Sur les antennes de la radio Top Congo FM, Nicolas Kazadi Kadima-Nzuji, actuel Ministre des Finances, a rétorqué à tous les courants de pensées pointant « le diable en personne » sur le nouveau contrat minier signé entre la RD. Congo et la société minière saoudienne Primera Gold, axé sur l’exploitation de l’or congolais. Dans son intervention, il a élagué la clause de la prétendue exclusivité d’exploitation octroyée au partenaire des Emirats Arabes Unis et a ressorti les bénéfices dont a pu tirer le Trésor Public, évalués à 1.800.000 USD pour l’exportation de trois tonnes d’or, traduisant de manière tangible la détermination du Président Tshisekedi à œuvrer pour une exploitation minière profitable au pays.
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L'ancien Ministre provincial de l'Intérieur et Sécurité du Haut-Katanga, Eric Muta Ndala, a reconnu avoir perçu une somme dans sa totalité, de 329.000 dollars américains, dans le dossier vol des cathodes de cuivre appartenant à la société Tenke Fungurume Mining (TFM) à Lubumbashi, au mois de juin dernier. Eric Muta a été auditionné le samedi 26 août 2023 à Kinshasa, à la Détection militaire des activités anti-patrie (DEMIAP). Le débat semble être clos sur le rétablissement des responsabilités dans le dossier vol des cathodes de cuivre appartenant à la société minière Tenke Fungurume. Le principal accusé, Eric Muta, n'a pas résisté lors de son audition au renseignement militaire des FARDC, à reconnaître son implication dans l'arrestation de trois trucks transportant les minerais de TFM.
Le Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes, Kin-kiey Mulumba, a félicité la Gouverneure de Lualaba pour la construction d’un aéroport moderne sur fonds propre du gouvernement provincial.
*’’Avec toutes ces réalisations précitées qui matérialisent la vision effective du Président de la République, on est en foi de nous poser la question, ‘’Que cherchent-ils’’, ces politiciens haineux voulant déstabiliser l’électorat du Chef de l’Etat en s’en prenant ardemment à Gentiny Ngobila Mbaka, le bâtisseur de la vision du Président Félix Tshisekedi ?’’, soutient, dans une Déclaration, l’ACP, son propre parti politique.
Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Leader de la CDR
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo
Le vin est tiré. Et, les échéances s’approchent. Fin décembre 2023, toutes les perspectives sont réunies, pour permettre à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de rempiler. A la Convention pour la Démocratie et la République, CDR en sigle, André-Alain Atundu Liongo, œuvrant sous la bannière de l’AN, son Regroupement, qui a atteint le seuil de recevabilité, point n’est besoin de se voiler encore la face. Prenant de leurs responsabilités, ils ne jurent plus que par la réélection, sans atermoiement, de l’actuel Président dans son piédestal au summum de l’Etat Congolais. Ainsi, promettent-ils, dans un communiqué, de se déployer, lorsque la CENI l’autorisera, dans la campagne sans merci pour atteindre cet objectif. A tout prendre, dans leur acception, le temps ainsi que tant d’autres conciliables appartiennent au passé.
*Ce qui n’était jusqu’ici qu’une simple intention est devenu, depuis ce week-end à Nganda Yala, à N’sele, une réalité. Les cadres et combattants de l’Udps, réunis en Congrès extraordinaire, sous la férule de M. Augustin Kabuya, le Secrétaire Général, ont levé, désormais, l’option irréversible de confirmer la candidature de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à sa propre succession à son strapontin de la Présidence de la République en RD. Congo. Ainsi donc, d’ici, le 1er septembre 2023, date fixée pour le dépôt la réception et le traitement des candidatures à la Présidentielle du 20 décembre 2023, toutes les dispositions seront-elles prises pour compulser son dossier et le déposer en bonne et due forme à la CENI, conformément aux dispositions édictées.
En République démocratique du Congo, tous les états-majors des partis politiques et ceux de la société civile peaufinent, d’ors et déjà, des stratagèmes pour affronter les échéances électorales du 30 décembre 2023. Malgré que l’article 13 de la loi électorale qui encourage les partis politiques à soumettre des listes électorales paritaires pour échapper à la caution, les femmes candidates aux élections ont du pain sur la planche. Elles font face à plusieurs obstacles et défis pour s’en sortir afin d’être élues le 30 décembre 2023 à tous les niveaux. Surtout que cette disposition n’est pas contraignante. La bataille est certainement rude pour arriver à respecter les 50% de candidatures féminines au sein des partis politiques. Seules quelques femmes responsables des partis politiques peuvent se taper la poitrine afin de caracoler aux élections. Là aussi, il y a un défi à relever pour être élue. Celui de la campagne électorale persuasive.
