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Goma : la MONUSCO se dit attristée par le bilan des victimes de la marche

«La MONUSCO continuera de monitorer la situation et de fournir l’appui nécessaire aux autorités pour garantir le respect des droits de l’homme dans le cadre du maintien de l’ordre et du traitement des détenus. »
C’est en ces termes que la MONUSCO a conclu le message adressé à la communauté congolaise au travers d’un communiqué de presse le 31 août courant.
Réagissant à la manifestation tenue à Goma le 30 août dernier, la MONUSCO se dit attristée du bilan des morts et des blessés autant du côté des policiers et militaires que dans le camp des civils suite à l’escalade de tension observée.
Invitant les autorités congolaises à diligenter une enquête prompte et indépendante, elle a affirmé être «préoccupée» par les menaces de violence proférées avant la manifestation. En outre, elle a rappelé l’importance de la résolution pacifique des différends et des conflits à travers un dialogue inclusif et a demandé aux autorités compétentes de traiter les personnes détenues dans le respect de leur droit en vertu de la constitution et des engagements internationaux du pays.
Pour rappel, cette marche, initiée par une secte mystico-religieuse dénommée Foi Naturelle Judaïque Messianique vers les Nations exigeait le départ de la MONUSCO, de la Force Régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est et des ONGs internationales.
Selon un communiqué officiel du Gouvernement de la République, une délégation gouvernementale est attendue incessamment à Goma pour raisons d’enquête dans cette tragédie qui a fait au moins 43 décès et 56 blessés.
Pour l’heure, 158 personnes ont été appréhendées selon les autorités y compris le leader de la secte et se trouvent entre les mains des services habilités.
Déborah Nitu

Goma : la MONUSCO se dit attristée par le bilan des victimes de la marche
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Elections 2023 : la CENI ne compte pas s’arrêter !

«Nous encourageons la CENI à publier les listes électorales, les informations liées au budget et la cartographie électorale dès que possible pour démontrer son engagement envers la transparence et la responsabilisation. » Le 30 août 2023, l’Ambassade des Etats-Unis en RDC a fait une lecture du processus électoral en cours dénotant certaines avancées et exprimant son inquiétude vis-à-vis de certains faits.
Si la CENI semble déterminée à organiser le scrutin électoral dans le respect de son calendrier, ce vœu ne semble pas être partagé par plusieurs «partenaires».
Une communication à bâtons rompus, voilà l’exercice auquel se livrent plusieurs acteurs politiques nationaux comme internationaux durant ce processus électoral. Une vraie chasse à la sorcière semble avoir été ouverte contre la CENI. Tantôt les acteurs politiques, tantôt la communauté internationale, le cocktail semble tout prêt pour empêcher la CENI d’arriver à bon port.
Quelque soit ce que Denis Kadima et son équipe feront, tout porte à croire qu’une bonne partie de ses détracteurs désapprouveront un aspect.
Dans un contexte électoral à peine lancé, l’on crie déjà à la fraude, au clientélisme et même à une prétendue prise en otage du peuple congolais.
Si les Etats-Unis devraient se garder d’émettre une opinion aussi directe concernant le processus électoral d’un pays indépendant, ils ne se sont pas gênés, en bons donneurs de leçon de donner leur avis.
Pourtant, dans leur communiqué jonché d’un jeu de la carotte et du bâton, ils démontrent que malgré les efforts consentis par le Gouvernement congolais, il demeure beaucoup de zones d’ombres, d’incertitudes qu’il faudrait corriger pour des élections «transparentes». Pas fameux pour un Etat dont les résultats d’un des scrutins auraient été trafiqués par un autre.
Pourtant, dans ce communiqué de plusieurs idées disparates, les Etats-Unis accusent clairement la CENI de ne pas être transparente envers toutes les parties prenantes, avec comme conséquence la méfiance du peuple congolais.
Quel en est l’objectif ? Nul ne sait !
Ce pays au centre de l’Afrique, gâchette dudit continent ne cesse de faire preuve de plusieurs convoitises mais également de plusieurs ingérences politiques extérieures mais jamais dans le sens d’aide pour la fin de la guerre à l’Est.
Comme une veuve noire, la RDC semble avoir un destin tout tracé à moins que ses fils et filles prennent conscience et délient les chaînes qui les emprisonnent depuis plusieurs décennies.
Si dans la même région, un peu plus à l’est se trouve un Etat minuscule dirigé par un dictateur aux commandes depuis plusieurs années ne semble pas intéresser la communauté internationale, le dessein du Congo qui essaie tant bien que mal de stabiliser sa démocratie semble porter un grand intérêt à leurs yeux.
Pourtant, le peuple congolais se contente de regarder d’un air rêveur son histoire être écrite par d’autres Etats. S’il est clair que la tenue de ce scrutin n’arrange pas les plans de plusieurs, quoi de plus normal que d’attendre avec grand impatience leur tenue pour espérer voir enfin une histoire du Congo écrite par les Congolais à l’encre du sang des martyrs de l’indépendance…
La Pros.

