Saint-Vincent-et-les-Grenadines a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc, en soulignant que le plan d’autonomie présenté par le Royaume est "une unique solution" pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara.
Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint rendu public au terme des entretiens qui ont eu lieu, à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, en visite de travail dans le Royaume.
Dans ce cadre, M. Gonsalves a salué l’attachement du Maroc au processus politique mené sous l’égide des Nations Unies, ainsi que la pleine coopération du Royaume avec le Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura.
Il a également salué les efforts déployés par l’ONU, en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au conflit régional autour du Sahara.
Selon le communiqué conjoint, M. Bourita a informé le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines des derniers développements de la question du Sahara marocain, en réitérant l’engagement du Royaume au processus politique en cours en vue d’aboutir à un règlement juste et définitif à ce conflit artificiel. Au cours de sa visite au Maroc, M. Gonsalves s’est notamment entretenu avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi El Alami.
EG
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Le docteur Emmany Dioko Ngoy, président national de la ligue des jeunes de l’Union pour la démocratie et le progrès social et, désormais, Président du conseil d’administration du Fonds pour la promotion culturelle, a officiellement pris ses fonctions hier, jeudi 27 juillet 2023.
*En application de la Loi sur la sous-traitance en RDC, Miguel Katemb Kashal, Directeur Général de l'ARSP, a remis au Président Félix Tshisekedi, le tout premier rapport sur le contrôle des sociétés principales et obtenu l'aval de procéder au contrôle de conformité à cette Loi dans toutes les autres provinces de la RD. Congo.
Depuis son avènement à la tête de l'Autorité de Régulation de la sous-traitance dans le secteur privé en République démocratique du Congo, Miguel Katemb Kashal ne ménage aucun effort pour matérialiser la vision du Président de la République dans ce secteur de prédilection pour le développement socioéconomique du pays.
Batteries en marche…
Ainsi, a-t-il mis toutes les batteries en marche pour faire respecter scrupuleusement la Loi sur la sous-traitance.
Après un contrôle rigoureux mené auprès des sociétés principales de la ville province de Kinshasa, dans l'option de faire appliquer la Loi, l’Honorable Miguel Katemb Kashal a remis au Président de la République, Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le tout premier rapport de ce travail de titan. C'était au cours d'une audience que le Président de la République lui a accordée à la cité de l'Union africaine, le 25 juillet.
Il a, en même temps, reçu des instructions nécessaires de poursuivre l’exercice de ce contrôle de conformité à la Loi dans toutes les provinces de la RDC.
Pour la Ville-Province de Kinshasa par laquelle ce travail de contrôle a débuté, l'ARSP note une participation faible des sociétés de sous-traitance ; une situation qui nécessite un encadrement rigoureux pour que la donne puisse changer rapidement.
Lueur d’espoir…
"Nous avons eu le soutien du Président de la République en ce qui concerne le contrôle et que nous devons faire appliquer la Loi afin de pouvoir positionner des sociétés dans le domaine de la sous-traitance. Dans la ville de Kinshasa, la participation des sociétés de sous-traitance congolaises est trop faible. Nous avons fait rapport à son Excellence Monsieur le Président de la République et nous voulons à ce que cette situation de sous-traitance puisse remonter. C'est comme ça que nous allons laisser la Ville-Province de Kinshasa sous encadrement avec les inspecteurs. Nous comprenons que la plupart des sociétés des Télécommunications et de la Brassicole pensaient qu'elles n'étaient pas concernées par la sous-traitance, nous les avons fait adhérer, maintenant nous allons faire remonter la pente pour pouvoir avoir les résultats attendus par la population et surtout par notre jeunesse qui monte dans l'entrepreneuriat ", a déclaré à la presse, le DG de l'ARSP, au sortir de son audience lui accordée par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Toujours dans l'optique de ce contrôle rigoureux pour faire respecter la Loi sur la sous-traitance dans le secteur privé, l'Honorable Miguel Katemb Kashal a fait remarquer que dans le secteur minier, il y a des provinces qui ont déjà été averties, car étant déjà régies par la sous-traitance.
"Là également, il n’y aura pas de complaisance dans le contrôle ", a-t-il souligné.
Fini la récréation !
L'ARSP lance, par ailleurs, un message fort à toutes les sociétés principales et aux sociétés de sous-traitance, car elle n'entend pas transiger sur l'application de la Loi sur la sous-traitance, l'une des clés de développement économique de la RDC.
"Aujourd'hui, l'Etat congolais veut que la Loi soit respectée, parce que c'est à travers la sous-traitance que nous allons développer l'économie de notre Nation. Il y a plus ou moins huit milliards de dollars dans la sous-traitance qui échappaient au pays. Cette époque est révolue, cet argent doit rester dans le pays pour contribuer au budget national de notre pays, pour lutter contre la pauvreté", a martelé Miguel Katemb Kashal.
