‘’La gouvernance des entreprises minières en participation avec la Gécamines face à la création de la valeur partenariale en République Démocratique du Congo’’, était le sujet de la thèse de doctorat soutenu et défendu par José Mwania Wakosia, à l’Université Pédagogique Nationale, UPN. Une soutenance qui a permis au récipiendaire d’obtenir la mention ‘’Plus grande distinction’’ et ainsi être consacré docteur en sciences de gestion.
Zoom sur le thème
L’auteur a fait savoir que le choix de ce thème a été motivé par l’observance des conflits d’intérêt à répétition entre les parties. Il a ainsi laissé entendre que ’’La littérature en science de gestion atteste que les conflits entre les parties prenantes peuvent être de plusieurs sources’’.
Il renchérit que pour résoudre ce problème, une panoplie de théories propose une série de pistes théoriques. Il s’agit de la théorie financière de la maximisation de la valeur, la théorie actionnariale qui met en avant les intérêts des actionnaires…, dit l’auteur.
Néanmoins, il affirme que dans la réalisation des conflits des parties prenantes, tous ces modes théoriques proposés s’avèrent moins efficaces.
C’est dans ce contexte qu’en tant que docteur en sciences économiques, il a dit avoir ’’vérifier l’application de la théorie de gouvernance partenariale comme mode idéal pour atténuer ces dernières dans le secteur minier, jadis contrôlé par la Gécamines’’
Après cette vérification, l’auteur est arrivé à la conclusion selon laquelle, la matérialisation de cette théorie doit passer par ‘’ la vérification de l’efficacité des mécanismes de gouvernance’’. ‘’Une théorie qui a été analysée dans beaucoup de cas au niveau des économies développées qu’en développement’’, a-t-il affirmé.
D’après le récipiendaire, les résultats de cette thèse attestent que ‘’l’atténuation des conflits des parties prenantes des entreprises en participation avec la Gécamines, en utilisant la théorie de la gouvernance partenariale, tiendrait compte de la combinaison des effets des mécanismes de gouvernance et de choix des modes de financement, mais tout en intégrant le management stratégique et opérationnel dans la chaine de valeur ainsi que la dynamique des actions de régulation de l’actionnaire de manière à pérenniser la nature de la création et appropriation de valeur partenariale dans le secteur’’.
Cette soutenance de thème présidée par le Pr Gabriel Archille Liwawa, Secrétaire Général chargé de la Recherche de l’UPN, a eu respectivement pour promoteur et Co-promoteur, les professeurs Alphonse Ilunga Bakajika et Chistian Mabi Lukusa.
Les assises de la 29ème assemblée générale de l’ARSO, Organisation africaine de normalisation, tenues à Kinshasa se sont clôturées avec faste. Pendant 5 jours, soit du lundi 3 au vendredi 7 juillet 2023, plus de 150 personnes venues de différents pays africains membres de cette organisation ont été formées dans le domaine de la normalisation et de conformité. Le Directeur Général de l’Office congolais de contrôle (OCC), le Dr Etienne Tshimanga, qui présidait la cérémonie de clôture de ces assises vendredi dernier, est revenu sur les avancées significatives enregistrées au sein de cette institution de l’Etat, dans le secteur de normalisation et de conformité, rassurant que l’organisation de ces assises marquent le début du nouvel élan pour la RDC. Dan son mot de circonstance, le Directeur général a indiqué que l’organisation de la 29ème assemblée générale inaugure un nouvel élan pour la RDC en général, et pour l’Office congolais de contrôle, en particulier, afin de faciliter l’intégration de la culture normative dans l’ensemble du territoire national. Selon lui, cela est aussi une initiative qui contribue au renforcement des capacités de l’OCC dans l’évaluation de conformité des produits sous le label made in RDC. Tout cela, poursuit le DG, dans l’objectif de pousser le pays à devenir plus compétitif dans la zone de libre-échange continentale et ainsi contribuer au développement de l’Afrique tout entière et de la République Démocratique du Congo, en particulier. Le DG a déclaré que ces assises devraient permettre à la RDC de changer de paradigme afin de satisfaire aux exigences de qualité. «Centrons notre attention sur les outils et les normes ARSO mises à notre disposition par le centre de documentation et d’information de l’Office congolais de contrôle», a-t-il conseillé, avant de lancer un appel vibrant aux producteurs congolais de se joindre à ce procédé.*
A cette occasion, l’ARSO a récompensé une dizaine de lauréats de cette Assemblée ayant bien assimilé les notions pendant les formations données. Il y a lieu de souligner que ces assises avaient, entre autres, comme but, le repositionnement de l’ARSO dans la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine, tout en traitant les problèmes de fusion concernant l’annexe 6 de l’OTC et l’annexe 7 de l’Accord SPS, pour obtenir l’opportunité accrue pour le besoin d’harmonisation et de mise en œuvre des normes africaines et internationales, des programmes d’évaluation de la conformité basés sur la politique africaine de la qualité. Elles se veulent également une armure pour renforcer les relations stratégiques entre l’ARSO et ses parties prenantes sur les questions politiques de normalisation en Afrique et en ce qui concerne la mise en œuvre de l’accord ZLECAf et ses priorités stratégiques, une coopération et des engagements accrus entre l’ARSO et ses parties prenantes bilatérales aboutissant à des programmes et activités de normalisation conjoints et au renforcement des capacités. Pendant les cinq jours, les participants ont assimilé des enseignements qui aident à comprendre les avantages de la normalisation et les activités connexes dans le développement économique de l’Afrique et une participation et un soutien accrus des PME africaines, des consommateurs, du secteur privé et des décideurs politiques en matière de normalisation etc. La 29ème assemblée était aussi une occasion qui balise des opportunités d’engagement entre les membres de l’ARSO, les gouvernements africains et les parties prenantes, les partenaires et les donateurs de l’ARSO, en ce qui concerne leur programme, également dans le contexte de l’annexe 6 (OTC) et de l’annexe 7 (SPS) de l’accord ZLECAf ; et la participation active des gouvernements africains et des décideurs politiques à l’élaboration de meilleures politiques et allocations budgétaires dans les budgets nationaux et les projets avec les partenaires au développement pour renforcer l’infrastructure qualité nationale, régionale et continentale en Afrique, avec intégration à la politique qualité africaine. La Pros.
