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Réuni autour du Premier Ministre, Covid-19 : le Comité de riposte table sur la levée des mesures restrictives de lutte contre la pandémie

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé ce mardi 11 juillet, à l'immeuble du Gouvernement, une réunion du Comité Multisectoriel de Riposte contre la Covid-19. Cette réunion avait pour objectif de statuer sur les mesures prises au niveau du pays contre la Covid-19, au regard de la position actuelle de l'OMS sur cette pandémie face à l'évolution de la situation.
Le Ministre de la Communication et Médias qui a fait le compte-rendu de la réunion a indiqué qu'il était question, au cours de cette réunion, de tirer les conséquences vis-à-vis de l'évolution de la situation sanitaire nationale, notamment celle liée à la Covid-19 qui, selon l'OMS, ne représente plus une menace pour la population.
"Il s'est agi de la réunion du comité multisectoriel de Rispote contre la Covid-19. Vous savez qu'en conseil des Ministres, il y a quelques semaines, le Ministre de la Santé avait déjà déclaré que la Covid-19 ne représentait plus la menace mondiale. Et, au niveau de l'OMS, il y avait des mesures qui étaient prises. Vous savez qu'il y a un décret encore en vigueur en République démocratique du Congo qui fixe particulièrement des mesures. Et, dans cette réunion, il était question de tirer les conséquences du fait que la pandémie ne représente plus une raison ou une menace, et d'envisager la levée des mesures suivant l'acte réglementaire qui avait été posé à propos", a déclaré Patrick Muyaya.
Pour sa part, le Ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, a souligné la nécessité de lever les mesures restrictives prises au pays compte tenu de l'évolution de la situation sur le terrain. Mais, le tout passera par un décret du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
"Effectivement, c'est une réunion multisectorielle de toute l'équipe qui a géré la Covid-19, en partant du Premier Ministre, lui-même, qui s'est réunie pour tirer les conséquences.
Une des premières conclusions, c'est que l'OMS a levé l'urgence de santé publique et de portée internationale.
Et donc, nous allons travailler maintenant pour pouvoir rédiger les mesures concrètes que le Ministre de la communication pourra annoncer à la population.
Mais, ce qui est certain est que l'on va lever les mesures qui étaient déjà prises notamment au niveau des frontières", a expliqué Samuel Roger Kamba.
Il sied de noter qu'avec la levée attendue de ces mesures, le test et le vaccin Covid ne seront plus exigés ni à l'entrée ni à la sortie des frontières du pays.
(Avec la Cellule de communication Primature)

 

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Outil numérique de suivi de l'effectivité de la paie des enseignants, EPST : Sama Lukonde salue l'initiative de la DINACOPE/EPST

Jean-Michel Sama Lukonde, Premier Ministre de la RDC, a présidé, ce lundi 10 juillet 2023, au Fleuve Congo Hôtel, la cérémonie de présentation officielle de l'outil numérique de suivi de l'effectivité de la paie des enseignants sur le terrain. Un outil mis en place par la Direction Nationale de Contrôle, de la Préparation de la Paie et de la Maîtrise des Effectifs des Enseignants et du Personnel administratif des Etablissements scolaires (DINACOPE), sous la supervision du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire, et Technique (EPST), en vue d'assurer toutes les missions reprises dans la dénomination de cette direction.
Le Chef du Gouvernement a, dans son discours, souligné, d'entrée de jeu, que le Gouvernement de la République accorde une attention particulière et prioritaire au programme de la gratuité de l'enseignement de base, cher à son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il a félicité le Ministre de l'EPST pour cette initiative combien louable.

