*Après la traque, les renseignements militaires ont présenté un premier groupe constitué de cinq individus opérant de mèche avec le M23, depuis l’Est de la RD. Congo, plus précisément à Goma et ses environs, où ils ont été appréhendés avant d’être acheminés à Kinshasa. Le Général Ekenge, le Porte-Parole des FARDC qui, le vendredi 8 mars 2024, a dévoilé leurs identités, réaffirme la détermination des FARDC à poursuivre la défense de la souveraineté nationale, de l’intégrité du territoire et de l’intangibilité des frontières de la RD. Congo jusqu’au bout.
Ainsi, tous les contrevenants, comme c’est le cas aujourd’hui de ces cinq personnes neutralisées, s’exposeront-ils, une fois appréhendés dans la nasse, à la la rigueur de la loi.
Et, dans le cas d’espèce, après cette étape d’instruction pré-juridictionnelle, leurs dossiers tranférés à l’Auditorat Militaire pour le jugement et les condamnations à la hauteur de leur forfaiture à l’égard de la patrie.
Ce jour-là, parmi ces éléments capturés, il a relevé la présence de deux Députés Provinciaux qui, curieusement, seraient membres d’Ensemble pour la République. Alors que les trois autres co-accusés auraient été recrutés pour réaliser les mêmes types des sales besognes sous instigation du M23, indique la note de présentation, ci-dessous, telle qu’établie par les services attitrés au niveau des renseignements militaires de la RD. Congo.
Dossier Honorable Kibuya Sabini Hope et Consorts
1. Hon Kibuya Sabini Hope
Recruteur, fut sensibilisateur, pièce motrice des Elm M23/RDF résidant à Goma, fut recruté par Sieur Bahati, membre actif M23/RDF, où il est chargé de finance à Bunagana ;
Il était en Ctc permanent avec quelques Elm des FARDC dont les Enq continuent ;
Membre de parti politique ENSEMBLE et Député Prov au Nord-Kivu ;
Il est en contact avec un certain ANDERSON, Offr Rens rwandais résidant à KIGALI ;
Il recrute à partir de GOMA et Sieur Anderson vient récupérer les recrues vers l’Aéroport de Goma, précisément à KIHERO pour faciliter leur entrée au Rwanda par le chemin clandestin ;
Il reconnait avoir été proposé Vice-Gouverneur du Nord-Kivu après la conquête de GOMA ;
Les conversations captées prouvent noir sur blanc que l’Att de la Loc KISHISHE avait une contribution remarquable de la part de HOPE, en faveur du M23/RDF,
Il reconnait avoir recruté quelques Elm des FARDC dont voici les noms :
Sdt2CI Salomon Balingene, déjà Col au M23/RDF, résident à Rutshuru ;
Sdt2CI Patient Mirenge, déjà Col au M23 ;
Col Moussa et John non autrement identifiés ;
Sieur Alio Ngera Alain député Prov du Nord-Kivu ;
Sieurs Kambale Nzodero et Ephrem Kabasha ;
Les motards Imani Bahibika, aux arrêts, et Muhindo Préférence, en cavale.
2. Sieur Muhonga Mafukulo Cyrile
Recruté par Hope, membre actif M23/RDF résidant à Goma, Conseiller et expert en Tourisme et Environnement au Gouvernement au Gouvernorat du Nord-Kivu, Conseiller des Elm M23/RDF comme le démontre certaines conversations captées.
Entre lui et Sdt2CI Salomon, Elm M23/RDF, main droite de Bernard du M23/RDF Biamungu.
Prétend que son adhésion au M23 est lui à une frustration dont est victime sa communauté dans les institutions.
Pour distraire l’opinion dont tant nationale qu’internationale, ce dernier après l’Arrest de l’Hon Hope s’est donné le luxe d’écrire une correspondance en date du 17 Février 2024 adressé au Procureur Général près la Cour l’Appel du Nord-Kivu/Goma avec copie à tous les échelons jusqu’au Comd Sup dans laquelle est libellé « Dénonciation de l’enlèvement de l’Hon Kibuya Sabini Hope » alors qu’il est déjà au courant du motif de l’Arrest de Hope avec qui ils sont membres actifs du M23/RDF.
3. Sieur Ngoa Bulenda Germain
Etre en Ctc permanents avec plusieurs cadres du M23 dont Bernard Biamungu, Simwera, Mwinda, Salomon Balingenge, Suba, Sieur patient Magungu, lesquels luio proposait la fonction de chef de la Chefferie Bashali jouant le rôle de convaincre mes déplacés de guerre de retourner dans les zones conquises par le M23
4. Sieur Allo Ngera
Ce dernier est un député provincial élu de Walikale, est recruté par Hope Kibuya Sabini, il est sensibilisateur et recruteur du M23/RDF comme le prouve le jour de leurs à l’Hôtel Virunga à Goma.
5. Sieur Imani Bahibika Gabriel
Motard de son état et membre actif du M23 recruté par Mr Hope.
Ce dernier vivait à cheval entre Goma et Rutshuru où dans ces navettes il transportait les Mil en défection, les équipements pour renforcer le M23/RDF.