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s'est entretenu avec Mme Alyson King ambassadrice de la Grande-Bretagne, autour du processus électoral en cours en République démocratique du Congo. La diplomate britannique s'est réjouie des échanges qualifiés de fructueux qu'elle a eus avec le numéro un de la CENI qui lui a fait part de l'évolution des préparatifs des scrutins du 20 décembre 2023. Les deux personnalités sont convaincues sur l'importance de la transparence et de la crédibilité du processus électoral. «Nous avons eu des discussions franches et très fructueuses avec le Président Denis Kadima que j'ai rencontré pour la première fois. Car, je viens d'arriver en République Démocratique du Congo où j'ai pris mes fonctions d'ambassadrice. Au moment où le pays se prépare à l'organisation des élections présidentielle et législatives en décembre 2023. Nous avons évoqué l'importance de la transparence et de la crédibilité dans un processus électoral. L'essentiel, c'est d'intégrer tout le monde, les femmes, les jeunes aussi », a déclaré l’Ambassadrice de la Grande-Bretagne en RDC. La Grande-Bretagne travaille avec des observateurs locaux pour plus de confiance dans le processus. « Nous travaillons en étroite collaboration avec la CENI en tant que bailleur de fonds pour un soutien technique. En plus, nous travaillons avec des observateurs locaux pour plus de confiance dans le processus. Le Président Denis Kadima nous a fait part des efforts déployés pour conduire ce processus. Et des rencontres qu'il a eues avec les membres de l'opposition qui est une excellente initiative et la manière de communiquer avec les différentes parties prenantes au processus. Et aussi comment l'enrôlement s'est déroulé et les difficultés rencontrées, surtout dans les parties du pays affectées par les conflits. Ce que mon pays, la Grande-Bretagne, souhaite est que tout cela se déroule de manière équitable, transparente et inclusive. Nous suivons tous comment la CENI les prépare. Et ce qui est intéressant, c'est que tout le monde y participe », a indiqué Mme Alyson King. MB
Alors que le peuple congolais s’impatiente à attendre l’adresse de Joseph Kabila après ses consultations avec les élus qui lui sont restés fidèles, c’est Denis Kadima qui le remet adevant de la scène politique. Le PPRD est dans tous ses états après l’invitation lancée par Dénis Kadima, en qualité de leader dudit parti. Cette initiative du président de la centrale électorale s’inscrit dans le cadre de la poursuite des concertations avec les parties politiques de l’opposition en vue d’échanger sur le processus électoral en cours. Le président de la CENI poursuit ses efforts pour faciliter le dialogue entre toutes les parties prenantes et maintenir la crédibilité de cet organisme électoral. Le secrétaire permanent adjoint du PPRD, Ferdinand Kambere, est monté sur ses quatre chevaux pour affirmer que cette invitation est une distraction, un vice de procédure avant d’ajouter que la CENI devrait s’adresser à Raymond Tshibanda, actuel coordonnateur du FCC. “C’est une distraction parce que nous avons dit que Denis Kadima n’a pas qualité d’inviter le FCC. Soyons sérieux. L’opposition est organisée et le FCC en fait partie. Je dis à sa place, Joseph Kabila, ne va pas répondre à l’invitation”, dit-il. Et de s’interroger : “A-t-il vraiment donné l’adresse où il a déposé une lettre à Kabila?” Dans la correspondance adressée à Joseph Kabila, Denis Kadima Kazadi a écrit : “Je viens par la présente solliciter une rencontre avec vous. En cas d’accord de votre part, le lieu et la date peuvent être convenus ultérieurement”. L’invitation de Kadima Kazadi à Joseph Kabila est la preuve de l’engagement de la CENI à promouvoir la transparence et l’équité dans le processus électoral. Ces réunions constitueraient une étape cruciale vers la réalisation d’élections libres, justes et pacifiques. Des contacts Pour rappel, Denis Kadima Kazadi a eu à tenir des réunions avec d’autres leaders d’opposition en l’occurrence : Augustin Matata Ponyo, Martin Fayulu, Steve Mbikayi, Moïse Katumbi et Adolphe Muzito. A l’approche des élections législatives nationales prévues pour le 20 décembre 2023, le président de la CENI a exprimé son intention d’organiser des rencontres avec des leaders politiques, en particulier ceux de l’opposition dans le but de garantir un processus électoral transparent et équitable. Entretemps, l’opposition, même au niveau du quatuor, peine à se mettre d’accord sur les conditions de sa participation à ce processus électoral. Martin Fayulu de l’EciDé souffle le chaud et le froid. Les membres du bloc de Lubumbashi ont préféré se démarquer du « président élu ». Même au sein de son propre parti, ses poulains ne cachent plus leur mécontentement. En effet après cinq ans de passage à vide dans l’opposition, beaucoup de partis ont suivi Fayulu dans l’intention de bénéficier de son aura pour se faire élire. Les ressources tant financières qu’humaines