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La création de Lumumba-Ville et son aménagement tiendront compte de plusieurs paramètres. En l'occurrence, le développement de la voirie de la Province du Sankuru et surtout de la connectivité entre les centres importants de ladite province et la Route Nationale Numéro 1. C'est dans cette optique qu'il convient d'inscrire la visite effectuée par Monsieur Ila Ngongo, Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat aux Infrastructures et Travaux Publics sur le site érosif de Jacod, dans la ville de Lodja.
Ensemble avec quelques membres de sa délégation notamment, le Directeur Général du Bureau d'Etudes d'Aménagement et d'Urbanisme (BEAU), le Secrétaire Général aux ITP ainsi que les experts de l'Office des Voiries et Drainages et de l'Office des Routes ont fait le tour de ce site qui continue à causer d'énormes dégâts à Lodja depuis 2012. Trouvé sur place, le Directeur technique de l'entreprise AIRIS AFRICA qui exécute les travaux sous un contrat depuis 2022, plusieurs actions sont en train d'être menées dans le but de faire arrêter l'évolution de cette érosion qui a 5 têtes.
«Nous avons construit deux collecteurs d'eaux sur les avenues des Méthodistes et celle de l'Office des Routes. Les ramblées effectuées ont permis de constituer un mur de soutènement », a déclaré l'Ingénieur Tarcisse Pengadiowo. Ainsi, commencé en octobre 2022 pour une durée 14 mois, le contrat conclut pour la réalisation de ces travaux avec le gouvernement Provincial du Sankuru, devrait prendre fin dans 5 mois.
A l'issue de cette visite d'inspection de ces travaux de lutte antiérosive en cours d'exécution à Lodja, Ila Ngongo a estimé qu'il faut faire avancer les choses rapidement eu égard au projet lié à Lumumba-Ville.
Ainsi, il a instruit les experts des structures présentes de tenir une réunion technique avec l'entreprise contractante. Après échanges entre les deux parties, il a été retenu que les études détaillées complémentaires soient effectuées en vue d'une solution durable. Ces études doivent tenir compte du bassin versant qui déverse les eaux dans l'érosion.
Le périple de cette forte délégation du Ministère des Infrastructures et Travaux Publics se poursuit. Prochaine étape le village natal du tout premier premier Ministre de la RDC afin d'appréhender les aménagements pour la construction de Lumumba-Ville et d'en apprécier les défis de la connectivité entre les centres importants de la province du Sankuru et la RN1.
La Pros.
Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, a conjointement présidé, avec son homologue Cyrille Ramaphosa, président d'Afrique du Sud, jeudi dernier, à Johannesburg, le «Dialogue des dirigeants chinois et africains». Il était question de faire le point, au cours de cette rencontre de haute portée diplomatique, sur les relations, vieilles de plusieurs décennies, qui lient la Chine à l'Afrique. Dans son mot, le Président XI Jinping a dressé un tableau reluisant des efforts inlassables que son pays ne cesse d'accomplir, depuis son avènement au pouvoir, pour booster le développement du continent. Il a indiqué que les relations sino-africaines ont atteint, en dix années, soit de 2013 à ce jour, « de nouvelles hauteurs et la nouvelle phase de la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé ».
L'occasion était propice pour Xi Jinping de réaffirmer toute sa détermination et son engagement à soutenir l'intégration des pays africains et à appuyer, sans cesse, tous les efforts visant le bien-être des peuples. Le premier citoyen chinois a eu des mots justes, toujours dans son allocution, pour attirer l'attention des Chefs d'État africains sur l'impérieuse nécessité d'oeuvrer en faveur de la préservation d'un environnement mondial de paix et de sécurité; la mise en place d'une économie mondiale ouverte et inclusive; l'avènement d'un ordre international juste et équitable dans un élan de solidarité et de préservation des intérêts vitaux communs.
A la lumière de ses allégations, la Chine va, dans la même dynamique, lancer trois initiatives à impact visible, dans les tout prochains jours. Il s'agit du Plan de coopération sino-africaine pour le développement des talents, le Programme d'assistance à la modernisation de l'agriculture en Afrique et un vaste programme de soutien à l'industrialisation de différents pays africains.
« Il y a de multiples voies qui mènent à la modernisation. Les peuples africains sont les mieux placés pour dire quelle voie de développement est la plus adaptée à l’Afrique. La promotion de l’intégration est la voie de modernisation librement choisie par les pays et les peuples africains. La Chine a toujours fermement soutenu le continent et souhaite l’accompagner sur la voie vers sa modernisation. Depuis des années, la Chine a aidé l’Afrique à construire de nombreuses infrastructures d’interconnexion et développé de larges coopérations avec l’UA et les organisations sous-régionales, avec la construction des projets panafricains emblématiques comme le Centre de Conférence de l’UA et le siège du CDC africain.
A l’avenir, la Chine travaillera avec l’Afrique au renforcement de l’articulation de leurs stratégies de développement. La Chine, s’appuyant sur la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) et en synergie avec l’Agenda 2063 de l’UA, renforcera le dialogue et la communication avec l’Afrique aux différents échelons et soutiendra les institutions d’intégration africaines comme le Secrétariat de la ZLECAf, le système de paiement et de règlement panafricain et l’Union africaine de Radiodiffusion dans l’établissement de mécanismes de coopération avec la Chine.
