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Elections 2023, RDC : la CENI fixe l’opinion sur la procédure d’obtention d’accréditation

Les partis et regroupements politiques, les candidats indépendants, les missions d’observation électorale ainsi que les journalistes désireux d’obtenir une accréditation pour les scrutins combines du 20 décembre 2023 peuvent désormais, pour ce faire, introduire leurs requêtes via la consultation du site internet de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), www.ceni.cd, au lien https://portal.accreditation-ceni.com/login/.

C’est ce que notifie le ‘’COMMUNIQUE DE PRESSE N°065/CENI/2023’’ de la centrale électorale congolaise du jeudi 16 novembre 2023 signé par son Rapporteur-adjoint, Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa.

Il est, en outre, prescrit aux requérants de se faire enregistrer au préalable avant de procéder au téléchargement des formulaires de demande d’accréditation et aux autres formalités d’usage.

Le Guide des procédures d’identification et d’accréditation des témoins, observateurs et journalistes, renseigne enfin le communiqué, est disponible sur la même plateforme.

Samy Bosongo

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Moanda : un journaliste arrêté sur ordre d’un Administrateur du territoire 

Raphaël Ngoma Mabonzo, journaliste à la Radio communautaire de Moanda, une station émettant dans la ville côtière de Moanda, dans la province du Kongo Central, a passé sa première nuit de détention au cachot du Parquet du Tribunal de paix de Moanda.

Bien avant son arrestation ce jeudi 09 novembre 2023, le journaliste avait été auditionné et entendu sur procès-verbal par l’Agence nationale des renseignements (ANR) qui a transmis son dossier au Parquet. 

Selon des informations recueillies par JED, Raphaël Ngoma est accusé par l’Administrateur du territoire, Madame Amina Panda, pour avoir diffusé une fausse information sur l’interdiction d’un meeting prévu par le candidat président de la République, Monsieur Matata Ponyo. Une information qui a été démenti quelques heures après par le journaliste lui-même après un appel et des menaces reçus de la part de l’Administrateur. 

Joint par le correspondant de JED sur place, le journaliste explique que « Dans mon article publié dans les réseaux sociaux et sur les ondes de ma radio, je n'ai pas parlé de l’interdiction de ce meeting, mais plutôt que l’autorisation de ce meeting n’avait été encore notifiée aux organisateurs de ce meeting. Mais,  malgré cela l’Administrateur m’a appelé pour me menacer en me disant que je dois faire attention à ma vie...Je dénonce ces menaces de mort ainsi que la tentative d’instrumentalisation de la justice et des services de sécurité qui sont sous son autorité » déclaré le journaliste. 

Journaliste en danger (JED) dénonce également cette arrestation et rappelle qu’aux termes de la nouvelle Loi sur la presse en RD Congo, la publication par le média d’un droit de réponse équivaut à la réparation pour la personne qui s’estime lésée par un article de presse. JED demande au Tribunal de paix de Moanda de considérer cette plainte comme sans objet et d’ordonner la libération sans conditions du journaliste Raphaël Ngoma Mabonzo.

                                                            

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Elections 2023 : la CENI répond aux observations de la MOE CENCO-ECC sur le fichier électoral

A travers un communiqué de presse du 15 novembre 2023, la CENI a répondu aux observations soulevées par la mission d’observation électorale CENCO-ECC sur le fichier électoral. Accusée  d’avoir commis des erreurs notamment, dans la communication du nombre d’électeurs et les données publiées dans la cartographie des bureaux de vote, la CENI dément et donne des précisions.

La CENI explique que dans son communiqué de presse n°024/CENI/2023 du 22 mai 2023, le nombre d’électeurs repris est de 43.955.181, inclus les 13.290 électeurs enrôlés dans la diaspora. Cette différence des chiffres constaté par la   MOE se justifie par le fait que les électeurs de la diaspora ne sont pas pris en compte dans la répartition des sièges au niveau des Assemblées à tous les niveaux, ce qui amène à soustraire 13.290 électeurs enrôlés dans la diaspora, et qui donne le total (enrôlés sur le territoire national+ Diaspora)– 13.290 (total enrôlés dans la diaspora) = 43.941.891.

