Quatre députés congolais membres du Parlement de l’Afrique de l’Est ont rencontré le ministre d’Etat en charge de l’intégration régionale. A l’issue de leur entretien, ils ont estimé que l’adhésion de la RDC dans l’East africain community (EAC) représente autant d’opportunités que de défis dans le but de garantir l’intégrité territoriale, la sécurité et la stabilité des populations.
Outre, ils ont fait savoir que cette communauté des pays de l’Est apporte des opportunités de développement dans le domaine économique avant de rappeler la responsabilité de la République démocratique du Congo de s’y engager. L’EAC, ont-ils soutenu, devrait contribuer à stopper certaines intentions bellicistes des pays voisins.
Pour sa part, le patron de l’intégration régionale en RDC, a échangé avec le président du conseil des ministres des Affaires de la Communauté, de la jeunesse, sports et culture du Burundi, Ezéchiel Ngibigira, en séjour à Kinshasa pour encourager leurs athlètes lors des IXès jeux de la Francophonie.
Les deux personnalités ont conclu en encourageant avant de se féliciter de relations sincères de fraternité qu’entretiennent Félix-Antoine Tshisekedi et Evariste Ndayishimiye.
Les travaux de la table ronde sur l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri débutés le lundi 14 août dernier au palais du Peuple, ont pris fin mercredi 16 août. A cet effet, l’honorable Romain Kaurwa Bazungu, député provincial du Nord-Kivu a estimé, en ce qui concerne la levée de l’état de siège, que la décision finale revient dorénavant au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Durant ces trois jours, les participants venus de différentes institutions ont analysé à travers trois commissions, les options relatives à la levée, à la requalification ou au maintien de l’état de siège. Dans chacune de ces commissions, plusieurs recommandations ont été formulées et coulées sous forme d’un rapport destiné au président de la République, Félix Tshisekedi.
Cet élu de Masisi a, par ailleurs, avoué avoir pris part à ces travaux avec une seule position, celle de la levée de l’état de siège. C’est le résultat des travaux en commissions. Et à l’en croire, cette position était également celle de la majorité de participants qui ont pris part à ces travaux.
D’après lui, cela prouve à suffisance que le président de la République n’a pas de choix concernant la levée de l’état de siège. ‘’Presque la majorité de participants était unanime que l’état de siège soit levé étant donné que les arguments qui ont été fournis ont convaincu quasiment tout le monde’’, a-t-il rassuré.
A l’en croire, les arguments avancés pendant les travaux en commissions font partie des réclamations de la population et de l’observation de la situation sur terrain depuis l’instauration de l’état de siège dans les deux provinces.
C’est dans ce contexte qu’il a appelé la population à l’apaisement et à l’attente de la décision du président de la République, garant de la nation.
Dans son discours de clôture, Jean-Michel Sama Lukonde, chef du gouvernement, a affirmé que les conclusions et recommandations issues des travaux de la table ronde sur l’état de siège seront transmises au président de la République, Félix Tshisekedi, pour que ce dernier lève une option sur l’avenir de cette mesure exceptionnelle instaurée au Nord-Kivu et en Ituri.
Les travaux de la table ronde sur l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri débutés le lundi 14 août dernier au palais du Peuple, ont pris fin mercredi 16 août. A cet effet, l’honorable Romain Kaurwa Bazungu, député provincial du Nord-Kivu a estimé, en ce qui concerne la levée de l’état de siège, que la décision finale revient dorénavant au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Durant ces trois jours, les participants venus de différentes institutions ont analysé à travers trois commissions, les options relatives à la levée, à la requalification ou au maintien de l’état de siège. Dans chacune de ces commissions, plusieurs recommandations ont été formulées et coulées sous forme d’un rapport destiné au président de la République, Félix Tshisekedi.
Cet élu de Masisi a, par ailleurs, avoué avoir pris part à ces travaux avec une seule position, celle de la levée de l’état de siège. C’est le résultat des travaux en commissions. Et à l’en croire, cette position était également celle de la majorité de participants qui ont pris part à ces travaux.
D’après lui, cela prouve à suffisance que le président de la République n’a pas de choix concernant la levée de l’état de siège. ‘’Presque la majorité de participants était unanime que l’état de siège soit levé étant donné que les arguments qui ont été fournis ont convaincu quasiment tout le monde’’, a-t-il rassuré.
