*Perspectives à moyen terme, de 2024 à 2026. Des mesures drastiques pour contrer le dérapage monétaire actuel et, en même temps, conjurer la crise financier en gonflant les recettes de l’Etat par la mise en œuvre d’un florilège de mesures minutieusement pensées. Le Gouvernement qui y a déjà travaillé en a, d’ailleurs, énoncé quelques-unes, selon les larges extraits du Compte rendu de sa toute dernière réunion du Conseil des Ministres de vendredi dernier, sous la Présidence de Félix Tshisekedi, lui-même.
Cadre tracé à moyen à terme 2024-2026
*‘’Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a soumis au Conseil le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2024-2026 dont les grandes lignes se présentent de la manière suivante : en matière de recettes, les actions, ci-après, visent à augmenter le niveau des recettes publiques :
- les réformes pour l'élargissement de l'assiette fiscale ;
- la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées en vue d'accroître la pression fiscale et de maitriser l'assiette imposable ;
- la poursuite du processus de digitalisation des impôts et des taxes ;
- le recours aux dons et à l'emprunt sur le marché financier domestique et international.
En matière de dépenses, la politique budgétaire devra demeurer expansionniste tout en veillant à des niveaux de déficit acceptables pour ne pas obérer la viabilité budgétaire.
Les dépenses publiques seront principalement axées sur la poursuite du relèvement du défi du développement, avec en priorité notamment :
- le renforcement de l'orthodoxie dans la gestion des finances publiques en veillant principalement sur la qualité, l'efficience et l'efficacité des investissements publics ;
- l'amélioration qualitative et quantitative des dépenses sécuritaires dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi de Programmation Militaire, en vue de la montée en puissance des FARDC et du renforcement de la Police Nationale Congolaise ;
- la poursuite du PDL-145T visant, entre autres, la dotation du pays en infrastructures de base dont les écoles, les bâtiments administratifs, les centres de santé, les routes de desserte agricole, les stations d'adduction d'eau potable, l'électrification rurale et le développement des filières agricoles ;
- la diversification de l'économie nationale à travers la relance de l'agriculture, la transformation locale des produits miniers ainsi que la promotion de l'entreprenariat, de l'économie verte et du tourisme.
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a indiqué que la programmation budgétaire 2024-2026 situe les dépenses totales à 133.524,9 milliards de CDF, soit 39.985,4 milliards de CDF en 2024, 45.032,5 milliards de CDF en 2025 et 48.507 milliards de CDF en 2026. Les dépenses du pouvoir central se situeraient à 114.191,4 milliards de CDF sur la période, soit 38.063,8 milliards de CDF l'an en moyenne.
Celles des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées (ETD) se situeraient respectivement à 18.611,8 milliards de CDF et à 721,7milliards de CDF. Les recettes totales (y compris les emprunts) se situeraient à 133.524,9 milliards de CDF, à raison de 114.191,4 milliards de CDF pour le Pouvoir Central, 18.611,8 milliards de CDF pour les Provinces et 721,7 milliards de CDF pour les ETD.
Les recettes du pouvoir central (y compris les emprunts) se situeraient à 114.191,4 milliards de CDF, dont 106.514,9 milliards de CDF des recettes du Budget général, 2.032,2 milliards de CDF des budgets annexes et 5.644,3 milliards de CDF des comptes spéciaux.
La mise en œuvre de la politique fiscale et douanière préconisée sur la période permettrait un accroissement annuel des recettes fiscales et non fiscales de l'ordre de 14,5% et situerait la pression fiscale à 14,2% en moyenne.
Cette politique fiscale et douanière consisterait notamment, à poursuivre les réformes amorcées tout en élargissant le nombre d'assujettis à certains impôts directs.
Outre les recettes internes, le financement des politiques publiques préconisées sur la période 2024-2026 bénéficierait des dons attendus des partenaires au développement estimés à 6.380,7 milliards de CDF.
En ce qui concerne les recettes des budgets annexes et des comptes spéciaux, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a souligné qu’elles se situeraient respectivement en moyenne à 677,4 milliards de CDF et à 1.881,4 milliards de CDF sur la période 2024-2026. 14 La programmation budgétaire de 2024 à 2026 dégage un solde global négatif de 12.510,2 milliards de CDF, soit -2,1% du PIB, imputable au pouvoir central. Les mécanismes de son financement ont été identifiés. Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté’’, lit-on, dans le compte rendu du Conseil des Ministres du vendredi 25 août 2023. A cette même occasion, Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République, dans sa communication, est revenu sur la portée essentielle du Conclave du Génie scientifique initié par Gilbert Kabanda, l’actuel Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique. Il a également insisté sur les échéances électorales dont le sprint final est prévu, comme la CENI l’avait si bien annoncé, dans son calendrier publié en novembre 2022.
COMPTE RENDU DE LA CENT-DIXIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 25 août 2023
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-dixième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 25 août 2023. Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption des dossiers ;
V. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté essentiellement sur quatre (04) points, à savoir :
1. Du conclave du génie scientifique Congolais
Le Président de la République est revenu sur la première édition du Conclave du génie scientifique Congolais en l’honneur de nos chercheurs évoluant au pays et à l’étranger qu’il a inauguré le samedi 19 août 2023. Il a indiqué que cet évènement rappelle à l’Etat son devoir constitutionnel de garantir l’initiative privée, et surtout, de veiller à la protection et à la promotion de l’expertise nationale. C’est donc à juste titre que celles et ceux de nos compatriotes qui se sont distingués par leur inventivité devraient mériter l’attention des pouvoirs publics et la reconnaissance nationale pour leur engagement, souvent dans des conditions difficiles, pour l’amélioration des conditions de vie de leurs compatriotes.
A cet effet, il a réitéré ses instructions données au Gouvernement à travers le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, de faire diligence pour que les Ministères sectoriels concernés par les innovations et les inventions économiquement utilisables prennent, sans tarder, les dispositions idoines pour leur budgétisation dans la loi des finances 2024. Concrètement, il est question pour le Gouvernement, d’accompagner ces compatriotes notamment par des appuis financiers et autres à même de booster leurs activités et de les intégrer, le plus tôt possible, dans l’économie nationale. Aussi, une attention particulière devrait-elle être accordée aux inventions et innovations non encore consommables mais dont la mise au point scientifique est terminée. Par ailleurs, il a aussi demandé au Gouvernement de veiller à ce que, désormais, les animateurs des institutions étatiques, à quel que niveau que soit, intègrent la dimension recherche scientifique, aussi bien dans le processus de définition de leurs politiques sectorielles que dans leur mise en œuvre. A cet effet, les Ministres ayant dans leurs attributions la Recherche Scientifique et l’Enseignement Supérieur et Universitaire ont été instruits de promouvoir et de soutenir, dans la transparence et l’équité, les centres de recherches au sein de nos établissements d’enseignement supérieur et universitaire, afin de redynamiser et d’améliorer qualitativement le service à la communauté dû par l’Université et ce, en phase avec les enjeux et défis tant nationaux qu’internationaux du moment.
2. De l’exploitation de la filière du Cobalt en République Démocratique du Congo Le Président de la République a rappelé que notre pays figure parmi les pays disposant des plus grandes ressources en cobalt au monde. Ce minerai, essentiel à la transition énergétique verte et à de nombreuses industries fait l’objet de convoitises, notamment de multinationales spécialisées dans la haute technologie voire dans l’industrie automobile.
A l’heure où le volume d’exploitation du cobalt croît exponentiellement et que la technologie se veut centrale dans nos sociétés, il est curieux de constater que notre pays, malgré ses potentialités, ne tire que très peu de profit de son exploitation brute dudit métal, contrairement aux multinationales qui enregistrent des chiffres records grâce notamment à la vente d’artefacts composés entre autres de ce minerai stratégique.
Dans le même temps, la valeur de ces multinationales a fortement augmenté et leur capitalisation dépasse de loin le produit intérieur brut de notre pays. Cette situation, déplorée par le Président de la République, est notamment due aux manquements en ce qui concerne l’approvisionnement, la fixation des prix et l’exportation du cobalt. Le Président de la République a noté le paradoxe qui s’observe dans le marché du cobalt avec le coût de la tonne qui baisse alors que la demande augmente. Tout en accélérant la mise en œuvre de sa stratégie de transformation locale de ses minerais, le Président de la République a encouragé le Gouvernement à mettre en place des mesures urgentes qui permettront de mieux encadrer la commercialisation du cobalt et d’accroître les recettes issues de son exportation.
