La mission d’itinérance effectuée par le Directeur Général de l’Office de Gestion du Fret Multimodal, OGEFREM en sigle, M. William Kazumba Mayombo, dans l’espace Grand Katanga, précisément à Lubumbashi-Kasumbalesa et Kolwezi dans le Luluaba requiert un double objectif.
D’abord, pour participer à la grande commission mixte réunissant les ministres des Transports de la République Démocratique du Congo et de la République Sud-Africaine, sur initiative de deux Chefs d’Etat en l’occurrence, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue Sud-africain Cyrille Ramafosa. Ensuite, pour sensibiliser les transporteurs routiers en vue de la signature d’un accord d’adhésion avec ces derniers qui desservent l’axe Lubumbashi-Kasumbalesa et Kolwezi.
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Il n’est pas né de la dernière pluie. Remy Lukusa Wakudingabo, c’est de lui qu’il s’agit, un vieux politicien, porteur d’une autre vision pour le Congo. Afin de matérialiser ladite vision, il a décidé de se lancer dans la course pour la conquête de la magistrature suprême comme candidat indépendant. Il dit avoir longtemps écouté le peuple congolais, mené des études et des enquêtes sérieuses sur le vrai problème d’un peuple affaibli par la faim et la maladie. A l’en croire, il a même interrogé les experts nationaux et internationaux sur la gouvernance de leurs pays et le nôtre. Partant, il dit avoir trouvé la SOLUTION, la vraie et l’unique qui puisse véritablement résoudre l’équation RD Congo dans la durée ; par opposition aux solutions à courte vue, des solutions trompe l’œil, des solutions immédiates mais éphémères…Cette solution, dit-il, consiste en la construction d’un Nouveau Congo. L’ancien Congo, selon ses propos, construit depuis 1960 à ce jour est schématisé, entre autres, par la confiscation du pouvoir du peuple par le politique ; le peuple tout en bas, le pouvoir tout en haut. D’où, le régime oligarchique et non démocratique ; le régime oligarchique visant à maintenir les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques. Aussi, invite-t-il tous les dignes filles et fils du pays, les ONG nationales et internationales, et surtout le Congrès des Démocrates pour le Progrès Social (CDPS), parti politique qui, pour lui, est fort avancé dans ses réflexions sur l’avenir de la nation, à rejoindre cette vision car, elle est globale et globalisante. Ci-après, son discours de déclaration de candidature.
Le Cardinale Fridolin Ambongo, Archevêque métropolitain de Kinshasa, a officié mercredi 19 juillet 2023, une messe d’action de grâce en mémoire du député nationale Chérubin Okende, assassiné le jeudi 13 juillet. Plusieurs personnalités du pays ont pris part à cette célébration eucharistique en la Cathédrale Notre Dame du Congo. Parmi eux, l’Honorable député Jean Mbuyu Luyongola qui, tout en condamnant l’assassinat de son collègue et porte-parole du parti politique ’’Ensemble pour la République’’, a appelé à la mutualisation des efforts de tous pour la construction d’une ‘’Société de paix pour tous’’.
D’après l’honorable, pour éviter ce genre d’incident à l’avenir, il y a lieu de bâtir ‘’une société de paix, sans milice privée, qui sécurise chaque citoyen et qui doit être porteuse d’espoir pour tout celui qui choisit de vivre en République Démocratique du Congo’’. Mais également, une société bienveillante qui respecte la vie humaine, a-t-il renchéri.
Plus jamais…
L’élu national a, par ailleurs, affirmé que la politique, c’est la divergence d’idéologies et cela ne peut en aucun cas être la raison des assassinats. «Évidemment que les gens ont des idées différentes, c’est pour cela qu’il y a des partis politiques avec des idéologies différentes mais tous avec comme objectif de concourir au bien-être de la communauté nationale. Et donc, pour cette raison-là, il est inacceptable que l’on supprime la vie de quelqu’un parce qu’il a une opinion différente ou parce qu’il n’est pas de même tendance, car juste à cause de son opinion, vous laissez ses enfants, sa femme, ses frères et sœurs seuls, et c’est inadmissible », a-t-il insisté.
Pour lui, apprendre la disparition douloureuse et brutale de son collègue était pénible. ‘’Nous disons, plus jamais ça’’.
A l’en croire, Chérubin Okende n’était pas seulement son collègue député national, ‘’mais un compagnon de lutte de longue date et spécialement Co-paroissien, de la paroisse Sacré-Cœur de la Gombe’’ avec qui il échangeait assez régulièrement.
Et selon lui, l’homélie du Cardinal a synthétisé toutes les valeurs qui doivent gouverner notre société afin de nous permettre de quitter la crise actuelle dans laquelle nous risquons de perdurer.
Il pense que la nouvelle génération doit dire non à la violence, non au chantage, non à la déshumanisation de l’homme, et construire une société meilleure que celle d’aujourd’hui, dans laquelle chacun pourra trouver une raison de vivre, un espoir de vivre et une raison de croire en Dieu.
Lors de cette célébration qui avait pour but de présenter au Seigneur l’âme du défunt afin qu’il soit accueilli avec miséricorde, le Cardinal Ambongo a souligné que la construction d’une nation ne peut se faire sur des assassinats et des meurtres. Il a également déploré le manque de valeur accordé à la dignité humaine, l’absence de la considération pour les droits de l’homme, la culture de la violence et de l’intolérance qui prévaut dans le pays. ‘’Que gagne-t-on à vouloir mettre fin à la vie de son frère ? Nous retournons à la culture de la jungle. La personne humaine n’a plus de valeur, le culte des insultes, des intimidations a pris le dessus’’, a déploré l’homme de Dieu.