La Céni confirme ce nombre suite à son communiqué de presse sus-évoqué et à l’avant- projet de loi portant répartition des sièges transmis au parlement, et demande à quiconque aurait des doutes ‘’d’aller vérifier cela au parlement’’.

Faisant référence à une erreur de transcription déjà relevée, la CENI donne cet éclaircissement. «La CENI avait déjà relevé une erreur de transcription dans la loi n°23/025 du 15 juin 2023 portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, telle que publiée au journal officiel, dans son numéro spécial du 24 juin 2023. En effet, à l’annexe I : de la répartition des sièges pour l’élection des députés nationaux, à la page 7, référence est faite à 43.491.891 plutôt que 43.941.891. Les allégations de la mission d’observation électorale conjointe CENCO-ECC se rapporte manifestement à cette coquille plutôt qu’aux données constantes publiées officiellement par la CENI ».

Ainsi, contrairement au nombre publié, « la CENI tient la MOE CENCO-ECC responsable du nombre de 44.541.683 électeurs qu’elle a avancé selon ces combinaisons mathématiques qu’elle peut seule clarifié ».

Concernant la cartographie des bureaux de vote et du territoire de Kailo dans la province du Maniema, la CENI porte à la connaissance de la MOE CENCO-ECC que le nombre de bureaux de vote et de dépouillement (BVD) est de 75.478, y compris les cinq pays à l’Etranger et non 76.486 tel que mentionné dans son communiqué et que Kailo figure bel et bien dans la cartographie électorale à l’instar d’autres territoires de la RDC.

Pour conclure, la Céni salue l’invitation lancée particulièrement aux électeurs par la MOE CENCO-ECC de consulter la liste provisoire des électeurs, la cartographie des bureaux de vote et la liste définitive des électeurs dès qu’elle sera affichée. En plus, elle invite la MOE CENCO-ECC à se rapprocher au préalable d’elle afin d’obtenir des informations correctes à la source sur ledit processus avant de lancer des communiqués au public ; ce qui éviterait de créer une confusion tendant à discréditer inopportunément le processus électoral.

Doudou Cibambe

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Kinshasa : Sama Lukonde réceptionne un lot de bus Mercedes-Benz Transco produits localement

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a réceptionné, ce vendredi 17 novembre 2023, un lot de 21 bus Mercedes-Benz, destinés à la Société des Transports au Congo (Transco), des bus montés sur place à Kinshasa, par l'entreprise Suprême Automobile à travers son usine de la 12ᵉ rue Limete industrielle. C'était au cours d'une cérémonie officielle à la place Le Royal. 

C'est des mains du Directeur général de Suprême Automobile, Monsieur Harish Jagtani que le Chef du Gouvernement a réceptionné symboliquement les clés de ces bus. Pour sa part, il a remis ces clés au Ministre des Transports, Marc Ekila qui les remettra, à son tour, au Directeur général de Transco.

C'était en présence du Ministre d'État en charge de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando,  du Gouverneur de la province de l'Équateur, de la Gouverneure de la province du Kasaï-Oriental, et des agents et cadres de Transco ainsi que de l'entreprise Suprême Automobile. 

Il faut souligner que Suprême automobile est partenaire de la République démocratique du Congo. En juin dernier, le Président Félix Tshisekedi avait procédé à l'inauguration de son usine de Limete. Cette usine est dotée de toute la chaîne de montage pour produire des bus Mercedes-Benz devant servir dans le transport en commun en RDC.

A titre de rappel, il était prévu que dans sa première phase, cette usine puisse produire 25 bus par mois et elle devrait employer environ 500 travailleurs, dont des mécaniciens congolais formés par la maison mère, Mercedes-Benz. 

Peter Ngoyi

Kinshasa : Sama Lukonde réceptionne un lot de bus Mercedes-Benz Transco produits localement
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Dans un Stade de Martyrs plein à craquer : Félix Tshisekedi demande au peuple congolais un deuxième mandat !