Quel obstacle pour les femmes politiques?
Pour Henriette Wamu, Deputée nationale et Présidente du parti politique Alliance pour le Progrès du Congo, APC en sigle, et élue de la Funa, l’un des districts de la Ville-province de Kinshasa, il s’observe un manque d’accompagnement des femmes qui ambitionnent aux élections. “ En ce qui concerne les obstacles, on observe un réel manque de volonté politique dans le chef des dirigeants des partis et regroupements politiques pour propulser les jeunes filles et femmes.
Cette situation est à la base de la crise d'ambitions politiques qui s'observe encore auprès des jeunes filles et femmes congolaises. Elles hésitent à manifester leur ambition politique craignant une déception de la part des autorités morales qui ne manifestent aucune bonne volonté de promouvoir les femmes et filles. Il y a lieu de relever également que, faute de soutien et de coaching politique, beaucoup de femmes se réservent de s'engager’’, a révélé l’Honorable Henriette Wamu, en qualité de Présidente du parti politique Alliance pour le Progrès du Congo, APC en sigle En tant qu’ancienne candidate aux différentes joutes électorales depuis 2006, Henriette Wamu révèle que ces obstacles se soldent par, entre autres, un faible taux d'expression des ambitions politiques, faible accès aux ressources financières; faible taux d'engagement politique féminin ; une discrimination négative de la part des chefs des partis politiques ; faible accompagnement et encadrement dans l'expression des ambitions politiques des femmes etc.
De son côté, l’ONUFEMMES évoque, dans son étude de 2019 sur la participation politique des femmes en RDC, les normes genrées traditionnelles (les us et coutumes) comme l’une des épines de l’inclusion des femmes congolaises en politique. Défis imparables « Pour arriver à une participation politique inclusive des femmes congolaises, il va falloir organiser des activités de sensibilisation », a précisé Henriette Wamu qui a candidaté dans différentes échéances électorales en RDC. Cela, pour un engagement accru de jeunes filles et femmes en politique ainsi qu’à la sororité car, lors des trois cycles électoraux passés, le pourcentage des électrices est demeuré supérieur à celui des hommes. Raison pour laquelle, Henriette Wamu en appelle à toutes les femmes, entre autres, à un engagement politique qualitatif, à un renforcement des capacités et remise à niveau en leadership et développement personnel. Elle est aussi d’avis que les femmes doivent développer des capacités en entreprenariat féminin pour assurer l'autonomie financière. D'après elle, les femmes doivent développer la culture de competir dans la logique de l'égalité hommes-femmes et de participer aux débats au sein des partis politiques mais, aussi, de développer la culture du réseautage, parrainage et de mentorat politique... Certes, une interpellation du pouvoir public quant à l'application et le suivi des textes des lois relatifs aux droits politiques de la femme demeure également un défi imparable. Aussi, il faille renforcer le système éducatif des filles et stimuler un changement des mentalités en rapport avec l'engagement politique de la jeune fille. En outre, recommander aux partis politiques de promouvoir l'égalité en leur sein serait une des panacées pour encourager les femmes à accéder aux instances décisionnelles en République démocratique du Congo. Me Pindu-di-Lusanga Patrick, Avocat près la Cour d’Appel de Matadi, ne jure qu’au respect de l’Article 13 de la loi électoral qui stipule : «Aux termes de la présente loi, on entend par liste, un document établi par les partis politiques, les regroupements politiques ou le candidat indépendant. Chaque liste est établie en tenant compte de la représentation de la femme et de la personne avec handicap. La liste qui aligne 50% au minimum de femmes dans une circonscription est exemptée du paiement du cautionnement».
Dans sa casquette du Directeur Exécutif de la Ligue congolaise pour la paix, les droits de l’homme et les élections (LICOPADEL), Me Pindu martèle que le manque de moyens pour battre campagne et celui de payer seule la caution serait à la base d’un faible taux de représentativité des femmes aux élections. D’où, il épingle également les violences basées sur le genre et le harcèlement sexuel comme obstacles. Ayant une expertise en matière électorale, Me Pindu dénonce le fait que les femmes ne votent pas pour leurs sœurs femmes et les chefs des partis et regroupements politiques utilisent plus de femmes comme des candidates suppléantes et non des titulaires sur les listes électorales. Cela, dans l’un des plus grands pays d'Afrique, avec une population totale estimée, à 95.894.118 millions d'habitants dont 50,3% de femmes et 49,7% d’hommes. Recommandations Face à ce tableau très sombre sur la participation inclusive des femmes aux instances de prise des décisions, les partis politiques sont exhortés à entreprendre régulièrement des consultations internes pour évaluer les progrès vers l’égalité des sexes, et mettre en place des mécanismes permettant aux membres de signaler les cas de mauvaises pratiques ou de discrimination fondée sur le genre. Il sera aussi question de garantir une participation équilibrée des hommes et des femmes à tous les organes décisionnels du parti, aux listes électorales et à tous les postes désignés et nommés. Aux organisations de la société civile de multiplier des initiatives d’éducation électorale notamment, à l’intention des femmes moins instruites.