(Par Anicet Yomboranyama, Communicateur de la patrie & Tshisekologue)
Avant l’arrivée du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au Palais de la Nation, la République Démocratique du Congo battait de l’aile. Mais aujourd’hui, notre pays reprend du poil de la bête grâce aux multiples réalisations tangibles notamment, la construction des infrastructures dans le cadre du Programme de Développement Local à travers les 145 territoires (les routes, les écoles, les hôpitaux, les belles aérogares, …), la gratuité de l’éducation, la gratuité de la maternité, la mobilisation accrue des recettes publiques grâce à la lutte contre la corruption, etc. Le fait pour notre peuple d’avoir réaffirmé sa prédilection pour le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en lui accordant ce second mandat qui lui permettra de parachever avec brio les chantiers structurels dont il est le précurseur dans notre pays, est une illustration du dévouement indéfectible que nous avons tous pour sa vision sur le développement de notre pays. A titre d’exemple : depuis des décennies, le financement des dépenses publiques en RDC était totalement resté tributaire de la volatilité des cours des matières premières au point de nous faire oublier la myriade d’autres opportunités ou potentialités dont regorge la RDC. C’est pourquoi, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a envoyé des signaux forts dans plusieurs secteurs, en mettant en exergue le fait que, pour son développement pérenne, la RDC a intérêt à diversifier ses sources de financement dans le but de sevrer son économie avec rigidité de sa dépendance irrépressible et incommensurable du secteur minier. En ma qualité de communicateur de la patrie et TSHISEKOLOGUE convaincu, j’ai pris avec joie et une volonté inébranlable, l’engagement d’accompagner le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sur le plan communicationnel pour faire partie d’autres compatriotes qui s’ingénient déjà sans répit à briser l’incommunicabilité qui a tenté d’opacifier ses innombrables prouesses rendues possibles durant son premier quinquennat. Mon ambition est celle de faire usage du paradigme de la perceptibilité, socle d’une luminosité communicationnelle transversale qui prend en charge tous les secteurs structurants de la vie nationale. Comme tout le monde peut bien le deviner, cette tâche est rude, car elle requiert beaucoup d’exigences tant sur le plan matériel que sur le plan immatériel. Sans atermoiement, tout est désormais limpide : *je m’offre en holocauste comme volontaire pour la communication du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Pour plus d’efficience, et pour une consolidation concrète et optimale de ses acquis, je propose 10 (dix) stratégies ci-après :
Première stratégie : privilégier la méritocratie dans le choix des animateurs à tous les niveaux et investir davantage dans le capital humain. La RDC n’est pas encore totalement sortie de l’auberge. C’est pourquoi, l’engagement ferme de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, et surtout en temps opportun, dans le strict respect des règles d’éthique, devrait dorénavant chevaucher la gouvernance institutionnelle dans notre pays. En ce qui concerne l’autre volet relatif à l’investissement dans le capital humain, Il s’agit d’un ensemble des connaissances, aptitudes, expériences, talents et qualités accumulées par une personne, une équipe, ou une organisation, déterminant en partie ou en totalité sa capacité de travailler ou produire des biens et/ou des services pour elle-même et pour les autres au sein de la société. L’employabilité et l’inemployabilité des congolais dépendent respectivement de leur adaptation et inadaptation aux exigences modernes dans le secteur de l’emploi ou de la création des richesses. L’investissement dans l’homme requiert son formatage qui doit s’acclimater à la gestion moderne avec un accent particulier sur l’éthique. En même temps, il y a la conscience qui entre en ligne de compte y compris le changement des mentalités et par conséquent, le changement du comportement. C’est ici où trouve une place de choix le secteur de l’éducation pour lequel nous tenons à féliciter le Président de la République pour les efforts qu’il ne cesse de déployer, en l’occurrence, la gratuité de l’enseignement.
Deuxième stratégie : la lutte sans merci contre les antivaleurs. Avant l’arrivée du Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO à la magistrature suprême, la RDC battait de l’aile. En sus de la situation socio-économique et politique désastreuses, notre pays était confronté à une avalanche de tares qui s’étaient érigées en véritables goulets d’étranglement, à savoir : la concussion, la corruption, le népotisme, le régionalisme, l’impunité, la mauvaise gouvernance, la permissivité, la liste n’est pas exhaustive. Au sujet de la lutte contre la corruption particulièrement, il faudra que le gouvernement de la république organise régulièrement avec l’appui de l’Inspection Générale des Finances, des campagnes de sensibilisation, la construction et le renforcement des capacités de toutes les couches sociales et surtout des gestionnaires à tous les niveaux pour purifier notre écosystème politique, économique et social.
Troisième stratégie : rendre notre justice plus opérationnelle et plus coercitive. Il est connu de tous que le fonctionnement de la justice est régi par les trois grands principes suivants : l’indépendance, la gratuité, et la publicité.
- A) l’indépendance de la justice : l’article 149 de notre constitution dit très clairement que le Pouvoir Judiciaire est indépendant du Pouvoir Législatif et du Pouvoir Exécutif. Faire respecter ce principe constitutionnel, permettra au gouvernement de mieux consolider les acquis du Président de la République sans beaucoup de difficultés. L’indépendance de la justice est une garantie pour des jugements impartiaux en faveur des justiciables (les personnes qui prennent part à un procès). Ce principe permet au magistrat de prendre une décision à l’abri de toute injonction ou pression extérieures.
- B) la gratuité de la justice : A ce stade, c’est l’Etat qui rémunère les magistrats même si les justiciables doivent toutefois prendre à leur charge les frais de justice liés aux coûts des procédures et aux honoraires des avocats. Les personnes sans ressources ou dont les ressources sont modestes, peuvent être exonérées des frais de justice et peuvent solliciter de l’aide juridictionnelle. C’est alors l’Etat qui prend en charge les frais de justice en totalité ou en partie. Grosso modo, pour une indépendance effective de la justice, l’amélioration des conditions de travail des magistrats par l’Etat est une condition sine qua non qui ouvre la voie à des procès équitables, et cela constitue le gage d’un Etat de droit.
- C) la publicité de la justice : lorsque nous parlons de la publicité, nous faisons allusion au fait que les audiences doivent être publiques et accessibles à tous, notamment en utilisant les médias de masse dans le but de ratisser large.
Quatrième stratégie : la diversification économique et la création d’une chaîne de valeur agricole. C’est la transition vers une structure plus variée de la production nationale et des échanges en vue d’augmenter la productivité, créer des emplois et poser les jalons d’une croissance économique soutenue, permettant de résorber la pauvreté. Assurément, le secteur agricole reste le mieux indiqué pour créer une véritable chaîne de valeur capable d’impacter positivement d’autres secteurs. Ici, c’est l’AgriBusiness qui va s’imposer au travers de sa contribution dans l’augmentation de la production agricole, la transformation et la commercialisation des produits issus de l’agriculture.
Cinquième stratégie : la construction des infrastructures des transports. Il s’agit de l’ensemble des installations fixes ou dynamiques nécessaires à aménager pour permettre la bonne circulation de différents modes de transports dans des systèmes des transports terrestres, aériens ou maritimes. Les infrastructures des transports génèrent des emplois et des activités économiques qui contribuent au développement. Elles permettent également de fournir des services y afférents pour favoriser le bon fonctionnement de l’économie.
Sixième stratégie: la réduction des dépenses publiques. Elle permettra d’engranger des ressources supplémentaires pouvant contribuer surtout à la création d’une classe moyenne ou intermédiaire, caractérisée par un niveau de richesse supérieur aux classes populaires (classe ouvrière et personnes en situation d’exclusion sociale) mais inférieur à celui de la classe dirigeante (Elite entrepreneuriale et administrative). Dans la même veine, l’action d’entreprendre ou de mener à bien des projets pour la création des richesses, devrait bénéficier d’une attention particulière du gouvernement de la république dans l’optique de déblayer le terrain de l’envol économique.
Septième stratégie : investir dans l’eau et l’électricité. L’eau et l’électricité sont indispensables dans tous les projets de développement. Dans la perspective de placer la RDC sur la trajectoire des pays émergents, l’inoxydable Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a pour ambition légitime, d’industrialiser notre pays. C’est pourquoi, les investissements dans l’eau et l’électricité demeurent un enjeu majeur à prendre en compte pour atteindre les objectifs.
