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Bujumbura : Evariste Ndayishimiye pour une paix durable en République Démocratique du Congo

Le 2è sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est s’est terminé sur une note d’espoir pour la République Démocratique du Congo qui y a été représentée par une forte délégation sous la conduite de son Ministre d’Etat en charge de l’Intégration Régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi.
Dans sa lecture du communiqué final qui en a découlé, le Président burundais, Evariste Ndayishimiye a fait appel à la contribution des efforts de tous les pays de l’EAC pour le rétablissement d’une paix durable en République Démocratique du Congo.
A l’en croire, il sera mis fin au mandat des Forces régionales le 8 septembre prochain. Mais, d’ici là, plus précisément le 15 du mois de juin en cours, il devra être procédé à une évaluation de la présence du contingent de l’EAC pour juger de son opportunité sur le terrain. Sur ces entrefaites, le Kenya conserve le bâton de commandement de la force régionale à laquelle le sommet recommande une étroite collaboration avec la Monusco.
L’idée, c’est de favoriser le précantonnement des troupes du M23 à Rumangabo, en territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, au nord de Goma. Pendant ce temps, la Monusco aura pour travail, en sa qualité de facilitatrice, celui de procéder à l’inspection du ‘’dit’’ site. A en croire les estimations du Président William Rutho, ce site initial de précantonnement n’a pas d’équipements exigés pour accueillir à titre provisoire les éléments du M23. Par ailleurs, en ce qui concerne la problématique des rebelles sud-soudanais sur le sol congolais, le Sommet a recommandé une évaluation bilatérale entre les deux pays, à savoir la RDC et le Sud-Soudan. Pour la prise en charge du volet politique de futures opérations en symbiose avec la Force régionale, il sera créé très bientôt, recommandation faite à la Monusco, un poste de Chef de missions civiles. Au chapitre des nominations, l’Ougandaise Agnès Mutawe Mwemba et l’honorable député Andrea du Sud-Soudan occupent désormais les postes de secrétaires Généraux adjoints de l’EAC. C’est pendant qu’Anta Ngeni du Rwanda se trouve placé à celui de Vice-président de la Cour de Justice, laquelle a pour nouveau juge : le Congolais de la République Démocratique du Congo, Ignace-René Kayembe Kassamba. Sur demande du Kenya, le prochain sommet se tiendra en Ouganda.
Germain Ebengo

 

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La RDC : la CPI bientôt en action !

La République Démocratique du Congo appelle à l’implication de la CPI dans sa volonté concrétisée de réprimer les crimes de guerre et ceux contre l’humanité perpétrés sur son sol. C’est sans oublier ceux y ayant été perpétrés pour le compte des pays étrangers. Il s’agit, à en croire la volonté congolaise, d’imposer des sanctions sévères contre leurs auteurs.
C’est en date de jeudi 1er juin, à la Cité de l’Union Africaine, qu’a été signé le mémorandum d’entente entre la Ministre de la Justice congolaise, Rose Mutombo Kiese, et le Procureur Karim Khan de la Cour Pénale Internationale. C’était sous la présidence du Chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, et en présence d’autres hautes personnalités du pays, dont les présidents de deux Chambres du Parlement, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, quelques ministres concernés par la question, le président de la CNDH et celui de l’ACAJ, sans oublier quelques autres responsables des organisations de défense de droits de l’homme.
Dans son mot de la circonscription de l’événement, le Procureur Karim Khan a exprimé son acceptation d’accompagner la République Démocratique du Congo dans sa démarche de réprimer les auteurs des crimes de guerre et ceux contre l’humanité, lesquels relèvent des cas de violation des droits humains que la CPI sanctionne de façon sévère en conformité avec le statut de Rome, son procréateur. A en croire le Procureur international, la RDC et la CPI sont appelées à mener ensemble ce combat contre les crimes de guerres et ceux contre l’humanité, en vue des sanctions exemplaires contre leurs auteurs.
Monsieur Khan a, par ailleurs, prié les autorités congolaises en charge de la Justice de bien vouloir faire preuve de collaboration avec lui dans le cadre des enquêtes et poursuites qu’il compte lancer très bientôt en vue d’un renivellement par le haut de l’impact de la lutte contre les unités les plus graves.
Félix-Antoine Tshisekedi, dans son discours de clôture de la cérémonie, a parlé de la signature par la RDC du Statut de Rome comme étant celle qui a apporté le changement dans la manière de fonctionner de l’organisation.
‘’C’est pourquoi, la RDC, qui continue à enregistrer depuis des années des violations les plus graves de droits de l’homme sur son sol dues notamment, aux guerres d’agression dont elle est victime, comme c’est le cas avec le Rwanda, sollicite la collaboration de la Cour, afin de sévir contre tous ces crimes commis sur son sol’’, mot du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.
Le Chef de l’Etat a clos son discours en réitérant son attachement à ce mémorandum d’entente signé dans la perspective de l’intensification de la lutte contre les crimes en République Démocratique du Congo.
Saint-Germain Ebengo