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Victoria Nuland encourage la diplomatie en lieu et place de la guerre


La sous-secrétaire d’Etat par intérim des Etats-Unis, Victoria Nuland, a encouragé l’engagement des dirigeants de la région des Grands-Lacs à poursuivre leur médiation dans les processus de Luanda et de Nairobi.
Au terme d’une visite effectuée en République Démocratique du Congo du 2 au 3 août dont l’objectif était de rencontrer les hauts responsables du gouvernement congolais afin de discuter du soutien des Etats-Unis à des élections libres et équitables, la paix et la sécurité dans l’est de la RDC, de l’aide humanitaire, de la prospérité économique et des institutions libres et économiques, Victoria Nuland a, au travers d’un message à la presse du 18 août, estimé que la meilleure solution à la crise de l’est de la RDC est la diplomatie tout en condamnant « sans réserve » les discours de haine contre les populations minoritaires, y compris les rwandophones. Au sujet des élections, elle a encouragé l’organisation des élections libres et équitables.
Message à la presse
La sous-secrétaire d'État par intérim des États-Unis, Victoria Nuland, a effectué une visite en République démocratique du Congo (RDC) du 2 au 3 août pour rencontrer de hauts responsables du gouvernement afin de discuter du soutien des États-Unis à des élections libres et équitables ; de la paix et la sécurité dans l'est de la RDC ; de l’aide humanitaire; de la prospérité économique; et des institutions démocratiques et de la gouvernance. Au cours de sa visite, elle a réaffirmé que les États-Unis et la RDC entretiennent une relation solide et de longue date, ancrée dans des valeurs partagées et un intérêt commun à soutenir des solutions durables pour un monde plus vert et plus prospère. Elle a souligné l'engagement des États-Unis à travailler ensemble pour aider à réaliser le potentiel de la RDC en tant que solution au changement climatique et comme pilier de stabilité et de prospérité économique dans la région.
La sous-secrétaire Nuland a clairement indiqué que des élections libres et équitables, tenues pacifiquement, à temps et avec des processus électoraux inclusifs et transparents, renforceront la consolidation démocratique de la RDC et répondront aux revendications des citoyens pour un gouvernement responsable et représentatif. Elle a déploré le bilan humain de la crise dans l'est de la RDC et condamné les attaques brutales contre les civils. Elle a affirmé que la meilleure solution à la crise dans l'est de la RDC est diplomatique et a exprimé son appréciation pour l'engagement des dirigeants régionaux à travers leur médiation dans les processus de Luanda et de Nairobi. Ces efforts ont généré une feuille de route pour des progrès rapides vers une solution diplomatique et durable. Elle a condamné sans réserve les discours de haine contre les populations minoritaires, y compris les rwandophones.
La sous-secrétaire Nuland a annoncé une aide humanitaire supplémentaire de 48 millions de dollars pour aider les personnes les plus vulnérables à l'exploitation et aux abus. Ce financement porte l'aide humanitaire américaine totale à près de 486 millions de dollars pour l’exercice financier en cours. Les États-Unis saluent et soutiennent l'intensification de l'aide humanitaire à l'échelle du système dans l'est de la RDC, reconnaissent les partenaires congolais et internationaux travaillant dans l'est de la RDC et encouragent les autres à faire davantage.
La Pros.

 

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Élections 2023 : la CENI sollicite une facilitation d'accès au tarmac aéroportuaire de son personnel et de ses engins


