*La Prospérité, induite en erreur par des médias interposés, a livré dans son édition de ce mercredi 23 août 2023, une information que dément catégoriquement Mme Marthe Odio Nonde, Première Présidente du Conseil d’Etat. Aussi, répondant à une note de son Directeur de Cabinet parvenue hier, dans la soirée, à la rédaction, La Prospérité lui présente-t-elle ses excuses et, en même temps qu’elle invite ses nombreux et fidèles lecteurs à bien vouloir également lui pardonner pour cette erreur qui, indépendamment de sa bonne volonté, s’est, malheureusement, glissée dans l’article concerné.
All Stories
*Retrouvé mort, dès les premières heures du 13 juillet 2023 vers la route des Poids Lourds à Kinshasa, et autopsié le 3 août 2023, la dépouille mortelle de Feu Chérubin Okende Senga totalise ainsi plus de quarante jours à la morgue de l’Hôpital du Cinquantenaire. Et, pendant tout ce temps, les enfants et son épouse, les membres de sa famille aussi bien maternelle que paternelle, las de continuer à attendre indéfiniment les conclusions des enquêtes en cours, ont rencontré hier, en ses bureaux de travail, le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe pour réclamer le corps en vue d’organiser ses obsèques et d’amorcer les procédures devant permettre de concrétiser son inhumation, selon l’un des ses Avocats de la défense.
Quelle réponse leur a-t-on donnée ? A quand le début des funérailles ? Quel serait le jour de la levée du corps ? Rien n’a, cependant, filtré de cette rencontre. Toutefois, dans les milieux de sa famille, l’on souhaite que les choses aillent vite mais, sans en livrer la moindre indication sur des dates précises.
Ils estiment que, même s’il faut attendre les résultats de ces enquêtes-là, le corps de Chérubin Okende Senga, déjà criblé des balles, ne devrait plus pour autant en pâtir, en étant toujours consigné à la Morgue.
Et qu’une mise en bière laborieusement organisée autour de la prière envers Dieu, le Tout-Puissant, et du recueillement de tous ceux qui l’ont connu, consolerait sa famille et lui rendrait, en même temps, des hommages à la hauteur de ses bons et loyaux services rendus à la nation, sous ses multiples casquettes, de mandataire public à LAC, de Ministre des Transports, Communications et Voies de Désenclavement, de Député National ou, même, de celle des couleurs d’Ensemble pour la République, le Parti Politique dirigé par Moïse Katumbi Chapwe et dans lequel ce dernier l’avait désigné aux fonctions de Porte-parole qu’il a occupées jusqu’à son dernier soupir.
LPM
Monseigneur José Moko, évêque du diocèse d’Idiofa a déploré le fait que le Grand Bandundu qui compte plusieurs personnalités de haut rang dans plusieurs domaines ne se développe pas. Au cours de la réunion tenue le mercredi 16 août 2023, José Moko, évêque d’Idiofa, doyen des évêques du Grand Bandundu, vice-président de la CENCO et président de l’Association des conférences épiscopales de l’Afrique centrale, a interpellé l’assistance sur le sous-développement de ce grand espace qui n’arrive pas à aller de l’avant à cause du manque d’unité entre ses filles et filles.
En effet, selon lui, la trahison, l’égoïsme, le manque d’amour, d’unité, de cohésion et de soutien des uns des autres sont des maux qui freinent le développement de cet espace de la RDC.
Organisée par le Forum d’associations pour le renouveau du Grand Bandundu (FAR/Bdd), cette activité a réuni plusieurs personnalités dont Marthe Odio, première présidente u Conseil d’Etat. Son discours, allant dans le même sens que celui de José Moko était basé sur l’appel à l’amour de leur province d’origine et l’unité entre eux, socle du développement de la province. Adoptant le même angle, le député honoraire Jean-Marie Ntantu Mey a, de prime abord, salué la présence des notables soucieux de l’avenir de cette région avant d’appeler à l’unisson pour la construction du Grand Bandundu, déclarant que : «Personne n’a le monopole de développer notre espace tout seul. C’est ensemble, je veux dire à l’unisson que le Grand Bandundu va devenir fort et prospère. Et pour ça nous devons nous aimer les uns les autres.»
