23, "Les États-Unis condamnent le soutien du Rwanda au groupe armé M23 et lui demandent de retirer immédiatement tout le personnel de la Force de défense du Rwanda de la RDC et de retirer ses systèmes de missiles sol-air qui menacent la vie des civils, des forces de maintien de la paix des Nations unies et régionales, des acteurs humanitaires et les vols commerciaux dans l’est de la RDC".
Le 20 février 2024, *La France condamne la poursuite des offensives du M23 avec le soutien du Rwanda, et la présence des forces rwandaises sur le territoire congolais. Le M23 doit cesser le combat immédiatement, et se retirer de toutes les zones qu’il occupe, conformément aux décisions prises dans le cadre du processus de Luanda. Nous appelons le Rwanda à cesser tout soutien au M23 et à se retirer du territoire congolais. La France appelle l’ensemble des groupes armés à mettre un terme aux violences".
Sur le soutien de la RDC aux Fdlr
Le 17 février, les États-Unis utilise le bémol en déclarant : "Nous appelons le gouvernement de la RDC à continuer à soutenir des mesures destinées à favoriser la confiance, notamment en cessant de coopérer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé qualifié de « force négative » par les organismes régionaux et le gouvernement de la RDC, et qui expose la population civile à des risques".
Le 20 février, la France déclare : "Conformément à leurs engagements, les forces armées de RDC doivent cesser toute collaboration avec les FDLR, mouvement issu des milices ayant commis le génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994’’
Et sur la facilitation angolaise
Le 17 février, sur la facilitation angolaise, les Américains disent : "Nous continuons à appuyer les actions diplomatiques régionales qui favorisent la désescalade et instaurent les conditions d’une paix durable en RDC et nous appelons toutes les parties à participer de manière constructive à la recherche d’une solution négociée’’.
Le 20 février, "La France réitère son plein soutien aux processus régionaux de médiation pour trouver une solution négociée au conflit".
Un Foyer Juif, pardon tutsi dans les grands lacs
Encouragés pour la consommation populaire, ces processus régionaux ont pour acteurs majeurs deux pays, en l'occurrence l'Angola et le Kenya plus proches, que disons-nous, trop proches aujourd'hui des États-Unis que de la France. Deux pays bien installés dans les zones d'influence américaine, l'une côte Océan Atlantique, l'autre côté Océan Indien.
On serait au cœur de la vérité et de la réalité en relevant que Washington a maintenant moins confiance dans Pretoria que dans Luanda et Nairobi pour la gestion des enjeux que représentent la Sadc et la Cae (East african community).
Conséquence : pour les États-Unis, il faut miser sur l'axe Luanda-Nairobi pour résoudre la crise des Grands-Lacs entre la RDC et le Rwanda.
Or, la RDC lie l'agression rwandaise au trafic des ressources naturelles congolaises. Et le Rwanda, de son côté, lie son soutien au M23 à la protection de la communauté congolaise tutsi qui, à l'en croire, est victime de discrimination. Prétendre défendre la cause de la Communauté tutsi équivaut à poser le *problème de terre en RDC...
Aussi, entre l'exploitation illicite notamment des minerais, d'une part, et, de l'autre, la protection d'une communauté qualifiée à tort ou à raison de minoritaire, le choix est clair pour les " maîtres du monde ". La balance penche pour celle-ci, surtout quand on brandit le spectre du génocide.
D'une guerre entre la RDC et le Rwanda, il est évident que la victoire militaire et populaire est du côté congolais. On chantera et on dansera.
En serait-il cependant de même de la victoire diplomatique ?
Rien n'est moins sûr. On pourrait se retrouver avec ce que justement Paul Kagame et ses parrains véritables cherchent à obtenir depuis belle lurette : un foyer juif, pardon tutsi dans les Grands Lacs, de façon que le Rwanda n'ait plus de frontière physique directe avec ce qui restera de la RDC.
En d'autres termes, en réaction à " à la moindre escarmouche " annoncée par Félix Tshisekedi, la finalité sera l'amputation du Congo.
