Le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Godé Mpoy Kadima, n’est pas prêt à abdiquer après sa destitution du perchoir de cet organe délibérant. 48 heures après sa déchéance, il a saisi la Cour constitutionnelle jugeant la procédure irrégulière. Dans un tweet sur la toile, il est notamment écrit : “Décidé de mettre hors d’état de nuire les maîtres des fictifs, comptes parallèles et fausses pièces comptables dans la ville de Kinshasa, Godé Mpoy saisit la Cour constitutionnelle contre sa déchéance jugée irrégulière”.
C’est le vendredi 7 juillet dernier au cours d’une séance plénière que les députés de la ville-province de Kinshasa ont scellé le sort du pasteur président. Sur les 41 députés présents à la plénière, 34 ont voté pour sa déchéance, 4 contre et 3 se sont abstenus. Il y a lieu de rappeler que les élus provinciaux avait accordé un sursis de 48 heures au speaker de cette assemblée provinciale pour présenter ses moyens de défense. Après l’expiration de ce nouveau délai, le concerné qui a brillé par son absence et a été déchu.
Attendu mercredi 5 juillet dernier, Godé Mpoy a brillé par son absence évoquant le repos intellectuel de 45 jours. Les auteurs de cette motion reprochent à Godé Mpoyi l’abus de pouvoir, la diffamation et atteinte à l’honneur des députés provinciaux.
Pour rappel, une première motion de défiance avait été signée par 17 députés provinciaux de l'Union sacrée contre Godé Mpoy du FCC en avril 2021, il avait survécu après son rejet par 33 députés provinciaux sur les 36 votants.
Bras de fer avec Ngobila
La paix des braves entre les deux autorités de la ville-province de Kinshasa, n’a pas apaisé les cœurs. La rancœur était plus forte, la réconciliation devant les photographes. Il est reproché au chef de l’organe délibérant entre autres, les arriérés des émoluments des députés provinciaux et la mauvaise gestion des finances de la capitale congolaise.
C’est dans une correspondance que le premier d’entre les élus de Kinshasa a saisi en ces termes son institution : " Je vous informe, qu'à la suite de ma dernière consultation que j'ai faite en Afrique du Sud, il m'a été demandé d'observer un repos intellectuel de 45 jours avec activité physique régulière, comme vous pouvez le constater dans le rapport médical après ce repos".
Cependant, tout en affirmant avoir pris bonne note de la motion de déchéance initiée contre lui, il a promis de se mettre à la disposition de la plénière après son repos et son prochain bilan de santé. Et de poursuivre : " En attendant la décision finale de mon médecin, vous continuerez d'assumer mon intérim".
Il a par ailleurs rappelé à l’attention de ses collègues que l'assemblée provinciale de Kinshasa a déjà connu un cas pareil qui pourrait servir de jurisprudence à l'exemple de l'ancien ministre provincial des finances et économie qui s'était présenté devant les élus plusieurs mois après parce qu'étant dans une situation d'indisponibilité. Et de conclure que la démarche initiée par les députés provinciaux révèle tout simplement la vitalité de la démocratie au sein des institutions.
Ngobila interdit la kermesse de Limete
C’est sur ces entrefaites que le gouverneur de la ville de Kinshasa a interdit la kermesse organisée par Godé Mpoy à la 7ème rue vers la Place Commerciale. Selon sa correspondance adressée au bourgmestre de la commune de Limete le 4 juillet 2023, ces événements provoquent notamment, des embouteillages et l’insécurité dans la capitale de la République démocratique du Congo.
«Suite à la dépravation des mœurs, aux nuisances sonores, aux embouteillages et à l’insécurité qu’occasionnent généralement les organisations des activités socioculturelles, je porte à votre connaissance que la kermesse organisée par l’honorable Godé Mpoy à la 7ème Rue Place Commerciale dans votre juridiction est d’office prohibée à dater de ce jour », a écrit Gentiny Ngobila.
De ce fait, le gouverneur de la ville a chargé le bourgmestre de ladite commune ainsi que le commissaire provincial de la Police, le général Sylvano Kasongo, de veiller à l’exécution de cette décision.
Emma Muntu
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*Un vent de changement souffle dans le secteur de la production de l'or artisanal congolais. Six mois seulement après sa création, Primera Gold DRC SA se félicite d'avoir enregistré plusieurs prouesses et relevé de nombreux défis auxquels l'entreprise était confrontée. Tel est l’essentiel de ce qu’il convient d’être retenu, après la tenue, le vendredi dernier à Kinshasa, d’une conférence de presse co-animée notamment, par son Président du Conseil d'Administration et son Directeur Général qui, littéralement, ont vanté ses multiples réalisations en ce si laps de temps.
"Il était question de fixer et de répondre à toutes les questions confuses qui ont tendance à ne pas reconnaître les efforts menés par Primera Gold. Après seulement 6 mois d’activités, Primera Gold DRC SA vient d’exporter, officiellement, 2 tonnes d’or
artisanal, un record équivalant à 80 ans des exportations de la province du Sud-Kivu, en partant de la moyenne de 25 kg exportés par an et à 20 ans des exportations d’or artisanal de toute la RDC sur une moyenne de 100 Kg l’an.
Pour rappel, en 2021, seulement 23 kg ont été déclarés officiellement exportés et 34 kgs en 2022. Comment se fait-il que cette réalité n’avait jamais interpellé l’opinion ? N’eut était la persistance de la fraude, il serait possible d'exporter officiellement, à partir de la seule province du Sud-Kivu, entre 1 500 et 3 000 kg par mois.