 

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RDC : les avocats de Salomon Kalonda crient à la violation des droits de l’homme et de la Constitution

«On nous a dit que nous ne pouvons pas assister notre client devant ce service. La Demiap viole la Constitution et les instruments internationaux des droits de l’homme », tel a été le tocsin des avocats du Conseiller spécial de Moïse Katumbi, M. Salomon Kalonda Della, après être empêché d’assister leur client par les services de Demiap, ce jeudi 1 juin 2023.
Il s’avère que, soucié de la situation que passe leur client, le collectif des avocats de Salomon Kalonda avait jugé digne de se rendre au lieu de détention où leur client est gardé afin de s’enquérir des raisons de sa détention. Mais hélas !
Devant les médias, ce collectif a déploré la violation de la Constitution et des droits de l’homme par la Demiap. «On nous a dit que nous ne pouvons pas assister notre client devant ce service. La Demiap viole la Constitution et les instruments internationaux des droits de l’homme. Dans son article 19 in fine, la constitution précise que même devant les services de sécurité, tout justiciable a le droit d’être assisté. Malheureusement et contre toute attente, nous avons été heurtés et nous avons été bloqués. Nous n’avons pas eu l’opportunité de rencontrer notre client », a lancé un des avocats de l’incriminé.
Il sied de noter que pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite en rapport avec la détention de Salomon Kalonda Della, conseiller spécial de Moïse Katumbi, arrêté mardi 30 mai dernier à l’aéroport international de N’djili.
Israël Mpoyi

 

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Formation professionnelle : Le banc syndical exige le réajustement de la prime des agents et la prise en charge des services provinciaux

Le banc syndical des agents du Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers (FPM) a organisé, jeudi 1er juin dernier, un sit-in devant le Ministère du Budget, situé dans l'immeuble du Gouvernement, dans la commune de la Gombe.
Des messages sur les banderoles, cris de détresse, sifflets…Voilà, en gros, l’ambiance qui a caractérisé la manifestation du banc syndical qui exigeait, en fait, deux choses : la prise en charge des services provinciaux et le réajustement de la prime des agents.
Selon Serge Mulambu, Agent et vice-président de l'intersyndical du Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers, "Ce sit-in est organisé contre le cabinet du Ministre du Budget et contre la Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers, Antoinette Kipulu Kabenga".
A en croire cet agent, depuis que ce Ministère a été créé (2014), les agents n'ont jamais été pris en charge en termes de rémunération et ils ont introduit de grilles de réajustement de la prime permanente qu'ils perçoivent actuellement. D’après lui, depuis le mois de janvier, le Ministère du Budget avait traité les dossiers de tous les agents du Ministère de FPM mais la machine bloque.
«Nous ne savons pas si le Ministre du Budget a vu ce dossier. C'est pourquoi, nous sommes venus ici pour mener cette action de grande envergure pour que nous puissions trouver une suite favorable », a-t-il déclaré.
Il sied de préciser que le banc syndical demande au Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara, de traiter les trois dossiers qui se trouvent dans son cabinet pour des solutions idoines.
Hénoc Akano

