Le sécurité et l'économie ont été au centre des échanges entre le Président Félix Tshisekedi et Cyril Ramaphosa, son homologue de la République d'Afrique du Sud en séjour à Kinshasa. Le communiqué conjoint ayant sanctionné cette mission a décliné les différents secteurs concernés par cette coopération. Il s'agit notamment, de la sécurité, de l'économie, des finances, de la politique, des infrastructures, etc.
Au cours du point de presse conjoint, les présidents Félix Tshisekedi et Cyril Ramaphosa ont confirmé leur volonté d'approfondir la coopération bilatérale dans tous ces domaines. Interrogé sur des éventuelles négociations directes avec le Rwanda et le M23, le président Félix Tshisekedi a été précis. *"Il est de notoriété publique que le Rwanda soutient le M23, malgré ses dénégations et les différents rapports documentés d'experts des Nations-Unies. Ce pays vit de cette guerre d'agression de la RDC pour alimenter son économie ", a dit le Président Tshisekedi. ‘’La stratégie du Rwanda consiste à pousser la RDC à négocier avec un groupe du M23 alors qu’ils vont créer une dissidence en réserve, pour poursuivre avec une guerre de prédation vitale pour leur économie’’, a ajouté le Chef de l'Etat congolais.
Pour toutes ces raisons, ‘’nous ne pouvons pas négocier avec des gens qui agissent par procuration’’, a conclu le Président Félix Tshisekedi. Au sujet de la force sous-régionale de la SADC, il s’est montré optimiste, quant à sa capacité de ses troupes à donner des résultats probants sur le théâtre des opérations. (LPM avec la Cellcom/Présidence)
*Cyril Ramaphosa, le Président de l'Afrique du Sud, est arrivé ce mercredi 5 juillet 2023, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. C'est à 19 heures que l'appareil transportant le Chef d'État sud-africain a atterri à l'aéroport international de N'djili. A sa descente d'avion, le Président Cyril Ramaphosa a été accueilli par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, entouré des membres du comité d'accueil composé de quelques officiels congolais et sud-africains. Juste après le passage de la haie d'honneur, le Président Ramaphosa et le Chef du Gouvernement Congolais se sont entretenus pendant quelques minutes au salon présidentiel de l'aéroport international de N'djili avant de prendre la route vers son lieu de résidence. L'agenda du Président Ramaphosa à Kinshasa prévoit, entre autres, un tête-à-tête avec le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les deux personnalités procéderont jeudi, au Palais du peuple, à la clôture du Forum économique RDC-RSA/2023, tenu dans le cadre de la 12ᵉ grande commission mixte RDC-RSA, dont les travaux se sont ouverts ce mercredi au Palais du peuple. Ce forum économique table sur plusieurs thèmes liés à la coopération entre la République démocratique du Congo et la République Sud-africaine. Il s'agit notamment de la Santé, du Transport, des Infrastructures, des Mines, de l'Eau et de l'Électricité, des Finances, et de l'Agriculture. Des ministres sectoriels de deux pays et des entrepreneurs prennent part à ces assises. (Avec la Cellcom/Primature)
« Résister à la tentation du désespoir et se tenir main dans la main pour relever ensemble les nombreux défis auxquels fait face le pays ». C’est le message que le cardinal Fridolin Ambongo a adressé à ses compatriotes, à l’occasion de la commémoration du jour de l’indépendance de la RDC, le 30 juin. Dans un entretien accordé à Vatican News, l’archevêque de Kinshasa, en séjour à Rome, a notamment appelé les congolais à être solidaires. A l’occasion de la commémoration des 63 ans d’indépendance de la République Démocratique du Congo (RDC) le 30 juin, le cardinal Fridolin Ambongo a adressé un message pastoral appelant à résister au désespoir et à ne pas céder au découragement. Alors que cette date l’a trouvé à Rome, où il participait à la réunion du Conseil des neuf cardinaux (C9), l’archevêque de Kinshasa avait écrit, sur son compte tweeter que «la situation difficile de l’heure ne devrait pas être une source du désespoir». Il a exhorté «les fils et les filles de ce beau pays à se tenir main dans la main pour relever ensemble les défis de l’unité et de la cohésion nationale, les défis de la paix et du développement durable». Étant absent du pays et ne pouvant pas offrir une eucharistie ensemble avec ses compatriotes, il a invité particulièrement ceux qui lui ont écrit à cette occasion à la prière et à la méditation, vues les situations que traverse le pays.
