Les organisations de la Société Civile du Lualaba ont, dans un communiqué de presse conjoint, décrié l’usurpation du pouvoir reconnu aux autres entités territoriales dont la Commune de Fungurume par les dirigeants de la chefferie des Bayekes. Le 28 août dernier, l’Action pour le Développement Intégral et Durable (ADID), l’Initiative pour la Protection des Droits de l’Homme et la Réinsertion Sociale (IPDHOR) ainsi que certaines organisations de la société civile s’en sont pris à un fait constaté depuis près de deux ans dans la province du Lualaba où le pouvoir reconnu aux autorités coutumières est restreint. «Il s’observe depuis deux ans sur la mise en place des bureaux d’agglomération, qui conduit à une restriction des pouvoirs reconnus aux autorités coutumières et cela soulève des inquiétudes dans le rang de celles-ci, qui se voient remplacer par les délégués administratifs de la Chefferie des BAYEKES, qui font toutes choses dans leurs villages sans être associés conformément à la note circulaire N°001 du 29 Juin 2023 relative à la gestion des terres rurales dans la chefferie des BAYEKES. », conteste la Société Civile du Lualaba. Cette usurpation de pouvoir se constate notamment, par l’affectation de certains services techniques déconcentrés dans les bureaux d’agglomération alors que ceux-ci devraient être affectés par le territoire de Lubudi au bureau de la chefferie des BAYEKES, ce qui laisse une brèche à la chefferie d’affecter les agents de l’urbanisme, de cadastre, de l’énergie au bureau d’agglomération. Récemment, la chefferie de BAYEKES a nommé six délégués administratifs des agglomérations qui se croient supérieurs aux chefs de groupement. D’après ce communiqué, la chefferie des BAYEKES est la seule des 4 chefferies qui composent le territoire de Lubudi à réinstaller l’ancien système des bureaux de la MOPAP ou des postes d’encadrement administratifs qui existaient à l’époque du Zaïre, en les substituant par des bureaux d’agglomérations ou bureaux de délégués administratifs de la chefferie des Bayekes qui tracasseraient d’ailleurs la population en leur faisant payer des taxes comme à l’époque du MPR. De plus, le conflit existant entre la commune urbano-rurale de Fungurume et la chefferie des Bayekes a été aggravé lorsqu’un groupe d’experts appelés pour médiation a modifié les limites Nord, Sud et Est de la commune. Eu égard à ce qui précède, les signataires de ce communiqué ont formulé certaines recommandations pouvant résoudre ce conflit. Au Ministre nationale de la Décentralisation, ils recommandent de mettre en place une commission d’experts impartiaux devant conduire au règlement du conflit opposant la chefferie des Bayekes à la commune de Fungurume. Au vice-gouverneur et gouverneur intérimaire de la province du Lualaba, ils proposent l’élaboration d’un arrêté interdisant la création des bureaux d’agglomération ainsi que la vulgarisation des attributions des entités décentralisées. Aussi, ils demandent aux Bayekes d’ordonner la suppression des bureaux d’agglomération, de s’abstenir au dédoublement des services de l’Etat et locaux ainsi que de sensibiliser les chefs coutumiers de la différence entre les terres de droits écrits et terres coutumières. Il sied de noter qu’ils ont exhorté la commune de Fungurume de se plaindre au tribunal administratif pour l’interprétation du décret-loi n°13/021 conférant le statut des villes et de communes à certaines agglomérations de la province du Katanga en 2013. Déborah Nitu
Clémentine Shakembo Kamanga est cette grande dame qui est honorée par le magazine Diplomatica, dans le n° 14 de son édition spéciale sur la Pologne parue dernièrement. En effet, Clémentine Skakembo n’est plus une femme à présenter comme figure diplomatique congolaise, compte tenu de ses nombreuses et qualitatives années de services diplomatiques rendus à la nation. Elle est Ambassadrice de la RDC en Pologne après avoir également longtemps servi dans d’autres pays européens. Dans cette édition de Diplomatica Magazine qui retrace l’histoire, la société et la culture de la Pologne dans l’angle de ses relations diplomatiques et sa coopération avec les pays d’Afrique, elle est très bien située pour pouvoir placer un mot sur ce pays partenaire de la RDC, en particulier, et plusieurs autres pays d’Afrique en général. Dans l’interview lui consacrée dans ce numéro, elle se confie en avouant qu’elle se destinait plus à l’enseignement supérieur qu’à la diplomatie, après ses études en Psychologie à l’Université de Paris VIII. Une orientation qui a changé en faveur de la diplomatie par un concours heureux de circonstances et grâce aux conseils de son père, Monsieur Daniel Shakembo qui, du reste, est diplomate de carrière. Après deux longs mandats au Portugal et en République Fédérale d’Allemagne en qualité de Chef de Mission, elle est actuellement à la tête de la Mission Diplomatique de la RDC en République de Pologne. ‘’J’ai atteint le haut niveau de la Fonction Publique. Avec la diplomatie, je