Partie pour une mission de contrôle de l'exécution du PDL- 145 T au Kongo Central, Mme Judith Suminwa est rentrée à Kinshasa très satisfaite. Partout où elle est passée, la joie des habitants visités était déjà le signe de la réussite du programme PDL-145 T qui est l'œuvre du Chef de l'Etat lui-même, décidé de bien achever son mandat à la tête de la RDC. De Matadi où elle est arrivée au départ de Kinshasa, la Ministre d'Etat au Plan, Mme Judith Suminwa Tuluka s'est rendue tour à tour à Seke Banza, à Lukula et à Boma. A Seke Banza, Mme la Ministre du Plan a eu beaucoup de joie quand elle a visité tous les chantiers, accompagnée de son équipe. Après Seke Banza où tout marche bien, elle est allée à la recontre du gouverneur Guy Bandu pour l'échange des civilités. L'occasion a permis à Mme Judith Suminwa de féliciter le travail du gouverneur en ces termes : “Nous avons pu voir sur le terrain les actions menées par le gouvernement provincial du Kongo Central. Elles sont un exemple de complémentarité avec le PDL- 145 T. Cette synergie est importante et je pense que cette collaboration va continuer”, a dit Mme Judith Suminwa Tuluka. Les actions menées par le gouvernement provincial du Kongo Central ont été donc un motif de joie pour Mme Judith Suminwa qui ne s'est pas empêchée d'ajouter que “Cette synergie est importante et elle justifie la continuité de cette complémentarité ''. Ceci est à recommander pour l'ensemble des Territoires de la RDC concernés par ce programme de développement afin que les travaux progressent vite. Ceci a eu lieu à l'occasion de cette mission de suivi de l'exécution du PDL-145 T”, devait-elle conclure. Elle est donc allée ensuite à Muanda avant de se rendre à Boma.
Mme Judith Suminwa Tuluka a eu le motif de se réjouir quand elle s'est rendue compte que de Seke Banza à Boma et en passant par Lukula, les actions menées pour l'évolution du PDL-145 T étaient une réussite. Il y a pourtant un bémol pour le territoire de Songololo qui connait une situation plutôt dramatique. Songololo embourbé ? Alors que les autres territoires avançaient à grandes enjambées dans l'exécution du PDL-145 T, ce qui permettra aux travaux entrepris de s'achever fin juillet 2023, à Songololo c'est plutôt une espèce d'apathie qui à été constatée ! Le retard y est tel que Mme la Ministre d'Etat au Plan a été écœurée. Seuls 2 bâtiments ont été exécutés valablement, les autres ne semblent pas attirer l'attention des agents chargés de ces travaux. Cette apathie est inexplicable quand on sait que ces ouvrages sont construits dans l'intérêt de Songololo et de ses habitants. Il s'agit de : 1 bâtiment administratif, 2 centres de santé et 4 écoles. Le travail est loin d'aboutir tant on semble distrait là à Songololo comme si ce travail ne le concernait pas. Au terme de cette visite d'inspection qui s'est achevée le mercredi 12 juillet 2023, elle a eu ces mots à l'attention de ces compatriotes étonnants : “Vous savez très bien que ce programme émane de la volonté du Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui veut bien que tous les territoires soient dotés des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs de qualité '', a-t-elle dit d'emblée avant d'ajouter : '' Je constate comme vous que l'entreprise qui avait gagné le marché n'a pas bien réalisé les travaux. Pour rattraper le retard, nous avons décidé que l'agence d'exécution CFEF qui avait sélectionné l'entreprise doit s'impliquer désormais davantage pour l'accélération et la matérialisation des travaux ici à Songololo”, a-t-elle fustigé la mauvaise foi de certains compatriotes. “Mais déjà, sachez que cette entreprise est placée sous-régie. Elle va à présent supporter toute seule les dépenses et la CFEF y veillera pour qu'en septembre prochain les écoles soient prêtes a accueillir les élèves”, a-t-elle conclu avec force. Le message est reçu 5/5 et Songololo va donc changer de visage avant la rentrée scolaire prochaine. Jeannot Tuluka/CP
Les réactions fusent de partout, après l’assassinat de Chérubin Okende, ministre honoraire des transports et porte-parole de Ensemble de Moïse Katumbi. Consterné par cette disparition tragique, l’initiateur du Nouvel Elan, le Premier ministre honoraire Adolphe Muzito a vite réagi par le biais du secrétaire général de son parti, condamnant l’acte et exigeant l’accélération des enquêtes pour démanteler les auteurs et co-auteurs de l’acte. Dans un message de dit de compassion adressé à la famille de l’illustre, le leader de Nouvel Elan exige à tous les services compétents d’entreprendre avec vitesse les enquêtes pour établir les responsabilités et sanctionner les auteurs de l’acte. « Le Nouvel Elan et son leader, Monsieur Adolphe MUZITO, expriment toute leur compassion envers sa famille biologique et son Parti politique. Ils exigent que les services compétents accélèrent les enquêtes amorcées pour établir les responsabilités et les sanctions à infliger aux auteurs de cet acte odieux », renseigne le document.
Nouvel Elan et son leader qualifient les circonstances qui ont caractérisés ce meurtre de revêtir ‘‘les allures d'un film d'horreur’’, et estiment que cela mérite d'être clarifié. Dans l’entretemps, le gouvernement congolais rassure son engagement à faire la lumière sur l’affaire. Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a confirmé que le «Gouvernement congolais s’engage à faire la lumière sur ce crime qui va à l’encontre des principes de la République que le Chef de l’Etat défend avec détermination». Pour rappel, la Cour constitutionnelle qui a tenu un point de presse ce même jeudi a précisé, contrairement à ce qui se raconte, que Chérubin Okende n’a pas été aperçu à la Cour constitutionnelle. Elle a cependant menacé de poursuivre toute personne qui émet des commentaires et affirmations ‘’infondées’’ sur l’affaire. Fidel Songo
Cherubin Okende, Honorable Député National, Ministre des Transports honoraire et Porte-parole du regroupement politique Ensemble pour le Changement, a été retrouvé mort dans son véhicule et criblé de balles depuis ce mercredi 13 juillet sur l’avenue des Poids Lourds. En vue de faire taire les rumeurs et de canaliser la panoplie d’informations fournies par les réseaux sociaux, la Cour Constitutionnelle, avec en tête son Président Dieudonné Kamuleta, a tenu un point de presse hier, dans sa salle d’audience pour fixer l’opinion publique. Elle a démenti toute responsabilité qui fait croire une présumé présence du défunt dans ses installations car, aucune autorité n’a aperçu son ombre dans les locaux de cette Institution. Au cours de cette adresse, le Procureur Général près la Cour de cassation, qui détient les premiers éléments d’enquêtes, a révélé l’arrestation d’un premier suspect, qui est un des collaborateurs proches du défunt et dont l’identité n’a pas été donnée pour des raisons de confidentialité. Un corps sans vie et attaché, climatisation et moteur en marche, tel est le décor constaté après cet assassinat tragique auquel nul ne pouvait s’y attendre. Contrairement à ce que les réseaux sociaux véhiculent, d’après le Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde, Feu Cherubin Okende ne s’est pas rendu à la Cour Constitutionnelle le 12 juillet 2023. Précédemment invité pour apporter des informations complémentaires sur la déclaration de son patrimoine familiale depuis sa démission de ses fonctions au Gouvernement, un proche collaborateur du défunt s’était rendu à la Cour constitutionnelle, le 12 juillet aux abords de 11 heures, pour transmettre une correspondance. Sur base d’une demande de ce dernier, qui avait notifié son indisponibilité de se rendre à la Cour sans donner des détails. Dans cet enchainement des faits, plusieurs langues affirment que ce collaborateur s’était rendu au même lieu vers 16 heures pour récupérer l’accusé de réception, ensuite ressurgir à 20 heures afin de se renseigner sur une possible présence de l’illustre disparu à la Cour. Comme si cela ne suffisant pas, le concerné est revenu à la charge dans la matinée de 8 heures pour signaler avoir localisé le véhicule de son employeur avec l’aide du système GPS, ce qui a suscité l’attention des différents magistrats témoins. De ce qui précède, le PGR a fait savoir que tous ces mouvements et ces agitations ont été jugés étranges, raison pour laquelle le suspect a été mis aux arrêts et auditionné afin de lancer les premiers pistes d’enquêtes. Face à tous ces épisodes, plusieurs questions se posent sur l’intervalle de ces heures durant lesquelles personne n’avait de nouvelles de Cherubin Okende, à l’endroit de sa famille biologique et politique qui s’inquiétaient à son sujet. Qui l’aurait tué ? Où l’aurait-on emmené ? Et pour quelles fins ? Telles sont les interrogations qui restent en suspens jusqu’à ce stade. « La justice étant sur le dossier, nous sur les traces, nous nous ferons le devoir dans d’autres circonstances de vous donner l’évolution des enquêtes», a-t-il rassuré. Cependant, il a invité toute personne qui détiendrait des informations de nature à leur permettre d’orienter leurs enquêtes, de les leur faire savoir de manière anonyme car, elles seront mises en priorité pour compléter le puzzle des investigations entreprises. Avec un ton ferme et de mise en garde, il a fait connaitre la position de l’instance qu’il dirige sur des dispositions punissables envers toutes ces personnes qui font ombrage et faux bruits visant à soulever les populations. Niclette Ngoie