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ACAJ : Georges Kapiamba sollicite la création d’une juridiction spécialisée mixte

Georges Kapiamba, président de l’association congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ, a, dans une interview accordée à une chaine de télévision de la place, sollicité la création d’une juridiction spécialisée mixte en République Démocratique du Congo. Cette demande fait suite à la visite de Karim Khan, procureur de la Cour Pénale Internationale.
A en croire Georges Kapiamba, l’arrivée du procureur de la CPI en RDC est l’occasion pour le pays de relancer la dynamique nationale pour la lutte contre l’impunité des crimes graves. Car, il y a plusieurs crimes qui ont été commis et qui continuent à se commettre, mais jusqu’à ce jour, les auteurs et les complices continuent à jouir de l’impunité, a-t-il affirmé.
Selon lui, c’est une occasion offerte au procureur de pousser davantage les autorités congolaises à s’engager dans la redynamisation notamment, par la création de la juridiction spécialisée mixte.
‘’Une juridiction qui va regrouper les magistrats, les personnels congolais donc les nationaux et quelques personnes qui devront être désignés par les Nations Unies, c’est-à-dire, les organisations internationales afin d’apporter leurs expériences mais aussi le soutien financier’’, a-t-il renseigné.
Par la même occasion, il a fait savoir que cette visite va également permettre à la Cour pénale Internationale d’apporter une assistante technique au travail des enquêtes de préparation, d’accompagnement, donc des enquêtes au niveau national. D’après le président de l’ACAJ, avec sa grande expérience, la CPI va permettre aux cours et tribunaux, aux auditorats, aux parquets civiles de la République de bénéficier de cette expérience pour améliorer la qualité de leurs enquêtes. Parce que, selon lui, ‘’Ce qui se fait jusqu’à ce jour laisse toujours à désirer’’.
En ce qui concerne les crimes commis à l’est du pays, Georges Kapiamba a loué l’acte posé par madame la ministre de la justice, qui a renvoyé l’ensemble de cette situation au bureau du procureur de la CPI pour des enquêtes. Car, à l’en croire, la RDC ne dispose pas des moyens à la fois humains, techniques ou des ressources financières pouvant lui permettre de le faire mieux que la CPI.
« C’est déjà un bon acte, mais il faudrait maintenant que ça se passe dans l’ensemble parce qu’on ne peut pas parler de l’impunité sur un ou deux cas.
Il faut que ça soit une politique pérenne qui se fait au niveau du pays. Voilà pourquoi, nous insistons sur la juridiction spécialisé mixte, à l’instar de c’est qui se passe aujourd’hui en Centrafrique. Si nous pouvons le faire, cela va permettre au moins de faire enquêter, de juger les auteurs et complices des crimes qui ont été commis depuis plus des dix ans ou depuis l’entrée en vigueur de la CPI jusqu’à ce jour», a insisté le président de la l’ACAJ.
Notons que c’est depuis dimanche 28 mai que Karim Khan, procureur de la Cour Pénal Internationale est arrivé en RDC. Depuis son arrivée, Il s’est entretenu le lundi 29 mai avec le Docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 à Bukavu, avant d’adresser un message aux survivantes des viols et violences sexuelles prises en charge par l’hôpital de Panzi.
Nelly Somba

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Kinshasa : AETA sensibilise la population de Kimbanseke sur le profil d’un bon candidat