A l’en croire, les arguments avancés pendant les travaux en commissions font partie des réclamations de la population et de l’observation de la situation sur terrain depuis l’instauration de l’état de siège dans les deux provinces.
C’est dans ce contexte qu’il a appelé la population à l’apaisement et à l’attente de la décision du président de la République, garant de la nation.
Dans son discours de clôture, Jean-Michel Sama Lukonde, chef du gouvernement, a affirmé que les conclusions et recommandations issues des travaux de la table ronde sur l’état de siège seront transmises au président de la République, Félix Tshisekedi, pour que ce dernier lève une option sur l’avenir de cette mesure exceptionnelle instaurée au Nord-Kivu et en Ituri.
Aux termes de trois jours de réflexions approfondies sur l'état de siège décrété, il y a plus de deux ans, le rapport d'évaluation issu de la table ronde a été déposé au bureau du Président de la République Félix Tshisekedi.
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya s'est entretenu avec la Direction Générale de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) et celle du Réseau National de Télécommunications par Satellite (RENATELSAT), ce mardi 15 août 2023 au Centre d'émission de Binza Pigeon, à Kinshasa.
Ces moments d'échanges ont été élargis aux délégations syndicales de ces deux entreprises publiques et au Comité national de migration à la télévision numérique terrestre (CNMTNT) pour aplanir les vues et faire des projections.
"Nous sommes venus faire une évaluation générale puisque la RTNC et le Renatelsat sont des entreprises sous ma tutelle et qui collaborent quotidiennement dans leurs missions respectives. Nous avions eu une précédente réunion dans mon cabinet. Nous avions commencé un processus d'assainissement et nous voulons poursuivre avec et optimiser le signal de la RTNC. Nous devions être ici surplace pour voir techniquement et savoir qu'est-ce qu'il faut retoucher. Et nous avons été informés des différents problèmes d'ici liés à l'énergie, aux chaînes privées qui émettent ici, mais également de la relation existante entre la RTNC et le Renatelsat", a dit le ministre.
Le ministre a, dans son mot, rassuré à toutes les parties que la salubrité médiatique se poursuit et d'autres mesures seront prises pour permettre d'améliorer la collaboration sur le site de Binza.
"Nous avons fait des assainissements sur le niveau des chaînes privées et il n'y a plus de laptopeurs, grâce aux mesures prises, mais il y a aussi un travail qui doit se faire à ce niveau-là. Nous devons être en mesure de nous conformer à la ligne tracée par l'union internationale de télécommunication".
S'agissant de la modernisation du RENATELSAT, le ministre promet que le gouvernement congolais est décidé d'équiper ce transporteur Congolais sur Satellite pour plus de souveraineté et de conformisme.
"Le souci technique, il y en a partout. Nous nous sommes engagés dans un programme de modernisation des médias publics et je pense que nous avions donné un coup plus fort du côté de la RTNC, mais ce n’est pas suffisant. Parce qu'il faut regarder les provinces pour numériser toute la chaîne. Il y a aussi un travail qui se fait au niveau du RENATELSAT pour arriver à clarifier son statut juridique. C'est un travail que nous finalisions déjà avec le cabinet du Premier Ministre. Ensuite, il y aura des besoins matériels et de renforcement qui devraient se faire à notre niveau. Nous l'avons soumis au gouvernement et nous attendons juste des réponses", a conclu sa visite sur ce site.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est arrivé ce mercredi, 16 Août 2023, à la mi-journée à Luanda, en Angola, pour participer au 43ème Sommet ordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) qu’il va présider ce jeudi en sa qualité de président en exercice de cette organisation sous-régionale.
Au cours de ce sommet ordinaire, le Président Félix Tshisekedi va passer le bâton de commandement à son homologue d'Angola Joâo Lourenco , président en exercice pour 2023-2024.
Avant l'ouverture solennelle du sommet ce jeudi, le Chef de l’Etat congolais va prendre part, ce mercredi, au Sommet de la Troïka de l’Organe de la SADC qui traite des questions liées à la paix, à la sécurité et à la stabilité dans la région et fournit aux États membres les orientations à suivre.
Cette rencontre réunit le président sortant, le président actuel et le futur président de la SADC.
