La plateforme Nkelo Bantu a organisé ce jeudi 24 août 2023 un atelier intitulé ‘’Ingrédients pour un journalisme durable en RDC’’, à la grande salle de Silikin Village dans la commune de la Gombe. Cette rencontre a constitué une journée de partages d’expertise et de l’évocation d’actions pour l’optimisation et de la durabilité des médias congolais ainsi que de leur rentabilité. Dans son approche introductive, M. Lars Tallerte, Fondateur et Président du Sustainable Journalism, a reconnu qu’il n’est pas facile de produire un journalisme de qualité, fondé sur des faits et de parvenir à faire des bénéfices. Car, il ne s’agit pas uniquement des restrictions imposées par les gouvernements sur les sujets que les médias doivent traiter mais du fait que les modèles économiques des médias traditionnels, basés sur la publicité qui sont devenus obsolètes. Et, les encourager à ne pas gaspiller leurs ressources pour un contenu dont personne n’a besoin, de s’adapter à l’ère du numérique et d’identifier de manière spécifique leurs marchés. Dans le même ordre, il a souligné les défis d’un faible revenu publicitaire, une diffusion et un intérêt limité, peu de capacité à résister aux pressions du gouvernement et des partenaires commerciaux et peu d’indépendance éditoriale. Comme point de départ, il a suggéré à chaque média de comprendre son public, de savoir comment le public congolais définit l’information ainsi que le modèle économique du pays. «Ne pensez pas que votre mission consiste uniquement à informer vos publics car nous sommes noyés dans l’information. Votre mission est celle de résoudre un problème pour vos publics cibles, et résolvez un problème pour votre utilisateur et celui-ci sera prêt à payer selon les tarifications de l’entreprise de presse», a-t-il insisté. A son tour, M. Israël Mutala, Dg du média en ligne 7/7 a révélé les réalités de la diffusion des contenus selon la ligne éditoriale, de la gestion quotidienne d’une rédaction qui tient compte des ressources humaines, des finances, et la répartition des charges. Sur ces propos, il a invité les chefs des médias à veiller sur le profil des journalistes à intégrer au sein de leur rédaction afin de produire un travail et un service de qualité dans le secteur. Au terme de cette rencontre, en ce qui concerne les questions liées à l’émergence dans un paysage médiatique saturé, le Professeur Pierre N’sana a dispensé une master class sur la stratégie de contenu soutenable dans le respect de la déontologie journalistique. Une stratégie selon laquelle, il a rappelé qu’il appartient à chaque média d’information de trouver l’équilibre entre la passion et la raison, entre la nécessité de séduire et l’obligation de convaincre. Niclette Ngoie
A quelques heures d’un nouveau round du procès du Député national Mwanachuchu Hizi Edouard, détenu à la prison de Ndolo depuis le 1er mars 2023, le Collectif des Avocats de ce dernier a tenu, le lundi 28 août au CEPAS, une conférence de presse. Objectif, éclairer la lanterne de l’opinion tant nationale qu’internationale sur le déroulement de cette saga judiciaire. Ces avocats ont fait savoir que leur client a été arrêté arbitrairement par le service de renseignements militaires sans aucune invitation préalable. Cette arrestation semble s'articuler autour de son appartenance à l'ethnie tutsie, disent-ils. Arrêté pour la haute trahison, espionnage, atteinte à la sureté de l’Etat, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la loi, participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes des guerres, intelligence avec le Rwanda et le M23, ces infractions, aux dire de la partie défenderesse, ont été rétrogradées et/ou requalifiées à plusieurs reprises tout au long du procès et même après l’instruction de l’affaire. Et cela, soulignent-ils, sans aucune preuve. Me Thomas Gamakolo, avocat de Mwangachuchu a, au nom de tout le collectif, rappelé que, le 1er mai 2023, son client a été arrêté arbitrairement par le service de renseignements militaires sans aucune invitation préalable violant ainsi sa qualité de Député national. Il a fait également savoir que, le bureau de l'Assemblée nationale n'a