La Chine continuera de soutenir les efforts de l’Afrique visant à parler d’une seule voix dans les affaires internationales et à rehausser sa place internationale. La Chine travaillera activement au Sommet du G20 du mois prochain à ce que l’UA devienne membre à part entière du G20 », a déclaré, de vive voix, le Président XI Jinping.
Il a poursuivi par l'annonce de la tenue, en 2024, en Chine, de la prochaine conférence du FCSA. Pour lui, cette rencontre offrira le cadre aux dirigeants chinois et africains pour envisager le futur, l'Afrique étant une terre d'espoir en ce 21è siècle.
« Nous attendons tous beaucoup de ce rendez-vous important. Je suis convaincu que la Chine et l’Afrique feront rayonner davantage leur amitié traditionnelle, approfondiront leur solidarité et coopération, et favoriseront un développement vigoureux de leur coopération dans différents domaines. L’engagement commun de la Chine et de l’Afrique à promouvoir la modernisation permettra certainement de créer un avenir plus radieux pour les peuples chinois et africains et de donner l’exemple dans la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité », a rassuré M. Xi Jinping.
Gloire Mfemfere
M. Didier Ilunga Mbenga, Basketteur d’origine congolaise et ex-champion de NBA, désigné comme notre Ambassadeur des IXès Jeux de la Francophonie, ainsi que Mme Mwadi Mabika, également ex-basketteuse de NBA, ont été gratifiés des passeports diplomatiques congolais pour avoir porté bien haut le drapeau de la RDC à l’échelle mondiale.
CONGRATULATIONS !!!
IKN
La Gestion Axée sur les Résultats (GAR) ou encore Results Based Management (RBM) est une approche de gestion focalisée sur la performance et l’obtention de résultats.
Il s’agit de prendre une direction en fonction d’objectifs initiaux pré-établis, puis de suivre ces objectifs à travers l’analyse des écarts entre le prévisionnel et ce qui est effectivement accompli.
La GAR intègre :
* les stratégies ;
* les personnes ;
* les ressources ;
* les processus et les outils de mesure pour améliorer la prise de décisions ;
* la transparence ;
* la reddition de comptes.
Ce système de gestion met l’accent sur :
* l’atteinte de résultats ;
* la mise en œuvre de mesures du rendement ;
* l’apprentissage ;
* l’adaptation ;
* la production de rapports sur le rendement et les résultats obtenus.
OBJECTIFS DE LA GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS :
* Identifier et gérer les risques tout en veillant sur les résultats escomptés et les ressources nécessaires ;
* Accroître les connaissances en tirant des leçons et les intégrer dans les décisions ;
* Rapports sur les résultats obtenus et les ressources consommées.
C’est ça le secret de la réussite.
IKN
Grâce aux efforts du Président fédéral du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), William Ongonyu Omende et avec l’appui de son Autorité Morale, Laurent Batumona, la population de Katako-Kombe accède à l’eau potable de la Régideso. Après près de 63 ans, l’eau coule au robinet à Katako-Kombe. Un exploit inimaginable. Pas moins de 15. 000 personnes bénéficient directement de cette eau potable. Parmi elles, des femmes dont les corvées d’eau quotidiennes lourdes et éprouvantes sont considérablement allégées. Témoins de l’évènement, le Secrétaire Général de la Régideso, Otshumbe Loka Onema. Il a confirmé la démarche effectuée, contre vents et marrées, par William Ongonyu Omende, cadre du MSC et candidat à la députation nationale dans la circonscription électorale de Katako-Kombe. Otshumbe Loka a apprécié le souci de William Ongonyu de développer chez lui car, plusieurs années avant on n’a pas vu une telle initiative se réaliser. ‘’Aucun politique par le passé n’a mené des démarches pour l’adduction de l’eau potable à Katako-Kombe comme le parti politique de Laurent Batumona, président du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC)’’.
C’est sous la férule du président fédéral du MSC de Katako kombe, William Omende, que l’eau de la Régideso coule au robinet à Katako-Kombe. La Régideso et ses partenaires ont décidé de soutenir la demande de William pour la réalisation de cet exploit. Un autre témoin de l’évènement, c’est la population. Très heureuse, elle a scandé des chansons pour soutenir les actions du MSC à travers leur fils William Ongonyu Omende qui a manifesté le souci de traduire en acte le programme social du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dans le territoire de Katako-Kombe. Dans son appel, William appelle la population à la vigilance pour ne pas vendre Katako-Kombe à cause de polos et tout geste séducteur plutôt à lui faire confiance pour les autres actions qu’il compte réaliser pour la population.
En effet, Katako-Kombe n’a jamais vu une seule goutte d’eau potable de la Regideso avant et après indépendance. C’est grâce à un digne fils du terroir qui a pensé offrir de l’eau à cette population.
