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RDC : la CNDH promet de mener des plaidoyers pour l’amélioration des conditions carcérales

Paul Nsapu Mukulu, président de la Commission nationale des droits de l’homme, CNDH, a effectué mardi 20 juin 2023, une visite d’inspection à la prison centrale de Makala. Après cette descente, le président a promis de mener des plaidoyers auprès des autorités du pays pour l’amélioration des conditions carcérales en République démocratique du Congo.
Accueilli par Joseph Yusufu Maliki, Directeur du centre pénitentiaire, Paul Nsapu a débuté sa visite par le pavillon des mineurs, le centre de santé et la cuisine de la Prison centrale de Makala.
Juste après, le président a personnellement palpé du doigt les conditions dans lesquelles se trouve ce centre pénitentiaire. Le directeur de la prison a, à cette occasion, brossé le tableau de cet espace carcéral.
Selon les explications, la prison a été construite pour recevoir au moins 1500 personnes, mais actuellement, a-t-il affirmé, la Prison centrale de Makala accueille dans les 11.717 détenus.
Il a notamment ajouté que 8000 détenus sont encore devant les cours et tribunaux. ‘’Les conditions ne sont pas bonnes’’, a dit le directeur Yusufu Maliki.
C’est en relevant cette situation de surpopulation de la prison, qu’il a sollicité la mise en place d’une commission mixte pour voir comment désengorger la Prison centrale.
C’est dans ce contexte que le président de la CNDH a, au nom de son institution, promis de faire un plaidoyer auprès des autorités du pays pour l’amélioration des conditions carcérales en République démocratique du Congo.
«Ça va être un grand plaidoyer pour que les pensionnaires de cette prison et ceux d’autres prisons du pays puissent bénéficier de bonnes conditions de séjour dans les structures de privation et restreinte de la liberté », a déclaré le président de la CNDH. A lui d’ajouter, ‘’Ce programme qui va démarrer à Kinshasa, va être élargi aux provinces’’.
‘’Puisque la volonté y est’ ’, a-t-il confirmé, il a lancé un appel à tous les partenaires techniques et financiers de soutenir la CNDH à avancer sur cette question. Néanmoins, le directeur de la Prison centrale de Makala a sollicité de la CNDH ‘’de faire le plaidoyer pour que le projet de construction d’une nouvelle prison d’une capacité d’accueil de 11.000 détenus, qui devrait être financé par le Gouvernement turc, soit lancé’’. Cela permettra, pense-t-il, de résoudre ce problème de surpopulation de la Prison centrale de Makala. Un massage accepté par le président de la CNDH, qui a promis de revenir dans les très prochains jours, dans le cadre de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture afin de libérer certains détenus, éligibles bien sûr à la libération.
Cette visite d’inspection de Paul Nsapu Mukulu et certains membres de son cabinet s’inscrit dans le cadre de la ‘’Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture’’ célébrée le 26 juin de chaque année. Nelly Somba

RDC : la CNDH promet de mener des plaidoyers pour l’amélioration des conditions carcérales
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Franck Ngyke : le Journal La Référence Plus plaide pour la réouverture du procès pour que justice soit faite !

Cela fait exactement 18 ans, jour pour jour, depuis que le journaliste Franck Ngyke et son épouse, Hélène Mpaka, ont été assassinés. En marge de la commémoration de leur disparation, il s’est tenu hier, jeudi 22 juin 2023, une conférence de presse organisée par le Groupe de presse La Référence Plus, organe de presse où travaillait l’illustre disparu. Il s’est agit dans cet échange de demander à la justice congolaise d’instruire la réouverture du procès, pour que les auteurs et leurs complices de ce forfait répondent de leurs actes devant la loi.
L’éditeur de La Référence Plus, André Ipakala Abeiye, l’un des intervenants de la conférence, a, en circonscrivant le cadre, indiqué que l’objectif poursuivi dans cette démarche est de d’abord d’appeler la justice congolaise à ordonner la réouverture des instructions sur le procès de l’assassinat du journaliste Franck Ngyke, «comme l’a martelé le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi le 3 mai dernier, disant qu’il veut réaffirmer l’Etat de droit et ce procès là ne s’est jamais terminé, et qu’il faut le rouvrir».
Deuxièmement, l’éditeur a souligné que la démarche vise aussi à mener des plaidoyers afin d’arriver à prescrire une sorte de reconnaissance ‘’méritée’’ pour le travail qu’assurent les chevaliers de la plume et du micro pour la République. «Au Rond-point Victoire, il y a le monument des artistes à la place des artistes. Mais, les journalistes qui font aussi un travail noble pour la nation ne sont, malheureusement, pas honorés. Il faudra quelque part reconnaitre la place de la liberté d’expression où tous les journalistes assassinés seront répertoriés», a-t-il précisé.
Il est revenu sur le 2 novembre, journée internationale de la fin de l’impunité contre les journalistes, où il a invité les journalistes, en général, à se préparer pour des plaidoyers par rapport à la reconnaissance par l’Etat congolais pour ce métier ‘’noble’’.
Enfin, il a conclu par une forte recommandation adressée aux autorités du pays, attestant que « si on veut aller de l’avant en RDC ou émerger, c’est en comptant sur les médias. Parce que quand les médias diffusent les informations, il y a toujours des réactions, positives ou négatives. Et, cela permet que l’on puisse avancer. On ne passe pas à l’émergence sans la presse », a-t-il achevé.
A rappeler que le journaliste Franck Ngyke et son épouse Hélène Mpaka ont été assassinés il y a 18 ans à Kinshasa, le 3 novembre 2005, un jour avant la journée dédiée à la célébration de la fin de l’impunité contre les journalistes. A La Référence Plus, Franck Ngyke a travaillé pendant 15 ans.
Fidel Songo