Chérubin Okende Senga, Acteur Politique Chérubin Okende Senga, Ministre Honoraire des Transports et Voies de Communication *‘’La CENCO en appelle aux Autorités congolaises, garantes de la cohésion nationale et de la sécurité des personnes et de leurs biens, de faire toute la lumière sur ce crime sauvage et sanglant, et de mettre la main sur Caïn, l’assassin de l’Honorable Chérubin Okende Senga’’, déclarent les Evêques, dans un communiqué de presse publié hier à Kinshasa à la suite de son assassinat. Les Evêques, se disant inquiets, constatent, par ailleurs, que cet assassinat lâche et odieux qui rappelle fort bien les ‘’circonstances de celui de l’Activiste de Droit de l’Homme Floribert CHEBEYA, intervient, curieusement, à la suite des arrestations des membres de son Regroupement politique et d’une série de violences verbales et physiques des fanatiques de certains partis politiques qui menacent la cohésion nationale et ne sont malheureusement pas interpellés par leurs leaders, ni moins encore par la justice’’. Tout en condamnant sans réserve ce meurtre ignominieux et crapuleux d’un Opposant politique en cette période pré-électorale, les Evêques estiment, cependant, que ce crime intolérable et inadmissible risque d’exaspérer le climat politique à la veille des élections générales. Mais, en attendant toute la lumière exigée, y compris, évidemment, la tête de Caïn, l’assassin recherché, les Evêques présentent leurs condoléances les plus attristées à la famille biologique et politique de l’Honorable Chérubin Okende et les assurent de leurs ferventes prières afin que Dieu répande sa miséricorde sur son fils et qu’il lui accorde le repos éternel dans son Royaume. LPM Communiqué de presse de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) sur l’assassinat de l’honorable Chérubin Okende 1. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a appris avec consternation, ce jeudi 13 juillet 2023, la tragique nouvelle de l’assassinat dans les circonstances floues, de l’Opposant politique et Porte-parole du Parti politique Ensemble pour la République, l’Honorable Député National Chérubin OKENDE SENGA, au lendemain de sa disparition à Kinshasa. 2. La CENCO condamne sans réserve ce meurtre ignominieux et crapuleux d’un Opposant politique en cette période pré-électorale. Ce crime intolérable et inadmissible risque d’exaspérer le climat politique à la veille des élections générales. 3. Elle présente ses condoléances les plus attristées à la famille biologique et politique de l’Honorable Chérubin OKENDE et les assurent de ses ferventes prières afin que Dieu répande sa miséricorde sur son fils et lui accorde le repos éternel dans son Royaume. 4. La CENCO est inquiète de constater que cet assassinat lâche et odieux, qui rappelle les circonstances de celui de l’Activiste de Droit de l’Homme Floribert CHEBEYA, intervient à la suite des arrestations des membres de son regroupement politique et d’une série de violences verbales et physiques des fanatiques des certains partis politiques qui menacent la cohésion nationale et ne sont malheureusement pas interpellés par leurs leaders moins encore par la justice. 5. La CENCO en appelle aux Autorités congolaises, garantes de la cohésion nationale et de la sécurité des personnes et de leurs biens, de faire toute la lumière sur ce crime sauvage et sanglant, et de mettre la main sur Caïn, l’assassin de l’Honorable Chérubin OKENDE. Fait à Kinshasa, le 13 juillet 2023. Mgr Marcel Utembi Archevêque de Kisangani Président de la CENCO
*L’émoi demeure vif, voire très vif. Ni les larmes des siens, ni encore moins celles de la patrie, n’ont pas encore séché. Famille biologique, famille politique, population congolaise, société civile, autorités nationales, diplomates… tous crient à l’unisson : « Que justice soit faite ! ». Député National, proche collaborateur de Moïse Katumbi et Porte-parole du parti Ensemble pour la République, Chérubin Okende Senga a été assassiné dans des circonstances mystérieuses, après la découverte macabre, hier jeudi 13 juillet 2023, dès les premières heures du matin, de son corps inerte à bord de son véhicule, longeant le tronçon Poids Lourds à Kingabwa. Face à la gravité des faits, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, le Premier Ministre, a convoqué d’urgence une réunion de sécurité, en son cabinet, pour tabler sur cette situation somme toute triste. Le Ministre des Droits humains, le Ministre de la Communication et Médias, le Vice-Ministre de l'Intérieur, le Commandant de la 14ème Région militaire, le Général de Brigade Stazin Kazimu, l'Administrateur de l'ANR, le DG de la DGM, le Commissaire Général Adjoint de la PNC en charge des opérations et le Commissaire Provincial de la PNC, y ont été, chacun, selon ses fonctions et responsabilités, associés. Enquête pluridisciplinaire Faisant le compte rendu de cette réunion, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, a affirmé ceci : « Nous sommes tous sous le choc, le Président de la République en premier, le Premier Ministre et nous tous membres du Gouvernement, y compris toutes les autorités réunies ici. Sûrement toute la communauté congolaise de voir cet acte ignoble posé contre l'un de nos collègues, il y a quelques mois, à savoir l'Honorable Chérubin Okende Senga. Le Premier Ministre a voulu réunir très rapidement tous les responsables des services de sécurité pour faire le point de la situation », a-t-il signifié. « Au-delà du message de condamnation et de condoléance qui a été fait, parce qu'il faut faire diligence pour qu'une enquête minutieuse puisse être faite. Dans cet ordre d'idées, il y a une enquête préliminaire qui a déjà commencé au niveau de la police nationale. Mais, il a été convenu, au niveau de cette réunion, que ça sera une commission d'enquête plus large qui impliquera tous les services. Nous avons convenu que nous allons associer à cette enquête des services étrangers des pays amis pour qu'en toute transparence et très rapidement, nous puissions faire la lumière sur ce crime odieux qui arrive dans un contexte où nous étions déjà sous vigilance. Vous avez vu que la semaine dernière, il y a eu des bouclages qui ont été faits notamment, dans la commune de Bandalungwa », a-t-il ajouté. Halte à la psychose ! « Vous avez vu qu'il y a quelques jours, nous avons fait une communication avec le Ministre de l'Intérieur et le Ministre de la Santé. En effet, il y a visiblement une volonté de semer la psychose lorsqu'on parle de kidnapping ou de trafic d'organes. Nous étions déjà en alerte et les services ont redoublé davantage de vigilance. Il y aura des mesures qui seront annoncées par la police, toujours dans ce cas parce qu'il est hors de question de plonger la ville de Kinshasa dans une quelconque forme de psychose, alors que nous sommes à la veille d'un événement attendu mondialement, à savoir les jeux de la francophonie. Nous avons les élections en fin d'année qui vont arriver. Nous tenons donc à ces engagements et nous allons travailler pour nous assurer que la sécurité est tenue à Kinshasa comme dans tout le pays », a-t-il précisé. Compassion de la Nation Par rapport à toutes les spéculations qui sont faites sur les circonstances de ce crime contre un acteur politique de premier plan, de surcroît Député National, le Porte-parole du Gouvernement se garde de tirer précipitamment une quelconque conclusion et s'en remet aux enquêtes qui s'ouvrent. « Ecoutez, nous, nous sommes le Gouvernement. Il ne serait pas de bon aloi, c'est aujourd'hui que notre collègue est décédé. L'heure est plutôt au recueillement. C'est dans cet ordre d'ailleurs que le Président de la République a annulé une visite qu'il devait faire sur le terrain. Et, le Premier Ministre a réduit au maximum les activités qu'il devait avoir ce jour. Parce qu'il faut observer une pensée pieuse pour celui qui a été des nôtres. On peut diverger sur le plan de la politique, mais ici, il s'agit d'une vie humaine. C'est aussi le lieu d'interpeller les uns et les autres que ce n'est pas le moment de venir vouloir faire de spéculations. C'est un homme politique, évidement qui est décédé. Il y aura évidemment des implications politiques, on le comprend. Mais, c’est prématuré de vouloir aujourd'hui commencer à se positionner, à faire des déclarations, alors qu'il y a une enquête qui a commencé au niveau de la police et, il y a une enquête pluridisciplinaire qui va commencer, que nous voulons transparente que nous voulons ouvrir à des services étrangers parce qu'il est question d'établir tous les faits. Peut-être faudrait-il attendre la fin de l'enquête pour aller dans ces différentes conclusions. Nous, nous sommes Gouvernement. Nous allons travailler à rassurer nos populations sur les mesures que nous prenons pour les sécuriser. Les autres font la politique, mais nous, nous veillons sur le pays », a-t-il dit. L’histoire retiendra… Né à Kindu, le 5 octobre 1961, il quitte ainsi la terre des hommes, ce jeudi 13 juillet 2023, après avoir vécu près de 62 ans, en alliant à sa casquette de père de famille, ses multiples activités politiques et ses fonctions d’Etat. Après le Syndicat Autonome de l’Occ, en passant par les Lignes Aériennes Congolaises ou, encore grâce à ses œuvres, Chérubin Okende a été élu Député National dans la circonscription de la Lukunga dans la Ville-Province de Kinshasa. En avril 2021, il a été nommé Ministre des Transports, voies de Communication et de Désenclavement dans le Gouvernement Sama I ; un poste dont il a démissionné en 2022, en guise de loyauté à Moïse Katumbi qui le nommera, juste quelques temps après, Porte-parole d’Ensemble pour la République jusqu’à cette mort, si tragique et impromptue soit-elle. La Pros.
