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RDC : Tenue du comité de Pilotage Conjoint du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies (PBF)

Le Coordonnateur résident et la Ministre d’Etat, Ministre du Plan en pleine séance

La Ministre d’Etat, Ministre du Plan, Mme Judith Suminwa Tuluka et le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies, Monsieur Bruno Lemarquis ont co-présidé ce jeudi 06 juillet 2023, à Kinshasa, la première réunion du comité de pilotage conjoint du Fonds pour la consolidation de la paix des Nations Unies (PBF ) en République démocratique du Congo, pour l’année 2023.
Les travaux ont essentiellement porté sur le passage en revue du niveau de mise en œuvre des activités, notamment à travers les projets en cours et/ou ceux déjà clôturés.
Le Coordonnateur résident a salué la tenue de cette réunion semi-annuelle, et surtout la présence des Gouverneurs des provinces dans lesquelles les projets sont exécutés, à savoir le Kasai, le Kasai Central et le Tanganyika (représentée), une preuve du niveau d’appropriation élevé de leur part.
M. Lemarquis a souligné que la paix reste un chantier transversal, indispensable à la cohésion de l’ensemble de l’architecture d’un développement durable, une entreprise sur le long terme qui exige un investissement particulièrement soutenu, une priorisation des secteurs et une mobilisation de la volonté politique. C’est ainsi qu’il a évoqué la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des initiatives d’appui à la consolidation de la paix en RDC en vue de ne pas perdre les acquis des efforts de paix fournis par le Gouvernement de la RDC et ses partenaires.
«Au titre de son plan d’investissement pour l’année 2023, […] le PBF a investi dans la gouvernance sécuritaire inclusive, l’accès équitable des communautés twa et bantou aux ressources socio-économiques et naturelles pour une cohabitation pacifique, l’accès à la justice et justice transitionnelle, l’appui à la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), ainsi que les initiatives visant les appuis à la femme et à la jeunesse qui ont permis de renforcer les capacités de plusieurs organisations de la société civile nationale à Kinshasa, Tshikapa, Kananga, Bukavu et Goma » a souligné Monsieur Bruno Lemarquis, réaffirmant l’engagement constant du Système des Nations Unies à poursuivre ses appuis multiformes à la RDC pour une paix durable au bénéfice de tous.
Pour sa part, la Ministre d’Etat, Ministre du plan, a salué l’apport des activités mises en œuvre dans le cadre des projets PBF, soutenant les efforts du Gouvernement pour le rétablissement de la paix sur l’ensemble du territoire national. Mme la ministre d’Etat a interpellé les membres du Comité de pilotage, en tant qu’organe en charge de la supervision et la coordination stratégique de l’ensemble des interventions PBF dans le pays, sur la responsabilité de s’assurer que cette contribution soit la plus efficace possible et durable.
‘’A cet effet, au regard des similitudes entre les conflits qui sévissent actuellement dans la partie ouest du pays (Kinshasa, Kwango, Kwilu), avec le phénomène dit MOBONDO et ceux ayant émaillés l’histoire récente des provinces de Kasaï, du Kasaï Central et de Tanganyika, il y a lieu de réfléchir profondément sur la possibilité de dupliquer l’expérience satisfaisante de ces provinces pour le bien-être des communautés de la partie ouest du pays ’’, a martelé Mme Judith Suminwa Tuluka.
Les Gouverneurs du Kasaï et du Kasaï Central ainsi que le Ministre provincial du Plan du Tanganyika, les trois provinces actuellement couvertes par les projets PBF, ont présenté les principaux résultats réalisés dans leurs provinces respectives.
De ces résultats, il se dégage une amélioration notable dans les domaines de la réconciliation et cohésion sociale, la gouvernance locale et la réintégration communautaire et solutions durables, pour un investissement global évalué à plus de 29,6 millions de dollars américains pour la période d’éligibilité en cours, à savoir 2020-2024.
Ces progrès portent, entre autres, sur :
- La mise en place de mécanismes de justice transitionnelle et la lutte contre l’impunité des crimes de droit international ;
- Le renforcement de la cohésion sociale, la cohabitation pacifique des communautés ;
- Le renforcement de la gouvernance locale en matière de sécurité, devenue plus inclusive ;
- La réintégration socioéconomique de couches vulnérables et à risques ;
- L’appui aux entités territoriales sur l’élaboration des plans de développement locaux ainsi que les plans d’investissement locaux ;
- Le renforcement de regroupements des femmes et jeunes à la base, ainsi que leur participation dans le dialogue communautaire
Zoom sur le PBF et du comité de pilotage conjoint
Le Fonds pour la Consolidation de la Paix du Secrétariat Général des Nations Unies (PBF) est l’instrument financier utilisé en premier recours pour maintenir la paix dans les pays où un conflit violent risque d’éclater ou sévit déjà. Le PBF a approuvé 85 millions de dollars américains d’investissements pour la RDC depuis le début de son engagement en 2009 dont 9 millions dans le cadre de la Stratégie Internationale de Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation (ISSSS) pour l’Est de la RDC, par l’intermédiaire de sa contribution au Fonds de Cohérence pour la Stabilisation. Un budget cumulatif en 2023 d’environ 33 millions de dollars américains du Fonds sont en cours de mise en œuvre.
Depuis 2018, le PBF a commencé à appuyer les acteurs nationaux dans leurs réponses aux conflits dans le Kasaï, Kasaï Central et le Tanganyika, à travers des projets axés sur la réconciliation, la justice transitionnelle et la réintégration socioéconomique basée sur l’approche communautaire.
Le Comité de Pilotage Conjoint du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies est établi pour superviser et coordonner les opérations du Fonds en RDC, conformément à la déclaration d’éligibilité du pays aux financements PBF par le Secrétaire Général des Nations Unies pour la période 2020-2024.
Ce comité de pilotage est co-présidé par la Ministre d’Etat, Ministre du Plan et le Coordonnateur Résident du Systèmes des Nations Unies en RDC.
Les autres membres de ce comité de pilotage sont des ministères concernés par le financement en cours, un délégué de la présidence de la république, un délégué de la primature, des représentants de la société civile, les gouverneurs des provinces couvertes, un représentant des partenaires techniques et financiers, des chefs des agences, fonds et programmes des Nations Unies en RDC ainsi qu’un représentant de la MONUSCO.