 

Franck Ngyke : le Journal La Référence Plus plaide pour la réouverture du procès pour que justice soit faite !
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Vu le climat sécuritaire actuel , RDC : JED pour un travail journalistique fait avec précaution

Journalistes En Danger, de concert avec Internews, a organisé durant deux jours, soit mercredi 21 et jeudi 22 juin, dans la salle André Cnockaert du Centre Culturel Boboto, à Gombe, un atelier dit d’évaluation de ce qui est désormais connu comme étant ‘’outils de surveillance et des mécanismes de protection des journalistes’’.
Pour en parler avec exactitude, Journalistes En Danger a fait appel à des Experts en la matière. Le Professeur Emmanuel Kabongo a eu en charge l’évaluation de ces outils de surveillance durant laquelle il a évoqué en premier lieu les alertes sur, entre autres, les atteintes à la liberté de la presse, les entraves à la liberté d’informer, les censures, les pressions économiques et administratives, les harcèlements, les agressions, les tortures, les interpellations, les arrestations arbitraires, les détentions, les incarcérations, les enlèvements, les assassinats , et la liste n’est pas exhaustive.
a fait mention dans le même ordre des choses de la nomenclature mise en place par JED pour la surveillance de la circulation des informations. Il a ajouté à cela l’auto-régulation qui doit exister dans chaque rédaction pour mettre de côté tous les articles ‘’mal écrits’’.
Foi sur ses propos, ces outils sont très capitaux dans l’amélioration de la protection des journalistes.
Cependant, il n’a pas manqué de mots pour déplorer l’affaiblissement des instances de régulation et d’auto-régulation de la presse congolaise, à cause de leurs prises de position politiques.
A ces alertes, s’ajoutent les communiqués qu’émettent les Ong des droits de l’homme ainsi que les lettres de protestations.
Maître Noël Kabeya a parlé, lui, des mécanismes de protection des communs de vivants y compris la gent journalistique, mécanismes qu’il a présentés sous deux formes : mécanismes de protection juridictionnels et ceux non-juridictionnels. Il a cité, sur le plan continental, la Cour Africaine des Droits de l’Homme, comme mécanisme de protection juridictionnel, et la Commission Africaine des Droits de l’Homme, comme celui non-juridictionnel, les deux étant sous contrôle de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Du pont de vue universel, il a cité la Cour Pénale Internationale et la Cour Internationale de Justice comme des mécanismes de protection juridictionnels.
A en croire Monsieur Scott Mayemba, qui était intervenu en guise de lever de voile , ces outils de surveillance et mécanismes de protection peuvent être renforcés par la soumission du travail du journaliste à cinq obligations : obligation de vérité, de responsabilité de sa propre sécurité, de respect de la dignité humaine, d’indépendance vis-à-vis des acteurs socio-politiques et, enfin, de solidarité avec les confrères qui sont dans le filet de services de sécurité.
Félix Kalala, Assistant en charge de la recherche au sein de JED, représentant à ces assises le Coordonnateur de JED, Tshivis Tshivuadi, a parlé de cet atelier comme ayant eu toute sa raison d’être dans la mesure où il a eu lieu dans un triple contexte qui ne permet pas au journaliste congolais de mieux faire son travail de collecte, traitement et diffusion de l’information : guerre d’agression dans l’Est de la République Démocratique du Congo, rivalités de clocher dans le Bandundu ainsi que des élections qui s’annoncent très prochaines à travers toute la République.
Foi sur ses propos, il est question de faire une mise en garde aux journalistes congolais au regard de la dangerosité actuelle liée à ces trois contextes et à laquelle ils doivent faire face dans l’exercice de leur travail de collecte, de traitement et de diffusion de l’information.
Il a fait savoir que la RDC est un arsenal juridique important pour soutenir l’exercice de la liberté de la presse, que Chateaubriand définit comme étant le thermomètre d’évaluation de la température démocratique d’une nation, mais le hic, c’est que, comme qui dirait le Professeur Malembe, tous ces jolis prescrits ont toujours souffert de leur non-application.
Dans la situation actuelle, le journaliste congolais dans son usage de sa liberté d’informer, doit en premier lieu tenir compte de sa propre sécurité.
