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Situation sécuritaire dans le grand Kivu, Christophe Lutundula : ‘‘Kagame veut démontrer à la Communauté Internationale qu’il est le seul interlocuteur valable avec lequel il faut traiter’’

Après trois jours de combats intenses, soit du 26 au 28 janvier, entre les forces loyalistes de FARDC et les terroristes du M23 soutenus par l’armée rwandaise, les questions restent pendantes dans l’opinion publique et surtout sans réponses sur le motif principal des attaques perpétrées dans la ville de Goma. La réaction squelettique de l’Union africaine face à ce conflit qui a duré plus de trois décennies ainsi que le refus, des pays africains représentant le continent au Conseil de sécurité des Nations Unies, de nommer le Rwanda comme véritable agresseur de la RDC sont là les principales questions auxquelles Christophe Lutundula, Ministre honoraire en charge des Affaires Etrangères et aujourd’hui sénateur et président de la Commission des relations extérieures du Sénat RD Congolais, tente de répondre dans une interview qu’il a accordé sur RFI.

RFI : Christophe Lutundula, bonjour

Christophe Lutundula : bonjour.

Pourquoi le M23 et le Rwanda ont-ils décidé d’attaquer Goma à la fin de ce mois de janvier ?

Je pense qu’il y a les raisons suivantes. La première, c’est que Goma, c’est une plaque tournante économique, particulièrement en ce qui concerne le commerce de produits miniers. Mais il y a une autre raison, une raison politique, c’est la soif d’hégémonie du président [Paul] Kagame. Il veut démontrer à la communauté internationale qu’il est le seul interlocuteur valable avec lequel il faut traiter en ce qui concerne les questions de sécurité, de paix et même les questions de coopération avec la région des Grands Lacs. C’est comme qui dirait qu’il veut devenir le successeur du président Mobutu Sese Seko qui a joué le même rôle pendant la période de la guerre froide.

Toujours sur le plan politique, en fait, il veut humilier le peuple congolais, en obligeant [Félix] Tshisekedi de négocier avec ses protégés qui constituent son cheval de Troie, les M23.

Cette attaque survient en effet cinq semaines après l’échec de la rencontre de Luanda, où Paul Kagame avait exigé que Félix Tshisekedi ouvre un dialogue avec les rebelles du M23. Le président congolais avait refusé, est-ce qu’aujourd’hui Paul Kagame cherche à imposer ce dialogue par la force ?

Mais, il ne s’en est jamais caché, il a toujours dit qu’il n’y a pas de négociations directes avec les M23. Mais là, je crois qu’il se trompe. Le président Tshisekedi, il a des fondamentaux. Quand il dit que c’est la ligne rouge, je crois que, j’ai travaillé avec lui pendant trois ans, ce sont des lignes, pas seulement le dialogue, il y a l’intégrité territoriale, la souveraineté. Je ne crois pas du tout que le président Tshisekedi va accepter. Il est vraiment catégorique et c’est toujours le fils de son père.

Vous pensez que Félix Tshisekedi va refuser ce dialogue direct avec les M23. Mais ce qui frappe les observateurs depuis trois jours, Christophe Lutundula, c’est le refus de l’Union africaine et des trois pays qui représentent l’Afrique au Conseil de sécurité, l’Algérie, la Sierra Léone, la Somalie, de nommer le Rwanda comme pays solidaire des rebelles du M23 dans l’attaque sur Goma. Comment expliquez-vous cette bienveillance à l’égard du président Kagame ?

Mais, c’est très simple. Ce sont des modus operandi, je n’ose pas dire l’ADN de l’Union africaine. Nous, nous en avons l’expérience. Nous avons connu une crise politique grave du temps du président Mobutu, de la Conférence nationale et ainsi de suite. L’Union africaine n’a rien fait. Il y a le grand barrage de la Renaissance qui oppose l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte, l’Union africaine s’est mise à l’écart. Donc, ce n’est pas une surprise.

De toute façon, l’Afrique a un problème à assumer sa souveraineté. Etre souverain, c’est être capable de résoudre ses problèmes par soi-même. Donc, il y a des intérêts économiques, les connexions avec les multinationales et les Etats qui soutiennent le président Kagame et qui profitent du pillage des ressources naturelles de la RDC. Donc, des pays africains évitent de bousculer, d’indisposer ces Etats tutélaires.