Au regard de ce qui précède, il y a de quoi persister et signer : la solution à la crise des Grands Lacs - dont celle sécuritaire à l'Est de la RDC - n'est ni à Addis-Abeba (Union africaine) ou à Bruxelles (siège de l'Union européenne), ni à Luanda ou à Nairobi, ni même à New York (siège de l'Onu).
Elle est à Washington, précisément à la Maison-Blanche.
C'est tout de même surprenant que Kinshasa s'époumone à la chercher ailleurs, pointant le doigt accusateur sur des sous-traitants !
A dire vrai, le Rwanda n'est pas une menace majeure pour qu'on lui fasse une guerre...
Aujourd’hui les congolais ont la mâchoire à terre à telle enseigne que d’aucuns ne s’attendaient pas voir l’Union européenne signer lundi 19 février un accord d’approvisionnement des minerais de sang qui sont désignés par quatre métaux: l’étain, le tungstène, le tantale et l’or. L’UE vient donc de conclure un protocole d’accord abracadabrantesque, car la loi du parlement européen votée en avril 2017 (règlement UE 2017/821) dont le champ de son application a commencé en 2021 fait diligence sur l’origine des minerais tels que le tungstène, l’or, l’étain, le tantale, minerais issus du Congo en proie à des conflits.
Ce qui révulse les congolais, c’est que l’Union européenne apporte son soutien à un régime criminel, à un pays dont le sol ne regorge pas de matières premières stratégiques. Sur la traçabilité des minerais précieux il y a actuellement une cartographie claire des zones d’extraction, mais aussi des lieux d’échange, des points de passage aux frontières congolaises. Ce qui vient de se passer le 19 lundi au Rwanda, c’est une violation grave de la part de l’UE de la loi du parlement européen puisqu’il y a des évidences que tout le monde reconnaît : le Rwanda ne produit pas ces minerais stratégiques, mais ce pays participe au crime organisé transnational en renforçant la contrebande par le M23 ou d’autres groupes armés qui exploitent nos métaux précieux et font transiter nos ressources au Rwanda.
En effet, le trafic de minerais stratégiques du Congo par le Rwanda et par surcroît l’UE doit constituer le crime de guerre en lien avec ce conflit armé. Nous recommandons aux autorités congolaises de convoquer le Représentant de l’UE à Kinshasa pour lui faire savoir notre ferme désapprobation et davantage saisir les tribunaux nationaux et internationaux contre les crimes transnationaux organisés sur le pillage de nos minerais stratégiques par le Rwanda et l’UE. La CPI est compétente pour traiter certains trafics sous l’angle de crimes de guerre de pillage. Tous ceux qui participent à l’exploitation ou au commerce de matières premières du sol congolais par l’intermédiaire des groupes rebelles ou du M23 sont des criminels de guerre puisque ce trafic permet l’acquisition de nouvelles armes pour ces groupes, favorise la violence et pérennise l’instabilité à l’est du pays. Que tous ces pilleurs sachent : ils rendront gorge et seront poursuivis par la CPI.
Pour les congolais l’image de l’UE est ternie par cet accord ubuesque et scelle une alliance d’une UE dont le paradigme de sa politique s’enracine sur les droits de l’homme, la préservation de la paix, la prévention des conflits avec des lilliputiens, des cinglés qui viennent verser le sang d’innocents congolais et causer une forte migration intérieure. En prenant le coup à la mâchoire, nous devons nous congolais nous montrer plus résilients, et dans un élan très patriotique bouter dehors tous ces envahisseurs utilisant des narratifs débridés. C’est le moment de créer des synergies des forces vives de la nation pour produire plus de cohésion nationale. Dans un cas comme dans l’autre, la déstabilisation de notre pays et la violation de notre souveraineté nationale sont la résultante de la convoitise de nos ressources.
« Le Président de la République a rappelé le rôle trouble joué par le Rwanda dans la déstabilisation de la RD. Congo, remarqué à travers le déploiement de l’armée rwandaise sur le territoire congolais, en appui aux terroristes du M23. En effet, en dépit des différentes initiatives de paix qui ont été prises par la Communauté Internationale et du plan de résolution de la crise issu des processus de Nairobi et de Luanda, le Rwanda demeure un obstacle au retour de la paix dans le Nord-Kivu, en raison de ses ambitions hégémonistes qui le conduisent à vouloir transformer cette partie inaliénable du territoire national en colonie d’exploitation et de peuplement.