Jules Ntambwe, JDH.
En République démocratique du Congo, tous les états-majors des partis politiques et ceux de la société civile peaufinent, d’ors et déjà, des stratagèmes pour affronter les échéances électorales du 30 décembre 2023. Malgré que l’article 13 de la loi électorale qui encourage les partis politiques à soumettre des listes électorales paritaires pour échapper à la caution, les femmes candidates aux élections ont du pain sur la planche. Elles font face à plusieurs obstacles et défis pour s’en sortir afin d’être élues le 30 décembre 2023 à tous les niveaux. Surtout que cette disposition n’est pas contraignante. La bataille est certainement rude pour arriver à respecter les 50% de candidatures féminines au sein des partis politiques. Seules quelques femmes responsables des partis politiques peuvent se taper la poitrine afin de caracoler aux élections. Là aussi, il y a un défi à relever pour être élue. Celui de la campagne électorale persuasive.
Quel obstacle pour les femmes politiques?
Pour Henriette Wamu, Deputée nationale et Présidente du parti politique Alliance pour le Progrès du Congo, APC en sigle, et élue de la Funa, l’un des districts de la Ville-province de Kinshasa, il s’observe un manque d’accompagnement des femmes qui ambitionnent aux élections. “ En ce qui concerne les obstacles, on observe un réel manque de volonté politique dans le chef des dirigeants des partis et regroupements politiques pour propulser les jeunes filles et femmes.
Cette situation est à la base de la crise d'ambitions politiques qui s'observe encore auprès des jeunes filles et femmes congolaises. Elles hésitent à manifester leur ambition politique craignant une déception de la part des autorités morales qui ne manifestent aucune bonne volonté de promouvoir les femmes et filles. Il y a lieu de relever également que, faute de soutien et de coaching politique, beaucoup de femmes se réservent de s'engager’’, a révélé l’Honorable Henriette Wamu, en qualité de Présidente du parti politique Alliance pour le Progrès du Congo, APC en sigle En tant qu’ancienne candidate aux différentes joutes électorales depuis 2006, Henriette Wamu révèle que ces obstacles se soldent par, entre autres, un faible taux d'expression des ambitions politiques, faible accès aux ressources financières; faible taux d'engagement politique féminin ; une discrimination négative de la part des chefs des partis politiques ; faible accompagnement et encadrement dans l'expression des ambitions politiques des femmes etc.
De son côté, l’ONUFEMMES évoque, dans son étude de 2019 sur la participation politique des femmes en RDC, les normes genrées traditionnelles (les us et coutumes) comme l’une des épines de l’inclusion des femmes congolaises en politique. Défis imparables « Pour arriver à une participation politique inclusive des femmes congolaises, il va falloir organiser des activités de sensibilisation », a précisé Henriette Wamu qui a candidaté dans différentes échéances électorales en RDC. Cela, pour un engagement accru de jeunes filles et femmes en politique ainsi qu’à la sororité car, lors des trois cycles électoraux passés, le pourcentage des électrices est demeuré supérieur à celui des hommes. Raison pour laquelle, Henriette Wamu en appelle à toutes les femmes, entre autres, à un engagement politique qualitatif, à un renforcement des capacités et remise à niveau en leadership et développement personnel. Elle est aussi d’avis que les femmes doivent développer des capacités en entreprenariat féminin pour assurer l'autonomie financière. D'après elle, les femmes doivent développer la culture de competir dans la logique de l'égalité hommes-femmes et de participer aux débats au sein des partis politiques mais, aussi, de développer la culture du réseautage, parrainage et de mentorat politique... Certes, une interpellation du pouvoir public quant à l'application et le suivi des textes des lois relatifs aux droits politiques de la femme demeure également un défi imparable. Aussi, il faille renforcer le système éducatif des filles et stimuler un changement des mentalités en rapport avec l'engagement politique de la jeune fille. En outre, recommander aux partis politiques de promouvoir l'égalité en leur sein serait une des panacées pour encourager les femmes à accéder aux instances décisionnelles en République démocratique du Congo. Me Pindu-di-Lusanga Patrick, Avocat près la Cour d’Appel de Matadi, ne jure qu’au respect de l’Article 13 de la loi électoral qui stipule : «Aux termes de la présente loi, on entend par liste, un document établi par les partis politiques, les regroupements politiques ou le candidat indépendant. Chaque liste est établie en tenant compte de la représentation de la femme et de la personne avec handicap. La liste qui aligne 50% au minimum de femmes dans une circonscription est exemptée du paiement du cautionnement».