Par conséquent, il a demandé au Ministre des Finances et à la Ministre des Mines de finaliser tous les projets d'Arrêtés interministériels initiés par le Ministère des Finances, sous la coordination du Premier Ministre, dans le but de permettre un meilleur encadrement de l'exportation du cobalt en ayant en ligne de mire l’accroissement des recettes issues de son exploitation.
3. De l’amélioration de la qualité de la gouvernance dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat
Le Président de la République a rappelé les termes de sa communication faite à l’intention des mandataires publics lors de la 77ème réunion du Conseil des Ministres du vendredi 18 novembre 2022, pour insister sur l’impérieuse nécessité pour eux d’avoir constamment, dans l’exercice de leurs fonctions, une conduite managériale qui repose sur la bonne gouvernance pour garantir de meilleurs résultats de gestion. Il a évoqué notamment :
- L’amélioration de la qualité des prestations et des services rendus aux usagers par la réalisation de leur objet social ;
- Le respect des obligations sociales envers les travailleurs ;
- La transformation réelle du potentiel d’exploitation et de production des actifs de tous genres, et ;
- L’atteinte des seuils de rentabilité afin d’avoir des marges de trésorerie positives pour accroître les actifs et les capacités contributives de leurs entités respectives au Budget de l’Etat.
Le Président de la République a souligné que les mauvaises pratiques et anomalies de gestion diverses tant décriées, décelées et révélées par l’Inspection Générale des Finances et d’autres structures de contrôle ont été entretenues une inaction des Commissaires aux comptes qui ont pourtant reçu de l’Etat un mandat d’intérêt général, d’audit légal, de certifier les comptes annuels après avoir vérifié la sincérité et la conformité des données financières sur la base des normes de bonne gouvernance en vigueur.
Ainsi, étant donné l’importance du contrôle des experts indépendants dans les performances de gestion, et pour éviter d’entretenir les mêmes défaillances, le Président de la République a invité la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, sous la supervision du Premier Ministre, à y remédier en toute urgence. En même temps, le Ministre des Finances a été chargé de prendre les dispositions nécessaires pour accompagner l’Ordre National des Experts Comptables, « ONEC » en sigle, dans l’encadrement et l’amélioration des conditions de prestation de ses membres en vue de garantir une meilleure contribution de la profession d’experts comptables à la promotion de la bonne gouvernance dans notre pays.
4. Du soutien présidentiel aux micro-entrepreneurs nationaux
Le Président de la République a dit sa satisfaction quant aux efforts entrepris par le Gouvernement dans l’opérationnalisation des établissements publics dédiés au soutien à l’entrepreneuriat local, notamment aux micro-entrepreneurs nationaux ; ceci conformément à sa vision de concourir à l’émergence d’une classe moyenne en République Démocratique du Congo qui servirait en même temps, tel qu’observé sous d’autres cieux, de base socio-économique susceptible de favoriser l’accélération de processus de développement de notre pays.
Il s’agit notamment du Fonds de Garantie de l'Entrepreneuriat au Congo, « FOGEC » en sigle, de l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais, « ANADEC » en sigle, l’Agence de Promotion des Classes Moyennes Congolaises, « APROCEM » en sigle, et de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé, « ARSP » en sigle. Il a rappelé son admiration du dynamisme, de la créativité et de l’esprit combatif d’une bonne frange de nos jeunes répertoriés dans chacune de nos provinces, et de surcroît dans celles en proie à une situation sécuritaire précaire. Ceux-ci, se démarquent notamment dans leur volonté affichée au quotidien de contribuer, par l’entreprenariat, à la constitution d’un tissu économique dense et diversifié notamment dans le secteur de l’agroalimentaire, du textile, des services, du courtage en assurance de la location des véhicules de transport des biens et des personnes ainsi que dans diverses activités de la sous-traitance aux grandes sociétés multinationales installées dans nos différentes provinces ; entre autres.
Par ailleurs, le Président de la République qui mesure à juste titre cet engouement et cette volonté de certains de nos jeunes compatriotes de se lancer dans l’entrepreneuriat entend continuer à les encourager pour pourvoir de nombreux emplois.
A ce propos, il envisage l’organisation d’une rencontre avec un échantillon d’une centaine des jeunes micro-entrepreneurs suffisamment représentatifs à l’échelle du territoire national pour mesurer les interactions, l’accompagnement, le soutien et les opportunités que leur offrent les établissements publics cités, ci-haut. Il a chargé le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Entrepreneuriat, en collaboration avec son Cabinet, d’organiser cette rencontre au mois d’octobre prochain. Intervention du Premier Ministre : Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre est revenu sur sa participation au 15ème Sommet des BRICS, du mardi 22 au jeudi 24 août 2023 à Johannesburg où il a représenté le Président de la République.
Au dernier jour de ce Sommet, le Premier Ministre a prononcé, au nom du Président de la République, une allocution, aux termes de laquelle il a relevé que, de Ekaterinbourg en Russie en 2009 à Johannesburg en Afrique du Sud en 2023, une progression importante a été observée notamment, la création de la Banque de Développement et le Fonds Commun de Réserve de change des BRICS, dans la perspective de consolider l’optimisme à affronter les défis qui se posent à l’humanité.
Dans ce cadre, il a souligné que la République Démocratique du Congo, qui fait face aux problèmes d’une guerre d’agression injuste dans l’Est de son territoire, se positionne comme « Pays Solution » au regard :
(1) de son potentiel en ressources naturelles diversifiées ;
(2) de sa population jeune et dynamique ;
(3) de la diversité de son écosystème qui constituent des atouts indispensables aux défis de l’humanité.
En marge de sa participation à ce Sommet, il a eu quelques rencontres bilatérales fructueuses, notamment avec le Président de l’Indonésie, le Président des Comores et Président en exercice de l’Union Africaine, un ancien Premier Ministre d’Haïti ainsi que le Ministre des Affaires Etrangères de la Biélorussie. Il a profité de son séjour en Afrique du Sud pour visiter notre Ambassade à Pretoria et s’est entretenu avec son personnel.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport de l’état et l’administration du territoire national.
Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par : - La montée du regain d'intérêt de la diplomatie occidentale vis-à-vis de la République Démocratique du Congo, attestée par la dernière visite des membres du Congrès Américain à Kinshasa et dont la déclaration de pouvoir renforcer le partenariat entre les deux (2) pays, a suscité des commentaires au sein de l'opinion nationale ;
- La mise en place, par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), d’un Cadre d'échange dénommé « Maison des élections » dont l'intérêt est de permettre au public et aux médias de suivre les étapes du processus électoral ;
- L'attente de la décision du Président de la République, Chef de l'Etat après la tenue de la Table Ronde sur l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et le Nord-Kivu. Sur un autre volet, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a informé le Conseil des efforts continuels pour endiguer la criminalité et le banditisme urbain afin de restaurer l’autorité de l’Etat. Dans le registre des catastrophes et sinistres, il a fait état de l'incendie survenu au camp de déplacés de Kishushu dans le territoire de Kalehe. Cet accident déplorable a eu pour effets, la mort de six (06) enfants, 428 blessés et d'importants dégâts matériels dont les habitations des déplacés.
Dans la province de Maniema, plus de quatre-vingt-dix maisons ont été détruites par la pluie torrentielle dans la cité de Salamabila, territoire de Kabambare, le 20 août 2023. Les provinces minières, à l'instar du Haut-Katanga et du Lualaba, connaissent des cas d'éboulement dans les zones d'exploitation, du fait de la creuse artisanale. Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a rassuré le Conseil de toutes les dispositions qui ont été prises pour faire face à ces situations. Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Pour sa part, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point sur l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est du pays où les Forces Armées de la République Démocratique du Congo défendent la patrie notamment contre les terroristes M23 et l’armée rwandaise.