C’est suite à ses multiples démarches qu’il a menées, jour et nuit, pour soutenir le programme d’action du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu’il est parvenu à mettre en marche son projet avalisé par la Régideso. C’est au début de l’année 2023, lors de sa visite dans son village, qu’il a retrouvé près de 20 ans après, que William Omende a trouvé nécessaire de soutenir sa population. ‘’63 ans après l’indépendance, Katako-Kombe n’a jamais connu un début de développement sur tous les plans’’, dit-il avant d’ajouter : ‘’Je n’ai pas hésité un seul instant de faire la différence par le fait que beaucoup de députés, ministres, sénateurs, gouverneurs et des hommes du coin n’ont jamais pensés à réaliser des structures de développement pour la population alors qu’ils se sont enrichis sur les dos de cette population’’. C’est pour cette raison, a-t-il renchérit, que je préfère être un interlocuteur de cette population au Parlement afin qu’il y ait un développement dans les secteurs des églises, des Associations, des agriculteurs et du commerce à Katako-Kombe.
Pour cela, il continue des démarches auprès des investisseurs dans le domaine de l’aviation civile, de fabrication du savon, de sel de table, des hôpitaux et électricité. Pour lier l’utile à l’agréable, les matériels pour l’usine de savonnerie sont déjà à Katako-Kombe en plus des matériels de la société d’aviation qui sont attendues fin décembre 2023.
William Ongonyu garde encore d’autres projets. Il s’agit d’une agence de transfert d’argent afin de faciliter les transactions d’une part, et de l’autre, faciliter le paiement des fonctionnaires qui font plus de 150 Km de Katako-Kombe à Lodja pour aller toucher le salaire.
Pour soutenir les écoles, William Ongonyu est en voie d’offrir à l’Epsp des bancs pour les élèves.
Heureux, les habitants de Katako-Kombe remercient vivement le Mouvement de Solidarité pour le Changement de l’honorable Laurent Batumona et rappellent à quel point il leur était difficile de s’approvisionner en eau potable. «Avant, on partait jusqu'à la source pour chercher de l'eau potable et puisse que nous nous retrouvions avec d'autres femmes qui venaient de plusieurs autres quartiers, il fallait attendre souvent plusieurs heures juste pour remplir un bidon », nous explique une ménagère de Katako-Kombe. Pour la jeune femme Emilie Onyumbe, cela posait de nombreux problèmes notamment, pour la régularité des enfants à l’école : «Le temps qu'ils perdaient en allant chercher de l'eau les amenait à arriver le plus souvent en retard. Pour cela, on avait malheureusement aucune solution puisse qu’on avait pas d'autres moyens». Aujourd’hui, se réjouit-elle : « Dieu merci ! Avec ces points d'eau de proximité, cela leur prendra désormais quelques minutes. Merci à William Ongonyu Omende de nous avoir sortie cette épine du pied ».
‘‘L’objectif de notre vision au MSC est de contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie et socio-sanitaires des populations urbaines et rurales, à travers un accès renforcé à des besoins vitales. Nous avons la vision d’un monde où tout le monde a accès à de l’eau potable. Un monde où tout le monde bénéficie de conditions d’hygiène et d’assainissement décentes. Un monde où la vie de personnes n’est menacée par des maladies mortelles transmises par l’eau. Avec la vision du MSC, nous continuerons à innover pour parvenir à un monde plus juste et sans pauvreté’’, a déclaré William Ongonyu.
La Pros.
Par le biais d’une lettre adressée au Premier Président de la Cour des Comptes le 28 août courant, le président de l’Assemblée provinciale, Godé Mpoy, a exprimé l’incapacité actuelle de l’institution qu’il dirige à mettre en place des sanctions contre le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila.
Organe délibérant de la Capitale, il avait été demandé à l’Assemblée provinciale de Kinshasa par la Cour des comptes de prendre des sanctions à l’encontre de Gentiny Ngobila et son Gouvernement provincial pour non-transmission, dans le délai requis, de documents budgétaires. Ces sanctions peuvent aller d’un simple rappel à l’ordre jusqu’à une censure ou même une motion de défiance.
Pour réponse, Godé Mpoy explique au président de la Cour des comptes que les députés provinciaux exigent le paiement des émoluments liés à la session qui devrait abriter des décisions relatives à ce dossier comme l’exige le règlement intérieur. Toutefois, Godé Mpoy doute que le Gouverneur puisse disponibiliser les fonds dans le délai de 5 jours comme l’exige la loi vu que c’est lui qui est visé par les sanctions.
De ce fait, il a proposé au président de la Cour des Comptes deux solutions palliatives à ce problème. Il s’agit d’exiger au Gouverneur de mettre à la disposition des députés provinciaux les moyens nécessaires pour la tenue de cette session extraordinaire ou de sa suspension: «Soit vous demandez au Gouvernement central par le truchement du ministre de l’Intérieur d’instruire le Gouverneur pour qu’il dispose ces frais exigés par les Députés provinciaux pour tenir cette session extraordinaire. (…) soit demander au ministre de l’Intérieur qu’il puisse activer les dispositions pertinentes des articles 63 à 68 de la loi n°08/012 du 31 juillet 2008 qui lui donnent le pouvoir de prendre des mesures conservatoires notamment, la suspension du Gouverneur en attendant que les moyens soient disponibilisés pour permettre à la plénière de formaliser la procédure(…) »
Pour rappel, il y a quelques semaines, l’Alliance des Congolais Progressistes, parti cher à Gentiny Ngobila, avait appelé la Cour des comptes à ne pas se laisser manipuler par des politiciens «haineux» et «véreux» au risque de ternir son image, dénonçant un acharnement politique contre leur autorité morale à quelques mois des élections.