Cette rencontre sans connotation politique, dont le but était de renforcer la fraternité entre les ressortissants de cette région a connu la présence de Malembe Tamandiak, Fondateur de l’ISTI-Ifasic, l’historien Isidore Ndaywel, du président de la société civile du Mai-Ndombe et Plateau, Nicolas Banda.
Déborah Nitu
Après deux semaines d’intenses travaux du Comité Scientifique de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC), dont l’ultime objectif était de convenir sur un certain nombre de choses à amender en vue de la restructuration de cette composition, les propositions de réformes sorties de ces assises ont été présentées et remises au Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe. C’était au cours d’une cérémonie organisée au Salon Naomie de l’Hôtel Béatrice à Kinshasa-Gombe, hier mardi 22 août 2023.
Des mains propres du président de l’UNPC, le Ministre de la Communication et médias a reçu ces propositions des réformes, contenant pratiquement trois statuts, trois règlements intérieurs, deux manuels de procédure et un code d’éthique et de déontologie professionnelles. De ces travaux, Patrick Muyaya considère néanmoins que le fait pour l’UNPC d’avoir des textes qui la régissent, dans une conformité commode est, sans aucun doute, une initiative qui balise, en tout état de cause, la voie qui mène directement vers le congrès qui s’annonce déjà.
Ainsi, faisant allusion à plusieurs problèmes auxquels est confrontée la profession de journalisme en RDC, le porte-parole du gouvernement reconnaît, du moins, qu’il y a eu certes des maladies bien identifiées qui dérangeaient, et que ce qui reste, pour le moment, c’est de guérir ces maladies, avec les nouvelles réformes prises. «Il y a un catharsis, un remède qui a été proposé, maintenant, c’est le temps de l’administration du remède, pour que tous ensemble nous puissions concourir à l’avènement d’une nouvelle structure qui aura une mission cruciale, celle d’identifier les journalistes, à travers la carte de presse, mais aussi celle de s’assurer que lorsqu’il y a dérapage dans le secteur de médias, que nous soyons nous-mêmes en mesure de donner des réponses à des préoccupations que cela aura soulevé devant la communauté», a indiqué le Ministre.
Le porte-parole du Gouvernement est revenu sur l’implication du Président la République, qui a du reste fait montre de l’engagement de l’Etat dans l’accompagnement de cet objectif, et la réponse donnée à travers la présentation du rapport du Comité Scientifique qui a réétudié, de manière substantielle, tous les textes de l’UNPC pour proposer la refondation de la structure. «Cela ne peut que nous combler et nous considérons cela comme un peu un dernier acte dans le processus de réforme que nous avons commencé avant les prochaines élections. Au moins, si nous tenons le congrès, nous aurons réussi à refonder et ajuster les bases, alors l’assainissement de tous les secteurs de l’exercice de la liberté de presse en République démocratique du Congo», a ajouté Patrick Muyaya, qui a exprimé sa satisfaction vis-à-vis des propositions des réformes prises.
«Je suis plus que satisfait parce que la question de l’UNPC est l’une des questions les plus difficiles que j’ai traitées comme ministère, parce qu’au début, il y avait beaucoup plus de frictions, mais je pense que l’esprit que nous avons voulu imprimer a rencontré les besoins ou la préoccupation de tous les journalistes, celle de contribuer à la salubrité médiatique et à l’assainissement du paysage», a-t-il déclaré, tout en insistant sur le fait que la meilleure manière d’honorer l’exercice de la profession de journalisme, c’est de s’assurer du véritable changement de narratif.
La Pros.
L’Union pour la nation congolaise (UNC) que dirige Vital Kamerhe, a annoncé samedi 19 août 2023 à la salle des spectacles Show buzz de Kintambo, son soutien indéfectible à la candidature du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour l’élection présidentielle de décembre prochain. C'était au cours d’un mini congrès de cette famille politique.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), du Secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), Fidèle Babala et les membres des partis politiques alliés à l’UNC.
Ce mini congrès était organisé pour l’installation d’un nouveau bureau définitif du congrès, la nomination des présidents des commissions, le renouvellement du mandat du Président de l’Union pour la nation congolaise.