Il a passé en revue la situation opérationnelle sur terrain en adéquation avec la nature de menaces selon les provinces et les parties du pays en proie à l’insécurité et/ou à l’agression. 8 A l’Ouest, la situation reste sous contrôle des forces loyalistes qui maintiennent la traque des assaillants Mobondo en dépit de certaines actions isolées de ces derniers dans des coins isolés de la commune rurale de Maluku et leur activisme de plus en plus affiché dans le territoire de Popokabaka. Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Assainissement du climat des affaires et encadrement de la production et de l’exportation dans le secteur du café et cacao
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a fait part au Conseil des plaintes reçues des exportateurs locaux du café-cacao qui dénoncent les perceptions illégales et autres tracasseries fiscales et administratives qui s’opèrent à l’exportation de leurs produits. Rappelant la recommandation du Président de la République faite lors de la 58ème réunion du Conseil des Ministres relative à la nécessité du renforcement du climat des affaires dans le secteur du café-cacao et autres produits agricoles, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a rappelé qu’il est inadmissible que les efforts louables de production soient négativement affectés par une série de prélèvements parafiscaux et d’exigences administratives tout aussi illégaux qu’inopportuns. En effet, ces tracasseries généralisées entrainent l’augmentation de la fraude et la contrebande et portent préjudice non seulement aux producteurs mais aussi à l’Etat qui perd d’importantes recettes au profit des pays frontaliers qui comptabilisent la production congolaise au titre de leurs exportations. En vue de régler ces difficultés, une série de mesures a été préconisée. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.4. Recommandation du Gouvernement pour la relance du projet chemin de fer Kinshasa-Matadi et l’état de lieux du dossier ONATRA SA et ARISE IIP
Faisant suite à la communication du Président de la République faite lors de la 107ème réunion du Conseil des Ministres, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a fait le rapport d’examen du dossier ONATRA SA et ARISE IIP 9 relatif au Partenariat Public Privé pour la réalisation du chemin de fer Matadi-Kinshasa. Les discussions continuent entre les différentes parties prenantes suivant le MoU qui a été conclu pour la finalisation de ce projet qui permettra d’atteindre les objectifs assignés. La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a été complétée par le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement. Il a rassuré que le Gouvernement prône la reconstruction d’un système ferroviaire capable de répondre aux exigences de capacité, de régularité, de rapidité et de sécurité. Ces performances visent l’attractivité du chemin de fer dans le segment du marché le plus porteur des valeurs ajoutées. Le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a conclu son intervention en soulignant qu’il est question pour le Gouvernement de faire du sous-secteur ferroviaire un élément fondamental de l’intégration des transports de masse au niveau urbain, national et régional et ce, en articulation et complémentarité avec les réseaux routiers, aériens, lacustres et maritimes. Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.5. Défis d’exécution des programmes financés par les bailleurs
Le Ministre des Finances a informé le Conseil que le portefeuille de projets financés par la Banque Mondiale s’est considérablement accru depuis l’avènement au pouvoir du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Ce qui illustre à la fois le progrès accompli et les défis rencontrés dans la mise en œuvre des projets. Il a indiqué que le portefeuille de projets financés par la Banque Mondiale qui s’élevait à 2,5 milliards USD pour l’année fiscale 2018 est aujourd’hui de 8,5 milliards USD avec 5 milliards USD non encore décaissés. L’un des défis consiste, d’après le Ministre des Finances, à s’assurer que l’orientation stratégique des projets, depuis leur identification jusqu’à leur exécution, réponde avec la plus grande pertinence aux priorités structurelles du pays en cohérence avec les autres dépenses effectuées sur ressources propres.
L’autre défi concerne la maitrise des modalités de mise en œuvre des projets financés par les Ministères sectoriels à travers les unités de coordination de projets. Il est crucial d’assurer une bonne répartition et maitrise des rôles entre les instances politiques et les unités de coordination des projets. Il s’agit d’éviter le double risque d’ingérences politiques inappropriées d’une part, et d’abandon des unités à elle-même d’autre part. Le Ministre des Finances a aussi épinglé les différents points de blocage et les mauvaises pratiques pour permettre d’accélérer la mise en œuvre des différents projets et en maximiser l’impact. Il a esquissé des pistes de solutions qui passent notamment par le renforcement du dispositif de suivi, la clarification des rôles et responsabilités des parties prenantes, la réallocation des ressources vers les secteurs porteurs plus performants avec impact visible sur les populations. Il est prévu la revue du portefeuille de la Banque Mondiale du 02 au 03 octobre 2023, au terme de laquelle des décisions seront prises pour la réallocation des ressources vers les projets ou secteurs performants et plus porteurs.
Le Ministre des Finances a préconisé la tenue, le 25 septembre 2023, d’une réunion de concertation regroupant tous les Ministres concernés et les bailleurs, en vue de tirer les leçons de l’expérience et de permettre l’amélioration des différents portefeuilles et de la délivrance des projets. Le Conseil a pris acte de cette Note d’information. II.6. Défis liés opérations import-export et mesures à mettre en œuvre Le Ministre du Commerce Extérieur a fait le rapport relatif aux défis soulevés par les partenaires commerciaux de la République Démocratique du Congo (pays membres de la SADC, COMESA et EAC) lors des opérations import-export.
En effet, les difficultés rencontrées par les importateurs et exportateurs, transporteurs, camionneurs de l’Afrique australe affectent négativement le commerce entre notre pays et ceux de la sous-région. Il a identifié les principaux défis notamment le non fonctionnement des frontières 24h24, la congestion et le retard dans le processus de dédouanement, la multiplicité des check points, le délai long dans le traitement des documents commerciaux avant l’autorisation de départ après chargement et d’autres de plusieurs ordres.
Le Ministre du Commerce Extérieur a proposé des mesures à mettre en œuvre pour répondre à ces défis entre autres la suppression du parking forcé ainsi que les frais y associés, l’institution d’un scannage à un seul point et la mise à niveau de nos services aux standards requis. Les dispositions devraient être prises par les structures habiletés pour assurer les facilitations nécessaires aux différents transporteurs en vue de rendre nos frontières fluides et de permettre l’exercice normal de différentes activités. Le Conseil a pris acte de ce Rapport.
II.7. Elaboration du répertoire opérationnel des métiers
La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers a informé le Conseil de l’élaboration du répertoire opérationnel des métiers en République Démocratique du Congo. La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers a fait état de l’élaboration du répertoire opérationnel des métiers en République Démocratique du Congo, ce document stratégique dont l'utilité dans le secteur de la formation professionnelle n'est plus à démontrer en ce qu'il permet de réaliser un recensement et une identification exhaustive de tous les métiers formels et informels. L’objectif ultime poursuivi est celui de :
- Professionnaliser tous les métiers existants ainsi que leurs promoteurs ;
- Doter le pays d'une cartographie des métiers existants susceptible de concourir à la promotion des métiers à travers des actions concrètes et ciblées d'encadrement ;
- Créer une base de données statistiques des métiers et des promoteurs des métiers pouvant induire des politiques publiques destinées à la création d'une classe sociale moyenne et la réduction du taux de chômage.
Cette question étant transversale, une réunion sera organisée autour du Premier Ministre pour la collaboration des autres Ministères sectoriels concernés pour une mise en œuvre cohérente des objectifs y afférents. Le Conseil a pris acte de ce Rapport.
IV. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé de décisions prises lors de sa 109ème réunion tenue le vendredi 18 août 2023.
V. EXAMEN ET ADOPTION D’UN (01) TEXTE
IV.1. Cadre budgétaire à moyen terme 2024-2026
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a soumis au Conseil le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2024-2026 dont les grandes lignes se présentent de la manière suivante :
En matière de recettes, les actions, ci-après visent à augmenter le niveau des recettes publiques :
- les réformes pour l'élargissement de l'assiette fiscale ;
- la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées en vue d'accroître la pression fiscale et de maitriser l'assiette imposable ;
- la poursuite du processus de digitalisation des impôts et des taxes ;
- le recours aux dons et à l'emprunt sur le marché financier domestique et international.
En matière de dépenses, la politique budgétaire devra demeurer expansionniste tout en veillant à des niveaux de déficit acceptables pour ne pas obérer la viabilité budgétaire.
Les dépenses publiques seront principalement axées sur la poursuite du relèvement du défi du développement, avec en priorité notamment :
- le renforcement de l'orthodoxie dans la gestion des finances publiques en veillant principalement sur la qualité, l'efficience et l'efficacité des investissements publics ;
- l'amélioration qualitative et quantitative des dépenses sécuritaires dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi de Programmation Militaire, en vue de la montée en puissance des FARDC et du renforcement de la Police Nationale Congolaise ;
- la poursuite du PDL-145T visant, entre autres, la dotation du pays en infrastructures de base dont les écoles, les bâtiments administratifs, les centres de santé, les routes de desserte agricole, les stations d'adduction d'eau potable, l'électrification rurale et le développement des filières agricoles ;
- la diversification de l'économie nationale à travers la relance de l'agriculture, la transformation locale des produits miniers ainsi que la promotion de l'entreprenariat, de l'économie verte et du tourisme.
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a indiqué que la programmation budgétaire 2024-2026 situe les dépenses totales à 133.524,9 milliards de CDF, soit 39.985,4 milliards de CDF en 2024, 45.032,5 milliards de CDF en 2025 et 48.507 milliards de CDF en 2026. Les dépenses du pouvoir central se situeraient à 114.191,4 milliards de CDF sur la période, soit 38.063,8 milliards de CDF l'an en moyenne.