Cette année, le Sommet des Chefs d'Etat et de gouvernement a pour thème : « Capital humain et financier : les principaux moteurs de l'industrialisation durable de la région de la SADC ». Les participants vont ainsi plancher sur ces catalyseurs qui soutiennent l'industrialisation régionale, à savoir des ressources humaines adéquates en termes de nombre et de capacité technique, et des ressources financières appropriées pour assurer des mécanismes de financement plus durables.
Au nom du Président de la République, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde clôture les travaux de la Table ronde sur l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri.
Les travaux de la Table ronde sur l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri ont touché à la fin ce mercredi 16 août 2023, au Palais du peuple. C'est le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a procédé à la clôture officielle de ces assises, au nom du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Durant trois jours, soit du 14 au 16 août 2023, les participants venus de différentes institutions, des provinces du pays, les gouverneurs militaires de deux provinces sous état de siège, les députés provinciaux et les forces vives de la République, ont analysé, à travers trois Commissions, les options relatives à la levée, à la requalification ou au maintien de l'état de siège. Dans chacune de ces Commissions, plusieurs recommandations ont été formulées et coulées sous forme d'un rapport destiné au Président de la République, Chef de l'État.
Le Premier Ministre Sama Lukonde a, d'entrée de jeu, rendu un vibrant hommage au Président de la République qui lui avait conféré le mandat de convoquer et d'organiser cette table ronde qu'il a su bien conduire en tant que Modérateur des travaux.
Tout en promettant de transmettre le rapport final de la Table ronde au Président de la République, à qui la primeur est réservée pour des directives appropriées, le Chef du Gouvernement a remercié tous les participants à ces assises qui n'ont ménagé aucun effort pour produire un travail de qualité.
Il y a lieu de signaler que depuis son accession à la magistrature suprême en janvier 2019, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo fait de tout son mieux pour trouver une issue définitive à la question de l'agression dont la République démocratique du Congo est victime, depuis plusieurs décennies, dans sa partie orientale principalement, de la part du Rwanda et l'insécurité entretenue par les groupes armés causant ainsi une insécurité aux conséquences néfastes incalculables sur le plan économique, social, sanitaire, environnemental, éducatif et autres. Cela, sous l'indifférence totale et presque généralisée de la communauté internationale.
Fidèle à son crédo "le peuple d'abord", le Président Fatshi tient à redonner de l'espoir à la population de cette partie du territoire national, qui ne demande rien que le retour de la paix.
C'est dans ce cadre qu'il avait pris, le 03 mai 2021, des ordonnances portant état de siège et ses mesures d'application. Depuis, le gouvernement de la République travaille sans relâche pour l'application de ces mesures. Et dans la foulée, le Premier Ministre a effectué, avec le parlement et les autres partenaires, au total 4 missions dans le Nord-Kivu et l'Ituri pour recueillir les préoccupations des parties prenantes et de toutes les forces vives en vue d'évaluer les avancées enregistrées et les défis qui restent à relever. Toutes les informations recueillies au cours de ces missions mixtes ont été soumises au Président de la République qui, en réponse, a décidé de convoquer cette Table ronde devant lui permettre de lever l'option bien éclairée sur la levée, le maintien ou la requalification de l'état de siège.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)
L’article de Scooprdc.net intitulé « Table ronde sur l’état de siège : Antipas Mbusa accusé de vouloir déstabiliser le P-DDRCS ! » a suscité la réaction de la cellule de communication du ministre d’Etat, ministre de l’Intégration régionale.
Reprenant d’abord les propos du coordonnateur national du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), Thambwe Ushindi, selon lesquels « Mbusa Nyamwisi dispose d’une expertise avérée sur les questions de l’Est et il va jouer un rôle important dans la résolution de conflits dans l’est. Le Ministre d’Etat, ministre de l’Intégration régionale, s’est impliqué personnellement dans des programmes inhérents à la démobilisation et le désarmement des groupes armés depuis 2009. Il en est un pionnier ! », en se réconfortant même de la nomination de Mbusa Nyamwisi car « le Ministère de l’Intégration régionale dispose d’une mission formelle en ce qui concerne la sensibilisation des groupes armés locaux afin qu’ils s’inscrivent dans la logique du P-DDRCS, en collaboration avec des Etats voisins qui tous sont co-membres avec la RDC de différentes organisations régionales », la cellule de communication du Ministre d’Etat Mbusa Nyamwisi se pose la question de savoir d’où vient alors que ce dernier soit demandeur du P-DDRCS ?