suis une personne épanouie et possède un carnet d’adresses tant sur le plan national qu’international’’, a-t-elle souligné. Ayant à son actif un parcours professionnel qui se résume par différents passages dans une dizaine des pays d’Afrique, une vingtaine des pays européens, une dizaine des pays asiatiques et dans quelques pays d’Océanie et d’Amérique, Clémentine Shakembo se découvre écrivaine autobiographique en plaçant dans les fonds baptismaux un livre de 154 pages intitulé « Moi, diplomate de la RDC », un livre qui raconte la vie d’une diplomate qui, sans relâche, n’a jamais épargné le moindre effort pour servir aux intérêts de sa patrie – la RDC – dans le secteur des relations internationales. ‘’A l’occasion de la publication de ce numéro spécial « Pologne – RDC » de Diplomatica consacré à la Coopération bilatérale, je vous souhaite la bienvenue et bonne lecture dans cette revue de communication diplomatique et vous invite à vous joindre à la République Démocratique du Congo en sa qualité de Patrimoine Vert de l’Afrique centrale mais également de Poumon Mondial qui contribue à travers ses forêts à la réduction du réchauffement climatique. Une attention particulière est dirigée vers les autorités polonaises pour la visibilité des relations entre la Pologne et la République Démocratique du Congo. Et aussi vers les amis et partenaires du secteur privé pour la matérialisation de nos idées dans l’intérêt supérieur de nos nations. A nos chers compatriotes ayant séjourné en Pologne pour des raisons d’études, de stages de perfectionnement ou de travail, la reconstruction de notre pays a besoin de votre expertise et du transfert des technologies acquises durant votre parcours en terre polonaise. Puisse cette édition du Magazine faire connaître davantage la Pologne dans l’opinion congolaise et constituer un lien indissoluble de raffermissement de nos relations bilatérales. Que vive la RDC ! Que vive la Pologne ! Je vous souhaite une bonne lecture’’, a-t-elle déclaré dans son adresse introduisant le numéro du magazine qui reprend les grandes étapes de sa vie comme diplomate et figure féminine de référence en RDC. Peter Ngoyi
En partenariat avec la Commission Episcopale de l'éducation chrétienne de la CENCO, la Coordination nationale des écoles conventionnées catholiques, la paroisse St Augustin de Lemba, le Bureau d’Action et d’Eveil Culturels à l’éducation a organisé un séminaire de formation et de renforcement des capacités des Ambassadeurs pour les bonnes manières et le changement de mentalités, le jeudi 31 août dernier au Centre Interdiocésain de la CENCO. Parmi les intervenants principaux, il y figurait notamment Monsieur l’Abbé Noel N'tungu Bisibu, Coordonnateur national des écoles conventionnées catholiques ; M. Jean-de-Dieu Iwaku Kawawa, Coordonnateur national des écoles conventionnées protestantes ; le Professeur Kambayi Bwatshia, Recteur de l'IFASIC ; Dr Gratien Bolie Mubiala, auteur du livre « Les Bonnes manières » ; et enfin, le Professeur Saint Augustin Mwendabali, DG de l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle (OSCEP). Les séminaristes ont retenu entre autres recommandations que désormais les cours d’éducation à la vie et d’éducation civique et morale aient la même pondération que ceux de mathématiques et français ou les cours d’options ; car l’homme étant avant tout esprit, et le mal de notre pays étant avant tout morale, il faudrait privilégier le savoir-être par rapport au savoir-faire. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Ainsi, pour qu’il y ait changement de mentalités l’on doit appliquer les sanctions positives et négatives pour tout le monde ; pour les enfants il faudrait insister sur l’éducation. Ce corps d’Ambassadeurs est désormais installé en Europe, à Kikwit et dans la Capitale congolaise. Au cours de cette activité qui a eu lieu au Centre Interdiocésain de la CENCO, le Coordonnateur du BAC, l’Honorable Jean-Marie Ntantu-Mey, a présenté le point focal de ce corps d’Ambassadeurs résidant en Europe, à savoir : Madame Fête Ngirabatoire Kimpiobi, venue du Canada, qui coordonne ses collègues Ambassadeurs en Europe en compagnie de la Révérende Sœur Véronique Kama Nzalalemba et l’Abbé André Lamba Ta’Mukie, qui travaillent tous deux en Belgique. Profitant de l’occasion, Jean-Marie Ntantu-Mey a saisi cette opportunité pour informer de la structuration des Ambassadeurs pour les BM et le CM de la ville de Kikwit sous l’autorité de l’Abbé Valentin Kimoni Iyay, Doyen des Professeurs de l’ISP/Kikwit. Le Révérend Frère Théotime Ubole Khoshi, la Révérende Sœur Thérèse, le Professeur Jacques Nkiene, Messieurs Thomas Iley Malanzi, Théodore Kiwaka, Laurent Bwenya, Arsène Ngondo, Mesdames Lena Olona Imbungu et Jacquie Selenge Khalu ainsi que tant d’autres font partie de la Coordination provinciale du Kwilu. Pour Kinshasa la Capitale, le bureau de coordination sera installé incessamment. A cet effet, les candidatures des volontaires sont attendues. La Pros.