D’après lui, chaque personne à sa propre valeur et que la diversité de pensée ne doit pas être considérée comme une menace. C’est ainsi qu’il a rappelé l’importance de vivre ensemble dans le respect mutuel. Et selon lui, les meurtres qui se produisent en RDC, résultent de l’intolérance. Pour ce faire, le Cardinal a appelé à la justice et à la non-violence.
Nelly Somba
Mercredi 19 juillet 2023, l’Inspection générale de la Police nationale congolaise a organisé une cérémonie de remise-reprise entre le Commissaire divisionnaire sortant, l’Inspecteur général Raüs Chalwe et Mushid Yav, qui a été récemment nommé à la tête de cette structure de l’audit et contrôle au terme d’une ordonnance présidentielle. A cet effet, le nouvel entrant a félicité son prédécesseur pour son bilan positif. Et, il en a aussi profité de l’occasion pour solliciter l’implication et l’accompagnement du Ministère de l’intérieur afin de relever les défis de la Police.
Dans son allocution, devant le Vice-Ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières ainsi que certaines grandes personnalités, le nouveau Inspecteur général de la Police nationale congolaise, Mushid Yav, a demandé l’accompagnement du Ministère de tutelle dans cette lourde tâche afin que cette structure de l’audit et contrôle accomplisse ses missions sans aucune interférence. «Il sera possible qu’avec l’accompagnement de tous notamment, de notre Gouvernement par le biais du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, à qui nous disons merci pour son engagement à relever les défis de la police nationale », a-t-il souhaité, avant toutefois de signaler que, l’heure n’est plus au discours mais actions pragmatiques. Il promet de ne ménager aucun effort pour faire respecter toutes les lois du pays, principalement celles du service de la police nationale et celles relatives aux droits de l’homme et à la violence basé sur le genre, et se charger de ceux-là qui utilisent les biens de la police pour de fins personnels.
Jean-Claude Molipe, Vice-Ministre de l’Intérieur, a, pour sa part, appelé les agents et cadres de l’Inspection générale de la police à se comporter de manière irréprochable, avant d’être des bons inspecteurs sur terrain. Ainsi, il a souligné qu’une police disciplinaire est un atout majeur pour la sécurité de la population congolaise et leur bien. «Nous voulons une police disciplinaire, nous voulons une police qui est à la hauteur de sa tâche et une police des vibrations qui permet quand on voit la police, on sait qu’elle est là pour surveiller et sécuriser», a-t-il déclaré.
Il a rappelé que nul n’est au-dessus de la loi. Et, les agents de la police doivent faire respecter la loi pour que la personne qui est préjudiciée puisse être capable d’aller se plaindre à la police qui doit rendre justice, pas arrêté à tout vent pour tracasser la population. «Je pense que c’est qu’il faut faire ici sans doute, c’est apporter un plus dans cet ordre de contrôle, d’autant plus d’enquête et d’évaluation pour faire respecter la loi à tous les niveaux, au niveau de personnelle de la police nationale congolaise afin de respecter les directives, les instructions de la République dans cette matière, et nous savons que notre police doit être une police de proximité qui doit travailler aux côtés de la population, comme nous le voyons dans d’autres pays », a ajouté le Vice-Ministre de l’Intérieur.
Par ailleurs, il a souhaité notamment, de voir l’Inspection générale de la police congolaise être non seulement une structure d’audit et de contrôle au vrai sens du terme, mais également un traumatisme pour le réfracteur à la réforme de la Police congolaise.
Ronsard Malumalu
Presque 70 ans se sont écoulés depuis le jour où avaient fusé, en République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR), les feux d’artifice en l’honneur de la victoire remportée dans la Guerre (dimanche 25/06/1950 04:00 – lundi 27/07/1953 10:00) de Libération de la Patrie. Pourtant, l’immense signification de cette Victoire digne de remarque dans l’Histoire de la Nation coréenne comme dans l’histoire des guerres mondiale se transmet même aujourd’hui. La portée historique de cette Guerre ne réside pas, seulement, dans le fait que la jeune RPDC ayant un territoire peu (123.214km2) étendu et une population peu (10.540.000 en 1950 et 26.124.000 en 2023, NDLR) nombreuse a défendu sa dignité et sa souveraineté en faisant face à;
- les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) possédant un potentiel économico-militaire considérable et se vantant de leur Puissance, avec leurs 2 millions d’hommes (dont 1.789.000 états-uniens, NDLR)
- leurs 15 Pays satellites (167.868 hommes) actuels ou de l’époque (G-B, Canada, Turquie, Australie, Philippines, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Colombie, Grèce, France, Belgique, Ethiopie, RSA, Luxembourg, NDLR)
- l’Armée (1.090.911) de Défense Nationale de la Corée du Sud (DROM-COM des USA - comme le Japon depuis 1945 - obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner son côté Nord - RPDC - comme ennemi principal en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale, NDLR) de RHEE Syngman (1875-1965; le № 1)
- les survivants (8.000) de l’Armée Impériale du Japon(le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR).
