A l'issue de la dernière plénière, le Président du Sénat, l'honorable Jean-Michel Sama Lukonde avait accordé un délai de 7 jours à la Commission ECOFIN pour examiner en profondeur les deux projets de Loi et apprêter un rapport à soumettre à la plénière. A cet effet, après le débat général en plénière, la Commission ECOFIN entame l'examen en profondeur des projets de Loi portant reddition des comptes 2023 et la Loi de finances rectificative 2024.
Les sénateurs membres de ladite Commission de la chambre haute du Parlement ont entamé, depuis lundi 18 novembre dernier, l'examen approfondi des projets des Lois portant reddition des comptes 2023 et de finances rectificative exercice 2024. Des projets de loi que la plénière avait préalablement examiné la semaine dernière.
Selon le Sénateur Célestin Vunabandi, président de la Commission Ecofin du Sénat, ces deux textes de Loi sont d'une importance capitale pour la Chambre des sages. Et de préciser : "Aujourd'hui, c'est l'ouverture des travaux de la Commission économique, financière et de la bonne gouvernance du Sénat sur deux projets de Loi très importants. Il y a le projet de Loi sur la reddition des comptes exercice 2023 et le projet de Loi de finances rectificative exercice 2024. C'est très important parce que ce sont ces deux Lois qui permettent non seulement de s'assurer que les comptes de l'exercice 2023 ont été mieux gérés mais également ces deux Lois permettront de mieux examiner avec suffisamment d'éléments d'informations, la Loi de finances de l'exercice 2025".
Le numéro 1 de la Commission Ecofin rappelle que le Sénat et l'Assemblée nationale sont l'autorité budgétaire du pays. Et c'est dans leurs prérogatives de tabler sur ces deux Lois.
"Notre rôle, c'est de nous assurer que les Lois sont mises à exécution. Alors la réforme de la Police tout comme celle de l'armée sont des questions importantes qui nous tiennent à cœur et nous veillerons que ces deux réformes et d'autres soient prises en compte dans la Loi de finances 2025. Pour l'instant, c'est encore précoce de se prononcer là-dessus. Je n'ai pas encore de chiffres", a indiqué Célestin Vunabandi.
C’est hier, mardi 19 novembre 2024, que Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, a lancé, personnellement, le séminaire de réflexion sur l’amélioration du cadre légal de gestion des contentieux électoraux en RD. Congo. Cette rencontre de haute importance, prévue jusqu’à jeudi prochain, connait la participation des juges de la Haute Cour, des hauts magistrats civils et militaires, des experts de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), des avocats réputés ainsi que des acteurs majeurs de la société civile congolaise. Les travaux se déroulent, en toute sérénité, à Hilton Hôtel, ce beau cadre événementiel, situé dans la commune de la Gombe.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement, PNUD, a joué un rôle considérable pour la bonne organisation de ce séminaire. Il est notamment question, par cette activité, de réfléchir sur le renforcement du cadre législatif de traitement des contentieux électoraux en droit congolais. L’occasion sera donnée aux juges des ordres constitutionnel et administratif d'échanger, sans tabou, sur les difficultés techniques voire matérielles rencontrées dans la pratique du droit au moment des contentieux électoraux, tout en évoquant les faiblesses des textes existants en matière d'élections face aux exigences du procès équitable.
Lors de sa prise de parole, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, a rendu un vibrant hommage au Président Félix Tshisekedi, Chef de l'État et Magistrat suprême, pour sa vision de l'État de droit en République démocratique du Congo.
‘’Le présent séminaire constitue un lieu pour échanger vos expériences, vos difficultés rencontrées dans l’exercice de dire le droit dans les contentieux électoraux en évoquant les faiblesses des textes existants en matière d’élections face aux exigences d’un procès équitable, en vue de formuler des recommandations pour améliorer le cadre légal. Je vous exhorte à l’assiduité lors de ce séminaire pour atteindre les objectifs assignés’’, a soutenu le Professeur Kamuleta, devant l’assistance. Il convient de noter que cette session capitale sera sanctionnée par des résolutions fortes qui seront transmises au Parlement, au Gouvernement et au Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), dirigé par Denis Kadima Kazadi, qui, d’ailleurs, a pris part à l’ouverture du séminaire.
Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL), a exprimé sa satisfaction suite à l’approbation par le Conseil des Ministres du projet de loi organique visant à établir un Parquet national économique et financier. Dans un communiqué publié vendredi 15 novembre 2024, le CREFDL a salué cette décision qui marque un pas en avant important dans la lutte contre la délinquance financière dans le pays.
Cette structure s’est réjouie de la mise en œuvre d’une proposition vieille de plusieurs années, émanant de la Société civile. La création de ce Parquet anti-corruption est perçue comme une réponse attendue aux préoccupations croissantes autour de la gestion des finances publiques. Ce projet de loi propose non seulement la mise en place d’une instance dédiée, mais également l’organisation et le fonctionnement de chambres spéciales pour traiter des affaires économiques et financières.
Pour que cette institution soit véritablement efficace, le CREFDL souligne la nécessité d’accompagner la création d’un programme de renforcement des capacités pour les magistrats. Une formation adéquate sur les questions de gouvernance financière et économique serait donc essentielle pour assurer le bon fonctionnement de ce nouveau Parquet. Par ailleurs, il a jugé indispensable l’allocation d’un budget annuel comparable à celui de l’Inspection Générale des Finances (IGF), d’environ 30 millions de dollars, pour garantir l’indépendance administrative et financière du Parquet.
‘’Pour lutter contre la délinquance économique et financière la plus complexe, le parquet financier devrait être doté d’une véritable indépendance administrative et financière. Des liens entre celui-ci et les organes de contrôle sont à établir clairement pour renforcer son efficacité’’, peut-on lire dans le communiqué.