Cette cérémonie avait débuté par l’appel du bureau d’âge, dont le Président M. Muvumbi, qui était le plus âgé du parti, suivi de deux jeunes de 18 ans, dont une fille et un garçon. Puis, l’hymne national avant celui de l’UNC, qui a été entonné juste avant l’installation du bureau définitif du congrès. Ce bureau était constitué d’un Président, de deux vice-Présidents, de deux Rapporteurs et de deux modérateurs, suivi de sept présidents pour les sept commissions de l’UNC.
« Décision n°001 PNA UNC/2023, du 4 aout 2023 portant convocation du 3ème congrès ordinaire de l’UNC. Le Président national, vu la constitution de la RDC, telle que modifiée à ce jour ; Vu la loi n°04/002 du 15 mars 2004, portant organisation des fonctionnements des partis politiques, spécialement à son article 2 ; Vu l’arrêté ministériel n°111 du 19 juin 2010, portant enregistrement de l’Union pour la Nation Congolaise ; vu les statuts de l’UNC spécialement à ces articles 21 à 26 ; vu le règlement intérieur de l’UNC, spécialement à ces articles 16 à 31 ; considérant l’évolution de la situation politique de notre pays, caractérisée par l’organisation des élections générales, dans le délai constitutionnel. Considérant que pour ce faire, il y a deux adaptés, certains dispositions de statut de l’UNC, à la réalité actuelle, de renouveler le mandat de son Président national ; de désigner le candidat du parti à l’élection présidentiel du 20 décembre 2023 et d’entériner les listes des candidats aux élections législatives nationales, provinciales, urbaines, municipales... Vu la nécessité et l’urgence, l’UNC décide, article 1 : le troisième congrès de l’UNC est convoqué à Kinshasa, du 19 aout 2023 à 10h précise ; article 2 : du secrétaire générale de l’UNC, de chargé de l’exécution de la présente décision qui rentre en vigueur à la date de sa signature », a lu David Ilunga, Rapporteur du congrès de l’UNC.
Après la lecture de cette décision que, le Secrétaire général de ce parti politique a autorisé à prononcer son discours.
Prenant la prenant la parole à cette occasion, Vitale Kamerhe a déclaré officiellement la candidature du Président de la République, Félix Tshisekedi pour l’élection du 20 décembre 2023.
Ikoyi Aimerance, Pelendo Dorcas Joyce & Bernadette Faradja
Le jeu politique se dessine clairement mieux à quelque quatre mois des élections en République démocratique du Congo. Vital Kamerhe a finalement pris position en acceptant de s’effacer une fois encore au profit de Tshisekedi. Ce choix de l’Union pour la nation congolaise (UNC), a été officiellement annoncé samedi 19 août dernier au terme du mini-congrès dudit parti.
Le secrétaire général de ce parti de Kamerhe, Billy Kambale, a justifié ce choix par le souci de laisser Félix Tshisekedi poursuivre son œuvre à la tête du pays. Quoi de plus normal du fait de l’appartenance de l’UNC à l’Union sacrée. Entretemps, le deal entre l’UDPS et l’UNC en terre kenyane en 2018 devra être actualisé. Il faudra reconnaitre que pendant le premier quinquennat de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, beaucoup d’eau aura coulé sous le pont. Est-ce la fin de l’accord de Nairobi ? Le temps finira par apporter tout l’éclairage sur l’avenir de ce partenariat politique entre Tshisekedi et Kamerhe.
Lors de la prise de parole devant ses partisans, Vital Kamerhe s’est exprimé en ces termes : « L’union exige de l’humilité et surtout, de la prise en compte des différences, car même si physiquement vous n’êtes pas dans une action, si elle est tributaire d’une union elle se fera de manière satisfaisante ».
Il a, par ailleurs, rappelé que “la politique étant une activité pliante”, elle exige de ceux qui l'ont embrassée de considérer chaque instant l'équilibre entre les ambitions personnelles et la destinée du groupe.
Reconduit, à la présidence de son parti, Vital Kamerhe a expliqué aux congressistes et aux membres de l'UNC qu’il ne s'est jamais trompé de combat car, dès le début de sa marche, elle a placé l'Union des Congolais comme son objectif suprême. Et cela, a-t-il poursuivi, en comprenant très tôt que le secret de la gouvernance de la République Démocratique du Congo est dans la recherche de l'union entre les forces semblables et les forces complémentaires mieux les intelligences au service de la nation.