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 Une photo de famille lors de la tenue du Comité de Pilotage (PBF)

RDC : Tenue du comité de Pilotage Conjoint du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies (PBF)
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A l’occasion du 70ème Anniversaire de la Victoire dans la guerre de Corée

KIM IL SUNG (1912-1994),
Fondateur de la Corée socialiste,
Eternel Président de la République Populaire Démocratique de Corée
Grande victoire
Il y a 70 ans, la jeune RPD de Corée a gagné la guerre (1950-1953) contre l’invasion armée des Etats-Unis qui se vantaient d’être « les plus puissants » du monde.
Inimaginable.
Pourquoi ?
Primo, les armements et forces armées entre les deux parties étaient absolument incomparables.
Alors, les Etats-Unis, auréolés des victoires dans les guerres précédentes, ont disposé des armements dernier cri, surtout la bombe atomique. De leur côté, les 15 pays à leur remorque qui ont participé à cette guerre ont possédé des armements sophistiqués. Les Américains pourraient livrer avec eux une guerre mondiale.
Mais, la RPD de Corée a eu une armée régulière âgée de 2 ans et équipée de fusils, chars, avions à hélices, torpilleurs.
Secundo, il y avait une différence de taille de l’expérience et du pouvoir de guerre entre les deux parties.
L’armée US a compté nombre d’officiers et de soldats qui avaient participé à la Seconde Guerre mondiale, surtout des généraux renommés. Il en va de même pour les militaires des 15 pays à leur remorque. L’économie américaine, notamment l’industrie de guerre, a occupé le premier rang du monde, et les 15 pays aussi ont disposé d’une économie hautement développée.
Au contraire, l’Armée populaire de Corée (APC) composée des anciens paysans, ouvriers et élèves n’a eu que des généraux d’origine de guérilla. Il n’est pas nécessaire de parler de la capacité économique de la Corée fraîchement libérée du joug colonial du Japon.
Tertio, le potentiel humain entre les deux parties a connu une différence frappante.
Lorsque la Corée est divisée en deux par les forces étrangères après la Seconde Guerre mondiale, la population de la partie sud était plus nombreuse que celle de la partie nord. Les Etats-Unis ont pu mobiliser à leur gré leurs effectifs et ceux de la Corée du Sud et des pays à leur remorque.
Quelle est la cause de la victoire de la RPD de Corée dans cette guerre ?
Le Président Kim Il Sung (1912-1994), Leader du peuple coréen, a vaincu par la supériorité stratégique et tactique les forces alliées impérialistes dotées d’armements modernes.
Gomez, chef d’état-major de l’armée portugaise résidant à Macao lors de la guerre de Corée et ex-président du Portugal, a dit : Les Etats-Unis ont élaboré le plan d’opération au bout de plusieurs discussions avec les chefs d’état-major et des dizaines de généraux des pays occidentaux à leur remorque, mais le Général Kim Il Sung l’a fait échouer. Alors, j’ai connu qu’il est stratège militaire génial et commandant invincible qui soit unique au monde.
Au cours de la guerre de Corée, des généraux américains, dont commandant en chef et commandant du front, ont été destitués ou ont perdu la vie.
Selon les instructions du Président Kim Il Sung, les quatre torpilleurs de l’APC ont coulé le croiseur lourd « Baltimore » US et détruit un croiseur léger au combat naval de Jumunjin ; des avions à hélices ont abattu des chasseurs à réaction ennemis ; l’APC a repoussé l’attaque des ennemis par les activités des groupes de chasseurs d’avions, des groupes d’assaut et des compagnies d’artillerie mobiles et la défense de positions appuyée sur des galeries, etc.
L’amour de Kim Il Sung envers les soldats a rendu à néant la supériorité numérique de l’ennemi.
Kim Il Sung a encouragé les soldats sur la première ligne à lutter courageusement pour la défense de la liberté et de l’indépendance du pays. Il a veillé à ce qu’ils prennent du riz et de la soupe chauds et a fait aménager des maisons de repos pour les militaires du front et mobiliser un régiment en vue de sauver la famille d’un jeune soldat du danger dans les arrières ennemis.
Les soldats de l’APC ont combattu jusqu’au dernier souffle, tandis que les militaires des Etats-Unis et des 15 pays satellites ont tenu à la vie.
De son côté, le peuple coréen, étroitement uni autour de Kim Il Sung, s’est engagé dans la guerre comme un seul homme.
Dans ses discours radiodiffusés et lors de ses visites incessantes au front et aux arrières, Kim Il Sung a appelé le peuple et les militaires à la victoire dans la guerre
Lors du repli stratégique, les habitants des régions occupées par les ennemis ont organisé des guérillas populaires contre les agresseurs.
La population a mené énergiquement la lutte pour l’augmentation de la production de céréales et l’assistance au front. Surtout, les habitants des régions du front ont transporté des vivres, des obus et des militaires blessés sous les bombardements aériens et canonnades de l’ennemi.
Les usines aménagées dans les galeries de la région montagneuse septentrionale du pays ont fabriqué des armes et obus pour les envoyer régulièrement au front.
Ainsi, les Etats-Unis et les forces alliées à leur remorque ont subi de lourdes pertes politiques et militaires et ont dû reconnaître leur défaite et signer l’accord d’armistice.

3 jours et 3 ans

La guerre de Corée (1950-1953) était un affrontement acharné entre les Etats-Unis qui se vantaient « les plus puissants » du monde et la jeune RPD de Corée.