En attendant le dépôt officiel du projet par le Gouvernement, le CREFDL appelle les parlementaires à agir rapidement pour examiner cette proposition. La lutte contre la délinquance économique et financière nécessite une attention immédiate, car elle représente un obstacle majeur à la bonne gestion des deniers publics en RDC. L’organisation a promis sa collaboration une fois le parquet installé, soulignant l’importance de l’engagement collectif dans cette lutte.
Il est important de rappeler que la RDC a connu au cours des dernières années, plusieurs cas de mauvaise gestion des ressources publiques. Les organisations de la Société civile, comme le CREFDL, ont régulièrement dénoncé ces pratiques, appelant à des réformes structurelles pour renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances. L’instauration d’un parquet national économique et financier pourrait représenter un tournant dans cette lutte, en offrant un cadre légal et institutionnel pour combattre les abus et restaurer la confiance du public dans les institutions financières.
Contrairement aux travaux de 2015, sanctionnés par 350 mesures, les états généraux de la Justice, organisés, à Kinshasa, du 6 au 16 novembre 2024, ont produit 359 recommandations, nées des discussions franches et intenses de plus de cinq mille participants venus de différentes provinces de la RD. Congo. Parmi eux, il y avait, entre autres, des avocats de renom, des magistrats, des membres de la Société civile, des Professeurs d’universités et, même, quelques membres du Gouvernement.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Magistrat suprême, a, lors de la cérémonie solennelle de clôture de ses assises, tenue au Palais du peuple, samedi 16 novembre 2024, salué toutes les mesures préconisées, soulignant son engagement ferme à tout déployer pour assurer leur mise en œuvre effective, dans l’optique de consacrer, rapidement, une justice équitable et restaurée en République démocratique du Congo. ‘’Il n'est plus question de se satisfaire de solutions superficielles. J’insiste. Il nous faut des réformes courageuses, des mesures radicales qui transformeront nos institutions de manière durable et qui impacteront positivement les comportements’’, a explicité, dans son allocution, devant une assistance enthousiasmée, dans la salle de congrès du Palais du peuple, le Président Félix Tshisekedi.
Rapport alarmant
La Rapport général des états généraux de la Justice 2024 épingle plusieurs maux qui ont longtemps rongé ce secteur, pourtant, essentiel pour le décollage de la RDC. Il s’agit de : corruption généralisée, marchandage des décisions judiciaires, spoliation abusive des biens des entreprises ou des citoyens, dysfonctionnement structurel et infrastructurel, insuffisance de la couverture judiciaire, manque de rémunération adéquate des magistrats, absence des voies de communication qualifiées.
‘’Les procès ne se gagnent plus sur la base du droit, mais au gré des enveloppes glissées sous la table. Certains magistrats abusent de leurs pouvoirs pour extorquer de l’argent aux justiciables, transformant leurs fonctions en une entreprise de prédation, jetant l’opprobre ainsi sur toute l’administration de la justice. Il faut, toutefois, observer que les citoyens, eux-mêmes, et souvent avec le concours de leurs avocats ou d’autres acteurs qui participent à la distribution de la Justice, par ignorance ou par résiliation, alimentent un système où la corruption est devenue une norme. Les crimes graves, notamment les crimes économiques et financiers, restent sans sanctions. Les élites corrompues et les criminels financiers, de même que les détourneurs des fonds publics destinés au bien-être de la population, continuent à prospérer en toute tranquillité, délaissant les victimes dans l’oubli… Les avoirs bancaires des entreprises publiques et privées, sont arbitrairement saisis, plongeant des milliers de travailleurs dans l’incertitude sociale, fragilisant l’économie nationale, compromettant ainsi la réalisation des missions d’intérêt général de nos entreprises publiques’’, a déballé Me Aimé Kilolo, lors de la cérémonie de clôture des assises, en qualité de Rapporteur général des états généraux de la Justice. Constant Mutamba Tungunga, lui-même, en tant que Ministre de la Justice, lors de sa prise de parole, a exprimé, devant le Chef de l’Etat, sa détermination à évacuer toutes les poches d’impunité dans son secteur. Il a annoncé, à haute et intelligible voix, que parmi les mesures envisagées, lors du rendez-vous du Centre financier, il est prévu, désormais, la radiation des avocats et des magistrats, qui vont exceller dans les mauvaises pratiques judiciaires. Il a parlé aussi de la mise à la retraite anticipée comme mesure levée contre tous les magistrats véreux. Globalement, le Président Tshisekedi a apprécié la qualité du travail réalisé, comme il l’avait, personnellement, souhaité pour rendre à la Justice ses lettres de noblesse. Il a, d’ailleurs, promis de mobiliser le Gouvernement pour mettre en place des ressources nécessaires afin que, cette fois-ci, les états généraux organisés, dans le secteur judiciaire, sous son impulsion, portent des fruits palpables.
La Pros.
ALLOCUTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, A L'OCCASION DE LA CLOTURE DES ETATS GENERAUX DE LA JUSTICE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Honorable Président de l'Assemblée Nationale,
Honorable Président du Sénat,
Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement,
Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil
Supérieur de la Magistrature,
Honorables Députés et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Monsieur le Président du Conseil économique et social, Messieurs les Membres des Institutions d'Appui à la Démocratie,
Mesdames, Messieurs les Membres du Corps diplomatique et Représentants des Organisations internationales accréditées en République Démocratique du Congo, Monsieur le Bâtonnier de l'Ordre National des Avocats,
Mesdames, Messieurs les Représentants du système judiciaire, en vos titres et qualités respectifs,
Distingués invités,
Mesdames et Messieurs,
Nous voici réunis au terme de ces états généraux de la Justice, une démarche collective qui a permis un diagnostic exhaustif de notre système judiciaire.