ont été mobilisées pour le pari de 2023. Au Finish, leur demander de boycotter ledit processus, il s’agit ni plus, ni moins d’un suicide collectif. Ados Ndombasi quitte Martin Fayulu Le député national Ados Ndombasi a annoncé officiellement son départ du parti politique ECIDé de Martin Fayulu en justifiant que « la politique de la chaise vide n’a jamais servi qui que ce soit… ». Et d’ajouter qu’il vise dans sa démarche de poursuivre son combat politique qu’il dit mener pour l’intérêt général du peuple congolais en précisant : « Soyez rassurés que ma vision de défendre les intérêts de mes compatriotes quoi qu’il en coûte, reste intacte, elle demeure universelle et intemporelle », a-t-il dit. En attendant, Moïse Katumbi de l’Ensemble pour la République, Matata Ponyo de LGB et Delly Sesanga Hipungu de l’Envol tiennent à une sorte de dialogue entre les parties prenantes au processus électoral. Emma Muntu
Les Avocats de la partie civile de la République ont demandé à la Haute Cour militaire de commettre d’office d’autres Avocats si le prévenu Mwangachuchu n’est pas assisté par les siens à la prochaine audience. Selon Trésor Tendake, Avocat de la République, la Haute Cour militaire a bien fait de renvoyer l’audience du vendredi 7 juillet à mardi prochain afin de respecter le droit de la défense. Toutefois, si les Avocats du prévenu Mwangachuchu et son co-prévenu maintiennent leur décision de ne pas se présenter à la barre pour défendre leurs clients, la Cour leur commettra des Avocats d’office. En effet, lors de l’audience du vendredi 7 juillet, les Avocats de la défense ont dénoncé un traitement « inhumain » envers le prévenu Mwangachuchu dont l’état physique ne cesse de se dégrader en prison, brandissant ainsi le droit à la santé garanti par la constitution. Ils ont rappelé, en outre, que le prévenu Mwangachuchu a déjà piqué une crise de tension à deux reprises. Ce qui ne lui a pas permis de se présenter à l’audience. Pour eux, la Haute Cour militaire devait accorder deux semaines pour permettre de suivre la procédure au niveau de l’administration pénitentiaire afin que leur client reçoive des soins appropriés. Car, ayant subi une lourde opération cardiaque. Au cours de cette audience reportée, il était également question d’examiner les codes QR et ID repris dans deux documents de test Covid que le prévenu avait passé lors de son séjour à Kigali. Pour les Avocats de la République, le retrait des Avocats de deux prévenus n’est qu’une tentative de bloquer la procédure. Car, ils ne savent pas assurer leur défense. Il sied de rappeler, enfin, que les deux prévenus sont soupçonnés d’entretenir des liens avec les rebelles du M23 et ont, comme chefs d’accusation, la haute trahison, la participation à un mouvement insurrectionnel, l’espionnage et la détention illégale d’armes de guerre. Déborah Nitu
*’’Exigeons l’implication du Gouvernement, de l’opposition, de la société civile, du peuple de barrer la route aux ennemis de la République’’, déclare les jeunes ressortissants de l’Est de la République Démocratique du Congo sur les élections de 2023 sans Masisi, Rutshuru et Kwamouth. Déclaration Politique Très chers compatriotes, Nous aimerons commencer par cette pensée de Nelson Mandela : " Notre marche vers la liberté est irréversible, nous ne devons pas laisser la peur nous barrer la route ». Aujourd'hui, nous, jeunes ressortissants de l'Est de la République démocratique du Congo, sommes debout pour barrer la route à toute tentative de balkanisation de notre cher, beau et immense pays. Prenant à témoin l'histoire, alors que les générations futures nous interrogeront sur l’aberration par laquelle nous avons acquiescé l’idée de vivre les uns sans les autres, alors que nous avions toujours été un ensemble des peuples vivant comme un tout depuis des décennies. Si nos ancêtres nous ont légué cette terre unie, ce n'est pas à nous d'en faire plusieurs terres séparées, sous peine de tomber sous la disgrâce et l’accusation des générations futures. Motivé par l’hymne national de notre pays, de peupler le sol et d'assurer sa grandeur, Nous nous inquiétons de la convocation de l'électorat national et local dans le contexte actuel, qui ne tiendrai pas compte de nos frères et sœurs de Rutshuru, Masisi et Kwamouth. Aux hommes politiques de tout bord, la question est posée : « Pensez-vous que Kasa-Vubu, Lumumba, Joseph Désiré Mobutu, Mzee Laurent Désiré Kabila, LES JEUNES RESSORTISSANTS DE L’EST DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Etienne Tshisekedi ou Antoine Gizenga auraient, de leur vivant, consacré l’organisation des élections en excluant une partie du territoire national ? » Ces politiciens, pour se montrer autant préoccupés par les élections, plutôt que par la survie de l’Etat, de quels descendants se réclament-ils ? Aucun autre leader politique patriote et nationaliste, issu de n’importe quel coin géographique de la République, ne devrait, toute honte bue, accepter de laisser ces