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"C'est avec satisfaction que j'ai suivi la présentation de l'outil de l'effectivité de la paie des salaires des enseignants et des frais de fonctionnement alloués aux écoles primaires publiques et bureaux gestionnaires du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique. Ici, je voudrais remercier le Ministre pour être allé plus loin. Effectivement, ça m'a permis de découvrir non seulement l'outil qui est à l'ordre du jour, mais aussi les autres applications qui sont déjà disponibles sur le site. Et, ça démontre à suffisance, effectivement, tout le travail qui a été fait dans le cadre de la numérisation du secteur de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, et ce sont des efforts louables et à féliciter. Le Gouvernement de la République accorde une attention particulière et prioritaire à la gratuité de l'enseignement primaire public en République Démocratique du Congo. Et, par conséquent, la paie régulière, comme ça a été rappelé dans le délai, des salaires des enseignants d'une part, et d'autre part, celle des frais de fonctionnement des établissements scolaires publics et autres qui sont d'ailleurs le socle de la pérennité de ce programme de la gratuité de l'enseignement. Un pari gagné et qui doit, sans cesse, s'améliorer. Ce pari de la gratuité cher à Son Excellente Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui, à mon tour, je rends les hommages les plus déférents, n'aurait pas été possible sans vous les cadres de ce ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique. Voyez ici, à travers cette représentation que nous avons, ce relai qui doit être fait à tous ces membres de ce grand ministère, qui ont cru à la matérialisation de cette obligation constitutionnelle, et qui augure un meilleur avenir de notre pays à travers la formation de nos jeunes", a-t-il déclaré.
Il a, par ailleurs, invité tous les intervenants qui sont impliqués, particulièrement ceux qui sont impliqués dans la paie des enseignants, à soutenir cette initiative. Il a aussi appelé les opérateurs de paie à redoubler d'efforts pour améliorer la qualité de leurs services. Ainsi, à en croire le Premier Ministre, l'instruction des enfants, l'avenir du pays, ne doit absolument pas être compromis par l'inefficacité de certains opérateurs de paie à qui le Gouvernement a confié la paie des enseignants et les frais de fonctionnement des établissements scolaires.
"J'interpelle particulièrement, à cet effet, le comité de suivi de la paie des agents et fonctionnaires de l'Etat à faire non seulement usage de cet outil sous la supervision du ministère des Finances, et ce, en collaboration avec le ministère de l'EPST, mais aussi de s'en inspirer pour le suivi de l'effectivité de la paie des autres agents et fonctionnaires de l'Etat dans d'autres secteurs. Et, ce, y compris, je l'espère, c'est déjà en cours, pour les policiers et militaires. J'invite, par ailleurs, ces mêmes intervenants à apporter leur contribution quant au perfectionnement de cet outil développé par le soin de la DINACOPE sous la supervision du Ministre de l'Enseignement Primaire Secondaire et Technique. Je demande à tous les acteurs du secteur de l'éducation en général, les opérateurs pédagogiques et les partenaires techniques et financiers du sous-secteur de l'EPST, de soutenir, par leur appui, toutes les initiatives qui visent à améliorer la qualité des services rendus aux enseignants et aux établissements scolaires pour le rayonnement de notre système éducatif", a martelé Sama Lukonde.
Bien avant le Premier Ministre, le Ministre de l'EPST, Tony Mwaba, a indiqué que l’essentiel du travail abattu par la DINACOPE consiste à préparer la paie des salaires des enseignants et celle des frais de fonctionnement alloués aux établissements scolaires publics. Ce travail, bien qu’accompli avec dextérité et compétence, ne peut être mesuré que lorsque d’une part, l’enseignant touche effectivement son salaire et, d’autre part, l’établissement scolaire accède à ses frais de fonctionnement dans les meilleurs délais, et ce, sans trop de difficultés.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)

                  

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Kwamouth, un territoire abandonné à son triste sort ?

Le territoire de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe fait face depuis fin 2022 à un conflit communautaire opposant les Teke au Yaka.

Le village de Bisiala, attaqué en septembre 2022 par les miliciens Mobondo fait face à des difficultés d’accès aux soins sanitaires depuis.

En effet, la majeure partie de son personnel soignant a fui le conflit, laissant derrière un peuple désarçonné.

Sur place, les femmes enceintes font recours aux plus âgées pour l’accouchement qui, se fait à la maison et cela sans soins prénataux. Pas de centre médical, pas de médicaments, voilà le quotidien des habitants de ce village.

Les enfants de sexe masculin, eux, sont circoncis à base des lames par des femmes du village.

En cas de maladie, ceux qui le peuvent vont au village Mwenko situé à 7 kilomètres dans l’espoir de recevoir des soins appropriés. Ceux qui ne succombent pas en cours de route sont pris en charge à Mwenko par le seul personnel de santé qui s’y trouve.

Lors de la 103e réunion du conseil des ministres, le ministre des Affaires Sociales, Actions humanitaires et Solidarité Nationale a évalué à près de 26,5 millions USD les besoins d’assistance aux personnes déplacées sur l’ensemble du territoire national.

En outre, depuis le mois dernier, la population de Kwamouth fait face à l’insécurité alimentaire causée par la flambée des prix de produits de première nécessité suite à l’insécurité.

Déborah Nitu

 

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Destitution de Godé Mpoy, APK : la confusion s’installe !