Mais, pour y arriver, il faut compter sur les efforts, le patriotisme de tous les acteurs exerçant dans ce secteur et, surtout, sur la reconversion des fraudeurs", a déclaré le directeur général, Joseph Kazibaziba.
Créée avec mission de permettre à l’État congolais d’exercer sa pleine
Souveraineté sur les minerais des filières aurifères et stannifères, que sont l’or, la cassitérite, le coltan et le wolframite (3TG), issus principalement de l’exploitation artisanale, qui échappaient, jadis, au circuit officiel à cause de la fraude massive vers les pays voisins et étrangers.
Primera Gold DRC SA a pu ramener dans le circuit bancaire, toutes les transactions financières liées à l'achat et à la commercialisation de l'or.
"S’agissant de la circulation incontrôlée des capitaux en dehors du circuit bancaire, Primera Gold DRC SA a apporté une réponse claire en ce sens. C’est la première fois que les flux financiers pour l’achat et la commercialisation de l’or artisanal sont rapatriés dans le circuit bancaire en RDC », a renchéri, substantiellement, le Directeur Kazibaziba, tout en dévoilant, en outre, les perspectives d'avenir de cette société, au bénéfice de la RD. Congo et de la population congolaise.
"D'ici la fin de cette année 2023, Primera Gold DRC SA projette de rapatrier plus de 500 millions de dollars américains, ce qui aura un impact avantageux sur l'équilibre de la balance commerciale et qui devra accroître les chiffres d'affaire des banques partenaires et assureurs, développer bien d'autres activités économiques connexes par la création de véritables richesses et la réduction du taux élevé de la pauvreté", a-t-il dévoilé.
Devant la presse, le président du Conseil d'Administration de Primera Gold DRC SA, Vagheni pay pay a, par ailleurs, expliqué que Primera n'a jamais reçu d’allègements fiscaux, et que l’accord de Joint-Venture ne peut être considéré comme un contrat léonin.
Selon ce contrat, précise-t-il, la RDC prend une taxe unique, de 0,25% mais aussi, 45% de bénéfice, et que Primera n’a pas le monopole, ni l’exclusivité de l’exploitation des mines d’or, comme d’aucuns peuvent l’imaginer.
Primera Gold DRC SA, a pour mission notamment la lutte contre la fraude et la contrebande de l'or artisanal. Elle est née de l'Accord de Joint-venture conclu le 10 décembre 2022 entre la République démocratique du Congo et les Emirats Arabes Unis.
Jimmy Sita/CP
*Elysé Bokumwana Maposo, Vice-ministre du Budget, a, au nom du Ministre d'Etat Ministre du Budget Aimé Boji Sangara en mission, procédé, ce lundi 10 juillet 2023 au salon rouge de l'Immeuble Intelligent, au lancement des conférences budgétaires de l'exercice 2024 prévues du 10 au 21 juillet 2023.
Dans son allocution, le Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo a montré aux conférenciers l'importance desdites assises qui sont une étape décisive du processus d'élaboration du budget inscrite dans le calendrier budgétaire.
C'est l’occasion, pour le Gouvernement, de traduire, à travers les lignes budgétaires élaborées par les sectoriels, son programme d'action, afin d'atteindre les objectifs socio-économiques fixés en étroite ligne avec la vision de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Ces conférences, dit le Vice-ministre du Budget, offrent également un cadre de discussion autour des prévisions budgétaires élaborées par les services, afin de s'assurer de la cohérence des actions de politiques publiques prévues, avec les politiques contenues dans le cadre Budgétaire à Moyen Terme, et ce dans le respect de la contrainte budgétaire.
En effet, la politique budgétaire envisagée repose, en matière des dépenses, sur la réduction de train de vie des institutions et Ministères en 2024, la rationalisation des dépenses de rémunérations, la priorisation de secteurs de sécurité, de santé, de l'enseignement et de l'agriculture dans l'affectation des ressources, a fait savoir le Vice-ministre du Budget aux conférenciers.
Par ailleurs, il sied de signaler que le budget de l'exercice 2024 s'élabore dans un contexte économique caractérisé principalement par la poursuite de la guerre à l'Est du pays et le conflit entre la Russie et l'Ukraine, qui nécessitent du Gouvernement des efforts conséquents, en vue de réduire leurs effets néfastes déjà manifestes sur l'économie de la RDC.
En matière des dépenses, les discussions sur les crédits sollicités par les services doivent permettre au Gouvernement de faire un arbitrage sur le relèvement du défi de développement du pays notamment dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du Programme de Développement Local à la base des 145 Territoires, l'amélioration progressive des conditions sociales et économiques de la population, la poursuite de la sécurisation de la partie Est du pays (Nord Kivu et Ituri) et le renforcement de l'autorité de l'État sur toute l'étendue du pays.
Avant de clore son discours, le Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo, au nom du Ministre d'État Ministre du Budget Aimé Boji Sangara, a souligné que la tenue de ce rendez-vous annuel doit impérativement aboutir à l'élaboration d'un budget réaliste en harmonie avec le Programme économique conclu avec le FMI dont la 4eme revue venait d'être validée par son Conseil d'administration, preuve du respect des engagements du Gouvernement Congolais.
Ainsi, Elysé Bokumwana Maposo a-t-il invité les participants à ne ménager aucun effort, tout au long de ces conférences, pour produire un travail de qualité, susceptible de doter le pays d'une préfiguration des dépenses et des recettes crédibles, permettant au Gouvernement d'améliorer les conditions de vie des congolaises et congolais.