Huitième stratégie : l’investissement dans l’armée. Il servira de pilier pour cristalliser l’étanchéité de nos frontières. A ce sujet, je salue très sincèrement les efforts titanesques du chef de l’Etat dans le but de restaurer la paix et la sécurité, particulièrement dans l’Est de notre pays. Le président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est un Héros vivant car ses réalisations sont plus expressives que le simple verbiage. A titre illustratif, notre pays dispose aujourd’hui d’une ordonnance-loi portant programmation militaire, et des moyens importants sont mis à la disposition de nos forces de défense pour maintenir la sécurité nonobstant les velléités expansionnistes du Rwanda.
Neuvième stratégie : l’amélioration de la situation économique. Il est question ici de peaufiner beaucoup de stratégies visant la mobilisation décuplée des ressources domestiques en rationalisant les choix budgétaires et en améliorant la qualité de la dépense publique. Il s’agit aussi d’améliorer la coordination entre la politique budgétaire, et la politique monétaire. De manière plus explicite, l’élargissement de l’assiette fiscale demeure la clef de voûte pour respecter les engagements contenus dans les différentes Lois de Finances.
Dixième stratégie: l’amélioration de l’accès des congolais aux soins de santé de qualité. Après la belle initiative du chef de l’Etat sur la gratuité de la maternité dans le cadre de la couverture santé universelle, il est important que le gouvernement poursuive ses efforts visant la construction des hôpitaux et centres de santé à travers toute l’étendue du territoire national car c’est ça en d’autres termes l’une de meilleures réponses en rapport avec la justice sociale.
En guise de conclusion, j’affirme ici, à haute et intelligible voix, que je suis Anicet YOMBORANYAMA, communicateur de la Patrie et TSHISEKOLOGUE convaincu.
Je suis un admirateur inconditionnel, incontestable et surtout incontesté du Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en raison du fait qu’il est sans nul doute le Président le plus crédible de l’histoire de notre pays, la RDC, pour avoir instauré la bonne gouvernance sur base de son leadership légendaire, caractérisé par la transparence dans la gestion de la chose publique.
Par conséquent, j’exhorte toutes les congolaises et tous les congolais à s’entrelacer au tour de la vision précieuse du Président de la République : il s’agit d’une vision qui va briser le cercle vicieux de la pauvreté dans notre pays. Soutenons Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO notre Héros vivant, faisons-lui confiance et soutenons-le avec sincérité pour le développement pérenne dont nous avons toujours rêvé. Malgré quelques défis résiduels qui tentent de ralentir l’élan du développement dans notre pays, et surtout malgré la jalousie de ceux qui convoitent nos richesses jusqu’à nous imposer une guerre injuste, la RDC vaincra.
Le grand rendez-vous politique annuel en Chine communément appelé les Deux Sessions s'est ouvert cette semaine à Beijing, la capitale chinoise. Les membres de l'Assemblée nationale populaire (APN), l'organe législatif suprême, et la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), l'organe consultatif politique, vont évaluer l'action gouvernementale de l'année écoulée, légiférer sur des projets de loi, et formuler des propositions pour l'année en cours.
Cette année, plusieurs thématiques inhérentes, entre autres, à la démocratie, l'économie, la culture, la jeunesse, l'énergie verte, l'emploi et la consommation figurent au menu des discussions. Ainsi des sujets comme les nouvelles forces productives de qualité, la promotion de la consommation, la sécurité alimentaire, la gouvernance fondée sur le droit, la sécurité sociale vont être largement discutés au cours de ces Deux Sessions.
Le concept qui retient le plus l'attention cette année au cours de ce moment crucial de l'expression de la démocratie socialiste à la chinoise est bel et bien celui de « nouvelles forces productives de qualité ». Cette notion s'appréhende comme l'intégration de la technologie, la génération de la valeur, l'adaptation aux industries émergentes et le façonnement d'une dynamique de production innovante. Plus précisément, il s'agit de mettre l'accent sur l'innovation technologique et scientifique dans un contexte où l'intelligence artificielle est en pleine expansion pour générer des modèles économiques libres et efficaces. Les nouvelles forces productives de qualité, alliées de développement du secteur privé, doivent permettre d'asseoir une nouvelle philosophie du développement socio-économique basée sur la qualité, l'efficacité et la rentabilité.
Il faut souligner que le concept de nouvelles forces productives de qualité a été au préalable largement débattu dans les gouvernements locaux du pays dans un esprit d'inclusion. En effet, les leaders politiques et les chefs d'entreprises ont pris part à des discussions dans certaines provinces sur la mise en œuvre efficiente dudit concept. L'esprit des nouvelles forces productives de qualité repose principalement sur l'innovation technologique, le développement industriel et la promotion des initiatives qui combinent efficacité et qualité. En clair, l'idée des nouvelles forces productives de qualité rime avec une meilleure appropriation de l'innovation et des technologies pour alimenter les moteurs d'une économie durable et plus compétitive.
Désormais, il s'agit de concentrer les efforts sur la construction d'un système économique modernisé, émancipé des schémas traditionnels et orienté vers les énergies renouvelables et un développement de qualité. « Le développement de nouvelles forces productives de qualité est l'exigence intrinsèque et un axe important de la promotion d'un développement de haute qualité, et il est nécessaire de continuer à bien tirer parti de l'innovation pour accélérer le développement de nouvelles forces productives de qualité », avait mentionné le président chinois Xi Jinping lors de la 11e session d'étude de groupe du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) sur la promotion ferme d'un développement de haute qualité à la fin de janvier de cette année. À ce titre, en 2024, la Chine va intensifier la recherche sur les technologies révolutionnaires et d'avant-garde dans la perspective de développement des nouvelles forces productives de qualité.
Au cours de leurs séances plénières, l'APN et la CCPPC vont se prononcer également sur la promotion de la consommation, la sécurité alimentaire, les questions de gouvernance, la sécurité sociale et d'autres sujets. À propos de la consommation, il est à noter que les travaux des gouvernements locaux avant les Deux Sessions ont mentionné la nécessité de stimuler les ventes et de promouvoir les tendances émergentes telles que le tourisme, les loisirs et la consommation numérique. Quant à la sécurité alimentaire nationale, elle figure au rang des priorités de la Chine 2024. L'essentiel revient à œuvrer inlassablement pour assurer les « moyens de subsistance de l'ensemble de la société ». Pour ce qui est de la gouvernance, l'impératif est de travailler au renforcement de l'État de droit en Chine en plaçant l'appareil d'État, l'Administration et la société sous l'autorité des lois. La sécurité sociale porte sur les préoccupations liées à l'emploi, les soins aux personnes âgées, la garde d'enfants, le logement, les soins médicaux…
Selon le rapport d'activité du gouvernement présenté à l'organe législatif national pour délibération, la Chine prévoit une croissance de 5% en 2024 et envisage la création de 12 millions d'emplois dans les zones urbaines. En matière de finances publiques, la Chine entend maintenir une politique budgétaire proactive et une politique monétaire prudente, avec un rapport entre le déficit et le produit intérieur brut (PIB) fixé à 3%, et une hausse de 180 milliards de yuans du déficit du gouvernement par rapport au chiffre du budget 2023.