‘’La sécurité du journaliste passe en premier lieu par sa protection personnelle’’, parole de Monsieur Scott Mayemba, activiste indépendant de la liberté de la presse.
A l’en croire, le journaliste congolais, à l’heure actuelle, doit assujettir sa liberté d’informer à la fois à sa propre sécurité et, par sa manière de diffuser l’information, à celle de ses sujets informés.
Dans sa responsabilité de sa sécurité privée, sur le triple plan professionnel, civil et pénal, il devra faire usage de prudence, de modération et de précaution, surtout en se réservant de diffuser des informations dites ‘’sous embargo’’ ou ‘’non divulgables’’, tels que des fuites d’information liées aux discours non encore prononcés, aux résultats de vote non encore publiés, des informations dites à micro fermé, des informations top secret, celles relatives aux secrets de défense, celles liées aux plans de guerre, sans oublier celles ayant trait aux secrets de fabrication. A cet effet, a-t-il souligné, le journaliste doit savoir entretenir des bonnes relations de confiance avec ses informateurs, journalistiquement appelés sources d’information ; il devra en plus et surtout, dans ses diffusions ou publications, tenir compte du contexte et de la température politiques de l’heure.
C’est ici que le journaliste congolais se voit bloqué entre deux autres principes : d’un côté, celui de Daniel Cornu qui déclare : ‘’il n’y a pas information sans référence obligée à la vérité’’ et, de l’autre, celui de Marc Bernier qui souligne : ‘’toute vérité n’est pas bon à diffuser’’.
Voilà ce qui rappelle un tout petit peu ce qui constituait le leitmotiv de l’ancien président du Conseil Supérieur congolais de l’Audiovisuel et de la Communication, Christophe Tito Ndombi, qui n’arrêtait de répéter : ‘’La liberté de la presse n’est pas sans contrepartie ; elle est toujours sous réserve de la Loi, de l’ordre public et de bonnes mœurs’’.
Ce point de vue juridique, faut-il le souligner, rencontre d’énormes contradictions dans le domaine de la presse en ligne.
C’est dans ce domaine qu’est intervenu David Mukendi Kalonji, étudiant en Communication sociale, orientation journalisme, 2e Licence, doublé de rédacteur à politico.cd. L’homme a eu, lui aussi, voix à ce chapitre, mais d’une manière corsée sur les menaces virtuelles qui se font perpétrer contre les journalistes qui évoluent en ligne. Pour entrevoir la possibilité d’y mettre un terme, il a proposé que l’ARPTC prenne désormais part aux séances de régulations de la presse. Plus que ça, il a mis les clous sur la collaboration qui devra désormais exister entre la règlementation, la régulation et l’autorégulation. En termes clairs, il veut parler d’un travail en commun qui devra régner entre le pouvoir judiciaire, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication(CSAC) et l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC) , sans que soit mise de côté l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunication.
Autre chose qui a été signalé, c’est que, allusion faite à ses publications sur les réseaux, le journaliste congolais, homme ou femme soit-il, devra désormais savoir faire la part des choses entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle.
Pour une défense efficace des journalistes de la RDC, JED sollicite l’implication, entre autres, des Journalistes En Action (JEA) que supervise Paulette Kimuntu, de l’Observatoire pour la Liberté de Presse en Afrique (OLPA) de Joseph-Alain Kabongo, sans oublier Journalistes pour les Droits de l’Homme.
William Baye, juriste et défenseur des droits de l’homme, présent à ces assises, a proposé aux journalistes, pour leur sécurité lexicale vis-à-vis des services de sécurité, la disponibilisation d’un glossaire qui renfermera des concepts qu’ils devront éviter d’utiliser. Ce qui leur permettra d’avoir un vocabulaire sécuritaire qui leur évitera tous ces ennuis auxquels ils font face jours et nuits.
Les ‘’Journalistes en danger’’ se sont dit heureux du fait qu’il y a à l’heure actuelle zéro journaliste en prison ; c’est depuis la levée d’écrou, il y a de cela quelques jours, en faveur du journaliste Diego Kayiba, dit Avocat du peuple, qui a été incarcéré pour justement à cause de son usage de certains vocables qui n’avaient pas trouvé un accueil favorable de la part de ceux qui s’étaient sentis visés.
JED est favorable à la loi du 23 mars, mais aussi et surtout au principe de la dépénalisation des délits de presse.
Saint-Germain Ebengo