La Pros.
Engagé dans la réussite des assises du prochain Conclave du Génie Scientifique Congolais, prévu du 14 au 24 août prochain à Kinshasa, Gilbert Kabanda, Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, a officiellement lancé le portail numérique d’inscription, donnant ainsi lieu directement à l’ouverture effective du Pré-Conclave. L’annonce a été faite par le Ministre Kabanda, lui-même, au cours d’une cérémonie officielle tenue, le vendredi 7 juillet dernier, en présence d’un parterre des scientifiques de haut rang dont le Secrétaire Général du Ministère, le Président du Conseil Scientifique National et de nombreux membres En prévision de la tenue du Conclave du Génie Scientifique Congolais Point d’information C’est déjà parti sur les chapeaux de roues concernant le Conclave du Génie Scientifique Congolais tel que déjà annoncé officiellement par le Ministre Gilbert Kabanda lui-même. Marquant l’Acte 2 des préparatifs, ce portail numérique permettra à l’inscription en temps réel, de tous les inventeurs, les innovateurs, les chercheurs mais aussi de tous les étudiants préparant leurs mémoires de fin de cycle, qu’ils soient au pays comme à l’étranger mais, de nationalité congolaise. « C’est d’ailleurs l’une des conditions sine qua non pour prétendre avoir droit de participer au Conclave du Génie Scientifique Congolais. Car nul n’aura droit à participer à cet événement majeur et de 1ère importance sans avoir été inscrit préalablement à ce lien numérique lancé solennellement par le Patron de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique », a noté la Cellule de communication du Ministère, dans une note parvenue hier, dans la soirée, à La Prospérité. Pour rappel, ‘’il est à noter que le Pré-Conclave ira du 10 juillet au 10 août 2023, tandis que le Conclave, d’une durée de 10 jours, s’étendra du 14 août au 24 août 2023’’, indique-t-on, dans cette même note. Interventions Au cours de cette cérémonie de présentation officielle, il y a lieu de noter les interventions du Directeur de Cabinet du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, du Président du Conseil Scientifique National ainsi que du Commissaire Général à l’Energie Atomique. A tour de rôle, ils ont salué cette invention, fruit de l’ingéniosité des ingénieurs congolais, ont expliqué le mode de fonctionnement de ce Portail numérique dont l’acronyme est Agismac, tout en démontrant, de manière technique, l’importance de sa mise en place ainsi qu’en expliquant la procédure d’accès instantané et facile pour toutes les personnes intéressées, quel que soit leur nombre.
La Pros
M. Zhao Bin, Nouvel Ambassadeur de Chine en RD. Congo
*Il ne croyait si bien faire lorsqu’en prononçant son allocution, M. Zhao Bin, Nouvel Ambassadeur de Chine en RD. Congo, s’est réjoui, en présence de Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, des Députés, Sénateurs et de tant d’autres invités, à la fois, du monde diplomatique que des différentes corporations socio-professionnelles associés à la soirée d’hier à Fleuve Congo Hôtel, de l’excellence des relations entre la Chine et la RD. Congo. A cette occasion, il rappelé l’importance de la Visite d’Etat effectuée, il y a quelques en Chine, par Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour démontrer qu’avec son Homologue Chinois, XI Jinping, ils ont dégagé un consensus autour d’un florilège de secteurs devant permettre d’accentuer la coopération jusqu’au point de l’élever au niveau stratégique et global. Se disant très heureux d’être celui-là qui, après ce fabuleux hasard, a été nommé en RD. Congo, pour en assurer le suivi et la matérialisation, pour traduire, dans les faits, les volontés communes de deux Chefs d’Etat de la RD. Congo et de la Chine ainsi vivement exprimées.
*Il n’est plus question de permettre aux anciennes puissances coloniales de "venir piller nos ressources et nous imposer le prix" en RDC, et en Afrique en général, insiste auprès de Sputnik M. Thomas Pay Pay Mathe, Conseiller principal du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l’occasion de la fête de l’indépendance du pays. Il évoque aussi l’importance de l’appui russe.
Le 30 juin, la République démocratique du Congo (RDC) a célébré les 63 ans de son indépendance.
A l’occasion, M. Pay Pay Mathe Thomas, conseiller principal du Président congolais Félix Tshisekedi, trace auprès de Sputnik, un modèle politique et économique qui permettra au pays africain de "décoller".
"Valoriser notre continent"
"Nous devons faire en sorte de valoriser notre continent", les pays africains doivent "détourner le regard de l'Occident", souligne ce conseiller principal du Président de la RDC chargé des relations avec le Parlement et les autres institutions.
Il insiste sur des accrods gagant-gagnant entre l’Afrique et l’Occident:
"Nous devons voir nos frères de l’autre côté comme des partenaires et cela doit être réciproque. Il n'est plus question de venir piller nos ressources, partir avec et nous imposer le prix. Aujourd'hui, nous devons nous-mêmes exploiter nos propres richesses, transformer cette richesse, la mettre sur le marché international et la vendre au même titre que tout le monde".
Selon le conseiller principal, le Président de la République ne cesse d'insister sur l’exploitation et la transformation des richesses du pays par la RDC elle-même, ce qui "va aider à baisser le taux de chômage et donner une valeur ajoutée à nos richesses du sol et du sous-sol".
S’appuyant sur ce modèle, la RDC "pourra décoller", souligne-t-il.