Pour le service de communication du patron de l’Intégration régionale chapeautée par Mme Laurette Mandala, secondée par Pold Levi, ceci ne relève que de l’imaginaire des politiques adeptes de la loi du moindre effort, qui estiment que le P-DDRCS va rapporter gros à travers des malversations financières, des projets bidons surfacturés, etc.
« Sur le P-DDRCS, Mbusa n’a qu’un souci, il l’a dit et redit : la redynamisation de ce projet qui est déterminant et crucial pour sortir de nombreux jeunes de la spirale de groupes armés qui écument l’est voilà plus de 25 ans », peut-on lire dans cette mise au point de Mme Laurette Mandala et Pold Levi.
Et à eux de rappeler les propos d’Antipas Mbusa Nyamwisi : « Il nous faut chercher des voies et moyens pour transformer ces énergies de haine en force de paix et de développement. Sans embauches pérennes au profit de démobilisés, le succès du P-DDRCS ne serait guère garanti ».
La Cellule rappelle encore qu’en mi-avril 2023, le minétat en charge de l’Intégration régionale et le coordonnateur national du P-DDRCS avaient eu à réévaluer la cartographie des conflits, les zones d’influence des groupes armés, le chapelet des dialogues et autres assises visant à rétablir un climat d’entente intercommunautaire initiés notamment par le P-DDRCS.
« Mbusa Nyamwisi n’offre, en réalité, que des conseils et des opportunités pour mener le P-DDRCS à bon port, et éviter des échecs à répétition enregistrés par l’Etat rdcongolais depuis le programme DDRRR, du temps de 1+4, à STAREC. Pour le succès du P-DDRCS, Mbusa Nyamwisi a soutenu le consortium sud-africain ACK Civils & Corporate Social Responsability pour des projets de réinsertion au profit de futurs démobilisés. Le ministre d’État a même souhaité que la RDC adopte le modèle botswanais dans l’industrie du diamant, pour en finir avec le diamant de sang et autres minerais dont les fameux 3T, devenus pactoles des groupes armés. Antipas Mbusa Nyamwisi, a, en effet, été aux côtés du président de la République, Félix Tshisekedi, dans sa visite de l’industrie diamantaire de la ville de Jwaneng, au Botswana. Avec la représentante de l’Union africaine (UA) en RDC, Michelle Ndiaye, le minétat/Intégration régionale Mbusa Nyamwisi, a été informé de la disponibilité de l’UA d’aider la RDC pour la réussite du P-DDRCS. Il en découle un projet en gestation, « no more » (ça suffit) qui sera chapeauté par le P-DDRCS », expliquent Mme Laurette Mandala et Pold Levi pour enfin se poser la question : « Faut-il donc voir dans tous les efforts du ministre d’État pour l’efficacité du P-DDRCS une intrigue pour en prendre la gestion ? »
Ils estiment qu’il n’est qu’en RDC où l’on veut quelque chose et son contraire à la fois. Ce qui est certain est que, soutiennent-ils, Mbusa Nyamwisi donne des signaux rassurants aux communautés de l’est du pays, singulièrement dans le Nord Kivu et en Ituri, pour un retour progressif vers le vivre ensemble.
« Nombre des communautés de l’Ituri et du Nord-Kivu ont vu en Mbusa qu’elles appellent M’zee le sage, un homme sincère, dévoué, pacificateur et susceptible de ramener l’harmonie entre communautés. Transformant en acte la volonté du chef de l’Etat de ramener la paix et la cohésion dans l’est du pays, Mbusa Nyamwisi a entrepris sa croisade de réconciliation intercommunautaire, avec succès. Naturellement, le président de la République, candidat à sa propre succession, ne peut que tirer profit des résultats encourageants réalisés par son ministre dans cette partie du pays, d’autant plus qu’en tout chemin, en tout lieu, Antipas Mbusa ne parle que de Félix Tshisekedi », vantent Mme Laurette Mandala et Pold Levi les prouesses d’Antipas Mbusa Nyamwisi, avant de poser la question : Qui dit mieux, qui a fait mieux…en si peu de temps ? ».