Le Stade de Martyrs a reçu le dimanche 19 novembre, le premier présidentiable de 2023. Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi, candidat numéro 20, a fait carton plein. Plus de 80.000 personnes arrivées de partout sous la bannière de différents partis de l’Union sacrée ont répondu au lancement de la campagne électorale pour un second quinquennat. Aux premières heures de la matinée, les voies conduisant au stade de Martyrs étaient bondées de monde. Les fanfares agrémentaient cette descente vers le stade au rythme des chants et danses à la gloire du candidat numéro 20.

C’est dans l’après-midi que Tshisekedi, ovationné par ce public, a foulé la pelouse du stade. Une véritable de démonstration de force avec plusieurs milliers de partisans qui ne pouvaient plus entrer étant donné que le stade était rempli comme un œuf.

De blanc vêtu et coiffé d’un képi de la même couleur, Tshisekedi a emballé la foule par son discours en indiquant : « Mon amour pour le Congo m'a poussé à mettre mes idées au programme que je vais vous présenter ».

Candidat à sa propre succession, il a commencé par vanter son bilan notamment, dans les secteurs de l’éducation avec la gratuité de l’école primaire, de la santé avec la gratuité des soins de maternité et du nouveau-né, des infrastructures avec le projet de développement des 145 territoires dans le cadre duquel plus de 1400 écoles et entre 800 et 900 centres de santé ont été déjà construits, selon ses chiffres.

Félix Tshisekedi a surtout prévenu les électeurs contre ceux qu’ils qualifient de «candidats de l’étranger» avant de poursuivre : «Nous avons des candidats de l’étranger. Ils veulent nous emmener à la ruine, à l’esclavage. Comment peut-on les identifier ? Ils ne condamnent pas nommément le Rwanda. Ils vous disent qu’ils vont finir la guerre en six mois.

Entretemps,  Katumbi qui, dans son programme d’actions, prévoit de mettre fin à la guerre de l’Est, qui sévit depuis environ trois décennies, en 6 mois, une fois élu. « Qu’il vous dise comment il va s’y prendre», a  déclaré Félix Tshisekedi qui a qualifié cette promesse de démagogie.

Et de renchérir : « Ils vont vous promettre monts et merveilles, mais ils ne feront rien. Certains ont gouverné, mais ils n’ont construit ni d’écoles ni de routes ».

Devant près de 80.000 personnes réunies dans cette enceinte sportive au cœur de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession pour un second mandat a réitéré sa détermination de « mourir » pour les congolais.

Et de rassurer ses partisans : « Moi votre candidat numéro 20, moi Président de la République, sachez que jusqu’à ma mort je ne cesserai jamais de vous aimer, d’aimer mon pays, je donnerai ma vie à cause du Congo… Nous souffrons nous Congolais. Vous êtes au centre de ma préoccupation, de mon souci. Si le congolais rentre au centre de nos actions, il va construire son pays », a lancé Félix Tshisekedi.

"Que ceux qui ont cru que le Congo leur appartient, qu'ils se préparent. La RD-Congo est à nous tous. Ça appartient à Dieu. Ils n'ont rien compris le sens de notre démarche, celle de consacrer ce pays entre les mains de Dieu", a-t-il indiqué.

En conclusion, Tshisekedi a rappelé : "Nous avons le choix entre donner le pouvoir aux Congolais qui vont amener le pays dans la perdition ou consolider les acquis. Nous avons des candidats de l'étranger, qui vont nous conduire à l'esclavage. Soyez prudents".

Comme en 2018

Félix Tshisekedi s’est rendu, quelques heures avant,  au mausolée de son père, Étienne Tshisekedi à N’sele pour un recueillement avant le lancement officiel de sa campagne pour l’élection présidentielle prévue le 20 décembre prochain.

En 2018 déjà, alors qu’il se présentait pour la première fois, il s’était recueilli devant le cercueil de son père exposé à Bruxelles, avant de partir en campagne. Aujourd’hui, cinq ans plus tard et à quelques heures du meeting de lancement au stade des Martyrs de Kinshasa, Félix Tshisekedi a tenu à honorer la mémoire de son illustre père et continuateur de son combat politique.