Relations avec la Russie
Thomas Mathe Pay Pay met en avant le rôle que la Russie "joue déjà" dans le renforcement de la souveraineté de l'Afrique en général.
"La Russie doit continuer à jouer ce rôle. Il n'y a pas que les États-Unis, l’Europe, il y a aussi la Russie, la Chine, l’Inde, il y a d'autres pays. [...] Aujourd'hui, on ne peut plus parler de business ni parler de développement sans regarder l'Afrique. [...]. Il est temps pour les autres pays, qui n'ont pas encore commencé, comme la Russie le fait, d'emboîter ce pas-là!", avance-t-il.
Le conseiller présidentiel évoque "l’appui sur le plan sécuritaire et économique" apporté par la Russie à la RDC en invitant Moscou à "continuer dans ce sens-là". Fin avril, l’ambassadeur russe en RDC a affirmé que la Russie est prête à accorder son aide à la RDC dans la lutte contre les groupes armés, essentiellement dans l’est du pays. En 2022, la Russie a octroyé un lot très important d’armes et de munitions qui sont utilisées actuellement par les FARDC dans l’est, surtout dans les combats contre les groupes armés.
Il exprime sa reconnaissance et évoque sa fierté après la décision récente des autorités russes de rendre à l’Université de l’amitié des peuples à Moscou le nom du Premier ministre de la RDC indépendante Patrice Emery Lumumba. Dans ce cas, il s’agit d’une "sorte de reconnaissance pour un homme qui a donné l'indépendance à son peuple", souligne-t-il.
"Date inoubliable"
Pour lui, le 30 juin 1960 est une "date inoubliable", quand les pères fondateurs de la RDC ont décidé de "mettre fin à l'esclavagisme et de prendre les choses en main". Pourtant, pendant plus de 50 ans, le pays "a été pillé et agressé" jusqu’à la première passation pacifique du pouvoir en 2018, quand Félix Tshisekedi, élu Président, a succédé à Joseph Kabila.
Actuellement, la RDC dispose d’une armée, travaille pour mettre en œuvre une police professionnelle. "Nous sommes en train de voir une justice équitable dans notre pays aujourd'hui", poursuit-il.
Le passé colonial pèse-t-il sur les relations avec la Belgique ?
"On doit se regarder en face comme des frères, comme des amis", tranche le conseiller.
Les deux pays ont des liens bien établis, disposant de missions diplomatiques. En juin 2022, le roi de Belgique s’est rendu en RDC et le "peuple congolais attendait un pardon, malheureusement ce n'est pas arrivé", constate Thomas Mathe Pay Pay.
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*Le 15 juin, le département d’Etat des Etats-Unis a publié son Rapport sur la traite des personnes couvrant l’année 2023, un rapport annuel qui souligne les progrès réalisés et les reculs enregistrés dans la réponse à la traite des personnes dans le monde entier.
Le rapport de cette année reconnaît les efforts que le gouvernement de la République démocratique du Congo a déployés pour lutter contre la traite des personnes en 2022 et a haussé ce pays au niveau 2.
Ces efforts comprenaient :
- La promulgation du nouvelle loi anti-traite
- L’augmentation des enquêtes et des poursuites liées à la traite
- L’application de modes opératoires normalisés sur la gestion des cas ainsi que des formations pour les agents de première ligne Bien que les efforts du gouvernement de la République démocratique du Congo aient été considérables en 2022, les Etats-Unis appellent ce dernier à consacrer plus de ressources aux poursuites à l’égard des responsables, à la protection des victimes et à la prévention de la traite, afin de répondre aux normes minima de progrès vers l’élimination de la traite des personnes.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo et ses partenaires doivent tirer parti des progrès réalisés au cours de l’année précédente et appliquer pleinement la nouvelle loi anti-traite.
Les Etats-Unis maintiennent leur engagement de lutter contre la traite des personnes et de mettre fin à l’esclavage moderne.
*L'Union européenne (UE) se félicite du rapport final du groupe d'experts des Nations unies mandaté par le comité des sanctions des Nations unies sur la République démocratique du Congo (RDC), est profondément troublée par certaines de ses conclusions et soutient ses recommandations.
L'UE se félicite également de la prorogation du mandat du groupe d'experts des Nations unies par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies.
L'UE est gravement préoccupée par la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire, qui a récemment conduit à une intensification immédiate des opérations humanitaires menées sous l'égide de l'ONU dans l'est de la RDC par une mobilisation de tout le système. L'UE est révoltée par les niveaux de violence et d'atrocités qui continuent d'être perpétrées en toute impunité contre des civils, notamment par le M23, les FDLR/FOCA, les ADF, le groupe CODECO-URDPC et le Zaïre/MAPI.
Elle est consternée par les rapports faisant état de violences sexuelles massivement perpétrées contre les femmes et les filles, y compris l'exploitation sexuelle des femmes et des filles déplacées, ainsi que le recrutement d'enfants. L'UE condamne ces atrocités et appelle tous les groupes armés à mettre fin aux homicides illégaux, aux viols et aux autres crimes de guerre présumés. Tous les responsables de violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire doivent être traduits en justice et répondre pleinement de leurs actes.
L'UE se félicite à cet égard de la décision du procureur de la Cour pénale internationale, à la demande des autorités de la RDC, d'examiner les actes commis au Nord-Kivu. L'UE encourage toutes les parties à s'engager dans un dialogue politique inclusif, pleinement respectueux de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de tous les pays de la région, comme seule solution possible à cette crise. Le dialogue politique doit être préféré à la confrontation militaire, car les options militaires ne feront que prolonger le conflit et augmenter les souffrances des populations.