Justifiant son impossibilité de venir répondre à la motion de déchéance lui adressée par le député provincial Mbozi Wa Mbozi appuyé par cinq autres députés provinciaux par la recommandation de son médecin, celui qui était jusque le vendredi matin Président de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa, le Pasteur et Professeur Godé Mpoy Kadima est, depuis l’après-midi de vendredi 7 juillet 2023, déchu par ses collègues au cours de la plénière convoquée pour le vote au sujet ladite motion.
A l’initiative du motionnaire précité et cinq autres élus kinois, la plénière convoquée le vendredi 7 juillet 2023 par le vice-président de l’APK, l’honorable Francis Tshibalabala s’est clôturée par un vote majoritaire des députés provinciaux ayant décidé de déchoir le président Godé Mpoy, absent dans la salle pour des raisons de santé à l’étranger, selon lui.
Depuis la fin d’après-midi de cette journée du vendredi à Kinshasa, ses proches qui crient à l’arbitraire promettent de pouvoir se prononcer dans les heures qui suivent d’autant que, selon eux, conformément au Règlement Intérieur de cette assemblée, «cette procédure de déchéance ne pouvait en aucune manière être enclenchée s’ils avaient tenu compte de la raison principale pour laquelle il est absent au pays».
Une exception soulevée et appuyée également par le député national Léon Nemba Lemba (dit papa Molière) : «Etant donné que Godé Mpoy Kadima avait notifié en bonne et due forme ses collègues députés, mieux au bureau de l’assemblée non seulement le motif de sa sortie au pays, mais surtout les recommandations de son médecin traitant de rester en repos d’un mois plus trois, il serait d’une irrégularité notoire de le déchoir», a-t-il expliqué.
Maintenant que cela est néanmoins fait, tout observateur avisé ne voit qu’une seule marge de manœuvre pour éviter ce qui parait vraisemblablement comme une humiliation : c’est de saisir au plus tôt la Cour de cassation ou le Conseil d’Etat (c’est selon) pour être éventuellement réhabilité en cassant ou annulant ce vote qui n’aurait pas respecté la loi en la matière ; mais qui sent, selon certaines langues, irréfutablement et incontestablement un règlement de comptes.
Quant aux députés l’ayant déchu, 34 sur les 41 élus présents dans la salle, loin d’un quelconque règlement de comptes, ils disent avoir agi en âme et conscience d’autant que leur collègue Godé Mpoy a, en dehors de son abus de pouvoir et de sa mégestion, non seulement menti le bureau, mais surtout tout le pays en prétextant qu’il était sorti pour des soins de santé, narguant ainsi tout le monde. A l’en croire, dans l’ordre de mission établi en sa faveur pour son déplacement en Afrique du sud, rien d’une consultation médicale y avait été mentionné ; plutôt la réponse à une invitation lui adressée pour sa participation à un atelier.
Reste à rendre public ledit ordre de mission afin que le peuple sache à qui faire foi, mais par-dessus tout, permettre le cas échéant que le droit soit dit comme il se doit.
Wait and see !!!
Dieumerci Kanda Mpoyi

Destitution de Godé Mpoy, APK : la confusion s’installe !
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Kinshasa : des journalistes formés sur les techniques d’investigation et traitement de question de la gouvernance dans le secteur de sécurité