Vu le climat sécuritaire actuel , RDC : JED pour un travail journalistique fait avec précaution
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Affaire ‘’ASTALIA LTD - NB MINING AFRICA S.A’’ : Ecobank RDC S.A. affirme n’avoir occasionné aucun détournement !

*’’Ecobank RDC S.A. tient à préciser qu’une action en justice est en cours depuis trois ans, à la suite d’une saisie-attribution de créance pratiquée fin 2020 par la société ASTALIA LTD, sur les avoirs de la société NB MINING AFRICA S.A détenus dans ses livres. Ecobank RDC S.A a exécuté cette saisie-attribution de créance sur base de la décision de justice de Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe sous MU 1364. La Banque a donc agi en tant que « tiers-saisi », sur base de la décision de justice « exécutoire sur minute », rendue par le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe. Elle ne peut donc être tenue pour débitrice des sommes ayant fait l’objet de ladite exécution et encore moins, étiquetée de détourneur des fonds, étant donné que son action a été purement édictée par le respect des dispositions de l’article 164 de l’Acte Uniforme portant Procédure Simplifiées de Recouvrement et Voies d’Exécutions de l’OHADA’’, précise un Communiqué de presse émanant de cette Institution bancaire qui rappelle, en même temps, qu’elle est respectueuse des lois et décisions de Justice, depuis son installation en RD. Congo. ‘’D’ailleurs, toutes les actions initiées par la société NB MINING S.A. contre la banque notamment, celle sous MU1966 ordonnant la main levée de la saisie ainsi que le MU1969 rétractant la décision rendue sous MU1917 ayant permis de procéder aux saisies mobilières et immobilières des biens appartenant à la banque ont été toutes annulées et levées par le même Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe’’, précise le même communiqué de presse, tel que repris, ci-dessous.
COMMUNIQUE DE PRESSE

Ecobank RDC S.A., face aux fausses allégations parues dans le journal
« L’Avenir », affirme n’avoir occasionné aucun détournement
Kinshasa, le 23 juin 2023 – Ecobank RDC SA réfute les allégations et affirmations mensongères récemment parues dans le journal « L’Avenir » N° 8041 du vendredi 23 juin 2023 et relayées par plusieurs médias sociaux, prétendant un détournement de fonds par les Hauts Cadres de son institution. Ecobank RDC S.A. tient formellement à démentir cette information et à souligner que ses employés incriminés n’ont nullement été auteurs d’un quelconque détournement, scénario inimaginable au vu des valeurs éthiques et professionnelles qu’elle prône.
Ecobank RDC S.A. tient à préciser qu’une action en justice est en cours depuis trois ans, à la suite d’une saisie-attribution de créance pratiquée fin 2020 par la société ASTALIA LTD, sur les avoirs de la société NB MINING AFRICA S.A détenus dans ses livres.
Ecobank RDC S.A a exécuté cette saisie-attribution de créance sur base de la décision de justice de Tribunal de Commerce de Kinshasa/ Gombe sous MU 1364.
La Banque a donc agi en tant que « tiers-saisi », sur base de la décision de justice « exécutoire sur minute », rendue par le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe.
Elle ne peut donc être tenue pour débitrice des sommes ayant fait l’objet de ladite exécution et encore moins, étiquetée de détourneur des fonds, étant donné que son action a été purement édictée par le respect des dispositions de l’article 164 de l’Acte Uniforme portant Procédure Simplifiées de Recouvrement et Voies d’Exécutions de l’OHADA.
Par ailleurs, toutes les actions initiées par la société NB MINING S.A. contre la banque notamment, celle sous MU1966 ordonnant la main levée de la saisie ainsi que le MU1969 rétractant la décision rendue sous MU1917 ayant permis de procéder aux saisies mobilières et immobilières des biens appartenant à la banque ont été toutes annulées et levées par le même Tribunal de Commerce de Kinshasa/Gombe.
Ecobank RDC S.A., institution bancaire respectueuse des dispositions légales en vigueur en RDC, ainsi que des décisions de justice rendues au nom du Président de la République, continue à croire en la justice de notre pays pour rétablir dans leurs droits, ces Cadres supérieurs qui ont agi dans l’exercice de leurs fonctions, par leur relaxe immédiate.
Elle se réserve, par ailleurs, le droit d’exiger un droit de réponse à cette presse et invite le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication à veiller à la bonne déontologie journalistique.