A cet égard, l'UE salue les efforts résolus déployés par ses partenaires africains dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi, et se félicite des progrès accomplis jusqu'à présent, notamment grâce au déploiement de la force régionale de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE) ainsi qu'aux dialogues intercongolais. Elle exhorte toutes les parties à utiliser les mécanismes régionaux, continentaux et internationaux existants pour résoudre pacifiquement les conflits et différends et garantir la paix.
Elle réaffirme son plein soutien aux deux processus et souligne que les décisions, engagements et accords conclus dans leur cadre doivent être intégralement mis en œuvre par tous.
Elle se félicite des résultats du Sommet quadripartite de la Communauté de l'Afrique de l'Est, de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs et de la Communauté de développement de l'Afrique australe, organisé sous les auspices de l'Union africaine avec la participation des Nations unies, qui s'est tenu à Luanda le 27 juin 2023, et se tient prête à soutenir la volonté affichée d'engager une action plus coordonnée pour garantir la paix.
L'UE condamne fermement le soutien et l'assistance que continuent d'apporter aux groupes armés plusieurs acteurs étatiques, identifiés dans le rapport du groupe d'experts des Nations unies. L'UE appelle tous les groupes armés à cesser immédiatement toutes les hostilités et attaques contre les civils, à déposer les armes, à se retirer des zones qu'ils occupent et à participer aux processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration idoines. Le M23 en particulier doit se retirer entièrement de toutes les zones qu'il occupe dans l'est de la RDC et donner la priorité au processus de cantonnement. Il est crucial de préparer rapidement les sites de pré-cantonnement et de cantonnement pour le désarmement du M23, tout en poursuivant la mise en œuvre du programme de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de stabilisation communautaire (DDRC-S) pour les anciens combattants.
L'UE condamne fermement le soutien apporté par le Rwanda au M23 et la présence militaire rwandaise dans l'est de la RDC, révélés dans les rapports du groupe d'experts des Nations unies.
L'UE réitère sa demande urgente au Rwanda de retirer ses troupes de l'est de la RDC, de mettre fin immédiatement à tout soutien au M23 et d'utiliser tous les moyens à sa disposition pour faire pression sur le groupe afin qu'il se conforme aux décisions prises dans le cadre des processus de Nairobi et de Luanda. L'UE condamne fermement la RDC et l'exhorte à cesser immédiatement son soutien et sa coopération avec les FDLR/FOCA ainsi que les autres groupes armés locaux et étrangers, et à prendre toutes les mesures légales et légitimes pour protéger la population civile sur son territoire.
L'UE exhorte toutes les parties et entités citées dans le rapport du groupe d'experts des Nations unies sur la RDC à réagir de manière appropriée et à cesser toute violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU et du droit international applicable.
Les causes profondes de l'instabilité régionale, y compris l'exploitation illégale et le trafic des ressources naturelles, doivent être abordées. Les ressources naturelles doivent devenir un moteur du développement durable.
Tous les Etats et parties prenantes de la région et au-delà doivent intensifier la lutte contre le trafic depuis la RDC et sur son territoire, ainsi que la lutte contre le blanchiment d'argent au profit des groupes armés et des réseaux criminels. Les partenariats stratégiques envisagés entre l'UE et les États de la région en ce qui concerne les minéraux critiques contribueront à cet effort.
L'UE s'est engagée, avec d'autres partenaires partageant les mêmes valeurs, à accompagner la RDC et sa population sur la voie d'élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes en décembre 2023, qu'elle a été invitée à observer.
L'UE prend note du travail mené de manière soutenue par la commission électorale nationale indépendante (CENI). L'UE prend également note des critiques et des préoccupations exprimées par les partis politiques d'opposition et les organisations de la société civile, auxquelles il convient de répondre de toute urgence.
L'UE invite la CENI et toutes les parties prenantes à travailler ensemble pour tenir des élections pleinement inclusives, libres, transparentes et pacifiques, qui sont essentielles pour la consolidation de la démocratie et de la stabilité en RDC. Garantir la pleine intégrité du processus électoral exige la liberté d'expression, des médias, de réunion, d'association et de mouvement. Tout usage excessif ou disproportionné de la force en réponse à des manifestations pacifiques ou à des détentions arbitraires est incompatible avec cette exigence. L'UE demande instamment à tous les acteurs politiques de la RDC de condamner expressément les discours de haine et la xénophobie à tous les niveaux et de s'y opposer, en particulier toute action ou attitude visant à dénigrer un groupe ethnique, une minorité ou une communauté religieuse, et de faire en sorte que ceux qui incitent à la violence ou y recourent en soient tenus pour responsables.
L'UE condamne tous les discours qui pourraient accroître le risque de déclencher des violences interethniques. Les tentatives de division fondées sur des motifs liés à l'ethnie, à la religion, à la langue, à la région ou à l'origine ne seront pas tolérées.
Conformément à sa nouvelle stratégie pour la région des Grands Lacs, l'UE continuera à œuvrer pour mettre fin aux conflits armés et promouvoir la paix, la démocratie et le développement durable en contribuant à transformer les causes profondes de l'insécurité et de l'instabilité en perspectives communes pour libérer tout le potentiel de la région.