« Dans les 3 jours »

Au lendemain de la guerre de Corée, MacArthur, commandant des forces américaines en Extrême-Orient et commandant en chef des forces onusiennes, a déclaré la terminer dans les 72 heures.
La Corée a été libérée en août 1945 de la domination militaire japonaise de plus de 40 ans et la RPD de Corée, fondée le 9 septembre 1948. Son armée régulière et son industrie de guerre étaient très fragiles.
Vers la fin-avril 1950, les Etats-Unis, sous prétexte des exercices conjoints des forces terrestres, navales et aériennes, ont équipé leur 7e flotte de 2 porte-avions, de 2 croiseurs et de 6 contre-torpilleurs. Ils ont également envoyé au Japon 3 régiments de bombardiers « B-26 » et « B-29 », 6 régiments de chasseurs et 2 régiments d’avions de transport. Ils ont doté les 4 divisions relevant de la 8e armée US au Japon des chars, canons et autres armes pour les envoyer à tout moment à la guerre de Corée.
Le livre japonais Guerre de Corée relate :
« A la veille de la guerre, l’armée aérienne US au Japon a possédé 595 avions, dont 375 avions de combat y compris avions à réaction, 40 avions de combat de nuit, 80 bombardiers, 50 avions de transport, 50 avions de liaison. MacArthur a pensé que la guerre de Corée se terminerait tout de suite si cette armée aérienne en Extrême-Orient y participe. »
Le livre Guerre de Corée vue par un Chinois écrit :
« Le 19 mai 1950, Johnson, directeur de l’agence de Corée relevant du Bureau de collaboration économique des Etats-Unis, a dit, lors de la réunion de la commission budgétaire de la Chambre des représentants, que 100 000 hommes de l’armée sud-coréenne dotés d’armes US et formés par le groupe des conseillers militaires des Etats-Unis ont achevé tous les préparatifs d’opération militaire. »
Roberts, chef du groupe des conseillers militaires des Etats-Unis en Corée du Sud, a dit à plusieurs reprises que l’armée sud-coréenne est la meilleure parmi celles des autres pays, excepté l’américaine.
Malgré le déséquilibre de forces évident dans la péninsule coréenne, l’Armée populaire de Corée (APC) a passé sans tarder à une contre-offensive pour libérer Séoul, centre de la domination coloniale des Etats-Unis, 3 jours après le déclenchement de la guerre.
Et après un mois, elle a libéré plus de 90 % du territoire de la Corée du Sud et plus de 92 % de la population.

Après 3 ans

Au début de juillet 1950, 4 torpilleurs de la marine de l’APC ont coulé, au combat naval de Jumunjin, le croiseur lourd US « Baltimore », île flottante selon l’ennemi, construit avec les frais, matériel et main-d’œuvre susceptibles de fabriquer plus de 13 000 torpilleurs, et détruit un croiseur léger.
L’APC a coulé ou détruit en trois années plus de 560 navires de guerre de l’ennemi.
Des avions à réaction et bombardiers stratégiques « B-29 » US, surnommés « forteresses aériennes », ont été abattus par les avions à hélice de l’APC.
Des soldats de l’APC ont abattu nombre d’avions ennemis par les armes portatives.
Plus de 12 220 avions américains ont été abattus, détruits ou capturés au cours de la guerre.
La 24e division américaine réputée « toujours victorieuse » a été écrasée à Taejon, et son chef Dean, fait prisonnier.
L’« offensive générale de Noël » de MacArthur, l’« offensive d’été et d’automne » de Ridgway et la « nouvelle offensive » d’Eisenhower ont échoué.
Pendant la guerre, les ennemis ont perdu 1 567 128 hommes, y compris 405 498 Américains.
MacArthur, commandant des forces américaines en Extrême-Orient et commandant en chef des forces onusiennes, et son successeur Ridgway ont été destitués ; Walker, commandant de la 8e armée US, mort par l’embuscade d’une unité de l’APC sur les arrières de l’ennemi et son successeur Van Fleet, surnommé « commandant incompétent », destitué.
Les Etats-Unis ont mobilisé dans cette guerre plus de 2 millions, des armements militaires modernes et des armes biochimiques interdites à l’échelle internationale, mais ils ont dû subir une énorme perte en vies humaines et en matériel de guerre, 2,3 fois plus grande que celle lors de la guerre du Pacifique et signer l’accord d’armistice.
Clark, commandant de l’armée US en Extrême-Orient, premier commandant de l’histoire américaine à avoir signé un armistice sans victoire, a dit : La victoire de l’armée nord-coréenne est due à la direction éminente du Général Kim Il Sung.
Des personnalités du département d’Etat et des milieux politique, militaire et scientifique des Etats-Unis ont considéré le Président Kim Il Sung comme grand homme sans pareil et affirmé :
« Le Président Kim Il Sung d’une vingtaine d’années a mené la guerre de guérilla pour vaincre un million d’hommes de l’ancienne armée japonaise, et après la libération du pays, il a combattu les forces alliées, y compris les Etats-Unis, avec ses 3-4 divisions. Il est génie militaire. »
La victoire de la RPD de Corée dans la guerre de 3 ans contre l’agression des forces alliées, y compris les Etats-Unis, 15 pays satellites à leur remorque, la Corée du Sud et les hommes de l’ancienne armée japonaise, a été un miracle sans précédent dans l’histoire.