Celles des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées (ETD) se situeraient respectivement à 18.611,8 milliards de CDF et à 721,7milliards de CDF. Les recettes totales (y compris les emprunts) se situeraient à 133.524,9 milliards de CDF, à raison de 114.191,4 milliards de CDF pour le Pouvoir Central, 18.611,8 milliards de CDF pour les Provinces et 721,7 milliards de CDF pour les ETD.
Les recettes du pouvoir central (y compris les emprunts) se situeraient à 114.191,4 milliards de CDF, dont 106.514,9 milliards de CDF des recettes du Budget général, 2.032,2 milliards de CDF des budgets annexes et 5.644,3 milliards de CDF des comptes spéciaux.
La mise en œuvre de la politique fiscale et douanière préconisée sur la période permettrait un accroissement annuel des recettes fiscales et non fiscales de l'ordre de 14,5% et situerait la pression fiscale à 14,2% en moyenne.
Cette politique fiscale et douanière consisterait notamment, à poursuivre les réformes amorcées tout en élargissant le nombre d'assujettis à certains impôts directs.
Outre les recettes internes, le financement des politiques publiques préconisées sur la période 2024-2026 bénéficierait des dons attendus des partenaires au développement estimés à 6.380,7 milliards de CDF.
En ce qui concerne les recettes des budgets annexes et des comptes spéciaux, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a souligné qu’elles se situeraient respectivement en moyenne à 677,4 milliards de CDF et à 1.881,4 milliards de CDF sur la période 2024-2026. 14 La programmation budgétaire de 2024 à 2026 dégage un solde global négatif de 12.510,2 milliards de CDF, soit -2,1% du PIB, imputable au pouvoir central. Les mécanismes de son financement ont été identifiés. Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.
V. EXAMEN ET ADOPTION DE TROIS (03) PROJETS DES TEXTES
V.1. Projet de Loi de Finances pour l’exercice 2024
Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté au Conseil le Projet de Loi de finances pour l’exercice 2024. Pour ce qui est des indicateurs macroéconomiques qui le sous-tendent, il a souligné que malgré les récentes turbulences sur le marché des biens et services et sur le marché de change, ce Projet de Loi de Finances a été élaboré dans l’hypothèse d’une croissance soutenue de 6,4%, d’une inflation de 10,9% en moyenne annuelle et d’un taux de change de 2.518,33 CDF le dollar américain, à la suite des mesures prises par le Gouvernement pour stabiliser le cadre macroéconomique. Il contient un Budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40.464 milliards de CDF, soit un accroissement de 24,7% par rapport au Budget de l’exercice 2023 chiffré à 32.457 milliards de CDF. En vue de la mobilisation accrue des recettes, la politique fiscale préconisée pour l’exercice 2024 est essentiellement orientée vers l’élargissement de l’assiette fiscale, la fiscalisation du secteur informel, la promotion du civisme fiscal, la lutte contre la corruption et le coulage des recettes ainsi que la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées ces dernières années dans le but de relever la pression fiscale. S’agissant des dépenses, elles sont chiffrées à 40.464 milliards de CDF, en équilibre avec les recettes correspondantes tant pour le budget général, les budgets annexes que les comptes spéciaux. Par ailleurs, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a brossé les principaux faits saillants de l’analyse du Projet de Loi de Finances pour l’exercice 2024. Il y a lieu de retenir ce qui suit :
- un accroissement de 55,6% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2023 entrainant ainsi une amélioration de sa part dans le Budget général de 35,8% en 2023 à 49,6% en 2024, ce qui permettra la poursuite des grands chantiers initiés par le Chef de l’Etat, notamment la construction du port en eau profonde de BANANA, la construction des logements sociaux, la réhabilitation des aéroports en provinces, l’acquisition des équipements des travaux publics et agricoles, la poursuite de l’extension du réseau routier, etc. ;
- le renforcement des parts des crédits alloués au secteur de la défense et sécurité et l’inscription dans le budget de l’exercice 2024 d’un compte d’affectation spéciale dénommé Fonds de Soutien et de Développement des FARDC ;
- la poursuite du processus électoral ;
- l’inscription dans le budget de l’exercice 2024 du Fonds National de Réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) qui bénéficiera d’un prélèvement de 6% de la quotité de la redevance minière allouée au Gouvernement Central par le Code minier ainsi que le lancement de ses activités ;
- la prise en compte progressive des revendications sociales des bancs syndicaux dans le cadre des accords conclus avec le Gouvernement ainsi que la poursuite de l’assainissement du fichier-paie et de la mise à la retraite des agents et fonctionnaires de l’Etat éligibles ; - la poursuite de la mise en œuvre de la politique de gratuité de l’enseignement primaire et de la mise en œuvre progressive de la couverture santé universelle ;
- la poursuite du financement du PDL-145T sur ressources propres en ajoutant la construction et la réhabilitation des routes de desserte agricole ;
- l’amorce de la diversification de l’économie nationale. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce texte.
V.2. Deux projets de textes du secteur des Finances
Le Ministre des Finances a soumis au Conseil deux projets de textes pour examen et approbation. Le premier est le Projet d’Ordonnance-Loi sur l’Endettement Public.
Ce texte, cadre de référence du pilotage et de la gestion de la dette publique en République Démocratique du Congo, énonce la politique d’endettement public et fixe les règles de bonne gouvernance de la gestion de la dette du pays.
Il fournit également à l’Etat de nouveaux instruments lui permettant de financer ses dépenses. Le Ministre des Finances a précisé que ce texte vient doter la République Démocratique du Congo d’un instrument juridique permettant de garantir à la structure de gestion de la dette publique de jouer véritablement le rôle centralisateur en matière d’endettement public. Aussi, renforce-t-il les capacités de décision, de contrôle et de choix du pays en matière d’endettement public. Cette initiative déclenchée par l’évaluation du cadre légal et règlementaire de gestion de la dette par la Banque Mondiale, a rappelé le Ministre des Finances, a été matérialisée par son Ministère à travers la Direction Générale de la Dette Publique (DGDP) avec l’assistance de la Banque Africaine de Développement. Le deuxième texte est relatif au Projet de Loi sur les Bureaux d’Information de Crédit. Il a pour mission de fixer les règles relatives à l’activité et au contrôle des bureaux d’information sur le crédit en République Démocratique du Congo conformément aux dispositions de l’article 122 point 8 de la Constitution en vigueur.
En effet, ce texte a l’avantage de participer à la réduction de l’asymétrie d’information entre le préteur et l’emprunteur, laquelle à son tour permet de palier le rationnement du crédit, les longs délais de traitement des demandes de crédit, les intérêts exorbitants, les surendettements asphyxiants et le ratio de portefeuille à risque élevé.
Pour le Gouvernement, les systèmes d’information sur les risques de crédit revêtent un intérêt capital pour le bon fonctionnement du marché de crédits. Car, ces systèmes permettront à la Banque Centrale du Congo de mieux évaluer le niveau des risques de contrepartie pesant sur l’ensemble du système bancaire.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces deux Projets de textes. Commencée à 14h18’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 19h23’.
Patrick Muyaya Katembwe
Ministre de la Communication et Médias Porte-parole du Gouvernement
All Stories
Etre mère est une grande responsabilité qui demande beaucoup de maturité, de maîtrise de soi et beaucoup de moyens pour s’assumer. Mais tous ces critères paraissent pas importants pour les jeunes filles de Lalou.
Un enfant est un être sacré c’est pourquoi il est souvent demander de planifier avant d’envisager avoir un enfant. Aujourd’hui être mère n’est plus pris au sérieux pour certaine fille. Les jeunes filles aujourd’hui acceptent de devenir mère en sachant qu’elles ne sauront pas assurer la survie de leurs enfants. Conséquence : le taux élevé des enfants de la rue dans la ville de Kinshasa.
Les jeunes filles se lancent dans des relations amoureuses peu rassurantes et sans avenir. Dès qu’elles tombent sur des garçons qui leur donnent 5000 ou 10000 franc congolais par jour elles pensent automatiquement trouver l’homme idéal et n’hésitent plus à se donner entièrement à ces hommes. Et pourtant, la plupart de ces hommes sont des motards, des taximan. Pour les filles de Lalou ce qui fait qu’on trouve des filles de 15-20 ans ou encore 20-25 ans devenir des mères chez les parents.