Déborah Nitu
L’enquête a été réalisée par Sangol, une structure spécialisée en Communication, sondage d’Opinion et information d’avril en août 2023 dans un contexte totalement électoral où le territoire d’Idiofa comme circonscription électorale vient d’enregistrer près de 340 candidatures à la députation nationale pour 6 fauteuils au Parlement au moment où la circonscription venait elle-même d’être amputée de trois sièges donc un au niveau national et deux sièges pour les provinciales.
Ce sondage a été effectué auprès d’un échantillon de 2000 personnes représentatif de la population du territoire d’Idiofa âgée de 18 ans ou plus à raison de 122 sondés par secteur dont Banga, Belo, Bulweme, Kalanganda, Kapia, Kipuku, Madimbi, Mateko, Musanga, Kanga, Sedzo, et Yasa-Lokwa ) et 186 dans chaque grande cité dont Idiofa le chef-lieu, Dibaya et Mangay.
Librement, la population d’idiofa s’est exprimée sur les personnalités politiques, les leaders de la Société civile, charismatiques, des opérateurs culturels et même sur certains leaders d’opinion qui disposent de l’influence sur la vie territoriale. Bref la population d’Idiofa a émis son opinion sur ceux de qui elle prétend attendre des solutions pour un changement global et intégral de son vécu quotidien même si la résolution des problèmes reste l’apanage de l’Etat.
«Sangol» qui est un Centre d’analyse et d’évaluation des actions à impact visible pour le Développement a réalisé ce sondage de manière objective afin d’obtenir son opinion sur les personnalités qui ont marqué la vie de cette population entre avril et août 2023.
Alors, au-delà d’un nombre considérable d’obstacles liés aux difficultés de langage, les personnes sondées ont soutenu leur opinion sur quelques facteurs d’appréciation personne parmi lesquels, les actions à impact visible dans différents domaines du Développement, la formation de l’homme, les infrastructures, l’éducation, l’eau, la santé, l’énergie, l’assistance, le rapprochement avec la base, le leadership et les capacités managériales susceptibles d’apporter des solutions durables aux différents problèmes des communautés locales.
En attendant le dernier sondage prévu au début décembre, Voici le Top 10 de Personnalités qui ont marqué cette deuxième partie de l’année 2023.
Hugues PULUSI Eka
Jeune Manager, Avocat au Barreau de Kinshasa Matete, Hugues Pulusi mène toujours la barque et vient en tête du peloton avec 75,2% d’opinions favorables surtout dans les milieux des jeunes. Très effacé ce dernier temps, Il travaillé en sourdine à Idiofa à travers sa Fondation et demeure la personnalité la plus populaire d’Idiofa grâce aux actions menées par sa Fondation à travers les bourses d’études à près de 200 jeunes nouvellement diplômés qui se sont distingués dont 15 lauréats identifiés avec de 70% ou plus, ainsi qu’à ceux qui ont obtenu plus de 65% aux Examens d’État. Ces boursiers seront tous pris en charge par la Fondation Hugues Pulusi Eka dans les universités de Kinshasa pour certains et dans différents instituts supérieurs d’Idiofa pour d’autres. Ce geste philanthropique de grande envergure sur la formation et la relève est une première dans l’histoire du Kwilu et lui conféré beaucoup d’opinions favorables. Selon les sondés, la population d’Idiofa se dit aussi séduite par les actions à impacts visible notamment le projet d’adduction d’eau potable à travers les forages d’eau dans différents secteurs donc l’engin (véhicule moderne) est immobilisé sur la 7e rue, place commercial de Limete en partance pour Idiofa. Dejà en juin, 3 Générateurs de 10 KVA chacun ont été acheminés à Idiofa pour pérenniser la fourniture en eau pour les forages déjà réalisés afin d’éviter la rupture faute d’énergie.
Le public sondé voit en Hugues Pulusi Eka, un vrai et meilleur défenseur de ses intérêts à travers ces projets de grande envergure d’intérêt vital surtout pour les populations vivant dans le milieu rural.
Dhedhe Mupasa
Député national, Dhedhe Mupasa est l’un des 7 sept élus d’Idiofa marquant indélébilement la population avec une cote favorable de 74 %. Les sondés estiment qu’il incarne réellement une vision pour le développement d’Idiofa. Dans son actif, la population se dit satisfaite de la réhabilitation de plusieurs routes de desserte agricole, le financement du cantonage manuel pour l’entretien de ces routes, l’installation de l’antenne de l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomique (INERA) à Mbala , la construction des 2 Grands Centres de formation professionnelle à Sedzo, La construction du Centre informatique et centres d’apprentissage des métiers assorti d’autres activités sportives, culturelles et sociales au profit des jeunes désœuvrés dans la cité d’Idiofa qui ouvrira ses portes bientôt, la réhabilitation et l’équipement des plusieurs centres hospitaliers, la construction des bâtiments modernes pour plusieurs écoles notamment dans la Commune rurale de Mangai.
Dans le cadre de son association socio-culturelle Bana Ama, Dhedhe Mupasa s’est investi dans la promotion de la culture, des valeurs et de la Jeunesse avec l’installation des radios communautaires à Mokala et Dibaya pour promouvoir le vivre en commun. Le député Dhedhe Mupasa garde toujours sa popularité intacte.