Des professionnels des médias ont participé à un séminaire de formation sur les techniques journalistiques de rédaction, d'investigation, de reportage et traitement des questions relatives à la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité du 3 au 7 juillet 2023 à Kinshasa. Cette activité s’est déroulée sous la férule de Jean-Luc Mootoosamy, professionnel de l’information, de la conception et de la gestion de médias et de Fatoumata Sira Diallo, consultante indépendante, experte en relations internationales.
La session de formation s'est inscrite dans le cadre du programme d’appui à la réforme de la police (PARP III) financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le centre de gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), l’Agence belge de développement (ENABEL) et COGINTA dans les provinces de Kinshasa, Équateur et Kasaï.
Pendant ces 5 jours, Jean-Luc Mootoosamy s'est appesanti sur plusieurs sujets notamment, les dispositions sécuritaires à appliquer pour tout journaliste désireux de couvrir ce secteur, le respect de la déontologie et l'éthique, les stratégies pour lutter contre les fausses informations.
«Chacun et chacune de ceux qui étaient présents à cette formation peuvent le faire. C'est qu'il faut, c'est qu'ils soient soutenus par leur hiérarchie ou ceux qui détiennent les médias où ils travaillent et qu'ils se rendent compte du travail fondamental que ces journalistes font. C'est-à-dire qu'ils sont au service du public. Quand on s'est rendu compte qu'on est là pour servir le public, on n'a pas droit à l'erreur», a-t-il déclaré à la presse.
La représentante et cheffe d’équipe du DCAF en RDC a expliqué l’importance de cet atelier. «Le DCAF dans le cadre de la mise en œuvre du PARP III vise à créer une dynamique qui engage des journalistes professionnels à traiter de manière responsable la question sécuritaire. Même si tout sujet n’est pas facile à traiter, celui du secteur de la gouvernance sécuritaire l’est encore moins. Avec cette phase, vous venez de compléter la 3ème session de formation sur la GRSS et les techniques journalistiques. Maintenant un nouveau chapitre s’ouvre, celui de la production et j’ai bien hâte de découvrir vos chefs d’œuvre», a indiqué Fatoumata Sira Diallo.
Les participants ont promis de mettre à contribution leur savoir-faire pour accompagner la réforme de la police.
«Il y a tellement des risques autour de ce secteur qu'on n'y touche pas en général. Mais avec cette formation, nous nous sentons capables et découvrons d'ailleurs que c'est un secteur ouvert à tout journaliste et qu'avec de bonnes méthodes, on peut quand même s'aventurer sur ce terrain pour aider la population. Nous sommes entourés des problèmes de sécurité qui n'en finissent pas et c'est le cas de notre pays. Donc, c'est de la matière et ça demande à beaucoup de confrères de se pencher sur la question. Nous espérons que le cercle va s'agrandir pour qu'on ait l'occasion d'étayer le sujet autour de la sécurité. C'est un vaste chantier qui est, malheureusement, vierge», a affirmé Nancy Masali, journaliste à la RTNC.
Grâce Daro

 

Kinshasa : des journalistes formés sur les techniques d’investigation et traitement de question de la gouvernance dans le secteur de sécurité
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Jean-Claude Botshuepa : ‘’Intérioriser les règles de l’éthique et de la déontologie ne vous exclut pas de lire le code pénal’’