Dans un communiqué rendu public le samedi 08 juillet 2023, la Commission Nationale des Droits de l’Homme, CNDH, s’est dit révoltée par la recrudescence des enlèvements massifs et systématiques, des assassinats et des vols qualifiés dans la ville de Kinshasa. A cet effet, Paul Nsapu, président de ladite commission, a appelé les autorités compétences à prendre toutes les mesures idoines pour démanteler ce réseau criminel et en sanctionner sévèrement les membres, conformément à la loi. D’après la CNDH,’’ les auteurs de ces crimes abominables sont regroupés en associations de malfaiteurs constituant un réseau criminel dont les mobiles seraient, entre autres, de fragiliser les institutions nationales, de décourager la population à participer aux prochains jeux de la Francophonie et de saboter le processus électoral’’. Pour ce faire, ‘’les pouvoirs publics doivent déployer tous les efforts que le peuple attend raisonnablement d'eux’’, a affirmé la CNDH. Selon elle, il est question pour les pouvoirs publics de mettre en place ‘’une stratégie coordonnée, pluri-institutionnelle et pluridimensionnelle, susceptible de répondre efficacement aux défis croissants posés par ce réseau criminel’’. Car, ‘‘ces actes portent gravement atteinte aux droits et libertés des habitants de la Métropole’’. La Commission Nationale des Droits de l'Homme a, par ailleurs, salué la récente arrestation et les poursuites d'un groupe d’auteurs de ces crimes odieux. Elle invite ‘’les victimes et la société civile tout entière à ne pas céder à la panique, à rester vigilantes et à dénoncer tout cas suspect auprès des autorités compétentes’’. Et compte tenu de sa mission de promotion et de protection des droits humains à l'échelle nationale, la Commission Nationale des Droits de l'Homme a tenu à rassurer l'opinion nationale et internationale, qu'elle suit la situation de près et ne ménagera aucun effort pour veiller au respect des droits humains en cette période de crise. Nelly Somba
Robert Francis Kennedy Robert Kennedy, fils de l'assassiné en 1968, Robert Francis Kennedy, procureur général des États-Unis, sénateur de New York et candidat démocrate à la présidentielle de 1968, et neveu de l'également assassiné en 1963, le président américain John Fitzgerald Kennedy, sera candidat pour l' onction du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de novembre 2024. Mais, qui est Robert Kennedy? Il est avocat-militant, spécialisé dans les questions environnementales, âgé de 69 ans. Elevé dans le milieu politique des Kennedy et épousant les valeurs et les opinions politiques qui lui ont été transmises, il a déclaré: ‘’Mon père m'a dit quand j'étais enfant : 'Les gens au pouvoir mentent. Et si nous voulons continuer à vivre dans une Démocratie il faut comprendre que les gens au pouvoir mentent, les gens au pouvoir abusent du pouvoir qu'on leur a donné''. C'est en même temps une figure de proue du mouvement anti-vaccination. L'attaque publique de Robert Kennedy contre le "philanthrope" promoteur des "vaccins" Bill Gates avait fait sensation dans le monde entier avec son post, décrivant comment Bill Gates utilise le "vaccin" pour imposer une dictature mondiale (Europost, 9-4 -2020): "Vaccines pour Bill Gates est une philanthropie stratégique qui alimente ses nombreuses activités commerciales connexes pour s'assurer un contrôle dictatorial de la politique mondiale de la santé, fer de lance du néo-impérialisme". Robert Kennedy, avant le début des vaccinations contre le COVID-19, a envoyé un message à la communauté mondiale en décembre 2020 pour tirer la sonnette d'alarme sur les vaccins à ARNm en disant: "Évitez les vaccinations à tout prix, à tout sacrifice". Pour la première fois dans l'histoire des vaccinations, la technologie de l'ARNm utilisée interfère directement avec le matériel génétique du patient receveur et par conséquent cette intervention implique une modification génétique, qui est déjà internationalement interdite et considérée comme criminelle”, “Chers futurs receveurs, vous devez savoir qu'après avoir reçu le vaccin, vous ne plus être en mesure de gérer efficacement les symptômes du vaccin. Vous devrez vivre avec les effets car vous ne pourrez pas éliminer les toxines de votre corps. Les dommages génétiques que vous causent ces vaccins seront irréversibles et irréparables», «A mon avis, ces vaccins de nouvelle technologie représentent un crime contre l'humanité qui ne s'est jamais produit auparavant et à cette échelle”. Le 11 février 2021, «Instagram» a fermé le compte de Robert Kennedy pour «fake news!». "Nous avons supprimé ce compte car il a publié à plusieurs reprises de fausses déclarations sur le coronavirus et les vaccins", a déclaré Facebook, la société mère d'Instagram, dans un communiqué. À l'époque, Kennedy comptait environ 800 000 abonnés sur son compte. Il est évident que aux les promoteurs des «vaccins» n'aimaient pas les positions publiques de Robert Kennedy, car lui-même était farouchement opposé aux soi-disant «vaccins! ". Puis, en novembre 2021, il s'est rendu en Italie et a pris la parole à Milan sur la Piazza dell' Arco della Pace lors d'une grande manifestation, où il a été reçu en héros par plusieurs milliers de personnes, contre le soi-disant Green Pass, le certificat COVID-19, le qualifiant d'«instrument d'oppression». Et s'adressant aux journalistes plus tôt dans la journée, Robert Kennedy a déclaré: "Le Green Pass n'est pas une innovation de santé publique, c'est un instrument d'obéissance et de contrôle économique, tout comme les brochures émises par le Troisième Reich". Lors de son discours lors de la manifestation de Milan, il a encouragé les manifestants à sortir, à se battre et à résister, en leur disant: “Récupérez votre gouvernement, récupérez vos vies, récupérez votre liberté pour vos enfants, pour votre pays, pour les générations futures”, et a terminé en disant au milieu des acclamations et des applaudissements prolongés: "Je resterai là, avec vous, et s'il le faut, je mourrai pour cela. Je mourrai dans mes bottes". En août 2022, Robert Kennedy était à Berlin et a parlé de l'orwellianisme moderne et du programme de bioterrorisme des sociétés pharmaceutiques multinationales. Entre autres choses, il a déclaré: “Les gouvernements aiment les pandémies de la même manière qu'ils aiment les guerres, car cela leur donne du pouvoir, leur donne le contrôle et leur donne la capacité d'imposer l'obéissance aux êtres humains. Et aujourd'hui, nous avons la distorsion des nouvelles technologies qui donnent aux gouvernements la capacité d'imposer des contrôles à des populations qu'ils n'auraient jamais imaginés". En novembre 2022, Robert Kennedy a fait des déclarations choquantes sur les effets secondaires des vaccinations de masse, déclarant: “Nous constatons une augmentation de 40 % des décès inexpliqués, des décès en excès, et nous les constatons surtout chez les jeunes! Le nombre de personnes qui meurent de la vaccination de masse est beaucoup plus élevé que le nombre de personnes qui meurent du COVID-19. Certains médecins diront que nous ne savons pas si cela vient du vaccin. Alors pourquoi le CDC décourage-t-il les coroners et les autorités de santé publique de pratiquer des autopsies sur les personnes dont la mort est suspecte?''