Depuis la fin de la 2ème (1939-1945) Guerre Mondiale, la RPDC a déjoué la stratégie d’hégémonie mondiale des impérialistes US et prévenu une nouvelle Guerre Mondiale pour, ainsi, sauvegarder la paix et la sécurité de l’Humanité. Dans la seconde moitié des années 1940, avec la défaite du nazisme, le Rideau de Fer invisible s’est dressé entre les Pays socialistes et ceux capitalistes, et une Guerre Froide (1945-1991), affrontement sans coups de feu, a commencé entre ces 2 Camps. Devenu chef de file de l’impérialisme mondial depuis la fin de la 2ème Guerre Mondiale, les USA ont;
- dressé un plan aventureux pour achever l’encerclement du Camp socialiste à partir de l’Asie orientale et conquérir le monde entier avec celle-ci pour avant-poste
- déclenché, en vue de réaliser ce plan, ladite Guerre, prélude d’une 3ème Guerre Mondiale; s’ils avaient mis l’accent sur la Corée dans l’application de leur politique de domination de l’Extrême-Orient, voire de leur stratégie d’hégémonie asiatique et mondiale, c’est que les troupes armées de l’URSS (ou Union des Républiques Socialistes Soviétiques 1922-1991) et celles des USA, les 2 adversaires principaux dans la Guerre Froide, stationnaient, respectivement, au Nord (1945-1948) et au Sud de la Corée, et que le système socialiste et celui capitaliste s’y opposaient l’un à l’autre.
- estimé que, pour ouvrir la voie à la progression de l’Extrême-Orient vers l’Asie, ils devaient, décisivement, occuper toute la Corée et qu’ils pouvaient, ainsi, faire leur 1er pas pour réaliser leur stratégie d’hégémonie mondiale; le Maréchal Douglas MacARTHUR (1880-1964), Commandant des forces armées US en Extrême-Orient et Commandant en chef des forces onusiennes (Résolutions illégales du Conseil de Sécurité de l’ONU -CSNU- № 82-84 des 25/06-07/07/1950, NDLR) qui décidait effectivement de la politique coréenne des USA depuis la fin de la 2ème Guerre Mondiale a dit: Sur le plan militaire, le Japon est un tremplin futur, alors que la Corée est un pont convenable pour passer au Continent. Si nous faisons la conquête de toute la Corée, nous pourrons couper, complètement, l’unique tronçon de ravitaillement reliant la Sibérie et le Sud … et dominer toute la région de Vladivostok et de Singapour. J’ai, toujours, considéré la Corée comme une base militaire avancée ayant une valeur infinie.
Une telle tentative criminelle des USA pour réaliser leur hégémonie mondiale à partir de la Corée a été révélée clairement dans leur Plan A, B, C, plan d’agression contre l’Extrême-Orient (élaboré dès 1948 jusqu’au début de 1950), selon lequel, la Guerre se divise en 3 étapes;
- A; commencer la Guerre contre la RPDC par les troupes US et de l’Armée sud-coréenne
- B; étendre la Guerre sur la Mandchourie en mobilisant, aussi, l’Armée japonaise réarmée et celle de JIANG Jieshi (1887-1975; Généralissime et opposant à la République Populaire de Chine)
- C; conquérir toute la Sibérie jusqu’à l’Oural.
Cela prouve à l’évidence que la Guerre provoquée par les impérialistes US était une guerre destinée à agresser non seulement la RPDC, mais aussi les Pays asiatiques y compris l’Extrême-Orient, voire une guerre qui risquait de devenir une nouvelle guerre mondiale. C’est à cette fin que les impérialistes US ont, en usant de leur machine à voter dans l’ONU, engagé, dans la Guerre, les troupes des 15 Pays à leur remorque et aussi celles du Japon, formant un bloc d’agression pour convertir la Guerre, n’importe quand, en une 3ème Guerre Mondiale, et se sont démenés, désespérément tout au long de la Guerre, en brandissant la bombe A. Mais, la Guerre d’agression des USA en Corée n’a pas produit un effet qu’ils avaient escompté. Sous la direction clairvoyante du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994), l’Armée Populaire de Corée et le Peuple de la RPDC ont;
- remporté une victoire éclatante en infligeant des coups décisifs aux agresseurs US
- brisé leur ambition d’occuper toute la Corée et l’Asie, puis de dominer le monde
- sauvé l’existence et la paix de l’Humanité des affres de la guerre nucléaire
- prévenu l’éclatement de la 3ème Guerre Mondiale
- contribué, grandement, à la sauvegarde de la paix et de la sécurité du monde, surtout de l’Extrême-Orient.
Grâce à l’issue victorieuse de la Guerre, la structure politique mondiale a changé, tandis que le courant de l’époque vers l’indépendance et le socialisme a été rendu plus impétueux;
- Du point de vue politique, la victoire de la RPDC a produit un événement étonnant: le socialisme l’a emporté sur l’impérialisme pour la 1ère fois depuis la fin de la 2ème Guerre Mondiale, de même que la puissance du Camp socialiste s’est accrue sensiblement dans son ensemble. La lutte indomptable que le Peuple de la RPDC avait menée contre les agresseurs US à l’avant-poste du socialisme, sous la sage direction de KIM IL SUNG, a permis aux Peuples des Pays socialistes et de ceux de démocratie populaire de promouvoir, énergiquement, la révolution et l’édification du socialisme dans un contexte pacifique et aussi d’accorder une attention requise à l’édification de la défense nationale; il en est résulté que dans la seconde moitié des années 1950, plus d’un tiers (950.000.000) de la population mondiale se sont engagés dans la voie du socialisme et que le drapeau du socialisme a flotté dans une vaste région représentant plus d’un quart du Globe terrestre.