Jean-Claude Botshueba, substitut du Procureur Général, a été parmi les orateurs du second jour de l’atelier de trois jours de vulgarisation ci-haut évoqué, à savoir : celui autour du Plan des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité en République Démocratique du Congo. Son exposé a tourné autour des instruments juridiques internationaux relatifs à la liberté d’expression qu’il a reconnue être le droit de l’homme par excellence. Il a cité parmi ces instruments : l’article 9 de la charte africaine relative aux droits de l’homme et des peuples, la déclaration dite de Madelin, la Résolution 29 relative à la condamnation des violences contre les journalistes, la décision du Programme International pour le Développement de la Communication, PIDC en sigle, sur la sécurité des journalistes, le Plan d’action des Nations-Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité en République Démocratique du Congo.
‘’Tous ces instruments juridiques ont un dénominateur commun, à savoir : la protection des journalistes en leur qualité de sentinelles de la bonne gouvernance ’’, a-t-il spécifié avant de faire la part des choses : ‘‘la loi fixant les modalités de la liberté de la presse, son exercice implique le respect aussi bien de la déontologie journalistique que les textes règlementaires en vigueur.
‘’L’idéal, c’est de produire un travail de qualité’’, a-t-il souligné avant de paraphraser le Président Macky Sall qui parle de l’idéal comme étant jusqu’ici une réalité en construction’’.
Félix Kalala de JED, Journalistes En Danger, était parmi ceux qui avait eu voix à ce long chapitre juridico-médiatique durant la séance des questions et réponses qui ont fait suite à l’exposé du Substitut du Procureur Général.
Dans ses préoccupations, il a voulu savoir trois choses : dans un premier temps, s’il existe, du point de vue des imputations dommageables, une collaboration entre les cours et tribunaux, d’un côté, et de l’autre, les organes de régulation et d’autorégulation des médias (l’UNPC et le CSAC) ; en second lieu : Pourquoi le parquet ne se saisit pas par rapport aux chansons sans pudeur qui passent à travers les radios et télévisions congolaises, en portant atteinte aux bonnes mœurs ? Et tertio : par rapport à la présomption d’innocence, que disent les cours et tribunaux au regard de la présentation à la télévision des gens taxés de criminels sans respect du principe : ‘’tout coupable est présumé innocent avant que sa culpabilité ne soit établie’’ ?
C’est avec une tête bien posée sur les épaules que Jean-Claude Botshueba a eu des mots justes pour fournir des ses réponses précises et concises aux questions à l’homme de JED.
‘’Celui qui connait quelque chose de tout ne connait pas tout de quelque chose’’, début de réponse à l’air parabolique du SPG, entendez : Substitut du Procureur Général, au Journaliste En Danger. ‘’Les passerelles de collaboration existent bel et bien entre les Cours et Tribunaux et le Tribunal des Pairs de l’Union National de la Presse du Congo, UNPC ; lorsqu’il y a un dossier qui dépasse le Tribunal des Pairs, ces derniers peuvent venir consulter les instances judiciaires. Tenez !, on n’arrive pas au parquet seulement pour accuser, mais aussi pour recueillir des informations pour besoins d’orientation’’, a-t-il dévoilé ‘’sa parabole’’. Monsieur le Substitut du PG voulait tout simplement dire aux membres du Tribunal des Pairs de l’UNPC qu’ils ont tout à gagner et rien à perdre à venir tout le temps consulter le parquet chaque fois qu’ils se seraient trouvés en face d’un cas pas facile à résoudre.
‘’Dans le cas de l’exercice de votre fonction, la collaboration est de mise’’, a-t-il rassuré à son interlocuteur avant de le ramener à la raison : ‘’intérioriser les règles de l’éthique et de la déontologie journalistiques ne vous exclut pas de lire le code pénal ; moi-même, tout juriste que je suis, il m’arrive de lire le code d’éthique et de déontologie des médecins’’.
A propos de la question des chansons obscènes médiatisées, le SPG a rassuré que dans l’exercice de leur fonction, ils ont plusieurs fois réussi à poursuivre certains musiciens auteurs des chansons à contre-courant de bonnes mœurs.
Au regard de la présomption d’innocence, le substitut du Procureur Général a tiré les choses au clair. Pour lui, le fait de montrer quelqu’un accusé d’un forfait à la télévision n’annule pas son innocence, dans le cas où il serait réellement innocent. En d’autres termes, la médiatisation d’une interpellation n’annule pas la présomption d’innocence. Au contraire, à l’en croire, au cas où son innocence sera établie, la personne présumée fautrice sera devenue une innocente connue du grand public. ’’La méthodologie est normale’’, a-t-il résumé sa réponse.
C’est le jeudi 6 juillet qu’a pris fin, aux environs de 16 heures, ce grand atelier du Secrétariat permanent de la Commission nationale de l’UNESCO en République Démocratique du Congo après travaux en commissions. La commission I a été chargée de réfléchir autour des questions sur la sécurité des journalistes, pendant que la commission II avait pour charge : les questions relatives à la lutte contre l’impunité.
Christian Kiganga, qui a servi de modérateur, a fait la lecture des recommandations qui sont toutes allées dans le sens de sortir les journalistes congolais de l’insécurité qui rôde tout autour de lui ainsi que dans celui de mettre un terme définitif à l’impunité dont bénéficient jusqu’ici ses bourreaux ; Bernardine Esungi Ikondjala, Directrice au sein de la Commission nationale de l’Unesco chargée de la Coopération et Activités opérationnelles, a remercié les journalistes d’être venus nombreux ;
Félicien Kitungwa, Directeur au sein de la même Commission, mais en charge de l’Information publique, a, quant à lui, déclaré close cette grande rencontre.
Saint-Germain Ebengo

Jean-Claude Botshuepa : ‘’Intérioriser les règles de l’éthique et de la déontologie ne vous exclut pas de lire le code pénal’’
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Bienvenu Kamba : ‘‘Je défendrai toujours les intérêts de la population de Tshangu’’