Une commémoration vécue dans la douleur L’archevêque de Kinshasa a indiqué avoir constaté que cette commémoration de l’indépendance de la RDC a été vécue dans la douleur. Son message à cette occasion, a-t-il expliqué, a été motivé par le contexte sociopolitique et économique de son pays, qui «se résumerait en un seul mot: une misère insupportable pour le peuple congolais». Depuis 1960, année d’accession de son pays à l’indépendance, «l’impression générale» est que chaque année qui passe apporte son lot de misères et de souffrances, a-t-il déclaré avec peine. Les conditions de vie des congolais ne s’améliorent pas assez, le pays fait face à la guerre dans sa partie Est, causant des déplacements des populations et vidant des villages entiers. Le cardinal Ambongo, qui a visité il y a quelques semaines des camps des déplacés à Goma, dans la province du Nord-Kivu, a décrit une misère économique qui ne laisse pas indifférent. Il y avait accompagné le cardinal Luis Antonio Tagle, propréfet du Dicastère pour l’Évangélisation et envoyé du Pape dans cette ville où le Saint Père devait se rendre dans le cadre de son voyage apostolique.
Ne pas céder au découragement, malgré tous les problèmes La misère économique et le climat politique délétère dans lesquels vit le peuple congolais peut porter au découragement. Dans cette situation, le rôle du pasteur est de soutenir l’espérance du peuple, a rappelé le cardinal Ambongo, tout en soulignant que les congolais sont un peuple qui croit profondément en Jésus-Christ, notre espérance. «Au-delà de tout ce qui se fait de triste, de révoltant dans le pays, le peuple doit garder sa flamme d’espérance allumée», particulièrement en une journée aussi paradigmatique que le 30 juin, «date de l’indépendance de notre pays», a-t-il insisté. Se tenir main dans la main pour relever ensemble les défis de la RDC Face aux nombreux défis auxquels fait face le pays, l’archevêque de Kinshasa a souligné l’importance d’être solidaires et de travailler en synergie. Il regrette que certains de ses compatriotes, dont certains responsables, «prennent un malin plaisir à diviser le peuple alors que le pays prend feu de tous côtés avec les groupes armés à l’Est, avec le mouvement M23… qui met en péril notre existence commune». Il a rappelé l’importance d’un bon partage lorsque l’on fait face à une situation de pénurie des biens et services pour tous. Malheureusement, constate-t-il, «un petit groupe de gens au pouvoir se taillent presque l’entièreté du gâteau et ne partagent pas avec les autres». Il condamne et dénonce ce manque de solidarité et de soutien mutuel.
S’engager dans le processus électoral pour espérer le changement En parlant des élections, prévues en décembre 2023 dans son pays, le cardinal Ambongo a invité ses compatriotes à garder l’espoir que les choses pourront s’améliorer. L’Église catholique au Congo, à travers sa commission Justice et Paix, continue à organiser l’observation électorale, espérant qu’à travers cette observation électorale, elle pourra apporter sa contribution pour que les élections puissent se passer dans des conditions acceptables, a-t-il révélé. Les dernières élections, a-t-il déclaré, ont créé une certaine frustration dans la population, au point que certains se demandent si leur volonté sera prise en compte. Conscient de ce problème, le prélat congolais exhorte «à ne pas tomber dans la tentation du désespoir, car l’avenir dépend du peuple». Il a aussi invité les congolais à suivre l’avant-dernier message de la conférence épiscopale, au sortir de leur assemblée tenue à Lubumbashi, qui les appelait à la vigilance au regard de ce scrutin. L’Eglise, a-t-il assuré, s’attèle à l’éducation électorale, afin que la population puisse veiller à l’ensemble de ce processus et que les résultats qui seront proclamés soient conformes à la volonté du peuple exprimée dans les urnes. Parlant des politiciens de son pays, le cardinal Ambongo a regretté un manque de «vision politique qui est essentiellement une vision éthique», et donc un idéal social pour le peuple. Avec plusieurs centaines de partis politiques en RDC, ces politiciens changent facilement de camp, pour rallier celui qui offre le plus d’avantage. Heureusement, dit l’archevêque de Kinshasa, il y a une minorité qui fait la différence et résiste à cette transhumance, qui croit en un idéal politique et qui est prêt à s’engager pour le plus grand bien du peuple. Le Congo, un diamant que tous veulent avoir, en excluant les Congolais A l’occasion de cette commémoration des 63 ans d’indépendance de la RDC, la situation sécuritaire préoccupante