“La première des unions que les fils et filles de l'UNC ont manifesté est celle qui a réuni deux partis politiques, à savoir: l'UDPS et l'UNC”, a-t-il dit avant de renchérir : “Vous vous rappelez tous du CASH à travers FATSHIVIT, cette plateforme qui nous a amené à la victoire le 24 janvier 2019”.
A l'en croire, la RDC étant le cœur de l'Afrique, c'est dans cette logique qu'en 2018, l'UNC avait accepté de soutenir son partenaire du CASH, Félix Tshisekedi, à la présidentielle. Car, a souligné Vital Kamerhe, c'est dans l'unité qu'ils poursuivent les mêmes objectifs entre autres changer le court des évènements pour donner aux congolais l'opportunité de vivre dans la dignité.
Le président de l'UNC a, en outre, indiqué que son parti est conscient du chemin qui reste à parcourir du fait de l'immense défi du développement.
“Aujourd'hui conscient de notre responsabilité, nous sommes résolument tournés vers l'avenir. Nous savons que la route que nous avons empruntée est la bonne et nous amènera vers les verts pâturages de la paix. Que vive le président Félix Tshisekedi et candidat à la présidentielle 2023 à la demande de notre parti”, a-t-il conclu.
Emma Muntu
Le Ministre d'Etat en charge de l'Aménagement du Territoire, Son Excellence Me Guy Loando Mboyo, a pris part à un événement historique en participant à l'atelier national de lancement de l'étude sur le potentiel agricole de la République Démocratique du Congo, en vue de la réalisation du Schéma National d'Aménagement du Territoire (ISNAT). Cet atelier a été organisé avec l'appui du Ministère de l'Agriculture, du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), du Fonds National REDD+ (FONAREDD) et de l'initiative Central African Forest (CAFI).
Dans le cadre de cet événement, Me Guy Loando a également annoncé officiellement le lancement des travaux, qui viendront compléter les études déjà en cours afin de doter enfin le pays d'un outil de planification spatiale essentiel, appelé le Schéma National d'Aménagement du Territoire. L'objectif majeur de cette initiative ambitieuse est de positionner l'agriculture comme un levier essentiel de transformation économique et de développement social au sein de la République Démocratique du Congo.
Cette entreprise novatrice, financée grâce à l'initiative CAFI en partenariat avec le Gouvernement et de multiples acteurs, s'inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, Son Excellence M. Félix Antoine Tshisekedi, qui vise à réaliser la revanche du sol sur le sous-sol.
Lors de son allocution, Me Guy Loando a souligné l'importance accordée par le Chef de l'Etat au secteur de l'aménagement du territoire, identifié dans le cinquième pilier des programmes gouvernementaux.
Le Ministre d'Etat a affirmé la volonté de faire de cette initiative un vecteur majeur de développement socio-économique pour le pays, tout en constituant un cadre stratégique national pour la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (RED+).
Le Ministre d'Etat a conclu en exprimant sa profonde reconnaissance envers l'ensemble des partenaires techniques et financiers qui, depuis 2017, soutiennent et accompagnent activement la réforme de l'aménagement du territoire.
(Avec la Cellule Communication du Ministère d'Etat en charge de l'Aménagement du Territoire)
Le Président de la République prend la mesure de la situation dans les deux provinces sous l’état de siège depuis 2021 à savoir : l’Ituri et le Nord-Kivu. Ce, avant de fixer l’opinion nationale dans une communication qui s’en suivra dans les prochains. Pour cette raison, Félix Tshisekedi a convoqué lundi 21 août, une réunion inter-institutionnelle à la cité de l’Union africaine. Au menu : les recommandations issues de la table ronde présentées au chef de l’Etat par le premier ministre lors du dernier conseil des ministres ainsi que le processus électoral en cours.
Rien n’a encore filtré de cette rencontre au sommet de l’Etat. Le Premier ministre s’est limité à dire que le chef de l’État veut avoir les avis des chefs d’institutions après celui des délégués à la table ronde sur la suite à donner à l’état de siège.
Et d’ajouter : «Le Chef de l’État nous a demandé de rester mobilisés sur les attentes de la population en général, et de l’Est, en particulier, relatives aux questions sécuritaires et au processus électoral. Nous le remercions pour les orientations qu’il a données».