jamais été requis pour autoriser l'arrestation de Mwangachuchu, comme l'exige la Constitution de la République, prétextant qu'il s'agissait d'un cas de flagrance. L’objectif était de justifier la levée des immunités parlementaires de l'honorable Mwangachuchu. Par ailleurs, ce collectif a indiqué que l’honorable Mwangachuchu a été détenu pour l’infraction d’intelligence avec le Rwanda et le M23, de haute trahison, d’espionnage, d’atteinte à la sureté de l’Etat, d’incitation des militaires à commettre des actes contraires à la loi, de participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes des guerres. Ces infractions, dénoncent-ils, ont été rétrogradées et/ou requalifiées à plusieurs reprises tout au long dudit procès et même après l’instruction de l’affaire. «Au terme des audiences, nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle toutes les preuves qu'on a tenté d'apporter contre l'honorable Mwangachuchu s'articulent autour de son appartenance à l'ethnie tutsie. Et cela a fait penser au ministère public qu'il peut même se dispenser d'apporter des preuves irréfutables au-delà de tout doute inimaginable», a expliqué Me Thomas Gamakolo, avant d'ajouter: «On veut faire de notre client la victime expiatoire de tous les crimes et d'autres supposément commis par des tutsis, nous l'accepterons jamais ». En gros, le collectif des avocats dudit accusé dénonce un procès de haine et de stigmatisation basé sur le stéréotype et l’exclusion ainsi qu’un procès de discrimination. «Cette réquisition est formulée sur base d’aucun élément de preuve. En effet, rien n’a été prouvé sur le fait que notre client financerait le M23, moins encore, aurait fourni des armes aux membres de cette rébellion ou constituer un groupe d’hommes au sein de la concession pour renforcer le M23», a renseigné Thomas Gamakolo, avant toutefois de déclarer que la justice de la République Démocratique du Congo sera capable de résister à toute forme des pressions internes ou externes afin de rester au milieu du village et dire le droit. La Pros.
DECLARATION DU COLLECTIF DES AVOCATS DU DEPUTE NATIONAL MWANGACHUCHU HIZI EDOUARD APRES LE REQUISITOIRE DU MINISTERE PUBLIC Nous, avocat de l’honorable Mwangachuchu Hizi Edouard, élu de Masisi dans la province du Nord-Kivu, en détention depuis 1er mars 2023 et poursuivi devant la Haute Cour Militaire de la République démocratique du Congo faisons la déclaration suivante à l’intention de l’opinion nationale et internationale. 1. ENCLENCHEMENT DES POURSUITES Le 1er mars 2023, l’honorable Mwangachuchu Hizi Edouard a été arrêté arbitrairement par le service de renseignements militaires sans aucune invitation préalable, ou sans prise en compte de sa qualité de député national. En effet, le bureau de l’Assemblée Nationale n’a jamais été requis pour autoriser l’arrestation de cet élu du peuple, comme l’exige la Constitution de la République, au fallacieux prétexte qu’il s’agissait d’un cas de « flagrance ». Depuis, les immunités parlementaires de l’honorable Mwangachuchu n’ont jamais été levées. 2. INCRIMINATIONS RETENUES Contre l’honorable Mwangachuchu, on a évoqué pêle-mêle l’infraction de : l’intelligence avec le Rwanda et le M23, la haute trahison, l’espionnage, l’atteinte à la sureté de l’Etat, l’incitation des militaires à commettre des actes contraires à la loi, participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes des guerres (découvertes, selon ce service, dans ce qui serait sa concession, située à 2.000 kilomètres de son domicile et du lieu de l’arrestation). Ces infractions ont été rétrogradées et/ou requalifiées à plusieurs reprises tout au long du procès et même après l’instruction de l’affaire. 