Face à cet état de fait, le Président de la République a appelé l’Union Africaine à la mise en œuvre effective du Plan de paix issu des processus Nairobi et de Luanda, qui reste à ce jour la seule voie admise par tous pour le règlement de la crise actuelle », lit-on dans le compte-rendu de la 126ème réunion du Conseil des Ministres présidée par le Président Félix Tshisekedi, vendredi 23 février 2024, à la Cité de l’Union Africaine.
COMPTE RENDU DE LA CENT-VINGT-SIXIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
(Vendredi 23 février 2024)
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a présidé la cent-vingt-sixième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 23 février 2024, à la Cité de l’Union Africaine.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
Points d’information ;
Approbation de relevés de décisions du Conseil des Ministres ;
Examen et adoption des textes.
COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté essentiellement sur un seul (01) point, à savoir : sa participation, les 17 et 18 février 2024, à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, à la 37ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine.
Cette session avait pour thème : « L’éducation en Afrique au 21ème siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique »
Le Président de la République a indiqué que l’éducation, puisqu’il en était ici question, représente, une priorité pour laquelle de nombreuses avancées ont pu être enregistrées dans notre pays. Parmi celles-ci, il a évoqué le programme de la Gratuité de l’enseignement de base mis en œuvre au cours de la précédente législature ; programme à étendre à l’enseignement secondaire, mais également, à en renforcer les conditions de possibilité.
Forte de cette politique, la délégation qu’il a conduite a été, au cours de cette session, confortée dans la vision de notre pays, celle faisant de l’éducation l’un des piliers fondamentaux de notre action ; et pour laquelle, une série d’actions tout comme de réformes sont encore attendues au cours de ce quinquennat.
Réagissant au rapport concernant les activités du Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine et l’état de la paix et de la sécurité en Afrique, le Président de la République a rappelé le rôle trouble joué par le Rwanda dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo, remarqué à travers le déploiement de l’armée rwandaise sur le territoire congolais, en appui aux terroristes du M23.
En effet, en dépit des différentes initiatives de paix qui ont été prises par la communauté internationale et du plan de résolution de la crise issu des processus de Nairobi et de Luanda, le Rwanda demeure un obstacle au retour de la paix dans le Nord-Kivu, en raison de ses ambitions hégémonistes qui le conduisent à vouloir transformer cette partie inaliénable du territoire national en colonie d’exploitation et de peuplement.
Face à cet état de fait, le Président de la République a appelé l’Union Africaine à la mise en œuvre effective du Plan de paix issu des processus Naïrobi et de Luanda, qui reste à ce jour la seule voie admise par tous pour le règlement de la crise actuelle.
Par ailleurs, en marge de ces assises, le Président de la République a participé au Mini-Sommet portant sur la crise sécuritaire qui sévit dans la partie Est de notre territoire ; Mini-Sommet convoqué par le Médiateur désigné par l’Union Africaine pour la résolution de ladite crise, à savoir le Président de la République d’Angola, Joao Lourenço.
Au cours de cette rencontre, il a réitéré la position de notre pays, celle arguant que toute négociation avec les terroristes M23 est exclue, et que seules des discussions avec le vrai commanditaire qui n’est autre que le Gouvernement rwandais, ne seraient envisagées qu’au moment où il retirerait ses troupes de toutes les zones occupées, conformément aux dispositions arrêtées par le processus de Luanda.
Aussi, le Président de la République a assisté à la tripartite RDC-Burundi-Afrique du Sud, en rapport avec le déploiement de la mission de la SADC. Au cours de cette rencontre, il a insisté sur la nécessité de poursuivre l’opérationnalisation rapide de cette force qui dispose d’un mandat offensif pour mettre hors d’état de nuire les éléments du M23 et l’armée rwandaise, dans le cas où ces derniers s’obstinaient à emprunter le chemin de la guerre.
Enfin, le Président de la République a eu des rencontres bilatérales, notamment avec la Sous-Secrétaire d’Etat aux affaires africaines, Madame Molly Phee à qui il a rappelé la nécessité d’obtenir des sanctions beaucoup plus dissuasives de la part des Etats-Unis d’Amérique à l’encontre du Rwanda, au regard de l’implication active de ce pays dans la dégradation de la situation sécuritaire à l’Est de notre pays.