Ils affirment que, bien que Mbusa Nyamwisi ne soit aux affaires que depuis fin mars 2023, mais à travers, notamment, son parti, le RCD-K ML, Félix Tshisekedi perce dans les sondages d’opinion réalisés par les radios locales. « Cela ne peut faire mal qu’à ceux qui fomentent l’échec du président de la République à la prochaine présidentielle. Une cinquième colonne, une armée des taupes iscariotes que le temps finira par dévoiler et exposer sur la place publique…quand Mbusa Nyamwisi aura déjà fini à poser les jalons du triomphe de Fatshi dans l’Est », égratignent les chargés de communication de Mbusa Nyamwisi, ses pourfendeurs.
A la table ronde sur l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri qui se tient à Kinshasa, au Palais du Peuple, Mbusa Nyamwisi doit y apporter notamment, son expertise sur la gestion des conflits et le vivre ensemble, n’en déplaise à ses détracteurs, soutiennent les chargés de communication du Ministre d’Etat de l’Intégration régionale.
La cérémonie de clôture de ce jour s’est déroulée dans la Salle de Conférences du Cercle de Kinshasa en présence des personnalités congolaises et coréennes, entre autre au sommet, le Ministre congolais de l’Agriculture et l’Ambassadeur de la République de Corée en République démocratique du Congo.
Ce jeudi 17 août 2023 a marqué la fin du Projet de Développement des Capacités du Centre National de Vulgarisation Agricole (CNVA).
La cérémonie de clôture de ce projet du secteur agricole congolais s’est tenue au Cercle de Kinshasa avec la participation des personnalités suivantes, du côté congolais : SEM. José Mpanda, Ministre de l’Agriculture, M. Kalala Ilunga Mbayo Baudouin, Secrétaire général à l'Agriculture et Mme Lucianne Lutula Shoko, Directrice du Centre national de vulgarisation agricole ; et, du côté coréen : SEM Cho Jaichel, Ambassadeur de Corée, M. Choi Yeon-jae, Directeur-pays de la KOICA/RDC, et Docteur Kwon O-kyung, Administrateur en chef du projet.
Financé par le Gouvernement coréen à hauteur de 8 millions de dollars US, à travers la KOICA, et exécuté dans la banlieue de Kinshasa (site de N’djili SECOMAF) par le Ministère de l’Agriculture et la KOICA, avec l’accompagnement de l’Institut coréen en stratégie de développement (KDS), le projet qui se clôture ce jour avait un objectif principal très ambitieux à savoir, la mise en place d’un système national de vulgarisation agricole afin de donner naissance à toute une génération de vulgarisateurs capables de booster le développement du secteur agricole, ce secteur porteur d’espoirs en République démocratique du Congo.
Le projet de développement du CNVA a été lancé depuis 7 ans. Initialement prévu pour une période de 5 ans, soit de 2016 à 2020, le projet a connu une prolongation du fait de la pandémie de covid19.
En effet, le partenariat concluant ce projet entre la KOICA et le Ministère de l’Agriculture a été signé en avril 2016, et avait comme objectif : de légaliser l’intégration effective du système de vulgarisation agricole en RDC, d’établir le système national de formation pour les services de vulgarisation et d’améliorer les capacités du système de vulgarisation agricole au niveau des fermes.
Plus spécifiquement, il s’agissait de mettre en place un comité de pilotage au niveau national afin d’améliorer les services de vulgarisation agricole dans la ville de Kinshasa, avec des impacts possibles dans les villes avoisinantes, de construire un centre national moderne de formation en vulgarisation agricole pour offrir les services de vulgarisation à un grand nombre, et enfin, de mettre en place trois unités à savoir, la planification des opérations, la gestion et la formation des fermiers qui serviraient comme appui à la politique de développement du CNVA et à la promotion de l’intégration des systèmes de vulgarisation au niveau national.
En termes des réalisations engrangées au cours de la période du projet, nous pouvons mentionner, outre l’érection d’un centre national de vulgarisation agricole moderne, l’intégration effective dans le système national et dans le budget national du CNVA, les formations des formateurs, les formations des leaders fermiers, le lancement expérimental des fermes modèles pour l’application des techniques agricoles modernes apprises, la mise en place pour la toute première fois en RDC d’une serre agricole en polycarbonate pour la croissance des cultures et l’amélioration de la productivité des agriculteurs et fermiers.