. Concernant le soi-disant "changement climatique" s'exprimant lors d'une interview avec le producteur de radio Kim Iversen en avril 2023, Robert Kennedy a averti que l'élite utilise le "changement climatique" pour inaugurer le contrôle total de la population et supprimer les libertés individuelles. Quant à la guerre qui se déroule en Ukraine, sa position est claire. Dans ses déclarations de mai 2023, il a déclaré ce qui suit : «Soyons honnêtes ! C'est une guerre américaine contre la Russie pour des raisons géopolitiques! Ce sont des machinations géopolitiques qui se déroulent depuis 2014 avec les agences de renseignement (américaines) et les néoconservateurs. sacrifier essentiellement la «fleur» de la jeunesse ukrainienne dans un abattoir de mort et de destruction pour l'ambition géopolitique des néoconservateurs dans les coulisses. Ceux-ci sont faits pour renverser, pour changer le régime de Vladimir Poutine et pour épuiser l'armée russe afin qu'elle ne puisse combattre nulle part ailleurs dans le monde". Donc, on voit, sur la base de tout le parcours de Robert Kennedy, qu'on a devant nous un candidat anti-système, un candidat qui n'a pas peur de se heurter à d'énormes intérêts financiers, un candidat qui n'a pas peur d'aller à l'encontre du système dominant, défiant les risques. En conclusion, je voudrais insister sur le fait que l'écrasante majorité des politiciens qui se sont présentés dans le passé, avant les élections, contre le système dominant, lorsqu'ils ont pris le pouvoir, non seulement n'en ont pas changé un seul cheveu, mais se sont plutôt transformés en composants du système. Espérons que dans le cas de Robert Kennedy, s'il remporte l'investiture du Parti démocrate et est élu président des États-Unis, la même chose ne se produira pas. Curriculum vitae
Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est journaliste, romancier et poète. Il a étudié l'économie et a terminé des études supérieures en économie du tourisme. Ses articles ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites Web du monde entier. Ses poèmes ont été traduits en anglais, français et espagnol et publiés dans des anthologies poétiques, des revues littéraires et des colonnes de journaux littéraires. Il a publié huit recueils de poésie et trois romans en Grèce. Ses livres ont été traduits et publiés aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne. Réseaux sociaux Facebook: Karderinis Isidoros Twitter: Isidoros Karderinis Linkedin: ISIDOROS KARDERINIS Gettr: ISIDOROS KARDERINIS
Bruno Lemarquis, Coordinateur humanitaire en RDC *Pour la deuxième fois cette année, le Fonds central d'intervention d’urgence (CERF) a alloué 750 000 dollars à des actions anticipatoires pour prévenir et contrôler le risque de propagation du choléra en République démocratique du Congo (RDC). Les fonds ont été alloués à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et au Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), après trois semaines consécutives d'un nombre de cas supérieur à la moyenne dans la zone de santé de Kiambi, dans la province de Tanganyika. L'allocation permettra aux agences et à leurs partenaires locaux de détecter rapidement les cas, d'assurer l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour les communautés à risque, de fournir des soins médicaux et de promouvoir des pratiques d'hygiène sûres afin de réduire la propagation de la maladie. "Je suis une fois de plus préoccupé par le fardeau additionnel que le choléra fait peser sur des communautés déjà extrêmement vulnérables en RDC. Mais je trouve un grand soulagement dans le cadre d'action anticipatoire que l'équipe de pays a mis en place. Pour la deuxième fois cette année, les fonds du CERF pour l'action anticipatoire contre le choléra arrivent au bon moment pour fournir une assistance vitale à plus de 100 000 personnes, et pour prévenir et contenir la propagation de la maladie", a déclaré Bruno Lemarquis, Coordinateur humanitaire en RDC. En 2022, la RDC a rapporté 18 507 cas de choléra et 296 décès dans tout le pays. Depuis le début de cette année, la RDC a rapporté 18 844 nouveaux cas et 102 décès. La première activation du cadre en janvier a été motivée par l'augmentation des cas dans la zone de santé de Nyiragongo au Nord-Kivu. Cette aide financière fait partie d'un projet appelé "Action anticipatoire contre le choléra", qui implique la communauté humanitaire et le gouvernement de la République démocratique du Congo. L'objectif du projet est de détecter les poussées de la maladie et d'y répondre avant qu'elles ne se transforment en épidémies de grande ampleur. Les fonds complète plusieurs allocations récentes du CERF pour intensifier la réponse humanitaire dans les territoires affectés par une détérioration de la situation humanitaire. "Il est essentiel que les autorités congolaises et les partenaires humanitaires et de développement travaillent ensemble pour prévenir, anticiper et répondre plus rapidement aux épidémies, et nous travaillons avec les autorités locales pour renforcer leurs capacités", a déclaré M. Lemarquis. "Un investissement plus important dans les systèmes nationaux et locaux, en particulier pour la surveillance de la santé et la préparation à la réponse, peut contribuer à réduire les réponses humanitaires et d'urgence.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a participé, mercredi 12 juillet 2023, en visioconférence, au Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Troïka de l’Organe de l’Organisation de Développement de l’Afrique australe (SADC) tenue à Windhoek, en Namibie. La situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo et dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, c’est ce qui a constitué la charpente de cette importante réunion qui a connu la participation d’un parterre des Chefs d’Etat de la sous-région. Au cours de son intervention, le Président Félix Tshisekedi a alerté ses pairs sur la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie orientale du pays et a insisté, haut et fort, sur l’implication des uns et des autres dans la bataille visant le retrait effectif du M23, groupe rebelle soutenu par le Rwanda, des positions encore sous son occupation sur le sol congolais, conformément à la Feuille de route conjointe des Processus de Nairobi et de Luanda. Il a émis le vœu de voir les Nations Unies accompagner cette démarche. « L’urgence est de mise. Le retour de la paix, de l’ordre et de la sécurité se fait de plus en plus pressant au vu de la situation humanitaire qui prévaut dans le Nord-Kivu. (…), des contraintes aux déplacés qui ne peuvent, pour le moment, regagner leurs domiciles et risquent de ne pouvoir exercer le droit qui leur est garanti par notre Constitution, de participer aux élections générales à venir », a déclaré le Président de la République et Président en exercice de la SADC. La Pros.