 

Affaire ‘’ASTALIA LTD - NB MINING AFRICA S.A’’ : Ecobank RDC S.A. affirme n’avoir occasionné aucun détournement !
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Elections 2023: JED préconise une pratique journalistique plus objective et responsable en RDC

A l’initiative de l’ONG Journaliste en Danger (JED), il s’est tenu, du mercredi 21 au jeudi 22 juin 2023, au Centre culturel Boboto, à Gombe, un atelier consacré à l’évaluation des outils de surveillance et des mécanismes de protection des journalistes en République démocratique du Congo. Les professionnels des médias réunis durant les deux jours des assises ont eu le privilège d’être édifiés par une cohorte d’invités qui, de façon rotative, leur ont offert des pistes pouvant les aider, concrètement, à adopter une posture beaucoup plus responsable dans l’exercice de leur profession, selon l’esprit du nouveau paysage médiatique du pays, et à mieux accomplir leur mission en cette période des élections. Internews, partenaire de grands rendez-vous, aura été d’un apport capital pour la réalisation de cette activité de haute volée. Présent au banc des invités, Maitre Noël Kebeya, membre de l’Institut Congolais des Droits de l’Homme (ICDH), a axé son intervention sur l’état de mise en œuvre de la liberté de la presse en RD Congo.
«La liberté de la presse n’est pas effectif dans ce pays même s’il faut reconnaitre que beaucoup d’efforts sont en train d’être faits aussi bien du côté des journalistes que du côté des autorités… Il y a beaucoup de préalables à remplir. Mais, il faut aussi sensibiliser les journalistes à connaitre d’abord la loi, le cadre légal n’est pas très bien connu par la plupart de journalistes. Après cette sensibilisation sur le cadre légal, il faut faire un travail de plaidoyer pour certaines réformes et l’effectivité des organes qui accompagnent la presse ainsi que les tribunaux de pairs mais aussi il faut faire un plaidoyer avec les autorités et les différentes personnalités et institutions de l’Etat qui ont la charge de promouvoir cette liberté de la presse, tout en précisant que la première responsabilité pour promouvoir la liberté de la presse incombe à l’Etat, qui doit mettre en place un cadre légal et créer les conditions propices aux journalistes pour exercer leur travail en toute liberté», a-t-il expliqué.
Un point de vue partagé par Félix Kalala, expert chargé de la recherche au sein de JED, qui, pour sa part, a insisté sur la responsabilité dont les hommes de médias doivent faire montre. Il a, cependant, mis en relief la part des autorités du pays en vue de la protection des journalistes et du bon encadrement de l’exercice de la liberté de la presse sur toute l’étendue du territoire national.
«Les deux jours de cet atelier ont été organisés dans un contexte où notre pays fait face à une guerre d’agression. Cela implique une insécurité à laquelle les journalistes font face. Il y a aussi le contexte électoral selon que les prévisions constitutionnelles annoncent les joutes politiques pour cette fin d’année. Dans un cas comme dans l’autre, les journalistes doivent être protégés, ils doivent avoir toutes les garanties nécessaires pour soutenir la qualité de leur prestation en ce qui concerne l’exercice de la liberté de la presse… On sait que les élections ont toujours été un rendez-vous de tous les dangers pour les journalistes. Autant nous demandons aux législateurs et à toutes les autorités administratives et politiques d’adopter un comportement qui soit de nature à favoriser la protection des journalistes dans l’exercice de leur métier», a insisté M. Félix Kalala.
Halte à la manipulation et à l’intox !
«Nous demandons aussi aux journalistes de se protéger eux-mêmes. La meilleure façon d’assurer leur sécurité, c’est de travailler selon les règles de la profession. En respectant l’éthique et la déontologie, nous pensons que les journalistes se mettent déjà à 70% à l’abri des menaces et des attaques. En faisant correctement le travail, nous pouvons quand-même assurer une bonne prestation médiatique pour, effectivement, participer au retour de la paix dans notre pays et aussi donner la qualité qu’il faut au processus électoral », a-t-il insisté, juste avant de dire merci à Internews pour sa disponibilité et son soutien sans faille aux initiatives visant l’amélioration de la qualité du travail des professionnels des médias dans ce contexte où Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement, prône le changement de narratif.
Gloire Mfemfere

 

Elections 2023: JED préconise une pratique journalistique plus objective et responsable en RDC
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Kinshasa : Fabrice Ntompa lance officiellement l’ouverture de la semaine canadienne en RDC