Dans ce contexte, l'UE envisagera de prendre de nouvelles mesures restrictives ciblées à l'encontre des personnes, entités et organismes responsables de l'entretien ou de l'exploitation de conflits armés, de la déstabilisation des pays de la région, de graves violations des droits de l'homme et d'atteintes à ces droits, ainsi que de l'obstruction du processus électoral en RDC.
Le Prophète Simon Kimbangu
*Mon père était un fervent catholique qui aurait fait un excellent prêtre. Cependant peu avant sa mort, il a laissé une recommandation par écrit, demandant à sa progéniture d'entreprendre des recherches profondes sur la vie et l’œuvre du prophète Simon Kimbangu.
30 juin 2023, devant moi, défilent des centaines de kimbanguistes au son de la fanfare interprétant la chanson "Congo ya Kimbangu". Une belle mélodie inspirée du ciel, selon ceux qui l'exécutent.
Alors, alors j'ai ressenti le parfum du prophète. J'ai pensé au courage indescriptible de cet homme. Déjà en 1921, il a osé défier l'homme blanc en prêchant l'évangile de libération des Noirs. Qui pouvait le croire ? Il a précédé Jean Bilsen qui proposait un plan de trente ans pour l'indépendance du Congo-Belge. Il a précédé le groupe d'intellectuels autour de l'Abbé Joseph Albert Malula qui, en réponse au plan de 30 ans de Bilsen, produit " Le Manifeste de la Conscience Africaine" en 1956.
Il a subi la cruauté abjecte des agents coloniaux : 30 ans de prison après une condamnation à perpétuité par le tribunal de garnison de Thysville (actuel Mbanza-Ngungu).
Un tribunal militaire pour un évangéliste dont la seule arme était la même Bible venue dans les bagages des missionnaires expédiés par Léopold II pour calmer les ardeurs des Noirs habitant cette partie de l'Afrique.
Voyant les GTKI en vert et blanc, voyant de belles congolaises, authentiquement belles, sans le moindre make-up au visage, j'ai pensé à ce prophète congolais. J'ai pensé au martyre de Kimbangu. Sa passion a duré 30 ans.
Eh bien, 30 ans, c'est le temps qui va de la naissance de Jésus jusqu’au début de son ministère public. Pendant 30 ans, il a été enfermé dans une cellule
d'1m20 sur 80 centimètres. Avec ça, on va dire : Vive le Blanc, vive mwana Maria, vive le bwana kitoko ?
Contemplant avec émotion les disciples de Simon Kimbangu, j'ai eu littéralement des larmes aux yeux. J'ai épuisé le petit paquet de papiers mouchoirs.
Puis, sont remontés en surface les souvenirs d'une enfance bercée par les mélodies venant de Mbanza velela, Mbanza Longo.
Notre maison familiale était à un jet de pierre de la mission kimbanguiste. Je me suis souvenu des chansons comme " Nkembo tata Nzambieee ugetele".
J'ai revu notre voisin, le bon Papa Omer Yasa qui déversait tout son salaires aux œuvres de la Nouvelle Jérusalem.
Paix à son âme !
Je me suis rappelé un évènement : la première visite de Papa Joseph Diangenda Kuntima à Bandundu en 1975.
Ce jour-là, je suis parti de la maison à 8 heures du matin pour revenir... à minuit. Je n'avais vraiment pas envie de retourner, emporté par les films de propagande Kimbanguiste montrant les tournées à travers le monde du fils du prophète. Tout ça, pour un enfant de 8 ans.
Pour la première et unique fois dans l’histoire de ma famille, Papa a pris la grave décision de me priver à manger. Sans le savoir le futur journaliste était allé en reportage avant la lettre.
Près de 50 ans après, j'ai pu visiter la cellule ou était détenu le prophète patriote à Mbanza-Ngungu.
Retour sur le défilé au stade des martyrs...
Ce jour-là, ce haut lieu de foot a bien porté son nom.
Papa Simon est un martyr que la nation ne peut oublier.
Il a donné sa vie pour une cause noble.
Il avait bien prédit que le Noir deviendrait Blanc et le Blanc deviendrait Noir.
Ce jour-là, j'ai eu envie de me rendre à Nkamba et de marcher sur les traces du prophète comme l'a souhaité mon défunt père dans son ultime message.
Gabriel Kwambamba Mampeme
‘’La gouvernance des entreprises minières en participation avec la Gécamines face à la création de la valeur partenariale en République Démocratique du Congo’’, était le sujet de la thèse de doctorat soutenu et défendu par José Mwania Wakosia, à l’Université Pédagogique Nationale, UPN. Une soutenance qui a permis au récipiendaire d’obtenir la mention ‘’Plus grande distinction’’ et ainsi être consacré docteur en sciences de gestion.
Zoom sur le thème
L’auteur a fait savoir que le choix de ce thème a été motivé par l’observance des conflits d’intérêt à répétition entre les parties. Il a ainsi laissé entendre que ’’La littérature en science de gestion atteste que les conflits entre les parties prenantes peuvent être de plusieurs sources’’.
Il renchérit que pour résoudre ce problème, une panoplie de théories propose une série de pistes théoriques. Il s’agit de la théorie financière de la maximisation de la valeur, la théorie actionnariale qui met en avant les intérêts des actionnaires…, dit l’auteur.
Néanmoins, il affirme que dans la réalisation des conflits des parties prenantes, tous ces modes théoriques proposés s’avèrent moins efficaces.