COMMUNIQUÉ DE LA RÉUNION EXTRAORDINAIRE DU SOMMET DES CHEFS D'ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT DE LA TROÏKA DE L'ORGANE DE LA SADC, PLUS LA TROÏKA DE LA SADC, LES PAYS CONTRIBUTEURS À LA BRIGADE D'INTERVENTION DE LA FORCE (FIB) DE LA MONUSCO ET À LA MISSION DE LA SADC AU MOZAMBIQUE (SAMIM) SUR LES PROCESSUS DE PAIX EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO ET EN RÉPUBLIQUE DU MOZAMBIQUE 11 JUILLET 2023 1. La réunion extraordinaire du Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Troïka de l'Organe de la SADC plus la Troïka de la SADC, les pays contributeurs à la Brigade d'intervention de la Force (FIB) de la MONUSCO et à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) sur les processus de paix en République Démocratique du Congo et en République du Mozambique, ci-après dénommé le Sommet, a eu lieu par vidéoconférence le 11 juillet 2023. 2. Le Sommet a été officiellement ouvert par Son Excellence Dr. Hage Gottfried Geingob, Président de la République de Namibie, en tant que Président de l'Organe de la SADC sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité, et présidé par Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, et Président entrant de l'Organe sur la coopération en matière de politique, défense et sécurité. 3. Ont participé au Sommet, les Chefs d’État et de gouvernement de la SADC suivants ou leurs représentants : Namibie : Son Excellence le Dr. Hage Gottfried. Geingob, Président de la République de Namibie, et Président de l'Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité. Zambie : Son Excellence M. Hakainde Hichilema, Président de la République de Zambie, et Président entrant de l'Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité. Afrique du Sud : Son Excellence M. Matamela Cyril Ramaphosa, Président de la République d'Afrique du Sud et Président sortant de l'Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité. République démocratique du Congo: Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo et Président de la SADC. Malawi : Son Excellence le Dr. Lazarus McCarthy Chakwera, Président de la République du Malawi et Président sortant de la SADC. Botswana: Son Excellence Dr Mokgweetsi Eric Keabetswe Masisi, Président de la République du Botswana. Mozambique : Son Excellence M. Felipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique. Zimbabwe : Son Excellence le Dr Emmerson Dambudzo Mnangagwa, Président de la République du Zimbabwe. Tanzanie : S.E Philip Isdor Mpango, vice-président de la République unie de Tanzanie, représentant Son Excellence Dr. Samia Suluhu Hassan, présidente de la République unie de Tanzanie. Royaume du Lesotho: Son Excellence M. Samuel Ntsokoane Matekane, Premier Ministre du Royaume du Lesotho. Angola: S.E l’Ambassadeur Téte António, ministre des relations extérieures de la République d'Angola, représentant Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d'Angola, et Président entrant de la SADC ; 4. Ont également participé au Sommet, les ministres des États membres respectifs de la SADC et le Secrétaire exécutif de la SADC. 5. Le Sommet a examiné la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et dans la province de Cabo Delgado de la République du Mozambique. 6. Le sommet a observé une minute de silence en l'honneur de tous les citoyens de la région décédés en mission, y compris l'inspecteur principal Evan Siame, décédé dans un accident de la route le 8 juillet 2023 lors de son déploiement en République du Mozambique, et a exprimé ses sincères condoléances au gouvernement et au peuple de la République de Zambie, ainsi qu'à sa famille. 7. Le Sommet a pris note avec une vive préoccupation la persistance de l'instabilité et la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est de la République démocratique du Congo. Le Sommet a de nouveau condamné la recrudescence des conflits et les activités hostiles menées par tous les groupes rebelles, y compris le M23 et les groupes terroristes des ADF, qui opèrent dans l'est de la RDC, et qui sont soutenus par des agresseurs étrangers. 8. Le sommet a renouvelé son appel à la cessation immédiate des hostilités par tous les groupes armés et au retrait inconditionnel des zones actuellement occupées, et s'est engagé à rechercher des mesures complémentaires aux efforts diplomatiques en cours afin de contraindre le M23 et d'autres groupes armés à renoncer à toutes les formes d'attaques. 9. Le Sommet a approuvé le mandat, les instruments juridiques et opérationnels nécessaires au déploiement de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo, dans le cadre de la réaction régionale à la détérioration de la sécurité et de la situation humanitaire dans l'est de la RDC. 10. Le Sommet a salué l'engagement du gouvernement de la République démocratique du Congo à fournir des fonds supplémentaires au budget de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIDRC). 11. Le Sommet a pris note des conclusions des travaux du Sommet quadripartite qui avait été convoqué le 27 juin 2023 afin de faciliter au mieux l'harmonisation et la coordination des actions menées en vue d'instaurer la paix et la sécurité dans l'est de la République démocratique du Congo. Ont participé au Sommet quadripartite, la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et les Nations unies (ONU), sous les auspices de la Commission de l'Union africaine (CUA). 12. Le Sommet a reconnu la nécessité de mobiliser des ressources supplémentaires en vue de soutenir les processus de paix dans la Région et a lancé un appel en vue de mener des campagnes destinées à mobiliser les ressources nécessaires auprès de l'Union africaine, des Nations unies et d'autres partenaires internationaux désireux de soutenir les efforts déployés en vue de rétablir la paix et la sécurité en République du Mozambique et en République démocratique du Congo. 13. Le Sommet a pris note de l'amélioration de la situation en matière de sécurité dans la province de Cabo Delgado de la République du Mozambique et du retour progressif des personnes déplacées à l'intérieur du pays vers leur lieu d'origine à la faveur de la réduction des activités terroristes. Il a également félicité la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) pour son engagement sans faille et les sacrifices qu'elle a consentis en vue de rétablir et de maintenir la paix et la sécurité dans la province de Cabo Delgado. 14. Le Sommet a en outre pris note des progrès réalisés par la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM) dans le cadre de la mise en oeuvre de son mandat et a félicité les États membres qui ont contribué à la réalisation de ce mandat. 15. Le Sommet a prolongé le mandat de la SAMIM de douze (12) mois, à partir du 16 juillet 2023, afin de consolider les acquis obtenus depuis le déploiement de la SAMIM et de renforcer davantage les processus de stabilisation et de faciliter le retour en toute sécurité des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays (IDP) vers leurs lieux d'origine. 16. Le Sommet a félicité le gouvernement de la République du Mozambique pour avoir lancé des stratégies visant à consolider les territoires reconquis et un plan d'action à mettre en œuvre après le retrait de la SAMIM. 17. Le Sommet a pris acte de l'appréciation de Son Excellence M. Filipe Jacinto Nyusi, Président de la République du Mozambique, et de Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo, pour le soutien, la collaboration et la coopération continus que leur apporte la SADC dans le cadre de l'instauration de conditions de paix et de sécurité durables dans leurs pays respectifs. 18. Le Sommet a félicité Son Excellence M. Hage Gottfried Geingob, Président de l'Organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité et Président de la République de Namibie pour avoir convoqué le Sommet et pour son engagement et son leadership dans la coordination des activités visant à instaurer la stabilité, la paix durable et la sécurité dans la Région de la SADC. Fait à Windhoek, République de Namibie, le 11 juin 2023