Amplifier la coopération économique entre la RDC et le Canada afin de booster les opportunités d’emplois tant en RDC qu’ailleurs, est l’objectif poursuivi par cette 1ère édition de la semaine canadienne en RDC. Ouverte ce mercredi 21 juin 2023 par une cérémonie d’accueil de la délégation canadienne à la FEC, cette rencontre organisée par la Jeune Chambre du Congo-Kinshasa au Québec (JCCKQ), que coordonne M. Fabrice Ntompa Ilunga, va se clôturer le 24 juin 2023.
Après le mot d’ouverture du président de la JCCKQ, Fabrice Ntompa, qui a aussi remercié les partenaires de cette organisation, la marraine de ces assises, Mme Pamela Landroville, est revenu sur l’importance de cette semaine.
A titre représentatif, quelques partenaires ayant pris part à cette ouverture avaient pris la parole notamment, le représentant d’Orange B2B, le Directeur des Ressources Humaines du Centre Diamant, le représentant d’Aqua Splash ainsi que le Secrétaire Général de la FEC. La cérémonie s’est poursuivie par un jeu de questions-réponses entre l’assistance et les organisateurs.
Se confiant à la presse, Fabrice Ntompa est revenu sur l’essentiel de cette première journée. «C’est le lancement officiel de notre mission économique en RDC ; nous sommes très content que cela ait finalement lieu. Nous avons travaillé extrêmement fort pour pouvoir mettre cette semaine canadienne en RDC en place. Alors, aujourd’hui il était tout simplement question pour nous de pouvoir présenter la population Canadienne qui a fait le déplacement. Il est vrai qu’il y a certaines personnes qui sont arrivées aujourd’hui dans l’après midi et il y en a d’autres qui vont arriver demain. Mais, c’était pour nous l’occasion que nous espérons pouvoir présenter officiellement la délégation auprès des médias», fait-il savoir. Et de continuer : «Comme je l’ai dit, c’est pour nous l’occasion de pouvoir explorer les opportunités de collaboration, entre le Canada et la RDC dans d’autres secteurs que le secteur minier», précise-t-il. Et d’ajouter : «Nous voulons mettre cela de l’avant parce qu’il y a énormément des opérateurs économiques canadiens qui opèrent ici en RDC ou qui aimeraient gagner des marchés ici en RDC… Au niveau du Canada, les entrepreneurs des entreprises congolaises qui vont gagner des marchés au niveau du Canada, qui évoluent dans les secteurs, entre autres, de transport, l’éducation, dans l’hôtellerie, dans le tourisme. Alors, pour cette première édition, nous avons choisi ce secteur là pour pouvoir mettre de l’avant. Ceci étant dit, l’année prochaine il y aura aussi une occasion de pouvoir mettre de l’avant d’autres secteurs d’activités… », Rassure-t-il.
La marraine de ces assises, Mme Pamela Landroville, a salué la coopération de deux parties prenantes pour la mise en place de cette semaine Canadienne en RDC. « D’abord, c’est un travail d’équipe entre toutes les parties prenantes, canadienne et congolaise. Aujourd’hui, c’est le tout premier jour, le début de la semaine Canadienne en RDC, première édition. Les prochains jours seront concentrés au rapprochement entre les entreprises canadiennes et congolaises, entreprise principalement dans le secteur du tourisme, du transport et de l’éducation. On a également un focus important sur le PME et les startups pour justement fournir les outils, pour aller de l’avant. Donc, on sera ensemble au cours des prochains jours, pour le bien commun et le développement des entreprises Congolaises et Canadiennes », souligne-t-elle.
«Promouvoir la coopération bilatérale et économique congolo-canadienne, pour l’émergence d’un bon climat des affaires en RDC» est le thème qui sera exploité du 21 au 24 juin 2023 lors de ces assises de la semaine canadienne en RDC. Ce rendez-vous de coopération bilatérale entre le Canada et la RDC se poursuit pour ce 22 juin, où l’on assistera à la cérémonie d’ouverture, conférences et pitch my business, à l’hôtel Pullman. L’avant dernier jour, le 23 juin, sera les rencontres B2B, à la FEC et, enfin, le 24 juin, sera la soirée de gala au restaurant Marcus où sera également remis des prix à 5 entreprises pour justement reconnaitre leurs efforts à renforcer les relations économiques entre les deux pays.
Israël Mpoyi

 

Kinshasa : Fabrice Ntompa lance officiellement l’ouverture de la semaine canadienne en RDC
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Face au risque de manquer des moyens adéquats : CREFDL met le gouvernement en garde contre tout recours aux emprunts obscurs