3. OUVERTURE DU PROCES SOUS LA CLAMEUR PUBLIQUE Faisant suite à cette arrestation cavalière opérée par le service de renseignements militaires, le Parquet Militaire (Auditeur Général), a présenté l’honorable Mwangachuchu le 5 mars 2023 en procédure de flagrance pour qu’il puisse répondre des faits infractionnels mis à sa charge. Et cela, tambour battant, à la télévision publique. Dans son rapport lu devant le juge de la Haute Cour Militaire saisi de cette affaire, le Ministère public a nourrit le doute sur la nationalité de l’honorable Mwangachuchu, en évoquant un test Covid-19 le présentant comme un citoyen rwandais et en faisant allusion à l’ethnie des policiers commis à la garde de la Société Minière de Bisunzu (SMB), lesquels seraient, selon lui, à 98% de l’ethnie Tutsi comme l’honorable Mwangachuchu. Ces insinuations supposeraient que ces policiers seraient des militaires rwandais recrutés par notre client pour être utilisés comme milices privées. Tout ceci ne s’appuyant sur aucune preuve, à part l’appartenance ethnique. Et c’est, malgré les dénégations constantes de trois commissaires divisionnaires de la police (Généraux) qui ont affirmé les avoir recrutés et détachés à la mine de Bibatama pour la sécurisation des installations et du personnel. Il va sans dire, toutefois, qu’assimiler un individu à un rwandais par le temps qui court comme a fait le Ministère Public, c’est le vouer aux gémonies, voir, le condamner à mort aux yeux de l’opinion nationale. En effet, cette attitude de l’Organe de la loi a jeté en pâture la présomption d’innocence de notre client, laquelle présomption a été sérieusement attaquée sur les réseaux sociaux. 4. LE DEROULEMENT DU PROCES Les 30 audiences (en raison de deux audiences par semaine) de ce procès ont été alimentées par un sentiment anti-tutsi et anti-Rwanda savamment entretenu par le ministère public. Dans ce contexte, notre client a été confronté à un discours de haine et de discrimination développés aussi bien par le Ministère public que par les avocats de la République. Le fait que l’honorable Mwangachuchu soit membre de la communauté tutsi et de surcroit, président de l’association culturelle ISSOKO qui regroupe les membres de sa communauté ne fait pas de lui responsable des actes que poseraient certains tutsi. Notre client a toujours condamné les actes criminels des M23 et n’a cessé de le faire tout au long du procès. Nous n’avons cessé de dénoncer ce discours haineux contre la communauté tutsie à laquelle appartient notre client. Pendant ce procès nous avons entendu des propos du genre: - Toutes les tribus de l’est de la RDC ont chacune un groupe armé et que le groupe armé pour l’ethnie Tutsis c’est le M23. Insinuant que tout Tutsi est membre du M23. Or, notre client est Tutai, et donc pour le ministère public, M. Mwangachuchu serait forcement membre du M23. C’est qui est faux. C’est grave d’avoir ces genres d’arguments par déduction. - Il a une éme rwandaise (pour s’être rendu au Rwanda): C’est grave. La justice commence maintenant à sondée les âmes ? C’est de la stigmatisation. - « Le Congo vous a accueilli ». En s’adressant à notre client comme membre de la communauté tutsi, la République à travers ses avocats a insinué que notre client appartiendrait à un groupe d’immigrés ou seraient des congolais de seconde zone. C’est qui est une marginalisation. C’est grave. Comment voulez-vous qu’une communauté entière soit traitée de cette façon au sein de la République? - « Pendant qu’il y a des congolais qui sont pauvres, lui, M. Mwangachuchu, a des mines » (on veut dire en réalité que lui, le rwandais, a des mines). Ces propos sont inacceptables. L’honorable Mwangachuchu (70 ans) très affaibli par la maladie, n’a pas eu droit aux soins médicaux. Toutes les demandes de libération conditionnelle pour raison de santé ont été rejetées. Et sa santé diminue sensiblement. Notre client est un homme qui est en train de mourir à petit feu. 5. DU REQUISIT0IRE DU MINISTERE PUBLIC Dans son réquisitoire, le vendredi 25 août 2023, le Ministère public qui a demandé la prison à perpétuité n’a plus évoqué sa longue liste d’infractions, mais a parlé de: - Trahison - Détention illégale d’armes de guerre - Participation à un mouvement insurrectionnel. 