Pour la plupart des cas de ces filles élèvent seules leurs enfants parce que, très souvent, ces garçons prennent la fuite ou refusent de prendre leur responsabilité de père, et l’éducation de l’enfant et surtout sa vie est mise en danger .Pendant ce temps il y’a des couples responsables mariés pendant des années qui n’arrivent pas à concevoir.
Les jeunes filles doivent prendre conscience, savoir assumer les conséquences de leurs actes, faire preuve de maturité, d’intelligence, de sagesse et surtout se valoriser.
Lesline Kapinga
Trois cas des personnes atteintes de Monkeypox sont signalés à Kinshasa. Le Docteur Robert Shongo, responsable du Programme de lutte contre le Monkeypox et les fièvres hémorragiques virales en RDC, l’a confirmé au cours du point presse tenu vendredi dernier à l’Institut national de recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa-Gombe. Le médecin a appelé la population kinoise, et tous les congolais en particulier, à ne pas céder à la panique, contrairement à tout ce qui se raconte mais, plutôt, à observer, comme il se doit, les mesures sanitaires recommandées.
Dr Shongo a, en outre, rassuré que la prise en charge de cette maladie est effective et inconditionnée par tous. Sinon, cette maladie autrefois appelée ‘’variole du singe’’ est transmise principalement par le contact direct : avec l’animal malade, avec la personne malade. Une femme enceinte malade de Monkeypox peut transmettre le virus au fœtus, a expliqué le médecin, qui détaillait les circonstances de contamination de la maladie.
Comment reconnaitre en cas de contamination ?
Plusieurs signes peuvent indiquer l’infection de ce virus. Chez les humains, cela se manifeste par une forte fièvre d’apparition brutale, des éruptions cutanées, des lésions remplies de liquide ou de plies qui finissent par se dessécher et former des croûtes au niveau des paumes de mains et des plantes de pied, qui peuvent même se généraliser sur tout le corps.
Comment éviter ?
Pour éviter toute infection de la maladie, le médecin a conseillé de : « se laver régulièrement et correctement les mains à l’eau propre et au savon, ou à la cendre ; éviter tout contact non protégé avec des animaux malades ou morts ; éviter tout contact physique et sexuel avec une personne qui présente les signes de Monkeypox ou tout autre excrétion ou liquide provenant des personnes malades (sang, urines, salive, selles, vomissures, sueur, spermes...) ; éviter la manipulation et la consommation de la viande d’un animal malade ou mort naturellement ; bien cuire la viande avant de la consommer ; éviter de manipuler les cadavres des personnes mortes suspectes de Mpox mais les enterrer de manière digne et sécurisée ; éviter d’abattre et de vendre les animaux malades ou suspects », a-t-il recommandé, comme mesures préventives.
Le médecin a par ailleurs accentué que les personnes à haut risque d’être contaminées par ce virus sont celles qui entrent en contact direct avec les animaux comme les chasseurs, les fermiers, les éleveurs, les vendeurs ou batteurs des animaux, les cuisiniers etc.
Que faire ?
En effet, les spécialistes en la matière suggèrent de se rendre immédiatement au centre de santé le plus proche soit appeler gratuitement le service call center 42502, lorsqu’une personne présente des signes énumérés. Ce, en vue de lutter efficacement contre cette maladie. Pour les animaux, il est recommandé d’appeler un vétérinaire le plus proche.
Fidel Songo
Le sénateur, écrivain et Président du Conseil d’administration du CADICEC, Didier Mumengi, a annoncé vendredi 25 août 2023, à la salle Père Boka du CEPAS, la tenue de la deuxième conférence de ‘‘L’Académique du bon sens’’ pour le 17 octobre 2023. C’était à l’occasion de la sortie officielle de l’Académie du bon sens.
L’Académie du bon sens, est une école d’initiation pratique à la citoyenneté agile et éthique, au service de l’intelligence sociétale congolaise.
«Nous allons commencer le 17 octobre 2023, avec ces questions majeures, ces questions fondamentales : Qui sommes-nous ? Pourquoi nous nous appelons ‘’bantou’’ ? Ils viennent d’où ces bantous ? Quel était notre premier ancêtre, de qui nous tenons ce nom bantou ? Comment faire la démonstration que la traite négrière et la colonisation sont les incidents de l’histoire qui ont quelque part vidé le sens humain de l’homme congolais et que maintenant nous devons prendre la résolution de la restaurer, de la réhabilité. Parce que, le 30 juin 1960, nous ne sommes pas donné l’importunité de nous arrêter et de purger tout ce que la traite négrière et de la colonisation ont placé dans nos profondeurs, ont paralysé nos virtualités créatrices », fait savoir Didier Mumengi.
Pour lui, chaque séance formative ou sensibilisatrice de l’académie du bon sens, requiert une inscription préalable et se saisit d’une problématique sociétale précise pour expérimenter d’abord, une technique ad hoc de résolution pratique et holistique de tous les problèmes du secteur et ensuite, les principes d’éthique ainsi que les règles de déontologie y relatifs. Selon lui, l’académie du bon sens va tenir des séances sur les moustiques et la malaria qui deviennent des maladies endémiques dont la solution n’est peut être pas d’acheter des insecticides et des moustiquaires, mais de proposer des actions simples. «Les moustiques sont des témoins de la saleté qui nous environnent, les moustiques nous disent en nous piquant, attention vous êtes sales, votre rue est sale. D’où, il est important de trouver une solution », fait-il noter.
Il sied de rappeler que, l’académie du bon sens en un mot, se donne pour ambition de promouvoir le retour à une meilleure normalité et de travailler à l’essor d’une réelle intelligente décisionnelle collective, au travers ses axes d’actions : sensibiliser, initier et former les jeunes-acteurs de demain, mais aussi les acteurs publics d’aujourd’hui à un agir éthique, civique et patriotique dans toutes les situations ; proposer des formations pratiques en intelligence décisionnelle pour améliorer la capacité de résolution de problèmes des acteurs publics : transformer les volontés citoyennes, les mandats et les engagements publics ainsi que toute responsabilité d’Etat en dynamiques décisionnelles précises, rapides, réalisables et chaque fois salutaires ; exhorter et aider les partis ou regroupements politiques à se doter impérativement d’un code de militantisme cognitif, scientifique et civique ainsi que d’un guide de conduite citoyenne vertueuse des militants ; sensibiliser les administrations publiques - de la rue au sommet de l’Etat, les entreprises privées et les organisations associatives à la nécessité de se prémunir d’une charte de comportement agile et éthique au travail et sensibiliser l’Etat et l’aide à soumettre le monde du travail public, privé et associatif à l’impératif de la responsabilité des organisations.
Hénoc Akano
*Revaloriser les médicaments périmés, c’est possible ! Surtout quand l’écologie s’en mêle. Christine Warrand l’a fait, en créant des œuvres d’art ‘‘médicamenteuses’’. A travers une exposition qui s’est tenue à l’hôpital du Valdor, à Liège (Belgique), du 26 mai au 25 août, cette artiste liégeoise a inspiré le public.
Familière avec les médicaments auxquels les circonstances de la vie l’ont exposée, Christine Warrand s’en révolte. Sans tension, mais non sans passion : une passion qui met l’art au service de la préservation de l’environnement. Christine fait usage des médicaments périmés pour créer des peintures originales.
L’art au service de l’environnement
Dans cet environnement ‘‘hospitalier’’ du Valdor, des patients de l’hôpital ont retrouvé le sourire. Et les œuvres exposées permettent surtout réfléchir quant à l’impact des médicaments sur l’environnement. En effet, selon une étude internationale dirigée par l’Université d’York au Royaume-Uni (2022), les résidus des médicaments sont des facteurs de pollution à plusieurs niveaux.
Des visiteurs et plusieurs curieux ont été très contents d'avoir ce genre d'exposition qui leur rappelle la nécessité de ‘‘récupérer pour upcycler’’. Certains n’hésitent pas de s’acheter une œuvre d’art qui leur plaît. Les fonds récoltés seront affectés à Fonds de la Recherche Scientifique à travers Télévie.
Et ensuite
Quand l’art et l’environnement se rencontrent, une créativité sans frontière s’en dégage. Une autre exposition est en vue très prochainement, cette fois-ci à Bruxelles. Une occasion pour poursuivre la réflexion en vue d’une prise de conscience face à ces pilules qui risquent de rendre malade notre planète, en polluant notamment nos rivières.