En Afrique centrale, l’armée rwandaise est redoutée. Est-ce qu’elle fait peur à certains pays qui, du coup, n’osent pas se fâcher avec Kigali ?

On sait aujourd’hui que l’armée rwandaise est présente dans certains pays où elle protège justement certains intérêts. Je ne veux pas énerver la susceptibilité diplomatique de ces pays-là, il y a le Mozambique, où elle protège ce que vous savez, il y a la Centrafrique. Au Bénin, le Rwanda forme l’armée et on peut continuer la série ! Donc, effectivement, c’est un élément qui intervient en conjugaison avec le fait d’éviter d’énerver la susceptibilité des tuteurs.

Je crois que, dans les circonstances actuelles, on doit être un peu plus ferme au niveau des décideurs. Et, je crois que, dans ces sens-là, tous les mécanismes de vérification qui ont été mis en place ne valent pas la peine. Il faut les remplacer, à mon avis, par un dispositif de garanties mutuelles. Qu’est-ce que je veux dire par là ? Si on peut déployer le long de la frontière entre la RDC et le Rwanda une force internationale tampon, garantie par le Conseil de sécurité, l’Union européenne et peut-être l’Afrique avec le Conseil paix et sécurité, cela pourra permettre que les Rwandais sortent et que cette force garantisse qu’il n’y aura pas d’incursions.

Parce que le Rwanda parle des FDLR. Que de notre côté, le Rwanda va sortir, le M23 va se replier, rentrer dans ses positions d’antan, et cette force va créer les conditions du dialogue avec le Rwanda. Il faut ouvrir cette perspective-là, me semble-t-il.

Christophe Lutundula, merci.

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Agression rwandaise :Voici les 5 Ministres qui ont cédé leurs salaires en soutien aux FARDC

C'est un signal fort au regard de la guerre d'agression que subit la RDC. Même si les autres membres des institutions pourront par la suite leur emboiter les pas, mais on leur reconnaîtra le mérite de penser aux Forces Armées de la République. Ils sont cinq ministres du Gouvernement Suminwa qui ont accepté de se délester de leurs salaires en réponse à l’appel patriotique lancé par le Président Félix Tshisekedi, le 29 janvier dernier, invitant chaque Congolais à contribuer à l’effort de guerre. Un geste fort dans un contexte où l’armée congolaise livre une bataille décisive pour la souveraineté nationale.

Ils s’appellent Noëlla Ayeganagato, Ministre de la Jeunesse ; Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice ; Thérèse Kayikwamba, Ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères ; Doudou Fwamba, Ministre des Finances et Guy Loando, Ministre de l’Aménagement du territoire. Cinq personnalités, une seule cause : la défense du territoire national.

Renoncer à leurs salaires pour soutenir ceux qui, au péril de leur vie, affrontent l’ennemi sur le terrain. Ce sacrifice symbolique traduit une prise de conscience, celle de la guerre que mène la République démocratique du Congo est l’affaire de tous.

La Pros.

Agression rwandaise :Voici les 5 Ministres qui ont cédé leurs salaires en soutien aux FARDC
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Pertes en vies humaines et déplacement massif des populations,Tshopo : le BCNUDH invite le Gouvernement Congolais à stopper l’hémorragie du conflit communautaire

Deux ans après le début du conflit intercommunautaire dans la Tshopo, la cohabitation reste difficile entre les communautés en conflit, ce qui pourrait constituer un risque majeur pour la stabilité de la province.  

Au moins 303 civils ont été victimes des graves violations et atteintes aux droits de l’homme dans le cadre du conflit intercommunautaire opposant les Mbole et Lengola et leurs alliés respectifs depuis février 2023. Selon les sources gouvernementales et humanitaires, au moins 107,000 personnes ont été déplacées à cause du conflit et vivent dans des conditions très précaires dans trois sites des déplacés dans la ville de Kisangani et dans la commune de Lubunga.

Des missions de monitoring et d’enquêtes du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) dans la province de la Tshopo, ont permis d’établir que des graves violations et atteintes aux droits de l’homme, telles que des exécutions sommaires, des traitements cruels, inhumains et dégradants, des violences sexuelles, des enlèvements et des pillages et destructions systématiques des biens et des villages ont été commises par toutes les parties en conflit.