a été beaucoup soulignée, aussi bien à l’Est qu’à l’Ouest du pays. Pour le cardinal Ambongo, au sujet de cet aspect, le problème de ce pays se situe actuellement à deux niveaux. Au niveau sous régional et international, le Congo est considéré, comme l’avait dit le Pape, comme «un diamant» que tout le monde veut, mais en excluant les Congolais eux-mêmes. Le prélat a pointé du doigt les multinationales occidentales, mais aussi chinoises et russes. Lors de sa visite pastorale dans ce pays du 31 janvier au 3 février, le Saint Père avait appelé à retirer les «mains» du Congo et de l’Afrique. Plutôt que commercer directement avec la RDC, ces puissances occidentales se servent malheureusement des pays voisins, regrette-t-il. Le cardinal Ambongo a mentionné, à titre d’exemple, le Rwanda, cité dans certains rapports de l’ONU comme agissant à l’Est de la RDC à travers le groupe armé M23 qui crée l’insécurité dans plusieurs zones de ce pays. Pour le prélat, c’est «dommage pour un pays qui a vécu les affres du génocide contre les Tutsis» d’agir de cette façon. Au niveau national, l’archevêque de Kinshasa invite ses compatriotes à la responsabilité, «car tout ce qui se fait dans la sous-région ne serait pas possible s’il n’y avait pas la coopération des Congolais eux-mêmes, en commençant par ceux qui sont au pouvoir». Vatican News
Le Président de la Commission Electorale Nationale et Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu, mardi 4 juillet 2023, avec Bernard Quintin, Directeur général du service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne (UE). Ensemble, ils ont évoqué des questions en lien direct avec le processus électoral et l’organisation des scrutins du 20 décembre 2023 et bien d’autres plus tard. L'hôte du Président Kadima a loué la démarche initiée d'organiser les différentes rencontres avec les ténors de l'opposition par souci d'inclusivité. «Les élections, c’est dans moins de 6 mois, et le temps avance. Nous avons évoqué avec le Président Denis Kadima des questions de calendrier électoral, des listes des électeurs, des bureaux qui sont ouverts pour recevoir des candidatures pour l’élection des députés au niveau national, mais aussi des questions de l’observation de différents scrutins et de leur liaison. Des questions récurrentes certes, mais qui se posent avec une acuité différente au fur et à mesure que le temps avance. Ce sont des éléments dont nous avons parlé brièvement», a déclaré Directeur général du service européen pour l’action extérieure de l’Union européenne (UE). Et de rajouter : «Le Président de la CENI, et c’est un aspect très important, nous a rassurés sur la tenue du calendrier électoral et aussi le souci d’inclusivité par le fait qu’il reçoit, à son invitation, des leaders de l’opposition pour discuter des questions de contentieux qui pourraient subsister. Je souhaite vivement que cela soit de bon augure que les élections qui auront lieu et seront dans le délai pour surtout qu’elles soient libres, transparentes et inclusives, comme le veut la formule consacrée. Tout en se rappelant qu’on parle bien d’un processus électoral et que le jour du scrutin, c’est un moment qui, ma foi, dure tout le temps ». La Pros.
En marge de la célébration de l'indépendance de la RDC, vendredi 30 juin, le Président de l'Ensemble pour la République et l'un des leaders de l'opposition en RDC a dressé, dans un message, un bilan chaotique de la gestion du pays pendant 63 ans.
"C’est la déroute. La Démocratie recule. En cette année électorale, j’invite tous les jeunes à retrouver le courage et l’esprit de liberté des pères de l’indépendance. Rien ne justifie que les opposants politiques, les activistes de la société civile, les journalistes, les avocats soient tabassés, arrêtés et jetés en prison. Salomon Kalonda, Mike Mukebayi, Franck Diongo, Jean-Marc Kabund, et tant d’autres doivent être libres. Les menaces et les insultes contre les autorités religieuses, les chefs de file de l’opposition, les défenseurs
des droits de l’homme doivent cesser», a-t-il laissé entendre.
Moïse Katumbi Chapwe déplore aussi le recours à des milices politiques qui ne concourt pas à l’apaisement du climat politique.
"Nous sommes et restons des adversaires et pas d’ennemis", a-t-il déclaré.
Dans son adresse à la nation, le Président Félix Antoine Tshisekedi a affirmé qu'il était pleinement conscient de la perplexité des Congolais au regard de la baisse du pouvoir d’achat, surtout celui de plus démunis, « dont les conséquences, bien que visibles sur le panier de la ménagère se veulent pour certains difficilement surmontables ».