populations dans leur propre triste sort, au nom du pouvoir et des dividendes politiciens. L'élection étant le mécanisme démocratique par lequel un peuple exerce sa souveraineté sur ses terres, pour se choisir ses dirigeants, rien ni personne ne peut aujourd’hui porter le culot de priver ces compatriotes meurtris de ce droit légitime leur reconnu par la Constitution. Qu'il soit aujourd'hui entendu, ici et comme ailleurs, que cela parvienne aux oreilles du Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et, à travers lui, le Gouvernement et surtout la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI : " Que les Congolais attendent aujourd’hui un Congo uni et indivisible. Pour cela, nous n'accepterons pas une élection qui consacre la balkanisation de notre pays". Ainsi, tous, à l’unanimité, comme un seul homme, nous disons : 1. Pas d'élections sans Masisi, Kwamouth et Rutshuru ; 2. Exigeons l’implication du Gouvernement, de l’opposition, de la société civile, du peuple de barrer la route aux ennemis de la République. Très chers compatriotes, Il n’existe pas de République Démocratique du Congo sans RUTSHURU, MASISI et KWAMOUTH. Fait à Kinshasa, le 07 Juillet 2023 Pour les Jeunes Ressortissants de l’Est Alain Shukuru Napamba Coordonnateur 0972685764
Le sursis accordé au président de l’assemblée provinciale de Kinshasa (APK) vient de s’épuiser. La plénière de lundi 10 juin sera de tous les enjeux. Ça passe ou ça casse pour Gode Mpoy sous le coup d’une motion de défiance initiée par le député provincial Mbonzi wa Mbonzi et 5 autres élus signataires. De bonnes sources nous apprenons que c’est peu probable que le speaker des élus provinciaux de Kinshasa réponde à ce rendez-vous pour présenter ses moyens de défense. Naturellement, s’en suivra le vote qui va le déchoir. Attendu mercredi 5 juillet dernier, Godé Mpoy a brillé par son absence évoquant le repos intellectuel de 45 jours. Les auteurs de cette motion reprochent à Godé Mpoy l’abus de pouvoir, la diffamation et atteinte à l’honneur des députés provinciaux. Après examen et débat, les députés provinciaux ont voté à l’unanimité pour un délai de plus de 48 heures. La motion contre Godé Mpoy intervient après un bras de fer qu’il a engagé contre le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Le chef de l’organe délibérant reprochait à l’autorité urbaine notamment, les arriérés des émoluments des députés provinciaux et la mauvaise gestion des finances de la capitale congolaise. Les leçons de Godé Mpoy C’est dans une correspondance que le premier d’entre les élus de Kinshasa a saisi en ces termes son institution : " Je vous informe, qu'à la suite de ma dernière consultation que j'ai faite en Afrique du Sud, il m'a été demandé d'observer un repos intellectuel de 45 jours avec activité physique régulière, comme vous pouvez le constater dans le rapport médical après ce repos". Cependant, tout en affirmant avoir pris bonne note de la motion de déchéance initiée contre lui, il a promis de se mettre à la disposition de la plénière après son repos et son prochain bilan de santé. Et de poursuivre : " En attendant la décision finale de mon médecin, vous continuerez d'assumer mon intérim". Il a par ailleurs rappelé à l’attention de ses collègues que l'assemblée provinciale de Kinshasa a déjà connu un cas pareil qui pourrait servir de jurisprudence à l'exemple de l'ancien ministre provincial des finances et économie qui s'était présenté devant les élus plusieurs mois après parcequ'étant dans une situation d'indisponibilité. Et de conclure que la démarche initiée par les députés provinciaux révèle tout simplement la vitalité de la démocratie au sein des institutions. Pour rappel, une première motion de défiance avait été signée par 17 députés provinciaux de l'Union sacrée contre Godé Mpoy du FCC en avril 2021, il avait survécu après son rejet par 33 députés provinciaux sur les 36 votants. Emma Muntu
*Ils sont pris, eux qui croyaient prendre. Les assaillants et autres criminels de grand chemin ayant tenté de semé la pagaille dans la Ville-Province de Kinshasa, juste à quelques encablures de la tenue des IXès Jeux de la Francophonie et, surtout, à quelques mois de la tenue des élections pluralistes, telles que prévues, le 20 décembre 2023, sont, désormais, dans les viseurs de la Police Nationale Congo. Ce week-end, dans un communiqué officiel, le Général Sylvano Kasongo a, en effet, lancé un vibrant appel au calme à la population, en annonçant qu’une série de mesures ont été prises pour arrêter cette gangrène inadmissible et impromptue. Il a également publié un numéro vert auquel toute personne se sentant menacée d’enlèvement ou en voie de l’être, peut téléphoner d’urgence pour obtenir gratuitement une intervention musclée des éléments de la Police. Par la même occasion, il a démenti certaines informations sur le trafic des organes humains ayant pris les allures d’un drame à Kinshasa et surtout, sur les réseaux sociaux, alors qu’il