Au moins 97% des cas documentés par le BCNUDH concernent des victimes d’atteintes commises par des assaillants Mbole ou Lengola et 3% par des acteurs étatiques, en particulier, la Légion Nationale d’Intervention, une unité spéciale de la Police nationale congolaise déployée dans la zone depuis aout 2023. 

Au cours d’une mission d’enquête en août 2024, le BCNUDH a réalisé des entretiens confidentiels avec 100 personnes et a recensé un total de 228 victimes d’atteintes des droits de l'homme commises par des assaillants civils armés appartenant aux communautés Mbole ou Lengola ainsi que leurs alliés.

Parmi ces victimes, 149 personnes ont été tuées et 39 ont été blessées ou soumises à des traitements inhumains et dégradants entraînant des handicaps permanents, tels que la cécité et l'amputation des bras, y compris à l'encontre d'une fillette âgée de huit ans, ainsi que des rituels comprenant l'enlèvement et le traitement inhumain et dégradant d’un bébé de six mois. En outre, des maisons et, parfois des villages entiers, ont été systématiquement pillées et incendiés.

L'équipe a également documenté des cas de violence sexuelle particulièrement violents à l'encontre de quatre femmes, dont des viols collectifs, des viols précédés, accompagnés ou suivis de traitements inhumains et dégradants (d’un meurtre par décapitation, de mariage forcé ou d'esclavage sexuel.

Les suspects des atteintes ont été unanimement identifiés comme étant de jeunes parlant dans la majorité des cas le Mbole/Lingala ou le Swahili/Lengola. Ils détenaient des armes à feu, des machettes, des couteaux et de flèches empoisonnées. Les groupes Mbole en particulier ont atteint un certain niveau d'organisation interne et de chaîne de commandement. 

Le conflit intercommunautaire a pour origine un litige foncier portant sur un désaccord sur la propriété de 4.000 hectares cédés par les autorités provinciales à la société agro-pastorale CAP-Congo dans la commune de Lubunga, ainsi que l’installation d’une administration parallèle dans la commune de Lubuya Beda et des tensions ethniques sous-jacentes.

Suite au plaidoyer du BCNUDH mené auprès des différentes autorités provinciales et nationales, le Bureau note des développements importants dans la recherche d'une solution pacifique au conflit.

Le BCNUDH salue la visite du Chef de l’Etat dans la province de la Tshopo le 23 octobre 2024 et l’organisation du Forum de Paix, Sécurité et Développement lancé par le Vice premier Ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières du 17 au 19 décembre, auquel toutes les communautés en conflit ainsi que le BCNUDH ont été associés. Le BCNUDH reconnait aussi les efforts du FONAREV, qui, depuis le 28 août 2024, apporte un soutien logistique et financier pour l'organisation et le déroulement des audiences foraines en procédure de flagrant délit ainsi qu’un soutien juridique et judiciaire à environ neuf victimes dans le cadre de ce conflit. Le BCNUDH a assuré le monitoring de ces audiences foraines.

Le BCNUDH note également l'annulation des contrats de CAP-Congo en raison des soupçons sérieux d'irrégularités, tout en permettant à la société de poursuivre ses activités, ce qui pourrait contribuer au développement économique de la région et aux réparations pour les victimes.

Dans le cadre de la lutte contre l’impunité, 44 personnes ont été arrêtées, 13 ont été acquittées et 31 condamnées par la justice militaire au premier degré pour terrorisme, participation à un mouvement insurrectionnel et détention illégale d'armes de guerre. Parmi les condamnés, un agent de la PNC et un militaire des FARDC ont été condamnés à 5 ans de prison, respectivement pour violation de consigne, désertion simple et violation de consigne et terrorisme. Cinq détenus ont été condamnés à la peine de mort pour terrorisme et participation à un mouvement insurrectionnel et les autres ont été condamnés entre 5 à 20 ans de prison. 

En attendant la cérémonie coutumière de réconciliation du 27 janvier 2025 dans la localité d’Osio, le BCNUDH invite le Gouvernement à s'attaquer d'urgence aux causes profondes du conflit, y compris la gouvernance foncière, les questions d'administration parallèle et les tensions ethniques sous-jacentes pour créer les conditions permettant le retour des personnes déplacées en toute sécurité et dignité dans leurs villages d'origine et assurer une cohabitation pacifique entre les communautés.