- Outre les forces socialistes, le Mouvement des Non-Alignés (MNA) a fait son apparition sur la scène de l’histoire en tant que force politique indépendante et s’est développé pour devenir un mouvement international, ce qui a renforcé, décisivement, les forces anti-impérialistes et attachées à l’indépendance. Encouragés par la victoire du Peuple de la RPDC, de nombreux Pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine ont commencé, à partir du milieu des années 1950, à avoir tendance à l’anti-impérialisme et à l’indépendance. Cette tendance s’est accentuée sous la forme de la neutralité ou du non-alignement et a conduit à la formation d’une force politique indépendante qu’est le MNA. Le 1er Sommet (1961 à Belgrade, Yougoslavie) des Pays Non-Alignés a marqué la 1ère marche de ce MNA. Au milieu des années 1960, le MNA a gagné les 2 tiers de la population mondiale qui occupaient 71% de la superficie de la Terre. Dans l’histoire de l’Humanité, ce fut le plus grand événement politique après l’apparition des forces socialistes, survenu depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, marquant la naissance d’une nouvelle et immense force indépendante anti-impérialiste de notre temps, aussi bien qu’un puissant coup infligé aux impérialistes ayant pour chef de file les USA.
A l’opposé du renforcement sensible des forces socialistes et des forces anti-impérialistes et attachées à l’indépendance, les forces réactionnaires impérialistes se sont affaiblies beaucoup et sont tombées dans une crise profonde;
- Dans la Guerre de Corée, les USA ont subi une Hémorragie Inouïe couverte de blessures, alors que le mythe de leur Puissance a été détruit totalement. De même, au sein du système de l’impérialisme, leur position s’est dégradée remarquablement et l’antagonisme et la contradiction aggravées, encore, dans le monde capitaliste. Cela a non seulement approfondi la crise politico-économique des USA mais aussi provoqué une grande catastrophe à l’ensemble du système capitaliste mondial, contribuant, grandement, à un changement brusque de la structure politique du monde.
- Le mythe de la Puissance des USA ayant été pulvérisé, les Peuples opprimés du monde se sont débarrassés de leurs illusions à l’égard de ceux-ci pour s’imprégner de l’idée d’indépendance et de l’esprit de lutte anti-impérialiste et anti-US, ainsi que de la vérité précieuse suivante: Même le Peuple d’un petit Pays peut vaincre le plus puissant ennemi, s’il lutte au risque de sa vie en se rassemblant étroitement autour de son Leader, conscient de la justesse de son œuvre et confiant en ses propres forces. En témoignent les flammes de la lutte anti-impérialiste et anti-US avivées à travers le monde entier à l’occasion de la Guerre de Corée. Stimulés fortement par la lutte héroïque et la victoire historique du Peuple de la RPDC, les Peuples des Pays colonisés se sont engagés, avec détermination, dans la lutte contre l’impérialisme et le colonialisme, et pour la liberté, l’indépendance, la paix, le progrès et la démocratie, assenant de rudes coups aux impérialistes et accélérant, rapidement, l’effondrement du système colonial impérialiste.
En effet, la brillante victoire du Peuple de la RPDC dans la Guerre de Libération de la Patrie était un grand évènement digne d’être inscrit dans l’Histoire mondiale.
【source】Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR)
- Secrétaire Général (№ 1) du Parti Communiste Congolais (PCCo) de la République Démocratique du Congo
- Coordinateur sous-régional pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce)
Jérémie 31 :15 “c'est Rachel qui pleure ses enfants elle ne veut pas être consolée car ils ne sont plus”, c’est avec ce verset que Mgr Vincent Tshomba Shamba Kotsho, Evêque du Diocèse de Tshumbe, a présenté ses condoléances à la famille biologique de l’Honorable Chérubin Okende.
Dans un communiqué émis le 14 Juillet, il a exprimé sa tristesse suite à l'assassinat de celui qu'il décrit comme “fils du Sankuru, représentant du peuple congolais et chrétien catholique engagé dans la pratique de sa foi ».
Tout en condamnant cet assassinat “lâche”, l’Evêque a stigmatisé “l’ubiquité de la violence dans notre pays” et a témoigné sa proximité paternelle en ce temps difficile pour tout le peuple.
“Cet assassinat nous montre que les Caïns de notre pays ne sont pas encore désarmés et la voix du sang continue à crier vers le ciel (cfr : Gén 4, 10). La jalousie, la cupidité et toutes sortes de rivalité continuent à pousser des frères à mettre fin à la vie de leurs frères. (…). Les lamentations, les pleurs qui remplissent notre pays en ce moment sont non seulement l'expression de la douleur qui a envahi nos cœurs mais surtout une façon pour nous de dire non à toute forme de violence. Comme Rachel, nous ne pouvons pas nous contenter d'une consolation facile et des discours creux qui n'amènent aucun changement, nous ne pouvons pas être consolés aussi longtemps que le sang d'Abel continue à crier vers le ciel”.
Selon cet homme de Dieu, nous devons nous remettre en question, chacun en ce qui le concerne pour que la violence et l’indifférence envers la souffrance de nos frères et sœurs ne puissent plus guider nos vies.
Pour finir, il a insisté sur le fait que nous avons l'obligation de veiller les uns sur les autres et de travailler et prier pour que la paix la justice règne en RD. Congo.
Déborah Nitu
*Dans une lettre rendue récemment publique, la structure Convergence pour l'émergence du Congo a fait part de son désaccord vis-à-vis de la démarche “partisane” et “sélective ”de l’Ambassadeur de l’Union européenne en RDC Jean-Marc Châtaignier à l’encontre de Justin Bitakwira.