Enfin, il a invité la Jeunesse congolaise à faire confiance au Président de la République et à sa vision de développer la classe moyenne, afin que tous les congolais participent à cette chaîne de valeur.
Pour lui, les jeunes doivent également faire confiance à l'ARSP qui constitue aujourd’hui, un instrument de changement pour le Président de la République notamment en ce qui concerne la diversification de l'économie et le développement de la classe moyenne.
A qui le prochain tour ?
La prochaine étape dans le contrôle concerne les provinces du Lualaba, du Haut-Katanga, du Haut-Uélé et du Sud-Kivu.
La Pros.
Plus que 24 heures pour le lancement de 9èmes jeux de la francophonie de Kinshasa. L’heure est aux derniers réglages. Les infrastructures devant abriter ces jeux sont presque achevées et prêtes à être utilisées. C’est le deuxième évènement de cette ampleur internationale qu’organise la République démocratique du Congo après le combat du siècle entre Mohamed Ali et Georges Foreman en 1974.
C’était à l’époque, au plus fort du pouvoir de Feu Maréchal. L’économie zaïroise était l’une des plus fortes de l’Afrique au point de rivaliser avec certains pays de l’Asie et de l’Amérique. Mais, les IXèmes jeux de la francophonie se tiennent dans un climat d’austérité où l’économie mondiale peine à se remettre de la pandémie de Covid. La crise entre la Russie et l’Ukraine a apporté son lot dans le ralentissement de l’économie internationale.
La République démocratique du Congo est obligée dans ce contexte de récession de toute la planète, de gagner ce pari. Le pays de Lumumba qui subit de plein fouet les conséquences de cette crise internationale, est appelé à marquer, une fois de plus, l’histoire de la francophonie. Dans ces conditions délétères d’une économie branlante aggravée par la guerre à l’Est et en prévision des élections 2023, une certaine inquiétude ne cesse de hanter bon nombre de Congolais. Tout compte fait, la RDC est en passe de relever le défi de la tenue de ces jeux.
Cependant, à côté de ceux qui jubilent, se trouvent des mécontents empêtrés dans leurs calculs politiciens. Déjà samedi 29 juillet, la coalition politique Lamuka de Martin Fayulu appelle à manifester pour réclamer la révision du fichier électoral. 24 heures après l’ouverture de 9èmes de la francophonie, c’est fait à dessein.
L’idée derrière la tête est de montrer aux hôtes de la République démocratique du Congo que la Centrale électorale s’obstine à organiser les élections plutôt que d’entrevoir l’issue pour un dialogue de la classe politique. C’est de bonne guerre dans une démocratie de chercher à torpiller les actions du gouvernement.
Cependant, même dans la famille politique du chef de l’Etat, on ne se fait pas de cadeau. Entre le gouverneur de la ville-province de Kinshasa et le speaker de l’assemblée provinciale qui se revendiquent du chef de l’Etat, c’est la guerre des tranchées. Le Gouverneur et le président de l’assemblée provinciale se regardent en chiens de faïence. Le président de l’APK Godé Mpoy vient d’être réhabilité par la Cour de cassation qu’il a saisie après sa destitution par les députés provinciaux.
La preuve de l’éclectisme qui caractérise l’Union sacrée. Du coût, c’est la lutte des clans qui refait surface. Dans notre démocratie où l’on hésite pas à dévaliser les caisses de l’Etat pour maintenir sa santé financière, tous les coups sont permis. Malheureusement, ces genres de conflit risquent d’impacter sur les intérêts prioritaires de la République.
La Pros.
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres (à gauche) est reçu par le Président du Niger, Mohamed Bazoum, à Niamey.
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a fermement condamné mercredi une tentative de prise de pouvoir au Niger, où le Président démocratiquement élu serait détenu par des membres de sa garde présidentielle à l'intérieur de sa résidence officielle.
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique en RDC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Merci d'être venus à la réception pour le 96e anniversaire de la fondation de l'Armée Populaire de Libération chinoise.
*Devant un pactole d’officiels congolais conviés à la célébration du 96ème anniversaire de la Fondation de l’Armée Populaire de Libération de Chine, en hommage à la Journée des Forces Armées Chinoises, l’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a témoigné le soutien de son pays aux efforts de restauration de paix et de stabilité à l’Est de la RD. Congo, en proie à l’agression rwandaise sous couvert des forces rebelles du M23.
Le Cadre Provincial des Concertations de la Société Civile a condamné par le biais d’un communiqué du 14 juillet la « dérive sécuritaire » dans laquelle se plongent les acteurs socio-politiques à quelques mois des échéances électorales.