«La MONUSCO continuera de monitorer la situation et de fournir l’appui nécessaire aux autorités pour garantir le respect des droits de l’homme dans le cadre du maintien de l’ordre et du traitement des détenus. » C’est en ces termes que la MONUSCO a conclu le message adressé à la communauté congolaise au travers d’un communiqué de presse le 31 août courant. Réagissant à la manifestation tenue à Goma le 30 août dernier, la MONUSCO se dit attristée du bilan des morts et des blessés autant du côté des policiers et militaires que dans le camp des civils suite à l’escalade de tension observée. Invitant les autorités congolaises à diligenter une enquête prompte et indépendante, elle a affirmé être «préoccupée» par les menaces de violence proférées avant la manifestation. En outre, elle a rappelé l’importance de la résolution pacifique des différends et des conflits à travers un dialogue inclusif et a demandé aux autorités compétentes de traiter les personnes détenues dans le respect de leur droit en vertu de la constitution et des engagements internationaux du pays. Pour rappel, cette marche, initiée par une secte mystico-religieuse dénommée Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations exigeait le départ de la MONUSCO, de la Force Régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est et des ONGs internationales. Selon un communiqué officiel du Gouvernement de la République, une délégation gouvernementale est attendue incessamment à Goma pour raisons d’enquête dans cette tragédie qui a fait au moins 43 décès et 56 blessés. Pour l’heure, 158 personnes ont été appréhendées selon les autorités y compris le leader de la secte et se trouvent entre les mains des services habilités. Déborah Nitu
«Nous encourageons la CENI à publier les listes électorales, les informations liées au budget et la cartographie électorale dès que possible pour démontrer son engagement envers la transparence et la responsabilisation. » Le 30 août 2023, l’Ambassade des Etats-Unis en RDC a fait une lecture du processus électoral en cours dénotant certaines avancées et exprimant son inquiétude vis-à-vis de certains faits. Si la CENI semble déterminée à organiser le scrutin électoral dans le respect de son calendrier, ce vœu ne semble pas être partagé par plusieurs «partenaires». Une communication à bâtons rompus, voilà l’exercice auquel se livrent plusieurs acteurs politiques nationaux comme internationaux durant ce processus électoral. Une vraie chasse à la sorcière semble avoir été ouverte contre la CENI. Tantôt les acteurs politiques, tantôt la communauté internationale, le cocktail semble tout prêt pour empêcher la CENI d’arriver à bon port. Quelque soit ce que Denis Kadima et son équipe feront, tout porte à croire qu’une bonne partie de ses détracteurs désapprouveront un aspect. Dans un contexte électoral à peine lancé, l’on crie déjà à la fraude, au clientélisme et même à une prétendue prise en otage du peuple congolais. Si les Etats-Unis devraient se garder d’émettre une opinion aussi directe concernant le processus électoral d’un pays indépendant, ils ne se sont pas gênés, en bons donneurs de leçon de donner leur avis. Pourtant, dans leur communiqué jonché d’un jeu de la carotte et du bâton, ils démontrent que malgré les efforts consentis par le Gouvernement congolais, il demeure beaucoup de zones d’ombres, d’incertitudes qu’il faudrait corriger pour des élections «transparentes». Pas fameux pour un Etat dont les résultats d’un des scrutins auraient été trafiqués par un autre. Pourtant, dans ce communiqué de plusieurs idées disparates, les Etats-Unis accusent clairement la CENI de ne pas être transparente envers toutes les parties prenantes, avec comme conséquence la méfiance du peuple congolais. Quel en est l’objectif ? Nul ne sait ! Ce pays au centre de l’Afrique, gâchette dudit continent ne cesse de faire preuve de plusieurs convoitises mais également de plusieurs ingérences politiques extérieures mais jamais dans le sens d’aide pour la fin de la guerre à l’Est. Comme une veuve noire, la RDC semble avoir un destin tout tracé à moins que ses fils et filles prennent conscience et délient les chaînes qui les emprisonnent depuis plusieurs décennies. Si dans la même région, un peu plus à l’est se trouve un Etat minuscule dirigé par un dictateur aux commandes depuis plusieurs années ne semble pas intéresser la communauté internationale, le dessein du Congo qui essaie tant bien que mal de stabiliser sa démocratie semble porter un grand intérêt à leurs yeux. Pourtant, le peuple congolais se contente de regarder d’un air rêveur son histoire être écrite par d’autres Etats. S’il est clair que la tenue de ce scrutin n’arrange pas les plans de plusieurs, quoi de plus normal que d’attendre avec grand impatience leur tenue pour espérer voir enfin une histoire du Congo écrite par les Congolais à l’encre du sang des martyrs de l’indépendance… La Pros.