Prosper Mbumba
Journaliste indépendant (en séjour à Liège)
La création de Lumumba-Ville et son aménagement tiendront compte de plusieurs paramètres. En l'occurrence, le développement de la voirie de la Province du Sankuru et surtout de la connectivité entre les centres importants de ladite province et la Route Nationale Numéro 1. C'est dans cette optique qu'il convient d'inscrire la visite effectuée par Monsieur Ila Ngongo, Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat aux Infrastructures et Travaux Publics sur le site érosif de Jacod, dans la ville de Lodja.
Ensemble avec quelques membres de sa délégation notamment, le Directeur Général du Bureau d'Etudes d'Aménagement et d'Urbanisme (BEAU), le Secrétaire Général aux ITP ainsi que les experts de l'Office des Voiries et Drainages et de l'Office des Routes ont fait le tour de ce site qui continue à causer d'énormes dégâts à Lodja depuis 2012. Trouvé sur place, le Directeur technique de l'entreprise AIRIS AFRICA qui exécute les travaux sous un contrat depuis 2022, plusieurs actions sont en train d'être menées dans le but de faire arrêter l'évolution de cette érosion qui a 5 têtes.
«Nous avons construit deux collecteurs d'eaux sur les avenues des Méthodistes et celle de l'Office des Routes. Les ramblées effectuées ont permis de constituer un mur de soutènement », a déclaré l'Ingénieur Tarcisse Pengadiowo. Ainsi, commencé en octobre 2022 pour une durée 14 mois, le contrat conclut pour la réalisation de ces travaux avec le gouvernement Provincial du Sankuru, devrait prendre fin dans 5 mois.
A l'issue de cette visite d'inspection de ces travaux de lutte antiérosive en cours d'exécution à Lodja, Ila Ngongo a estimé qu'il faut faire avancer les choses rapidement eu égard au projet lié à Lumumba-Ville.
Ainsi, il a instruit les experts des structures présentes de tenir une réunion technique avec l'entreprise contractante. Après échanges entre les deux parties, il a été retenu que les études détaillées complémentaires soient effectuées en vue d'une solution durable. Ces études doivent tenir compte du bassin versant qui déverse les eaux dans l'érosion.
Le périple de cette forte délégation du Ministère des Infrastructures et Travaux Publics se poursuit. Prochaine étape le village natal du tout premier premier Ministre de la RDC afin d'appréhender les aménagements pour la construction de Lumumba-Ville et d'en apprécier les défis de la connectivité entre les centres importants de la province du Sankuru et la RN1.
La Pros.
Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping, a conjointement présidé, avec son homologue Cyrille Ramaphosa, président d'Afrique du Sud, jeudi dernier, à Johannesburg, le «Dialogue des dirigeants chinois et africains». Il était question de faire le point, au cours de cette rencontre de haute portée diplomatique, sur les relations, vieilles de plusieurs décennies, qui lient la Chine à l'Afrique. Dans son mot, le Président XI Jinping a dressé un tableau reluisant des efforts inlassables que son pays ne cesse d'accomplir, depuis son avènement au pouvoir, pour booster le développement du continent. Il a indiqué que les relations sino-africaines ont atteint, en dix années, soit de 2013 à ce jour, « de nouvelles hauteurs et la nouvelle phase de la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé ».
L'occasion était propice pour Xi Jinping de réaffirmer toute sa détermination et son engagement à soutenir l'intégration des pays africains et à appuyer, sans cesse, tous les efforts visant le bien-être des peuples. Le premier citoyen chinois a eu des mots justes, toujours dans son allocution, pour attirer l'attention des Chefs d'État africains sur l'impérieuse nécessité d'oeuvrer en faveur de la préservation d'un environnement mondial de paix et de sécurité; la mise en place d'une économie mondiale ouverte et inclusive; l'avènement d'un ordre international juste et équitable dans un élan de solidarité et de préservation des intérêts vitaux communs.
A la lumière de ses allégations, la Chine va, dans la même dynamique, lancer trois initiatives à impact visible, dans les tout prochains jours. Il s'agit du Plan de coopération sino-africaine pour le développement des talents, le Programme d'assistance à la modernisation de l'agriculture en Afrique et un vaste programme de soutien à l'industrialisation de différents pays africains.
« Il y a de multiples voies qui mènent à la modernisation. Les peuples africains sont les mieux placés pour dire quelle voie de développement est la plus adaptée à l’Afrique. La promotion de l’intégration est la voie de modernisation librement choisie par les pays et les peuples africains. La Chine a toujours fermement soutenu le continent et souhaite l’accompagner sur la voie vers sa modernisation. Depuis des années, la Chine a aidé l’Afrique à construire de nombreuses infrastructures d’interconnexion et développé de larges coopérations avec l’UA et les organisations sous-régionales, avec la construction des projets panafricains emblématiques comme le Centre de Conférence de l’UA et le siège du CDC africain.
A l’avenir, la Chine travaillera avec l’Afrique au renforcement de l’articulation de leurs stratégies de développement. La Chine, s’appuyant sur la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) et en synergie avec l’Agenda 2063 de l’UA, renforcera le dialogue et la communication avec l’Afrique aux différents échelons et soutiendra les institutions d’intégration africaines comme le Secrétariat de la ZLECAf, le système de paiement et de règlement panafricain et l’Union africaine de Radiodiffusion dans l’établissement de mécanismes de coopération avec la Chine.
La Chine continuera de soutenir les efforts de l’Afrique visant à parler d’une seule voix dans les affaires internationales et à rehausser sa place internationale. La Chine travaillera activement au Sommet du G20 du mois prochain à ce que l’UA devienne membre à part entière du G20 », a déclaré, de vive voix, le Président XI Jinping.
Il a poursuivi par l'annonce de la tenue, en 2024, en Chine, de la prochaine conférence du FCSA. Pour lui, cette rencontre offrira le cadre aux dirigeants chinois et africains pour envisager le futur, l'Afrique étant une terre d'espoir en ce 21è siècle.
« Nous attendons tous beaucoup de ce rendez-vous important. Je suis convaincu que la Chine et l’Afrique feront rayonner davantage leur amitié traditionnelle, approfondiront leur solidarité et coopération, et favoriseront un développement vigoureux de leur coopération dans différents domaines. L’engagement commun de la Chine et de l’Afrique à promouvoir la modernisation permettra certainement de créer un avenir plus radieux pour les peuples chinois et africains et de donner l’exemple dans la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité », a rassuré M. Xi Jinping.
Gloire Mfemfere
M. Didier Ilunga Mbenga, Basketteur d’origine congolaise et ex-champion de NBA, désigné comme notre Ambassadeur des IXès Jeux de la Francophonie, ainsi que Mme Mwadi Mabika, également ex-basketteuse de NBA, ont été gratifiés des passeports diplomatiques congolais pour avoir porté bien haut le drapeau de la RDC à l’échelle mondiale.
CONGRATULATIONS !!!
IKN
La Gestion Axée sur les Résultats (GAR) ou encore Results Based Management (RBM) est une approche de gestion focalisée sur la performance et l’obtention de résultats.
Il s’agit de prendre une direction en fonction d’objectifs initiaux pré-établis, puis de suivre ces objectifs à travers l’analyse des écarts entre le prévisionnel et ce qui est effectivement accompli.
La GAR intègre :
* les stratégies ;
* les personnes ;
* les ressources ;
* les processus et les outils de mesure pour améliorer la prise de décisions ;
* la transparence ;
* la reddition de comptes.
Ce système de gestion met l’accent sur :
* l’atteinte de résultats ;
* la mise en œuvre de mesures du rendement ;
* l’apprentissage ;
* l’adaptation ;
* la production de rapports sur le rendement et les résultats obtenus.
OBJECTIFS DE LA GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS :
* Identifier et gérer les risques tout en veillant sur les résultats escomptés et les ressources nécessaires ;
* Accroître les connaissances en tirant des leçons et les intégrer dans les décisions ;
* Rapports sur les résultats obtenus et les ressources consommées.
C’est ça le secret de la réussite.
IKN
Grâce aux efforts du Président fédéral du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), William Ongonyu Omende et avec l’appui de son Autorité Morale, Laurent Batumona, la population de Katako-Kombe accède à l’eau potable de la Régideso. Après près de 63 ans, l’eau coule au robinet à Katako-Kombe. Un exploit inimaginable. Pas moins de 15. 000 personnes bénéficient directement de cette eau potable. Parmi elles, des femmes dont les corvées d’eau quotidiennes lourdes et éprouvantes sont considérablement allégées. Témoins de l’évènement, le Secrétaire Général de la Régideso, Otshumbe Loka Onema. Il a confirmé la démarche effectuée, contre vents et marrées, par William Ongonyu Omende, cadre du MSC et candidat à la députation nationale dans la circonscription électorale de Katako-Kombe. Otshumbe Loka a apprécié le souci de William Ongonyu de développer chez lui car, plusieurs années avant on n’a pas vu une telle initiative se réaliser. ‘’Aucun politique par le passé n’a mené des démarches pour l’adduction de l’eau potable à Katako-Kombe comme le parti politique de Laurent Batumona, président du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC)’’.