Aubin Minaku
Trois fois élu, la majorité des sondés l’ont qualifié du leader intemporel, Sa cote de popularité est montée en flèche ces derniers jours depuis la loi sur la répartition des sièges qui ampute la circonscription électorale d’Idiofa de trois sièges. Pour la plupart, Aubin Minaku est celui qui usait de son influence, son poids et son leadership politique afin de manager politiquement pour que Idiofa maintienne ses sièges intactes tout en mettant des moyens financiers non seulement pour la sensibilisation à l’enrôlement mais aussi le suivi, interpellant le personnel de la CENI afin de donner à Idiofa les mêmes chances que d’autres circonscriptions électorales.
Par ailleurs, la population est revenue avec satisfaction sur la construction de la route asphaltée, la construction de plusieurs bâtiments servant d’auditoires notamment à l’ISTM IPAMU et l’ISP Kipuku en facilitant la mécanisation avec salaire des centaines de fonctionnaires sur l'étendue du territoire, sans parler de la création dans l’enseignement primaire, secondaire et technique de la sous division d’idiofa 3 avec ses lots importants d’engagés.
A ce jour, le territoire d’Idiofa dispose d’une direction de l’institut national de préparation professionnelle (INPP) et de la Caisse nationale de sécurité sociale qui permet actuellement à tous les retraités de toucher leurs dus. Et subsidiairement, Aubin Minaku s’est battu pour ramener une banque privée qui, aujourd’hui, paye l’ensemble des fonctionnaires de l’état sans parcourir des nombreux Km comme dans d’autres Provinces de la RDC. C’est ici l’occasion pour toutes ces familles des fonctionnaires de dire merci à Aubin Minaku, disent les sondés.
Fervent catholique, cet enseignant de l’université a reçu dernièrement les hommages de tous les chrétiens et la bénédiction des pères de l’Église pour la construction de la cathédrale de la paroisse de KOSHIBANDA dans le secteur de Belo sur fonds propres. Selon plusieurs personnes sondées, personne ne l’a fait à l’exception de maman Olive Lembe Kabila dans le Nord-Kivu.
Les actions d’intérêt général et communautaire sont très nombreuses comme la création de 5 radios communautaires locales dans la cité d’Idiofa, à Kalo, Mangai, Kipuku et Panu, l’éclairage public au grand marché d'Idiofa sans évoquer les forages d’eau réalisés pour l’intérêt des fadiolais toute tendance confondues.
La plupart des sondés estiment que toutes ces actions méritent reconnaissance de la part de la population et remettent le pendule dans l’air.
Papy Labila
Ce jeune Juriste et Conseiller juridique au ministère des infrastructures, Papy Labila est le plus jeune leader qui a créé l’unanimité entre les populations d’Idiofa. Grace aux actions menées par sa fondation, plus d’un millier des ménages d’Idiofa ont aujourd’hui accès à l’eau potable gratuitement, réduisant au maximum les risques de contamination aux germes des maladies hydriques.
Les sondés se disent en autre très flattés par la Production et la récolte de plusieurs tonnes de maïs que la Fondation a mis à la disposition de la population à vil prix afin de résorber la crise que vit cette population depuis plusieurs mois. Un projet vital que papy Labila souhaite installer dans chaque grande agglomération de tous les secteurs.
Au sujet des infrastructures, La population d’Idiofa, toute tendance confondue se dit satisfaite par ses nombreux plaidoyers au niveau des décideurs politiques qui ont abouti aujourd’hui au lancement des travaux de la réhabilitation de la RN 20 tronçon Ingudi –Idiofa-Bokonda et Bokonda-kapia. La population se dit très confiant en ce jeune leader car cette route permettra non seulement de désenclaver Idiofa mais permettra aux paysans de tous les secteurs d’évacuer leurs produits agricoles vers les centres Kikwit et Kinshasa aux moindres couts.
Très engagé pour l’intérêt des populations d’Idiofa, Papy Labila s’est battu pour obtenir du VPM en charge de la Fonction publique les assurances pour la régularisation de la situation des NP et la mécanisation des NP du territoire d’Idiofa. A ce jour, les NU et les NP peuvent retrouver leur sourire grâce à ce porte-voix de la population.
Par ailleurs, les sondés ont appris avec joie son plaidoyer auprès de Cobil pour la construction d’une station moderne à Idiofa qui aura comme conséquence la réduction du cout du carburant pour tous.
Dans le lot des actions de Papy labila et sa fondation s’ajoute aussi l’aide et l’assistance aux démunis et aux jeunes désœuvrés ainsi que le soutien à la police du territoire d’Idiofa. Il est présenté comme le jeune le plus influent du Territoire d’Idiofa.
Dans le Top 10, figure également le député provincial Egide Wawene, le sénateur Sacré Lanfel Inioki, le Député Richard Ndambu, le professeur Jean de Dieu Minengu, la DGA des Lignes Maritimes Gisèle Mbwansiem Mupa ainsi que le député national Boris Mbuku.