Déogratias Mutombo, ancien Gouverneur de la Banque Centrale du Congo Qu’a-t-on fait du projet Bukanga Lonzo ? Vous aviez reçu combien et qu’en avez-vous fait ? Quelles sont les réalisations exactes ? Qui assume la responsabilité de l’échec ? A quoi des millions décaissés du Trésor Public auraient-ils été affectés ? Plus d’une fois, l’affaire Bukanga Lonzo est inscrite au rôle du Greffe Pénal de la Constitutionnelle. Aujourd’hui, lundi 4 septembre 2023 à 13 heures, Augustin Matata Ponyo, Ancien Premier Ministre et, actuellement, Sénateur, y est fiévreusement attendu. Mais, il n’y sera pas seul. Grobler Christo Stephanus et Mutombo Nyembo Déogratias représentant respectivement, la Société sud-africaine Africacom et la Banque Centrale du Congo, devront, eux aussi, comparaître avec lui devant la même Cour Constitionnelle. Si, dans cette affaire, Patrice Kitebi avait déjà mis hors cause, il n’en est pas encore le cas pour Matata & consorts. Il leur est reproché notamment, le détournement de près de 205 millions de dollars américains sur une rondellette somme de 285 millions de dollars qui, en leur temps, furent déboursés par le Trésor Public pour la construction du Parc Agro-Industriel de Bukanga Lonzo dont la réalisation est demeurée, du moins jusqu’ici, dans la sphère des faits d’annonce alors qu’en réalité, rien de concret n’a été fait pour exécuter le contrat conclu entre l’Etat congolais et la société Africom. Un autre dossier sous-jacent porte, selon certaines indiscrétions, sur une affaire de détournement d’environ 89 millions qui auraient également été destinés à la construction du Marché International de Kinshasa où M. Déogratias Mutombo Nyembo serait visé. Rappel des faits Le 21 août 2023, alors qu’il était question d’ouvrir le procès, les parties défenderesses avaient dénoncé des irrégularités dans la saisine de M. Matata et Grobler Christo Stephanus. Ce qui avait déterminé M. Dieudonné Kamuleta, le Président de la Cour Constitutionnelle, de renvoyer l’audience à la date d’aujourd’hui, lundi 4 septembre 2023, conformément à la procédure. Le 10 juillet 2023, le Procureur Général près la Cour Constitionnelle avait émis un nouveau mandat de comparution contre Matata, tout en menaçant de l’y contraindre au cas où il ne répondait pas aux convocations. Le 20 juin 2023, le même Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, dans son réquisitoire, avait décélé de nouveaux éléments dans cette affaire de Bukanga Lonzo qui l’avaient fondé à rouvrir le dossier et à relancer la procédure contre ces prévenus. Mais, quelque trois jours après, Matata avait aussi, pour sa part, récusé la démarche du Procureur près la Cour Constitionnelle et, même temps, déposé une plainte contre lui devant la Cour de Cassation. La Pros.