Dans sa casquette du Directeur Exécutif de la Ligue congolaise pour la paix, les droits de l’homme et les élections (LICOPADEL), Me Pindu martèle que le manque de moyens pour battre campagne et celui de payer seule la caution serait à la base d’un faible taux de représentativité des femmes aux élections. D’où, il épingle également les violences basées sur le genre et le harcèlement sexuel comme obstacles. Ayant une expertise en matière électorale, Me Pindu dénonce le fait que les femmes ne votent pas pour leurs sœurs femmes et les chefs des partis et regroupements politiques utilisent plus de femmes comme des candidates suppléantes et non des titulaires sur les listes électorales. Cela, dans l’un des plus grands pays d'Afrique, avec une population totale estimée, à 95.894.118 millions d'habitants dont 50,3% de femmes et 49,7% d’hommes. Recommandations Face à ce tableau très sombre sur la participation inclusive des femmes aux instances de prise des décisions, les partis politiques sont exhortés à entreprendre régulièrement des consultations internes pour évaluer les progrès vers l’égalité des sexes, et mettre en place des mécanismes permettant aux membres de signaler les cas de mauvaises pratiques ou de discrimination fondée sur le genre. Il sera aussi question de garantir une participation équilibrée des hommes et des femmes à tous les organes décisionnels du parti, aux listes électorales et à tous les postes désignés et nommés. Aux organisations de la société civile de multiplier des initiatives d’éducation électorale notamment, à l’intention des femmes moins instruites.
Jules Ntambwe, JDH.
La peur semble changer de camp au sommet de la ville-province de Kinshasa avec l’entrée en lice de la Cour des comptes. Après avoir défrayé la chronique dans une saga judiciaire avec le président de l’Assemblée provinciale de la ville de Kinshasa, c’est désormais la Cour des comptes qui demande aux députés provinciaux de sanctionner le chef de l’exécutif de Kinshasa.
Dans une correspondance signée lundi 21 août dernier, la Cour des comptes demande à l’Assemblée provinciale de Kinshasa de faire appliquer des sanctions prévues par la constitution, à l’égard du gouvernement provincial, dirigé par Gentiny Ngobila ou de son équipe.
Le gouvernement provincial de Kinshasa est reproché “de faute de gestion”, suite au retard constaté de dépôt du projet d’édit portant reddition des comptes de la ville de Kinshasa exercice 2022.
« Le défaut de dépôt du projet d’edit portant reddition des comptes étant constitutif de faute de gestion au regard de l’article 214 de la loi relative aux finances publiques, il revient donc à l’APK, en application des articles 32 de la loi organique n’18/024 du 13 novembre 2018 portant composition, organisation et fonctionnement de la Cour des comptes et 213 alinéa 2 de la loi relative aux finances publiques, de faire application des sanctions prévues par la constitution, à l’égard du gouvernement provincial ou de ses membres responsables du retard ainsi constaté », lit-on dans ce document.
La Cour des comptes de République Démocratique du Congo demande à l’Assemblée provinciale de Kinshasa de sanctionner le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, pour non-transmission de documents budgétaires.
La Cour des comptes souligne qu’il revient désormais à l’Assemblée provinciale d’appliquer les sanctions prévues par la Constitution à l’encontre du gouvernement ou de ses membres responsables de ce retard. Ces sanctions peuvent aller d’un simple rappel à l’ordre jusqu’à une censure ou même une motion de défiance.
Emma Muntu
La Chine et l'Afrique du Sud ont convenu de travailler ensemble à faire franchir une nouvelle étape à leur partenariat stratégique global bilatéral et à construire une communauté de destin de haut niveau.
Le président chinois Xi Jinping s'est entretenu mardi à Pretoria avec son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa. Les deux dirigeants ont échangé des vues sur le développement des relations bilatérales dans la nouvelle ère, ainsi que sur diverses questions internationales et régionales d'intérêt commun.
La clé des bonnes relations et de la profonde amitié qui unissent la Chine et l'Afrique du Sud réside dans le fait que les deux pays et les deux partis ont toujours partagé les joies et les peines dans leur marche vers le développement, forgeant ainsi une profonde amitié, a indiqué M. Xi.