Ce projet entre dans le cadre de l’appui du Gouvernement coréen au développement du secteur agricole congolais. La Corée entend ainsi consolider son partenariat avec le Congo dans l’agriculture. De plus, en cette année où les deux pays commémorent le soixantième anniversaire de l’établissement des relations bilatérales, à travers les échanges des lettres de félicitations, au mois d’avril dernier, entre les deux Chefs d’Etat et les deux Ministres des Affaires Étrangères, il est plus qu’important de travail pour le renforcement des liens d’amitié déjà solides.
Les deux parties ont souhaité de tous leurs vœux la pérennisation de ce projet dont la gestion est, à partir de ce jour, confiée à la partie congolaise.
A quoi servirait-il de placer, de nouveau, la gestion des deniers publics entre les mains des personnes dont l’on ne saurait clairement mesurer, à l’avance, le sens de responsabilité et de probité ? Voici, loin sans faux, un dilemme dans lequel se voûte la RD. Congo, des décennies durant, en proie à des plus tares dont le détournement, la corruption et le clientélisme qui gangrènent, malheureusement, les établissements publics et entreprises du portefeuille de l’Etat. Dans le souci de prévenir, de réduire l’impact et d’éjecter ce venin qui ronge l’arsenal du portefeuille congolais, la Cellule d’Innovation et de Changement des Mentalités (CICM) a organisé, du 16 au 17 août 2023, au Chapiteau du Pullman Grand Hôtel, à la lisière de la Gombe, un Séminaire de renforcement des capacités à l’intention de ces nouveaux dirigeants des établissements publics et des entreprises du portefeuille sur la gestion aussi bien responsable qu’orthodoxe des deniers publics.
A quoi bon ?
En effet, ces assises se sont déroulées en collaboration avec l’Inspection Générale des Finances, l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption, l’Association Nationale des Etablissements Publics et Entreprises du Portefeuille, de l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle ainsi que du Secrétariat National pour le Renforcement des Capacités.
Dans son allocution d’ouverture, Jacques Kangudia, Coordonnateur de la CICM, a souligné, en effet, que ce séminaire né, à la fois, de la poursuite de la campagne de sa structure sur le civisme fiscal ainsi que de la frustration de la population congolaise, doublée de la mauvaise gestion des mandataires publics et méfiante à reverser leurs obligations fiscales devant le Trésor Public.
« Tout au long de ses campagnes, nous avons reçu les inquiétudes de nos populations qui se demandaient : ‘’Pourquoi payer les taxes et redevances si elles sont mal gérées par le mandataire à qui est confié le privilège de les gérer’’ », s’est-il interrogé.
Au terme de ce constat, a-t-il poursuivi, « c’est donc avec une oreille attentive de l’Inspecteur Général des Finances-Chef de Service que nous avons convenu de l’organisation commune de ces assises. L’Inspection Générale des Finances a notamment, la mission de contrôle de nos finances. Mais, celle-ci doit s’accompagner, en amont, d’un renforcement des capacités des mandataires de publics sur les thématiques relevant des divers secteurs générateurs des recettes ».
A cette démarche, a-t-il renchéri, les autres services rattachés à la Présidence de la République et au Gouvernement ont été impliqués pour l’atteinte des objectifs qui sauveront le pays, des éventuels nouveaux scandales financiers ainsi que des actes répréhensibles que poseraient certains mandataires véreux.
Responsabilité des mandataires publics
Rappelant que les établissements publics et les entreprises du portefeuille sont d’abord l’expression de la volonté de l’Etat, lui-même, consistant à répondre aux besoins de la collectivité, de se doter d’une certaine autonomie afin d’évaluer dans des conditions qui permettent leur performance et leur efficacité, sous le prisme d’un arsenal législatif et réglementaire de la République, le Coordonnateur de la CICM a sensibilisé les nouveaux mandataires publics sur leur rôle de gestionnaire des biens publics des Congolais.
« Ce peuple congolais qui fonde tant d’espoir, après l’avènement du Chef de l’Etat à la Magistrature Suprême est en droit d’attendre des mandataires publics, des pratiques protégeant son patrimoine. Cet atelier est donc un cadre de renforcement des capacités en vue de relever le défi des établissements publics et des entreprises du portefeuille, et surtout un cercle de réarmement moral et éthique de leurs dirigeants en vue de les outiller pour un accomplissement vertueux et efficace de leurs missions», a-t-il indiqué.