A quelques mois des élections en République Démocratique du Congo, ‘’Agir pour des élections transparentes et apaisées’’ (AETA) se met déjà au travail pour la bonne tenue des scrutins. Ce mercredi 31 mai 2023, cette plateforme a organisé un forum de sensibilisation des acteurs sociaux de la commune de Kimbanseke, sur l’évolution du processus électoral de manière générale. C’était avec Jérôme Bonso, secrétaire permanent de l'AETA, ainsi que Célestin Mbokani, chef d'antenne de la CENI de la commune de Kimbanseke.
L'AETA a diligemment sensibilisé la population de Kimbanseke sur la Loi électorale et sur l'importance d'un cahier des charges contenant, entre autres, les besoins prioritaires, comme outil contractuel entre les acteurs politiques à la recherche des suffrages et la communauté locale.
«C'est une matinée électorale. Nous sommes venus ici pour sensibiliser la population de la Tshangu, particulièrement de Kimbaseke, pour faire voir les différentes étapes qui restent à parcourir pour aller aux élections du 20 décembre 2023. C'est là où nous avons montré comment les électeurs devraient se comporter pour que ce rendez-vous ne puisse pas rater. Nous venons de donner le profil d'un bon candidat pour ne pas choisir n'importe qui. La population est à présent outillée pour qu'elle choisisse les bons candidats le 20 décembre, ceux qui vont contribuer au développement de ce pays», a déclaré Jérôme Bonso, secrétaire permanent de l'AETA.
En effet, «L'AETA a mis en place une politique d'élaboration du cahier des charges avec les communautés de base. C'est dans ce cahier des charges qu'on va donner le contenu des attentes de la population vis-à-vis des candidats. Ces derniers doivent s'inscrire dans cette dynamique là et voir quelles sont les priorités qui puissent contribuer au développement de la contrée », a-t-il ajouté.
Cette matinée de sensibilisation a aussi connu l'intervention de Célestin Mbokani, chef d'antenne de la CENI de la commune de Kimbanseke. Il a remercié l'AETA pour ce forum qui, selon lui, aide la population à s'approprier le processus électoral. A l'en croire, le train des élections est en marche et ne s'arrêtera pas. « Nous avons atteint le compte à rebours. Que les gens ne soient pas distraits. Les élections sont une affaire de tout le monde. La population a intérêt à appuyer la CENI. Que ceux-là qui ont des ambitions se préparent déjà. Le 20 décembre 2023, il y aura le bel et bien des scrutins », a rassuré Célestin Mbokani.
Grâce Daro

 

Kinshasa : AETA sensibilise la population de Kimbanseke sur le profil d’un bon candidat
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Primera Gold et Primera Metals : le CNPAV appelle à ouvrir l’œil