“Le peuple congolais est très choqué par votre démarche sélective et partisan, à l’encontre de Monsieur Justin Bitakwira, auprès de ses autorités congolaises. D’après plusieurs rapports de l’ONU, la République Démocratique du Congo a été agressée par le Rwanda depuis près de 30 ans, et l’Union européenne n’a jamais pris de sanctions ciblées contre ce pays agresseur, à l’instar de celle qu’elle a prise contre la Russie en février 2022, en moins d’une année seulement, au contraire, elle a aussi imposé un régime d’embargo d’armes depuis 2003. Le peuple congolais vous rappelle que l’Union africaine, ou l’Ambassade de la RDC en France, n’ont jamais effectué une démarche auprès des autorités françaises pour les propos haineux et racistes tenus soit par Madame Marine Le Pen, soit par Monsieur Eric Zemmour, envers les Arabes et les Africains subsahariens en France”, écrit dans cette lettre le président de la structure Jean-Louis Tshimbalanga.
En effet, le 17 juillet, Jean-Marc Châtaigner a adressé une correspondance à la ministre congolaise de la Justice au nom de la délégation de l’Union européenne en RDC et celui des ambassades d’Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Grèce, Pays-Bas, Portugal, Suède et Tchéquie pour exprimer son indignation suite aux propos tenus par Justin Bitakwira au cours d’une émission télévisée du 6 juillet et ce, malgré le blâme après son audition au Parquet général près la Cour de cassation le lendemain pour “discours à caractère tribal”; ce à quoi il a répondu n’avoir fait que commenter ce qui est écrit dans le livre Holocauste au Congo de Charles Onana.
Cependant, pour la structure Convergence pour l'émergence du Congo, Jean-Marc Châtaigner doit se rappeler de la résolution 2625 des Nations-Unies qui consacre le principe de non-ingérence: “Aucun État ni groupe d'Etat n’a le droit d'intervenir, directement ou indirectement, pour quelques motifs que ce soit, dans les affaires intérieures ou extérieures d'un autre Etat” ou encore des dispositifs de la résolution 2131 (XX), concernant l'inadmissibilité de l'intervention dans les affaires intérieures des Etats et la protection de l'indépendance et de leur souveraineté. En d'autres termes, non seulement l'intervention armée, mais aussi, toute autre forme d'ingérence ou toute menace dirigée contre la personnalité de droit public d'un État ou contre ses éléments politiques, économiques et culturels sont contraires au droit
Enfin, dans ce communiqué, la structure a rappelé qu'en tant que fonctionnaire diplomate et représentant de l'Union européenne, Jean-Marc Châtaigner a le devoir de s’ abstenir de recourir à toutes mesures de coercition qui priverait les Congolais (qui étaient pendant une période soumis à la subjugation, à la domination et là, à l'exploitation étrangère) de leur droit à disposer d'eux-mêmes de leur liberté et de leur indépendance d'écrire leur histoire douloureuse et injuste avec l'encre du sang de leurs martyrs.
Déborah Nitu
En tenue de combats et équipées d'engins de guerre lourds et légers, les militaires de la Garde Républicaine (GR) ont effectué ce samedi 22 juillet une marche d'endurance à travers la ville de Kinshasa. Il s'agit, selon l'Etat-Major Commandement de cette unité d'élite, d'un « exercice de routine de conditionnement physique et de dissuasion pour les soldats ». Deux sites ont été retenus de cette marche pédestre : le rond-point Ngaba et l'échangeur de Limete.
Des régimes blindés partis du Rond-point Ngaba ont traversé Mont Ngafula et UPN jusqu'à leur point de chute, le camp Tshatshi tandis que la colonne de Limete s’est déployée sur les boulevards Lumumba et du 30 juin avant de rallier le camp Tshatshi.
Habituellement organisé à l'intérieur des camps militaires, cet exercice s’est déroulé à travers les artères de la capitale dans un but à la fois sanitaire et dissuasif.
Réputés combatifs au front, les militaires de la garde républicaine constituent l'unité d'élite des FARDC affectée à la sécurité du Chef de l'Etat et des institutions. En cas de trouble à l'ordre public, la GR intervient en dernier ressort lorsque la police nationale et les autres unités de l'armée peinent à restaurer la paix.
Peter Ngoyi
49 Etats africains ont confirmé leur présence au rendez-vous de Pétersbourg devant se tenir jeudi 27 et vendredi 28 juillet. Le Président de la République fera le déplacement de ce deuxième sommet Russie-Afrique après le premier qui s’était tenu à Sotchi en 2019. Russie-Afrique 2023 était initialement prévu du 26 au 29 juillet. Le changement est dû au réaménagement du programme du chef du Kremlin. D'après le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, relayé par l’agence russe Sputnik : "Ceci est dû à la rectification du programme, à certains nuancements".
Lors de la récente rencontre de Vladimir Poutine avec plusieurs dirigeants d'Afrique à Saint-Pétersbourg consacrée à l'initiative de paix africaine concernant l'Ukraine, les parties ont convenu de poursuivre leur dialogue sur ce sujet lors du prochain sommet. Le président russe avait souligné que Moscou avait accordé et accordera toujours une attention soutenue à la coopération avec les pays africains. Il s'agit, selon lui, d'une priorité inébranlable de la politique extérieure de la Russie.
Il nous revient d’appendre, cependant, que Tshisekedi fera escale à Kiev en Ukraine où il rencontrera son homologue Volodymyr Zelensky.
Pour rappel, le président ukrainien avait échangé au téléphone sur le conflit russo-ukrainien avec Félix-Antoine Tshisekedi. Pendant environ une heure, les deux hommes ont discuté notamment, de la position de la RDC face au conflit russo-ukrainien et ses conséquences économiques, alimentaires et énergétiques. Le chef de l’Etat ukrainien s’est montré reconnaissant envers la RDC pour son soutien particulièrement à l’ONU. Il s’est dit déterminé à approfondir la coopération avec l’Afrique.