s’agit, selon lui, des simples montages grossiers dont ni la Police Nationale, ni les structures sanitaires n’auraient reçu aucun cas des personnes mutilées ou amputées de ces organes génitaux. Mais, quoi qu’il en soit, il y a lieu de noter qu’au-delà de la bande qui a été présentée dernièrement au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur et Sécurité, la fouille se poursuit et que tous les récalcitrants et autres malfrats ainsi sérieusement visés, seront traqués jusqu’à leurs derniers retranchements. En des termes aux accents martiaux et sur un ton sévère, ce même Général Kasongo dont la renommée en la matière force les encouragements de tous, s’est montré très déterminé à débarrasser Kinshasa de toutes ces brebis scrofuleuses qui tentent, désespérément, de troubler l’ordre et la quiétude au sein de la population. LPM
*Enfin, aujourd’hui plus que jamais, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo est résolument engagé dans la poursuite des efforts de réformes des finances publiques telles que prônées par la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques. S’appuyant sur une volonté permanente de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’accélérer le processus de basculement vers une budgétisation fondée sur les résultats au moyen de budgets-programmes, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara vient de marquer un tournant décisif en offrant au pays ses premières conférences de performance tenues du 26 juin au 07 juillet 2023 au centre d’accueil CARITAS CONGO à Kinshasa. Sous tendues par les dispositions 39 et 50 du décret n°22/37 portant gouvernance budgétaire, ces conférences répondent à un enjeu particulier, celui de l’exigence démocratique de compte-rendu.
Désormais, les acteurs publics, qu’ils soient politiques ou gestionnaires, ont des comptes à rendre sur la QUALITE des ressources publiques dépensées. Comme prémices à l’instauration d’une culture de la performance dans la conduite de l'action publique en RDC, les conférences de performance pour l’exercice 2024 avec l'appui technique et financier du Comité d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques ( COREF ) ont le mérite d’avoir constitué des tribunes inédites de concertations et d’évaluation des politiques publiques entre le Ministère du Budget à travers la Direction Générale Développement et Suivi des Performances, d’une part et les unités budgétaires des sept ministères pilotes choisis conformément à la Lettre d’Orientation Budgétaire de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel SAMA LUKONDE relative à la préparation du budget de l’Etat pour l’exercice 2024, d’autre part. Pour rappel, il s’agit de Ministères de la Santé Publique, Hygiène et Prévention ; de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ; de la Défense Nationale et Anciens Combattants ; du Développement Rural ; de l’Agriculture ; de la Pêche et Elevage ainsi que des Infrastructures et Travaux Publics. Il convient de souligner avec une note de satisfaction que les objectifs poursuivis dans le cadre des conférences de performance pour l’exercice 2024 ont été atteints notamment en ce qui concerne la validation des cadres de performances, l’actualisation des Projets Annuels de performance (PAP) et le renforcement des capacités des sept Administrations concernées en matière de la mise en place des outils et référentiels de la performance en vue de leur permettre d’élaborer leurs prévisions budgétaires en mode programme et ce, conformément aux dispositions de l’article 5 de la Loi de finances n°22/071 du 28 décembre 2022 pour l’exercice 2023. En somme, le rapport final produit à l’issue des travaux, lequel reprend notamment, les activités et leviers d’actions par programme des ministères sus-évoqués, aura l’avantage d’alimenter les discussions lors des conférences budgétaires qui débutent ce lundi 10 juillet 2023. Ainsi, le budget devient-il un instrument de mise en œuvre des politiques publiques en vue du développement intégral de la RD. Congo. LPM
Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et son homologue Cyril Ramaphosa viennent de poser le jalon d’une nouvelle approche de coopération entre la République démocratique du Congo et la République d’Afrique du Sud. Les deux Chefs d’Etat ont cristallisé leur volonté commune par la signature, jeudi 06 juillet 2023, à Kinshasa, d’une série d’accords dans plusieurs secteurs notamment, les infrastructures, le transport et l’électricité. Parmi les accords conclus, il y a, entre autres, celui relatif à la fabrication des batteries électriques grâce au lithium congolais qui entre en jeu. Ce n’est pas tout. Il y en a également un consacré à la matérialisation du projet Inga 3. Dans la même veine, l’entreprise sud-africaine GUMA Africa s’est engagée à appuyer le PDL 145 territoires avec des milliers d’engins. Un pari diplomatique signé Félix Tshisekedi en marge de la visite officielle du Président Ramaphosa à Kinshasa.