Il a ajouté que la Chine était prête à travailler de concert avec l'Afrique du Sud pour faire progresser leur amitié, approfondir leur coopération et renforcer leur coordination.
Il a souligné que la Chine et l'Afrique étaient toujours une communauté de destin, et devaient plus que jamais renforcer leur unité et leur coopération face à un monde instable.
La Chine soutient fermement les pays africains dans leurs efforts pour s'améliorer en s'unissant. Elle soutient également l'adhésion de l'Union africaine au G20, ainsi que les efforts de l'Afrique pour promouvoir son industrialisation et la modernisation de son agriculture, a noté M. Xi.
Il s'est réjoui de co-présider le Dialogue des dirigeants Chine-Afrique avec le président Ramaphosa et de travailler de concert avec les autres dirigeants africains présents à la réunion en vue de définir les nouvelles orientations de l'unité et de la coopération sino-africaine et de promouvoir la construction d'une communauté de destin Chine-Afrique de haut niveau.
Pour sa part, M. Ramaphosa a déclaré que la quatrième visite d'Etat de M. Xi en Afrique du Sud était un grand honneur. La Chine a apporté un soutien précieux à l'Afrique du Sud dans sa lutte pour son indépendance, sa libération et son développement national, a-t-il ajouté.
Qualifiant la Chine de pays frère, d'amie et de partenaire sincère de l'Afrique du Sud, il a noté que la partie chinoise avait fourni à l'Afrique du Sud l'aide d'urgence dont elle avait besoin dans les moments difficiles, comme la pandémie de COVID-19.
L'Afrique du Sud et la Chine suivent toutes deux leur propre voie vers le développement et la prospérité, et partagent des positions identiques ou similaires sur de nombreuses questions internationales majeures, a déclaré M. Ramaphosa, ajoutant que depuis l'établissement de leurs relations diplomatiques il y a 25 ans, l'Afrique du Sud avait toujours fermement adhéré au principe d'une seule Chine, et que leurs relations bilatérales étaient devenues florissantes.
Il a également souligné que les investissements et la coopération de la Chine avaient grandement facilité le développement économique et social de l'Afrique du Sud, et jouaient un rôle essentiel dans la promotion du développement et de la prospérité des pays africains et des pays du Sud.
L'Afrique du Sud est prête à maintenir des échanges étroits entre partis politiques avec la Chine, à lancer des programmes de coopération pilote inspirés par la Chine en matière de réduction de la pauvreté, et à élargir leur coopération dans divers domaines, dont notamment le commerce, les investissements, l'énergie, la construction d'infrastructures, l'industrie manufacturière et les sciences et technologies, a déclaré M. Ramaphosa, ajoutant qu'il espérait voir davantage d'entreprises chinoises venir investir dans son pays.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi a reçu le mardi 22 août, une délégation du Congrès américain conduite par le républicain John James et la démocrate Sara Jacobs, tous deux membres de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants. Une visite qui vient redonner confiance après les déclarations de Blinken.
Le secrétaire d’Etat a relayé le plaidoyer des États-Unis en faveur d’une solution diplomatique aux tensions entre les deux pays et a demandé à chaque partie de prendre des mesures pour désamorcer la situation. Une position qui n’a pas trop plu à Kinshasa qui continue de soutenir que le Rwanda instrumentalise le M23 pour déstabiliser l’Est de la RDC.
La démocrate Sara Jacobs a déclaré au sortir de l’audience avec le Chef de l’Etat : « Nous sommes venus pour montrer l’appui des États-Unis au gouvernement de la RDC et souligner encore l’importance de notre relation stratégique que nous voulons plus forte et toujours chaleureuse», a-t-elle déclaré.
Pour sa part, le républicain John James, aussi Président du sous-comité sur l’Afrique au sein de la Commission des Affaires étrangères à la Chambre des Représentants du Congrès des États-Unis d’Amérique a déclaré suit : « La plus grande ressource de la RDC, ce ne sont pas ses minerais mais, sa population. Nous avons donc parlé des droits de l’Homme, de la sécurité et de l’économie pour aider la population congolaise à bénéficier des richesses du pays ».
Le député John James a fait savoir que les États-Unis d’Amérique sont prêts à investir dans la construction des infrastructures, le développement de l’agriculture, la construction des ponts et des chemins de fer.
« Nous voulons aider la RDC à bâtir son économie et être un grand leader en Afrique grâce au développement que nous voulons construire ensemble », a-t-il conclu.