En mars 2022, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté une résolution qui "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine", lors d'un vote approuvé massivement par 141 pays, 5 s'y opposant, et 35 s'abstenant dont la Chine, sur les 193 membres que compte l'Organisation.
La RDC avait voté en faveur de cette résolution. Elle s’était démarquée de la position adoptée par certains pays africains qui s'étaient abstenus.
«Nous nous inscrivons comme gouvernement dans la droite ligne de la déclaration conjointe du président en exercice de l’Union africaine et du président de la commission de l’Union africaine qui a rappelé les principes de Nations Unies notamment, l’intangibilité des frontières et le respect de la souveraineté des pays», avait alors expliqué Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias au cours d’un briefing.
Cet échange téléphonique entre Volodymyr Oleksandrovytch Zelensky et Félix Tshisekedi était intervenu quelques heures avant l’arrivée d’Antony Blinken en RDC. Le secrétaire d’Etat américain s’était rendu en Afrique dans une opération de reconquête dans un contexte marqué par l’offensive diplomatique, politique et économique de la Russie et de la Chine sur le continent africain.
Lors de l’étape sud-africaine de son deuxième voyage en Afrique, Antony Blinken avait exposé la stratégie américaine pour l'Afrique subsaharienne. «Les pays africains sont des acteurs géostratégiques et des partenaires essentiels sur les questions les plus urgentes. Nous apprécions ces partenariats alors que nous relevons des défis communs», avait-il tweeté.
Emma Muntu
*Il a voulu, simplement, que les juristes s'inquiètent du sort de leur discipline si mal famée dans la société. Tout ce qui revient aux juristes, c'est ce à quoi le Professeur Mampuya invite modestement les juristes soucieux du droit, être des lanceurs d'alerte contre un droit dégradé et vilipendé, être engagés à obtenir que cela cesse. Par ailleurs, il invite les juristes à être les derniers naïfs dans le droit, comme le prêtre devrait être le dernier naïf à croire qu’en Dieu quand bien même tout le monde lui aurait tourné le dos. C'est au Centre CEPAS qu'à lieu ce jeudi 20 juillet 2023, le vernissage du livre intitulé : « Sous la houlette de la Cour Constitutionnelle, une jurisprudence qui ne peut faire jurisprudence ». Porté sur les fonts baptismaux par le Professeur Jean Louis Esambo Kangashe, le livre du Professeur Auguste Mampuya Kanunk'a Tshiabo est édité aux éditions René Descartes et couvre 169 pages.
Devant un pactole de Professeurs des Universités de Droit, chercheurs en Droit, Avocats et Magistrats, ce énième livre vient enrichir l'arsenal juridique dans cet univers de droit où les doctrinaires se disputent le savoir juridique.
Maitre Kodjo Ndukuma Adjayi, Professeur associé des Universités, Avocat à la Cour, a fait l'économie de cet ouvrage de 169 pages repartis en trois chapitres outre l'introduction. Le premier chapitre traite du Droit de critiquer la Jurisprudence ; le deuxième chapitre soulève les conditions de la fonction judiciaire et enfin le troisième chapitre évoque les dérives jurisprudentielles.
Ce livre vient susciter débat, un livre provocateur comme l'a dit le Professeur Jean Louis Esambo et qu'il faudrait s'y attendre à des réactions lesquelles doivent venir par les écrits et non par les réseaux sociaux ou de débats à la télévision.
En lisant entre les lignes, tout le monde sait à qui il s'adresse. Cet ouvrage est provocateur puisque la jurisprudence qui n'est plus source de droit congolais, fait jaser, suscite polémique et jette un discrédit à la justice congolaise. La dernière est celle de l'arrêt de la Cour constitutionnelle dans l'affaire opposant le Ministère public contre Matata Ponyo et consorts sur le dossier Bukanga- Lonzo.
A en croire le Professeur Auguste Mampuya, dans cette affaire, il y eut trois arrêts, dont deux émanant de la Cour constitutionnelle encadrant dans le temps le troisième, celui de la Cour de cassation. « Le premier arrêt de la Cour constitutionnelle est le RP0001 du 15 novembre 2021, par lequel elle se déclarait incompétente pour juger un ancien Premier ministre, affirmant que sa compétence ne concerne que le Premier Ministre en fonction », a-t-il déclaré.
A ce sujet, le Professeur Mampuya avoue qu'il n'a pas besoin d'analyser cet arrêt ni même de le commenter. « Toute la suite ayant dépendu de l'interprétation des articles 163 et 164 de la constitution demandée par la Cour de cassation, il s'est limité ici à affirmer que dans son arrêt d'incompétence, la Cour constitutionnelle n'avais pas pu se prononcer sans fournir d'une manière ou d'une autre ce qu'elle entendait par le contenu de ces deux articles », s’est-il prononcé.
Ceci dit, les feuilles 14 et 15, il est à retenir que la Cour estime que ces articles 163 et 164 de la constitution concernent le Premier ministre en fonction et que M. Matata Ponyo a cessé d'être Premier Ministre, s'alignant ainsi sur l'argumentation, simple et séduisante, de la défense toute imbibée par le charme débonnaire du Doyen Nyabirungu.