A l’occasion du 70ème Anniversaire de la Victoire dans la guerre de Corée
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RDC : la veuve et les enfants de chérubin Okende portent plainte contre inconnus

Une plainte contre inconnus pour faits d’arrestation arbitraire et assassinat a été déposée lundi 17 août 2023, par le cabinet Onyemba Consulting. C’est la veuve et les enfants de Chérubin Okende qui ont initié cette plainte. « En effet, enlevé en date du 12 juillet 2023 par des personnes non autrement identifiées à ce jour, le corps sans vie de Monsieur Chérubin Okende Senga a été retrouvé sur l'Avenue Poids Lourds dans sa jeep, en date du 13 juillet 2023 laissant clairement apparaitre une mort cruelle et brutale, causée par des personnes sans foi ni loi. Cette situation choque toute conscience objective», renseigne le cabinet Onyemba. « Monsieur le Procureur de la République, que les faits tels que décrits sont constitutifs d'arrestation arbitraire et d'assassinat, prévus et punis par les articles 67 et 45 du Code pénal Congolais Livre II. C'est pourquoi, par ma plume, ils vous prient d'ouvrir une instruction qui permettra d'identifier sans complaisance les auteurs, co-auteurs et complices éventuels de cet horrible assassinat, car il en va de l'équilibre dicté par le droit », précise Laurent Onyemba.
Ci-dessous, retrouvez la plainte.
A Monsieur le Procureur de la République
Parquet de Grande Instance
De et à Kinshasa/Gombe
Concerne : Plainte contre inconnus pour faits d'arrestation arbitraire et assassinat. Articles 67 et 45 du code pénal congolais livre II
Madame SAMBA MALATA Micheline, épouse et veuve de Monsieur Chérubin OKENDE SENGA, ses enfants OKENDE KAPUTO Marie-Guillaume, OKENDE OMOYI Mélissa, OKENDE SENGA Ange, LISE PEMBA ELISEE, OKENDE NDJEKA Winny, DEMBO NKULIMBA OKENDE Frida ainsi que Monsieur OKENDE Lambert, père biologique de ce dernier ainsi que ses frères OYEMA SHULUNGU Georges et OKENDE SHUNGU Jules-Papa, me chargent de vous saisir relativement à l'objet mieux identifié en concerne.
En effet, enlevé en date du 12 juillet 2023par des personnes non autrement identifiées à ce jour, le corps sans vie de Monsieur Chérubin OKENDE SENGA a été retrouvé sur l'Avenue Poids Lourds dans sa jeep, en date du 13 juillet 2023 laissant clairement apparaitre une mort cruelle et brutale, causée par des personnes sans foi ni loi. Cette situation choque toute conscience objective.
Vous conviendrez avec mes clients, Monsieur le Procureur de la République, que les faits tels que décrits sont constitutifs d'arrestation arbitraire et d'assassinat, prévus et punis par les articles 67 et 45 du Code pénal Congolais Livre II. C'est pourquoi, par ma plume, ils vous prient d'ouvrir une instruction qui permettra d'identifier sans complaisance les auteurs, coauteurs et complices éventuels de cet horrible assassinat, car il en va de l'équilibre dicté par le droit.
Vous remerciant d'avance de la suite de droit et du bénéfice de l'urgence que vous voudriez imprimer à la présente, daignez croire, Monsieur le Procureur de la République, en l'assurance de ma parfaite considération.
Laurent ONYEMBA DJONGANDEKE
Avocat/BKM

RDC : la veuve et les enfants de chérubin Okende portent plainte contre inconnus
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SADC : King Booto lance les travaux de la réunion de hauts fonctionnaires des ministères de la justice à Kinshasa