Emma Muntu

Dans un Stade de Martyrs plein à craquer : Félix Tshisekedi demande au peuple congolais un deuxième mandat !
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Lettre à mes très chers COMPATRIOTES

(Inspirée d’un enterrement)

Chers compatriotes, Sommes-nous idiots et insensés ? Cimetières privés excellemment aménagés et cités de vie reflétant la folie permanente même dans les quartiers dits huppés. Les lieux de deuil équipés même dans les zones à revenus faibles et pas de salle de sport aux normes. Sommes-nous morts avant de rendre l’âme pour vivre morts ! Qu’est-ce que nous ne comprenons pas dans toute cette matrice de l’imbécilité collective ?

Des routes en mauvais état détruisent nos véhicules et compromettent notre sécurité. La saleté permanente et omniprésente insulte notre intelligence mais pire, détruit notre santé et nous amène précocement à la mort … le cimetière nous y attend.

Est-ce cela le choix ? Tenez, 1000-5000 dollars pour un simple trou où on va poser un cercueil. Ça semble cher payé parce qu’on voudrait le payer cash le jour de la mort.

En réalité, c’est le juste prix pour un lieu de repos éternel dans un lieu tenu professionnellement et propre. Les cimetières sont aménagés par des opérateurs économiques qui ont tous vu une opportunité dans l’incompétence des services publics. Ils ont conçu des plans d’aménagement, un modèle économique et des offres commerciales. Ils ont positionné l’offre face à la demande et en ont fait la promotion.

Peut-être que les managers publics des villes et cités devraient s’inspirer de cette réussite exemplaire pour ouvrir les yeux de notre communauté qui s’est installée comme des fous ou des animaux dans ses poubelles à ciel ouvert.

Ce n’est pas normal que la capitale ait plus de mille têtes d’érosions et que les déchets jonchent toutes nos rues sans exception. La négligence nous frappe même à 100 m du bureau du premier ministre, dans l’enceinte du parlement ,… plus rien ne choque personne… chacun s’occupe de son espace familial et c’est une bêtise incompréhensible. Il faut refaire l’engagement national sur base de la vérité :

  • Rien ne vaut l’intelligence.
  • La discipline est le levier de l’action et de la performance.
  • L’excellence est humaine. Elle est aussi congolaise.
  • Un être humain n’est pas un animal.
  • Seul le travail fait avancer une communauté. Il n’est pas vrai que l’Etat contre-performant soit tolérable pourvu que le privé crée les richesses. L’Etat est le premier entrepreneur universel. Rien n’est gratuit sur terre mais, la solidarité est une règle. Elle ne fonctionne que lorsque ceux qui travaillent efficacement sont plus nombreux. J’en appelle à une conférence des citoyens pour définir notre logiciel social et découdre les mensonges que les politiques d’un autre temps nous ont mis dans le plat.

Fraudes permanentes, corruption sous toutes les formes ont ruiné la Nation et bêtement, nous payons le prix de la non qualité. Pour se soigner correctement, les ressources financières sont dépensées dans des pays qui ont su s’organiser. Même pour se reposer, c’est devenu normal dans le subconscient de nombreux d’entre nous, que l’occident est la destination par excellence alors que nous avons plus d’atouts.

Endormis pendant trop longtemps, le réveil s’impose maintenant afin de construire immédiatement une Nation que nous léguerons aux générations futures… avec joie et paix. Le monde à l’envers n’est pas durable. Nous avons l’obligation de le mettre à l’endroit. Nous inspirant des cimetières modernes, bien planifiés, financés et gérés, il nous faut planifier, financer et gérer les espaces partagés de vie.

Où est le citoyen qui imposera les standards d’humanité afin que nous sortions de l’animalité que nous avons fini par intégrer ? Au cimetière, les gens sont polis, calmes et dignes. Ils ne marchent pas sur les tombes et suivent les allées. Qui m’expliquera donc pourquoi ils roulent sur les trottoirs, passages piétons, caniveaux, créent des bandes parallèles, klaxonnent à tue-tête, sont irrespectueux, impatients… dans les espaces partagés de vie ?

ZONGA MOTO !