La CENI sollicite une facilitation d'accès au tarmac aéroportuaire de son personnel et de ses engins pour la réception, le déchargement et le déploiement du matériel électoral. Le Questeur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Mme Sylvie Birembano Balume, a représenté le Président Denis Kadima Kazadi (empêché), à une séance de travail, présidée par le Ministre des Transports, des Voies de communication et du Désenclavement, Me Marc Ekila, à l'immeuble du gouvernement. Mme Sylvie Birembano était accompagnée des experts de la CENI chargés des opérations et de la logistique.
À cette rencontre, étaient conviés les responsables de l'Autorité de l'Aviation civile congolaise (AAC), de la Régie des voies aériennes (RVA), de la Société des chemins de fer du Congo (SNCC), de Congo Airways ainsi que les opérateurs privés des vols commerciaux et cargos comme Serve Air ou encore CAA pour les vols commerciaux.
La problématique sur la question de facilitation d'accès au tarmac et autres sites aéroportuaires durant les opérations de réception, de déchargement et du déploiement du matériel électoral dans les différents entrepôts de la CENI à travers toute l'étendue du pays était au menu de la séance de travail.
En faisant la restitution de cet échange, le Questeur adjoint de la CENI a relevé les points essentiels : " la question de la mobilité du personnel et du matériel de la CENI préoccupe le Président Denis Kadima Kazadi. Raison pour laquelle il a saisi le Ministre des Transports pour solliciter une facilitation d'accès au tarmac de notre personnel et nos engins parce que la CENI va réceptionner à partir du mois de septembre un lot important des matériels électoraux. Cela constituera une grande quincaillerie que nous allons manipuler, c'est-à-dire réceptionner, décharger et déployer dans nos entrepôts principaux et secondaires jusqu'aux différents sites de vote".
Avant de renchérir : « Le Ministre a jugé nécessaire d'associer les transporteurs ainsi que les compagnies aériennes pour qu'on puisse harmoniser nos vues. Et en sortant de cette réunion, nous sommes satisfaits parce que tout le monde a compris la préoccupation de la CENI étant donné que nous aurons les matériels sensibles que nous ne devons pas exposer aux intempéries une fois réceptionnés ».
En somme, le Ministre des Transports s'est montré réceptif en montrant la priorité de la mission de la CENI qui consiste à organiser les élections transparentes, crédibles et inclusives pour l'intérêt supérieur de la nation.
MB

 

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"Franck Ngyke Kangundu, le journaliste qui a lourdement payé le prix de la liberté de la Presse"

Franck Ngyke Kangundu, né le 28 juin 1953 à Kinzambi, dans l'ancienne province de Bandundu, en République démocratique du Congo, était un journaliste passionné et dévoué. Chef de rubrique politique au sein du Groupe de presse LA RÉFÉRENCE Plus, il a consacré sa vie à informer et à sensibiliser le public sur des questions politiques cruciales de son pays.
Malheureusement, le destin tragique de Franck Ngyke Kangundu a basculé dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005. Il a été assassiné en présence de ses cinq enfants, Djoudjou, Francine, Grâce, Olive et Landrine. Franck a reçu une balle mortelle à la poitrine, tandis que sa femme Hélène MPAKA avait été tuée en recevant trois balles au niveau de l'abdomen.
Cet acte odieux a privé la société congolaise d'un talentueux journaliste et a laissé une cicatrice profonde dans le cœur de sa famille.
Aujourd'hui, la troisième fille de Franck Ngyke Kangundu, Grâce Israëlla Kangundu, poursuit le combat de ses parents en tant que journaliste et militante des droits de la femme et de la jeune fille.
Elle se bat pour que ses parents soient reconnus par le gouvernement congolais au rang des Martyrs de la liberté de la Presse.
Grâce est également membre actif du groupe de plaidoyer "Justice Pour Franck Ngyke Kangundu", qui milite pour la construction d'une stèle commémorative dédiée à la liberté de la Presse. Cette stèle sera érigée sur une place symbolique où seront immortalisés les noms de tous les journalistes assassinés pendant l'exercice de leur métier.
Le travail et l'héritage de Franck Ngyke Kangundu continuent de briller à travers la détermination de sa fille Grâce et de tous ceux qui se battent pour la liberté de la presse en République démocratique du Congo.
En honorant sa mémoire, nous rappelons l'importance cruciale du journalisme indépendant et de la défense des droits fondamentaux dans une société démocratique.
Grâce Ngyke Kangundu

"Franck Ngyke Kangundu, le journaliste qui a lourdement payé le prix de la liberté de la Presse"
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Le phénomène fille-mère dans la commune de Ngaliema : A Mbinza Delvaux au quartier Lalou : nécessité d’encadrer ces filles sans ressources