C’est dans ce contexte qu’en tant que docteur en sciences économiques, il a dit avoir ’’vérifier l’application de la théorie de gouvernance partenariale comme mode idéal pour atténuer ces dernières dans le secteur minier, jadis contrôlé par la Gécamines’’
Après cette vérification, l’auteur est arrivé à la conclusion selon laquelle, la matérialisation de cette théorie doit passer par ‘’ la vérification de l’efficacité des mécanismes de gouvernance’’. ‘’Une théorie qui a été analysée dans beaucoup de cas au niveau des économies développées qu’en développement’’, a-t-il affirmé.
D’après le récipiendaire, les résultats de cette thèse attestent que ‘’l’atténuation des conflits des parties prenantes des entreprises en participation avec la Gécamines, en utilisant la théorie de la gouvernance partenariale, tiendrait compte de la combinaison des effets des mécanismes de gouvernance et de choix des modes de financement, mais tout en intégrant le management stratégique et opérationnel dans la chaine de valeur ainsi que la dynamique des actions de régulation de l’actionnaire de manière à pérenniser la nature de la création et appropriation de valeur partenariale dans le secteur’’.
Cette soutenance de thème présidée par le Pr Gabriel Archille Liwawa, Secrétaire Général chargé de la Recherche de l’UPN, a eu respectivement pour promoteur et Co-promoteur, les professeurs Alphonse Ilunga Bakajika et Chistian Mabi Lukusa.
Nelly Somba
Les assises de la 29ème assemblée générale de l’ARSO, Organisation africaine de normalisation, tenues à Kinshasa se sont clôturées avec faste. Pendant 5 jours, soit du lundi 3 au vendredi 7 juillet 2023, plus de 150 personnes venues de différents pays africains membres de cette organisation ont été formées dans le domaine de la normalisation et de conformité. Le Directeur Général de l’Office congolais de contrôle (OCC), le Dr Etienne Tshimanga, qui présidait la cérémonie de clôture de ces assises vendredi dernier, est revenu sur les avancées significatives enregistrées au sein de cette institution de l’Etat, dans le secteur de normalisation et de conformité, rassurant que l’organisation de ces assises marquent le début du nouvel élan pour la RDC.
Dan son mot de circonstance, le Directeur général a indiqué que l’organisation de la 29ème assemblée générale inaugure un nouvel élan pour la RDC en général, et pour l’Office congolais de contrôle, en particulier, afin de faciliter l’intégration de la culture normative dans l’ensemble du territoire national. Selon lui, cela est aussi une initiative qui contribue au renforcement des capacités de l’OCC dans l’évaluation de conformité des produits sous le label made in RDC. Tout cela, poursuit le DG, dans l’objectif de pousser le pays à devenir plus compétitif dans la zone de libre-échange continentale et ainsi contribuer au développement de l’Afrique tout entière et de la République Démocratique du Congo, en particulier.
Le DG a déclaré que ces assises devraient permettre à la RDC de changer de paradigme afin de satisfaire aux exigences de qualité. «Centrons notre attention sur les outils et les normes ARSO mises à notre disposition par le centre de documentation et d’information de l’Office congolais de contrôle», a-t-il conseillé, avant de lancer un appel vibrant aux producteurs congolais de se joindre à ce procédé.*
A cette occasion, l’ARSO a récompensé une dizaine de lauréats de cette Assemblée ayant bien assimilé les notions pendant les formations données.
Il y a lieu de souligner que ces assises avaient, entre autres, comme but, le repositionnement de l’ARSO dans la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine, tout en traitant les problèmes de fusion concernant l’annexe 6 de l’OTC et l’annexe 7 de l’Accord SPS, pour obtenir l’opportunité accrue pour le besoin d’harmonisation et de mise en œuvre des normes africaines et internationales, des programmes d’évaluation de la conformité basés sur la politique africaine de la qualité.
Elles se veulent également une armure pour renforcer les relations stratégiques entre l’ARSO et ses parties prenantes sur les questions politiques de normalisation en Afrique et en ce qui concerne la mise en œuvre de l’accord ZLECAf et ses priorités stratégiques, une coopération et des engagements accrus entre l’ARSO et ses parties prenantes bilatérales aboutissant à des programmes et activités de normalisation conjoints et au renforcement des capacités.
Pendant les cinq jours, les participants ont assimilé des enseignements qui aident à comprendre les avantages de la normalisation et les activités connexes dans le développement économique de l’Afrique et une participation et un soutien accrus des PME africaines, des consommateurs, du secteur privé et des décideurs politiques en matière de normalisation etc.
La 29ème assemblée était aussi une occasion qui balise des opportunités d’engagement entre les membres de l’ARSO, les gouvernements africains et les parties prenantes, les partenaires et les donateurs de l’ARSO, en ce qui concerne leur programme, également dans le contexte de l’annexe 6 (OTC) et de l’annexe 7 (SPS) de l’accord ZLECAf ; et la participation active des gouvernements africains et des décideurs politiques à l’élaboration de meilleures politiques et allocations budgétaires dans les budgets nationaux et les projets avec les partenaires au développement pour renforcer l’infrastructure qualité nationale, régionale et continentale en Afrique, avec intégration à la politique qualité africaine.
La Pros.
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s'est entretenu avec Mme Alyson King ambassadrice de la Grande-Bretagne, autour du processus électoral en cours en République démocratique du Congo. La diplomate britannique s'est réjouie des échanges qualifiés de fructueux qu'elle a eus avec le numéro un de la CENI qui lui a fait part de l'évolution des préparatifs des scrutins du 20 décembre 2023.