Moment crucial de débat démocratique, les Deux Sessions offrent l'occasion à la société chinoise, dans sa composante socioprofessionnelle plurielle, de délibérer sur la vie de la nation pour mieux dessiner les contours de l'avenir qui est plein de défis. C'est aussi une occasion d'introspection pour les représentants du peuple sur les préoccupations de l'heure et de prospection pour un avenir plus serein.
(Cet article reflète le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN)
Ce projet ambitieux vise à stimuler le développement d'un secteur agro-industriel durable qui contribue à la diversification
économique, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l'emploi, et à l'amélioration des moyens de subsistance en RDC. Alors que ce projet est destiné à être mis en œuvre au niveau national, cette phase pilote est menée dans deux provinces, à savoir le Kongo Central et le Kasaï Oriental.
Equity BCDC a le plaisir d'annoncer la distribution des premiers chèques aux participants, représentant 319 bénéficiaires. Ces fonds soutiendront les petits exploitants agricoles et les PME le long des chaînes de valeur sélectionnées (maïs et riz), leur permettant ainsi de mieux s'organiser, d'accéder aux marchés, et de devenir plus productifs et plus rentables.
Ce projet aura un impact significatif sur la vie des habitants des communautés locales en renforçant la sécurité alimentaire, en créant des emplois et en améliorant les moyens de subsistance. Tout cela est réalisé à travers la vision d'EquityBCDC, qui vise à être le champion de la prospérité socio-économique pour les Africains, et celle du PAM, qui vise à "Sauver des Vies et Changer des Vies"
L'objectif spécifique du projet est de transformer les chaînes de valeur agricoles prioritaires sélectionnées en opportunités commerciales efficaces, inclusives et durables pour fournir des revenus, de la nourriture et des emplois, améliorant ainsi le statut nutritionnel et les moyens de subsistance des bénéficiaires.
A travers ce projet, Equity BCDC et le Programme Alimentaire Mondial s'engagent à atteindre les objectifs du projet à travers les cinq axes suivants : Soutien à l'augmentation de la productivité, de la production et des revenus des agriculteurs ; Renforcement des capacités et soutien aux jeunes hommes et femmes pour obtenir des emplois dignes et satisfaisants dans les agro-industries ; Soutien et promotion d'une agro-transformation et d'une valorisation compétitives menées par le secteur privé ; Amélioration de l'accès des bénéficiaires au financement (crédit) et aux marchés ; Gestion du projet et renforcement des capacités des institutions clés de la chaîne de valeur.
Célestin Mukeba, Directeur Général d'EquityBCDC, a déclaré : "Ce projet vise à stimuler le développement d'un secteur agro-industriel durable, renforçant ainsi la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance en RDC. En distribuant ces chèques aux bénéficiaires, nous investissons dans l'avenir de notre nation en offrant des opportunités commerciales efficaces, inclusives et durables.
"Peter Musoko, Représentant et Directeur Pays du PAM en RDC, a commenté : "La finance innovante a le pouvoir de transformer les défis en opportunités, en stimulant le développement durable et la croissance en République démocratique du Congo, avec les femmes et les jeunes en première ligne".
Nous exprimons notre gratitude à tous nos partenaires et bénéficiaires pour leur engagement continu dans la réalisation de ce projet important de sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo.
*A l’issue du Conclave de la notabilité du territoire de Lubao de Kinshasa organisé au Pullman Hôtel du 4 au 5 mars 2024 sur la désignation démocratique du candidat Gouverneur de Lomami (mandat 2024-2028), le principe de l’entérinement de la rotation au pouvoir politique dans la province de Lomami a été, désormais, adopté.
Contexte historique
‘’La notabilité a exprimé son unanime adhésion à la rotation tracée de ce pouvoir dans la gestion consensuelle au gouvernorat de la province depuis le 1er mandat 2016-2018 : Luilu-Lubao,
2ème mandat : 2019 - 2023 : Kabinda-Ngandajika, 3ème mandat : 2024 – 2028 : Lubao-Luilu, 4ème mandat : 2019 – 2033 : Ngandajika – Kamiji.
Elle a salué de vive voix l’adhésion populaire des ressortissants de Lomami de Kinshasa et de la population de nos 5 territoires et 2 villes à ce schéma préétabli, malgré quelques atermoiements du début.
Choix à opérer
Pour ce faire, elle s’est décidée de s’atteler à le concrétiser à travers la désignation du candidat gouverneur digne fils de Lubao ayant comme colistier, un fils du territoire de Luilu.
Candidats réfractaires mis en garde !
A ce stade, la notabilité a dénoncé et condamné avec la dernière énergie le soutien de la hiérarchie d’un parti politique et ses alliés au dépôt irrégulier de la candidature du ticket des candidats réfractaires engagés à saper la poursuite de la gestion consensuelle du pouvoir politique à Lomami.
Profil robot du candidat gouverneur
Au cours des travaux, la notabilité a consacré un temps conséquent à l’élaboration du profil-robot du candidat. Au terme de cette séquence, un profil a été adopté de commun-accord, il est joint au présent.
Adhésion des candidats au profil
‘’La notabilité s’est réjouie de la présence de nos 3 dignes fils candidats présents à Kinshasa et d’un d’entre eux vivant à Kabinda qui sont : Stanis Miteko Kapenga, Joseph Kahenga Sompo, Kabila Muana Kabila et Mamba Mamba Paulin qui devait être représenté par son délégué vivant à Kinshasa.
La notabilité a invité à tour de rôle chaque candidat déclaré à prendre la parole et à prouver comment répond-il aux critères définis. Chacun à son tour a fait part à la Notabilité, de ses alliances et de ses soutiens tant politiques que naturels’’, lit-on, enfin, dans le Procès-Verbal sanctionnant la fin de ce Conclave.
*Le Gouvernement Central expédie les affaires courantes. L’Assemblée Nationale s’installe et élabore encore son Règlement Intérieur, en attendant la mise sur pied de son Bureau définitif. Au Sénat, les yeux sont tournés vers les nouvelles élections annoncées pour bientôt. Dans les Provinces, les Assemblées s’installent et prennent des dispositions pour l’élection, dans les jours qui viennent, des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs. Plus de deux mois après son élection, tout tourne en dents de scie. Et, pourtant, Félix Tshisekedi dit qu’il hâte de se mettre au travail, pour commencer à répondre aux attentes des congolais.
Randonnée diplomatique
Après Addis-Abeba, Félix Tshisekedi s’est rendu en Angola où il était attendu pour des discussions séparées avec Paul Kagame. Juste après, il s’est retrouvé en Belgique où il a dénoncé l’Accord conclu entre l’Union Européenne et le Rwanda.