*D’emblée, Raphaël Nyabirungu Mwene Songa, Professeur de son état et, de surcroit, Avocat de Matata Ponyo, a dit à la presse hier, au CEPAS, qu’il prenait à partie le Procureur Général près la Cour Constitutionnelle, pour une série de vices, à la fois, de forme et de fond. Dans une requête, il revient sur la genèse de l’instruction de ce dossier, depuis le début jusqu’au prononcé des multiples jugements rendus aussi bien par la Cour Constitutionnelle, elle-même, que par la Cour de Cassation. Il y rappelle également, l’affaire des autorisations, celle des immunités et, même, des pressions politiques et des humiliations auxquelles Matata Ponyo, son client, a été confronté. Après toutes les analyses juridiques sérieuses, il dénie au Procureur Général près la Cour Constitutionnelle le droit de convoquer, ni d’interroger le Sénateur Augustin Matata Ponyo sur des faits relevant de ses fonctions au moment où il était encore Premier Ministre en RD. Congo. Il suffit de lire la requête, ci-dessous, pour cerner tous les arguments avancés à ce sujet pour démontrer au Procureur Général près la Cour Constitutionnelle que la nouvelle procédure, telle qu’engagée depuis quelques jours encore est, selon Nyabirungu et tous les autres Avocats de Matata, complètement viciée. Parallèlement, LGD, son parti, le dit aussi, dans un communiqué de presse publié dans la même journée d’hier, après que Matata, pourtant, visé par un mandat de comparution, n’ait pas effectué le déplacement vers le Parquet Général près la Cour Constitutionnelle pour y répondre. LPM Requête en prise à partie
POUR: Monsieur MATATA PONYO MAPON, résidant au numéro 1 de l’avenue Chemin des Dames, Quartier Ma-Campagne à Kinshasa/Ngaliema dans la ville province de Kinshasa Demandeur en prise à partie CONTRE: - Monsieur Jean Paul MUKOLO NKOKESHA, Procureur Général près la Cour de Constitutionnelle Dont les bureaux sont situés au Palais de Justice, Place Royale Immeuble Kwango à Kinshasa/Gombe EN PRESENCE DE : La République Démocratique du Congo, civilement responsable prise en la personne du Ministre de la Justice et Garde des sceaux, ayant son Bureau à coté de Palais de Justice, à Kinshasa/Gombe EN CAUSE : le traitement du dossier inscrit SOUS RMP.1.005/P.C. C. CONST/P823 dont mandat de comparution signé en date du 10 juillet 2023 Transmis copie pour information Monsieur le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature A Messieurs le Premier Président, Présidents et Conseillers composant la Cour de Cassation, (Tous) à KINSHASA/GOMBE Messieurs et Mesdames de la Cour de cassation, J’ai l’honneur de vous saisir en prise à partie contre Monsieur Jean Paul MUKOLO NKOKESHA, Procureur Général près la Cour de Constitutionnelle, pour motif de dol commis dans le traitement du dossier inscrit sous RMP.I.005/P.G. C. CONST/PBP/23 dont mandat de comparution signé en date du 10juillet 2023 1. QUANT AUX FAITS DE LA CAUSE. Attendu qu’en bon citoyen congolais, j’avais été élu Sénateur dans la circonscription électorale du Maniema pour la troisième législature 2019-2023, en cours Que depuis le début de la présente législature, le précité s’est caractérisé’ par des actes qui violent manifestement la Constitution et les lois de la République, allant même à des atteintes aux droits garantis aux particuliers, comportements constitutifs de dol qui avaient pourtant été dénoncés auprès du Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature
Attendu qu’il sied de signaler que le précité s’appuyant sur le président du Sénat, a pris la ferme résolution de m’écarter des échéances électorales qui profilent à l’horizon et, a décidé d’ouvrir un dossier en mon encontre dont signature du mandat faisant l’objet de la présente Qu’aussi, je l’avais aussitôt récusé ainsi que les membres de 0ffice pour ce comportement partisan et même déposé une plainte contre lui auprès du Procureur Général près la Cour de céans ; Que contre toute attente, le précité a persisté jusqu’à décerner un mandat de comparution contre moi SOUS RMP.I.005/PG.C. CONST/PBP/23 décerné en date du 10 juillet 2023 pour comparaitre le 12 juillet 2023 à 11 heures précises pour « y être entendu sur des fulls infractionnels à lui imputés et lui faisant savoir que faute de ce faire, il y sera contraint conformément à la loi » Que pour s’être méconduits et mal comportés dans la conduite de cette procédure qui préjudicie gravement à mes intérêts, j’introduis la présente requête en prise à partie Tels sont les faits de la présente cause, qui nécessitent d’être discutés en droit au travers les griefs retenus à charge du Magistrat précité pris à partie; II. EN DROIT Attendu que les articles 55 et 56 de la loi organique n° 13/010 du 19 février 2013 relative à la Procédure devant la Cour de Cassation disposent : Article 55 : « Tout Magistrat de l’ordre Judiciaire peut- être pris à partie dans les cas échéant suivants : 1. S’il y a eu dol ou concussion commis soit dans le cours de l’instruction, soit lors de la décision rendue; 2. S’il y a dénis de Justice » ; Article 56 « Le dol est une violation volontaire du droit par le Magistrat pour aboutir à une conclusion erronée dans le but d’accorder un avantage indu à une partie. Il se caractérise par la mauvaise foi, par des artifices et les manœuvres qui donnent à la décision une valeur juridique apparente. L‘erreur grossière du droit est équipollente an dol ». Dans le cas sous examen, j’aurai à démontrer qu’il y a eu dol dans le traitement du dossier inscrit sous RMP.I.005/P.G. C. CONST/PBP/23; Pour l’instant, il importe d’aborder avant tout la recevabilité de la présente requête en prise à partie (A), avant d’établir son fondement lorsqu’il s’agira d’évoquer les griefs constitutifs du dol commis par les Magistrats pris à partie (B). A. DE LA RECEVABILITE DE LA REQUETE Attendu que l’article 19 alinéas 3 et 4 de la Constitution de la République dispose que : Le droit de la défense est organisé et garanti. Toute personne a le droit de se défendre elle-même ou de se faire assister d’un défenseur de son choix et ce, à tous les niveaux de la procédure pénale, y compris l’enquête policière et l’instruction pré juridictionnelle » Attendu que l’article 59 alinéa 1 ‘ de la loi organique n°13/010 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de Cassation dispose que « la Cour, est saisie par une requête qui doit, sous peine d’irrecevabilité, être introduite dans un délai de douze mois, par un avocat, à compter du jour du prononcé de la décision ou de la signification de celle-ci selon qu’elle est contradictoire ou par défaut ou dans le même délai à dater du jours ou le requérant aura pris connaissance de l’acte ou de Comportement incriminé » ; Que c’est fort de ces dispositions précitées que j’ai initié la présente Que dans le cas sous examen, l’acte incriminé demeure le mandat de comparution sous RMP.1.005/P.G. C. CONST/PBP/23 décerné en date du 10 juillet 2023 par le Magistrat poursuivi en prise à partie ; Que le délai imparti par la loi est de 12 mois à compter du jour du décernement du mandat et même de sa notification à l’intéressé ; Que j’ai eu vent de l’existence de ce mandat en date du 10 juillet 2023, par conséquent, je ne suis pas forclos à initier la présente la Cour dira recevable la présente requête quant en la forme ; Qu’en outre, pour agir en justice, il faut en avoir la qualité. La doctrine renseigne que «la qualité est le titre juridique conférant le droit d’agir c’est-à-dire le droit de solliciter du juge qu’il examine le bien-fondé d’une prétention » CADIET, Loïc, Droit Judiciaire Privé, 2ème éd.Lites, Paris 1998/866). « L ‘action est le pouvoir légal en vertu duquel, un agent public ou un particulier peu saisir une autorité juridictionnelle à l‘effet d ‘obtenir que la prétention de droit qui il soutient soit reconnue avec force légale et qu‘une décision exécutoire soit prise aux fins de protéger ou de restaurer le droit» (RUBBENS, A., Le Droit Judiciaire Zaïrois, T.l, I 970/39). Que dans le cas sous examen, étant visé par un mandat de comparution décerné à mon encontre par le Magistrat incriminé que je venais de récuser ainsi que ceux de son office et contre qui j’ai porté plainte devant le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la magistrature, j’ai qualité et intérêt certain à introduire la présente requête déposée en 10 exemplaires signés avec inventaire des pièces, et ce, conformément aux articles 1, 2 et 59 de la loi organique n° 13/ 010 du 19 février 2013 relative à la procédure devant la Cour de Cassation Que la Haute Cour dira recevable la présente requête introduite dans les formes et délai de la Loi B. DU FONDEMENT DE LA REQUETE : DES GRIEFS A CHARGE DU MAGISTRAT PRIS A PARTIE 1er grief : Avoir manifestement violé l’article 16 de la loi organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant l’organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle qui institue son serment ; Attendu que l’article 157 de la Constitution de la République Démocratique du Congo dispose : « Il est institué une Cour constitutionnelle »