6. NOTRE REACTION - Ce réquisitoire est formulé sur base d’aucun élément de preuve. En effet, rien n’a été prouvé sur le fait que notre client financerait les M23, moins encore aurait fourni des armes aux membres de cette rébellion ou constituer un groupe d’hommes au sein de la concession pour renforcer les M23. S’agissant de cette concession de la SMB, il y a un péché originel qui consiste à faire croire qu’elle appartiendrait à notre client, ce qui a poussé ses détracteurs à échafauder cette affaire dans le but de la lui arracher. Malheureusement pour eux, cette concession ne lui appartient plus depuis 2014. - La cachette d’armes dont on a fait allusion à 2000 km d’ici n’a jamais été démontrée. Nous regrettons que pendant près de 6 mois du procès, aucune descente sur le lieu, aucune reconstitution des faits, aucun témoin appelé à la barre parmi les prétendus découvreurs des ces « armes de guerre ». C’est injuste. - Parlons de ces prétendus «découvreurs» d’armes. Le 28 février 2023, des personnes se présentant comme des « paysans hutus» membres du groupe armé Nyatura), dirigé par un certain MUTAYOMBA a prétendu avoir découvert une cache d’arme sur le site minier de Bibatama appartenant à la SMB. Nous déplorons que le Ministère public n’a jamais daigner faire comparaître cet individu ni moins encore un certain Aboucar non autrement identifié, cité dans son rapport. II est curieux de constaté que c’est sur base de leur témoignage qu’un élu du peuple, un notable a été écroué. Comment la justice congolaise peut-elle accorder du crédit au témoignage de ceux qui sont à la base du chaos que nous connaissons aujourd’hui dans l’est du pays? - S’agissant de l’infraction de TRAHISON, comment notre client a trahi la République? - Le coffre fort de Mwangachuchu qui avait fait couler beaucoup d’encre n’a plus été évoqué, le Ministère public reconnaissant d’être aller vite en besogne. 7. CONCLUSION Au terme des audiences, nous sommes arrivés à la conclusion selon laquelle toutes les preuves qu’on a tenté d’apporter contre l’honorable Mwangachuchu s’articulent autour de son appartenance à l’ethnie tutsie. Et cela a fait penser au Ministère public qu’il peut même se dispenser d’apporter des preuves irréfutables au-delà de tout doute inimaginable. Voilà pourquoi nous dénonçons: - Un procès de la haine et de la stigmatisation basé sur le stéréotype et l’exclusion - Un procès de discrimination - On veut faire de notre client la victime expiatoire de tous les crimes et autres fautes supposément commis par des tutsis, nous ne l’accepterons jamais. Nous estimons qu’avec ce procès, notre vivre ensemble et la cohésion nationale sont mis à rude épreuve. Notre client, n’étant pas le Jésus-Christ de TUTSI ne va pas être puni pour des faits d’autrui aux prétextes qu’il est de la même ethnie que des membres de la rébellion M23. Chacun doit répondre des faits individuellement commis. Nous croyons en la justice de notre pays, nous croyons qu’elle résistera à toutes formes des pressions internes ou externes, afin de rester au milieu du village et dire le droit. Fait à Kinshasa, le 28 août 2023 Pour le Collectif des avocats de l’Honorable Mwangachuchu Hizi Edouard Maitre Thomas Gamakolo
Nicolas Kazadi, Patrick Muyaya et André Wameso au cours du briefing de ce lundi 28 août 2023
Nicolas Kazadi, Ministre des Finances
André Wameso, Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République chargé des questions Economiques et Financières
*Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, le Ministre des Finances, André Wameso, le Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République chargé des questions Economiques et Financières, et Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, ont co-animé ce lundi 28 août 2023, un briefing presse autour de l’affaire liée notamment, à Primera Gold DRC. Les trois intervenants se sont appesantis, tour à tour, sur le thème intitulé : ‘’RDC : enjeux, retombées et perspectives du partenariat stratégique émirati-congolais dans le secteur de l’or artisanal et des 3T’’. Nicolas Kazadi Kadima Nzuji, le Ministre des Finances, a, à cette occasion, précisé qu’il y a des sociétés congolaises et étrangères impliquées dans une série d'exportation illicite et frauduleuse des tonnes d’or ainsi que d’autres substances précieuses vers le au Rwanda, tout en rassurant qu'elles sont poursuivies et que les affaires sont en instruction et qu’elles seront punies. Des allégations rejetées en bloc Il a également balayé d’un revers de la