*Exercice de routine pour les militaires de la Garde républicaine, la marche d'endurance organisée ce samedi dernier s'est transformée en une parade de démonstration de force pour les fantassins et autres unités combattantes de la GR. Sous les ovations du public visiblement émerveillé par leur condition physique, les militaires de la GR ont traversé la ville à pied avec leurs équipements de guerre en bandoulière.
Loin d'un simple exercice de santé, cette marche a aussi permis à la population de constater la montée en puissance de leur armée, les FARDC. Armes sophistiquées, engins de transports des troupes dernier cri, tenues impeccables et soldats bien entraînés, la Garde républicaine a démontré qu'elle est une division d'élite prête à sécuriser le Chef de l'Etat, les institutions et la population.
En tête du peloton, le commandant de la GR, le Général-Major Kabi Ephraim a galvanisé ses troupes au cours de la parade organisée au camp Tshatshi, quartier général de la GR à l'issue de cette marche. « Nous avons voulu tester notre capacité opérationnelle et rassurer la population surtout en cette période particulière », a déclaré à la presse le Général-major Kabi.
Le même exercice s'est déroulé simultanément à Lubumbashi et Kalemie.
Pour la première fois dans l'histoire de l'armée nationale, le Président de la République a promulgué une loi de programmation militaire. Cette disposition juridique permet à l'armée de se doter des moyens de son action.
(Avec la Cellule de communication de la Présidence)
Ex. Commissaire divisionnaire de la ville-province de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo fustige les fausses informations au sujet de son séjour en dehors du pays. Dans une lettre de mise au point publiée ce lundi 24 juillet, l’ex. Patron de la Police nationale congolaise Ville de Kinshasa précise que son voyage à l’étranger n’est tout autre que pour des raisons de santé, contrairement à ce qui se raconte.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a enregistré plus de 20 mille candidatures aux législatives nationales. Cette annonce a été faite par le numéro un de cet organe, Denis Kadima Kazadi, lors de son passage à Radio Okapi, quelques jours après la fin des opérations de dépôt et traitement des dossiers de candidatures pour l'élection des députés nationaux dans les 168 Bureaux de Réception et de Traitement des candidatures (BRTC).
Le Président de la CENI, Denis Kadima, a salué cet engouement au regard des nombres des candidatures. «En 2018, il y avait 15 mille candidats. Aujourd’hui, nous en avons 20 mille. Il y a eu un grand engouement, contrairement à ce qui se raconte. Au début, il n’y avait pas d’engouement parce que comme lors de l’enrôlement des électeurs, les Congolais attendent souvent la dernière minute», a déclaré Kadima.
A en croire Kadima, l’on est bien parti pour assister à des élections les plus compétitives. «Nous avons en moyenne 40 candidats par circonscription. Nous n’avons jamais atteint ce chiffre dans ce pays. Pour moi, c’est un processus inclusif. C’est inédit. La participation est massive», s’est-il exprimé.
La liste définitive de candidats députés nationaux sera publiée le 10 septembre par la Cour constitutionnelle. Les élections générales sont prévues en décembre prochain.
A noter que des opérations de dépôt et traitement des dossiers de candidatures pour l'élection des députés nationaux dans les 168 Bureaux de Réception et de Traitement des candidatures (BRTC) à travers le territoire national ont été clôturées dimanche 23 juillet dernier. La Centrale Electorale profite de l'occasion pour rappeler aux parties prenantes concernées que la convocation de l'électorat pour les députés provinciaux et les conseillers communaux est prévue pour le 02 août 2023. Elle sera suivie par l'ouverture des BRTC du 03 au 22 août 2023. La CENI prie ainsi les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques intéressés par ces scrutins de se préparer en conséquence.
La Centrale Electorale a rappelé aux parties prenantes concernées que la convocation de l'électorat pour les députés provinciaux et les conseillers communaux est prévue pour le 02 août 2023. Elle sera suivie par l'ouverture des BRTC du 03 au 22 août 2023. La CENI prie ainsi les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques intéressés par ces scrutins de se préparer en conséquence.
MB
Chérubin Okende (Photos d’archives)
Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo (Photo d’archives)
*’’Pour honorer sa mémoire de Chrétien de grande foi, laissons la vérité s’exprimer à son rythme sans intrusion, ni interférence intempestive. Car, la mort de Chérubin est une preuve que l’homme est intrinsèquement inintelligible tant grande est sa capacité à faire le bien suprême ou le mal absolu sans raison apparente’’, écrit, dans un message profond, André-Alain Atundu Liongo, Ambassadeur de son état et en tant l’une des personnalités politiques congolaises mieux connues pour ses analyses acérées, sa verve oratoire, sa capacité à traverser les âges, depuis sa tendre enfance jusqu’à ce jour, et, surtout, sa ferveur transcendantale dans la recherche effrénée de la consolidation de la démocratie pluraliste et de la transformation inexorable des mentalités en vue du développement en RD. Congo.