Etre mère est une grande responsabilité qui demande beaucoup de maturité, de maîtrise de soi et beaucoup de moyens pour s’assumer. Mais tous ces critères paraissent pas importants pour les jeunes filles de Lalou.
Un enfant est un être sacré c’est pourquoi il est souvent demander de planifier avant d’envisager avoir un enfant. Aujourd’hui être mère n’est plus pris au sérieux pour certaine fille. Les jeunes filles aujourd’hui acceptent de devenir mère en sachant qu’elles ne sauront pas assurer la survie de leurs enfants. Conséquence : le taux élevé des enfants de la rue dans la ville de Kinshasa.
Les jeunes filles se lancent dans des relations amoureuses peu rassurantes et sans avenir. Dès qu’elles tombent sur des garçons qui leur donnent 5000 ou 10000 franc congolais par jour elles pensent automatiquement trouver l’homme idéal et n’hésitent plus à se donner entièrement à ces hommes. Et pourtant, la plupart de ces hommes sont des motards, des taximan. Pour les filles de Lalou ce qui fait qu’on trouve des filles de 15-20 ans ou encore 20-25 ans devenir des mères chez les parents.
Pour la plupart des cas de ces filles élèvent seules leurs enfants parce que, très souvent, ces garçons prennent la fuite ou refusent de prendre leur responsabilité de père, et l’éducation de l’enfant et surtout sa vie est mise en danger .Pendant ce temps il y’a des couples responsables mariés pendant des années qui n’arrivent pas à concevoir.
Les jeunes filles doivent prendre conscience, savoir assumer les conséquences de leurs actes, faire preuve de maturité, d’intelligence, de sagesse et surtout se valoriser.
Lesline Kapinga

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Trois cas déjà confirmés à Kinshasa : Monkeypox : le Dr Robert Shongo appelle la population à ne pas paniquer et à respecter scrupuleusement les mesures barrières



Trois cas des personnes atteintes de Monkeypox sont signalés à Kinshasa. Le Docteur Robert Shongo, responsable du Programme de lutte contre le Monkeypox et les fièvres hémorragiques virales en RDC, l’a confirmé au cours du point presse tenu vendredi dernier à l’Institut national de recherches biomédicales (INRB) à Kinshasa-Gombe. Le médecin a appelé la population kinoise, et tous les congolais en particulier, à ne pas céder à la panique, contrairement à tout ce qui se raconte mais, plutôt, à observer, comme il se doit, les mesures sanitaires recommandées.
Dr Shongo a, en outre, rassuré que la prise en charge de cette maladie est effective et inconditionnée par tous. Sinon, cette maladie autrefois appelée ‘’variole du singe’’ est transmise principalement par le contact direct : avec l’animal malade, avec la personne malade. Une femme enceinte malade de Monkeypox peut transmettre le virus au fœtus, a expliqué le médecin, qui détaillait les circonstances de contamination de la maladie.
Comment reconnaitre en cas de contamination ?
Plusieurs signes peuvent indiquer l’infection de ce virus. Chez les humains, cela se manifeste par une forte fièvre d’apparition brutale, des éruptions cutanées, des lésions remplies de liquide ou de plies qui finissent par se dessécher et former des croûtes au niveau des paumes de mains et des plantes de pied, qui peuvent même se généraliser sur tout le corps.
Comment éviter ?
Pour éviter toute infection de la maladie, le médecin a conseillé de : « se laver régulièrement et correctement les mains à l’eau propre et au savon, ou à la cendre ; éviter tout contact non protégé avec des animaux malades ou morts ; éviter tout contact physique et sexuel avec une personne qui présente les signes de Monkeypox ou tout autre excrétion ou liquide provenant des personnes malades (sang, urines, salive, selles, vomissures, sueur, spermes...) ; éviter la manipulation et la consommation de la viande d’un animal malade ou mort naturellement ; bien cuire la viande avant de la consommer ; éviter de manipuler les cadavres des personnes mortes suspectes de Mpox mais les enterrer de manière digne et sécurisée ; éviter d’abattre et de vendre les animaux malades ou suspects », a-t-il recommandé, comme mesures préventives.
Le médecin a par ailleurs accentué que les personnes à haut risque d’être contaminées par ce virus sont celles qui entrent en contact direct avec les animaux comme les chasseurs, les fermiers, les éleveurs, les vendeurs ou batteurs des animaux, les cuisiniers etc.
Que faire ?
En effet, les spécialistes en la matière suggèrent de se rendre immédiatement au centre de santé le plus proche soit appeler gratuitement le service call center 42502, lorsqu’une personne présente des signes énumérés. Ce, en vue de lutter efficacement contre cette maladie. Pour les animaux, il est recommandé d’appeler un vétérinaire le plus proche.
Fidel Songo

Trois cas déjà confirmés à Kinshasa : Monkeypox : le Dr Robert Shongo appelle la population à ne pas paniquer et à respecter scrupuleusement les mesures barrières
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