main et, en bloc, les allégations de M. Alfred Maisha, Député élu de Bukavu, affirmant que la RDC aurait accordé à la firme de droit émirati Primera Gold, des avantages exorbitants pour l'exploitation de l'or, de la cassitérite et du cobalt dans les Provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema. "Aujourd'hui, selon les renseignements que nous avons, Congo Com pourrait avoir produit et exporté au Rwanda l'année dernière 3 tonnes mais, n’aurait déclaré que 15 kilos. Mais, Congo Com n'est, cependant, pas toute seule comme société incriminée dans cette affaire. Aujourd'hui, l'Etat estime que le manque à gagner en terme d'exportation l'année dernière, se chiffre environ 1 milliard de dollars, cela pourrait davantage s’agrandir. Il y a une instruction en cours, il y a eu des saisies d'ordinateurs, d'informations financières et économiques. Un procès doit bientôt démarrer. L'idéal est qu'il soit puni et que chacun prenne ses responsabilités", a dit Nicolas Kazadi qui s'est également inscrit en faux contre les spéculations autour d’un montant de 20.000 USD des redevances qu'apporte la société Primera au gouvernement congolais. "Lorsqu'on parle d’investissements, on parle de 20.000 USD d'un côté. 20.000 USD, c’est le capital (...). Pour la première année, elle a prévu d'investir 950 millions de dollars pour récupérer 8 tonnes d'or. Pour la deuxième année, l'objectif était d'arriver à 24 tonnes d'or par mois. Et pour cela, Primeira a prévu 1 milliard 5. Pour la troisième année, on espère arriver à 36 tonnes d'or avec un flux de 2 milliards 5. Parler de 20.000 USD, c’est totalement ridicule. Ce montant que Primeira met est entré dans notre pays pour soutenir notre économie.", a-t-il ajouté. Pour sa part, André Wameso, le Directeur de Cabinet Adjoint du Président de la République chargé des questions Economiques et Financières, a abordé ce dossier dans le même sens que Nicolas Kazadi, tout en soulignant les bénéfices de Primeira autour de 45% vont revenir à la RDC. "Je voulais compléter le Ministre des Finances quand il parlait de quelque million qu'on obtenait avec la fiscalité sur les 3 tonnes d'or exportées. La RDC ayant 45% des parts sociales, à la fin de l'exercice bancable, ce sont des dividendes sur les bénéfices de Primera autour de 45% qui vont encore revenir à la RDC", a-t-il dit. Prendre à bras-le-corps le débat de société sur l’économie "Je me réjouis de ce qui arrive. J'espère que cela va permettre à la RDC, à sa jeunesse, à sa classe politique, à sa société civile de prendre à bras-le-corps, le débat de notre société, par rapport à notre économie, à l'état dans lequel nous sommes", s’est-il écrié. André Wameso a, enfin, précisé que le Président de la République, Félix Tshisekedi, a pris la décision stratégique de pouvoir résoudre définitivement ce dossier, nonobstant des divergences résiduelles. Voilà pourquoi, il a préconisé qu’il y ait les mêmes approches et, surtout, le même entendement, s’il faut vraiment récupérer une portion de la souveraineté de la RD. Congo notamment, grâce à cet accord conclu avec Primera. LPM
Du 14 au 16 août dernier s’est tenue à Kinshasa, la Table Ronde d’évaluation de l’état de siège décrété par le Gouvernement depuis le mois de mai 2021. Par la convocation de ces journées de réflexion, le Président de la République a confié aux compatriotes la mission de produire toutes les idées bonnes devant concourir à l’amélioration de l’état de siège dans son application sur terrain. Autrement dit, ces journées de réflexion, en relevant toutes les faiblesses qui semblent l’essouffler ou mieux, les raisons supposées de son inefficacité afin de procéder à sa requalification.
Au cours d’une conférence de presse tenue mardi 22 août 2023 au CEPAS, les laïcs catholiques, mouvements citoyens et organisations de la société civile notamment, CALCC, LUCHA et CLC, ont tous décidé de lancer la sonnette d’alarme afin que la mesure portant état de siège soit effectivement levée dans les deux provinces concernées par l’insécurité dont l’Ituri et Nord-Kivu. Ces organisations estiment que cette mesure étant exceptionnelle ne doit pas demeurer en temps normal.