Durant des journées intenses, les acteurs du secteur de la Justice et de la société civile dans toute sa diversité, auxquels se sont joints les honorables Députés et Sénateurs, les membres du Gouvernement ainsi que de nombreuses autres autorités politico-administratives tant nationales que provinciales, se sont réunis pour sonder, la réalité actuelle de la justice en République Démocratique du Congo ; et définir ensemble une vision de sa thérapie.
L'état actuel de notre système judiciaire est préoccupant. Nos travaux ont mis en lumière des failles profondes, héritées de décennies de crise, de négligence et d'abus. Corruption, manque de moyens, formation inadéquate, impunité, absence d'indépendance du pouvoir judiciaire et multiples obstacles à l'accès à la justice pour les plus vulnérables. Ces défis, nous les connaissons et savons maintenant l'urgence de les relever. Autant il était essentiel de poser un diagnostic lucide et de cerner les faiblesses, autant il est impérieux aujourd'hui de passer à l'action et de dessiner une voie de réforme capable de restaurer la confiance des congolais en leur système judiciaire. Une justice qui défend les faibles, protège les droits de tous et applique les lois de manière égale et équitable.
Tout au long de ces échanges et concertations, vous avez fait preuve de rigueur et de détermination. Les discussions, parfois franches et intenses, ont permis d'aborder des points essentiels dans une diversité de perspectives. Je salue la qualité de vos interventions, portées dans un esprit de responsabilité et de respect mutuel. A chacune et chacun d'entre vous, ainsi qu'à tous nos compatriotes dont les observations et attentes ont enrichi ces assises, j'adresse mes félicitations pour leur contribution à l'écriture réformatrice de notre histoire judiciaire.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités,
Vos échanges au cours de travaux des états généraux de la justice ont permis de dégager des solutions prometteuses. Parmi les recommandations phares, j'ai retenu la révision des cadres législatifs pour garantir l'indépendance effective du pouvoir judiciaire, l'établissement de tribunaux itinérants pour favoriser un meilleur accès à la justice, et la mise en place d'une politique de formation continue destinée aux magistrats.
Un accent particulier a également été mis sur le renforcement de la lutte contre la corruption, avec des sanctions exemplaires, l'amélioration des conditions de travail et des ressources logistiques, permettant ainsi de garantir le prononcé des décisions de justice dans les délais légaux. Enfin, une digitalisation progressive a été recommandée pour accroître l'efficacité et la transparence de notre système judiciaire.
Ces recommandations constituent la base solide sur laquelle nous devons bâtir les réformes indispensables. Il n'est plus question de se satisfaire de solutions superficielles. J’insiste : il nous faut des réformes courageuses, des mesures radicales qui transformeront nos institutions de manière durable et qui impacteront positivement les comportements.
En tant que garant du bon fonctionnement des Institutions et Magistrat suprême, j'affirme mon engagement personnel à accompagner la mise en œuvre idoine des recommandations issues des états généraux de la justice. Cette volonté de réforme incarne une priorité nationale, nécessitant une mobilisation sans faille. Dans cette perspective, le Gouvernement recevra des directives claires pour déployer les ressources matérielles et financières indispensables au succès des réformes préconisées, afin de garantir des résultats concrets et durables pour notre nation.
Je souhaite véritablement que chaque citoyen congolais, où qu'il se trouve, ressente les changements qui s'annoncent dans notre système judiciaire. La justice est le socle de la stabilité de notre nation, le ciment de la paix sociale et le garant de notre unité nationale.
Mesdames, Messieurs, Distingués invités,
En cet instant solennel, j'adresse un hommage sincère à nos partenaires internationaux pour leur soutien indéfectible, ainsi qu'à toutes celles et ceux qui, avec ardeur et détermination, ont contribué à cette entreprise historique. Ensemble, nous avons posé les bases d'une justice renouvelée et robuste. Bien que la tâche soit vaste, elle reste à notre portée, par notre unité et notre volonté inébranlable.
A vous, mes chers compatriotes ici présents, le peuple congolais, dans toute sa grandeur et sa résilience, nous observe. Il attend de nous des bons résultats et ne va plus tolérer des écarts. Nous avons tous une responsabilité sacrée envers notre nation, et chacun ici, à travers son rôle et ses compétences, porte la charge et l'honneur de cette lourde mission.
Ce jour sera marqué dans l'Histoire comme celui où, unis, nous avons pris l'engagement solennel de restaurer la justice en République Démocratique du Congo. L'Histoire jugera sévèrement quiconque trahira cet engagement.
C'est sur cette note que je déclare officiellement clos les états généraux de la Justice, Edition 2024.
Vive la justice au service du peuple, Vive la République Démocratique du Congo.
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu, vendredi à la Cité de l’Union Africaine, les membres du bureau définitif du Sénat avec à leur tête, Jean-Michel Sama Lukonde. Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre d’une prise de contact officielle, marquant la pleine installation du bureau de la Chambre haute du Parlement, finalisée en août dernier.
Jean Michel Sama Lukonde et sa suite ont remercié le Chef de l’État pour son rôle déterminant dans le bon fonctionnement des institutions, particulièrement le Sénat. Il a également réitéré l’engagement de cette chambre législative à soutenir et accompagner la vision du Président Félix Tshisekedi pour le développement de la RDC.
Par ailleurs, le bureau du Sénat a profité de cette rencontre pour dresser un état des lieux des actions déjà entreprises en faveur du bien-être des citoyens.
Les échanges ont notamment porté sur des thèmes prioritaires tels que la sécurité, l’emploi des jeunes, la diversification économique ainsi que l’élaboration d’un budget répondant aux aspirations de la population pour 2025.
« Nous avons eu à lui faire rapport de ce qui a été fait depuis l’installation de ce bureau : la mise en place de nos différentes composantes, nos groupes provinciaux et politiques, nos commissions permanentes ainsi que la Conférence des Présidents. Nous sommes engagés premièrement dans un travail de bien-être de la population, mais au-delà de cela aussi pour le rayonnement du Sénat autant constitué des Sénateurs et de son administration », a déclaré, à ce sujet, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, Honorable Président du Sénat.