Les autorités sont encouragées à ouvrir des enquêtes indépendantes sur les conditions d’attribution de la concession agricole ainsi que des atteintes et violations des droits de l’homme commises dans le cadre du conflit intercommunautaire. Dans le cadre de son mandat, le BCNUDH est prêt à soutenir les procédures judiciaires ouvertes et à apporter un soutien aux victimes.

Le BCNUDH invite aussi les acteurs humanitaires à soutenir les autorités provinciales dans la gestion des sites, en répondant d'urgence aux besoins immédiats des personnes déplacées et au secteur privé de veiller à ce que tout achat futur de terres soit effectué avec le consentement libre, préalable et éclairé de toutes les communautés affectées bénéficiant de ces terres.

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Est de la RDC : l'UNICEF lance un appel urgent de 22 millions de dollars pour apporter une aide d'urgence à 282.000 enfants

L'UNICEF est gravement préoccupé par la détérioration rapide de la situation humanitaire dans l'est de la République démocratique du Congo résultant de l'intensification récente du conflit et de l'augmentation du nombre de personnes déplacées. Les violences dans le Nord et le Sud-Kivu ont entraîné le déplacement de 658.000 personnes supplémentaires ces trois derniers mois, parmi lesquelles 282.000 enfants.

« L'intensification des combats à Goma, capitale provinciale du Nord Kivu, a contraint des milliers de personnes à fuir à nouveau, quittant les camps de déplacés pour chercher refuge dans d'autres quartiers de la ville. Ces déplacements répétés témoignent de l'instabilité persistante dans la région.

« La situation à Goma s'est considérablement détériorée, aggravant une crise humanitaire déjà alarmante », a déclaré Jean-François Basse, Représentant intérimaire de l'UNICEF en RDC. « Les populations civiles, épuisées par les événements traumatisants souffrent de la faim, de la soif et sont épuisés. Les familles privées d'accès à l'eau, à l'électricité et à l'internet, se réfugient où elles le peuvent pour échapper aux violences."

Les principaux risques pour les enfants sont actuellement liés à la santé et à la protection. Les conditions de vie précaires dans les camps, caractérisées par la promiscuité et l'insalubrité, exposent les enfants à un risque élevé de maladies telles que le choléra, la rougeole et la variole. La peur des affrontements et la saturation des structures de santé incitent les parents à hésiter à conduire leurs enfants à l'hôpital.

L'UNICEF a reçu des rapports signalant une hausse alarmante du nombre d'enfants séparés de leur famille ou non accompagnés, les exposant à un risque accru d'enlèvement, de recrutement forcé et de violences sexuelles.

L'UNICEF lance un appel de fonds de 22 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires urgents, notamment en matière d'accès à l'eau potable, d'installations sanitaires adéquates, de médicaments, de fournitures médicales, de traitements pour les enfants souffrant de malnutrition sévère et de services de protection de l'enfant.

« Nous appelons les parties au conflit à mettre un terme aux violences qui exacerbent les souffrances des enfants et aggravent les conditions humanitaires déjà épouvantables », a ajouté M. Basse

A propos de l'UNICEF

L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Lianne Gutcher, Chief of Communication, UNICEF DRC, Tel: +243 820 996 405, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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Agression rwandaise en RDC, Les Progressistes : Samy Badibanga lance une interpellation à l’ONU !

 Samy Badibanga Ntita, Premier Ministre honoraire, dénonce la guerre qu’impose le Rwanda à la RDC et en condamne toutes les conséquences. Dans un message de soutien aux FARDC, publié, cette semaine, Samy Badibanga, par le truchement de son parti politique, Les Progressistes, demande à l’Organisation des Nations Unies de faire diligence pour prendre des mesures réalistes qui puissent favoriser le retour de la paix. ‘’ Il est urgent que l'ONU condamne cette agression et prenne des mesures concrètes pour sanctionner le régime rwandais. La République démocratique du Congo est une nation fière et résolue. Aucune puissance étrangère, ni aucune ingérence ne saurait nous faire plier. Ensemble, dans l'unité, nous triompherons’’, insiste le parti de Samy Badibanga, en cette période de crise profonde dans l’Est de la RDC où la population de Goma passe des moments difficiles suite à la barbarie de l’armée rwandaise. Ci-après, le texte intégral.