Les deux personnalités sont convaincues sur l'importance de la transparence et de la crédibilité du processus électoral. «Nous avons eu des discussions franches et très fructueuses avec le Président Denis Kadima que j'ai rencontré pour la première fois. Car, je viens d'arriver en République Démocratique du Congo où j'ai pris mes fonctions d'ambassadrice. Au moment où le pays se prépare à l'organisation des élections présidentielle et législatives en décembre 2023. Nous avons évoqué l'importance de la transparence et de la crédibilité dans un processus électoral. L'essentiel, c'est d'intégrer tout le monde, les femmes, les jeunes aussi », a déclaré l’Ambassadrice de la Grande-Bretagne en RDC.
La Grande-Bretagne travaille avec des observateurs locaux pour plus de confiance dans le processus. « Nous travaillons en étroite collaboration avec la CENI en tant que bailleur de fonds pour un soutien technique. En plus, nous travaillons avec des observateurs locaux pour plus de confiance dans le processus. Le Président Denis Kadima nous a fait part des efforts déployés pour conduire ce processus. Et des rencontres qu'il a eues avec les membres de l'opposition qui est une excellente initiative et la manière de communiquer avec les différentes parties prenantes au processus. Et aussi comment l'enrôlement s'est déroulé et les difficultés rencontrées, surtout dans les parties du pays affectées par les conflits. Ce que mon pays, la Grande-Bretagne, souhaite est que tout cela se déroule de manière équitable, transparente et inclusive. Nous suivons tous comment la CENI les prépare. Et ce qui est intéressant, c'est que tout le monde y participe », a indiqué Mme Alyson King.
MB
Alors que le peuple congolais s’impatiente à attendre l’adresse de Joseph Kabila après ses consultations avec les élus qui lui sont restés fidèles, c’est Denis Kadima qui le remet adevant de la scène politique. Le PPRD est dans tous ses états après l’invitation lancée par Dénis Kadima, en qualité de leader dudit parti. Cette initiative du président de la centrale électorale s’inscrit dans le cadre de la poursuite des concertations avec les parties politiques de l’opposition en vue d’échanger sur le processus électoral en cours. Le président de la CENI poursuit ses efforts pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et maintenir la crédibilité de cet organisme électoral.
Le secrétaire permanent adjoint du PPRD, Ferdinand Kambere, est monté sur ses quatre chevaux pour affirmer que cette invitation est une distraction, un vice de procédure avant d’ajouter que la CENI devrait s’adresser à Raymond Tshibanda, actuel coordonnateur du FCC.
“C’est une distraction parce que nous avons dit que Denis Kadima n’a pas qualité d’inviter le FCC. Soyons sérieux. L’opposition est organisée et le FCC en fait partie. Je dis à sa place, Joseph Kabila, ne va pas répondre à l’invitation”, dit-il. Et de s’interroger : “A-t-il vraiment donné l’adresse où il a déposé une lettre à Kabila?”
Dans la correspondance adressée à Joseph Kabila, Denis Kadima Kazadi a écrit : “Je viens par la présente solliciter une rencontre avec vous. En cas d’accord de votre part, le lieu et la date peuvent être convenus ultérieurement”.
L’invitation de Kadima Kazadi à Joseph Kabila est la preuve de l’engagement de la CENI à promouvoir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Ces réunions constitueraient une étape cruciale vers la réalisation d’élections libres, justes et pacifiques.
Des contacts
Pour rappel, Denis Kadima Kazadi a eu à tenir des réunions avec d’autres leaders d’opposition en l’occurrence : Augustin Matata Ponyo, Martin Fayulu, Steve Mbikayi, Moïse Katumbi et Adolphe Muzito. A l’approche des élections législatives nationales prévues pour le 20 décembre 2023, le président de la CENI a exprimé son intention d’organiser des rencontres avec des leaders politiques, en particulier ceux de l’opposition dans le but de garantir un processus électoral transparent et équitable.
Entretemps, l’opposition, même au niveau du quatuor, peine à se mettre d’accord sur les conditions de sa participation à ce processus électoral. Martin Fayulu de l’EciDé souffle le chaud et le froid. Les membres du bloc de Lubumbashi ont préféré se démarquer du « président élu ». Même au sein de son propre parti, ses poulains ne cachent plus leur mécontentement.
En effet après cinq ans de passage à vide dans l’opposition, beaucoup de partis ont suivi Fayulu dans l’intention de bénéficier de son aura pour se faire élire. Les ressources tant financières qu’humaines ont été mobilisées pour le pari de 2023. Au Finish, leur demander de boycotter ledit processus, il s’agit ni plus, ni moins d’un suicide collectif.
Ados Ndombasi quitte Martin Fayulu
Le député national Ados Ndombasi a annoncé officiellement son départ du parti politique ECIDé de Martin Fayulu en justifiant que « la politique de la chaise vide n’a jamais servi qui que ce soit… ». Et d’ajouter qu’il vise dans sa démarche de poursuivre son combat politique qu’il dit mener pour l’intérêt général du peuple congolais en précisant : « Soyez rassurés que ma vision de défendre les intérêts de mes compatriotes quoi qu’il en coûte, reste intacte, elle demeure universelle et intemporelle », a-t-il dit.
En attendant, Moïse Katumbi de l’Ensemble pour la République, Matata Ponyo de LGB et Delly Sesanga Hipungu de l’Envol tiennent à une sorte de dialogue entre les parties prenantes au processus électoral.
Emma Muntu