Durant 2 jours, soit à partir d’hier, mardi 18 jusqu’à ce mercredi 19 juillet 2023, les hauts fonctionnaires des ministères de la justice des pays membres de la SADC participent à une réunion de leur corporation à Kinshasa. Ce, en prélude de la réunion du Comité des Ministres de la justice de cette organisation qui intervient ce jeudi 20 juillet. Hier, mardi, le secrétaire général au ministre de la justice de la RDC, M. King BOOTO, qui procédait à l’ouverture de ces assises au nom de la ministre Rose Mutombo, a mis à nu les 3 points qui seront traités durant ce colloque panafricain. C’était en présence du Secrétaire Exécutif Adjoint en charge des Affaires Institutionnelles de la SADC, des secrétaires permanents et Délégués des États membres de la SADC ainsi que d’autres invités de marque.
Dans son discours, le Secrétaire Général King Booto bo Lolimba a, d’emblée, souhaité la bienvenue à ses invités, bien avant d’exprimer sa gratitude envers la SADC qui, a-t-il dit, fait l’honneur à la RDC d’organiser pour la première fois en 2023, la réunion du comité des Ministres de la justice des États membres. Une réunion qui s’étendra sur quatre jours de travail. «Votre présence à ces travaux témoigne de votre détermination à permettre au Comité de continuer à s’acquitter de son mandat comme prévu dans le protocole de la SADC sur les affaires juridiques et son plan d’action adopté en Juillet 2016», a indiqué le SG.
Instrument juridique de la SADC
A l’en croire, la validation des projets d’instruments juridiques de la SADC qui nécessite, selon lui, un examen approfondi avant d’être soumis au Conseil des Ministres et au sommet des chefs d’états et de Gouvernement de la SADC pour adoption finale est, en peu, l’ordre du jour de ces assises.
Par là, il précise qu’il s’agit du projet de protocole de la SADC sur l’emploi et le travail ainsi que du projet de déclaration de la SADC sur l’accélération de l’application des mesures visant à mettre fin au VIH/SIDA en tant que menace pour la Santé Publique dans la région de la SADC à l’horizon 2030. A ces deux projets, poursuit-il, s’ajoute également le projet d’aménagements à l’annexe VII du Protocole sur le commerce qui requiert des avis et considérations juridiques avant d’être soumis au Comité des Ministres du commerce de la SADC pour approbation.
Ainsi donc , a-t-il poursuivi, le projet de protocole de la Sadc sur l’emploi et le travail a pour finalité de mettre en place un cadre de coopération stratégique régional sur l’emploi et les questions relatives au travail décent pour tous et de faciliter l’adoption des normes minimales du travail et la réalisation de principes et de droits fondamentaux relatifs au travail afin de contribuer à atteindre les objectifs en matière du travail décent pour tous et de faciliter l’adoption de normes minimales du travail et de réalisation de principes et de droits fondamentaux relatifs au travail dans la région.
Il a également révélé que, dans son élaboration, le projet de protocole sur l’emploi et le travail devrait palier au retrait du protocole sur l’emploi et le travail signé et adopté par le sommet en 2014, puis retiré par le sommet de 2020 en raison d’un certain nombre de questions juridiques économiques et sociales qui préoccupent les états membres et qui ont rendu difficile, voire impossible, l’approbation du protocole par les membres.
«Il nous incombe donc, chers Hauts Fonctionnaires, de veiller à ce que le projet de protocole sur l’emploi et le travail que nous allons examiner aujourd’hui prenne en compte les préoccupations des états membres. Nous sommes convaincus que cette fois-ci, dès lors que le projet de protocole sur l’emploi et le travail sera approuvé par le Comité des Ministres, il ne subira pas le même sort que le protocole sur l’emploi et le travail de 2014», a lancé l’orateur du jour à ses collègues Hauts Fonctionnaires des Ministères de la justice de la Sadc.
Plus loin, le SG a rappelé d’autres projets d’instruments juridiques car, souligne-t-il, la réunion aura suffisamment de temps pour les examens à huis clos. Il a néanmoins insisté qu’il paraissait judicieux de préciser que ces projets d’instruments juridiques sont importants pour la coopération efficace des états membres dans le domaine essentiel de l’intégration de la SADC, comme le prévoient les prescrits de l’article 12 du traité de la SADC.
Le patron de l’administration du ministère de la justice de la RDC n’a pas douté un seul instant que tous les participants saisiront cette occasion pour examiner les projets d’instruments juridiques qui leur ont été soumis et fournir ainsi des avis techniques nécessaires d’être soumis pour adoption et signature lors du prochain sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Sadc d’août 2023 en Angola.
S’agissant de la question du mécanisme de règlement des différends entre les membres de la Sadc à la suite de la suspension du tribunal de la Sadc et du retard pris pour l’entrée en vigueur du protocole sur le tribunal de 2014, King Booto, SG du ministère de la justice de la RDC a fait savoir dans mot que celle-ci demeure une préoccupation non seulement pour le Comité des Ministres de la Justice, mais aussi pour d’autres comités ministériels sectoriels. D’où, a t-il rappelé, son inscription à l’ordre du jour de ces assises au cours desquelles, les participants sont appelés également à formuler des recommandations appropriées concernant l’approche à adopter par le Comité. Et ce, en vue de régler les éventuels différends entre les Etats membres quant à l’interprétation et l’application des instruments juridiques de la Sadc.
“Dans cette optique, nous espérons que les travaux préparatoires au Comité contribueront grandement à la réalisation du plan stratégique indicatif de développement régional de la Sadc pour 2020-2030, qui vise à approfondir l’intégration régionale de l’Afrique australe et à favoriser le développement de nos états respectifs”, a déclaré le SG à la justice de la RDC.
Déclarant ouvertes les assises, King Booto a, avant de clôturé son adresse, souhaiter des fructueux échanges à ses collègues et leur a invité à plus d’abnégation et d’assiduité afin de produire un travail de qualité qui sera, a-t-il fait savoir, soumis à l’approbation de leurs excellences les Ministres de la justice.
Notons cependant que la dernière fois que la RDC a présidé et accueilli la réunion du Comité remonte à 2010, et en 2014 lors de la Présidence de Malawi.
Jules Ntambwe

SADC : King Booto lance les travaux de la réunion de hauts fonctionnaires des ministères de la justice à Kinshasa
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A Kinshasa depuis dimanche dernier : Moïse Katumbi dans tous les fronts en quête de la vérité au sujet du meurtre de Chérubin Okende

Arrivé en début d’après midi dimanche 16 juillet 2023 à Kinshasa en provenance de Lubumbashi, Moïse Katumbi, président de Ensemble pour la République, est déjà dans tous les fronts, en quête de la vérité sur l’assassinat de son compère, Chérubin Okende Senga. Depuis son arrivée, l’homme de Kashobwe se déploie dans tous les sens à la rencontre des diplomates et organisations internationales, pour solliciter leur implication dans l’affaire en vue des enquêtes internationales indépendantes.
Aussitôt arrivé, le même dimanche, l’ancien gouverneur du Katanga s’est rendu au siège de la MONUSCO où il a été reçu par le Directeur des affaires politiques, François Grignon, en l’absence de la représentante Bintou Keita en mission. Par cette rencontre, Moïse Katumbi veut solliciter le concours de la mission Onusienne en République démocratique du Congo, dans le déroulement des enquêtes sur l’assassinat du porte-parole de son parti Ensemble pour la République et député national Okende Chérubin.
Le lendemain après s’être rendu à la famille biologique de l’illustre, le candidat président s’est présenté à l’ambassade de la République de France à Kinshasa, où il a rencontré Jean-Marc Chântenier pour échanger au sujet de la faisabilité des enquêtes voulues indépendantes pour révéler les assassins de son compère.
USA, Angleterre et Canada avisés !
Poursuivant sa démarche, Moïse Katumbi s’est rendu, mardi 18 juillet, chez Alyson King, Ambassadrice de l’Angleterre ; Lucy Tamlyn, ambassadeur des USA et celui du Canada, Benoit-Pierre Laramée. Après les échanges avec les diplomates, le président de TP Mazembe a insisté que « les assassins et commanditaires du meurtre de Chérubin Okende doivent être démasqués ».
A leur tour, les diplomates ont exprimé leur souhait et l’importance d’une enquête transparente et approfondie qui traduira les auteurs de ce crime devant la justice. «Nous sommes d’accord que le gouvernement doit respecter son engagement sur la mort de Chérubin Okende urgemment et dans la transparence », a restitué Alyson King, ambassadrice de l’Angleterre juste après cette rencontre.
Dans l’entretemps, la famille biologique dont la femme, les enfants, frères et parents de l’illustre ont déjà introduit une plainte au parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe contre ‘’inconnus’’ pour ‘’faits d’arrestation arbitraire et assassinat’’.
Fidel Songo

 

A Kinshasa depuis dimanche dernier : Moïse Katumbi dans tous les fronts en quête de la vérité au sujet du meurtre de Chérubin Okende
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Communicateurs « renseignants » potentiels pour Chérubin Okende : faites gaffe !