Et à lui de rajouter : « Nous avons également échangé sur les questions sécuritaires parce que, dans son essence, le Sénat joue un rôle d’accompagnement du point de vue diplomatique. Et donc, l’engagement attendu de notre population sur la paix et la sécurité à l’Est de la RDC, en particulier ».
S’agissant de la session en cours totalement budgétaire, Sama Lukonde a spécifié que la Chambre des Sages veillera, lors des plénières consacrées à cette question, de traduire les attentes de la population congolais au budget 2025 qui sera adopté.
« Cette session est essentiellement budgétaire. Notre premier engagement est de traduire les attentes de notre population dans ce budget qui sera voté dans les deux Chambres du Parlement. Nous avons déjà commencé à traiter la question de la reddition des comptes et de la Loi rectificative 2024. Avant la fin de cette session, nous traiterons la question du budget ».
Après sa participation remarquable, tout récemment, aux travaux du Forum Russie-Afrique, le Ministre de la Recherche Scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga, est resté au front. Il représente, en effet, la RD. Congo à Antananarivo, Capitale de Madagascar, à la 33ème session ordinaire du Conseil des Ministres d’AfricaRice, dont la clôture intervient, d’ailleurs, ce vendredi 15 novembre 2024. Le Nigéria, le Sénégal, le Cameroun, le Burkina Faso, le Liberia , la Sierra Leone et Madagascar, ont pris part à cette rencontre de haut niveau démarrée, solennellement, depuis le mercredi dernier. Il a été question, durant trois jours, pour tous les pays représentés au rendez-vous, de discuter autour de la nécessité de respecter les engagements pris en faveur de l'autosuffisance en riz grâce à la transformation des systèmes agroalimentaires basés sur cette céréale de base.
Lors de son intervention, à la séance plénière du mercredi, le Ministre Congolais de la Recherche Scientifique et Innovation technologique a affirmé que pour transformer les systèmes à base de riz en Afrique et garantir la sécurité alimentaire face au changement climatique, il est nécessaire d'appliquer une approche holistique et intégrée. Gilbert Kabanda Kurhenga pense que cela implique des collaborations multisectorielles, des politiques adaptées, des investissements ciblés et une sensibilisation accrue. Il est convaincu qu'en agissant de manière concertée, il est possible d'améliorer la résilience des systèmes alimentaires et d'assurer une nutrition adéquate pour les populations africaines.
Parlant de l'investissement dans la recherche et la technologie, Gilbert Kabanda a suggéré de développer des variétés de riz adaptées aux conditions climatiques changeantes telle que la sécheresse ou l'inondation. Selon lui, en effet, cela nécessite, absolument, de nouvelles technologies innovantes telle que l'irrigation goutte-à-goutte et les techniques de culture de conservation. Pour atteindre ces objectifs, il a insisté sur la nécessité d'améliorer les infrastructures rurales par la construction des routes, des entrepôts et des systèmes de stockage qui facilitent l'accès aux marchés et minimiser les pertes après la récolte. Développer des systèmes d'irrigation durables pour sécuriser l'approvisionnement en eau pour les cultures de riz. A cela s'ajoutent des partenariats régionaux qui favorisent la coopération entre les pays africains pour partager les meilleures pratiques et technologies innovantes.
Dans la même dynamique, le Ministre Kabanda a souligné l'urgence de soutenir des initiatives à impact visible telle que la Stratégie africaine de transformation agricole pour coordonner les efforts au niveau continental. Il a préconisé, dans son élan, la formation des agriculteurs par la mise en place des programmes de formation sur les pratiques agricoles durables et résistantes au climat. Selon lui, dans le souci de parvenir à des résultats meilleurs, il importe de privilégier, en même temps, la sensibilisation des consommateurs par la promotion d'une consommation responsable et diversifiée incluant le riz comme élément central d'une alimentation équilibrée.
La plénière de mercredi 13 novembre 2024 a examiné en dernier lieu, la question orale avec débat adressée au Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, par le Député National Lutala Mutiki Trésor, sur la problématique du secteur minier, sur l’exploitation des ressources et le respect des cahiers des charges par les sociétés dans la Province du Sud-Kivu en général, dans les territoires de Mwenga, Shabunda et Fizi en particulier.
Réagissant aux préoccupations lui présentées, le Ministre des Mines a exposé aux Députés Nationaux, les difficultés rencontrées dans ce secteur, qui est un levier majeur pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Du haut de l’estrade de la Chambre Basse du Parlement, il a énuméré des problèmes tels que la violation de l’ordre établi, la prolifération de l’exploitation illégale par les sociétés étrangères, les intimidations des services de l’administration minière par les forces de l’ordre commis à la protection des carrés et périmètres miniers. Pour lui, ces maux font à ce que le secteur minier local connaisse un développement en dents de scie.
Marqué par toutes ces révélations aux allures invraisemblables, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a plaidé pour le retour de la police des Mines en lieu et place des forces de l’ordre et pour la tenue des états généraux des mines. Parmi ses engagements pris, il a en outre témoigné son soutien au patron des Mines pour le retrait des certificats aux exploitants illégaux.
Après plus de 11 heures de débat général à la suite duquel sont intervenus les membres du gouvernement pour rencontrer les préoccupations des élus nationaux, les auteurs de ces questions quoiqu’insatisfaits ont tous livré des recommandations allant dans le sens de l'amélioration de leurs secteurs respectifs, notamment en ce qui concerne la matière en rapport avec leurs questions soulevées lors de la plénière.
Dans le cadre de la coopération numérique entre la République Démocratique du Congo et la Principauté de Monaco, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a procédé ce mardi 12 novembre 2024 à Monaco, à la signature d'un protocole d'accord avec la société Monacosat. Ce protocole d'accord porte sur la mise en œuvre d'un projet satellitaire. La cérémonie s'est déroulée au siège de Monacosat, en présence d'un Représentant du gouvernement de Monaco.