Renforcer le partenariat stratégique
Le bureau de l'Assemblée nationale représenté par son 1er vice-président, André Mbata, a également échangé avec une délégation du congrès américain autour de la sécurité à l'Est.
Le vice-Président de l’Assemblée nationale, André Mbata, a eu à sollicité, à cette occasion, des sanctions contre le Rwanda.
«Une chose est sûre et certaine, au nom du président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso Nkodia Pwanga en mission, j'ai donc reçu, avec mes collègues, une forte délégation du Congrès américain qui est venue rendre visite à l'Assemblée nationale, discuter sur un certain nombre de points, notamment les élections qu'on veut dans le délai constitutionnel, libres, transparentes et crédibles. Nous avons parlé de la situation dans l'Est de notre pays...L'Est de notre pays continue d'être victime de l'agression barbare du Rwanda, et là-dessus, les collègues et moi avons insisté pour que les Etats-Unis aillent plus loin et qu'on vote des sanctions, de façon qu'on mette fin à cette agression qui ne permet pas à la RDC de jouer le rôle qu'elle doit dans le développement de l'Afrique et du monde.», a déclaré André Mbata.
Pour sa part, l’un des hôtes de 1er adjoint de Mboso, John James a ajouté : «Nous sommes une délégation du Congrès américain. Nous sommes venus rencontrer les autorités de l'Assemblée nationale et nous avons eu une discussion sur les questions concernant l'économie, les ressources minières, concernant la violation des droits de l'Homme dans l'Est du pays et nous avons aussi échangé sur le partenariat stratégique qui existe entre les deux pays, et l'appui que nous pouvons apporter pour s'assurer que les élections vont se tenir dans le délai, s'assurer qu'il ait le respect de droits de l'Homme, pour s'assurer que les ressources minières de la RDC bénéficient à la population et que ceux qui sont responsables de son pillage puissent être tenus responsables».
Emma Muntu
Le chef de file de l’opposition républicaine est invité à se présenter devant la justice pour des faits lui reprochés. Convoqué mardi 22 août 2023 au Parquet général, Constant Mutamba, puisqu’il s’agit bien de lui, a été représenté par ses avocats qui ont sollicité, en même temps, un report de la date où doit se présenter leur client. Selon les avocats, ce dernier étant coincé par un son agenda qui est aussi chargé, pourrait se présenter vendredi 1er septembre pour apporter ses éléments de défense.
Dans son discours tenu le 12 août dernier au terrain Assosa, devant des milliers des congolais lors de la présentation de son offre politique ‘’RUPTURE’’, Constant Mutamba a appelé à rompre avec les anciennes figures politiques et les antivaleurs qui maintiennent encore la République démocratique du Congo dans une position de pays pauvre, nonobstant ses multiples richesses naturelles.
Selon l’initiateur de la plainte, les propos tenus par le chef de file de l’opposition républicaine sont considérés comme ‘’atteinte à l’ordre public’’, et sont susceptibles de constituer des infractions dont «incitation à la haine et à la rébellion contre les institutions, corruption de la jeunesse, injures publiques…».
«En effet, en date du 12 août 2023, Monsieur Mutamba a tenu un meeting au terrain Assossa, dans la Commune de Kasa-Vubu, au cours duquel, il a déclaré, sans preuve, que le pays est gouverné par un groupe d’individus qui détournent au quotidien les fonds de l’Etat sans que la justice ne les inquiète. Il a ajouté que la justice congolaise est infestée par la corruption à outrance, qui la rend complice de ces détournements, qui constituent selon lui, la principale cause de la faillite de l’Etat congolais. D’où, il a appelé les jeunes à se révolter et à se rebeller contre les institutions légalement établies, à travers son slogan «RUPTURE», qu’il a qualifié de révolution pacifique. Il a appelé les jeunes des familles modestes à s’en prendre physiquement aux dignitaires issus des familles riches qui, selon lui, gèrent le pays depuis 1960», a écrit Fabrice Kikukama Bonyoma, dans la plainte contre le numéro un de la DYPRO.
Du côté de la DYPRO, cette plainte ressort de l’acharnement politique dont est victime leur leader au vu de son ampleur politique et de la popularité ‘’inégalable’’ qu’il acquiert. Toutefois, elle se dit déterminée à soutenir la démarche de son président jusqu’au bout.
D’ailleurs, les avocats précisent que leur client, Constant Mutamba, étant homme de droit et faisant confiance en la justice, va se présenter le vendredi 1er septembre pour apporter ses éléments de défense.