(Par Omer Nsongo die Lema)

Quelle qu’en soit la raison, l’assassinat du Député National Chérubin Okende est tout ce qu’il y a de crapuleux, d’ignoble. Qu’on soit en démocratie, en démocrature (néologisme en intégration dans la terminologie politique) ou en dictature, il ne se justifie pas. Toutes les agitations et réactions en observation depuis la découverte du corps criblé de balles dans son véhicule se comprennent cependant dans la mesure où l’homme n’était pas n’importe qui. Il faisait partie de la génération marquant l’histoire de ce pays au cours de ce dernier quart de siècle, aux côtés, notamment, de Vital Kamerhe, Delly Sesanga et Christophe Lutundula. Des tribuns qu’on a toujours aimé entendre débattre.
« Tombeur » de la majorité parlementaire issue des législatives de 2018, il aura été en quelque sorte l’homme-clé de l’avènement de l’Union sacrée de la nation. Ministre des Transports et Communications dans le Gouvernement Sama Lukonde 1 investi le 26 avril 2021, Chérubin Okende a rendu le tablier le 28 décembre 2022 pour rester fidèle à sa famille politique, dès lors que son leader, Moïse Katumbi, a décidé lui aussi de rendre le sien à l’Union Sacrée de la Nation, le 19 décembre de la même année.
Il est redevenu Député National sur base de l’alinéa 4 de l’article 110 de la Constitution.
Dans un contexte politique de plus en plus suspicieux, car doublement miné par les questions sécuritaires à l’Est et électorale sur l’ensemble du territoire national, tous les acteurs institutionnels, principalement ceux de la *Majorité*, sont comme appelés à apprendre à marcher sur des œufs en ce qu’une initiative normale en termes de droit peut se révéler anormale du simple fait de la coïncidence.
Petit rappel : qui ne se souvient pas, ici à Kinshasa, que la démarche pourtant ordinaire d’un contrôle d’impôts sur l’hôtel Faden House avait été vite transformée en persécutions politiques sur la personne de Martin Fayulu ?
Conséquence : la démarche ordinaire d’un contrôle sur la déclaration du patrimoine de Chérubin Okende est devenu prétexte à l’enlèvement ayant abouti sur un assassinat ! On comprend pourquoi la Cour Constitutionnelle s’emploie à démontrer qu’elle n’est impliquée ni de près, ni de loin dans le drame survenu. Il en va de son fonctionnement même dans la mesure où le désormais précédent Chérubin Okende va plomber certaines de ses missions.
Pendant que l’émotion bat son plein et certains esprits créatifs mettent en relief la similitude des faits avec l’assassinat de Floribert Chebeya, un geste fort a été posé par le Président Félix Tshisekedi : d’abord un message de condoléances aussitôt l’annonce du crime crapuleux confirmée et l’observation d’une minute de silence en ouverture du Conseil des ministres du vendredi 14 juillet 2023. Le Gouvernement a fait de même, tout comme le Bureau de l’Assemblée nationale. Ils ont communiqué.
Quelle attitude tenir alors quand on est du camp du Chef de l’Etat, c’est-à-dire du Gouvernement, c’est-à-dire de l’Union sacrée de la nation, c’est-à-dire de l’UDPS ? L’expérience prouve qu’à l’annonce de l’assassinat de Floribert Chebeya, le camp de Joseph Kabila s’en était défendu bec et ongles pendant que l'opposition lui imputait la responsabilité de la commission du crime d'Etat. C’est tout à fait normal qu’à l’annonce de celui de Chérubin Okende, le camp de Félix Tshisekedi réagisse de la même façon et l'opposition actuelle lui rende la monnaie de sa pièce.
Seulement voilà : en 2010, on avait certes Internet, mais pas les réseaux sociaux pour lesquels Umberto va déclarer : « Les réseaux sociaux ont donné le droit à la parole à des légions d’imbéciles qui avant ne parlaient qu’au bar et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite. Aujourd’hui ils ont le même droit qu’un Prix Nobel ».
En 2023, on a justement ces réseaux à la base d’énormes dégâts dans la présentation et l’interprétation des faits. Chacun voulant paraître et apparaître comme ayant l’exclusivité de la vraie information, tout le monde doit apprendre à ses dépens qu’il s’institue personnellement un « renseignant » potentiel pour les enquêtes judiciaires, terme à prendre dans le sens d’«une personne physique qu’une des parties fait citer à comparaître devant le juge pour qu’elle certifie sous serment l’existence d’un fait dont elle a une connaissance personnelle ».
Lorsqu’il sera procédé au lancement des avis de recherche à l’endroit des internautes concernés, il ne faudrait pas qu'on vienne parler de harcèlements, d’intimidations, de tracasseries et chercher à s’abriter dans les installations de la Monusco ou dans les ambassades, avec l’espoir d’une exfiltration garantissant un exil souvent en Amérique du Nord et en ex-Europe de l'Ouest. Chacun va devoir assumer.
En toute logique, dès l’instant où le Chef de l’Etat s’est exprimé et a officiellement chargé le Gouvernement de faire sa part dans les enquêtes à ouvrir, les forces politiques et sociales qui se reconnaissent de lui doivent s’en remettre à la Justice et cesser de diffuser des audios et des vidéos pouvant devenir des pièces à conviction.
Convenons-en pour l'heure : ce qui se balance dans les réseaux sociaux a quelque chose de déroutant et de terrifiant...
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Communicateurs « renseignants » potentiels pour Chérubin Okende : faites gaffe !
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Hommages à Chérubin Okende, Cardinal Fridolin Ambongo : " Aucune nation ne peut se construire sur les assassinats et les meurtres !"