C'est parmi les mesures phares prises par l’Honorable Miguel Katemb Kashal, Directeur Général de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP), au terme d’un constat amer réalisé dans ce secteur de la vie nationale où les sociétés principales ne jouent pas franc-jeu. Usant du pouvoir qui lui est conféré, Miguel Katemb a massivement invité les congolais à créer des entreprises de sous-traitance et à s'affilier à l'ARSP, à la Fédération des Entreprises du Congo ainsi que ses structures analogues afin de bénéficier de leur accompagnement. Sensibilisation et facilitation Il a aussi exigé aux entreprises principales œuvrant sur toute l'étendue du territoire congolais, de respecter strictement la loi sur la sous-traitance, de publier les appels d'offres des entreprises principales sur le site ARSP afin de garantir aux sociétés de sous-traitance congolaises l'accès aux informations sur le marché de la sous-traitance. Par ailleurs, il a décidé d'appliquer les sanctions prévues par la Loi sur la sous-traitance afin de décourager tous les contrevenants. Des sanctions qui peuvent aller jusqu'au retrait de l'attestation d'enregistrement, avec comme conséquence, l'inéligibilité au marché de la sous-traitance sur toute l'étendue du territoire national. Et même jusqu'à sanctionner les sociétés principales qui feront recours à ces sociétés de sous-traitance dont le certificat d'enregistrement aura été retiré. Mais aussi, d'intensifier la sensibilisation et la vulgarisation de ladite Loi sur toute l'étendue de la République. C'est ainsi qu'il appelle les Congolais à créer des entreprises de sous-traitance et des startup, à s'enregistrer à l'ARSP afin de bénéficier des avantages et opportunités que leur offre la législation sur la sous-traitance dans le secteur privé, à l'effet de participer aux chaînes de valeur des ressources de leur pays. Pour les y aider, Miguel Kashal a également décidé de créer, au sein de sa structure, une direction de suivi des marchés, qui devra veiller au respect des règles de passation des marchés ou contrats de sous-traitance. Pour cela, l'ARSP a signé un protocole d'accord avec la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), dans lequel il est demandé à cette dernière et aux autres structures analogues de transmettre à l'ARSP les listes des sociétés de droit congolais éligibles à la sous-traitance, par secteur d'activités. Et ce, afin de garantir à ces entreprises congolaises de sous-traitance, l'accès aux marchés. Voilà pourquoi le porte étendard de la vision du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi dans le domaine de la création des riches Congolais, Miguel Katemb Kashal invite tous les entrepreneurs et startup de droit congolais à s'affilier à la FEC et à ses structures analogues afin de bénéficier de leur accompagnement. Contrôle de conformité En effet, le DG de l'ARSP, l'Honorable Miguel Katemb Kashal avait annoncé et a lancé un contrôle de la conformité à la Loi sur la sous-traitance en République Démocratique du Congo ainsi que ses mesures d'application dans tous les secteurs de la vie économique nationale. Un contrôle qui a pour objectif de mettre de l'ordre dans ce secteur gangrené par de mauvaises pratiques des sociétés principales, en vue de garantir l'accès effectif des sociétés de droit congolais éligibles au marché de la sous-traitance. Cela, pour matérialiser la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui tient à écrire une nouvelle page de l'histoire économique de la RDC, en créant des riches Congolais, avec la jeunesse comme porte étendard, étant donné qu'elle constitue, à elle seule, 70% de la population active du pays. Et pour donner corps à cette vision, Félix Tshisekedi a mis en place des mécanismes de soutien et d'accompagnement de tous les opérateurs économiques œuvrant dans ledit secteur. Et Miguel Kashal, son bon élève, s'évertue à traduire cette vision en réalisations palpables. Il faut noter que Miguel Katemb Kashal promet d'étendre ce contrôle sur toute l'étendue du territoire national, notamment dans les provinces des espaces Grand Katanga, Grande Orientale, Grand Kivu, Grand Kasaï et du Kongo central. Mais déjà dans la ville de Kinshasa, siège des institutions, où ce contrôle a débuté comme dans une zone pilote, la situation a été décrite par le DG de l'ARSP comme catastrophique. Et il attribue cela, d'après ce que