«On a vu notre client faire deux cartons plein. Il a tenu son meeting au début du mois d'août à N'djili sainte Thérèse qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Le 12 août également, nous l'avions vu au terrain Assosa, où il y a eu une forte mobilisation qui a d'ailleurs créé une polémique. Dans un environnement politique comme le nôtre, on ne pense pas que ça va plaire à tout le monde, surtout qu'il a opté pour faire l'opposition républicaine, qui est une façon civilisée de faire l'opposition. Dans un premier temps, nous restons serein et nous faisons confiance à la justice, car c'est aussi ça l'état de droit», selon les avocats.
Dans son meeting au terrain Assosa, Constant Mutamba a dit : «Le pays est gouverné par un groupe d’individus qui détournent au quotidien les fonds de l’État sans que la justice les inquiète. La justice congolaise est infestée par la corruption à outrance, qui la rend complice de ces détournements qui constituent la principale cause de la faillite de l’État congolais».
Fidel Songo
Le Dr. Pasteur Cosma Wilungula Balongelwa, ancien Directeur général de l’Institut Congolais pour la Conservation de la nature (ICCN), a rejeté dans leur intégralité les allégations non fondé portées contre lui par le département d’Etat américain et qui valent une sanction d’inéligibilité d’entrée aux Usa. Il dénonce fermement le libellé de la sanction indiquant " la corruption dans une affaire de trafic présumé d'espèces protégées. Il est co-accusé avec un ancien haut responsable de l’Iccn et un fonctionnaire en exercice. Tous les trois fonctionnaires sont déclarés "inéligibles à l’entrée aux États-Unis". Mais que cache cette décision que d’aucuns s’interrogent sur son fondement ? Cosma répète qu'il va se consacrer "à faire triompher sa bonne foi" et "à faire valoir son bon droit dans l’opinion nationale et internationale. Bien que les accusations puissent être qualifiées de non fondées à ce sujet, l’ancien DG de l’ICCN regrette le fait qu’aucun détail n’a été fourni par la diplomatie américaine. "S’il s’avère corrompu, qui serait le corrupteur ? Cela s’est passé quand ? Et par où serait passé l’argent?" s'est interrogé le pasteur Cosma. ‘’Je refuse de croire qu'il puisse s'agir d'une décision politique prise dans la précipitation dans des officines obscurs afin d'entacher une vie dédiée à la protection de la biodiversité en RDC ’’, détaille l'ancien Directeur général de l’Iccn.
Accusés de "corruption" dans une affaire de trafic présumé d'espèces protégées, trois anciens hauts responsables du régime Kabila, dont l'ancien patron de l'ICCN, sont déclarés "inéligibles à l’entrée aux États-Unis". Mais que cache cette décision?
Pour cette grave accusation, au siège de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) de Kinshasa en République démocratique du Congo, c’est le silence radio depuis l'annonce des sanctions américaines visant trois de ses anciens responsables dont l'ex-directeur général Cosma Wilungula Balongelwa. En plus de Cosma Wilungula, le département d’État américain a sanctionné aussi Léonard Muamba Kanda, ancien chef de département de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et Augustin Ngumbi Amuri, directeur-coordinateur de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et conseiller juridique de l’ICCN.
Le communiqué publié le 16 août par le Département d'Etat américain souligne que ces trois responsables congolais sont "inéligibles à l’entrée aux États-Unis en raison de leur implication dans des actes de corruption importants. En tant que fonctionnaires responsables de la protection des espèces sauvages, ils ont abusé, selon le département d’Etat américain, de leurs postes officiels en s’impliquant dans le trafic de chimpanzés, de gorilles, d’okapis et d’autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin". La diplomatie américaine estime que les agissements de ces trois responsables congolais constituent des "actions criminelles transnationales corrompues (qui) ont sapé l'état de droit et la transparence du gouvernement en RDC ainsi que les efforts de longue date de conservation des espèces sauvages". Elle ajoute que "l’action d’aujourd’hui montre que les États-Unis se tiennent aux côtés de la RDC contre ceux qui s’évertuent à perpétuer le trafic des espèces sauvages et préconisent l’obligation de rendre des comptes incombant aux fonctionnaires corrompus et aux criminels transnationaux", souligne-t-on.
Kinshasa satisfaite de la mesure?
Au ministère congolais de l’Environnement, aucune réaction officielle n’a été faite. Une source proche du dossier au ministère nous confie que "les autorités congolaises seraient contentes de cette décision du département américain. Selon elles, cela vient confirmer les sanctions qui ont été prises, notamment contre l’ancien directeur général de l’ICCN. Cela fait deux ans qu’il n’est plus à l’ICCN. Aujourd’hui, le Département d’état va dans le sens des autorités congolaises, cela nous réjouit", confie cette source à Trtafrika.