La société civile joue véritablement son rôle de sentinelle dans divers secteurs de la vie du pays. Le Congo N'est Pas à Vendre (CNPAV) semble s’investir dans cette mission d’aider de gouvernement de veiller au grain quand il s’avère nécessaire. Plusieurs sujets ont été abordés au point de presse du CNPAV du vendredi 2 juin dernier. Cependant, il est impérieux d’indiquer que c'est depuis le 10 décembre 2022 que la RDC et les Émirats arabes unis ont signé un contrat de partenariat pour lutter contre la fraude minière. De ce contrat sont nées deux sociétés dont Primera Gold DRC (or) et Primera Metals DRC ( 3 T, Étain, Tungstène, Tantale).
Qu’à cela ne tienne, le CNPAV a félicité le gouvernement congolais pour la publication du Contrat de partenariat sur la création des sociétés Primera Gold et Primera Metals avant d’inviter la République démocratique du Congo à divulguer la liste complète de bénéficiaires réels de ces sociétés qui bénéficient des avantages fiscaux et commerciaux extrêmement généreux.
Il sied, de ce point de vue, de préciser que la société Primera Gold a obtenu l'exclusivité de l'exportation de tous les minerais d'or, du coltan et d'étain d'exploitation artisanale produits principalement dans les provinces de l'Est du Congo.
Pour le CNPAV qui cite un représentant de ladite entreprise, Primera Gold aurait déjà exporté plus d'une tonne d'or depuis janvier 2023. A ce rythme, cette société pourrait réaliser un chiffre d'affaires de plus d'un milliard de dollars d'ici la fin de cette année. A titre de comparaison, le Congo n'avait exporté que 42 kilos d'or artisanal pour l'ensemble de l'année 2022, attestant de la fraude massive dans cette filière.
Par ailleurs, cette structure de la société civile reconnaît la nécessité de mettre un terme à la fraude et à la contrebande minière ayant caractérisé l'exploitation artisanale de l'or et du coltan à l'Est de la RDC pendant les deux dernières décennies. Ce, avant de s’interroger sur les nombreux avantages commerciaux et fiscaux octroyés à Primera Gold et Primera Metals.
"En effet, le contrat de partenariat qui vient d'être publié montre que les deux sociétés bénéficieront d'un monopole de 25 ans d'exportation, Primera Gold pour l'or et Primera Metals - qui n'a pas encore démarré - pour la filière dite des 3T (étain, coltan et tungsten)", précise CNPAV
Rester vigilant
Le CNPAV affirme que de même, le contrat prévoit des allègements fiscaux très généreux. Pendant les 25 années à venir, Primera Gold ne paiera qu'un taux unique de 0.25% (un avantage "non accordé à aucune autre entité", selon les termes du contrat). Ceci représente 10 fois moins que les taxes qui s'appliquent aux autres sociétés exportatrices d'or artisanal. Concrètement, si Primera Gold réalise un chiffre d'affaires d'un milliard de dollars américains, l'Etat congolais n'en touchera que 2,5 millions au titre de taxes.
Enfin, Primera Gold exporte l'or brut pour raffinage aux Emirats Arabes Unis. Pourtant, le Code Minier n'autorise le raffinage à l'extérieur que lorsque cela n'est pas possible localement. Or, une raffinerie a été construite à Bukavu.
"Tous ces avantages ont été accordés alors que la propriété réelle de Primera Gold et Primera Metals reste opaque. En effet, jusqu'à présent, le gouvernement n'a pas encore divulgué la liste complète des actionnaires et de leurs bénéficiaires réels", déplore le CNPAV. Pour ce dernier, le partenariat entre le gouvernement congolais et Primera doit à la fois contribuer à la lutte contre la fraude et la contrebande minière et à générer des revenus substantiels pour l'Etat congolais et les provinces concernées. Et de conclure : «C'est ainsi que nous exigeons la publication de la liste de tous les bénéficiaires réels des sociétés Primera Gold, Primera Metals, la convention sur l'actionnariat la suppression du monopole de 25 ans d'exportation de ces minerais accordé à ces deux sociétés ainsi que la clarification sur ces allègements fiscaux énormes ».
Emma Muntu

 

Primera Gold et Primera Metals : le CNPAV appelle à ouvrir l’œil
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CIRGL : Bemba et Mbusa exigent des Etats membres une ferme condamnation de toute tentative de relancer la guerre

Deux points étaient à l'ordre du jour de la réunion consultative du comité interministériel de la CIRGL de ce vendredi 2 juin à Luanda (Angola). Il s'agit d'abord, de l'adoption de l'agenda du sommet et, ensuite de l'analyse du communiqué final paragraphe par paragraphe, au terme de la présentation de l'ordre du jour par le Ministre angolais des Affaires étrangères. Il s'en est suivi l'analyse du communiqué final sur la situation politique et sécuritaire dans l'est de la RDC. C'était l'occasion pour le Vice-Premier et Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, suivi du Ministre d’Etat de l'Intégration Régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, d'exprimer la position de la RDC.
Les deux membres du Gouvernement ont soutenu que le sommet exige la condamnation de toute tentative de réorganiser et renforcer les dispositifs militaires des parties belligérantes dans l'objectif de relancer les hostilités. Les deux hommes d'État ont aussi relevé l'urgence de faciliter le retour des déplacés en vue de permettre leur enrôlement dans les territoires jadis occupés par le M23.
Autres revendications, la réouverture des axes routiers pour assurer le mouvement des humanitaires. La CIRGL doit également considérer la décision de la SADC de soutenir la RDC dans ses efforts de restaurer la paix et la sécurité dans l'est. Concernant le Soudan, le gouvernement congolais, selon les propos du tandem Bemba -Mbusa, est pour le dialogue inclusif, la cessation des hostilités.
La RDC souhaite notamment, l'évaluation des progrès dans les 2 pays membres de la CIRGL qui ont été au cœur du sommet, à savoir la RDC et le Soudan. C'est le samedi 3 juin que les chefs d'État et de gouvernement ont adopté le communiqué final du 10ème sommet extraordinaire.
Il sied de rappeler que Félix Antoine Tshisekedi, Hakainde Hichilema, Prosper Bazombanza, Jessica Rose, respectivement Présidents de la RDC, de la Zambie, Représentant du Président du Burundi, et de celui de l’Ouganda sont attendus à Luanda sur invitation de M. Lourenço, Président de l'Angola et Président en exercice de la CIRGL.
Peter Ngoyi