renseigne ce contrôle initié à Kinshasa, au fait que certaines sociétés principales, dans un cafouillage avec le phénomène de prête-nom, s'arrangent pour créer leurs propres sociétés de sous-traitance et se font payer à l'étranger. Ce qui viole la loi sur la sous-traitance et constitue, par ailleurs, un manque à gagner pour l'administration fiscale du pays et préjudicie les populations congolaises, qui ne savent pas participer à la chaîne de valeur des ressources nationales. Equipe costaud De fait, l'ARSP avait déployé 60 inspecteurs revêtus de la qualité d'Officier de Police Judiciaire, répartis en 6 équipes, sous le monitoring de 7 directeurs superviseurs, assistés des cabinets conseils de l'ARSP et appuyés par des experts venus du gouvernement provincial de Kinshasa ainsi que d'autres services étatiques. Leur contrôle avait ciblé au total, 20 secteurs, dont les télécommunications, l'industrie brassicole et limonaderie, les Infrastructures, Bâtiments et Travaux publics, l'industrie agroalimentaire, les hydrocarbures, l'industrie manufacturière, les services, les carrières, la cimenterie, l'industrie cosmétique, l'hôtellerie, restauration et café, l'industrie pharmaceutique, la planification, l'énergie, le transport et logistique, la distribution, et l'industrie textile. Ces inspecteurs se sont rendus auprès des sociétés concernées afin d'accéder à toutes les informations et documents relatifs au marché de la sous-traitance avant de les analyser. Tableau sombre Mais le constat qui en a découlé laisse à désirer. Sur un total de 132 entreprises principales contrôlées dans les 20 secteurs sus indiqués, les inspecteurs de l'ARSP ont relevé une moyenne de seulement 8% d'accès au marché de la sous-traitance des sociétés de droit congolais éligibles à la sous-traitance. A titre illustratif, Miguel Katemb Kashal a évoqué le cas du seul secteur des télécommunications, où sur 1428 sous-traitants ayant exécuté les marchés pendant la période concernée par le contrôle, les sociétés de droit congolais éligibles ne représente que 15 % pour un chiffre d'affaires de 28 millions de dollars américains sur un total de 253 millions de dollars de ce secteur. Et dans d'autres secteurs, les pourcentages sont tellement faibles qu'ils ne dépassent même pas sinon difficilement, les 5%. C'est le cas des secteurs des transports terrestres (2,99%), des transports aériens (1,8%), de l'agroalimentaire (3,13%), des hydrocarbures (1,5%), des cosmétiques (4,79%), ainsi que de l'hôtellerie (5,9%). Ce qui a poussé le numéro 1 de l'ARSP, qui tient à la matérialisation de la vision du Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi à prendre ce train de mesures et à annoncer la poursuite imminente de ce contrôle dans les provinces des espaces Grand Katanga, Grande Orientale, Grand Kivu, Grand Kasaï et du Kongo central. Soulignons, tout de même que le DG de l'ARSP n'a pas manqué de saluer et de féliciter les sociétés principales qui se conforment à la loi. Il les assure de la franche collaboration et appelle les autres à leur emboîter le pas. Il encourage les sociétés de droit congolais bénéficiaires des marchés de la sous-traitance à les exécuter avec professionnalisme afin de garantir la croissance de leur chiffre d'affaires, entre autres. Il appelle tous les Congolais vivant au pays et ceux de la diaspora à soutenir l'action de l'ARSP, qui engage l'économie du pays dans une voie salutaire. Car pour lui, la création des richesses, cette ambition noble pour laquelle le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi se bat bec et ongles, avec autant de détermination, profitera à tous. MMKT/LP
Contrairement à ce qui s'était passé au Niger, il y a quelques semaines, où la France a été prise de court, au Gabon, les Services français avaient, depuis longtemps, connaissance d'un possible projet insurrectionnel de l'armée gabonaise en cas de fraude gouvernementale aux élections du 26 août 2023.
*‘’Aucune impunité ne saurait être tolérée. Une délégation gouvernementale se rendra incessamment à Goma pour faire le point général de la situation. Enfin, le Gouvernement de la République réitère l’appel au calme lancé à la population locale par l’autorité provinciale, et l’invite à la vigilance’’, soutient, dans un communiqué, le Gouvernement congolais face à la montée en puissance de la violence et des manifestations anti-Monusco à Goma.