Sincèrement,

A.L KITENGE

Strategist & Innovation Expert

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RDC : Félix Tshisekedi appelle les gouverneurs à améliorer la gouvernance des provinces

C’est sous le thème : «Etat des lieux du fonctionnement de la conférence des gouverneurs des provinces» que s’est déroulée au Palais de la nation, la 10ème Conférence des gouverneurs des provinces. C’était le mercredi 15 novembre 2023. Présidée par  le Président Félix Tshisekedi, cette rencontre est la dernière avec les gouverneurs pour son premier quinquennat. Au cours de ce rendez-vous, il les a invités à améliorer la gouvernance de leurs entités administratives. Ces travaux de la 10ème Conférence des gouverneurs de provinces visent à promouvoir une collaboration harmonieuse entre les provinces et le gouvernement central.

Le Chef de l’Etat a commencé par exprimer son inquiétude quant au taux de recommandations de la neuvième session. Ainsi, Félix Tshisekedi a exhorté au gouvernement central et provincial d’appliquer toutes ces recommandations prises lors des sessions précédentes : « Je vous exhorte donc à envisager toutes les mesures propices à l’amélioration de la gouvernance au sein de nos provinces ainsi que dans les entités territoriales décentralisées, dans la limite des compétences reconnues par la loi ».

Dans ses orientations, le  Chef de l’Etat a invité les participants  à approfondir les réflexions sur les moyens de stabilité des provinces, sur  l’amélioration de leurs entités territoriales décentralisées (ETD), sur la recevabilité des animateurs provinciaux envers les populations ainsi que sur la responsabilité des gouverneurs et du gouvernement central dans la mise en œuvre des recommandations

Ensuite, les travaux se sont poursuivis par la constitution de trois commissions chargées respectivement des questions Politique, administrative, culturelle et judiciaire; des questions Économiques, sociales et financières; et des questions de Reconstruction et développement. Ainsi, dans leur mémorandum remis au Chef de l’Etat, les gouverneurs des 26 provinces ont notamment plaidé pour l’activation de la caisse nationale de péréquation utilisée pour le développement des provinces,  la résolution des conflits des limites des provinces et  la résolution des conflits coutumiers. L’éradication du banditisme urbain, le renforcement des effectifs policiers dans les ETD ainsi que le paiement des émoluments des gouverneurs encore impayés depuis 6 mois, ont été également pris en compte. .

Le Chef de l’État s’est engagé à consacrer une attention toute particulière à ces recommandations en vue d’impulser la réalisation de celles susceptibles  de redynamiser cette conférence.

Rappelons que la neuvième session s’était tenue en décembre 2022 à Mbandaka (Équateur). Félix Tshisekedi avait notamment responsabilisé les Gouverneurs présents dans la mise en œuvre du programme de développement des 145 territoires.

Ronsard Malumalu   

 

RDC : Félix Tshisekedi appelle les gouverneurs à améliorer la gouvernance des provinces
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Malemba-Nkulu : Sama Lukonde charge les élus du Grand Katanga d'aller sensibiliser toutes les communautés sur le vivre-ensemble

Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, dans la soirée de jeudi 16 novembre, une délégation du caucus des députés nationaux et sénateurs, élus du Grand Katanga. Au cours de leurs échanges, une seule question était au centre, à savoir la situation sécuritaire dans le territoire de Malemba-Nkulu, dans la province de Haut-Lomami. Il y a quelques jours, toute l'opinion nationale était choquée et avait condamné des scènes de violences à caractère éthique dans le territoire de Malemba-Nkulu. Ces violences ont conduit malheureusement à des morts.

Au sortir de l’audience, la cheffe de cette délégation, l'Honorable sénatrice Mukalay kionde Célestine Hortense, a fait savoir que leurs préoccupations ont trouvé un écho favorable auprès du Chef du Gouvernement. À la suite de cette réunion, le Premier Ministre leur a prodigué de sages conseils à ces élus tout en les chargeant d'aller prêcher le vivre-ensemble entre communautés dans l'espace Katanga pour ne plus revivre ce qui s'était passé il y a trois décennies. 