Le Ministre des PTN et Monacosat ont décidé de travailler en étroite collaboration et de se consulter sur des questions d'intérêt commun, sur le déploiement par la RDC d'un réseau des télécommunications par satellite par les moyens d'acquisition de la capacité satellitaire auprès de Monacosat.
Ce, dans le souci d'éliminer la disparité d'accès aux outils numériques dans les zones rurales où difficilement accessibles. Considérant la position géostratégique de la RDC en Afrique centrale, et sa possibilité de générer davantage des valeurs économiques en se positionnant en tant que fournisseur des capacités satellitaires pour ses voisins régionaux, Monacosat n'a pas caché sa satisfaction de voir ce projet se matérialiser pour le développement du pays, en particulier et de l'Afrique, en général.
Ce projet a comme objectifs, réduire la fracture numérique en République démocratique du Congo; accorder la possibilité d'améliorer l'accès aux technologies de l'information et de la communication notamment, dans le domaine de la santé et de l’éducation; numériser les services publics; couvrir les zones rurales. Cette coopération vient pour rattraper le retard d'implémentation du backbone national (estimé à près de 50 mille kilomètres) dû au manque d'attractivité d'investissements.
Prenant la parole, Augustin Kibassa Maliba a promis de tout mettre en œuvre et de travailler comme il se doit pour parvenir au concret. Il a également annoncé la mise en place d'une équipe de travail pour un meilleur suivi et l'aboutissement heureux.
Il s'avère important de souligner que les connexions internet par satellite sont très importantes pour la République démocratique du Congo pour des raisons suivantes:
1. Couverture géographique large:
La RDC est un pays vaste avec une population majoritairement rurale.
La fibre optique et les réseaux terrestres ne couvrent que les zones urbaines denses, laissant la majorité de la population sans accès à Internet.
Les connexions Internet par satellite peuvent combler ce fossé numérique en offrant une couverture à l’échelle nationale, y compris dans les zones rurales et reculées.
2. Amélioration de l’éducation:
L’accès à Internet permet aux étudiants et aux enseignants d’accéder à des ressources éducatives en ligne, de suivre des cours à distance et de se connecter avec des experts du monde entier.
Cela peut améliorer la qualité de l’éducation et offrir des opportunités d’apprentissage à tous, quelle que soit leur situation géographique.
3. Développement économique:
Internet est un outil essentiel pour le développement économique.
Il permet aux entreprises d’accéder à de nouveaux marchés, de promouvoir leurs produits et services et de se connecter avec des clients et des partenaires du monde entier. L’accès à Internet par satellite peut stimuler la croissance économique en #RDC en favorisant l’entrepreneuriat et l’innovation.
4. Amélioration des services de santé:
Internet peut être utilisé pour fournir des services de santé à distance, telles que la téléconsultation et la télémédecine. Cela peut améliorer l’accès aux soins de santé pour les populations rurales et isolées.
5. Accès à l’information et à la communication:
Internet permet aux citoyens de rester informés de l’actualité, de communiquer avec leurs familles et amis et de participer à la vie publique. Cela peut contribuer à la consolidation de la démocratie et à la promotion des droits de l’homme.
Effectivement, 13 jours après, en séjour à Kisangani, le Président de la République Félix Tshisekedi a repris mot pour mot cette phrase reproduite dans une interview accordée le 10 octobre 2024 à Baudouin Amba Wetshi (BWA) du site web ‘’congoindépendant’’, interview intitulée ‘’Boniface Kabisa : Il faut changer la Constitution de la RDC’’. Après les deux premières parties consacrées aux articles 4, 9, 10, 51, 91 et 217 publiée le samedi 9 et le lundi 11 novembre dernier, l'analyse suscitée par cette prestation fait l'objet de cette troisième et dernière partie...
LA BELGIQUE AVAIT COLONISÉ LE CONGO SOUS FORME D'ÉTAT FÉDÉRAL
A la question de BAW ‘’Que répondez-vous aux farouches opposants à tout changement de Constitution qui suspectent le président Félix Tshisekedi de vouloir ‘s’éterniser’ au pouvoir ?’’, Pr Boniface Kabisa répond : ‘’Félix a tort. Il n’aurait pas dû annoncer sa volonté de changer la constitution. Il devait laisser cette tâche aux intellectuels et chercheurs. Notre association a saisi le Président de la Cour constitutionnelle’’.
A la question suivante ‘’Selon vous, le chef de l’Etat a donc été mal inspiré de lancer ce débat…?’’, il affirme : ‘’Effectivement ! Le débat a maintenant quitté le champ scientifique pour descendre sur le terrain politique’’.
A la question de savoir ‘’Ce qu'il faut faire pour dégager un consensus autour de l’idée même de changement de constitution ?’’, il plaide carrément pour sa chapelle : ‘’Il faut responsabiliser notre association’’, non sans recommander qu’on puisse considérer le projet de son association ‘’comme un texte-martyr’’. Et d’ajouter : ‘’Notre proposition n’est pas la Bible. Elle est perfectible. Nous avons écrit noir sur blanc que notre initiative n’a pas d’effet rétroactif’’.
Entre-temps, affirme-t-il : ‘’Nous plaidons pour un Etat unitaire. Nous sommes condamnés à vivre pendant longtemps dans un Etat unitaire’’.
Pourquoi un ‘’Etat unitaire’’, lui demande BAW ? Réponse du scientifique : ‘’Vous savez autant que moi le nombre d’années que la Belgique a mis avant de devenir un Etat fédéral. Que voit-on chez nous ? En une semaine, nous sommes passés de 11 à 26 provinces au moment où la cohésion est encore fragile’’, avant de relever : ‘’L’option de 26 provinces a été levée lors des travaux de dialogue inter-Congolais à Sun City…".