Trois hypothèses : soit le Président de la République lève cet état de siège soit, il le maintient ou carrément, il procède à sa requalification.
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le président du Sénat Bahati Lukwebo, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata et le président du Conseil supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, ont pris part à cette réunion.
3 morts dans une attaque armée à Djugu
Entretemps, des miliciens du groupe Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) sont soupçonnés d’avoir mené une attaque armée contre le village Musekere, situé en chefferie des Bahema-Nord, en territoire de Djugu (Ituri), la nuit de dimanche à ce lundi 21 août.
Au cours de cette nouvelle violence, explique un cadre de la société civile locale, trois personnes ont été tuées par des assaillants. Celui-ci déplore cette attitude de la milice qui ne veut toujours pas respecter son acte d’engagement de cessation des hostilités.
La société civile appelle les autorités militaires à prendre des dispositions nécessaires pour traquer tous les groupes armés réfractaires au processus de paix dans la province de l’Ituri. Cette structure citoyenne invite aussi la population à demeurer très vigilante.
Emma Muntu
En vue de promouvoir l’entrepreneuriat féminin en RDC, le Cadre permanent de concertation de la Femme Congolaise (CAFCO) a organisé, ce samedi 19 août 2023, la 3ème caravane motorisée dans les rues de Kinshasa. Cette activité s’est déroulée précisément dans 3 communes dans ces points chauds : le marché Mariano, quartier Kapela à Kalamu en passant par super Lemba pour chuter au rond-point des Huileries à Lingwala.
D’après Mimy Mopunga, membre du CAFCO, cette activité a été mise en place pour soutenir les femmes entrepreneures dans leur démarche de l’entreprenariat. ‘’Le message de ce jour était axé sur le code de la famille concernant l’autorisation maritale qui n’est plus obligatoire pour les femmes, la nécessité pour les femmes de dénoncer le harcèlement sexuel en milieu professionnel, mais aussi qu’elles quittent l’informel en allant formaliser leurs entreprises. Elles doivent être identifiées au Guichet unique de création d’entreprise (GUCE) pour qu’elles puissent dans l’avenir bénéficier des avantages comme par exemple avoir des crédits auprès des banques, en termes de mobilisation ’’, a expliqué Mimy Mopunga.
Elle ajoute que ‘’Nous avons gagné au départ, on avait prévu qu’une seule caravane motorisée, mais nous sommes arrivés à la troisième parce que le partenaire a constaté qu’il y avait de l’impact’’, a-t-elle affirmé aux journalistes.
L’objectif de cette caravane motorisée était de vulgariser les lois qui sont déjà en place en RDC afin de faciliter la création et le développement des entreprises dirigées par les femmes, ainsi qu’informer les femmes sur les mesures de soutien financier offertes par le gouvernement et les institutions financières si elles formalisent leur business.
‘’Aujourd’hui, c’est la fin de notre projet avec l’ONU Femmes, au moment où nous parlons, le CAFCO est en pourparlers avec un autre partenaire qui a vu ce travail et qui veut encore l’appuyer dans le domaine de l’entreprenariat féminin’’, a souligné Mimy Mopunga.
Signalons que cette descente marque la fin du projet d’appui aux développements des Micros, petites et Moyennes entreprises (PADMPME) conçu par le Gouvernement, financé par la Banque mondiale et mise en œuvre depuis juin 2022 par CAFCO avec l’appui technique de l’ONU Femmes.
Grâce Daro
L’union pour la nation congolaise (UNC) a tenu, samedi 19 août 2023, son mini-congrès au cours duquel, il fallait désigner le ticket gagnant pour la présidentielle de 2023. Le parti cher à Vital Kamerhe a porté son choix sur la candidature de Félix Tshisekedi, comme ticket gagnant du parti.
Cette union de Tshisekedi et Kamerhe dite Fatshivit, qui a porté en 2018 Félix Tshisekedi au pouvoir, se reconsolide, après une frêle déflagration des relations des contentieux de 100 jours.
Sinon, Félix Tshisekedi peut se frotter les mains car, cet acte du parti cher à son compère de CACH joue en tout état de cause en sa faveur et est, sans doute, d’une importance capitale pour sa victoire à l’élection présidentielle de 2023.