Enquête réalisée par Sangol
Le détournement de trucks transportant les cathodes de cuivre demeure un dossier à multiple rebondissements, après avoir reconnu d'avoir perçu une somme de 329.000 dollars américains pour vente de cathodes, Eric Muta ancien ministre provincial de l'intérieur reconnaît aussi avoir été instruit par le gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe de retrouver les trucks portés disparus avant son départ en vacances en Zambie après l'alerte de la société Tenke Fungurume Mining.
Le Gouverneur de la province du Haut-Katanga s'est présenté ce lundi 29 Août à la Demiap pour répondre aux accusations portées contre sa personne par son ancien ministre de l’Intérieur Eric Muta dans le dossier de détournement de trois trucks de cathodes de cuivre, survenu alors d'une mission de service effectuée en Chine. Présentant ses moyens de défense de 14h à 3h du matin, face aux " Fausses " accusations de son ancien ministre, Jacques Kyabula déclaré avoir été en dehors de la province et que l'intérim était à l'époque assumé par le vice-gouverneur comme l'exige l'usage. Ce dernier a déclaré avoir ordonné à son ministre après son retour, de retrouver les trucks perdus après l'alerte de la société TFM.
De son côté, l’ancien ministre de l’intérieur, Eric Muta, visé par un mandat d’amener de la Cour de Cassation et d’une accusation des avocats de Tenke Fungurume Mining), l’ancien ministre de l’Intérieur Eric Muta a reconnu, à son tour, avoir perçu 329 000 dollars pour ce trafic illicite. Devant les renseignements militaires, l'homme de l'UNAFEC a aussi reconnu
avoir échangé avec le Gouverneur qui lui avait instruit de retrouver les trucks portés disparus avant tout départ en vacances avec sa famille après l’alerte ayant été lancée par TFM.
Le Général Smith reconnaît avoir reçu l'ordre du Gouverneur de retrouver les trucks portés disparus en son absence. Le Général Smith, commandant de la 22ème région militaire arrêté depuis quelques jours a aussi reconnu avoir échangé avec le Gouverneur Jacques Kyabula qui, selon lui, lui aurait demandé le 4 juillet déjà de tout faire pour retrouver les trois trucks de cathodes de TFM
perdus. Au regard des éléments évoqués par nos sources à la Demiap, plusieurs observateurs estiment qu'il s'agit d’une cabale politique montée pour faire tomber Jacques Kyabula pressenti directeur de campagne du Président Félix Tshisekedi dans le Grand Katanga.
La Pros.
Le Conseil d’Etat par la voix de sa Première Présidente, Marthe ODIO NONDE, remercie le Président de la République, Chef de l’Etat et Magistrat Suprême, son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour avoir porté son choix à l’un de ses membres NDOMBA KABEYA Elie-Léon en qualité de Premier Président de la Cour de Cassation et à 5 autres hauts magistrats en les nommant Présidents au sein de cette haute juridiction de l’ordre administratif.
« Les nominations des hauts magistrats Malenga Minga Modeste, Abdalla Mbokamiba Rémy, BULAMBU BAKONGA Benjamin, KIBWE Muter Eugène et NSENSELE NSENSELE Brigitte comme Présidents, traduisent non seulement la confiance placée en leur modeste personne mais constituent une reconnaissance du travail abattu une année durant par la Première Présidente du Conseil d’Etat, Marthe ODIO NONDE pour consolider la justice administrative au pays.
La toute récente nomination du haut Magistrat ESAMBO KANGASHE Jean Louis en qualité de Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en matière de Sécurité confirme la considération que le Conseil d’Etat est devenu une pépinière où la République vient puiser des valeureux cadres pour un véritable Etat de droit.
De ce fait, il réitère ses remerciements au Chef de l’Etat et lui rassure de son soutien.
Cellcom/Conseil d’Etat
*Décidément, le compte à rebours a commencé. C’est ce vendredi 1er septembre qu’en principe, la CENI va, enfin, lancer l’appel à candidatures pour ceux qui, au-delà de certaines revendications résiduelles autour du fichier ou, encore, de tant d’autres préalables, vont, finalement, postuler à la Présidentielle du 20 décembre 2023, pour espérer ainsi prendre les rênes du pouvoir d’Etat au summum de l’Etat Congolais, pour un mandat de cinq ans. Ce rendez-vous ainsi rappelé à maintes reprises a été, une fois de plus, confirmé dernièrement dans un tout nouveau communiqué de cette même institution d’appui à la démocratie.
Déjà, par la même occasion, elle a également rappelé le chronogramme de l’essentiel du déroulement des opérations en vue de la concrétisation de la tenue des élections ce jour-là, conformément à son calendrier qui, faut-il le rappeler, avait été publié, depuis le mois de novembre 2022.
A l’Udps, le suspense a été levé ce week-end à Nganda Yala, à N’sele, où Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été investi candidat à sa propre succession.
Si, dès le départ, Martin Fayulu Madidi, au nom de l’Ecidé, avait, de son côté, déjà planté le décor du boycott de ces élections alors qu’elles n’ont même pas encore été organisées, il n’en est pas forcément le cas pour Katumbi, Matata et Delly Sesanga, trois des ses colistiers au sein de l’Opposition qui, à défaut de ramer à contre-courant de l’histoire, avaient promis de se porter candidats pour ne pas laisser à Félix Tshisekedi le temps de rempiler sans coup férir.