Le respect du délai constitutionnel des prochaines élections en République démocratique du Congo est une question de vie ou de mort pour le gouvernement. Depuis les élections de 2018, le pays de Lumumba s’efforce de s’affranchir du soutien financier de la communauté internationale. Le principe semble acquis pour 2023.
Cependant, face aux moyens limités de l’Etat congolais, le centre des recherches en finances publiques et développement local (CREFDL) tire la sonnette d’alarme, en réaffirmant de nouveau son hypothèse selon laquelle le gouvernement risquerait de faire recours à des emprunts obscurs faute des moyens adéquats pour organiser les élections.
Ces experts des finances publiques en veulent pour preuve son monitoring de l'exécution de la loi de finances 2023. En effet, après les difficultés de trésorerie de l'État congolais à financer certaines priorités, le gouvernement de la République éprouverait des difficultés qui impacterait négativement sur le financement du processus électoral.
A titre indicatif, ce centre évoque la situation allant du mois de janvier à mai 2023 où il indique que les dépenses non payées par l'Etat sont de l'ordre de 2,3 milliards de dollars américains. Et d’expliquer : "On se souvient que la CENI attend environ 434,9 millions, selon les prévisions contenues dans la loi de finances 2023. A moins de 6 mois de la tenue des scrutins, moins de 10% de décaissement a été effectué, et pourtant la CENI doit lancer plusieurs commandes publiques et payer les dépenses de l'éducation civique et électorale, non réglées depuis les opérations d'enrôlement des électeurs".
Parlant toujours de ces difficultés de trésorerie, le CREFDL a indiqué, en outre, que le gouvernement qui attendait mobiliser 280 millions de dollars américains grâce au bon du trésor, au deuxième trimestre, c'est-à-dire, du mois d'avril au mois de juin, pour financer le déficit budgétaire, voit ses chances se rétrécir.
"Le 14 juin, par exemple, à l'ouverture de l'émission des bons du trésor, le gouvernement attendait un montant de 60 milliards de francs congolais, soit environ 30 millions de dollars américains. Au terme de l'opération, un communiqué du ministère des finances révèle que l'opération n'a rapporté que 29,50 milliards CDF (14 millions $), soit un taux de couverture de 49,17%. Une semaine auparavant, le 9 juin, sur 120 milliards CDF (60 millions $), l'Etat a encaissé 30 milliards CDF (15 millions), soit 25%", poursuit-il.
Et d'ajouter : "D'après les informations à notre possession, ces fonds n'ont servi qu'à financer les rémunérations et le fonctionnement des institutions. Entre-temps, la dette publique a connu une augmentation de plus de 80% entre 2019 et 2023".
Par conséquent, le CREFDL exhorte le gouvernement d'arrêter un collectif budgétaire en vue d’orienter des fonds nécessaires vers des dépenses prioritaires, en l’occurrence celles en rapport avec des opérations électorales. C’est l’occasion, insiste-t-il, pour la Cour des comptes d'initier un audit des fonds reçu par la CENI dans le cadre de la reddition des comptes 2022, dont le montant s'élève à plus de 500 millions de dollars américains.
Emma Muntu

 

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Affaire Bukanga Lonzo : Matata Ponyo à nouveau dans les viseurs de la justice !

Alors que tout semblait être oublié dans cette affaire de Bukanga Lonzo, en voici encore un autre rebondissement. Le Procureur général près la cour constitutionnelle, Jean Paul Mukolo, a de nouveau saisi le bureau du sénat pour obtenir l'autorisation d'instruction judiciaire à charge du sénateur Augustin Matata Ponyo. Ce, selon certaines sources, en raison de nouvelles révélations de l’Inspection générale des finances, IGF.
Pour le Procureur général près la Cour constitutionnelle, il y a des faits nouveaux contenus dans un rapport des inspecteurs des finances sur la gestion du Parc Agro industriel de Bukanga Lonzo.
Le bureau du sénat a jugé bon d'inviter le Procureur général près la Cour constitutionnelle, après qu'il a reçu son réquisitoire. Au cours de cette séance de travail, le Président du Sénat, Modeste Bahati, a indiqué qu'une deuxième autorisation n'aurait pas de sens tant que le sénateur Augustin Matata n'a pas encore, depuis la dernière fois recouvré ses immunités et, il reviendrait à la justice de poser des actes.
Le Procureur général Jean Paul Mukolo a donc obtenu ce qu'il cherchait et le sénateur Augustin Matata Ponyo devra s’attendre à répondre d'un moment à l'autre sur le présumé détournement des deniers publics sur la gestion du Parc Agro industriel de Bukanga Lonzo.
La compétence juridictionnelle sur cette affaire qui a sillonné entre la Cour de Cassation et la Cour Constitutionnelle, aura tourné, à entendre certaines langues, le Droit congolais dans la pâte jusqu'à ce que la Cour Constitutionnelle ait pris un autre arrêt contredisant le premier sur sa seule compétence à juger un ancien Premier ministre.
Israël Boma

Affaire Bukanga Lonzo : Matata Ponyo à nouveau dans les viseurs de la justice !
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Affaire Bukanga Lonzo : Matata Ponyo à nouveau dans les viseurs de la justice !