 

MESSAGE DE SOUTIEN AUX FARDC

Nous, membres du regroupement politique Les Progressistes, avons suivi avec beaucoup d'attention la situation qui prévaut à l'Est de la République Démocratique du Congo et sommes profondément indignés par l'attaque de la ville de Goma perpétrée par l'armée rwandaise.

De ce fait :

1. Dénonçons fermement cet acte de guerre matérialisé par l'attaque de la ville de Goma par le Rwanda.

2. Exprimons notre soutien indéfectible aux FARDC, véritables défenseurs de notre indépendance et de notre dignité nationale.

3. Lançons un appel à l'ensemble de la population congolaise et à toute la classe politique, toute tendance confondue, opposition et majorité, pour soutenir les FARDC, dont le courage et le dévouement face à cette agression extérieure méritent toute notre reconnaissance et notre solidarité.

4. Soutenons également le Chef de l'Etat, Commandant Suprême des FARDC, dans ses efforts pour libérer la ville de Goma et tous les territoires occupés par ces forces négatives, afin de rétablir la paix et la sécurité sur l'ensemble du territoire national.

5. Demandons à la jeunesse congolaise de se lever pour défendre notre patrie. Il est temps que chaque Congolais, patriote et soucieux de l'avenir de notre pays, s'engage en s'enrôlant dans l'armée républicaine. La guerre que nous menons aujourd'hui n'est pas seulement que celle des FARDC ou d'un régime politique, mais celle de tout un peuple.

6. Appelons l'Organisation des Nations Unies à prendre ses responsabilités et à agir de manière décisive. Il est urgent que l'ONU condamne cette agression et prenne des mesures concrètes pour sanctionner le régime rwandais.

La République démocratique du Congo est une nation fière et résolue. Aucune puissance étrangère ni aucune ingérence ne saurait nous faire plier. Ensemble, dans l'unité, nous triompherons.

Fait à Kinshasa, le 27 janvier 2025

Samy BADIBANGA NTITA

Autorité morale

 

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Crise humanitaire à l’Est de la RDC, ESU : le 30 janvier 2025 déclaré Journée sans cours

Dans un communiqué publié le 27 janvier 2025, la Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo, a annoncé plusieurs mesures exceptionnelles en réponse à la situation sécuritaire alarmante qui prévaut dans l’Est du pays. Tout en décidant de manifester son soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de condamner l’agression dont le pays est victime de la part du Rwanda.

La journée de ce jeudi 30 janvier 2025 est déclarée «Journée sans cours» dans tous les établissements d’enseignement supérieur et universitaire. Cette journée sera entièrement dédiée à des activités patriotiques afin de soutenir le Président de la République, Commandant Suprême des FARDC, les troupes engagées sur le front et les populations affectées en général, et en particulier de ceux de l’Est par les combats.

‘’La tenue d’une attitude de solidarité active de la part de tous les acteurs de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Les établissements sont invités à participer pleinement aux initiatives patriotiques lancées par le Gouvernement national, provincial ou par la tutelle. Ces actions doivent être organisées de manière encadrée pour garantir leur efficacité.  Et Chaque établissement est appelé à mettre en place un fonds de solidarité pour collecter des dons en espèces ou en nature, qui seront transmis aux FARDC et aux déplacés de guerre’’, indique un communiqué signé par la Ministre de l’ESU.

En outre, la Communauté académique et scientifique est mobilisée pour apporter son expertise en proposant des stratégies et des solutions concrètes à destination du Gouvernement. Des conférences, des campagnes de sensibilisation et des émissions médiatiques seront organisées pour dénoncer l’agression du M23 soutenu par Rwanda.

Elle a également insisté sur la nécessité de maintenir la vigilance et la sérénité dans les établissements de l’ESU. A cet effet, elle a demandé la suspension immédiate des mouvements de grève initiés par certaines structures corporatives ou syndicales, afin de préserver un climat de calme propice à la mobilisation patriotique. Tout en appelant les leaders de l’ESU à s’engager activement dans la mise en œuvre de ces mesures.

Chimea Samy

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