La sous-secrétaire d’Etat par intérim des Etats-Unis, Victoria Nuland, a encouragé l’engagement des dirigeants de la région des Grands-Lacs à poursuivre leur médiation dans les processus de Luanda et de Nairobi. Au terme d’une visite effectuée en République Démocratique du Congo du 2 au 3 août dont l’objectif était de rencontrer les hauts responsables du gouvernement congolais afin de discuter du soutien des Etats-Unis à des élections libres et équitables, la paix et la sécurité dans l’est de la RDC, de l’aide humanitaire, de la prospérité économique et des institutions libres et économiques, Victoria Nuland a, au travers d’un message à la presse du 18 août, estimé que la meilleure solution à la crise de l’est de la RDC est la diplomatie tout en condamnant « sans réserve » les discours de haine contre les populations minoritaires, y compris les rwandophones. Au sujet des élections, elle a encouragé l’organisation des élections libres et équitables. Message à la presse La sous-secrétaire d'État par intérim des États-Unis, Victoria Nuland, a effectué une visite en République démocratique du Congo (RDC) du 2 au 3 août pour rencontrer de hauts responsables du gouvernement afin de discuter du soutien des États-Unis à des élections libres et équitables ; de la paix et la sécurité dans l'est de la RDC ; de l’aide humanitaire; de la prospérité économique; et des institutions démocratiques et de la gouvernance. Au cours de sa visite, elle a réaffirmé que les États-Unis et la RDC entretiennent une relation solide et de longue date, ancrée dans des valeurs partagées et un intérêt commun à soutenir des solutions durables pour un monde plus vert et plus prospère. Elle a souligné l'engagement des États-Unis à travailler ensemble pour aider à réaliser le potentiel de la RDC en tant que solution au changement climatique et comme pilier de stabilité et de prospérité économique dans la région. La sous-secrétaire Nuland a clairement indiqué que des élections libres et équitables, tenues pacifiquement, à temps et avec des processus électoraux inclusifs et transparents, renforceront la consolidation démocratique de la RDC et répondront aux revendications des citoyens pour un gouvernement responsable et représentatif. Elle a déploré le bilan humain de la crise dans l'est de la RDC et condamné les attaques brutales contre les civils. Elle a affirmé que la meilleure solution à la crise dans l'est de la RDC est diplomatique et a exprimé son appréciation pour l'engagement des dirigeants régionaux à travers leur médiation dans les processus de Luanda et de Nairobi. Ces efforts ont généré une feuille de route pour des progrès rapides vers une solution diplomatique et durable. Elle a condamné sans réserve les discours de haine contre les populations minoritaires, y compris les rwandophones. La sous-secrétaire Nuland a annoncé une aide humanitaire supplémentaire de 48 millions de dollars pour aider les personnes les plus vulnérables à l'exploitation et aux abus. Ce financement porte l'aide humanitaire américaine totale à près de 486 millions de dollars pour l’exercice financier en cours. Les États-Unis saluent et soutiennent l'intensification de l'aide humanitaire à l'échelle du système dans l'est de la RDC, reconnaissent les partenaires congolais et internationaux travaillant dans l'est de la RDC et encouragent les autres à faire davantage. La Pros.
La CENI sollicite une facilitation d'accès au tarmac aéroportuaire de son personnel et de ses engins pour la réception, le déchargement et le déploiement du matériel électoral. Le Questeur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Mme Sylvie Birembano Balume, a représenté le Président Denis Kadima Kazadi (empêché), à une séance de travail, présidée par le Ministre des Transports, des Voies de communication et du Désenclavement, Me Marc Ekila, à l'immeuble du gouvernement. Mme Sylvie Birembano était accompagnée des experts de la CENI chargés des opérations et de la logistique. À cette rencontre, étaient conviés les responsables de l'Autorité de l'Aviation civile congolaise (AAC), de la Régie des voies aériennes (RVA), de la Société des chemins de fer du Congo (SNCC), de Congo Airways ainsi que les opérateurs privés des vols commerciaux et cargos comme Serve Air ou encore CAA pour les vols commerciaux. La problématique sur la question de facilitation d'accès au tarmac et autres sites aéroportuaires durant les opérations de réception, de déchargement et du déploiement du matériel électoral dans les différents entrepôts de la CENI à travers toute l'étendue du pays était au menu de la séance de travail. En faisant la restitution de cet échange, le Questeur adjoint de la CENI a relevé les points essentiels : " la question de la mobilité du personnel et du matériel de la CENI préoccupe le Président Denis Kadima Kazadi. Raison pour laquelle il a saisi le Ministre des Transports pour solliciter une facilitation d'accès au tarmac de notre personnel et nos engins parce que la CENI va réceptionner à partir du mois de septembre un lot important des matériels électoraux. Cela constituera une grande quincaillerie que nous allons manipuler, c'est-à-dire réceptionner, décharger et déployer dans nos entrepôts principaux et secondaires jusqu'aux différents sites de vote". Avant de renchérir : « Le Ministre a jugé nécessaire d'associer les transporteurs ainsi que les compagnies aériennes pour qu'on puisse harmoniser nos vues. Et en sortant de cette réunion, nous sommes satisfaits parce que tout le monde a compris la préoccupation de la CENI étant donné que nous aurons les matériels sensibles que nous ne devons pas exposer aux intempéries une fois réceptionnés ». En somme, le Ministre des Transports s'est montré réceptif en montrant la priorité de la mission de la CENI qui consiste à organiser les élections transparentes, crédibles et inclusives pour l'intérêt supérieur de la nation. MB