Ce que le scientifique ne dit pas, c'est que la Constitution promulguée en 2006 prévoyait à l'alinéa 1 de l'article 226 la mise en place des nouvelles provinces dans les trois ans à venir. C'est-à-dire en 2009. Pour plus de précision, il avait été convenu d'élever les Districts existants au niveau des provinces. C'est ainsi que l'Ituri fut le premier district à revendiquer son statut de province cette année-là.
Pour information, la création des provinces à laquelle Pr Boniface Kabisa fait allusion est intervenue en 2015, soit 9 et non 3 ans après la publication de la nouvelle loi fondamentale dont le texte - la précision vaut la peine d'être soulignée - n'est pas issu des travaux de Sun City.
En effet, en Afrique du Sud, on avait planché sur la Constitution de la transition 2003-2006, celle du fameux 1+4.
Ce que Pr Boniface Kabisa ne dit pas non plus, c'est que la Belgique avait appliqué sur sa colonie congolaise une gestion de type fédéral. L'Équateur, le Kasaï, le Katanga, le Kivu, étaient quasiment des provinces fédérées, presque autonomes dans certaines matières.
PR BONIFACE KABISA SEMBLE AGIR PLUTÔT SEUL !
Quand il lui est demandé d'exprimer son souhait, il joue carte sur table : ‘’Notre association cherche maintenant à rencontrer le Président de la République’’. Là, on est encore le 10 octobre. La rencontre aurait-elle eu lieu avant le 23 octobre ? On n’en sait rien.
L'association dont question a pour dénomination ‘’Collectif pour la paix et la réconciliation nationale’’, en abrégé ‘’COPARE’’.
Pr Boniface Kabisa la présente comme ‘’une association pluridisciplinaire’’ lancée en 2017. Son projet de constitution rédigé en 2018, révèle-t-il, ‘’a été déposé à la bibliothèque nationale’’.
On comprend maintenant le pied de grue fait dans les médias réputés proches de Félix Tshisekedi. Ce qu'on ne peut lui reprocher.
Au regard toutefois des réponses données, une seule suscite l'unanimité autour de la révisitation de la Constitution : la nationalité telle que traitée à l'article 10, s'agissant particulièrement de la double nationalité.
Par contre, les autres articles ne résistent pas aux évidences du terrain. Notamment les articles 4, 9, 51, 91 et 217 facilement ‘’destructibles’’.
C'est à se demander alors si l'argumentation évoquée justifie le changement de la Constitution !
Par contre, le changement peut se justifier si l'objectif est la restauration du régime présidentiel absolu de type MPR Parti-Etat. Ou encore l'élection du Président de la République au second degré comme en Afrique du Sud ou en Angola, sans cependant être en régime parlementaire.
Entre-temps, petite curiosité : depuis qu'il fait le tour des médias pour « vendre » à Félix Tshisekedi son projet, Pr Boniface Kabisa semble agir seul !
Dans sa navigation à vue, l'Udps donne l'impression de ne pas l'appréhender, encore moins de s’en préoccuper.
Le moment venu, a laissé entendre une de ses têtes pensantes, le parti présidentiel larguerait dans les médias ses experts pour, tenez bien, corriger les ratés des jeunes "communicateurs", auteurs d'énormes dégâts dans des débats publics sur la Constitution.
Or, ces jeunes udepesiens ont, entre autres formateurs, des professeurs d'université sans chaire d'université en RDC !
PROCHAINEMENT : ‘’Avec la révisitation de la Constitution, Tshisekedi renvoie Bemba, Kamerhe, Bahati et Muzito à après 2042’’ !
Omer Nsongo die Lema
@omernsongo
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Les négociations sur le climat de la COP29 à Bakou ont examiné mercredi la question urgente de savoir comment gérer la demande de minéraux essentiels à la production de véhicules électriques et de panneaux solaires sans déclencher une « ruée vers la cupidité » qui exploite les communautés locales et écrase les pauvres.
« Nous sommes ici pour relever un défi majeur : faire de la transition énergétique une question de justice », a affirmé le Secrétaire général de l’ONU , António Guterres, en demandant aux participants d’une table ronde de donner leur avis sur les travaux de son Groupe sur les minéraux essentiels à la transition énergétique.
Ce groupe a été créé l’année dernière lors de la précédente Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP28 aux Émirats arabes unis, dans le but de rassembler les gouvernements, les organisations internationales, l’industrie et la société civile afin d’élaborer des principes communs et volontaires pour guider les industries extractives « au nom de la justice et de la durabilité ».
À Bakou, le chef de l’ONU, qui a convoqué l’événement de ce mercredi, a déclaré que la révolution des énergies renouvelables allait de l’avant. L’année dernière, pour la première fois, les sommes investies dans les réseaux et les énergies renouvelables ont dépassé celles consacrées aux combustibles fossiles.
Les erreurs du passé et la ruée vers les ressources
La demande de minerais essentiels à la transition devrait exploser à mesure que les gouvernements tripleront la capacité des énergies renouvelables d’ici à 2030 - comme promis - et élimineront progressivement les combustibles fossiles, a indiqué M. Guterres.
« Pour les pays en développement riches en ces ressources, il s’agit d’une opportunité énorme : générer de la prospérité, éliminer la pauvreté et favoriser le développement durable. Mais trop souvent, ce n’est pas le cas », a-t-il averti, avant d’ajouter : « Trop souvent, nous voyons les erreurs du passé se répéter dans une course à la cupidité qui écrase les pauvres ».
En effet, la ruée vers les ressources a conduit à l’exploitation des communautés locales, au piétinement des droits et à la destruction de l’environnement. « Nous voyons des pays en développement réduits à la portion congrue dans les chaînes de valeur, tandis que d’autres s’enrichissent grâce à leurs ressources », a fait valoir le chef de l’ONU.