Intervention du Premier Ministre :
Dans la suite de la communication du Président de la République, Chef de l’Etat, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a, au nom du Gouvernement qu’il a eu l’honneur de diriger pendant presque trois ans, remercié solennellement le Président de la République pour le renouvèlement de la confiance, en chargeant son Gouvernement de la mission d’expédier les affaires courantes de la République, en attendant l’aboutissement du processus de formation du nouveau Gouvernement issu des élections démocratiques du 20 décembre 2023.
Ce nouvel acte du Garant du bon fonctionnement de nos Institutions met ainsi les membres de son Gouvernement, une nouvelle fois, devant leurs responsabilités historiques, face à la nécessité de la préservation des intérêts supérieurs de la Nation.
Par conséquent, il a demandé à tous les membres du Gouvernement de continuer de s’acquitter loyalement et fidèlement de leurs tâches, non seulement dans le strict respect des principes du fonctionnement harmonieux des Pouvoirs publics et de la préservation des intérêts supérieurs de la Nation, mais également dans la stricte observance des Instructions du Président de la République édictées dans le cadre de la gestion des affaires courantes définies à l’article 6 de l’Ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement.
POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national qui restent globalement calme.
Au sujet de l’état d’esprit de la population, au cours de la semaine qui se termine, il a épinglé les faits ci-après :
- La satisfaction de l'opinion nationale consécutive à la fermeté affichée par le Président de la République, Chef de l'Etat, lors de la tenue du Mini-sommet d'Addis-Abeba concernant la situation sécuritaire dans la partie Est du pays ;
- Le profond émoi et la stupéfaction de la population consécutifs à la signature du protocole d’accord, ce 19 février 2024, à Bruxelles entre l’Union Européenne et le Rwanda, en vue de favoriser le développement des chaînes de valeur durables pour les matières premières.
Concernant les sinistres et catastrophes, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a fait état des incendies involontaires des habitations en bois et le naufrage d'une embarcation motorisée sur les eaux de la rivière Lubimbe dans la province du Sud-Kivu.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
De son côté, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a brossé la situation sécuritaire du pays qui demeure globalement calme excepté dans quelques zones de la partie Est du pays. En ce qui concerne l'Ouest du pays, la situation demeure sous contrôle des Forces de Défense et de Sécurité, en dépit de quelques tentatives de réapparition des insurgés Mobondo.
Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo demeurent déterminées dans leur effort de pacification de l'ensemble du territoire national, a martelé le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense, avant de donner les points saillants sur le plan sécuritaire, notamment dans les provinces du Kwango, du Lualaba, de l’Ituri, du Nord-Kivu, de Tanganyika ainsi que dans la Ville de Kinshasa.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services
Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a passé en revue la conjoncture économique du pays dans un contexte international de persistance des risques liés à des tensions géopolitiques et géostratégiques ainsi qu’aux effets anticipés du dérèglement climatique dans la plupart des zones de production.
Elle a indiqué que les cours des principaux produits miniers exportés par la République Démocratique du Congo ont bien évolué. Le prix de la tonne de cobalt s'est maintenu à 32.750 USD, son niveau depuis fin novembre 2023, alors que le prix du cuivre a connu un accroissement de 1,47%, se situant à 8.341 USD. Le cours de l'or a reculé de 0,81%, d'une semaine à l'autre, se fixant à 2.016 USD l'once.
Au niveau interne, la croissance est estimée à 4,8% en 2024, en recul de 3,8 points par rapport à l'estimation de l'année passée. Cette croissance serait tirée essentiellement par le secteur primaire, dans sa sous branche industrie extractive.
S'agissant de l'inflation, elle évolue à un rythme moins accéléré, soit 2,31% à la troisième semaine de février 2024, alors qu’à la période correspondante de 2023, elle se situait à 3,58%.
Quant au marché des changes, la monnaie nationale s'est dépréciée de 0,62% à l’indicatif. Par contre, au parallèle, le Franc Congolais s'est apprécié de 0,52%. Considérant les facteurs de risques internes tels que les conséquences de l'inflation importée sur l'économie nationale et la persistance de la guerre dans la partie Est du pays, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé l'extension des mesures de stabilisation mises en place par le Gouvernement et par son Institution.