« Nous, parlementaires Katangais, nous venons de voir le Premier Ministre au sujet de la situation conflictuelle, qui règne dans le Grand Katanga, en général, et en Malemba-Nkulu, en particulier. Le Chef du Gouvernement nous a prodigués de sages conseils. Il nous a demandés d'aller sensibiliser les nôtres, notre communauté, pour éviter à ce que, nous puissions encore vivre le même problème. Il nous a donnés le message conciliateur pour que le vivre-ensemble puisse régner dans le Katanga en respectant, les mœurs, en prévenant tout problème qui peut déborder. Et que tous les leaders de notre communauté puissent descendre dans le Grand Katanga et aller Conseiller les nôtres. Nous devons vivre ensemble. Nous tous, nous sommes les enfants du même pays. La communauté Katangaise et la communauté kasaïenne doivent vivre ensemble sur le territoire de la République Démocratique du Congo », a déclaré l'Honorable Sénatrice Mukalay Célestine.

Au regard des scènes de violences enregistrées dans cette partie de la République, Peter Kazadi, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, a instruit la gouverneure du Haut-Lomami, Isabelle Yumba Kalenga, de dépêcher une mission d’investigation afin d’établir les responsabilités. Et par conséquent, procéder à l’interpellation des auteurs présumés de cette barbarie.

Peter Ngoyi

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RDC : le Sénat vote la Loi de Finances 2024

Au cours d’une plénière marathon présidée par l’Honorable Président Modeste Bahati, le vendredi 17 novembre 2023, le Sénat a voté en seconde lecture le projet de loi de finances pour l’exercice 2024. Sur 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement, 83 ont pris part au vote, 81 ont voté par oui, 2 ont voté non, et aucun sénateur ne s’est abstenu. 

Ce texte de loi dont l’examen était précédé par la tenue d'une commission paritaire Assemblée Nationale - Sénat est chiffré à hauteur de 40.534,9 milliards de francs congolais, soit un taux d’accroissement de 24,9% par rapport à la loi de finances de l’exercice 2023 chiffrée à 32.456, 8 milliards de francs congolais.

Au cours de son examen à la Commission Economie et Financière du Sénat, la Chambre haute a réussi à dégager des recettes additionnelles de 451 milliards de francs congolais, donnant ainsi une fois encore la preuve que cette institution joue bien sa partition dans la mobilisation des recettes de l'Etat.

La plénière de ce vendredi 17 novembre était la dernière de cette législature au Sénat. C'est pourquoi le président de cette Chambre, l'Honorable Modeste Bahati Lukwebo a saisi cette occasion pour remercier le Chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions de la République, pour son accompagnement durant cette législature.

D’autres matières ont également fait l’objet de vote au cours de la même plénière. Il s’agit notamment du projet de loi réglementant l’activité et le contrôle du bureau d’informations sur le crédit (BIC) dont l’économie du texte a été présentée par le Ministre des Finances Nicolas Kazadi, et de deux projets de loi de ratification.

Le premier autorisant l’accord de crédit entre la RDC et l’IDA au titre du programme d’accès à l’eau et à l’assainissement Phase 1, et le second au titre du programme d’investissement de la forêt et la savane.

La plénière a aussi donné aux sénateurs l'occasion de voter le projet de loi fixant réforme spéciale de sécurité sociale des parlementaires, et celui portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des ingénieurs agronomes. Deux textes présentés respectivement par la commission socioculturelle et la commission environnement. 

Quant à la proposition de loi cadre pour la stabilité et le développement des milieux ruraux en République Démocratique du Congo, initiative du sénateur Célestin VUNABANDI, elle a été déclarée recevable par la plénière.

A l'issue de la plénière de ce vendredi 17 novembre, le Sénat a décidé de suspendre momentanément ses travaux de la session en cours. Cette décision qui coïncide avec le lancement par la CENI de la campagne électorale dès ce dimanche 19 novembre, vise à permettre aux candidats aux élections générales du 20 décembre prochain d'aller battre campagne dans leurs circonscriptions respectives. De ce fait, un communiqué sera signé le 15 décembre 2023 par le président du Sénat conformément à la Constitution de la République, pour clôturer officiellement la session de septembre en cours.

La Pros.

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