A son agenda, l’étape de Bruxelles, capitale de l’ancienne puissance métropolitaine et épicentre de beaucoup d’activités de l’Europe, était cruciale. Car, à cette même occasion, il en a profité pour en appeler à l’annulation de cet Accord ‘’mort-né’’ qui, à son avis, est vide de tout sens dans la mesure où aucun des minerais à la base de cette signature, ne saurait se retrouver sous le sol rwandais.
Le périple présidentiel s’est poursuivi, par ailleurs, en Turquie et à Doha, au Qatar. Et, sans répit, ni repos, la machine de la diplomatie présidentielle s’est enchaînée jusqu’à l’approbation, par la Russie, d’un Accord de principe de coopération militaire avec la Rwanda qui, jusqu’aujourd’hui, fait jaser dans le microcosme politique ainsi que dans les officines des chancelleries sur la nature et l’objet réel de cette démarche.
RDC : vers une Coalition Majoritaire
Il a été élu, le 20 décembre 2023. Puis, il a été investi, le 20 janvier 2024. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, fort de son tout nouveau mandat de cinq ans, a réaffirmé, lors de son premier briefing spécial à la presse, le 22 février 2024, que la nomination du Formateur ou de la Formatrice du nouveau gouvernement post-électoral interviendrait, dès que M. Augustin Kabuya, désigné Informateur, lui présente le rapport de sa mission.
Or, ce dernier, après avoir mené des laborieuses consultations, lui a rendu compte et ce même jour-là, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, l’a reconduit dans sa mission, tout en lui demandant, cette fois-là, d’élargir les consultations à d’autres forces politiques et sociales qui, de manière claire, font partie de la Majorité Présidentielle, au-delà de la Majorité Parlementaire, déjà identifiée. Ainsi, après cette étape-là, une fois la jonction réalisée, ce binôme ‘’Majorité Présidentielle-Majorité Parlementaire’’ déboucherait sur la constitution d’une Coalition Majorité appelée ainsi à participer, d’une manière ou d’une autre, à la gouvernance du pays et donc, à la gestion de la Res Publica.
Au fond, le Président de la République, prônant l’ouverture politique, dans son discours d’investiture du 20 janvier 2024 au Stade de Martyrs de la Pentecôte, cherche, visiblement, à arrondir ses angles et, à la limite, à piocher au sein de cette Coalition Majoritaire en gestation, ses nouveaux co-équipiers dont l’apport est fiévreusement attendu pour la réussite de ses six objectifs cardinaux qui constituent la trame essentielle de l’accomplissement de son deuxième mandat dans son strapontin présidentiel, pour cette nouvelle séquence politique 2023 -2028.
Josep Borrell, Haut Représentant du Conseil de l’Union Européenne
*Le Haut Représentant du Conseil de l’Union Européenne a, dans un communiqué de presse daté du 4 mars 2024, appelé au dialogue des parties prenantes, pour trouver une solution à la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo (RDC), spécifiquement autour de Sake et Goma.
S’exprimant au nom de l’Union Européenne (UE), le haut représentant se dit ‘‘préoccupé’’ par l’escalade de la violence et l’aggravation de la situation humanitaire dans cette partie du pays. « L’UE condamne la dernière offensive du M23 et réitère sa ferme condamnation des actions des groupes armés dans l’Est de la RDC. Ces groupes doivent cesser toutes les hostilités, se retirer des zones qu’ils occupent et se désarmer conformément aux décisions prises dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi », stipule le communiqué.
L’UE épouse, une fois de plus, la thèse du rapport des Nations Unies qui affirme l’implication du Rwanda dans la guerre d’agression que livre le M23 contre la RDC ; cette instance européenne pointe également du doigt la RDC par rapport à sa relation avec les FDLR : « l’UE condamne le soutien du Rwanda au M23 et sa présence militaire sur le territoire congolais. Elle exhorte vivement le Rwanda à retirer immédiatement l’ensemble de son personnel militaire de la RDC ainsi qu’à mettre fin à tout le soutien qu’il apporte au M23 et à cesser toute coopération avec celui-ci. Elle exhorte vivement la RDC et tous les acteurs régionaux à mettre fin à tout le soutien qu’ils apportent aux FDLR et à cesser toute coopération avec celles-ci ».
Alors que la RDC entend engager un bras de fer et exige des sanctions de l’UE à l’endroit du Rwanda, cette dernière (UE) pense qu’une solution militaire n’est pas à envisager. « Seule une solution politique, et non militaire, peut mettre un terme à cette crise : un dialogue inclusif doit pour ce faire être engagé entre la RDC et le Rwanda afin de s’attaquer aux causes profondes du conflit », insiste le communiqué.
Le Haut représentant ne fait allusion ni à des possibles sanctions contre le Rwanda, ni au ‘‘protocole d’accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières’’ signé le 19 février dernier entre l’UE et le Rwanda. Voilà la diversion qu’a fustigée, le 24 février dernier, l’Archevêque Métropolitain de Kinshasa.
Au cours d’une messe célébrée en l’église cathédrale Notre-Dame du Congo, à Kinshasa, pour la paix dans l’Est de la RDC, le Cardinal Fridolin a déclaré : « lorsque le Congo est attaqué par un pays voisin, le Rwanda en l’occurrence, nous sommes plutôt étonnés, surpris, sidérés, par la réaction de cette même communauté internationale. En effet, comment comprendre qu’au même moment où cette communauté internationale dénonce finalement l’implication directe du Rwanda et son armée en soutien aux groupes armés M23, l’Union Européenne signe un accord de coopération minière durable avec le Rwanda, sur des ressources pillées en République Démocratique du Congo ».
L’opinion publique se souviendra que de nombreux dialogues ont déjà eu lieu en vue de la pacification de cette partie de la RDC. Un énième dialogue fera-t-il l’affaire ?
Xi Jinping, le Président chinois, a insisté, le mardi 5 février 2024, sur le développement de nouvelles forces productives de qualité conformément aux conditions locales, lors de la deuxième session de la 14ème Assemblée populaire nationale (APN), l'organe législatif national de la Chine.
M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a tenu ces propos lorsqu'il participait à une délibération avec les législateurs de la province du Jiangsu (est).
Il a appelé à accorder la priorité absolue au développement de haute qualité, en insistant sur les efforts visant à renforcer l'innovation, à encourager les industries émergentes, à adopter des plans prospectifs pour développer des industries du futur et à améliorer le système industriel modernisé.
Le développement de nouvelles forces productives de qualité ne signifie pas qu'on néglige ou qu'on abandonne les industries traditionnelles, a déclaré M. Xi. Il est nécessaire de prévenir la ruée vers les projets et la formation de bulles industrielles, et d'éviter d'adopter un seul modèle de développement, a-t-il noté.
Les autorités locales doivent tenir compte de leur propre dotation en ressources, de leur base industrielle et de leurs conditions de recherche scientifique pour promouvoir le développement des nouvelles industries, de nouveaux modèles et de nouveaux moteurs de croissance de manière sélective, et utiliser les nouvelles technologies pour transformer et moderniser les secteurs traditionnels en industries haut de gamme, intelligentes et vertes, a-t-il ajouté.