Dans la même ordre d’idées, Adolphe Muzito, Leader de Nouvel Elan, avait promis aussi de jouer sa partition à l’intérieur du processus plutôt que de se morfondre en dehors, tout en multipliant des revendications contre un processus dont il ne veut surtout pas étranger.
Bien d’autres candidats, à l’instar de Denis Mukwege ont donné de la voix.
Depuis Bukavu où il a basé sa Fondation Panzi, ce Docteur auréolé de plusieurs prix Nobel, réputé ‘’réparateur des femmes’’, n’entend ni reculer, ni abdiquer.
D’ailleurs, tout en formulant une série de critiques acerbes dont, par exemple, cette affaire devenue récurrente des cartes illisibles, il a appelé plutôt la jeunesse à répondre massivement à son appel, le moment venu, pour faire ce qu’il considère, outre mesure, comme la démonstration des forces dans les urnes.
Au passage, il a mis en garde la CENI contre toute tentative d’organiser un simulacre d’élections. Voilà pourquoi, il l’a appelé vivement à la tenue des élections libres, transparentes, démocratiques et justes.
Dans un tel contexte marqué essentiellement par des critiques, si fondées ou pas soient-elles, et la volonté ferme de la CENI à organiser les élections dans les délais constitutionnels, les acteurs politiques ont là du pain sur la planche.
Chacun, seul devant sa conscience, a bien la latitude de prendre la posture qui ferait qu’il maximise ses chances de réussite.
Mais, quoi qu’il en soit, le peuple qui n’est pas le dindon de la farce va, en définitive, trancher.
Et, ce ne sont pas les paramètres qui lui manque pour juger les uns et les autres dans un esprit patriotique.
Car, après tout, l’avenir de la RD. Congo, son seul et unique pays, dépend étroitement de ce choix dont l’imminence et la pertinence se précisent chaque jour davantage.
LPM
La question du journalisme durable en République Démocratique du Congo en République Démocratique du Congo a été abordée, le Week-end à Kinshasa lors d’un atelier Business, communication et médias, organisé par la structure Nkelo Bantu.
« Cette rencontre réunit les journalistes, les organisations professionnelles de média ainsi que les partenaires dans l’objectif de poser les problématiques sur la situation actuelle de la notion du journalisme durable au sein des organes de presse congolais et de trouver les solutions nécessaires. Nous voulons aboutir à la mise en place d’un lobbying auprès des partenaires privés et étatiques qui vont accompagner la presse à avancer », a soutenu Djo Mompondo, Chef du projet Nkelo Bantu. Et d’ajouter : « il est question de faire des propositions pour arriver au journalisme tropicalisé et adapté au contexte congolais pour parvenir au journalisme durable ».
Par ailleurs, Israël MUTALA, Directeur Général de 7sur7, média numérique en RDC, a dans son exposé, soulevé quelques pistes des solutions pour ressortir ensemble un schéma qui va rendre cette notion palpable dans le secteur de média au pays. « Le journalisme durable mène le journaliste à avoir une revenue stable. Pour y arriver, il faut créer un business model en mettant en place une bonne politique de gestion financière et administrative dans l’entreprise de presse. Cette durabilité va avec deux objectifs. Premièrement, l'application des normes de pratique journalistique qui exige la qualité du contenu proposé au public (info) afin d’attirer les annonceurs. Deuxièmement, le développement d’une économie soutenue par une vision d’entreprise et un management efficace pour la viabilité du média », a déclaré le Président de l’association des médias en ligne en RDC. Et d’ajouter : « Au-delà de tout, il y a la notion de la performance qui implique le développement du capital humain. Il est important de renforcer la capacité des journalistes à travers des formations adaptées pour assurer la mise à jour du métier ».
Un journaliste suédois partage son expérience
De son côté, Lars Tallert, ancien journaliste suédois a mis un accent particulier sur la durabilité qui doit être comprise sous trois angles, environnemental, sociétal et économique. « Du point de vue environnemental, le journaliste est censé comprendre comment le changement climatique va fondamentalement changer nos sociétés. Son rôle est de responsabiliser les gens, de leur fournir des informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions éclairées et durables. Du point de vue sociétal, la démocratie, l’égalité des sexes, l’inclusion sont au cœur des préoccupations de la planète. Sur le plan économique, le monde vise à assurer la rentabilité du secteur privé et faire en sorte que chaque être humain ne manque pas des éléments essentiels de la vie, tout en veillant à ce que nous ne ruinions pas les systèmes vitaux de la terre dont nous dépendons », a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : « le journaliste doit être mieux informé que quiconque. La durabilité sociale est une question de justice et de profit. L’égalité des sexes et l’intégration d’un personnel diversifié dans vos entreprises de médias pourraient augmenter vos bénéfices de 33 % ».
Lars Tallert estime que le journalisme durable est nécessaire dans la mesure où il permet de relever les défis de la durabilité auxquels la société est confrontée.