Franck Ngyke Kangundu, né le 28 juin 1953 à Kinzambi, dans l'ancienne province de Bandundu, en République démocratique du Congo, était un journaliste passionné et dévoué. Chef de rubrique politique au sein du Groupe de presse LA RÉFÉRENCE Plus, il a consacré sa vie à informer et à sensibiliser le public sur des questions politiques cruciales de son pays. Malheureusement, le destin tragique de Franck Ngyke Kangundu a basculé dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005. Il a été assassiné en présence de ses cinq enfants, Djoudjou, Francine, Grâce, Olive et Landrine. Franck a reçu une balle mortelle à la poitrine, tandis que sa femme Hélène MPAKA avait été tuée en recevant trois balles au niveau de l'abdomen. Cet acte odieux a privé la société congolaise d'un talentueux journaliste et a laissé une cicatrice profonde dans le cœur de sa famille. Aujourd'hui, la troisième fille de Franck Ngyke Kangundu, Grâce Israëlla Kangundu, poursuit le combat de ses parents en tant que journaliste et militante des droits de la femme et de la jeune fille. Elle se bat pour que ses parents soient reconnus par le gouvernement congolais au rang des Martyrs de la liberté de la Presse. Grâce est également membre actif du groupe de plaidoyer "Justice Pour Franck Ngyke Kangundu", qui milite pour la construction d'une stèle commémorative dédiée à la liberté de la Presse. Cette stèle sera érigée sur une place symbolique où seront immortalisés les noms de tous les journalistes assassinés pendant l'exercice de leur métier. Le travail et l'héritage de Franck Ngyke Kangundu continuent de briller à travers la détermination de sa fille Grâce et de tous ceux qui se battent pour la liberté de la presse en République démocratique du Congo. En honorant sa mémoire, nous rappelons l'importance cruciale du journalisme indépendant et de la défense des droits fondamentaux dans une société démocratique. Grâce Ngyke Kangundu
Soucieux d’améliorer les conditions de travail du personnel judiciaire dans son ensemble, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a procédé à la pose de la première pierre du bâtiment de la Cour Constitutionnelle. Au-delà d’un simple lieu de construction, elle représente un jalon significatif dans la convergence de deux piliers essentiels qui sont la justice et le développement dont le déploiement d’infrastructures judiciaires modernes à leur équipement est associé à une vision plus large du développement et selon les réformes de la Justice. La RDC s’est engagée, avec la collaboration du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sur la voie d’une société plus équitable et éclairée par les règles de droit et de justice. En Présence du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, c’est sous les commentaires de l’Architecte Patience Tombola qui a conçu le plan dudit bâtiment, qu’une vidéo a été projetée présentant ce chef-d’œuvre inspiré sous la forme du Volcan Nyiragongo avec une image identitaire. D’une architecture atypique, cette nouvelle bâtisse s’élève à 4 niveaux dont le rez-de-chaussée, avec une salle d’audience d’une capacité de 150 places, et une autre salle de 60 places. A l’intérieur de cette salle, il y a la possibilité d’installer un système de comparution virtuelle, permettant à un juge d’intervenir à distance. Dans le même compartiment, il est prévu une Bibliothèque moderne adaptée aux exigences contemporaines, qui peut comprendre plus de 10.000 ouvrages avec un moyen de consultation virtuelle pour les justiciables et les magistrats, suivi d’une salle de réunion de près de 25 places et d’une salle de lecture qui sera équipée des ordinateurs en vue de faciliter la concentration des magistrats. «Nous espérons que, à travers ce projet, la Cour aura un édifice qui lui permettra d’assurer un fonctionnement régulier et avec un confort inégalée», a-t-il avancé. Le Président de la Cour et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, a, quant à lui, reconnu que ce jour est mémorable quant à la réalisation de cet ouvrage qui constituera un espace adéquat, fonctionnel. Mais aussi qui favorisera un bon rendement et l’efficacité du travail des juges et des collaborateurs pour la réalisation de la mission de la Justice Constitutionnelle qui leur a été confiée. «Ce bâtiment doit refléter la grandeur et le prestige de la mission qui leur a été confiée et ressemblera tous les attributs de cette institution en sa qualité de gardien de la loi fondamentale et restera un symbole durable de justice et de sublimation de droit individuel au sommet de la hiérarchie des normes», s’est-il exprimé. Dans sa thèse, il a précisé qu’il ne s’agit pas uniquement d’avoir un bâtiment mais plutôt de s’engager plus que jamais à satisfaire aux exigences d’une véritable justice Constitutionnelle et d’un Etat de Droit. Pour le Représentant-pays du PNUD, M. Damien Mama, cette initiative met en avant la modernisation des infrastructures judiciaires, et qui encourage le progrès socio-économique. Il a soutenu que cette construction respecte les normes de sécurité et confidentialité car, en plus de refléter l’importance de la Cour Constitutionnelle, cette dernière constitue un outil qui garantit les droits humains, renfonce la démocratie et assieds les principes d’un Etat de Droit. Niclette Ngoie