M. Xi a exprimé son appréciation pour le rapport d'activité du gouvernement et a salué les nouveaux progrès du Jiangsu dans le développement économique et social, encourageant la province à raffermir sa confiance et à se donner à fond pour apporter une plus grande contribution au développement national global.
Pour développer de nouvelles forces productives de qualité, le Jiangsu doit se concentrer sur le développement d'un système industriel modernisé ayant la fabrication avancée comme l'épine dorsale et redoubler d'efforts visant à développer des conglomérats d'industries émergentes stratégiques, dotés d'une compétitivité internationale, a indiqué M. Xi.
Il a insisté pour que la province devienne un front important pour le développement de nouvelles forces productives de qualité.
M. Xi a appelé à planifier des mesures importantes pour approfondir davantage la réforme sur tous les plans afin de donner une forte impulsion à la promotion d'un développement de haute qualité et de la modernisation chinoise.
Il est nécessaire d'accélérer l'amélioration des institutions fondamentales dans des domaines tels que la protection des droits de propriété, l'accès au marché, la concurrence loyale et le crédit social afin de construire un système de l'économie du marché socialiste de haut niveau.
On doit redoubler d'efforts pour soutenir la croissance du secteur privé et des entreprises privées et stimuler la motivation intrinsèque et l'innovation de diverses entités commerciales, a-t-il noté.
Il a également mis l'accent sur l'approfondissement des réformes des systèmes des sciences et technologies, de l'éducation et de la gestion des talents pour éliminer les goulots d'étranglement et les obstacles au développement de nouvelles forces productives de qualité.
Selon lui, il est aussi important de favoriser un environnement commercial de classe mondiale qui est axé sur le marché, fondé sur le droit et internationalisé, et de créer de nouveaux atouts d'une économie ouverte d'un niveau plus élevé.
M. Xi a appelé le Jiangsu à s'intégrer pleinement et à contribuer au développement de la Ceinture économique du fleuve Yangtsé et au développement intégré du delta du fleuve Yangtsé, ainsi qu'à renforcer la synergie avec d'autres stratégies de développement régional et stratégies régionales majeures.
En exhortant le Jiangsu à construire à grande échelle des chaînes d'innovation, des chaînes industrielles et des chaînes d'approvisionnement, M. Xi a demandé à la province de tirer parti de son statut en tant que province économiquement développée dans le but de stimuler le développement régional et national.
Il a également insisté sur les efforts continus visant à consolider et à intensifier l'élan de la reprise économique pour renforcer la confiance dans le développement de toute la société.
Il a exhorté à des mesures résolues pour rectifier les formalités inutiles et les pratiques bureaucratiques. Des mesures pratiques doivent être prises pour alléger le fardeau de ceux qui travaillent sur le terrain et stimuler la créativité au sein de l'ensemble du Parti et de la société.
M. Xi a également souligné les efforts réguliers pour améliorer le bien-être du peuple dans le développement et garantir la sécurité au travail.
Cai Qi, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et chef de la Direction générale du Comité central du PCC, a assisté à la délibération.
Plaidoyer en faveur de Corneille Nangaa ou de l’Alliance Fleuve Congo ? Loin de là. Plutôt rappel d'une réalité à laquelle le régime Tshisekedi pourrait être appelé à faire face, à l'instar du régime Kabila devant le M23 créé un certain 4 avril 2012, trois ans après la signature de l'Accord du 23 mars 2009 à Goma avec le Cndp. En effet, en raison de la non-application des dispositions essentielles de cet accord favorables à son interlocuteur, le Pouvoir Pprd s'était retrouvé à Kampala le 18 décembre 2013 avec ce nouvel interlocuteur, distinct du Cndp. Interlocuteur venu avec cinq revendications majeures : révision de la Constitution, formation d'un gouvernement de transition, mise en place des autres institutions de la République, restructuration de la 'Ceni', organisation des élections générales, dissolution du Sénat, dissolution des assemblées provinciales et démission des gouverneurs des provinces. Ce qui suscita la réaction musclée de l'abbé Apollinaire Malu-Malu en ces termes : "Toutes les propositions que vous avez reçues (...), pour nous, c'est de la vaste blague. Ça n'à rien à voir avec notre dialogue et il n'en sera pas question». Ainsi, s'arrêta le Processus de Kampala consacré par les Déclarations de Nairobi en janvier 2014…
L’HISTOIRE : ETERNEL RECOMMENCEMENT
Bis repetita : éliminé du processus de Nairobi réservé aux groupes armés congolais et écarté de celui de Luanda réservé à la RDC et au Rwanda, qualifié sur ces entrefaites d'organisation *terroriste*, mais surtout sanctionné par les Nations Unis, le M23 a vraiment mauvaise presse. Aucune crédibilité ne lui est accordée dans les médias dits internationaux (lisons occidentaux).
Aussi, n'a-t-il d’autre choix pour sa survie que sa dilution intervenue le 22 février 2024 dans l'AFC, même si une aile dissidente s’est autoproclamée dans le but de se rapprocher du Gouvernement central et prendre sa place.
Comme en 2012, le Pouvoir se retrouve désormais avec un nouvel interlocuteur (AFC) qui finirait bien par réclamer sa place dans le Processus de Nairobi.
Or, Nairobi - quelle que soit la formule qu'on optera pour sa tenue - renvoie à Lusaka, processus ayant débouché sur l'Accord du 11 juillet 1999 et qui intégra, à la fois, l'Opposition politique et la Société civile. Au chapitre 5 relatif au «DIALOGUE NATIONAL (NÉGOCIATIONS POLITIQUES INTERCONGOLAISES», il est spécifié au point a : «Le processus des négociations politiques intercongolaises doit inclure outre les parties congolaises, à savoir le Gouvernement de la République démocratique du Congo, le Rassemblement congolais pour la démocratie et le Mouvement pour la libération du Congo, l’opposition politique ainsi que les représentants des forces vives de la nation». D'où, le Dialogue intercongolais démarré à Addis-Abeba en octobre 2001 pour se terminer à Sun City II en avril 2003, après les étapes de Sun City I en février et de Pretoria en décembre 2002.
Pour l'Histoire, pendant les négociations de Lusaka, le Rcd d'Adolphe Onosumba, ou plutôt d'Azarias Ruberwa, et le Mlc de Jean-Pierre Bemba s'étaient constitués avocats de l'Opposition politique et de la Société civile dans leur pluralité.
Dans la même perspective, comme pour prévenir le Pouvoir Udps, les groupes rebelles à n’avoir pas apprécié le blocage du Processus de Nairobi pourraient coaliser avec l'AFC pour plaider, eux aussi, pour l'implication de l'Opposition politique et la Société civile actuelles dans leur pluralité.