Alors que tout semblait être oublié dans cette affaire de Bukanga Lonzo, en voici encore un autre rebondissement. Le Procureur général près la cour constitutionnelle, Jean Paul Mukolo, a de nouveau saisi le bureau du sénat pour obtenir l'autorisation d'instruction judiciaire à charge du sénateur Augustin Matata Ponyo. Ce, selon certaines sources, en raison de nouvelles révélations de l’Inspection générale des finances, IGF.
Pour le Procureur général près la Cour constitutionnelle, il y a des faits nouveaux contenus dans un rapport des inspecteurs des finances sur la gestion du Parc Agro industriel de Bukanga Lonzo.
Le bureau du sénat a jugé bon d'inviter le Procureur général près la Cour constitutionnelle, après qu'il a reçu son réquisitoire. Au cours de cette séance de travail, le Président du Sénat, Modeste Bahati, a indiqué qu'une deuxième autorisation n'aurait pas de sens tant que le sénateur Augustin Matata n'a pas encore, depuis la dernière fois recouvré ses immunités et, il reviendrait à la justice de poser des actes.
Le Procureur général Jean Paul Mukolo a donc obtenu ce qu'il cherchait et le sénateur Augustin Matata Ponyo devra s’attendre à répondre d'un moment à l'autre sur le présumé détournement des deniers publics sur la gestion du Parc Agro industriel de Bukanga Lonzo.
La compétence juridictionnelle sur cette affaire qui a sillonné entre la Cour de Cassation et la Cour Constitutionnelle, aura tourné, à entendre certaines langues, le Droit congolais dans la pâte jusqu'à ce que la Cour Constitutionnelle ait pris un autre arrêt contredisant le premier sur sa seule compétence à juger un ancien Premier ministre.
Israël Boma

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Cour de Cassation : Matata Ponyo porte plainte contre Bahati Lukwebo !

L’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, est décidé à rendre au speaker de la chambre haute du Parlement, Modeste Bahati, la monnaie de sa pièce. Le chairman du Leadership et gouvernance pour le développement a déposé, à son tour, une plainte, mercredi 21 juin, contre le président du bureau du Sénat. C’est auprès du Procureur général près la Cour de cassation, que l’autorité morale de l’AFDC sera entendue. Cette saga des poursuites judiciaires entre leaders politiques congolais à quelque six mois des élections, frise le chantage politique avant de penser à un règlement des comptes. Déchoir le président du Sénat obéit à une longue procédure qui passe par la levée de son immunité en tant que sénateur. Exercice pas aisé au regard du soutien dont il bénéficie en tant que acteur majeur de la plateforme de la majorité présidentielle.
Dans sa plainte, ce membre du quatuor accuse Bahati Lukwebo de poser des actions qui relèvent de la mauvaise foi afin de l’éliminer de la course à la présidentielle de 2023. Et de dénoncer : «Ce qui choque et me pousse à vous adresser cette présente plainte, c’est que les actions que pose l’honorable Bahati Lukwebo, révèlent de la mauvaise foi et visent à m’éliminer de la course présidentielle».
Le président du LGD dénonce un complot orchestré par Bahati Lukwebo pour « le faire arrêter, détenir et languir pour longtemps en prison ».
La réaction d'Augustin Matata intervient après le réquisitoire du Procureur demandant au président du Sénat de lever ses immunités pour des poursuites judiciaires. Lors d'une conférence, le candidat du LGD pour la magistrature suprême a dénoncé le complot orchestré par le président Tshisekedi et Modeste Bahati pour l'écarter de la course présidentielle.
Matata Ponyo d’insinuer que s'il décide de se retirer de la course à la magistrature suprême, tous les simulacres ennuis judiciaires qu'il subit vont disparaître avant d’affirmer que le chef de l'Etat lui a envoyé des émissaires pour qu'il adhère à l'Union Sacrée et de retirer sa candidature.
Il sied de rappeler que le président du Sénat a autorisé le procureur près la Cour constitutionnelle de poursuivre cet ancien Premier ministre sous Joseph Kabila.
Emma Muntu

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