Tous les congolais seront bientôt dotés de nouvelles cartes d’identité. Près de quarante ans après l’épuisement du dernier stock, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de redémarrer la machine. Accompagné par son épouse, la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, le Chef de l’Etat a obtenu sa carte d’identité, vendredi 30 juin 2023, au bâtiment abritant le Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, à quelques encablures du Palais du peuple, au cours d’une cérémonie qui a connu la participation des personnalités issues du différentes institutions du pays, notamment le Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et le Président de la Cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta Badibanga. Si cette opération est rendue aujourd’hui possible, il y a lieu de reconnaitre le grand travail abattu, aux côtés des services de la Centrale électorale, lors de l’enrôlement des électeurs, par l’Office national d’identification de la population (ONIP), qui a bénéficié de l’appui conséquent du gouvernement de la République, conformément à la volonté du premier citoyen du pays, pour relever le défi de la restitution de l’identité au peuple congolais. Une action louable ! Il y a lieu de relever, cependant, qu’après l’inauguration de Suprême Automobile, une usine de montage des véhicules de marque Mercédès Benz, qui a ouvert ses portes à Kinshasa, plus de trente ans après le départ du constructeur américain General Motors, la reprise de l’octroi des cartes d’identité révèle mieux la volonté manifeste de Félix Tshisekedi de poser des actes à impact visible comme pour marquer d’une empreinte indélébile son passage à la magistrature suprême. C’est en cela qu’il entend, concrètement, s’il faut revisiter toutes ses récentes actions, à rencontrer les aspirations de ses nombreux compatriotes disséminés à travers le territoire national. Ceux qui l’attendaient sur le terrain de promesses peuvent, visiblement, rebrousser chemin puisque la donne continue de changer. Tant mieux pour l’ensemble du régime en place, qui s’offre là la confiance des congolais à l’approche des joutes électorales de décembre prochain, telles que prévues par la Commission électorale nationale indépendante, selon l’esprit des délais constitutionnels. En marge, justement, de ce rendez-vous électoral, le Président Félix Tshisekedi, le même, va surement mettre à l’œuvre des énergies nouvelles pour étoffer son bilan, notamment avec des infrastructures modernes qu’il pourra inaugurer dès juillet prochain, dans le cadre du Programme de développement local de 145 Territoires. Dans son message à la Nation, à l’occasion du 30 juin, il a indiqué que les agences d’exécution des travaux, à l’instar du BCECO, ont confirmé la livraison des ouvrages dans, pratiquement, un mois. Voilà qui cristlise le nouveau narratif du Chef de l’Etat, qui prend, jour après jour, rendez-vous avec l’histoire et tient, même sans dire, à honorer la mémoire de son père, le Sphinx de Limete, feu Etienne Tshisekedi Wa Mulumba. Paix à son âme ! Gloire Mfemfere
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accueille ce jeudi 5 juillet 2023, au Palais de la Nation, son homologue sud-africain, le Président Cyrile Ramaphosa, venu à Kinshasa dans le cadre d’une visite officielle de 48 heures. Au cours de leurs échanges, les deux Chefs d’Etat vont accorder une part belle aux questions d’intérêt commun entre leurs pays respectifs. L’agenda de cette visite d’Etat prévoit, juste après cette rencontre, un déjeuner de travail entre les deux personnalités, qui vont participer, en début d’après-midi de ce même jeudi, au Palais du peuple, aux travaux du Forum économique RDC-RSA. D’après des sources officielles, ce Forum regroupe une centaine d’hommes d’affaires de deux pays. Cyril Ramaphosa est arrivé à la tête de la République sud-africaine en février 2018. Syndicaliste et homme d’affaires réputé, le successeur de Jacob Zuma est né en novembre 1952 à Johannesburg en RSA. Il est détenteur d’un diplôme en droit qu’il a décroché à l’Université d’Afrique du sud en 1981. La Pros.
*A moins d’un mois de la tenue ce grand rendez-vous, les préparatifs vont bon train. Ce mardi 4 juillet 2023, Patrick Muyaya est, en effet, revenu sur ce dossier qui figure parmi ceux qui défraient la chronique de l’actualité. A ce sujet précis, il a annoncé l'arrivée des équipements pour la RTNC dont quatre bus dédiés et une dizaine de caméras professionnelles. Il est également revenu sur les dernières visites d'inspection et la mise au point face à une forme de manipulation présentant Kinshasa comme une ville où règne l'insécurité. "Hier, nous avons eu autour du Premier Ministre une réunion autour de la préparation des Jeux de la Francophonie. D'ailleurs, aujourd'hui il était sur terrain pour aller voir comment les travaux évoluent. Nous avons relevé au terme de nos entretiens, qu'il existait une forme de manipulation qui vise à passer des messages de crainte aux délégations qui doivent arriver à Kinshasa, présentant Kinshasa comme une ville où la sécurité n'est pas garantie. Dans une ville de 15 millions d'habitants, le problème d'insécurité se pose toujours mais qu’il y a aussi, parallèlement à cela, une réponse de la police", a dit, substantiellement, M. Patrick Muyaya Katembwe, dans le verbatim repris, ci-dessous. Verbatim *Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement, a animé un briefing presse ce mardi 4 juillet 2023 autour des résultats de la gestion gouvernementale faisant un focus sur les récentes bonnes nouvelles pour la RDC.