La Cour de cassation se livre à un exercice incompréhensible
Le Professeur note qu'après l'arrêt RP 0001 de la Cour Constitutionnelle, par lequel elle se déclarait incompétente pour juger un ancien Premier Ministre, la Cour de cassation fut saisie pour, malgré tout, et à cause de l'incompétence déclarée du juge constitutionnel, juger l'ancien Premier Ministre. « Ce qui nous intéresse ici c'est uniquement la circonstance que par son arrêt RP09/CR, la Cour de cassation ne s'est prononcée que sur les exceptions soulevées par l'inculpé contestant la compétence de la Cour à le juger, ainsi que la recevabilité de l'action du Ministère public. Pour ce faire, je n'ai pas besoin de tenir compte de l'arrêt d'incompétence de la Cour constitutionnelle ni, encore moins, des faits reprochés à Monsieur Matata Ponyo, faits que du reste j'ignore et dont je n'ai pas le moindre besoin pour examiner et apprécier cet arrêt de la Cour de Cassation ; je ne m'y référerai donc pas », a-t-il précisé dans son ouvrage.
Ceci justifie cela dans son ouvrage, qu'il est difficile de comprendre la décision de la Cour, dont l'unique point du dispositif dit qu'elle sursoit de statuer sur cette cause et saisit la Cour Constitutionnelle.
Néanmoins, ajoute-t-il, que les paragraphes qui précèdent le dispositif devraient expliquer la démarche du juge qui le conduit à la ou aux décisions figurant dans le dispositif; ils doivent exposer la motivation du dispositif, consistant à analyser juridiquement les moyens juridiques avancés par les parties, le Ministère public et le défenseur, et justifiant pourquoi le juge rejette tels arguments en retenant tels autres et comment elle construit son propre raisonnement et justifie sa propre décision.
Dans ce sens, la Cour de cassation aurait dû dans ce cas examiner l'exception telle que l'a formulée la défense et expliquée pourquoi elle accepte ou rejette cette exception. « Avec la conséquence qu'en cas de rejet, le procès reprendrait pour examiner dans le fond les faits reprochés à Monsieur Matata, les infractions alléguées contre lui, tandis qu'en cas d'acceptation que l'exception est fondée, la Cour de cassation aurait dû mettre fin au procès engagé devant elle contre l'ancien Premier Ministre », précise le Professeur Ordinaire Emérite.
Cet ancien juge ad hoc à la Cour internationale de justice note, qu'au lieu de lire et d'analyser l'exception d'incompétence dans les termes et moyens juridiques du défendeur qui rejetait la compétence de la Cour de cassation à son égard, la Cour se livre à un exercice incompréhensible, sauf à renoncer à le comprendre parce qu'il s'agirait alors d'un véritable miracle dans le sens de la Sainte Bible, un véritable mystère auquel il faut croire sans chercher à comprendre.
C'est ce dont, il avait qualifié jadis du triple miracle de Cana. Il poursuit pour dire, que de fait, le seul paragraphe où la Cour examine l'exception d'incompétence soulevée par le défendeur est celui où elle dit : « La Cour de cassation retient que cette exception, mieux cette fin de non-recevoir est en réalité, mieux implicitement, une exception d'inconstitutionnalité réclamant l'application de l'article 162 de la Constitution ».
Pour le Professeur Ordinaire Emérite, il s’agit là d’un paragraphe tarabiscoté, avec des expressions étrangères au domaine juridique, une langue incompréhensible qui fait d'une exception d'incompétence une fin de non-recevoir et en réalité implicitement, une exception d'inconstitutionnalité.
La Cour de cassation commet un détournement de pouvoir ou de prérogative
Poursuivant sa démarche, se référant cette fois-ci aux dispositions procédurales des articles 80 de la Loi organique relative à sa procédure, ainsi qu'à l'article 108 de la Loi organique sur l'organisation et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation s'arrête sur les expressions retenues aux articles 163 et 164 de la Constitution, entendu « dans l'exercice de ses fonctions » et « à l'occasion de l'exercice de ses fonctions » s'agissant de faits imputables au Premier ministre, alors que la défense n'en fait nullement le fondement de ses exceptions. « La Cour de cassation, sans doute trouvant ces expressions incompréhensibles, sent le besoin de demander à cette haute juridiction de lui donner la portée exacte de ces deux expressions... En ce qui concerne les poursuites engagées actuellement contre le Sénateur Matata Ponyo Mapon Augustin pour les actes posés dans la période om il exerçait effectivement les fonctions de Premier ministre ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions », a-t-il fait savoir.
Dans cette hypothèse, la Cour manifeste ainsi son intention de saisir la Cour Constitutionnelle pour que cette dernière interprète ces deux expressions utilisées par la Constitution. Mais, en se référant à l'article 80 de la Loi relative à sa propre procédure et l'article 108 de la Loi portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle, dispositions relatives, la première aux infractions alléguées contre des membres du gouvernement autres que le Premier ministre et la seconde aux infractions commises par un Premier ministre en dehors de ses fonctions, on ne voit pas comment ces deux dispositions pourraient fonder le pouvoir pour la Cour de cassation de saisir la Cour Constitutionnelle en interprétation au cours d'une procédure d'exception pré-juridictionnelle.
Ainsi dit, l'objet n'est donc plus de saisir la Cour constitutionnelle en inconstitutionnalité mais en interprétation, alors que les articles 163 et 164 avaient déjà fait l'objet d'interprétation par la même Cour constitutionnelle dans son arrêt RP 0001. Or, la Cour de cassation ne peut pas saisir la Cour constitutionnelle en interprétation, suivant les dispositions de l'alinéa 1 de l'article 161 qui dispose : « La Cour constitutionnelle connaît des recours en interprétation de la Constitution sur saisine du Président de la République, du Gouvernement, du Président du sénat, du Président de l'Assemblée nationale, d'un dixième des membres de chacune des chambres parlementaires, des gouverneurs de Province et des présidents des Assemblées provinciales ».