Valeur ajoutée maximale dans les pays en développement riches en ressources
C’est face à cette triste réalité et aux appels à l’action lancés par les pays en développement que le groupe d’experts a été créé, a-t-il déclaré.
Le dernier rapport du groupe identifie sept principes volontaires et cinq recommandations réalisables pour intégrer la justice et l’équité dans les chaînes de valeur des minerais essentiels.
« Ces principes visent à renforcer les communautés, à créer une obligation de rendre des comptes et à garantir que l’énergie propre favorise une croissance équitable et résiliente. Il s’agit notamment de faire progresser les efforts visant à garantir une valeur ajoutée maximale dans les pays en développement riches en ressources », a expliqué le Secrétaire général.
Le système des Nations Unies se mobilise pour contribuer à la mise en œuvre des conclusions du groupe, en collaborant avec les États membres et d’autres parties prenantes pour mettre en place le groupe consultatif d’experts de haut niveau recommandé pour accélérer l’action sur les questions économiques clés, y compris le partage des bénéfices, la valeur ajoutée et le commerce équitable.
Les pays en développement aux commandes
Selon le chef de l’ONU, les pays en développement conduiraient ce processus avec les peuples autochtones, les communautés locales, les jeunes, la société civile, l’industrie et les syndicats présents dans les discussions, aux côtés des gouvernements.
« Nous ferons également progresser le cadre mondial recommandé en matière de traçabilité, de transparence et de responsabilité pour l’ensemble de la chaîne de valeur des minerais. Cela permettra d’encourager une production responsable, tout en préservant les droits de l’homme et l’environnement », a-t-il ajouté.
Tous les dirigeants - des gouvernements, de l’industrie et de la société civile - devraient rejoindre les Nations Unies et leurs partenaires des pays en développement, des communautés locales et au-delà, pour accomplir cette tâche, a insisté M. Guterres.
« Alors que la demande de minéraux essentiels à la transition énergétique augmente, il faut agir. Ensemble, orientons la transition vers la justice et l’équité », a-t-il conclu.
En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945:
Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier
Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),
les concours de mémorisation se déroulent en vue d’améliorer les capacités intellectuelles des étudiants. Pendant ces concours, ont vu le jour les talents ayant dépassé la norme de mémorisation mondiale.
Citons que le 7ème (02-05/07/2024) Concours de Mémorisation des Etudiants du secteur de formation d’enseignants a été disputé par plus de 120 candidats des:
écoles supérieures de formation de professeurs
écoles normales pour instituteurs
du Pays entier. L’examen et l’appréciation de concurrents se faisaient au même niveau des Championnats du Monde de Mémoire (annuels créés en 1991 par le World Memory Sports Council, pratiqués dans les dizaines de Pays du monde et composés de 10 disciplines différentes dans le but d’entraîner et de développer les capacités cérébrales et, en particulier, la mémoire, NDLR). Ledit Concours s’est déroulé divisé en 10 catégories de mémorisation:
dessins abstraits
nombres binaires et décimaux
faces ou noms
événements ou chronologie virtuels
mots éventuels
Dans ce Concours, non seulement les étudiants d’écoles supérieures ayant engendré bon nombre de grands talents de mémorisation comme l’Ecole Supérieure KIM Hyong Jik (1894-1926) de Formation de Professeurs, mais aussi ceux d’écoles des provinces, entre autres:
l’Ecole Supérieure KIM Jong Thae (?-1969) de Formation de Professeurs à Haeju, Province Sud-Hwanghae
l’Ecole Supérieure OH Jung Hup (1910-1939) de Formation de Professeurs à Chongjin, Province Nord-Hamkyong
l’Ecole Supérieure RI Kye Sun (1914-1938) de Formation de Professeurs à Sariwon, Province Nord-Hwanghae
ont fait preuve de leurs performances excellentes. Plus de 10 étudiants, notamment KIM Il Hun de l’Ecole Supérieure KIM Hyong Jik de Formation de Professeurs, ont dépassé la norme de mémorisation mondiale.
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【 La Loi de la RPDC sur l’Entretien des Talents Sci-Tech (11/04/2023) 】
Cette Loi composée de 6 Chapitres divisés en 43 Articles;
a pour but d’instaurer l’ordre et la discipline rigoureux au niveau de l’entretien des talents sci-tech, de procéder au contrôle et à l’entretien unifiés de l’Etat sur ceux-ci, et les amener à jouer un rôle majeur dans le développement technoscientifique et économique et l’amélioration de la vie de la population
stipule les principes qui se posent pour former, selon les besoins et de façon méthodique, les talents sci-tech suivant les plans par secteur, région, unité d’activités et science, les mobiliser, efficacement, pour le développement technoscientifique et économique et l’amélioration de la vie de la population, et enregistrer tous les talents sci-tech et les gérer de façon unifiée
précise les problèmes consistant à mettre à l’honneur les talents sci-tech et à leur accorder un traitement de faveur au sein de la société à tel point qu’ils jouent un rôle prépondérant et important dans les travaux de recherche sci-tech y compris le rehaussement du rôle de ceux-ci, l’appréciation de leurs réalisations, l’amélioration de leurs compétences, l’assurance des conditions de travail et de vie à leur faveur.
D’après l’Article 10, les organismes, les entreprises et les collectivités sont appelés à découvrir les futurs talents sci-tech en profitant de plusieurs occasions et à former, par eux-mêmes, les talents sci-tech dont ils ont besoin grâce au système d’enseignement permettant d’étudier sans quitter le lieu de travail. A l’heure qu’il est, tous les secteurs et toutes les unités d’activités s’investissent dans l’entretien et la formation de ces hommes talentueux comme l’exige la Loi susmentionnée.