Pas pour rien. Déjà, l’UNC, en tant que force politique, est disséminée dans plusieurs territoires ainsi que dans les fins-fond des villages de la RDC. Au-delà des frontières nationales, l’UNC compte 28 inter-fédérations sur cinq continents du monde. Elle a été créée en 2010, et a connu sa première expérience électorale en 2011.
Ruth Maka
L’Agence des Zones économiques spéciales, AZES et la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales, et de participations, DGRAD, ont signé, le vendredi 18 août 2023, un protocole d’accord en vue de la sécurisation des recettes de l’Etat. Chaque partie était respectivement représentée par son Directeur Général, Auguy Bolanda, pour le compte de l’AZES et Jean-Lucien Bonyeme Ekofo, pour la DGRAD. La cérémonie s’est déroulée au centre d’études pour l’action social, CEPAS, dans la commune de la Gombe.
A en croire le Directeur Général Auguy Bolanda, pour mieux sécuriser les recettes de l’Etat, l’AZES doit travailler en collaboration avec les régies qui font partie de la chaine de mobilisation des recettes de l’Etat.
«Et, étant donné que les services d’assiettes qui travaillent avec la DGRAD interviennent aussi dans la mobilisation des recettes, il était tout à fait normal de signer ce protocole d’accord’’, a-t-il affirmé. Car, la loi dit :’’ l’agence des zones économiques spéciales coopèrent pleinement avec les régies et autres administrations pour mettre en place les zones économiques spéciales’’, a-t-il ajouté.
D’après lui, ‘‘la cérémonie du jour prouve que l’AZES est là afin de sécuriser les recettes de l’Etat par rapport à ce qui est prévu dans le décret 20/004 du 5 mars qui fixe les avantages accordés aux aménageurs et aux entreprises’’.
Comme il est prévu que, les entreprises de la ZES vont payer la moitié de recette à caractère provincial et autres, même au niveau central, ce qui est de la parafiscalité. «C’est pourquoi, il était normal que nous puissions voir avec la DGRAD comment mettre en place ce mécanisme».
Et à travers cet accord, ‘‘l’AZES et la DGRAD viennent de mettre en place le mécanisme qui va permettre à ce que les entreprises membres de la zone économique spéciale, ZES, puissent réellement bénéficier de ce qui est prévu dans les textes en vigueur’’, a laissé entendre le DG de l’AZES.
Il a par ailleurs expliqué les Conditions à remplir pour les investisseurs afin d’intégrer la ZES. A l’en croire, il faut remplir deux types de conditions, de fond et de forme. En ce qui concerne la forme : il faut être une entreprise qui a été créée suivant la loi congolaise, faire sa demande à l’AZES parce que selon la loi, c’est la seule agence habilitée à examiner toute demande de statut de zones économiques spéciales. Et sur le fond, avoir au moins 250 hectares de terrain, avoir beaucoup de moyens. Car, la loi dit ‘’l’aménageur qui sollicite le statut de zone économique spéciale doit avoir des capacités technique et financière’’. Donc, ‘’ nous vérifions tous cela au niveau de la commission d’octroi de statut de ZES avant de pouvoir signer avec un aménageur quelconque le statut de la zone économique spéciale’’, a-t-il enrichi.
Il a néanmoins rassuré que ‘‘la sous-traitance est autorisée dans la ZES’’. Mais ce qui faut savoir, les sous-traitants et les autres collaborent d’abord avec l’AZES avant d’aller dans les zones économiques spéciales.
Auguy Bolanda a ainsi laissé entendre qu’après la DGRAD, viendra le tour de la DGDA et la DGI, les administrations également les plus pertinentes qui permettent de mobiliser des recettes de l’Etat afin d’aider à la réalisation de la vision du Président de la République.
Par ailleurs, du côté de la DGRAD, on se félicite de la signature de ce protocole d’accord qui va permettre à l’accompagner dans la mobilisation de recettes. D’après Christine Epoluke, Directeur Générale Adjointe de la DGRAD,’’ la contribution de la Direction sera celle d’acheminer les fruits des recettes dans le trésor public, après le travail fait par l’AZES en amont’’.