Pour rappel, en août 2021, Eve Bazaïba, ministre congolais de l’Environnement, avait suspendu Cosma Wilungula de son poste de Directeur général de l’ICCN surtout pour mauvaise gestion. "Le monsieur a géré le patrimoine de l’Etat comme son argent privé, son argent personnel. Il a signé des contrats avec des partenaires sans rendre compte à l’Etat. Les fonds destinés à investir dans les aires protégées, il les aurait affectés vers des individus. En fait, il y a beaucoup de choses qui lui étaient reprochées. Aussi, il s’est permis d’envoyer certains animaux dans des parcs animaliers privés", glousse ce proche du dossier au Ministère congolais de l’Environnement. Alors que le monde entier lui a reconnu le mérite d’être le bon gestionnaire de la conservation de la nature que l’Afrique n’a jamais connu. Aussi, plusieurs prix et déclarations des diplomates américains et occidentaux le témoignent.
Un expert congolais des questions environnementales nous confie qu’en fait ce qui serait reproché à l’ancien directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature, c'est sa proximité avec Joseph Kabila, ancien président de la République démocratique du Congo.
Du coup, on le soupçonnerait de lui avoir facilité l’obtention de quelques animaux pour son parc animalier de Kingakati, à Kinshasa.
Wilungula nie en bloc
Cosma Wilungula rejette en bloc toutes ces accusations et se dit victime de pression politique et tribale indique trtafrika à qui il s’est confié. Il ne nie pas le fait "d’avoir facilité à Joseph Kabila l’obtention des documents de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) pour faire venir les animaux de la Namibie, Zambie, Afrique du Sud, etc., dans son parc animalier. Il confirme que Joseph Kabila a fait venir les animaux dans les normes".
En ce qui concerne les accusations du Département d’État américain, l’ancien DG de l’ICCN regrette le fait qu’aucun détail n’a été fourni par la diplomatie américaine. "S’il s’avère corrompu, qui serait le corrupteur ? Cela s’est passé quand ? Et par où serait passé l’argent?" s'interroge-t-il.
Selon lui : "On ne peut pas vouloir parler d’un dossier sérieux sans donner les précisions. En clair, je n’ai jamais signé un permis Cites ou autorisé la sortie d’un animal quelconque. Ceux qui ont leur quota, ont droit d’obtenir des permis auprès des services attitrés pour les espèces de l’annexe 2, concernées par le quota. Les animaux pour lesquels ces sanctions ont été prises sont de l’annexe 1" se défend l’ancien DG sanctionné. "C’est-à-dire qu’ils ne peuvent faire l’objet d’aucune transaction. Ils n’ont pas des prix commerciaux à part les échanges scientifiques entre établissements scientifiquement enregistrés au niveau du Secrétariat général de Cites à Genève en Suisse. Or, au niveau de Cites, aucun mouvement d’animaux n’est documenté depuis plus de 20 ans entre la RDC et la Chine", poursuit-il.
Au sujet des espèces concernées, le Dr. Cosma Wilungula affirme que la surveillance internationale de ces animaux ne laisse pas de place aux accusations portées contre lui. "Les espèces : Okapi, Chimpanzé et Gorille sont gérés et bien surveillés dans le monde via des organisations installées en Europe et aux États-Unis", fait-t-il valoir.
"Aucun okapi ne peut quitter l’Afrique pour la Chine. Le nombre d’okapi au monde en dehors de la RDC est bien connu. Si un pays a besoin d’un okapi, c’est l’organisation internationale présidée par Mr. John Lucas, un Américain, qui décidera de le lui donner. La RDC ne joue que le rôle de facilitateur entre les pays concernés. Et pour les Grands singes, gorilles et chimpanzés, il y a également une autre organisation appelée Grasp, qui fait la police mondiale, et les différents pays s’organisent. Ces animaux ne quittent plus la RDC depuis des années pour aller dans tout autre pays", explique l’ancien patron de l’ICCN.
Pour le Pasteur Wilungula, les accusations contre lui et ses deux collaborateurs sont non seulement sans fondement solide, pire, elles émanent de ceux qui, selon lui, veulent salir sa réputation et saper son travail pour la conservation de la nature en RDC.
"Les nombreux messages de soutien qui lui ont été transmis par les Organisations et associations nationales du secteur de l’Environnement et d'autres au niveau international l’ont convaincu à poursuivre son travail au service de l'intérêt général de la biodiversité. ‘’Rien ne me fera renoncer à cet engagement", conclut l’ancien DG de l’ICCN.
Peter Tshibangu