*La CENI constate dans les installations de ses Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures la présence ‘’indésirable’’ des Agents du Ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières. C’est ce qu’il remet en cause à travers son communiqué de presse du 2 juillet dernier, en n’autorisant dans l’enceinte des BRTC que la présence des Agents de la DGRAD, pour une raison simple. A l’en croire, c’est pour la remise de la Note de perception aux candidats désireux de payer, pour le compte du trésor public, les frais de dépôt de candidatures. Lire, ci-dessous, l’intégralité du communiqué. REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO COMMISSION ELECTORALE NATIONALE INDEPENDANTE CENI COMMUNIQUE DE PRESSE N°031/CENI/2023 La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que conformément à l’article 211 de la Constitution de la REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE du Congo et à l’article 7 de la Loi organique portant fonctionnement et organisation de la CENI telle que modifiée et complétée à ce jour, la CENI est indépendante. Elle collabore avec les autres institutions de la République mais, elle ne tolère pas leur immixtion dans la gestion des opérations électorales. A ce titre, la CENI interdit formellement la présence des Agents du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité et des Affaires coutumières dans les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC). Seules les Agents de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participation (DGRAD) sont autorisés d’être dans le BRTC notamment, pour la remise de la Note de perception aux candidats désireux de payer, pour le compte du trésor public, les frais de dépôt de candidatures. Par ailleurs, la CENI rappelle aux candidates et aux candidats indépendants ainsi qu’aux partis et regroupements politiques que la période de dépôt et de traitement des dossiers de candidatures pour l’élection des députés nationaux est du 26 juin au 15 juillet2023. Aucune prolongation ne sera accordée. La CENI invite les uns et les autres à tout faire pour que leurs dossiers de candidatures soient conformes aux exigences légales et déposés dans le délai dans les différentes circonscriptions où ils désirent postuler. A cet effet, elle rappelle que les frais de dépôt des dossiers de candidature ou de cautionnement sont fixés à 1.600.000 Francs congolais par siège pour l’élection des Députés Nationaux, conformément aux dispositions des articles 121 de la Loi électorale. Fait à Kinshasa, le 2 juillet 2023 Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa Rapporteur Adjoint
KIM IL SUNG (1912-1994), Fondateur de la Corée socialiste, Eternel Président de la République Populaire Démocratique de Corée Représentant du 20e siècle Selon les historiens, le 20e siècle, siècle complexe caractérisé surtout par les deux grandes Guerres mondiales, l’apparition des Etats socialistes et l’âpre lutte de libération nationale menée dans les pays colonisés et semi-colonisés, a engendré nombre de personnes célèbres et grands hommes. Or, l’opinion mondiale estime que le Président Kim Il Sung (1912-1994) vient en tête de ces derniers. A l’âge de moins de 20 ans, Kim Il Sung a éclairé la voie de la révolution coréenne et créé les idées du Juche ; entre vingt et trente ans, il jouissait d’une vénération sans bornes du peuple en tant que général légendaire de la Résistance antijaponaise ; entre trente et quarante ans, il a libéré la patrie et réalisé l’œuvre historique d’édification du parti, de l’Etat et de l’armée ; à l’âge d’un peu plus de 40 ans, il a remporté la victoire sur les forces impérialistes coalisées du monde dans la guerre de Corée (1950-1953). Par la suite, il a transformé la Corée en un puissant Etat socialiste, politiquement et économiquement indépendant, et capable de se défendre par lui-même. En outre, il s’est donné corps et âme à l’œuvre d’émancipation de l’humanité en portant haut le mot d’ordre de l’émancipation du monde entier. Il a veillé à accorder une assistance matérielle et morale efficaces à la lutte de libération nationale et à l’œuvre d’édification d’une société nouvelle dans de nombreux pays en Afrique, jadis appelée continent des ténèbres, et à la lutte menée contre l’impérialisme et l’agression dans différents pays, y compris Cuba et le Viêt-Nam. Il disait que dans le monde, il y a des pays grands ou petits, des pays développés ou sous-développés, mais il ne peut pas y avoir de pays supérieurs ou inférieurs, de pays dominateurs ou dominés. Sa thèse a fasciné l’humanité. Ainsi bon nombre de personnalités sont venues le voir à Pyongyang. Le noble idéal de Kim Il Sung et ses éminents exploits lui ont valu la vénération de tous les peuples du monde. Ceux-ci l’ont honoré comme « L’homme le plus expérimenté et le plus prestigieux », « Le grand homme des grands hommes qui se dresse majestueusement au centre de la politique mondiale », « Un dirigeant remarquable de la révolution