Séjour fructueux à Kinshasa Durant son séjour en terre congolaise, Cyril Ramaphosa a bénéficié d’un accueil chaleureux de la part de son hôte, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Arrivé dans la soirée du mercredi 05 juillet, le Président Ramaphosa a été reçu en tête-à-tête, jeudi 06 juillet, au Palais de la Nation par Félix Tshisekedi, peu avant de se présenter devant la presse et de participer à la clôture, au Palais du peuple, de la 12ème session de Business Forum RDC-RSA, une rencontre de haut niveau qui a regroupé plus d’une centaine d’hommes d’affaires de deux pays. Dans son mot, avant de clôturer les travaux, le Chef de l’Etat a remercié les participants pour la qualité des échanges et a salué le sens d’ouverture de son homologue Ramaphosa. Il a émis le vœu de voir les relations diplomatiques entre Kinshasa et Pretoria se consolider davantage au bénéfice des peuples congolais et sud-africain. Félix Tshisekedi pour une coopération plus prolifique « Je me réjouis particulièrement de la franchise de même que l’esprit de fraternité qui ont transcendé les différentes discussions en commissions notamment celles relatives aux quelques points d’achèvement qui ont pu entraver, à ce jour, la bonne marche de notre coopération et celles relatives aux différentes structures entre nos deux nations… La tenue de cette 12ème grande rencontre intergouvernementale entre la République d’Afrique du sud et la République démocratique du Congo a été une opportunité pour nos deux pays de réaffirmer d’excellentes relations historiques qui les lient et l’ambition que nous avons en partage d’accélérer notre marche commune vers le développement… En effet, la relation entre la République démocratique du Congo et la République d’Afrique du sud regorge tous les ingrédients nécessaires au grand rêve de développement panafricain que nous nourrissons et que nous souhaitons voir se matérialiser. Ceci, au vu d’une part des potentialités intrinsèques de deux pays et, d’autre part, à l’interconnexion et la complémentarité toujours plus poussée de nos économies. Tel que vous avez pu le suivre, à la lecture du communiqué sanctionnant les travaux », a indiqué le Président Tshisekedi. Ce dernier a pris soin, avant de terminer son propos, d’encourager les hommes d’affaires de deux pays à toujours contribuer aux efforts visant le développement des communautés. « Je ne saurais clore mon propos sans vous réitérer, Excellence Monsieur le Président, cher frère, mes remerciements quant à votre présence à Kinshasa. Aussi, je ne pourrais manquer d’adresser à nouveau toutes mes félicitations ainsi que mes remerciements à toutes les parties prenantes à cette 12ème session de la Grande commission mixte RDC-RSA. Enfin, je réitère également mon vœu de voir notre coopération bilatérale fleurir et atteindre, pour le bien de nos populations respectives », a lancé le Chef de l’Etat. La Pros.
*La Commission Diocésaine Caritas Développement Kalemie-Kirungu, (CDCDKK) a lancé officiellement, samedi 1er juillet 2023 à Kalemie, dans la salle du ministère Provincial de Tanganyika de l’Agriculture, un projet de Renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) pour faciliter l’accès à la terre et pour réaliser un développement durable et égale. Il s’agit d’un projet financé par l’UNION EUROPEENNE dans le Cadre de la Mise en Œuvre du « Programme d’Appui à la Participation Citoyenne de la Société Civile dans la Gestion du Bien Commun (PARC-RDC) ». Le projet étant en consortium, avec comme demandeur principal Caritas Österreich (Caritas Autriche), codemandeur n°1 CARITAS CONGO ASBL, codemandeur n°2 Université de Lubumbashi (UNILU) et Confédération Nationale des Producteurs Agricoles du Congo (CONAPAC) comme codemandeur n°3, il sera mis en œuvre dans 10 territoires de 4 provinces ci-après : Tanganyika (dans les territoires de : Moba, Nyunzu, Kongolo et Kabalo)Haut-Katanga (dans les territoires de : Kambove et Pweto)Lualaba (dans les territoires de : Dilolo, Mutshatsha, Lubudi )Haut–Lomami (dans le territoire de Kabongo). Melchior KAMONA, Chargé de projet de Caritas Développement Kalemie Kirungu présente les groupes cibles de ce projet et explique les résultats attendus : « Le projet RECAPTER a comme groupes cibles : 200 Organisations des petits/-trices agricoles (dont 11 des femmes, 60 des peuples autochtones pygmées),20 Coopératives agricoles/Structures faîtières,70 Chefs coutumiers/chefs des entités territoriales décentralisées,20 Réseaux ou mouvements des femmes, 3 Réseaux ou mouvements des peuples autochtones, 50 Réseaux ou mouvements des jeunes, 20 Médias (Chaînes de Radio & TV). En ce qui concerne les résultats attendus : - 200 OSC dans 4 provinces sont mieux organisées, formées et ont les moyens de pouvoir assumer le rôle comme interlocuteur crédible des pouvoirs publics, ainsi que d’exercer un contrôle citoyen dans les domaines de la cohésion sociale, le développement humain et durable. - 200 OSC, surtout dans les zones rurales, sont engagés dans un dialogue politique efficace concernant la mise en œuvre de la loi foncière et l’accès des citoyens et communautés locales à la terre et son utilisation sécurisée. - 40 OSC mènent des actions de préservation des variétés/ espèces locales menacées, ainsi que sa promotion d’utilisation comme source des revenues particulièrement, pour les groupes marginalisés. - Mobilisation du public par la sensibilisation et l’information sur la sécurisation foncière et la cohésion sociale, ainsi que sur la biodiversité et l’agriculture durable». Le lancement de ce projet s’est fait en présence des Ministres Provinciaux de l’environnement, l’agriculture, développement rural, des affaires foncières, et du Directeur de la Caritas Développement Kalemie Kirungu ainsi que les membres de CONAPAC. Caritasdev.cd