Les faits et gestes de Félix Tshisekedi ne sont pas sans rappeler ceux de Laurent-Désiré Kabila. Mzee, en effet, affichait à l’égard des rebelles la même attitude que Fatshi. Bien qu’ayant bénéficié du soutien total des pays membres de la Sadc – dont l’Angola, le Zimbabwe et la Namibie qui lui fournirent troupes et armes _ la composante Gouvernement fut contrainte par le Processus de Lusaka à signer l’accord qui conduisit au cessez-le-feu et aussi aux négociations politiques.
Quand on voit les troupes de la Sadc se déployer à l’Est (comme autrefois à l’Ouest et au Centre), on est en droit de se demander si l'Histoire n’est pas en train de (nous) confirmer ce qu'elle a toujours été : un éternel recommencement.
AU LIEU DE S’OBSTINER À RÉINVENTER LA ROUE
Comment pourrait-on en arriver-là ? La réponse serait dans la gouvernance institutionnelle.
En effet, que reprochait-on à Laurent-Désiré Kabila entre mai 1997 et janvier 2001 ? D’abord, la violation de la Constitution, ou tout au moins ce qui en tenait lieu. Ensuite, la violation des Droits de l’homme et de tous les concepts qui l’accompagnent, notamment la Démocratie et l’Etat de droit. Enfin, la violation des règles élémentaires macroéconomiques.
Evidemment, à son corps défendant, Mzee justifiait certaines de ses décisions par la gestion de la guerre de l’Est. La même gestion à laquelle va faire face Joseph Kabila et fait maintenant face Félix Tshisekedi.
On se souviendra qu’à l’époque, profitant de son aura à l’étranger, précisément en Occident, l’Udps menait la fronde anti-L-D.K. Il engageait la responsabilité entière et totale de ce dernier dans la crise sécuritaire, laissant ou donnant l’impression de prendre fait et cause pour le Rwanda du même Paul Kagame et l’Ouganda du même Yowerie Museveni.
C’est de cette situation que Joseph Kabila va hériter à son accession aux affaires le 18 janvier 2001, quarante-huit heures après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila.
Aujourd’hui au sommet de l’Etat, l’Udps – supposé avoir une mémoire d’éléphant – est appelé à appréhender intelligemment et à circonscrire sagement les enjeux tels qu’ils se présenter ou pourraient l’être.
Au départ, il devrait s’interdire de pratiquer la politique de l’autruche. Il est de son devoir de se préparer à admettre l’éventualité, pour ne pas dire l’inéluctabilité, d’une médiation avec l’AFC. A moins d’anticiper avec l’Opposition politique et la Société civile dans sa pluralité.
En dépit de l’existence de l’USN sortie plutôt déchirée qu’unie des élections de décembre 2023, l’Udps devrait s’identifier à la composante Gouvernement à l’époque du Dialogue intercongolais, composante devenue Pprd en 2022.
Au lieu alors de s’obstiner à réinventer la roue comme il le fait, le parti présidentiel a intérêt à se mettre à lire et à relire correctement l’Histoire de l’ex-parti présidentiel dans la gestion des crises politiques, économiques et sociales sur fond de la crise sécuritaire de l’Est.
ON MULTIPLIE À L’INTÉRIEUR COMME À L’EXTÉRIEUR TROP DE FRONTS ANTI !
Il devrait faire sienne la sentence d’un certain Joseph Kabila dans son premier discours sur l’état de la Nation post-électoral du 7 décembre 2007, à savoir «… tout en maintenant la pression militaire, nous n’avons pas négligé l’aspect politique et diplomatique. L’histoire a en effet abondamment démontré que même en cas de victoire militaire, la consolidation de la paix se fait toujours autour d’une table», avant d’ajouter : «Puisque c’est sur le territoire congolais que se déroulent ces confits et que ce sont les populations congolaises qui en souffrent le plus, la République Démocratique du Congo doit assumer le leadership dans la quête d’une solution véritable et durable ».
Au stade actuel, il ne sert à rien de stigmatiser des initiatives de nature à concourir à la résolution de la crise congolaise. Les signaux, il faut savoir non seulement les capter ; mais encore les analyser pour voir dans quelle mesure les intégrer dans la solution finale.
Jusqu’à ce jour – la confusion autour de l’Accord Gouvernement/M23 faisant foi – les indices laissent entrevoir une navigation à vue de la gestion de la crise sécuritaire à l’Est. Pire, on multiplie à l’intérieur et à l’extérieur trop de fronts contre soi, et en plus au même moment, parfois pour des intérêts passagers !
On en veut pour preuve l’impression que dégagent les sociétaires de l’USN ces temps derniers : celle d’être fin pouvoir pendant que la Céni les a pourtant proclamés vainqueurs des élections de 2023, voici deux mois !
S’ils ne croient pas dans leur propre victoire, on ne voit pas comment croiraient-ils dans celle de la guerre à l’Est au moment où s’effectue la recomposition des interlocuteurs potentiels pour un dialogue qui finirait bien par se tenir...
Les professeurs de l'université de Kinshasa expriment leur mécontentement suite à des promotions dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire décidées sans leur consentement. Le Président de l'Association des Professeurs de l'Université de Kinshasa, David Lubo, revient sur ce dossier et souligne des irrégularités dans le processus de promotion.
Selon David Lubo, le Ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire a commis une erreur en approuvant ces promotions. Il insiste sur le non-respect des procédures notamment, en ce qui concerne la période probatoire et les séminaires obligatoires pour les professeurs. Il dénonce des pratiques frauduleuses et demande que la transparence soit respectée.
Face à cette situation, David Lubo met en cause les politiques et leur volonté de brûler les étapes pour accéder au statut de professeur d'université. Il appelle à protéger cette profession et à ne pas laisser l'amateurisme s'immiscer dans le secteur de l'Enseignement Supérieur. Il souligne également les difficultés financières auxquelles sont confrontés les Professeurs et demande à ce que leur statut soit respecté.
La tension reste palpable à l'Université de Kinshasa, où les professeurs continuent de contester les promotions décidées sans leur implication. Ils réclament le respect de la procédure et la garantie de leurs droits. Il est primordial, selon David Lubo, de maintenir le calme et la paix au sein de l'établissement et d'éviter toute provocation.
En sa qualité de Délégué Général à la Francophonie en République Démocratique du Congo, Mabiala Ma-Umba informe les auteurs, écrivains et chercheurs congolais qui possèdent des publications récentes basées sur la vie sociale, politique, culturelle et économique congolaise d’entrer en contact avec son secrétariat pour une concertation sur les modalités d’acquisition de certains de leurs ouvrages.
L’objectif est d’alimenter les centres de lecture et d’animation culturelle (CLAC) opérationnels dans différentes provinces. La Délégation Générale à la Francophonie se lance dans la recherche de plusieurs centaines d’ouvrages d’auteurs congolais sur base des fonds mis à sa disposition par le Gouvernement.