mondiale », « Un leader populaire mondialement reconnu », etc. L’ex-président yougoslave Tito, l’un des fondateurs du mouvement de non-alignement, ayant visité la RPD de Corée à l’âge de 85 ans, a affirmé que le Président Kim Il Sung jouait un rôle énorme dans le mouvement de non-alignement et la révolution mondiale. De son côté, Billy Graham, dirigeant de la religion américaine, a dit que le Président Kim Il Sung est un génie peu commun dans l’histoire de l’humanité et un leader d’une ferme conviction. Le cours principal du développement de l’histoire du 20e siècle, notamment le mouvement de libération nationale dans les pays colonisés, le mouvement socialiste, le mouvement de non-alignement et le mouvement mondial pour la paix, est vraiment inconcevable hors des exploits du Président Kim Il Sung qui a inauguré l’ère de l’indépendance et consacré toute sa vie à l’œuvre d’émancipation des masses populaires. « Vous êtes leader du peuple » Il y a des décennies, le chef d’Etat d’un pays qui était Premier secrétaire du parti au pouvoir a conduit le Président Kim Il Sung en visite dans son pays sur un champ de blé d’une province. Kim Il Sung a félicité un rendement abondant en regardant le champ de blé étendu à perte de vue. Le chef d’Etat de ce pays lui a dit que cette province rentre chaque année une récolte de blé record. Kim Il Sung a complimenté les paysans locaux pour leur bonne culture et lui a demandé la quantité de semences éparpillées par hectare. L’interlocuteur, d’un air embarrassé, a appelé le secrétaire du parti de ladite province. Mais, celui-ci a haussé les épaules et présenté l’ingénieur en chef de la ferme à Kim Il Sung. L’ingénieur en chef a hésité de prendre les mains de Kim Il Sung qui l’a accueilli sans façon. Il a ouvert son petit carnet pour lui en faire part. Kim Il Sung a décortiqué un épi de blé en disant : Il me semble que les grains se voient robustes et que vous avez convenablement épandu des engrais. Il s’est enquis de la quantité d’épandage d’engrais azoté et phosphaté par hectare. Puis, il a pris une poignée de terre et dit : La terre est fertile. Si 80 kg d’engrais azoté par hectare ont rendu les blés bien mûrs, la terre est très fertile. L’engrais apporte une bonne récolte. Le Premier secrétaire lui a dit que les aléas climatiques empêchent l’agriculture. Kim Il Sung lui a répondu : Chez nous, pour en prévenir l’influence, on repique des semis de maïs cultivés sur mottes d’humus dans tous les champs et le riz cultivé en serre froide dans toutes les rizières. On observe aussi le principe du choix des cultures appropriées au sol et au climat. D’ailleurs, on bonifie la terre froide et humide. Ainsi rentrons-nous chaque année une récolte stable. Très ému par son riche bagage de culture, le Premier secrétaire lui a dit : Comment vous l’avez acquis si concrètement ? Je ne vois pas un paysan expérimenté comme vous. C’est très étonnant. Kim Il Sung, souriant, a poursuivi : On ne peut appliquer la politique sans savoir la situation de l’ensemble du pays. Si je vais à l’usine sidérurgique, je suis fondeur, à la mer, pêcheur, à la campagne, paysan pour conduire les affaires de l’Etat à une bonne voie. Ce soir-là, le Premier secrétaire l’a conduit chez lui et dit : Ce que j’envie de tout mon cœur, c’est l’unité et la cohésion entre le Leader et le peuple coréen. Vous êtes versé dans l’agriculture, parce que vous vous donnez corps et âme au bien-être du peuple. Vous êtes vraiment un leader compétent et érudit. Personne ne pourra le faire… Une force absolue de la RPDC On peut dire que la marche dynamique de la RPDC vers une puissance socialiste est garantie sûrement, surtout par l’union monolithique du Parti du travail de Corée et de toute la société, et le puissant potentiel d’autodéfense du pays. Or, tous ces gages ne sont possibles que grâce à une force absolue qu’est la direction éminente et chevronnée du Président des affaires d’Etat Kim Jong Un. L’an 2022 a vu se manifester pleinement cette force absolue. Une capacité de direction éminente En 2022, Kim Jong Un a conduit énergiquement l’édification d’une puissance socialiste à de plus grandes victoires. Lors de réunions importantes du Parti et de l’Etat tenues l’année dernière, il a présenté des solutions appropriées permettant de vaincre toutes les épreuves et difficultés en dépit d’un changement brusque de la situation. L’année dernière ont eu lieu le plus grand nombre de pareilles réunions et de réunions sectorielles dans l’histoire de la RPDC. Rien que selon les informations officielles, Kim Jong Un a présidé en 2022 18 réunions importantes du Parti et de l’Etat. Pendant les 11 jours du mois de février, il a même publié 3 œuvres. Lors de la 4e session plénière du 8e Comité central du Parti tenue à la fin de l’an 2021, il a veillé à fixer des objectifs audacieux et tendant vers le développement, et réalistes, pour obtenir de plus grandes victoires dans l’édification du socialisme, et précisé même des moyens pour