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Pour rappel, le Peuple de la RPDC a accès libre et gratuit depuis les années 1950 (pendant ou après la Guerre de Corée 1950-1953, NDLR);
aux soins médicaux de toute sorte
à l’enseignement obligatoire de 12 ans du préscolaire au secondaire (universitaire toujours gratuit mais non obligatoire, NDLR)
à l’habitat (construction annuelle de plus de 10.000 logements à Pyongyang sans parler des cas dans toutes les provinces, NDLR) de dimension variée
et ces privilèges initiés par KIM IL SUNG et ciblant toute couche sociale sont, bel et bien, garantis juridiquement et approfondis par KIM JONG IL pour atteindre son point culminant à l’Epoque KIM JONG UN.
Aujourd’hui, en RPDC (République Populaire Démocratique de Corée, sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance:
militaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier vu son potentiel nucléaire
politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée notamment avec la gratuité du logement, de l’enseignement et des soins médicaux, sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, NDLR)
On voit s’ouvrir une période de grande prospérité du BTP (bâtiment et travaux publics) sous la direction éminente du Maréchal KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC existant le plus longtemps au pouvoir socialiste dans le monde, NDLR) et Président d’Etat de la RPDC. Ces plus de 10 ans, ont surgi, à Pyongyang (Capitale de la RPDC et berceau de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR) et d’autres régions du Pays, bon nombre de logements modernes et d’établissements publics, de nouvelles usines et entreprises, ainsi que des constructions magnifiques. Seule cette année 2024, gagne en vivacité la construction de:
000 logements de la 3ème étape sur le Secteur Hwa-song (ou Mars) à Pyongyang
logements innombrables dans toutes les provinces
usines d’industrie locale pour la réalisation de la Politique 20×10 de Développement des Provinces (proposée dans une réunion 23-24/01/2024 du PTC, consistant à construire, chaque année, les usines d’industrie locale modernes dans les 20 arrondissements du Pays pour porter à un palier supérieur, en 10 ans, la vie matérielle et culturelle élémentaire de la population des villes et arrondissements, cela en priorisant les habitations évidemment, NDLR)
la zone touristique côtière de Kalma à Wonsan (Province Kang-won).
Quant à la période de grande prospérité du BTP inaugurée dans le Pays, cela ne regarde pas seulement à la construction. Si le secteur BTP va de l’avant vigoureusement à la tête de tous les autres pour guider la Civilisation de l’Epoque, le socialisme à la coréenne progressera avec plus d’énergie et l’avenir d’une Puissance économique sera anticipé, tel est le dessein de KIM JONG UN. Cette période de grande prospérité:
impulse, vigoureusement, le développement du BTP, entre autres l’industrie des matériaux de construction et des machines de construction (Elle fait en sorte qu’on procède au renforcement quantitatif et qualitatif des assises matérielles et techniques du BTP, à la diversification et à la production domestique des matériaux de construction, aussi bien qu’à la hausse du taux de mécanisation du travail de construction et à l’application toujours plus large des méthodes et des techniques de construction avancées. Ces derniers temps, la Grande Cimenterie de Sang-won et celle de Sun-chon ainsi que d’autres bases de production de matériaux de construction voient s’améliorer leur niveau d’équipement technique et a été dépassé leur niveau de la production annuelle record. Au fur et à mesure de l’agrandissement de la construction des logements ruraux, le niveau de la modernisation des bases de production de matériaux de construction provinciales connaît un développement considérable.)
donne une forte impulsion au développement de divers secteurs de l’économie nationale (Les succès enregistrés dans le BTP sont inconcevables en dehors du rôle assumé par les secteurs mécanique, métallurgique, chimique, électrique et du transport ferroviaire. Rien que ces dernières années, la modernisation des industries-clés du Pays, surtout des centres métallurgiques, des centres de l’industrie chimique et des centres énergétiques, atteint à son paroxysme.)
En fait, devient réalité la vision de KIM JONG UN d’anticiper un bel avenir d’une Puissance économique, tout en privilégiant le BTP.
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka mobilise le soutien international pour la RDC lors de la COP29 à Bakou, Azerbaïdjan. Engagée dans une série d’échanges stratégiques avec des dirigeants et partenaires internationaux, elle défend la position de la RDC, pays-solution dans la lutte contre le changement climatique. A travers ces échanges, la RDC entend y affirmer son rôle clé dans la préservation de l’environnement et la transition énergétique mondiale, en appelant à un soutien international pour faire de ses ressources naturelles un moteur de développement durable.
Au cœur de ses rencontres, la Cheffe du Gouvernement a échangé avec M. David Lammy MP, Ministre britannique des Affaires étrangères pour l’Afrique, pour renforcer la coopération entre la RDC et le Royaume-Uni, en se concentrant sur la protection des forêts et la résolution des conflits dans l’Est du pays. Cet entretien a abouti à des propositions pour faire valoir la position de la RDC lors de la COP30 de Belém, au Brésil.
La Première Ministre a également conversé avec la Secrétaire Générale Adjointe de l’ONU, Nourra Hamladji, pour obtenir l’appui de l’équipe Climat des Nations Unies dans plusieurs domaines clés : la révision de la Contribution Déterminée à l’Échelle Nationale (CDN) de la RDC, la mise en œuvre de l’article 6.4 sur le marché de carbone, et l’affinement du plan d’adaptation climatique du pays. Ces efforts visent à préparer la RDC pour une participation significative à la COP30.
Enfin, Judith Suminwa Tuluka a échangé brièvement avec les Présidents Denis Sassou-Nguesso et Nana Akufo-Addo, respectivement du Congo-Brazzaville et du Ghana, marquant la volonté de renforcer les liens bilatéraux entre leurs nations.
Il sied de rappeler que la COP29, qui rassemble plus de 67.000 participants – diplomates, climatologues, journalistes, et experts politiques – se concentre sur des actions urgentes pour contrer le réchauffement climatique.