Le Secrétariat permanent de la Commission nationale pour l’UNESCO en République Démocratique du Congo organise depuis hier mardi 4 juillet, au Centre d’Etudes pour l’Action Sociale, CEPAS, un atelier de trois jours de vulgarisation autour du Plan des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité en République Démocratique du Congo. Le lancement a eu en présence de Monsieur Isaias Barreto Da Rosa, Représentant pays de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Education, la Science et la Culture en République Démocratique du Congo, et de Madame Marie-Noëlle Mishika du Bureau UNESCO à Kinshasa. Modeste Shabani, Vice-président de l’Union Nationale de la Presse du Congo, était parmi les orateurs principaux, en lieu et place de son titulaire, Gaby Kuba, empêché. ‘’Droits et obligations des journalistes au regard de la sécurité des journalistes’’, voilà ce qui a constitué le thème autour duquel il a dû exposer. Parlant des droits, il a déploré en long et en large les difficultés auxquelles se trouve exposé le journaliste congolais à l’heure actuelle par rapport à l’exercice de ses droits qui se trouvent bâillonnés par le climat d’insécurité qui prévaut tant à l’Est de la République Démocratique du Congo que dans le Bandundu. La deuxième personnalité de l’UNPC se voit pendant ce temps en face d’un paradoxe juridico-médiatique caractérisé en République Démocratique du Congo, d’une part, par une surabondance des lois en faveur de la protection des journalistes congolais et, de l’autre, par la situation d’insécurité de plus en plus dramatique à laquelle ces derniers se trouvent exposés. Ce qui fait du journaliste congolais, à en croire Modeste Shabani, la victime expiatoire de l’instabilité des institutions. Pour étayer sa ‘’thèse’’, il a cité à titre illustratif l’article 23 et 24 de la Constitution congolaise, l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Charte de Munich, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques… ‘’Tous ces jolis prescrits ont toujours souffert de leur non-application’’, a-t-il paraphrasé avec regret le Professeur Malembe Tamandjak. Foi sur ses propos, il n’y a que la mise en application des textes, au vrai sens du mot, qui peut garantir la liberté d’expression et son corollaire : la liberté de presse, ‘’dont la prise en compte par le pouvoir étatique, soit dit en passant, sera le seul gage de la sécurité du journaliste’’. Du côté obligations, Modeste Shabani appelle le journaliste congolais à la raison par rapport au devoir qu’il a de solidifier de plus en plus les 4 piliers sur lesquels doit reposer le journalisme : ses aptitudes journalistiques, son impartialité dans le traitement de l’information, sa responsabilité sociétale, sans oublier son engagement. ‘’L’UNPC compte mettre de l’ordre dans la profession pour un journalisme de qualité respectueux du code d’honneur’’, a-t-il souligné. Il a déploré à cet effet avec la dernière énergie le phénomène ‘’coupage’’. Pour lui, ‘’un journaliste coupé, c’est toute sa conscience qui est coupée, sa confiance émiettée et, enfin de compte, c’est la déficience de l’information ’’. Pour envisager la possibilité que soit amenée à bonne fin l’ordre qu’il propose, le Vice-président de l’Union Nationale de la Presse du Congo recommande ce qu’il appelle ‘’une trilogie d’efforts entre le ministère de Communication et Médias, comme pouvoir réglementaire, le CSAC, comme autorité de régulation, ainsi que l’UNPC, comme régie d’auto-régulation. Modeste Shabani émet le vœu de voir dans le paysage médiatique congolais un journalisme des solutions, d’espérance, d’espoir, de développement, de bonne gouvernance et de paix. ‘’Le journaliste congolais devra désormais avoir ces trois infinitifs en tête : informer, former et éduquer’’, a-t-il préconisé. En bon chien de garde des valeurs journalistiques, Modeste Shabani a, dans le même ordre des choses, eu des mots justes pour attaquer les moutons noirs, dits ‘’tembe tembe’’, par leurs cornes. Avec un peu d’eau dans sa salive, il a tout de même proposé la possibilité que ces derniers soient convertis en bons journalistes via des formations de récupération en journalisme à disponibiliser à leur intention. Pour ‘’chuter’’, Modeste Shabani sollicite du gouvernement congolais et de ses partenaires les financements pour la tenue très prochaine d’un congrès extraordinaire de l’UNPC, voulu de concert avec le ministère de Communication et Médias ainsi que le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication. Saint-Germain Ebengo