Attendu que l’article 16 de la loi organique n° 13/026 du l5 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la cour Constitutionnelle dispose : « Avant leur entrée en fonction les membres du Parquet Général prêtent le serment ci-après, dan les conditions déterminés à l’article 10 de la présente Loi organique : « Je jure de respecter la Constitution et les Lois de la République du Congo et de remplir loyalement et fidèlement, avec honneur et dignité, les fonctions qui me sont confiées » ; Attendu que le Magistrat incriminé étant conscient qu’il a prêté serment pour respecter la Constitution ainsi que les Lois de la République a, en violation manifeste dudit serment décerné un mandat RMP.I.005/P.G. C. CONST/PBP/23 signé en date du 10 juillet 2023 dans le cadre du traitement dudit dossier, et ce, de manière dolosive ; Que sa démarche repose sur un forcing qui dénote le manque d’éthique et de moralité car, il sait pertinemment bien qu’il est mis en cause dans ce dossier ainsi que son office par des procédures pré rappelées (récusation et plainte), mais il s’appuie constamment sur le président du Senat dans le seul but de m’écarter de prochaines échéances électorales en initiant des dossiers fantaisistes contre ma Personne ; Que la Cour de céans constatera que le présent grief est établi en fait comme en droit; 2ème grief: violation manifeste de l’article 49 de la loi organique N°13/011-B du 11 avril 2013 portant Organisation, fonctionnement et compétence des juridictions de I ‘ordre Judiciaire ; Attendu que l’article 49 de la loi organique N°13/011-B du Il avril 2013 portant organisation fonctionnement et compétence des juridictions de l’ordre judiciaire dispose : « Tout juge peut être récusé pour l’une des causes limitativement énumérées ci-après : 1. si lui ou son conjoint a un intérêt personnel quelconque dans l’affaire 2. si lui ou son conjoint est parent ou allié soit en ligne directe, soit en ligne collatérale jusqu’au troisième degré inclusivement de l’une des parties, de son avocat OU de son mandataire 3. s’il existe une amitié entre lui et l’une des parties 4. s’il existe des liens de dépendance étroite à titre de domestique, de serviteur ou d’employé entre lui et l’une des parties 5. s’il existe une inimitié entre lui et l’une des parties 6. s’il a déjà donné son avis dans l’affaire; 7. s’il est déjà intervenu dans l’affaire en qualité de juge, de témoin, d’interprète, d’expert, d’agent de l’administration, d’avocat ou de défenseur judiciaire 8. s’il est déjà intervenu dans l’affaire en qualité d’officier de police judiciaire ou d’officier du Ministère Public » Qu’en l’espèce, à partir du moment où le Magistrat incriminé sait pertinemment bien d’une part que je l’ai récusé et j’ai même porté plainte contre lui auprès du Président (le la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature pou Comparaitre devant la Chambre disciplinaire, que d’autre pari, j’ i également porté plainte contre lui devant le Procureur General près la Cour (le Cassation pour qu’il réponde de son comportement, il devrait se réserver (le poser tout acte dans tous les dossiers qui me concernent, ce qui n’est pas le cas que curieusement en violation de la disposition sus évoquée de l’éthique du Magistrat et même du principe de l’équité, il s’est évertué à lancer un mandat de comparution contre moi alors que je suis son plaignant dans ce dossier Que toutes ces manœuvres tendent à me museler pour que ma candidature soit écartée lors des échéances électorales prochaines comme candidat Président de la République et, par conséquent favorisé d’autres candidats à la Magistrature suprême; Que de tout ce qui précède, la Haute Cour constatera que tous les griefs mis à la charge du Magistrat incriminé sont établis en fait et en droit et par conséquent annulera purement et simplement de ce fameux mandat de comparution sous RMP.1.005/P.G. C. CONST/PBP/23 signé en date du 10 juillet 2023, défaut de dire nuls et non avenus tous actes que pose le Magistrat incriminé clans ledit dossier III. DE LA REPARATION Les articles 61 et 63 de la loi organique n°13/010 du 19 février 2013 relative à la Procédure devant la Cour de cassation disposent Article 61 « Si la prise à partie est déclarée fondée, la Cour annule les arrêts, jugements, ordonnances, procès—verbaux ou tous autres actes attaqué sans préjudice des dommages et intérêts dus au requérant! » Article 63 « L‘Etat est solidairement responsable des condamnations aux dommages-intérêts prononcés à charge du magistrat » Attendu que la présente action tend à obtenir à titre principal l’annulation pure et simple de ce fameux mandat de comparution sous RMP. l.005/P.G. C. CONST/PBP/23 signé en date du 10 juillet 2023, à défaut de dire nuls et non avenus tous actes que pose le Magistrat incriminé dans ledit dossier, pour dol commis par le Magistrat pris à pallie et à titre subsidiaire, la réparation de tous préjudices subis par le requérant aux termes des dispositions ci-haut évoquées et sur pied de l’article 258 du code civil congolais livre III Que le Magistrat pris à pallie et la République Démocratique du Congo son civilement responsable seront condamnés à me payer, une somme de 50.000$ payable en francs congolais à titre des dommages intérêts en réparation des préjudices moraux et matériels dont je souffre Que cela est conforme à la jurisprudence de la Cour de céans qui a arrêté que : « La prise à partie tend essentiellement à sanctionner la responsabilité civile du magistrat et à réparer le préjudice causé à une partie par une faute professionnelle» (Lire revue analytique de jurisprudence du Congo, vol II, 2CT année, Kinshasa 1997, pi 42-43). PAR CES MOTIFS Sous toutes réserves généralement quelconques; — Sous dénégation formelles de tous faits non expressément reconnus et contestation de leur pertinence; — Sans reconnaissance préjudiciable aucune PLAISE A LA HAUTE COUR: - De dire recevable et parfaitement fondée la requête en prise part contre le Magistrat Jean Paul MUKOLO NKOKESHA, Procureur Généra’ la Cour de Constitutionnelle - Annuler purement et simplement le fameux mandat de comparution sous RMP.1.005/P.G.C. CONST/PBP/23 signé en date du 10 juillet 2023 - A défaut de dire nuls et non avenus tous actes que pose le Magistrat incriminé dans le dit dossier — De condamner solidairement le Magistrat Jean Paul MUKOLO NKOKESHA ; Procureur Général près la Cour (le Constitutionnelle, avec la République Démocratique du Congo, à me payer l’équivalent en Francs congolais de la somme de 50.000, au titre des dommages-intérêts pour réparer tous les préjudices subis confondus — Frais et dépens comme de droit. Et ce sera justice Fait à Kinshasa, le 12/07/2023 Le Requérant Matata Ponyo Mapon
Représentant Spécial de la Commission chargée des relations et de la coopération Internationale, Pacifique Sukisa-Makasi a livré, lors d’une interview, la quintessence des projets d’action de la Coalition Forces Unies Wazalendo. La Prospérité : Pouvez-vous donner aux lecteurs une idée générale sur la coalition Forces Unies Wazalendo (CFUW) ? Pacifique Sukisa-Makasi : la Coalition Forces Unies Wazalendo, « CFUW » en sigle, œuvrant sous son Président National, M. Mwangu Mubalaka John Lewis, est une plateforme populaire des forces d'auto-défense et des mouvements civils qui, après plusieurs années de lutte, ont fini par découvrir que les vrais problèmes de notre pays la RDC, à savoir, le chômage, la pauvreté et l'intolérance de la diversité sont dus au manque d'une bonne gouvernance (leadership serviteur) fondée sur les principes universels dont la démocratie, la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, etc., et surtout, à l’absence d’un environnement viable pour le secteur privé. La Prospérité : Quelle mission poursuivez-vous ? ‘’Sans une bonne gouvernance basée sur les principes universels et un environnement viable pour le secteur privé fonde sur les principes universels, une RDC en paix, stable et prospère est presque impossible’’. Pour ce faire, la CFUW veut contribuer directement à la construction d’une nouvelle société congolaise éprise de paix, stable et prospère sous une bonne gouvernance fondée sur les principes universels (la démocratie, la déclaration Universelle des Droits de l'Homme, les principes universels qui règlementent le secteur privé, etc.). La Pros.
*Représentant spécial du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier Ministre Sama Lukonde a ouvert, ce mardi 11 juillet, à l'hôtel Béatrice, le douzième atelier international de travail du Réseau Francophone des Régulateurs de l’Energie. Ces travaux, qui connaissent la participation de 32 pays membres de RegularE.Fr, sont organisés par l'Autorité de Régulation du Secteur de l'Electricité, "ARE" en sigle, sous le thème "Electrification hors réseau". Dans son mot d'ouverture, le Chef du Gouvernement a fait savoir que la libéralisation du secteur de l'électricité a marqué la rupture du monopole jadis consacré en faveur de l’Etat et a ouvert les portes à la concurrence pour les activités de production, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation ainsi que de commercialisation de l’énergie électrique.