Il sied de préciser qu’au cours de ces assises, plusieurs allocutions ont été tenues par de Messieurs Victor Batubenga et Thierry Mbulamoko respectivement, Inspecteur Général des Finances et Coordonnateur de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption.
Modules de formation et résultats attendus
A cet atelier, il a été notamment, fixé des modules portant , tour à tour, sur la gestion des finances publiques, la lutte et le plan de sortie de la corruption, la planification stratégique et opérationnelle en son volet de la gestion axée sur le résultat, l’éthique de responsabilité, le patriotisme et, enfin, le Code de déontologie et d’éthique de l’agent public.
Ce, avec pour objectifs spécifiques, de renforcer les capacités des dirigeants dans la lutte contre les antivaleurs en matière de gestion responsable des deniers publics ; d’outiller les dirigeants à devenir des manager-coachs capables de secréter des changements positifs.
Ensuite, faire de chacun de ces établissements publics et entreprises du portefeuille, un pôle d’excellence et créer en son sein, des comités de suivi. Et enfin, la mise en place d’un plan de lutte contre la corruption dans les établissements publics et entreprises du portefeuille.
Fin de la table ronde initiée par le Président de la République en vue d’évaluer l’état de siège décrété il y a deux ans dans les provinces de l’Ituri et Nord Kivu. Les parties prenantes à ces assises, réunies durant trois jours au Palais du Peuple devaient choisir entre la décision de maintenir l’état de siège, le requalifier ou carrément le lever. A ce propos, un groupe de jeunes ressortissants de la partie Est du pays a, dans une déclaration signée par le coordonateur du groupe, M. Alain Shukuru, exigé la levée ou la requalification de cette mesure jugée de «déboire». Cet échec de l’état de siège s’explique, selon ces jeunes, suite notamment aux révélations données par les Nations Unies, qui ont indiqué que depuis juin 2020 à mars 2022, les deux provinces sous cette mesure ont vu le nombre de victimes plus que doublé, passant de 559 à 1261 et deux territoires sous contrôle de M-23, à savoir Masisi et Rutshuru, mais aussi la multiplicité des groupes armés dans cette partie du pays. «Alors que l'objectif de cette mesure était de restaurer la paix et d'éradiquer les groupes armés qui ont atteint environ le nombre de 266, selon le rapport du "P-DDRCS" (programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion) et Starec (stabilisation et reconstruction des zones sortant des conflits armés) », s’inquiètent-ils. Toutefois, les jeunes ressortissants de l'Est demandent aux FARDC, à la police nationale et aux leaders politiques toute tendance confondue, ainsi qu'aux populations des provinces concernées de demeurer vigilants, car « les groupes armés instrumentalisés par les armées Rwandaise et Ougandaise continueront à commettre des crimes ». Cependant, ces jeunes de l’Est regrettent que Kinshasa n’ait pas consulté ces populations après les ‘’désastres’’ occasionnés par cette mesure, et estiment néanmoins qu'il serait mieux de les consulter avant de prendre cette décision. Par conséquent, les jeunes ressortissants de l'Est réitèrent leur proposition de la tenue d'un forum national entre les leaders politiques « de tout bord » et de la société civile pour concilier les vues et élaborer des stratégies communes pour la paix dans l'Est du pays. Fidel Songo
Département d’Etat Américain Déclaration de Matthew Miller, Porte-parole Désignation de fonctionnaires de la République démocratique du Congo (RDC) pour des faits de corruption importants Les Etats-Unis désignent les personnes suivantes comme étant généralement inéligibles à l’entrée aux Etats-Unis en raison de leur implication dans des actes de corruption importants : • Cosma Wilungula Balongelwa, ancien directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) ; • Léonard Muamba Kanda, ancien chef de département de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et directeur de l’ICCN ; et • Augustin Ngumbi Amuri, directeur-coordinateur de l’Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d’extinction (CITES) et conseiller juridique de l’ICCN. En tant que fonctionnaires responsables de la protection des espèces sauvages, ils ont abusé de leurs postes officiels en s’impliquant dans le trafic de chimpanzés, de gorilles, d’okapis et d’autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin. Leurs actions criminelles transnationales corrompues ont sapé l'état de droit et la transparence du gouvernement en RDC ainsi que les efforts de longue date de conservation des espèces sauvages. L’action d’aujourd’hui montre que les États-Unis se tiennent aux côtés de ceux en RDC qui s’évertuent de perturber le trafic des espèces sauvages et de préconiser l’obligation de rendre des comptes incombant aux fonctionnaires corrompus et aux criminels transnationaux. Ces désignations réaffirment également l’engagement des États-Unis à lutter contre la corruption, qui est préjudiciable à l’intérêt général, freine la prospérité économique des nations et entrave la capacité des gouvernements de répondre efficacement aux besoins de leurs peuples. Ces désignations publiques sont faites selon l’article 7031 (c) du Département d’État, en vertu de la loi de 2023 portant ouverture de crédits en faveur des programmes d’activités à l’étranger et des programmes connexes. Le Département d’Etat a aussi désigné la femme de Léonard Muamba Kanda, Rose Ngokali, et la femme de Cosma Wilungula, Esther Mwanga Wilungula, comme étant généralement inéligibles à l’entrée aux Etats-Unis.