Patrick Muyaya Katembwe, Porte-parole du gouvernement congolais *Rapport d’experts à l’appui. Preuves tangibles. Le Rwanda, à en croire le Communiqué du Ministère de la Communication et Médias, opère, désormais, à visage bien découvert. Ainsi, la RD. Congo se permet-elle, au regard de multiples actions déjà entreprises, de réitérer son appel à l’Onu pour des sanctions contre les Officiers rwandais et les rebelles du M23 épinglés dans ce rapport-là. ‘’Le gouvernement de la République démocratique du Congo demande aux membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies d'aller au-delà de la condamnation verbale des soutiens extérieurs des groupes armés, et les exhorte à prendre des mesures concrètes pour punir les responsables, y compris leurs commanditaires et fournisseurs, par des sanctions ciblées. Le gouvernement de la République démocratique du Congo demande aux pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des sanctions sévères et exemplaires contre les officiers et dirigeants rwandais, ainsi que ceux du M23, tous responsables des crimes commis sur le sol congolais, afin qu'ils soient traduits en justice’’, précise ce même communiqué officiel. Normalement, ‘’tous ceux qui ont commis des violations des droits de l'homme et des abus doivent répondre de leurs actes. Enfin, le Conseil de sécurité des Nations Unies a été exhorté à contribuer davantage à la bonne mise en œuvre de la feuille de route de Luanda, voie approuvée pour le retour de la paix dans l'Est de la République Démocratique du Congo’’, insiste-t-il. « Notre pays reste déterminé à faire sa part pour assurer l'aboutissement heureux des différents processus de paix en cours », a insisté le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement, dans ce communiqué. Stratégie répugnante ‘’Dans la foulée, le Ministre de la Communication et Médias a salué la décision prise, le 26 juin 2023, par la Cour d'appel du Royaume-Uni, qui a conclu que le Rwanda n'est pas un « pays tiers sûr » pour l'envoi des demandeurs d’asile. « La conclusion de la Cour jugeant d’illégal le projet d’expulsion de migrants vers le Rwanda confirme notre opinion de longue date selon laquelle ce pays est dirigé par un gouvernement qui viole systématiquement les droits de l'homme à l'intérieur et à l'extérieur du pays, et dans lequel aucun réfugié n'est en sécurité. La politique rwandaise consistant à apparaître comme le pays qui résout les problèmes des réfugiés pour certains Etats, tout en créant des centaines de milliers de réfugiés et des personnes déplacées supplémentaires par l'agression de son voisin le plus proche, est répugnante », a commenté, lors de son dernier briefing de ce mardi 4 juillet 2023, indique ce communiqué en guise de conclusion. LPM
République Démocratique du Congo Ministère de la Communication et Médias Communiqué Officiel La RDC réitère son appel à des sanctions de l'ONU contre des officiers rwandais et le M23 Au cours de son briefing presse du 04 juillet 2023, le Ministre de la Communication et Médias, Porte-Parole du Gouvernement, Patrick MUYAYA KATEMBWE a rappelé que le gouvernement de la République démocratique du Congo condamne fermement le soutien militaire, logistique et d'approvisionnement apporté par le gouvernement rwandais aux rebelles du M23, lequel appui a été exposé et confirmé dans le dernier rapport final du Groupe d'experts des Nations unies, daté du 13 juin 2023. Le rapport fournit des preuves détaillées du modus operandi des troupes rwandaises dans l'Est de la République Démocratique du Congo, et révèle les noms des cerveaux de ce plan d’agression continue, qui est aujourd'hui responsable de la mort de milliers de civils congolais et a forcé le déplacement de plus d'un million de personnes. En conséquence, le gouvernement de la République démocratique du Congo demande aux membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies d'aller au-delà de la condamnation verbale des soutiens extérieurs des groupes armés, et les exhorte à prendre des mesures concrètes pour punir les responsables, y compris leurs commanditaires et fournisseurs, par des sanctions ciblées. Le gouvernement de la République démocratique du Congo demande aux pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des sanctions sévères et exemplaires contre les officiers et dirigeants rwandais, ainsi que ceux du M23, tous responsables des crimes commis sur le sol congolais, afin qu'ils soient traduits en justice. Ceux qui ont commis des violations des droits de l'homme et des abus doivent répondre de leurs actes. Enfin, le Conseil de sécurité des Nations Unies a été exhorté à contribuer davantage à la bonne mise en œuvre de la feuille de route de Luanda, voie approuvée pour le retour de la paix dans l'Est de la République Démocratique du Congo. « Notre pays reste déterminé à faire sa part pour assurer l'aboutissement heureux des différents processus de paix en cours », a insisté le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement. Dans la foulée, le Ministre de la Communication et Médias a salué la décision prise, le 26 juin 2023, par la Cour d'appel du Royaume-Uni, qui a conclu que le Rwanda n'est pas un « pays tiers sûr » pour l'envoi des demandeurs d’asile. « La conclusion de la Cour jugeant d’illégal le projet d’expulsion de migrants vers le Rwanda confirme notre opinion de longue date selon laquelle ce pays est dirigé par un gouvernement qui viole systématiquement les droits de l'homme à l'intérieur et à l'extérieur du pays, et dans lequel aucun réfugié n'est en sécurité. La politique rwandaise consistant à apparaître comme le pays qui résout les problèmes des réfugiés pour certains Etats, tout en créant des centaines de milliers de réfugiés et des personnes déplacées supplémentaires par l'agression de son voisin le plus proche, est répugnante », a-t-il commenté. Fait à Kinshasa, le 06 juillet 2023