La Cour de cassation n'y est pas citée. C'est de la triche!
Le laxisme jurisprudentiel avait déjà permis à la Cour de Cassation, par un véritable détournement de prérogative et par abus de procédure, une voie inédite d'obtenir une interprétation dont la constitution ne lui reconnait par la compétence, en évoquant une inexistante exception d'inconstitutionnalité. « Et ce, parce que, dans une tribune consacrée à l'arrêt RP 09 CR, incapable de l'expliquer par le droit connu, j'appelais le triple miracle de Cana, de la transformation de l'exception d'incompétence en une exception d'inconstitutionnalité qui donnait à la Cour de cassation le droit d'en faire une requête en interprétation devant la Cour constitutionnelle, prérogative que la Constitution ne lui attribue pas », a exprimé le Professeur Mampuya.
Ceci dit, en matière pénale c'est le principe de la légalité. Il n’y a donc pas de juge et de juridiction sans la Loi.
Par son arrêt RP 0001, tout est fait et tout est consommé par la Cour constitutionnelle. Il faudrait réécrire une autre Constitution pour attribuer l'ancien premier ministre son juge, celle du 18 février 2006 ne lui reconnaît pas une juridiction et un juge.
En sus, le Professeur Ordinaire Emérite Mampuya invite le Magistrat au devoir d'ingratitude vis-à-vis des politiques qui ont intégré et prêté le prétoire aux Magistrats. Ces derniers ayant la patate chaude ne savent pas la jeter par terre mais, malgré eux ! Ce dont la justice congolaise connaît une dérive qui jette le discrédit sur le savoir juridique.
Pius Romain Rolland/CP
*Dans un communiqué de presse du 20 juillet 2023, le Conseil européen, une des institutions de l’Union européenne a adopté une mesure d'assistance en soutien à la 31ème Brigade de réaction rapide des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Mise en œuvre par le ministère belge de la Défense, cette mesure d'assistance soutiendra la réhabilitation du siège de la brigade ; elle comprend également les équipements individuels de base non-métaux, tels que les kits de commando, des trousses de premier secours et des vêtements ainsi que des équipements collectifs tels que les kits anti EEI, des véhicules et des radios ainsi que la formation par l’intermédiaire des armées de la Belgique.
Cette brigade de réaction rapide étant active dans l'Est de la RDC, le soutien de l'UE a pour objectif le renforcement des capacités et de la résilience des FARDC dans une région marquée par la présence des plus d'une centaine de groupes armées.
“Comme pour tout soutien au titre de la facilité européenne pour la paix, la mesure d’assistance prévoit un ensemble de contrôles, de garantie et de mesures de suivi destines notamment, à garantir l’utilisation adéquate des équipements par la brigade et le respect des droits de l’homme et du droit humanitaire international”, renseigne le communiqué.
Déborah Nitu
Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a annoncé, le 21 juillet, la mort de Mwamolanda Bobongo Jean-Gilbert, Secrétaire exécutif Provincial a. i de la Fédération de l’Equateur.
Selon ce communiqué signé par Emmanuel Shadary, secrétaire général du parti, le défunt, fervent combattant et militant de première heure, a quitté la terre des Hommes le mercredi 19 juillet à l’Hôpital de Monkole.
Le SG a saisi l’occasion pour exprimer en son nom et au nom de Joseph Kabila, président national du parti « ses condoléances les plus attristées à la famille biologique de l’illustre disparu, au Caucus et à la Fédération du PPRD/Equateur affligés par la perte et ce vide que rien ne saurait combler».
Par ailleurs, ledit communiqué renseigne que le deuil se tient au n5, de l’avenue Douaru, quartier Yolo-Sud, dans la commune de Kalamu à Kinshasa.
Déborah Nitu
*Le jeudi 20 juillet, le Collectif des Avocats en charge de la défense du commissaire Nico Kabunda Ntambi et Papy Ngaka respectivement, garde du corps et chauffeur de Feu Chérubin Okende, dénonce la « violation flagrante des droits de la défense », dans une lettre adressée au Procureur Général près la Cour de Cassation.
S’appuyant sur l’article 19 alinéa 4 de la Constitution de la République : « toute personne a le droit de se défendre elle-même ou de se faire assisté de son choix et ce, à tous les niveaux de la procédure pénale, y compris l’enquête policière et l’instruction pré juridictionnelle », Me Timothée Mukeng, Jules Bongombe Botwa Falanga et Jean Bertin Ntumba Kadima, tous de la partie défenderesse appellent le Procureur Général à intervenir en vue de leur permettre de prendre contact avec leurs clients et de les assister, chose qui leur a été jusque-là là refusée : « Nous, Maitres Timothée Mukeng, Jules Bongombe Botwa Falanga et Jean Bertin Ntumba Kadima, collectif des Avocats en charge de la défense du commissaire Nico Kabunda Ntambi et Papy Ngaka respectivement, garde du corps et chauffeur de l’Honorable Chérubin Okende Senga, déplorons les violations systématiques des droits de nos clients, lesquels droits sont juridiquement consacrés et constitutionnellement garantis. Depuis le vendredi 14/07/2023, aucun membre du Collectif n’a été autorisé à s’entretenir avec les clients.
Toutes les demandes faites par les Avocats ont été systématiquement rejetées par la commission mise en place de l’instruction préparatoire au Commissariat Provincial de la Police Nationale Ville de Kinshasa ».
Pour rappel, la police scientifique avait dernièrement annoncé que la balle retrouvée dans le corps de la victime provenait de l’arme de son garde du corps.
Déborah Nitu