*Une messe d'action de grâce en mémoire du Député National Chérubin Okende Senga, a été dite ce mercredi 19 juillet en la cathédrale Notre Dame Congo à Kinshasa, par Fridolin Ambongo, Archevêque métropolitain de Kinshasa. Dans son homélie, il a laissé entendre que les assassinats et les meurtres ne seront jamais un moyen pour la construction d'un pays.
"Aucune nation ne peut se construire sur les assassinats et les meurtres. Dans un pays où la dignité humaine n'a aucune valeur, dans un pays où les droits de l'homme ne comptent pas, est un pays qui va tout droit à sa ruine", a-t-il déclaré.
Actes spontanés ou planifiés ?
Parlant de la République Démocratique du Congo, Fridolin Ambongo a regretté que la culture de meurtre est devenue spontanée et planifiée.
" Dans notre pays, on tue à cause de l'intolérance. Ces meurtres qu'on enregistre dans notre pays ne sont pas des actes spontanés, ils ont été réfléchis, planifiés et exécutés", regrette le Cardinal Fridolin Ambongo.
Il y a lieu de noter que plusieurs politiques dont Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Delly Sesanga et Franck Diongo, ont pris part à ladite messe aux côtés de la famille biologique du défunt.
Allégra Bossay/CP

Hommages à Chérubin Okende, Cardinal Fridolin Ambongo : " Aucune nation ne peut se construire sur les assassinats et les meurtres !"
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RPDC : « Notre Etat renforcera son potentiel de la dissuasion nucléaire la plus écrasante !»

Voici un communiqué (14/07/2023) de KIM Yo Jong, Directeur adjointe de Département du Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR), République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR), qui se lit comme suit;
Contrecarrer et briser, strictement, la politique anti-RPDC de confrontation nucléaire la plus hostile et la plus menaçante des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) est le droit de notre RPDC à la légitime défense pour défendre la Péninsule coréenne (224.252km2) et la Région Asie-Pacifique contre le désastre d’une guerre nucléaire, et personne n’a aucune justification pour contester le lancement par notre RPDC d’un ICBM (ou intercontinental ballistic missile ou missile balistique intercontinental) de type nouveau (Hwasongpho-18, système d’armes essentiel des forces stratégiques de la RPDC, NDLR).
Le récent (12/07/2023) lancement effectué de la manière la plus sûre en tenant, pleinement, compte de tout danger potentiel et susceptible d’affecter la sécurité des Pays voisins (la Chine, la Russie et le Japon; le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR), n’a porté aucun préjudice même à la sécurité maritime et aérienne internationales.
Cependant, le CSNU (ou Conseil de Sécurité des Nations Unies) au mépris des justes préoccupations de sécurité de notre RPDC et des tentatives criminelles des USA d’augmenter la possibilité d’éclatement d’une réelle guerre nucléaire dans la Péninsule coréenne et la Région a, de nouveau, tenu une réunion (13/07/2023) publique pour chercher, seulement et unilatéralement, une querelle avec l’exercice par notre RPDC du droit à l’autodéfense; ce qui a, parfaitement, prouvé que le CSNU est;
- une organisation de confrontation détruisant la paix et la stabilité mondiales
- un mécanisme de Guerre Froide (2022- ), totalement incliné vers les USA et l’Occident.
J’en exprime mon profond mécontentement et condamne, avec virulence, le comportement injuste et partial du CSNU qui a, de nouveau sous prétexte illégal, inchangé et ennuyeux ou monotone, de la violation de la Résolution (des années 2010) de l’ONU, remis en question l’exercice par notre RPDC de son droit à la légitime défense qui n’a fait aucun mal à personne. En raison des provocations agressives des USA bien au-delà de leur posture de préparation militaire constante, la situation de la Péninsule coréenne est en train de se diriger vers le seuil d’une confrontation nucléaire et le déclenchement d’une guerre nucléaire n’est plus une hypothèse mais plutôt une réalité misérable que les Pays de l’Asie du Nord-Est devra faire face dans un proche avenir. Les USA;
- organisent, fréquemment, leurs exercices militaires conjoints à caractère clairement agressif en mobilisant leurs sous-marins nucléaires, bombardiers nucléaires stratégiques et divers autres avoirs nucléaires stratégiques sous prétexte de l’offre de la soi-disant «dissuasion élargie»
- prévoient le déploiement, dans la Péninsule coréenne, de leur sous-marin nucléaire (l’USS Ohio; SSBN ou sub-surface ballistic nuclear construit en 1976, NDLR) avec armes nucléaires stratégiques pour la 1ère fois depuis presque 40 ans (1981) qui coïncide avec le fonctionnement du NCG (ou Nuclear Consultative Group ou Groupe Consultatif Nucléaire) USA-ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée, qui désigne la Corée du Sud et qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en apparence seulement en 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR), un outil de guerre nucléaire.
De telles provocations militaires des USA s’avèrent les menaces les plus directes pour la sécurité non seulement de notre RPDC mais aussi de tous les autres Pays de l’Asie du Nord-Est. Le CSNU dont la mission est de défendre la paix et la sécurité mondiales aurait dû affronter, carrément, ce fait-là et juger, correctement;
- qui menace avec ses armes nucléaires
- qui est exposé à une menace nucléaire.
Ignorant un tel devoir impérieux, le CSNU a comploté et encouragé et même incité les USA à exterminer notre RPDC; c’est une expression du comportement extrêmement injuste et à 2 poids 2 mesures et, un crime irresponsable de pousser l’ensemble de l’Asie du Nord-Est et de l’Asie-Pacifique à l’holocauste d’une guerre nucléaire.
Alors que le CSNU ignore, délibérément, les menaces et le chantage nucléaires dangereuses des USA, les armes nucléaires US y compris les sous-marins nucléaires stratégiques seront déployées plus massivement, plus souvent et plus ouvertement dans la Péninsule coréenne sous le masque de la Légalité ou Licéité, et l’Asie du Nord-Est sera, bientôt, transformée comme le plus grand arsenal nucléaire du monde. Si une guerre nucléaire indésirable et sans précédent éclate dans la Péninsule coréenne, le CSNU en sera tenu responsable car il a travaillé dur pour empêcher, catégoriquement tout en étant du côté des USA, notre RPDC d’exercer son droit à la légitime défense; et, cela va sans dire.
Je profite de cette opportunité pour faire remarquer le fait que les badauds ou philistins (la Corée du Sud, le Japon, l’Albanie, l’Equateur, la France, la Malte, la Suisse, les EAU, la G-B, NDLR) habitués à suivre, aveuglément, leur Maître US, se sont rejoints à la publication d'une Déclaration Conjointe anti-RPDC qui n’est reconnue par personne en dehors de ladite réunion du même jour. Les USA doivent être conscients que;
- plus ils rendent notre RPDC désagréable, plus ils se retrouveront face à un dilemme ou une impasse
- ce n’est que lorsqu’ils retirent leur politique hostile envers notre RPDC que le mécontentement de la RPDC et le cycle pervers de la situation que personne ne veut, disparaîtront
- plus ils persistent dans leur option de confrontation imprudente et provocatrice, refusant de la rejeter, plus la situation ira vers une direction très désagréable pour eux-mêmes (Ces derniers le ressentiront à chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour.).
Le prix que les USA doivent payer pour leurs actions contre notre RPDC ne sera jamais bas, et je ne cache pas le fait que les choses très malchanceuses attendront les USA qui, donc, devraient garder à leur esprit que le mode et la portée de la riposte de la RPDC peuvent être tout comme une roue libre par rapport à leur Visibilité accrue du déploiement des avoirs stratégiques sur la Péninsule coréenne.
Maintenant que les USA ne réagissent pas à l’abandon de leur politique hostile envers la RPDC, seule et unique solution pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la Péninsule coréenne et dans la Région, notre RPDC va continuer à renforcer, plus que jamais, son potentiel de la dissuasion nucléaire la plus écrasante jusqu’à ce que les USA eux-mêmes;
- reconnaissent l’échec de leur Politique
- annulent leur Ligne de confrontation avec la RPDC.