A l’occasion de son adhésion au sein du parti politique Alliance des paysans et ouvriers de la classe moyenne pour un développement durable, APOCM en sigle, dont la cérémonie s’est déroulée le samedi 8 juillet 2023 à l’espace apocalypse 22 situé dans la commune de Masina, Bienvenu Kamba a présenté ses aspirations de travailler pour défendre les désidératas du peuple congolais, en général, et ceux du district de la Tshangu, en particulier, une fois élu aux législatives nationales. Il a indiqué APOCM vise l’émergence de la jeunesse, favorise la promotion, le développement et le bien-être de la population. Ceci justifie la raison primordiale de son adhésion au sein de cette formation politique.
Accompagné de sa base, hommes et femmes venues de tous les coins de la Tshangu, Bienvenu Kamba, a, en présence des cadres de l’APOCM, adhéré officiellement au sein de ladite formation politique. Dans son allocution, le nouveau venu à l’APOCM a remercié les dirigeants de cette famille politique pour lui avoir ouvert la grande porte de l’APOCM. Il a souligné que le choix porté à l’APOCM se justifie par le fait que ce parti politique a une vision d’espoir pour le peuple de Tshangu, en général, et les jeunes, en particulier. «Après avoir examiné profondément la vision de l’APOCM qui favorise la promotion, le développement et le bien-être de la population visant du peuple souverain premier, j’ai estimé opportun mettre à profit ma contribution afin de concrétiser la vision du Chef de l’Etat, qui est le peuple d’abord. Par conséquent, je me suis décidé de traduire ma conviction politique aujourd’hui, par cette adhésion au sein de l’APOCM », a-t-il avancé.
Et de poursuivre : «Nous allons nous battre quotidiennement pour la gestion de la chose publique, au niveau de base, pour qu’elle soit assurée par les jeunes. Notre effort comme acteur politique est plus qu’une nécessité pour l’encadrement de la jeunesse de Tshangu dans la vie active. Tshangu sera désormais dirigé par ses dignes fils qui veulent s’investir pour le décollage de cette partie de la Ville de Kinshasa ». A l’en croire, sa présence dans l’APOCM est une garantie pour offrir un deuxième mandat au Chef de l’Etat de la RDC, Félix Tshisekedi, qui demeure candidat potentiel de cette formation politique à la présidentielle de 2023. En ce qui le concerne, Bienvenu Kamba entend se jeter dans la bataille aux législatives nationales au niveau de la circonscription de la Tshangu. Il a réitéré son appel aux jeunes de prendre conscience et d’adhérer massivement à l’APOCM et se préparer résolument à affronter avec sérénité les élections locales, municipales, législatives et présidentielle qui se pointent à l’horizon.
Angel Kaba, présidente de la fédération de Tshangu, a, pour sa part, profité de l’occasion pour souhaiter la bienvenue à Bienvenu Kamba et sa base au sein de sa famille. Elle a précisé que l’adhésion massive de Bienvenu Kamba et ses acolytes prouve, à suffisance, l’importance qu’ils ont accordée à l’APOCM au détriment des autres partis politiques que regorgent la RDC. Elle a signalé également que l’APOCM est un jeune parti politique qui a connu sa toute première expérience électorale aux joutes de 2018. Et s’est distingué car, il fait la politique autrement en cherchant à développer le pays à partir de la base, c’est-à-dire, à partir de paysans, ouvriers et la classe moyenne : «Au nom de l’autorité morale de notre parti, les cadres et militants du parti, je vous reçois à bras ouverts et vous souhaite la bienvenue la plus cordiale au sein de l’Alliance des paysans et ouvriers de la classe moyenne pour un développement durable». C’est par ces mots que les adhérents à l’APOCM.
Ronsard Malumalu

 

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Après Nioki dans le Mai-Ndombe : Delly Sesanga foule, pour la première fois, le sol de Bandundu