leur réalisation. De même, lors de la 5e session plénière du 8e CC du PTC, de réunions du Bureau politique du Parti, de la 7e session de la 14e législature de l’Assemblée populaire suprême, de la réunion pour dresser le bilan du travail antiépidémique national d’urgence, etc., il a proposé de nombreux programmes d’action et stratagèmes, entre autres la théorie de l’édification du Parti digne de la nouvelle époque, l’idée de considérer le renforcement du potentiel de défense nationale comme prioritaire et importante au plus haut point et l’idée d’accroître par tous les moyens la capacité de faire face à la crise de l’épidémie et aux calamités naturelles. En outre, lorsqu’en mai de l’année dernière, le mur de prévention extraordinaire défendu efficacement pendant plusieurs années s’est fissuré, l’incident le plus grave de l’Etat, il a convoqué successivement des réunions du Parti importantes et y a suggéré des idées pertinentes pour juguler au plus tôt la crise sanitaire, y compris l’idée que les cadres doivent se faire un pare-balles pour sauvegarder la sécurité du peuple et celle de remporter une grande victoire grâce aux efforts conjugués et à la résistance du peuple entier. Il en est résulté que la RPDC a pu accomplir le miracle d’empêcher la diffusion de la pandémie en un peu plus de 90 jours seulement et de transformer de nouveau le pays entier en une région propre, débarrassée du virus pernicieux. Une action persévérante La direction de Kim Jong Un marquée de progressivité, de dynamisme, de caractère de traction et de scientificité a permis d’opérer de grosses transformations grâce à une persévérance. C’était sa volonté inébranlable que de faire progresser sans faute l’édification d’une puissance socialiste suivant l’horaire fixé par nous. En juin de l’année passée, il a fait l’analyse, lors de la 5e session plénière du 8e CC du Parti, des succès obtenus pendant le premier semestre, ainsi que des défauts révélés, et arrêté des mesures décisives pour appliquer à tout prix les politiques économiques de l’Etat pour 2022. Ainsi s’est déroulé vigoureusement le travail visant à réaliser des tâches énormes définies en 2022, dans tous les secteurs, notamment l’agriculture, l’industrie légère, le bâtiment et les industries clé. Ses efforts opiniâtres ne visaient pas seulement à atteindre un objectif fixé, mais aussi à imprimer un essor en engendrant un nouveau développement et en créant une nouvelle vitesse. La parade militaire consacrée au 90e anniversaire de la fondation de l’Armée révolutionnaire populaire coréenne et les festivités du 74e anniversaire de la fondation de la RPDC, organisées sous sa direction de façon particularisée et magnifique ont fait comprendre de nouveau à la communauté internationale ce que c’est que la nouvelle innovation, la création audacieuse et le progrès incessant, exigés par Kim Jong Un. Notons également que conformément à sa recommandation de créer une nouvelle norme et un nouveau record, les bâtisseurs de la ferme en serres de Ryonpho ont créé une vitesse étonnante en aménageant en un peu plus de 230 jours seulement le secteur d’une grande ferme, pourvu de plus de 850 serres hydroponiques et de sol d’une superficie de 280 hectares permettant une culture modernisée, intensive et industrialisée, d’un millier de logements, d’écoles, d’une maison de la culture, d’établissements de services, etc., construits en conformité avec les particularités locales. Sur le chantier de construction de 10 000 logements du secteur de Hwasong à Pyongyang, on a créé un nouveau mythe de la construction. Le flambeau de la révolution de l’industrie locale a été monté à partir de l’arrondissement de Kimhwa, un des arrondissements de montagne caractérisés par la difficulté des conditions de vie et la faiblesse des bases économiques. Les produits de haute qualité présentés lors d’expositions d’articles de grande consommation et d’articles de première nécessité organisées dans toutes les régions du pays ont été appréciés. Des logements de diverses formes ont surgi comme des pousses de bambou après la pluie dans les villages ruraux du pays, conformément aux particularités régionales. Toutes ces transformations témoignent du dynamisme révolutionnaire, du talent d’organisation et de la persévérance de Kim Jong Un qui ne manque pas d’exécuter la décision qu’il prend. Lors de la 6e session plénière élargie du 8e CC du Parti tenue à la fin de l’année passée, Kim Jong Un a déclaré : La nouvelle année aussi, notre lutte s’accompagnera de grandes difficultés et épreuves, mais, nous devons avancer énergiquement vers un nouveau horizon pour le développement de l’Etat, forts d’une ferme confiance en notre œuvre et en nos propres forces. Nous vaincrons tous les obstacles et défis rencontrés en faisant appel à nos propres moyens, non pas à un coup de chance et à une aide étrangère et accélérerons notre marche vers une nouvelle époque, selon notre dessein, notre détermination et notre horaire.
*Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya a échangé avec Bernard Quintin, Directeur exécutif adjoint du service Européen pour l'action extérieure, ce mardi 4 juillet 2023. Au menu de leurs échanges, la situation politique qui prévaut actuellement en RDC ; la situation des médias et le processus électoral. Au sujet du processus électoral, Bernard Quintin souligne l'apport du ministère dirigé par le Porte-parole du gouvernement en cette période cruciale. "Le cycle électoral commence à vivre une forme d'accélération, autant d'éléments qui sont importants pour le ministre de la communication qui est au centre de tout ce jeu", a-t-il déclaré. Ce Diplomate Européen a également expliqué l'apport de son institution dans le processus électoral. "En ce qui concerne l'apport de l'Union Européenne dans ce processus, il s'agit d'abord d'un appui politique au principe même du processus électoral. Ce n'est pas sans importance, c'est très important ce rendez-vous avec les électeurs en terme de redevabilité politique, c'est le socle même de la démocratie. Ensuite, il y a un soutien technique et la formation citoyenne", a expliqué Bernard Quintin, Directeur exécutif adjoint du service Européen pour l'action extérieure. (Avec la Cellule de communication)
*Au terme d'une réunion de sécurité, l'Hôtel de ville annonce des mesures idoines pour éradiquer la criminalité urbaine. Le Gouvernement provincial de Kinshasa se déploie pour ramener la quiétude dans la capitale, après un moment de recrudescence de la criminalité urbaine caractérisée par des cas d'enlèvements de paisibles citoyens. A l’issue d'un Conseil de sécurité présidé, mardi 4 juillet 2023 par le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, dans son cabinet de travail, le Ministre provincial de l'Intérieur et sécurité, Gratien Nsakala, a fait le point devant la presse, en indiquant que plusieurs stratégies et mesures ont été prises au cours de la réunion. Parmi lesquelles, des patrouilles mixtes qui seront organisées sur toute l'étendue de la ville ainsi que des check-points pour traquer ces inciviques qui sèment la désolation et la trouille dans la capitale. Cellcom P/HVK
Les États-Unis d'Amérique viennent de réitérer leur soutien au processus électoral en cours. Ce lundi 3 juillet 2023, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s'est entretenu avec l'ambassadeur des États-Unis d'Amérique, Mme Lucy Tamlyn, autour des préparatifs des élections de décembre 2023. Venue s'assurer de l'avancement du processus électoral, la diplomate américaine a réaffirmé la détermination de son pays de voir les consultations électorales en RDC se dérouler dans un climat apaisé. Ce qui explique son empressement à rencontrer toutes les parties prenantes au processus électoral en cours. « La rencontre de ce jour fait partie intégrante de nos consultations régulières avec toutes les parties prenantes au processus électoral en cours en RDC. Nous avons fait le point par rapport aux préparatifs de prochains scrutins, en mettant un accent sur ses défis. Occasion pour nous de réitérer tout notre soutien pour un processus paisible, transparent, crédible et inclusif », a indiqué Mme Lucy Tamlyn. La précédente rencontre entre le président de la CENI et son hôte remonte au vendredi 24 février 2023. Lors de ces échanges, Mme Tamlyn avait déjà montré la volonté des États-Unis d'Amérique d'accompagner la RDC vers une issue heureuse des élections de décembre prochain. La diplomate américaine a apprécié, à juste titre, les efforts déployés par la Centrale électorale notamment dans le respect de son calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022. MB