CIRGL : Bemba et Mbusa exigent des Etats membres une ferme condamnation de toute tentative de relancer la guerre
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Assemblée nationale : sans l’opposition, la plénière adopte la loi sur la répartition des sièges

Sans l’opposition parlementaire, la plénière a approuvé les conclusions du rapport de la Commission PAJ de l’Assemblée nationale. Sur 361 votants, tous ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant répartition des sièges ce lundi 5 juin 2023 à l’issue de la plénière. La loi a été adoptée moyennant quelques amendements et sera transmis au Sénat pour une seconde lecture.
Il vous souviendra que la plénière du mercredi 31 mai 2023 avait déclaré recevable le projet de loi qu’elle avait ensuite envoyée à la commission permanente Politique, administrative et juridique (PAJ) pour approfondissement et toilettage. Mais, la PAJ n’avait que 48 heures, soit du jeudi1 er au samedi 3 juin 2023 pour déposer le draft revu et corrigé au bureau de l’Assemblée nationale en vue de son adoption en plénière. Et ce, avant de le renvoyé au Sénat pour seconde lecture. L’essentiel des préoccupations soulevées par les élus du peuple tournait autour de cette inadéquation constatée entre le nombre d’électeurs inscrits et le nombre de sièges attribués à chaque circonscription électorale à travers le territoire national. Beaucoup d’élus réclamaient des sièges perdus.
Dans ses réponses à ces préoccupations, Me Peter Kazadi, VPM en charge de l’Intérieur qui avait défendu ce projet de loi devant la représentation nationale, avait fait savoir que le nombre de sièges à pourvoir par chaque circonscription est obtenu en divisant le nombre total d’électeurs enrôlés au sein de cette circonscription par le nombre de sièges à pourvoir à l’assemblée de la province. Un siège est attribué à toute circonscription électorale qui aurait un nombre inférieur au quotient électoral. Si le nombre total de sièges ainsi attribué est inférieur au nombre de sièges de la province, un siège supplémentaire est attribué à chaque circonscription qui a la décimale la plus élevée au regard du nombre de sièges obtenu jusqu’à l’obtention total du nombre de sièges de la province. Autant pour la députation nationale que pour la députation provinciale, il ressort de ce qui précède qu’on ne peut comparer le nombre sièges des circonscriptions n’appartenant pas à une même province. Autrement dit, la comparaison n’est possible qu’à l’intérieur d’une même province.
Pour ce qui est des territoires en proie à l’insécurité, 16 sièges ont été réservés, soit 02 pour Kwamouth, 07 pour Masisi et 07 pour Rutshuru à l’intérieur des provinces concernées (Maï-Ndombe et Nord-Kivu). Il convient de relever aussi que cette répartition est effectuée sur base des statistiques obtenues après nettoyage du fichier électoral, extraction des enregistrements multiples, des mineurs d’âge, des photos et des données test.
Daniel Safu auditionné !
Bien avant l’adoption de la loi portant répartition des sièges, la commission spéciale ad hoc mise en place par le bureau de l’Assemblée nationale a auditionné le député national et élu de Mont-amba, Daniel Safu. Après son audition la commission va délibérer ce mardi du sort de Daniel Safu. D'après le député Paulin Odiane, délégué du parti Ensemble à la commission, le sort de Safu sera connu ce mardi 6 juin à l'issue d'une autre réunion. Le bureau de la commission félicite Safu pour avoir répondu à l'invitation et de déposer son rapport à qui de droit. Après son audition, le député est sorti, tout déterminé. Refusant de s'exprimer devant la presse, l'élu de Mont-Amba a simplement lâché : «Mieux vaut être crucifié que de crucifier la vérité. C'est ce qu'avait dit le Cardinal Malula». La commission peut décider de la levée ou pas des immunités parlementaires de Daniel Safu qui avait tenu des propos à caractère tribal et ségrégationniste lors de son passage dans une émission télé.
MB

 

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UNPC : Gaby Kuba et des Professionnels des médias au travail !