«Bien que les défis soient là, il y a aussi des raisons d’espérer. La RDC est l’une des économies à la croissance la plus rapide en Afrique. Sous le leadership efficace de S.E M le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous avons constaté un fort désir du Gouvernement Congolais pour des réformes institutionnelles, de réduction de la corruption et d’amélioration de la gouvernance. Et nous sommes convaincus que le peuple congolais et le Gouvernement surmonteront ensemble ces défis et en sortiront encore plus forts et unis.» C’est avec ces mots d’espoir adressés au peuple congolais que Dhruv Mittal, Chargé d’Affaires indien par intérim en RDC a clôturé son discours fait le mardi 15 août à l’occasion du 76e anniversaire d’indépendance de son pays. Devant un parterre d’invités congolais dont le vice-ministre de la sécurité nationale, M. Samy Adubango et le secrétaire général aux affaires étrangères, il a été question pour l’officiel indien de citer les avancées notables accomplies par sa nation depuis son accession à l’indépendance. Pour lui, la plus grande réalisation de l’Inde reste l’expérience d’édification de la nation qui abrite toutes les grandes religions du monde, plus de 120 langues différentes et des milliers de dialectes différents. Aussi, l’Inde a fait un boom économique, alors qu’elle était « désespérément » pauvre lors de son accession à l’indépendance : « elle s’est élevée pour devenir la 5e plus grande économie du monde et celle qui connait la croissance la plus rapide avec un PIB de plus de 3750 milliards de dollars américains. » Son système sanitaire est à ce jour mondialement connu, l’espérance de vie a augmenté de plus de 100%. Sur le plan nucléaire et spatial, l’Inde se définit comme une « puissance responsable » ; à ce jour, elle a atteint la lune et est devenu la 4e nation à atteindre Mars. Sur le plan international, l’Inde est aujourd’hui considérée comme un partenaire de choix de grandes puissances et se sert de cette position pour défendre les intérêts des pays du Sud. «L’Inde a été la meneuse la plus bruyante de la lutte contre le terrorisme. Aujourd’hui, nous sommes une voix de premier plan dans les forums multilatéraux et nous avons particulièrement défendu les intérêts des pays du Sud. Qu’il s’agisse d’anticolonialisme, d’antiracisme dans les années 50-60 ou des enjeux contemporains du changement climatique, de la sécurité alimentaire et énergétique (…)», a-t-il martelé. Cette année, l’Inde assure la présidence du G20 et veut faire de ce mandat une occasion d’aider à amener le discours mondial dans la bonne direction, en faisant en sorte que les institutions internationales reflètent l’ordre mondial contemporain et soient plus représentatives des intérêts des pays du Sud, y compris le continent africain. En outre, l’officiel indien n’a pas manqué de saluer la coopération entre son pays et la RDC : «l’année dernière nos Ministres de la Défense se sont rencontrés et ont eu des discussions fructueuses. (…) Des progrès significatifs ont été accomplis vers l’achèvement du projet hydroélectrique de Kakobola dans la province du Kwilu ainsi que le financement de 200 millions de dollars américains supplémentaires pour l’achèvement du projet hydroélectrique de Katende dans la région du Grand Kasaï. » Par ailleurs, il a réitéré l’engagement de son pays à être un partenaire fiable pour la RDC dans son parcours de développement. Déborah Nitu