"C’est pour moi un honneur et un réel plaisir de vous souhaiter, au nom du peuple congolais et de son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, qui m’a fait l’honneur de le représenter à cette cérémonie, la bienvenue en République Démocratique du Congo, et de procéder au lancement officiel des travaux de l’atelier RegulaE.FR 23 autour du thème non moins pertinent : « l’électrification hors réseau ». En effet, permettez-moi de vous dire qu’à lui seul, le thème choisi par les organisateurs de cet atelier est évocateur d’une longue marche qui a conduit la République Démocratique du Congo vers une mutation substantielle dans le secteur de l’électricité, avec comme point culminant, une réforme qui a libéralisé ce dernier, portée par la loi n°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l’électricité. Cette libéralisation a donc marqué la rupture du monopole jadis consacré en faveur de l’Etat et a ouvert les portes à la concurrence pour les activités de production, de transport, de distribution, d’importation, d’exportation ainsi que de commercialisation de l'énergie électrique", a déclaré le Premier Ministre Sama Lukonde. A en croire le Chef du Gouvernement congolais, pour consolider cet élan, et dans le souci de parachever cette réforme, le Président de la République, à travers son Gouvernement, a rendu opérationnelle l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité, en sigle « ARE », Etablissement public créé en 2016 et dont la première des vingt (20) missions consiste en la promotion de la compétitivité et de la participation du secteur privé dans les domaines ainsi ouverts à la concurrence. Par ailleurs, Sama Lukonde a souligné que la République Démocratique du Congo, avec ses minerais stratégiques comme le cobalt, le lithium, le cuivre, offre une opportunité, non seulement aux fabricants de batteries, mais aussi, aux chercheurs en technologies innovantes. "La vision du Président de la République, Chef de l’Etat, dans ce domaine repose sur le fait de mettre en valeur les recherches technologiques liées aux batteries à l’instar des systèmes de gestion de batteries qui permettent la prolongation de leur longévité. Certains de nos chercheurs congolais, à l’instar de Madame la Directrice Générale de l’ARE, le Professeur Sandrine Mubenga Ngalula, ici présente, se penchent déjà sur ces questions de recherche", a-t-il souligné tout en encourageant l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité à poursuivre, en dépit des difficultés de parcours, cet élan positif, afin de faire exploser notre pays de son plein potentiel en matière d’électricité. "Il va sans dire qu’il sera important de veiller à ce que l’électrification par réseaux isolés ne puisse pas entraver le déploiement progressif du réseau national ou des réseaux régionaux ainsi que le développement des infrastructures de production, essentiellement hydroélectriques, à vocation régionale ou nationale. Des mécanismes appropriés devront être mis en place pour faciliter, le moment venu, l’intégration des réseaux isolés au réseau national ou régional", a-t-il rajouté. Clôturant son allocution, le Premier Ministre a réitéré aux participants à cet atelier ses remerciements pour leur présence à Kinshasa et a souhaité plein succès aux travaux. Intervenant à son tour, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Olivier Mwenze Mukaleng, a fait savoir que le taux de desserte en électricité est parmi le plus faible d'Afrique : "l'électrification du pays ne pourra être enclenchée que par un dispositif d'ordre technique tel que le chemin directeur d'électrification de l'ensemble du territoire actuellement en cours de finalisation par le Gouvernement", a-t-il souligné. (Avec la Cellule de communication de la Primature)
Le Présidium de l’Assemblée Populaire Suprême (APS) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR) a adopté, ce 6 juin, son Décret d’instituer la Médaille Commémorative du 70ème anniversaire de la Victoire (27-Juillet) dans la Guerre (1950-1953 RPDC-USA) de Libération de la Patrie, qui se lit comme suit; Le Peuple de la RPDC célébrera le 70ème anniversaire de la Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie, au cours de sa marche générale historique vers de nouvelles victoires du socialisme sous la direction du grand Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR). L’issue victorieuse de ladite Guerre est; - l’aboutissement des idées militaires de Juché (idéologie directrice éternelle créée en 1930, NDLR) du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), Commandant prestigieux à la volonté de fer et Héros légendaire, de ses stratagèmes ingénieux et de son art de commandement perspicace - le fruit de la lutte à outrance héroïque de notre Armée Populaire de Corée (APC) et de notre Peuple qui ont su défendre, au prix du sang, leur chère Patrie en gardant confiance absolue à leur Leader (KIM IL SUNG étant l’objet du 1er décernement de ladite Médaille par le Décret du 01/07/2023 de l’APS, NDLR). Pour célébrer, en grande pompe, le 70ème anniversaire de la grande Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie et faire l’éloge public, au nom de l’Etat, des Vétérans de Guerre et des personnes de mérite du temps de Guerre, le Présidium de l’APS a décidé comme suivant: 1. Instituer la Médaille Commémorative du 70ème anniversaire de la Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie 2. Approuver les dispositions de la remise de ladite Médaille et son explication par l’image. L’explication se fait comme suivant: La Médaille a 39mm de diamètre, représentant une étoile rouge à 5 branches; - Pour signifier la commémoration du 70ème anniversaire de ladite Victoire, l’étoile porte gravés en relief le chiffre «70» et le laurier, symbole de la victoire et de la gloire. - Le fond de forme du Drapeau national porte gravées en relief les lettres «Jonsung» (ou Victoire dans la Guerre). - La tête de la Médaille est décorée de 3 bandes blanches symétriques à ses 2 côtés sur fond rouge. - Le revers porte gravée en bas-relief l’inscription «Médaille Commémorative du 70ème anniversaire de la Victoire dans la Guerre de Libération de la Patrie». - La rosette a 33mm de long et 10mm de large, enveloppée d’étoffe de soie avec le même dessin que celui de la tête de la Médaille. 【Rappel】 Le lundi 27/07/1953 à 10h, les USA (occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 jusqu’ici après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) qui se vantaient d’être les plus Puissants du monde ont ployé leurs genoux devant le Peuple de la RPDC. Alors que la Guerre de Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant» fière de sa Civilisation de 5.000 ans, NDLR) a été éclatée, dans une journée dominicale si tranquille 25/06/1950 vers 04h où il ne pleuvait pas assez fort, sous la manipulation des USA, presque personne n’a imaginé que; - les USA seraient vaincus dans cette Guerre, ce Pays (9.833.517km2; classé 3ème du monde, NDLR) vainqueur dans la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale et affirmé comme chef de file de l’impérialisme mondial - la RPDC sortirait victorieuse de ladite Guerre. Ce n’était jamais par hasard qu’au début de la Guerre, les USA estimaient qu’ils gagneraient, dans 72h, dans le cadre de leur Plan A (B; l’extension de la Guerre jusqu’en Mandchourie, C; la conquête de toute la Sibérie jusqu’à l’Oural, NDLR). Mais, ils étaient lourdement trompés. Plus la Guerre durait (1.129 jours), plus ils s’enlisaient dans leur impasse. Selon leur aveu sincère, les USA ont ouvert la porte d’une maison à coup de pied, mais ils n’ont pu entrer dans la chambre ni en sortir. Il était déjà trop tard lorsqu’ils parvinrent à connaître la RPDC, son Peuple et son APC. Exorbitant était le prix de leur crime consistant à envahir un Pays pour y mettre le feu. Les USA ont dépensé, dans cette Guerre, 165 milliards de $US en mobilisant plus de 2 millions d’hommes (dont 1.789.000 états-uniens); - un tiers de leurs forces terrestres - un 5ème de leurs forces aériennes - la plupart de leur Flotte du Pacifique et une partie de leur Flotte de la Méditerranée - les troupes (167.868) de leurs 15 Pays satellites actuelles ou de l’époque (Royaume-Uni 56.000 -01/07/1950-, Canada 27.000 -28/07/1950-, Turquie 21.212 -17/10/1950-, Australie 17.164 -01/07/1950-, Philippines 7.500 -19/09/1950-, Thaïlande 6.326 -07/11/1950-, Nouvelle-Zélande 5.350 -30/07/1950-, Pays-Bas 5.322 -19/07/1950-, Colombie 5.100 -08/05/1951-, Grèce 4.992 -01/12/1950-, France 3.794 -19/07/1950-, Belgique 3.590 -31/01/1951-, Ethiopie 3.518 -06/05/1951-, RSA 900 -12/11/1950-, Luxembourg 100 -31/01/1951-, NDLR) - l’Armée (1.090.911) de Défense Nationale de la Corée du Sud (DROM-COM des USA - comme le Japon depuis 1945 - obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner, une fois de plus depuis plus d’une année, son côté Nord - RPDC - comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) de RHEE Syngman (1875-1965; le № 1) - les survivants (8.000) de l’Armée Impériale du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR) et larguant, à plus de 1.400 reprises, quelques 428.000 bombes rien que dans la Ville Pyongyang, en alléguant; «Nous allons supprimer, complètement, des villes de la Corée du Nord sur la carte mondiale»; ils ont bombardé et canonné sans discrimination, et ainsi, d’innombrables bombes et obus (600.000t de bombes soit 18 bombes/km2, NDLR) qui avaient raté le coup se sont enfoncés dans toute l’étendue du Pays (123.214km2) pour être trouvés même actuellement, sans parler du génocide de 2.470.000 des coréens (1.230.000 au Nord et 1.240.000 au Sud) et de l’utilisation des armes bactériologiques et chimiques et des bombes à napalm. Mais, leur perte était presque 2,3 fois supérieure à celle subie au cours de la Guerre du Pacifique (1941-1945 qui comprend les campagnes menées dans la Zone Asie-Pacifique, NDLR). A ce propos, l’US News & World Report (leader des magazines d’actualités politiques hebdomadaires créé en 1933 à Washington, NDLR) a lamenté: La perte de l’Armée US est plus de 2 fois supérieure au total des pertes que les USA avaient subies lors de leurs 5 guerres d’envergure; celle de l’Indépendance, celle de 1812, celle du Mexique, celle hispano-américaine et celle des Philippines. Acculés à l’impasse ou tombés au bout du tunnel par la puissance de l’APC et du Peuple de la RPDC étroitement unis autour de leur Leader (KIM IL SUNG), les USA étaient obligés de signer l’Accord d’Armistice, document semblable à un texte de capitulation qui les a conduit à nommer ladite Guerre «La Guerre Oubliée». Le 27 juillet a été; - marqué comme le Jour de la Victoire dans la Guerre pour la RPDC, Pays peu étendu en Orient, qui a créé le mythe de la victoire d’un Peuple sur les forces armées multinationales coiffées des casques de l’ONU, à commencer par les USA - inscrit comme le jour où le mythe de la Puissance du Pays vainqueur dans plus de 110 guerres de 225 ans a été mis en pièces et où il se trouvait exposé à son déclin. Mais, persiste le statu quo bellis technique à cause de la politique d’hostilités des USA contre la RPDC menée à leur guise de se contenter de créer une situation particulière sans l’Accord de Paix ou de Non-agression ni les relations diplomatiques.