Des professionnels des médias réfléchissent, depuis hier, lundi 5 juin 2023, sur des stratégies efficaces devant permettre à l’Union nationale de la Presse du Congo de s’adapter au nouveau paysage médiatique du pays. Durant trois jours, soit du 5 au 7 juin en cours, ils vont essentiellement se pencher sur l’évaluation des capacités organisationnelles et la réécriture des Statuts de l’Union en prévision de son congrès extraordinaire. Ces travaux du comité scientifique de l’UNPC se tiennent au siège de l’ASBL Grandissons ensemble, à quelques encablures de l’Institut national des Arts, dans la commune de la Gombe, sous la houlette du Président Gaby Kuba. Jean-Marie Kassamba, Moïse Musangana, le Professeur Séverin Bamani, plusieurs figures emblématiques du secteur de la presse et des experts ont rehaussé de leur présence la séance inaugurale et ont enrichi le débat en termes des suggestions et amendements divers pour, effectivement, mettre l’UNPC en ordre utile de sa vocation d’Autorité d’autorégulation des professionnels des médias congolais. Le tout sous la modération du Prof. Obul Okwess. Pour le premier jour, la plénière a apporté plusieurs ajustements dont la suppression de frais d’instance et la mise en place d’une série de modalités pour l’obtention de la carte de presse. Il a été également proposé la rémunération du Secrétaire Général de l’Union nationale de la presse du Congo.
Pour le Président Gaby Kuba, ces assises sont une occasion qui balise la voie pour le rayonnement de l’Union nationale de la Presse du Congo. A l’en croire, le Congrès national de l’Union sera financé par le Gouvernement de République qui, conformément à la volonté du Président Félix Tshisekedi, mettra les moyens nécessaires pour se doter d’une instance d’autorégulation des médias plus viable. Il a également remercié Internews pour son soutien qui a permis l’organisation des travaux du comité scientifique.
« Les travaux portent sur la révision des textes qui régissent l’Union nationale de la Presse du Congo. Comme vous le savez, à l’issue des Etats-Généraux de la Communication et médias, l’année dernière, il y avait beaucoup de récommandations dont la convocation du Congrès extraordinaire de l’Union nationale de la presse du Congo. Mais, nous ne pouvons pas aller au Congrès extraordinaire sans avoir un contenu. Voilà pourquoi, nous avons jugé utile de concevoir un document que nous allons soumettre à l’appréciation de tous les congressistes. C’est le Gouvernement qui a pris l’engagement de financer le Congrès extraordinaire de l’UNPC. Et nous, en ce qui concerne l’Union, nous avons contacté certains bailleurs de fonds dont Internews, qui a accepté de financer les travaux du comité scientifique. Nous avons mis en place un comité scientifique chargé de la relecture et de la réécriture de nos textes. Ce comité va travailler en deux phases. La première phase a déjà eu lieu, la semaine passée et la deuxième phase a commencé aujourd’hui. Il s’agit de jeter un coup d’œil sur les documents que nous allons présenter au cours du Congrès extraordinaire de l’Union nationale de la Presse du Congo, en attendant le financement promis par le Gouvernement », a-t-il largué. Selon lui, le Ministre de la Communication et médias a déjà saisi ses collègues des Finances et Budget. « Dès que le Gouvernement débloque des fonds, on va convoquer notre congrès », a-t-il rassuré.
Gloire Mfemfere

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Meurtre de dix congolais au Soudan, RDC : le Gouvernement exige des explications à Khartoum et promet une assistance aux familles des victimes