Rappelons que les CLAC, sont à la fois des bibliothèques avec plusieurs centaines de livres dans les villes suivantes : Béni, Bandundu, Bukavu, Butembo, Kalima, Kindu, Kolwezi, Lubumbashi, Matadi et Mbandaka.
En outre, ces centres possèdent aussi des mini-centres culturels avec une salle d’animation et de loisirs ainsi que des ordinateurs et des outils numériques qui ont été mis en place grâce à l’appui technique et financier de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sans compter l’apport du gouvernement congolais par le canal du ministère des Affaires Etrangères et Francophonie, le ministère de la Culture, Arts et Patrimoine ainsi que les entités territoriales décentralisées.
Pour consolider les CLAC et assurer son expansion, la Délégation Générale à la Francophonie compte ouvrir d’autres extensions à Kinshasa et dans d’autres provinces pour donner de belles opportunités à la population congolaise, en particulier les jeunes et les enfants à disposer des espaces de lecture et de promotion culturelle.
Sur ce, cette Délégation compte inculquer dans l’esprit congolais le goût de la lecture, notamment chez les jeunes et les enfants, tout en mettant à leur disposition des supports numériques d’information, de loisirs et de formation.
De ce point de vue, elle encourage la promotion de la lecture qui est un moyen efficace de développer le cerveau, d’acquérir des connaissances et des compétences, d’améliorer la mémoire, de développer les capacités d’analyse et de rédaction, de se former et d’apprendre chaque jour.
Notons que la Délégation Générale à la Francophonie est une structure permanente du ministère des Affaires Etrangères et de la Francophonie qui sert d’interface entre la RDC et les institutions de la Francophonie.
Il se tient au Centre d’Accueil Caritas à Kinshasa du 05 au 10 mars 2024 la première session du Comité de pilotage du Programme d’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté des ménages ruraux dans les territoires de Lubero, Kasongo, Kasangulu et Kongolo en République démocratique du Congo (SECAL III 2023).
Cette session a été ouverte par le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, Monsieur l’Abbé Edouard Makimba Milambo. Vingt-trois personnes prennent part à ces assises. Il s’agit de personnes directement impliquées dans la gestion et la mise en œuvre du programme au niveau de Caritas Développement Butembo- Béni, Kindu, Kisantu et Kongolo, Caritas Congo Asbl et Caritas Norvège.
En fait, l’objectif principal de ce Comité de pilotage est d’éclairer les parties prenantes sur le progrès réalisés par le programme en 2023 depuis son lancement effectif en juin 2023.
Dans son mot d'ouverture, le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo, Abbé Edouard a remercié la Caritas Norvège qui est un partenaire privilégié de la Caritas Congo Asbl, dont le financement en 2023 représente 69,2% des ressources mobilisées auprès de Caritas sœurs du Nord.
Il a également encouragé la tenue de cette rencontre qui s’inscrit dans notre vision qui vise la promotion de la transparence administrative, la bonne gestion des ressources, la reddition des comptes en matière de programmes et de finances, la gestion partagée des risques et un partenariat mutuellement bénéfique.
Par ailleurs, Madame Marie Duro, Représentante de la Caritas Norvège, accompagnée de Madame Vanessa Colorado, a signalé que c’est depuis longtemps que la Caritas Norvège travaille avec le Réseau Caritas dans les différents domaines de l’éducation, de l’esclavage moderne, du climat et protection de forêt et de la sécurité alimentaire.
Pour Madame Marie, cette session est une occasion pour la Caritas Norvège de cerner les enjeux, les préoccupations, les succès et les défis que le Réseau Caritas rencontre dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme et de voir de quelle manière la Caritas Norvège peut soutenir le Réseau Caritas dans le cadre du plaidoyer auprès du Bailleur de fonds Norad.
Un accent sera mis sur les questions de la place de femmes dans le programme, du principe de la transparence, du respect de l’environnement et de renforcement de pouvoir décisionnel, a fait savoir Madame Marie.
Au cours de cette session, les échanges vont porter sur les défis, les opportunités et perspectives en matière de renforcement des capacités des équipes projets, partenaires et des bureaux. Elle va aussi aborder le point sur l’examens et approbation des rapports de ciblage des ménages bénéficiaires, des organisations paysannes et des villages cibles du programme (2023-2027) et outils de MEAL (guides d’enquêtes des indicateurs de progrès).
Il sera aussi question dans cette session d’examiner le niveau de mise en œuvre des recommandations du COPIL 2022, de l’audit externe pour l‘exercice 2022 et d’évaluer et approuver les progrès atteints dans la réalisation des objectifs fixés (2023).
Les résultats les plus importants, éléments de succès, leçons apprises, bonnes pratiques dans les domaines de sécurité alimentaire, pratiques agro-écologiques, épargne et crédit, entreprenariat, cohésion sociale, dynamique associative seront également présentés au cours de cette session.
Dans le cadre somptueux de l'hôtel MUMIAN à Hangzhou, un événement d'une importance capitale pour l'avenir des relations sino-congolaises s'est tenu le vendredi 1er mars 2024. Sous l'égide de la CCFC-Hangzhou et de sa marraine, Mme Carmelle Yav, une conférence a été organisée avec pour thème central : « RDC-Chine : apport d’une perspective d’avenir ». L'orateur principal, M. François Balumuene, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en Chine, a captivé l'audience avec un discours visionnaire.
L'ambassadeur a mis l'accent sur l'importance cruciale de l'éducation reçue en Chine pour les étudiants congolais, les incitants à utiliser leurs connaissances pour façonner l'avenir de la RDC. Il a également lancé un appel vibrant au gouvernement congolais, les encourageant à suivre l'exemple de la Chine en investissant davantage dans la recherche, essentielle pour former les leaders de demain.
Un point saillant de la conférence a été l'insistance sur l'enregistrement des étudiants sur le site de l'ambassade, une démarche stratégique pour créer une base de données fiable et suivre le parcours académique des futurs cadres du pays.
La rencontre a rassemblé plus de quarante étudiants congolais, venus de diverses provinces chinoises, ainsi que des membres éminents de la diaspora, témoignant de la solidarité et de l'engagement de la communauté envers leur patrie.
Les propositions émises lors de la conférence ont été multiples et constructives, allant de la création de structures d'accueil pour les diplômés de retour au pays, à des réformes éducatives audacieuses pour répondre aux défis du 21e siècle, en passant par la valorisation des cultures et langues nationales congolaises.
M. Balumuene a rappelé l'importance du respect des lois du pays hôte, soulignant l'harmonie nécessaire entre les étudiants et la société chinoise.
La journée s'est achevée par un geste généreux de l'ambassadeur, qui a offert un dîner en l'honneur des étudiants congolais, marquant ainsi son soutien indéfectible à la jeunesse et son engagement à renforcer les liens entre la RDC et la Chine.