Deux styles d’organisation du Bureau du Président de la République font aujourd’hui encore débat. Le premier consiste en une structure verticale. Ce fut l’œuvre de l’ingénieur Bisengimana, Directeur du Bureau du Président Mobutu de 1969 à 1977, qui orchestra une concentration de pouvoir et d’autorité autour de sa personne, inégalée jusqu’à ce jour. Le deuxième style consacre une structure horizontale de pouvoir. Incarné par Maître Nimy Mayidika Ngimbi, Directeur de 1977 à 1986, il est caractérisé par un partage de pouvoir plus équilibré avec d’autres conseillers seniors du Président de la République.
Après les incendies de Lemba-Righini, celui du Camp Lufungula et récemment au marché Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula, le député national élu de la Funa, Adolphe Ndombasi a introduit, après du vice-premier ministre, ministre l’intérieur, sécurité et décentralisation, sa proposition en vue d’éviter que se produise, ces sinistres dans la ville-province de Kinshasa. Il s’agit de la création d'un corps des sapeurs pompiers et une école appropriée.
Créée depuis janvier 2022, La Fondation Denise Mupoyi a lancé sa sortie officielle mardi 22 août à sa sortie officielle à Silikin Village dans la commune de Ngaliema. En vue d’améliorer la condition de vie des personnes vulnérables en RDC, cette fondation réunit une communauté de personnes qui font preuve de compassion et de solidarité afin de mettre un équilibre social, qui permettra aux personnes vulnérables l’accès dans le processus de développement.
La Coordination Nationale de NDALAMUMBA-ASBL en collaboration avec la famille de Feue ‘’Ndalamumba MUSAU MUSENGESHI Apolline’’, porte à la connaissance de toutes les femmes Songye vivant à Kinshasa que le rapatriement de la dépouille mortelle de notre Présidente Nationale est interviendra le vendredi 01 septembre 2023 :
Le Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, le professeur André Mbata, a reçu, le mercredi dernier, dans son bureau au palais du peuple, une importante délégation du Congrès américain, conduite par l’ambassadeur des USA à Kinshasa, pour des échanges vifs. Avec les élus américains, le numéro deux de la chambre basse du parlement congolais a abordé plusieurs sujets dont la situation sécuritaire dans l’Est de la RD. Congo. Il a, à ce sujet, appelé les Etats-Unis à infliger des sanctions exemplaires contre ceux qui sèment la terreur, et qui continuent à perpétrer des exactions dans cette partie du pays dont le Rwanda.
Au cours d’une conférence tenue le vendredi 25 août dernier au CEPAS à Kinshasa, Didier Mumengi, Sénateur et écrivain, a lancé officiellement sa structure de formation dénommée ‘’académie du bon sens’’. La raison d’être de cette composante, à l’en croire, c’est d’enraciner la culture du bon sens en RDC, pays de Lumumba, qui n’en a presque pas.
Sur les antennes de la radio Top Congo FM, Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, actuel Ministre des Finances, a rétorqué à tous les courants de pensées pointant « le diable en personne » sur le nouveau contrat minier signé entre la RD. Congo et la société minière saoudienne Primera Gold, axé sur l’exploitation de l’or congolais. Dans son intervention, il a élagué la clause de la prétendue exclusivité d’exploitation octroyée au partenaire des Emirats Arabes Unis et a ressorti les bénéfices dont a pu tirer le Trésor Public, évalués à 1.800.000 USD pour l’exportation de trois tonnes d’or, traduisant de manière tangible la détermination du Président Tshisekedi à œuvrer pour une exploitation minière profitable au pays.
L'ancien Ministre provincial de l'Intérieur et Sécurité du Haut-Katanga, Eric Muta Ndala, a reconnu avoir perçu une somme dans sa totalité, de 329.000 dollars américains, dans le dossier vol des cathodes de cuivre appartenant à la société Tenke Fungurume Mining (TFM) à Lubumbashi, au mois de juin dernier. Eric Muta a été auditionné le samedi 26 août 2023 à Kinshasa, à la Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP). Le débat semble être clos sur le rétablissement des responsabilités dans le dossier vol des cathodes de cuivre appartenant à la société minière Tenke Fungurume. Le principal accusé, Eric Muta, n'a pas résisté lors de son audition au renseignement militaire des FARDC, à reconnaître son implication dans l'arrestation de trois trucks transportant les minerais de TFM.