« La durabilité et la pertinence du journalisme, à la fois en tant que pratique et en tant qu’activité, dépendent de sa capacité à relever ces défis. Il est très difficile de penser au journalisme indépendant et à la démocratisation sans penser au développement économique et durable. Nous savons tous ce qu’il est difficile de produire un journalisme de qualité, fondé sur des faits, et de faire des bénéfices », a expliqué le journaliste Suédois
Et de conclure : « Votre mission en tant que journaliste consiste à résoudre un problème pour vos publics cibles. Résolvez leur problème sans pourtant renoncer à un journalisme de qualité fondé sur la vérité et les faits, innovez. Ainsi, le public vous aimera et sera prêt à consommer votre média. Et votre média sera rentable».
Pour sa part, Paul N’sana, professeur à l’Ifasic, a orienté son speech sur comment créer une stratégie de contenu soutenable qui respecte la déontologie journalistique pour émerger dans un paysage médiatique saturé.
Jordache Diala
Qui commence bien, finit bien. L’atelier des travaux de relecture du projet UNPRDP, des documents programmatiques du ministère en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables (PVH et APV), des documents constitutifs du cadre de concertation des OPH et du Conseil national consultatif pour la personne avec handicap ainsi que la validation du dictionnaire de la langue des signes congolais s’est clôturé avec succès, le jeudi 24 août 2023, au centre culturel Boboto, à la Gombe.
Dans son rapport final, M. Jean-Claude Tshibamb, Conseiller en matière de suivi et programmation, a indiqué que ces assises ont été organisées par le ministère en charge des PVH et APV, en collation avec les partenaires dans le projet UNPRPD. A cet effet, il a signalé que le but de ces travaux est de contribuer à l’inclusion sociale des personnes avec handicap et autres personnes vulnérables en RD-Congo. «Pendant les trois jours de travail, les participants se sont attelés à la relecture profonde des documents suivants : le projet du document constitutif du cadre de concertation des OPH ; le projet du document constitutif du Conseil consultatif national pour les personnes vivant avec handicap. Outre la lecture de ces deux documents constitutifs, les participants ont analysé et enrichi tous les autres projets de document respectivement, celui relatif à la politique nationale de promotion et de protection des droits des PVH en RDC, la stratégie nationale d’autonomisation et inclusion sociale des personnes vulnérables ainsi que le programme national de promotion et protection des droits des personnes atteintes d’albinisme. Trois groupes ont été constitué à cet effet pour des échanges approfondis au regard de la matière citée ci-haut», renseigne Jean-Claude Tshibamb. Il a, en effet, signalé que l’atelier a été animé sur base des interventions des différentes personnalités.
Dans la foulée, le conseiller en charge du suivi et de programmation du ministère des PVH-APV, a laissé entendre que cette activité s’était ouverte par la ministre Déléguée en charge des PVH et APV, Irène Esambo qui, en préliminaire, avait donné les orientations en rapport avec les attentes de ces assises.
«La ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, Irène Esambo Diata avait centré son allocution sur la nécessité du caractère indispensable de doter au jeune ministère du gouvernement des programmes et stratégies nécessaires pour promouvoir les droits des personnes vivant avec handicap en RDC, en référence aux prescrits de loi organique N°22/003 du 03 mai 2022. A l’issue de l’ouverture officielle de l’atelier par son Excellence Mme la ministre déléguée, l’auditoire a suivi tour à tour des intervenants. Le mot explicatif du consultant ayant présenté régulièrement ces contenus des documents programmatiques du ministère à savoir, la politique nationale de protection et promotion des droits des PVH en RDC ; stratégie nationale d’autonomisation et d’inclusion sociale des PVH et APV ; programme national de promotion et protection des droits des personnes atteintes d’albinisme», a-t-il renchéri.
Selon lui, les deuxième et troisième jours de ces assises ont été consacrés à des travaux en groupe autour des documents programmatiques et spécifiques en relecture et enrichissant.
Le troisième jour de ces travaux a été marqué par l’exposé d’élaboration du dictionnaire de la langue des signes congolais, où le représentant de la communauté des sourds de la République Démocratique du Congo (RDC), Emmanuel Mafosi a proposé à Mme la ministre déléguée des PVH et APV le dictionnaire de la langue des signes, un document scientifique qui contient 8000 mots, des dessins, des graphiques. «Nous les sourds de la RD-Congo avons pu constater que nos signes étaient différentes et il y avait d’incompréhension entre deux zones, entre autres, ouest et est », a-t-il dit.
Prenant la parole, M. Baron Okota, Directeur du cabinet adjoint de la ministre des PVH et APV, a, au nom de la ministre déléguée des PVH et APV, remercié Mme la ministre honoraire, Mme la représentante du directeur-pays du bureau conjoint des droits de l’homme, messieurs les consultants et ainsi que tous les participants d’avoir accepté de participer activement pendant trois jours à l’atelier des travaux de lecture des documents constitutifs du ministère des PVH et APV. Il a, en outre, déclaré clos ces assises de trois jours, qui ont commencé le mardi 22 au jeudi 24 août 2023. Enfin, Baron Okota a promis aux experts que le reste du travail, concernant notamment la validation de ces trois documents se feront par les consultants.
Par ailleurs, ces travaux ont porté sur les différents projets des documents produits par l’expert et ceux de l’équipe des OPH, avec l’appui du ministère et de la Banque mondiale. Et, ces travaux de trois jours ont réuni les experts des Ministères sectoriels, les experts des partenaires au développement, les experts de la société civile, les experts du secteur privé et ceux des OPH.
Hénoc Akano