Delly Sesanga, président national du parti politique Envol, s’était rendu samedi 8 juillet dernier à Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu. Les cadres et militants ont attendu leur leader depuis les bonnes heures de la matinée munis des drapeaux et écharpes de leur parti. C’est pour la première fois que Delly Sesanga foule le sol de Bandundu après l’étape de Nioki dans le Maï-ndombe.
Dans un grand oral, le candidat président de l’Envol, a harangué la foule en rappelant les recommandations formulées avec les autres leaders du quatuor pour la tenue de bonnes élections en République démocratique du Congo. Il s’agit de la représentation de l’opposition à la CENI ; la publication des résultats des élections bureau de vote par bureau de vote ; et la recomposition de la Cour Constitutionnelle avant la tenue des élections.
Et de marteler : “A l’opposition, nous nous étions réunis et avons demandé 3 choses. D’abord, nous voulons qu’au sein de la CENI, il y ait des représentants de l’opposition parce que la CENI d’aujourd’hui n’est composée que de la majorité. La deuxième chose c’est la Cour constitutionnelle. Les juges qui siègent pour le contentieux électoral doivent-être désignés conformément à la loi. On les désigne en regardant la figure, on désigne des gens qui ne rendront pas justice correctement. C’est pourquoi, on exige le respect de la loi. Troisièmement, c’est l’opération de lutte contre la fraude électorale. Le jour de l’élection, nous tous devons être là pour suivre les résultats des élections, bureau par bureau. Ça va demander aux jeunes, les mamans, aux papas et nous tous, de nous tenir devant le bureau de vote pour avoir des résultats”.
Il a par ailleurs indiqué que : “Si on ne change pas la composition de la Cour constitutionnelle, nous n’irons pas à cette Cour, si la population dit que c’est Sesanga qui est élu, nous allons nous en tenir, nous n’irons pas à la Cour constitutionnelle”.
Delly Sesanga a, en outre, déploré la situation sécuritaire qui secoue plusieurs parties du pays notamment, à l’Est et dans le Grand Bandundu avec le phénomène Mobondo.
A ce sujet, il a rappelé que le gouvernement congolais a failli sur toutes les décisions prises sur la sécurité et de renchérir : «(…)Avant, il y avait de l’insécurité seulement à l’Est, mais aujourd’hui, nous constatons le contraire. Même le grand Bandundu est touché. Avec le phénomène Mobondo, le banditisme urbain communément appelé kuluna. Mais ces kulunas ce sont nos enfants, qui devraient être pris en charge par le gouvernement, ils sont sans emploi».
Pour ce candidat déclaré à la présidentielle de 2023, il apporte à la population de Bandundu son projet de refondation du Congo qu’il a voulu fouler le sol de la ville de Bandundu en insistant : «(…) Dans le cadre de cette tournée de la refondation, c’est pour la première fois que je foule le sol du Kwilu, par la capitale qui est ici, la ville de Bandundu. Je suis très heureux de me retrouver là, aux côtés des compatriotes pour leur parler de ce projet qui porte pleins d’espoirs et d’optimisme pour notre pays».
Il a clôturé son speech en appelant la population du Kwilu à la vigilance pendant cette période préélectorale.
Emma Muntu

Après Nioki dans le Mai-Ndombe : Delly Sesanga foule, pour la première fois, le sol de Bandundu
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‘‘Une affaire politique et non judiciaire’’, Dieudonné Bolengetenge exige la libération immédiate de Salomon Kalonda 

Devant la presse ce lundi 10 juillet au siège du parti politique Ensemble pour la République, l’Honorable Dieudonné Bolengetenge, avec un ton sévère, exige la libération de Salomon kalonda, Conseiller de Moïse Katumbi Chapwe, candidat président de la République au scrutin du 20 décembre prochain.

Arrêté le 30 mai dernier à 10h à l’Aéroport International de N’djili, et amené à une destination connue quelques jours après, ‘‘Salomon Kalonda est victime des fausses accusations cousues de fil blanc’’, a déclaré, d’entrée de jeu, Dieudonné Bolengetenge.

Des griefs mis à sa charge prévenu sont notamment, ‘‘détention illégale d’une arme de guerre ; incitation des militaires à commettre des actes contraires aux devoirs et à la discipline ; atteinte à la sûreté de l’Etat, en vue de réaliser un coup d’Etat pour y placer un Katangais à la tête du pays’’.

Le SG de Ensemble pour la République dément ce montage grossier, et alerte l’opinion tant nationale qu’internationale sur ce qu’il qualifie d’‘‘Une affaire politique et non judiciaire’’.  

Des précisions

A en le conférencier, l’arme dont questions porte les spécifications communiquées par les services des renseignements militaires. Et, accusé Salomon Idi Kalonda Della d’en être le détenteur illégal, c’est absurde car l’accusé n’a jamais détenu cette arme, précise-t-il.

Et d’ajouter : ‘‘Cette arme a été reconnue par Augustin Matata Ponyo qui, dans un tweet publié le 07 Juin 2023, indique ce qui suit : «Le pistolet Jéricho attribué faussement à Monsieur Salomon Idi Kalonda Della, collaborateur de Moïse Katumbi Chapwe, appartenait à mon garde du corps qui l’avait reçu en bonne et due forme de la Police depuis que j’étais Premier Ministre. Cette arme était perdue le 25 mai 2023 le jour du Sit-in». Nous avons appris que les services attitrés en étaient informés, soutient Dieudonné Bolengetenge. Aucun militaire, renchérit-il, n’est commis illégalement au service du Conseiller aux arrêts.

‘‘Le niveau de légèreté dans les accusations de nos services des renseignements fait croire à un Coup d’Etat d’un civil à mains nues, avec un pistolet qu’il n’a jamais détenu, pour installer au pouvoir quelqu’un d’autre, un Katangais, synonyme de Lucifer ou quelque autre monstre’’, soutient le SG Bolengetenge. Qui, plus est, dément l’hypothétique ‘‘contact d’un certain Général étranger qui n’est rien d’autre qu’un point focal commun à l’ancien Président du RASSOP, M. Félix-Antoine Tshisekedi, Chef de la délégation et Moïse Katumbi, quand ils se rendaient à Addis-Abeba avant les élections de 2018 à la rencontre du Président en exercice de l’Union Africaine, M. Paul Kagame, pour le compte de l’opposition’’.