C’est sous la férule du président fédéral du MSC de Katako kombe, William Omende, que l’eau de la Régideso coule au robinet à Katako-Kombe. La Régideso et ses partenaires ont décidé de soutenir la demande de William pour la réalisation de cet exploit. Un autre témoin de l’évènement, c’est la population. Très heureuse, elle a scandé des chansons pour soutenir les actions du MSC à travers leur fils William Ongonyu Omende qui a manifesté le souci de traduire en acte le programme social du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dans le territoire de Katako-Kombe. Dans son appel, William appelle la population à la vigilance pour ne pas vendre Katako-Kombe à cause de polos et tout geste séducteur plutôt à lui faire confiance pour les autres actions qu’il compte réaliser pour la population.
En effet, Katako-Kombe n’a jamais vu une seule goutte d’eau potable de la Regideso avant et après indépendance. C’est grâce à un digne fils du terroir qui a pensé offrir de l’eau à cette population.
C’est suite à ses multiples démarches qu’il a menées, jour et nuit, pour soutenir le programme d’action du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu’il est parvenu à mettre en marche son projet avalisé par la Régideso. C’est au début de l’année 2023, lors de sa visite dans son village, qu’il a retrouvé près de 20 ans après, que William Omende a trouvé nécessaire de soutenir sa population. ‘’63 ans après l’indépendance, Katako-Kombe n’a jamais connu un début de développement sur tous les plans’’, dit-il avant d’ajouter : ‘’Je n’ai pas hésité un seul instant de faire la différence par le fait que beaucoup de députés, ministres, sénateurs, gouverneurs et des hommes du coin n’ont jamais pensés à réaliser des structures de développement pour la population alors qu’ils se sont enrichis sur les dos de cette population’’. C’est pour cette raison, a-t-il renchérit, que je préfère être un interlocuteur de cette population au Parlement afin qu’il y ait un développement dans les secteurs des églises, des Associations, des agriculteurs et du commerce à Katako-Kombe.
Pour cela, il continue des démarches auprès des investisseurs dans le domaine de l’aviation civile, de fabrication du savon, de sel de table, des hôpitaux et électricité. Pour lier l’utile à l’agréable, les matériels pour l’usine de savonnerie sont déjà à Katako-Kombe en plus des matériels de la société d’aviation qui sont attendues fin décembre 2023.
William Ongonyu garde encore d’autres projets. Il s’agit d’une agence de transfert d’argent afin de faciliter les transactions d’une part, et de l’autre, faciliter le paiement des fonctionnaires qui font plus de 150 Km de Katako-Kombe à Lodja pour aller toucher le salaire.
Pour soutenir les écoles, William Ongonyu est en voie d’offrir à l’Epsp des bancs pour les élèves.
Heureux, les habitants de Katako-Kombe remercient vivement le Mouvement de Solidarité pour le Changement de l’honorable Laurent Batumona et rappellent à quel point il leur était difficile de s’approvisionner en eau potable. «Avant, on partait jusqu'à la source pour chercher de l'eau potable et puisse que nous nous retrouvions avec d'autres femmes qui venaient de plusieurs autres quartiers, il fallait attendre souvent plusieurs heures juste pour remplir un bidon », nous explique une ménagère de Katako-Kombe. Pour la jeune femme Emilie Onyumbe, cela posait de nombreux problèmes notamment, pour la régularité des enfants à l’école : «Le temps qu'ils perdaient en allant chercher de l'eau les amenait à arriver le plus souvent en retard. Pour cela, on avait malheureusement aucune solution puisse qu’on avait pas d'autres moyens». Aujourd’hui, se réjouit-elle : « Dieu merci ! Avec ces points d'eau de proximité, cela leur prendra désormais quelques minutes. Merci à William Ongonyu Omende de nous avoir sortie cette épine du pied ».
‘‘L’objectif de notre vision au MSC est de contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie et socio-sanitaires des populations urbaines et rurales, à travers un accès renforcé à des besoins vitales. Nous avons la vision d’un monde où tout le monde a accès à de l’eau potable. Un monde où tout le monde bénéficie de conditions d’hygiène et d’assainissement décentes. Un monde où la vie de personnes n’est menacée par des maladies mortelles transmises par l’eau. Avec la vision du MSC, nous continuerons à innover pour parvenir à un monde plus juste et sans pauvreté’’, a déclaré William Ongonyu.
La Pros.
Par le biais d’une lettre adressée au Premier Président de la Cour des Comptes le 28 août courant, le président de l’Assemblée provinciale, Godé Mpoy, a exprimé l’incapacité actuelle de l’institution qu’il dirige à mettre en place des sanctions contre le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila.
Organe délibérant de la Capitale, il avait été demandé à l’Assemblée provinciale de Kinshasa par la Cour des comptes de prendre des sanctions à l’encontre de Gentiny Ngobila et son Gouvernement provincial pour non-transmission, dans le délai requis, de documents budgétaires. Ces sanctions peuvent aller d’un simple rappel à l’ordre jusqu’à une censure ou même une motion de défiance.
Pour réponse, Godé Mpoy explique au président de la Cour des comptes que les députés provinciaux exigent le paiement des émoluments liés à la session qui devrait abriter des décisions relatives à ce dossier comme l’exige le règlement intérieur. Toutefois, Godé Mpoy doute que le Gouverneur puisse disponibiliser les fonds dans le délai de 5 jours comme l’exige la loi vu que c’est lui qui est visé par les sanctions.
De ce fait, il a proposé au président de la Cour des Comptes deux solutions palliatives à ce problème. Il s’agit d’exiger au Gouverneur de mettre à la disposition des députés provinciaux les moyens nécessaires pour la tenue de cette session extraordinaire ou de sa suspension: «Soit vous demandez au Gouvernement central par le truchement du ministre de l’Intérieur d’instruire le Gouverneur pour qu’il dispose ces frais exigés par les Députés provinciaux pour tenir cette session extraordinaire. (…) soit demander au ministre de l’Intérieur qu’il puisse activer les dispositions pertinentes des articles 63 à 68 de la loi n°08/012 du 31 juillet 2008 qui lui donnent le pouvoir de prendre des mesures conservatoires notamment, la suspension du Gouverneur en attendant que les moyens soient disponibilisés pour permettre à la plénière de formaliser la procédure(…) »
Pour rappel, il y a quelques semaines, l’Alliance des Congolais Progressistes, parti cher à Gentiny Ngobila, avait appelé la Cour des comptes à ne pas se laisser manipuler par des politiciens «haineux» et «véreux» au risque de ternir son image, dénonçant un acharnement politique contre leur autorité morale à quelques mois des élections.
Déborah Nitu
L’enquête a été réalisée par Sangol, une structure spécialisée en Communication, sondage d’Opinion et information d’avril en août 2023 dans un contexte totalement électoral où le territoire d’Idiofa comme circonscription électorale vient d’enregistrer près de 340 candidatures à la députation nationale pour 6 fauteuils au Parlement au moment où la circonscription venait elle-même d’être amputée de trois sièges donc un au niveau national et deux sièges pour les provinciales.
Ce sondage a été effectué auprès d’un échantillon de 2000 personnes représentatif de la population du territoire d’Idiofa âgée de 18 ans ou plus à raison de 122 sondés par secteur dont Banga, Belo, Bulweme, Kalanganda, Kapia, Kipuku, Madimbi, Mateko, Musanga, Kanga, Sedzo, et Yasa-Lokwa ) et 186 dans chaque grande cité dont Idiofa le chef-lieu, Dibaya et Mangay.
Librement, la population d’idiofa s’est exprimée sur les personnalités politiques, les leaders de la Société civile, charismatiques, des opérateurs culturels et même sur certains leaders d’opinion qui disposent de l’influence sur la vie territoriale. Bref la population d’Idiofa a émis son opinion sur ceux de qui elle prétend attendre des solutions pour un changement global et intégral de son vécu quotidien même si la résolution des problèmes reste l’apanage de l’Etat.
«Sangol» qui est un Centre d’analyse et d’évaluation des actions à impact visible pour le Développement a réalisé ce sondage de manière objective afin d’obtenir son opinion sur les personnalités qui ont marqué la vie de cette population entre avril et août 2023.