C’est une très mauvaise nouvelle qui est tombée hier, lundi 5 juin 2023 : dix congolais ont perdu la vie à Khartoum, capitale soudanaise, dimanche, à la suite des bombardements largués sur le campus de l’Université internationale d’Afrique. Une disparition tragique qui a plongé les congolais dans l’émoi et la désolation. Ainsi, le Gouvernement de la République condamne fermement ce désastre et dit attendre des explications de la part des autorités soudanaises. Dans l’entre-temps, il présente toute sa compassion à toutes les personnes éplorées et promet de prendre des mesures qui s’imposent pour rapatrier les dépouilles et assister les familles des victimes notamment, dans l’organisation des obsèques. Au cours d’un briefing tenu hier, le VPM en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, qui a livré l’information à travers un communiqué officiel lu par Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, a appelé toutes les familles qui ont perdu les leurs à joindre d’urgence les services du Ministère pour être identifiées avant le rapatriement des corps des illustres disparus.
«Le Ministère des Affaires étrangères et Francophonie a appris avec une profonde consternation la mort de dix congolais tués par les bombardements effectués le dimanche 4 juin 2023 à 13 heures sur le campus de l’Université internationale d’Afrique à Khartoum… Les informations en possession du Ministère des Affaires étrangères et Francophonie indiquent que ces tirs mortels exécutés par l’armée régulière sur une zone occupée par des populations civils et non armés, y compris les ressortissants des pays étrangers ont grièvement blessé d’autres compatriotes qui se trouvent actuellement à l’hôpital militaire de la capitale soudanaise », a lu, dans un communiqué, le Ministre Patrick Muyaya Katembwe, avant de se faire compléter par le Chef de la diplomatie congolaise.
Les explications de Khartoum attendues
«Nous avons demandé au chargé d’affaires que des explications nous soient données et que toutes les dispositions soient prises par le Gouvernement soudanais parce que ce sont des troupes régulières qui ont bombardé le campus universitaire pour que les corps soient restitués et que le Gouvernement puisse les rapatrier pour que nos compatriotes soient enterrés, inhumés dans la dignité conformément à nos tradition, aux côtés de leurs membres des familles. Le Gouvernement s’emploie à cela. Par ailleurs, il faut préciser également parce qu’on peut se demander pourquoi cela est arrivé, qu’est-ce que nous avions fait avant. D’aucuns se souviendront que j’avais lancé un message à la télé et à la radio, nous avons fait un message sur les réseaux sociaux à tous les congolais habitants le Soudan de se signaler à notre ambassade au Caire et à Addis-Abeba de manière à nous permettre à assurer le rapatriement. Ceux qui se sont signalés, on a pris des dispositions. Vous avez vu par exemple que les joueurs sont arrivés ici, ceux qui étaient avec Florent Ibenge. On a réussi à les rapatrier. Sur instruction du Premier ministre, j’avais autorisé notre Ambassadeur au Caire d’utiliser tous les moyens financiers à sa disposition pour rapatrier ce lot… Nous étions dans ce processus-là. Ce qui nous fait mal, c’est que ce sont des forces régulières. Pour les familles, on a lancé le communiqué avec les noms pour que les familles se déclarent au Ministère que nous voyions comment intervenir pour organiser les obsèques de nos compatriotes qui sont morts au Soudan », a évoqué Christophe Lutundula.
Au cours du briefing de ce lundi, la thématique au cœur du débat était le partenariat Kinshasa-Pékin après la visite d’Etat du Président Tshisekedi en Chine. Présent également au rendez-vous de rédévabilité, le Ministre des Finances Nicolas Kazadi a déballé les retombées, dans son secteur, de cette visite. Il a parlé du partenariat global stratégique. Il a aussi levé l’équivoque au sujet de la prime de la plus-value. Il a indiqué qu’il n’a jamais supprimé cette prime. Il invite l’intersyndicale des Régies financières à la raison. Nicolas Kazadi s’est dit aussi ouvert de recevoir quiconque veut des explications sur cette fameuse question de la prime pour dissiper le malentendu afin de rétablir le climat de confiance.
La Pros.

Meurtre de dix congolais au Soudan, RDC : le Gouvernement exige des explications à Khartoum et promet une assistance aux familles des victimes
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