Par ailleurs, Bolengetenge dénonce avec la dernière énergie la diabolisation du Parti Ensemble pour la République par le pouvoir en place, en vue de favoriser le processus électoral calamiteux et mal engagé, dans un pays régit par l’arbitraire.

Et de conclure : ‘‘M. Salomon Idi Kalonda Della est totalement innocent des accusations portées contre lui. Il fait plutôt l’objet d’un montage grossier des services des renseignements militaires, en vue de nuire à sa personne et à l’organisation politique à laquelle il appartient. Cette cabale est orchestrée suite à la montée en puissance de l’opposition politique et particulièrement, du Président National du parti Ensemble pour le République’’.

Le Roi Manza

‘‘Une affaire politique et non judiciaire’’, Dieudonné Bolengetenge exige la libération immédiate de Salomon Kalonda 
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Affaire du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo : Augustin Matata Ponyo invité mercredi au cabinet du Procureur Général près la Cour constitutionnelle

La saga judiciaire du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo est loin de se clôturer. Le parquet général près la Cour constitutionnelle a rebondi dans une correspondance adressé, lundi 10 juillet, invitant à comparaitre le sénateur Augustin Matata Ponyo ce mercredi 12 juillet.
"Nous demandons au sieur Matata Ponyo Mapon de comparaître devant nous, en notre cabinet à Kinshasa Gombe pour être entendu sur des faits infractionnels à lui imputer et lui faisons savoir que faute de se faire, il sera contraint conformément à la loi", peut-on lire dans ce mandat.
Ci-dessous mandat de comparution

 

Affaire du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo : Augustin Matata Ponyo invité mercredi au cabinet du Procureur Général près la Cour constitutionnelle
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Le président de la CNDH, Paul Nsapu, propose les campagnes d'éducation et de sensibilisation pour lutter contre les superstitions associées à l'albinisme

*Le Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a participé ce mardi, au colloque scientifique organisé par plusieurs structures de la ville diamantifère, au Club MIBA, sous le haut patronage du Ministère National en charge de la Santé.
"Droits de l'homme et Journée Internationale de sensibilisation à l'albinisme" a été le thème développé par le président de la CNDH. Il a relevé, à cet effet, que les personnes atteintes de l'albinisme sont victimes de nombreuses formes de discrimination dans le monde.
Comme moyen de résoudre cette problématique, il a proposé : "les campagnes d'éducation et de sensibilisation peuvent aider à lutter contre les superstitions et les stigmatisations associées à l'albinisme".
Et d'ajouter : "le terme personne atteinte de l'albinisme est préférable au terme albinos, souvent utilisé avec une connotation péjorative".
Il a aussi déploré que dans certains pays comme la Chine, et autres d'Asie, selon certains renseignements, les enfants atteints de l'albinisme souffrent d'abandon et de rejet de la part de leurs familles.
Concernant la journée internationale en faveur de l'albinisme, célébrée le 13 juin de chaque année à travers le monde, le président de la CNDH a prôné pour une collaboration entre le Gouvernement congolais et son institution ainsi des organisations de la société civile pour se lancer dans des campagnes et sensibilisation pour lutter efficacement contre cette problématique.

Il a rappelé qu'il y a d'ailleurs une sous-commission au sein de la CNDH chargée des personnes vivant avec handicap, VIH Sida, et autres groupes vulnérables et personnes de 3ème âge. Elle est coordonnée par la commissaire nationale Véronique Ngongo Furah, qui fait partie de cette délégation de la CNDH en mission de travail à Mbuji-Mayi.
Il a, également, rappelé le thème de la Journée Internationale de sensibilisation à l'albinisme de cette année 2923 qui est : "Inclusion fait la force".
C'est depuis le 10 juillet dernier que le président de la CNDH, Paul Nsapu et sa délégation, constituée notamment de son directeur de cabinet, René Kabala, ont quitté Kinshasa pour Mbuji-Mayi.
(Avec la CELLCOM/CNDH)

Le président de la CNDH, Paul Nsapu, propose les campagnes d'éducation et de sensibilisation pour lutter contre les superstitions associées à l'albinisme
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