Elle a encouragé le maintien de la préservation de la coordination des actions des politiques budgétaire et monétaire ; la poursuite de la surveillance rigoureuse des facteurs de liquidité par la Banque centrale ainsi que la coordination des politiques sectorielles afin de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations, et de détendre les pressions sur le marché de change.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.4. Réception provisoire des ouvrages de forages à Kisangani
Le Ministre d’Etat, Ministre du développement Rural a informé le Conseil de la réception provisoire de vingt (20) stations solaires de pompage et de traitement d’eau potable à Kisangani dans la province de la Tshopo. Cette réception s’inscrit dans le cadre de l’exécution du contrat conclu le 21 avril 2021 entre le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, à travers le Ministère du Développement Rural, et le Consortium Stever Construct Cameroon Sarl.
Ce faisant, il a indiqué que ce projet vise l'amélioration du taux d'accès à l'eau potable afin de soulager la souffrance de nos populations qui consomment l'eau du fleuve et des puits avec comme conséquence la persistance des maladies d'origine hydrique, des cas de viol des femmes et filles, des assassinats et autres maux que subissent ces populations en quête de cette denrée vitale dans ces milieux périurbains.
Le Ministre d’Etat, Ministre du développement Rural a noté la satisfaction des populations bénéficiaires qui ont vivement remercié le Président de la République, Chef de l'Etat et le Premier Ministre, Chef du Gouvernement pour ce projet de desserte en eau potable aux populations des milieux périurbains de Kisangani.
Il a rappelé que la première étape de réception provisoire des stations solaires de pompage et de traitement d'eau était celle des communes périurbaines de Kinshasa, la prochaine étape s'effectuera dans la province d'Equateur à Lisala et Mbandaka, le Grand Espace Kasaï, l'Espace Bandundu à Gungu et à Kikwit.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.5. Deux notes d’informations du secteur de la jeunesse
Le Ministre de la Jeunesse, Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et Cohésion Nationale a présenté au Conseil deux notes d’information relatives au lancement du Programme des motos électriques et au lancement du Corps des jeunes Volontaires. Dans un premier moment, il a souligné que ce lancement s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Gouvernement envers la responsabilité environnementale et l'autonomisation des jeunes ; lequel projet a un impact notable sur l’esprit entrepreneurial. Une campagne de sensibilisation permettra ainsi au public d’être informé sur les avantages des motocyclettes électriques et les opportunités offertes par le Programme sus-évoqué.
Dans un second moment, il a tablé son intervention sur le lancement du Corps des Jeunes Volontaires qui aura lieu le 26 mars 2024. Encouragé et soutenu par France Volontaire, ce lancement concerne 150 jeunes et a pour missions de :
- Renforcer l'engagement civique, protéger l'inclusion sociale et consolider la solidarité ;
- Promouvoir le volontariat des Jeunes par la mobilisation, la participation citoyenne, la recherche et la consolidation de la paix et la valorisation des compétences de toutes les couches sociales, en vue du développement, de l'intégration nationale et de la cohésion sociale ;
- Faciliter le processus d'une insertion sociale, professionnelle et économique de qualité par l'amélioration des différents mécanismes donnant aux jeunes les moyens de maximiser leurs capacités, leurs ressources et leurs opportunités ; et
- Développer un dispositif fonctionnel et inclusif. Le Conseil a pris acte de ces notes d’information.
APPROBATION DE RELEVES DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté un relevé de décisions prises lors de la 125ème Réunion ordinaire du Gouvernement tenue le vendredi 16 février 2024.
EXAMEN ET ADOPTION D’UN TEXTE
IV.1. Projet d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège
La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 27 février 2024.
Elle a soutenu que cette prorogation permettra ainsi le maintien des contre-offensives de nos Forces contre l’armée rwandaise en coalition avec les terroristes M23 et la traque engagée contre les ADF/MTM qui insécurisent nos populations dans quelques zones de la partie Est de la République Démocratique du Congo. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet d’Ordonnance-Loi.
Commencée à 14h20’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 17h30’.