En chrétien pratiquant, tout en présentant ses adieux, il recommande à Chérubin Okende Senga, là où il est maintenant de saisir son destin divin.
’’De là où tu te trouves, nos préoccupations et agitations semblent bien terre à terre. Mais, si ton destin divin est glorieux, absurde et peu enviable est ton sort sur terre’’, soutient-il, dans ce même message.
’’Adieu Chérubin, que les anges te conduisent au Paradis et qu’à ta venue, les martyrs te reçoivent pour participer à la félicité éternelle aux côtés du Père !’’, conclut-il, tout en rappelant ici, tout au long de son message, le mystère du pardon divin qui, lui, ne devrait donc pas, normalement, empêcher à César, quelques soient les raisons et les circonstances, de construire un monde harmonieux par la recherche de la vérité et de la justice.
Marcel Ngoyi
Le destin divin de Chérubin
Lorsque j’ai appris la nouvelle de l’odieux assassinat du Député Chérubin Okende, chrétien pratiquant, je me suis retourné vers Dieu pour l’interpeller ainsi : Seigneur, pourquoi, comme pour le fils d’Abraham voué au sacrifice, vous n’avez pas suspendu la main de l’Assassin au moment du sacrifice suprême ?
Cette apostrophe raisonna dans mon fort intérieur comme une interpellation personnelle de ma foi chrétienne face à l’absurdité de cet acte.
Alors j’entendis une voix intérieure qui me parlait : jusqu’à quand comprendras-tu que la gloire divine passe par la passion sur terre ? – telle est ma souveraine volonté.
Mais, Seigneur, alors dois-je pardonner ou me venger ?
Se venger n’est-ce pas la réaction du faible, inspiré par le Malin pour détruire le monde, tandis que pardonner est la caractéristique d’un être fort et d’une foi inébranlée au Seigneur pour la construction harmonieuse du monde.
Seule cette foi est capable de nous amener pour accéder à la vertu divine du pardon.
Me vint alors la double image du Pape Jean-Paul II en conversation avec son assassin dans sa cellule et sortant de la prison sans celui-ci.
Le pardon divin ne devrait donc pas empêcher à César de construire un monde harmonieux par la recherche de la vérité et de la justice.
De là où tu te trouves, nos préoccupations et agitations semblent bien terre à terre.
Mais, si ton destin divin est glorieux, absurde et peu enviable est ton sort sur terre.
Pour honorer sa mémoire de Chrétien de grande foi, laissons la vérité s’exprimer à son rythme sans intrusion et interférence intempestive. Car, la mort de Chérubin est une preuve que l’homme est intrinsèquement inintelligible tant grande est sa capacité à faire le bien suprême ou le mal absolu sans raison apparente.
Adieu Chérubin, que les anges te conduisent au Paradis et qu’à ta venue, les martyrs te reçoivent pour participer à la félicité éternelle aux côtés du Père !
Fait à Kinshasa, le 25/07/2023
Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo
Cité dans une ‘‘Affaire des biens mal acquis’’, Denis Christel Sassou Nguesso, fils du président du Congo-Brazzaville serait jugé en France pour détournement des capitaux.
La justice française l’accuse de blanchiments et détournement des capitaux grâce à des sociétés écrans basées en France.
Il s’agirait de deux hôtels particuliers à Paris et Neuilly-sur-Seine dont le dernier comprend un salon de coiffure, un salon de massage, 7 chambres et 5 salles de bain qui couteraient 10 millions d’euros mais aussi des logements de luxe au nom des sociétés congolaises, des sommes que la justice française l’accuse d’avoir poché du Trésor public du Congo-Brazzaville.
Le lien entre Denis Christel et ces sociétés écrans a été établi grâce à un document signé de sa main au nom de ces sociétés. Il s’agirait des ordres de virement équivalents à 800.000 euros pour la décoration d’un logement à Paris et l’assurance pour un jet privé.
Pour sa part, l’avocat de l’accusé, Jean-Jacques Neuer, traite ce procès de « politique ». «La France par le biais de sa justice s’érige en moraliste. Elle agit comme si elle disait que ces pays n’étaient ni souverains, ni capables de se juger eux-mêmes», dit-il.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le fils du président brazzavillois fasse l’objet de telles accusations.
En effet, en 2014, l’ONG britannique «Global Witness» l’avait accusé de détournements de 50 millions USD par des sociétés écrans basées en Chypre.
Déborah Nitu