De ce fait, la DGRAD va mettre à la disposition de l’agence deux experts qui seront affectés au guichet unique pour qu’avec ses deux experts et ordonnateurs sur place elle puisse bien encadrer les recettes de l’Etat.
Il faut noter que l’AZES a reçu la plénitude et compétence pour assurer la mission des Zones économiques spéciales en RDC, lesquelles sont des espaces géographiques bénéficiant d’un régime juridique particulier qui le rend plus attractif pour les investissements nationaux et étrangers.
Il vise aussi la redynamisation de la politique d’industrialisation du pays, l’intégration économique et la transformation de ressources naturelles. Pour que l’AZES atteigne les résultats escomptés, elle a besoin de la collaboration de la DGRAD.
Nelly Somba
L’ancien Conseiller privé de Félix Tshisekedi a été acquitté de toutes les charges qui pesaient contre lui le mardi 22 août par le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe. A en croire son avocat, Jean-Claude Mulingenya qui livre cette information, le tribunal a libéré son lient car n’ayant pas trouvé les faits pour lesquels il était poursuivi. Pour rappel, accusé de trahison, atteinte à la sûreté de l’Etat et propagation de fausses nouvelles, il avait été interpellé par l’Agence Nationale de Renseignements avant d’être incarcéré le 20 janvier de rnier.
Si cet acquittement est une satisfaction pour les proches de Fortunat et une pilule amère pour ses détracteurs, elle est une blague de mauvais goût qui se rajoute à la longue liste du théâtre célèbre auquel se livrent les milieux politique et même juridique du pays.
A quelques mois des élections, il va sans dire que la situation sécuritaire de la partie Est du pays reste au centre des préoccupations de la population. Pourtant, à part quelques mots placés par le Gouvernement central à certaines occasions, rien ne semble mis en œuvre pour stopper le massacre ! A croire que tout le monde s’est accordé à dire que cela ne prendra jamais fin.
Alors que les excellents warriors avaient au travers de plusieurs discours et campagnes fait preuve d’une volonté d’en découdre avec les rebelles.
Le contexte était tel que les Congolais s’étaient faits à l’idée que certains parmi eux agissaient en connivence avec les rebelles !
Il faut croire qu’après le téléfilm «100 jours», l’opinion nationale s’attendait à mieux sur une question aussi délicate que la sûreté de l’Etat, au moins, en hommage aux victimes, tant des massacres à l’Est que ceux d’autres provinces, une attente non assouvie, encore une fois !
Bien au contraire, ce procès a servi la toile congolaise des images et vidéos de Fortunat déshonorant, en passant, la sacralité de la place qu’il occupait auprès de la plus haute institution congolaise mais également l’agence congolaise de renseignements dont les agents détenaient le téléphone de l’acteur Fortunat au moment de la diffusion de ces vidéos obscènes.
De quoi reprendre le célèbre dicton « Nani aloka Congolais» ?
Si ce énième événement rencontre la naïveté de certains, il est évident qu’il creuse encore plus le fossé entre la partie Est et la capitale congolaise dont les autorités sont souvent jugées de «oisifs».
La preuve ? Malgré l’effervescence observée à Kinshasa pour les Jeux de la Francophonie, l’Est du pays était comme coupé de ces festivités car se sentant depuis des décennies délaissé à son triste sort.
Le pays se retrouve de ce fait privé de son âme et même de son destin commun.
Pourtant, les autorités congolaises peinent à entendre le son de cloche que donnent certaines parties du pays, se pliant aux questions de géopolitique ou encore des coups bas en milieu politique, mettant le bien du peuple en centième position.
Comme le disait le professeur Isidore Ndaywel, l’Etat est absent, la population se retrouve donc à marcher à l’aveuglette, ne sentant pas la présence de l’Etat.
Par ces faits, le peuple peut-il espérer obtenir libération des oppresseurs étrangers ?
La Pros.
‘’La CENI profite de l’occasion pour confirmer la convocation de l’électorat pour l’élection présidentielle le 1er septembre 2023 et réitère sa ferme volonté d’organiser les élections combinées, dans le délai constitutionnel, en date du 20 décembre 2023’’, réaffirme-t-elle, dans un communiqué publié ce mardi 22 août 2023.