RPDC : « Notre Etat renforcera son potentiel de la dissuasion nucléaire la plus écrasante !»
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Shelter Afrique vise 10 pays supplémentaires dans sa campagne d'adhésion

*Shelter Afrique souhaite intégrer les 10 pays africains qui ne sont pas encore membres de l'organisation, a déclaré le bailleur de fonds panafricain pour le développement du logement.
Cela a été révélé lors d'une conférence de haut niveau sur le financement du logement abordable pour les groupes à faible revenu qui s'est tenue récemment à Tunis, en Tunisie.
La conférence était organisée par le Fonds monétaire arabe (AMF) et la Banque centrale de Tunisie et a réuni des acteurs clés du secteur du logement, y compris des représentants de Shelter Afrique.
Le capital social de Shelter-Afrique est détenu par deux groupes d'actionnaires composés de 44 pays africains (Algérie, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Congo, Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Djibouti, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Mauritanie, Maroc, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe) dans la catégorie "Classe A" ; et la Banque africaine de développement (BAD), la Société africaine de réassurance (Africa-Re), dans la catégorie "B".
"Le nombre élevé de pays membres (44) témoigne du rôle essentiel joué par Shelter Afrique dans la fourniture de logements abordables sur le continent. Notre objectif est d'intégrer les 54 pays en tant qu'actionnaires de cette grande institution panafricaine de financement du développement", a déclaré la société dans un communiqué.
Le communiqué précise en outre que la société s'efforce d'inscrire davantage d'entreprises locales africaines dans la catégorie "Class-B" et d'élargir son actionnariat pour accueillir des investisseurs non africains dans la catégorie "Class-C", qu'elle a déjà créée.
Shelter-Afrique est une institution panafricaine de financement et de développement du logement créée par des gouvernements africains pour répondre au besoin d'un système durable de fourniture de logements et de projets d'infrastructure connexes en Afrique.
L'institution fournit des solutions financières et des services connexes pour soutenir l'offre et la demande de la chaîne de valeur du logement abordable. Elle fournit également des services de conseil et de gestion de projet pour les projets de logement abordable à grande échelle.

 

Shelter Afrique vise 10 pays supplémentaires dans sa campagne d'adhésion
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Elections 2023 : l’opposition républicaine appelle la classe politique à saisir l'opportunité lui offerte afin de finaliser le tout

Sept jours viennent d’être ajoutés, à dater de ce dimanche 16 juillet 2023, pour le dépôt des candidatures aux prochaines élections à travers la République. Cette mesure de la CENI qui a constaté moins d’engouement dans les différents BRTC depuis le lancement de l’opération le 20 juin dernier, intervient quelques 5 mois avant la tenue des élections prévues en décembre courant. L’opposition Républicaine qui n’est pas du tout d’accord avec cette prorogation a, à travers un communiqué, appelé toutes les parties prenantes, opposition comme majorité à saisir cette opportunité offerte par la Commission électorale nationale indépendante pour finaliser avec tous les détails.

Elections 2023 : l’opposition républicaine appelle la classe politique à saisir l'opportunité lui offerte afin de finaliser le tout
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