Alors, au-delà d’un nombre considérable d’obstacles liés aux difficultés de langage, les personnes sondées ont soutenu leur opinion sur quelques facteurs d’appréciation personne parmi lesquels, les actions à impact visible dans différents domaines du Développement, la formation de l’homme, les infrastructures, l’éducation, l’eau, la santé, l’énergie, l’assistance, le rapprochement avec la base, le leadership et les capacités managériales susceptibles d’apporter des solutions durables aux différents problèmes des communautés locales.
En attendant le dernier sondage prévu au début décembre, Voici le Top 10 de Personnalités qui ont marqué cette deuxième partie de l’année 2023.
Hugues PULUSI Eka
Jeune Manager, Avocat au Barreau de Kinshasa Matete, Hugues Pulusi mène toujours la barque et vient en tête du peloton avec 75,2% d’opinions favorables surtout dans les milieux des jeunes. Très effacé ce dernier temps, Il travaillé en sourdine à Idiofa à travers sa Fondation et demeure la personnalité la plus populaire d’Idiofa grâce aux actions menées par sa Fondation à travers les bourses d’études à près de 200 jeunes nouvellement diplômés qui se sont distingués dont 15 lauréats identifiés avec de 70% ou plus, ainsi qu’à ceux qui ont obtenu plus de 65% aux Examens d’État. Ces boursiers seront tous pris en charge par la Fondation Hugues Pulusi Eka dans les universités de Kinshasa pour certains et dans différents instituts supérieurs d’Idiofa pour d’autres. Ce geste philanthropique de grande envergure sur la formation et la relève est une première dans l’histoire du Kwilu et lui conféré beaucoup d’opinions favorables. Selon les sondés, la population d’Idiofa se dit aussi séduite par les actions à impacts visible notamment le projet d’adduction d’eau potable à travers les forages d’eau dans différents secteurs donc l’engin (véhicule moderne) est immobilisé sur la 7e rue, place commercial de Limete en partance pour Idiofa. Dejà en juin, 3 Générateurs de 10 KVA chacun ont été acheminés à Idiofa pour pérenniser la fourniture en eau pour les forages déjà réalisés afin d’éviter la rupture faute d’énergie.
Le public sondé voit en Hugues Pulusi Eka, un vrai et meilleur défenseur de ses intérêts à travers ces projets de grande envergure d’intérêt vital surtout pour les populations vivant dans le milieu rural.
Dhedhe Mupasa
Député national, Dhedhe Mupasa est l’un des 7 sept élus d’Idiofa marquant indélébilement la population avec une cote favorable de 74 %. Les sondés estiment qu’il incarne réellement une vision pour le développement d’Idiofa. Dans son actif, la population se dit satisfaite de la réhabilitation de plusieurs routes de desserte agricole, le financement du cantonage manuel pour l’entretien de ces routes, l’installation de l’antenne de l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomique (INERA) à Mbala , la construction des 2 Grands Centres de formation professionnelle à Sedzo, La construction du Centre informatique et centres d’apprentissage des métiers assorti d’autres activités sportives, culturelles et sociales au profit des jeunes désœuvrés dans la cité d’Idiofa qui ouvrira ses portes bientôt, la réhabilitation et l’équipement des plusieurs centres hospitaliers, la construction des bâtiments modernes pour plusieurs écoles notamment dans la Commune rurale de Mangai.
Dans le cadre de son association socio-culturelle Bana Ama, Dhedhe Mupasa s’est investi dans la promotion de la culture, des valeurs et de la Jeunesse avec l’installation des radios communautaires à Mokala et Dibaya pour promouvoir le vivre en commun. Le député Dhedhe Mupasa garde toujours sa popularité intacte.
Aubin Minaku
Trois fois élu, la majorité des sondés l’ont qualifié du leader intemporel, Sa cote de popularité est montée en flèche ces derniers jours depuis la loi sur la répartition des sièges qui ampute la circonscription électorale d’Idiofa de trois sièges. Pour la plupart, Aubin Minaku est celui qui usait de son influence, son poids et son leadership politique afin de manager politiquement pour que Idiofa maintienne ses sièges intactes tout en mettant des moyens financiers non seulement pour la sensibilisation à l’enrôlement mais aussi le suivi, interpellant le personnel de la CENI afin de donner à Idiofa les mêmes chances que d’autres circonscriptions électorales.
Par ailleurs, la population est revenue avec satisfaction sur la construction de la route asphaltée, la construction de plusieurs bâtiments servant d’auditoires notamment à l’ISTM IPAMU et l’ISP Kipuku en facilitant la mécanisation avec salaire des centaines de fonctionnaires sur l'étendue du territoire, sans parler de la création dans l’enseignement primaire, secondaire et technique de la sous division d’idiofa 3 avec ses lots importants d’engagés.
A ce jour, le territoire d’Idiofa dispose d’une direction de l’institut national de préparation professionnelle (INPP) et de la Caisse nationale de sécurité sociale qui permet actuellement à tous les retraités de toucher leurs dus. Et subsidiairement, Aubin Minaku s’est battu pour ramener une banque privée qui, aujourd’hui, paye l’ensemble des fonctionnaires de l’état sans parcourir des nombreux Km comme dans d’autres Provinces de la RDC. C’est ici l’occasion pour toutes ces familles des fonctionnaires de dire merci à Aubin Minaku, disent les sondés.
Fervent catholique, cet enseignant de l’université a reçu dernièrement les hommages de tous les chrétiens et la bénédiction des pères de l’Église pour la construction de la cathédrale de la paroisse de KOSHIBANDA dans le secteur de Belo sur fonds propres. Selon plusieurs personnes sondées, personne ne l’a fait à l’exception de maman Olive Lembe Kabila dans le Nord-Kivu.
Les actions d’intérêt général et communautaire sont très nombreuses comme la création de 5 radios communautaires locales dans la cité d’Idiofa, à Kalo, Mangai, Kipuku et Panu, l’éclairage public au grand marché d'Idiofa sans évoquer les forages d’eau réalisés pour l’intérêt des fadiolais toute tendance confondues.
La plupart des sondés estiment que toutes ces actions méritent reconnaissance de la part de la population et remettent le pendule dans l’air.
Papy Labila
Ce jeune Juriste et Conseiller juridique au ministère des infrastructures, Papy Labila est le plus jeune leader qui a créé l’unanimité entre les populations d’Idiofa. Grace aux actions menées par sa fondation, plus d’un millier des ménages d’Idiofa ont aujourd’hui accès à l’eau potable gratuitement, réduisant au maximum les risques de contamination aux germes des maladies hydriques.
Les sondés se disent en autre très flattés par la Production et la récolte de plusieurs tonnes de maïs que la Fondation a mis à la disposition de la population à vil prix afin de résorber la crise que vit cette population depuis plusieurs mois. Un projet vital que papy Labila souhaite installer dans chaque grande agglomération de tous les secteurs.
Au sujet des infrastructures, La population d’Idiofa, toute tendance confondue se dit satisfaite par ses nombreux plaidoyers au niveau des décideurs politiques qui ont abouti aujourd’hui au lancement des travaux de la réhabilitation de la RN 20 tronçon Ingudi –Idiofa-Bokonda et Bokonda-kapia. La population se dit très confiant en ce jeune leader car cette route permettra non seulement de désenclaver Idiofa mais permettra aux paysans de tous les secteurs d’évacuer leurs produits agricoles vers les centres Kikwit et Kinshasa aux moindres couts.
Très engagé pour l’intérêt des populations d’Idiofa, Papy Labila s’est battu pour obtenir du VPM en charge de la Fonction publique les assurances pour la régularisation de la situation des NP et la mécanisation des NP du territoire d’Idiofa. A ce jour, les NU et les NP peuvent retrouver leur sourire grâce à ce porte-voix de la population.
Par ailleurs, les sondés ont appris avec joie son plaidoyer auprès de Cobil pour la construction d’une station moderne à Idiofa qui aura comme conséquence la réduction du cout du carburant pour tous.
Dans le lot des actions de Papy labila et sa fondation s’ajoute aussi l’aide et l’assistance aux démunis et aux jeunes désœuvrés ainsi que le soutien à la police du territoire d’Idiofa. Il est présenté comme le jeune le plus influent du Territoire d’Idiofa.
Dans le Top 10, figure également le député provincial Egide Wawene, le sénateur Sacré Lanfel Inioki, le Député Richard Ndambu, le professeur Jean de Dieu Minengu, la DGA des Lignes Maritimes Gisèle Mbwansiem Mupa ainsi que le député national Boris Mbuku.
Enquête réalisée par Sangol