Par contre, la CENI rappelle ici, le chronogramme détaillé de toutes les opérations concernant aussi bien la tenue effective de la Présidentielle jumelée aux législatives nationales, Provinciales élargies aux élections des Communaux dans les Chefs-lieux des Provinces.
Mais, sur un autre registre, la CENI proroge de cinq jours, le dépôt et traitement des candidatures pour les élections Provinciales et des Conseillers Communaux, du 23 au 27 août 2023.
Ce qui, par conséquent, lui permettra de publier les listes provisoires, le 13 septembre 2023.
LPM
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE CENI
COMMUNIQUE DE PRESSE N°040/CENII2O23
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance des candidats indépendants, des partis et regroupements politiques que conformément au calendrier électoral rendu public, le 26 novembre 2022, les opérations de dépôt et de traitement des candidatures pour l’élection des Députés Provinciaux et celle des Conseillers Communaux se clôturent ce mardi 22 août 2023.
Cependant, à la date de clôture, non seulement, elle constate que certains Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) n’ont enregistré aucun dossier de candidatures mais elle note également la persistance des défis logistiques auxquels font face les parties prenantes concernées pour la constitution et le dépôt des dossiers de candidatures.
En plus, la CENI relève que la plupart des partis et regroupements politiques ainsi que certains candidats indépendants sont concomitamment partagés entre la constitution des dossiers de candidatures à la députation provinciale et à l’élection des Conseillers Communaux ainsi que le traitement du contentieux des listes de candidature à la députation nationale devant la Cour Constitutionnelle.
Soucieuse de prendre en compte les préoccupations des parties prenantes afin d’assurer l’inclusivité du processus électoral en cours et de garantir l’équité de traitement entre les différents compétiteurs, la CENI proroge de cinq (5) jours la période de dépôt et de traitement des dossiers des candidatures à la députation provinciale et à l’élection des Conseillers Communaux, soit du 23 au 27 août 2023. Dès lors, la période d’ajout, du retrait ou de la substitution des dossiers ira du 28 août au 1er Septembre 2023.
Par ailleurs, il ressort des renseignements tirés de la lettre du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières datée du 21 août 2023 adressée à la CENI et portant référence N° 25/CAB/VPM/MININTERSECAC/PKK/2048/2023, la nécessité de reporter les élections communales dans certaines entités territoriales où se posent avec acuité les conflits du pouvoir coutumier et de délimitation administrative.
Eu égard aux contraintes sus-évoquées, l’Assemblée Plénière de la CENI a, par sa Décision N° 076/CENI/AP/2023 du 22 août 2023, décidé de n’organiser l’élection des Conseillers Communaux en date du 20 décembre 2023 que dans les communes situées dans les chefs-lieux de province.
De ce fait, la CENI rassure les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques ayant déjà payé leur cautionnement pour les communes non concernées, que celui-ci sera pris en compte lors de l’organisation de l’élection des Conseillers Communaux en 2024 dans les communes restantes, selon un calendrier réaménagé qu’elle publiera dans les meilleurs délais.
Ainsi, la suite du chronogramme opérationnel relatif au dépôt et traitement des candidatures à la députation provinciale et à l’élection des Conseillers Communaux se présente comme suit :
• Du 28 août au 1er septembre 2023 : Ajout, retrait ou substitution des dossiers des candidats Députés Provinciaux et Conseillers Communaux ;
• Le 13 septembre 2023 : Publication des listes provisoires des candidats Députés Provinciaux et Conseillers Communaux ;
• Du 14 au 29 septembre 2023 : Dépôt et traitement des recours en contestation des listes des candidatures à l’élection des Députés Provinciaux devant les Cours d’appel et des Conseillers Communaux devant les Tribunaux de grande instance faisant office des Tribunaux administratifs
• Le 14 octobre 2023 : Publication par la CENI des listes définitives des candidats Députés Provinciaux et Conseillers Communaux.
La CENI profite de l’occasion pour confirmer la convocation de l’électorat pour l’élection présidentielle le 1er septembre 2023 et réitère sa ferme volonté d’organiser les élections combinées, dans le délai constitutionnel, en date du 20 décembre 2023.
Fait à Kinshasa, le 22 Août 2023
Patricia Seya Mulela Rapporteur