Une soixantaine d’étudiants congolais, bloqués pendant de longs mois à Koursk et Belgorod, deux villes russes frontalières de l’Ukraine en guerre avec la Russie, ont été délocalisés par les autorités de la République Démocratique du Congo. Cette opération a été menée sous la supervision de l’Ambassadeur de la RDC en Russie, Ivan Vangu.
Les images de leur arrivée montrent des étudiants soulagés, partageant un déjeuner et écoutant attentivement l’adresse de l’Ambassadeur. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers les autorités congolaises pour leur soutien indéfectible et a encouragé les étudiants à rester résilients face aux défis.
Au cours d’un déjeuner organisé en leur honneur par le représentant de la RDC en Russie, les 62 ressortissants congolais ont eu un échange téléphonique avec la Ministre d’Etat, Ministres des Affaires Etrangères, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner. Elle a souligné l’implication directe du Président de la République Félix Tshisekedi dans cette opération de relocalisation, qui a permis de transférer les étudiants des villes russes de Belgorod et Koursk vers Tver, en raison de la guerre russo-ukrainienne.
La Ministre d’Etat a également adressé un message de soutien et d’encouragement à ses compatriotes, leur assurant de l’appui matériel et logistique coordonné par le Ministère des Affaires Etrangères à travers l’Ambassade de la RDC à Moscou.
Ces étudiants ont bénéficié déjà d’une assistance, pour qu’ils soient en mesure de suivre leurs cours à distance. Cette assistance s’est traduite par des ordinateurs neufs, une enveloppe, ainsi que leur logement au frais de l’Etat Congolais.
‘’Nous sommes ici parce qu’on a crié à l’aide, et le pays a réagi. Je tiens à remercier le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a manifesté son sens d’altruisme. Je vais également remercier le Gouvernement, conduit par Mme Judith Suminwa Tuluka, ainsi qu’à notre Ambassadeur et toute son équipe, qui ont tous travaillé pour nous sortir de cette situation’’, a déclaré un étudiant, saluant le geste du Gouvernement congolais qui vise à leur offrir des conditions de vie plus sûres et plus stables en ces temps de conflit.
‘’Je suis doctorant en cardiologie. Je remercie le Président de la République d’avoir mis tout en œuvre pour nous déplacer de cette ville qui représentait un grand danger pour nos vies. Maintenant, nous sommes en sécurité et en plus, un appui financier et matériel nous a été apporté par l’Ambassadeur. Nous en sommes très contents”, a indiqué un autre ressortissant.
Cette initiative démontre l’engagement du Gouvernement congolais à protéger ses citoyens à l’étranger et à leur fournir le soutien nécessaire en période de crise.
Représentant la partie congolaise devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies le lundi 9 décembre 2024, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangère, a réservé une réplique de fer au Représentant permanent du Rwanda, pays agresseur de la République Démocratique du Congo depuis plus d’une trentaine d’années. ‘‘Toujours porteuse des prétextes, la partie rwandaise donne la voix à des fausses allégations en vue de couvrir ses actes posés dans la partie orientale de la RDC, lesquels relèvent des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de violation flagrante de la Charte des Nations Unies’’, a déclaré Thérèse Wagner. D’un ton ferme et rigide, Thérèse Wagner rappelle les faits qui poussent la RDC à le condamner sans relâche par rapport aux actes commis sur le territoire congolais. «Je blâme le Rwanda pour la présence illégitime de ses troupes sur notre territoire, le massacre de Kishishi, le bombardement du camp des déplacés de Mugunga, le pillage systématique de nos ressources naturelles et les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies et de la SADC», indique-t-elle. L’implication et l’ingérence du Rwanda sur le sol congolais met à mal sa souveraineté territoriale. «Ce n’est pas parce que d’autres défis existent que son soutien au M23 ou la présence de ses troupes en République Démocratique du Congo en devienne excusable. Je le dis avec force, l’appréciation du Rwanda sur nos défis internes ne lui donne aucun droit d’y intervenir. […] Le Rwanda n’est pas et ne sera jamais le gendarme de la Région des Grands Lacs », martèle la patronne de la diplomatie congolaise». Ci-après, l’Allocution de la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner en réponse aux prétextes du Représentant permanent du Rwanda devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Allocution de la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner en réponse aux prétextes du Représentant permanent du Rwanda devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.
D’emblée soyons clairs ! Je ne blâme pas le Rwanda pour tous les mots de la République Démocratique du Congo. Je blâme le Rwanda pour la présence illégale de ses troupes sur notre territoire, le massacre de Kishishi, le bombardement du camp des déplacés de Mugunga, le pillage systématique de nos ressources naturelles et les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies et de la SADC. Je blâme donc le Rwanda pour les violations de la Charte des Nations Unies.
Ces actes sont tous des crimes qui ne relèvent pas d’un quelconque malentendu ou des différends bilatéraux.
Ces faits, Madame la Présidente, ne relèvent pas des spéculations, ils sont documentés, corroborés et gravés dans le rapport des Nations Unies. Je prends néanmoins note de la posture du Rwanda qui doute de l’objectivité des experts des Nations Unies.
Le Rwanda avance que la République Démocratique du Congo est confrontée à des nombreux groupes armés. Et oui ! C’est un fait. Mais cet aveu de la complexité de notre contexte sécuritaire ne saurait servir de justification à ses propres violations de notre souveraineté.
Ce n’est pas parce que d’autres défis existent que son soutien au M23 ou la présence de ses troupes en République Démocratique du Congo en devienne excusable. Je le dis avec force, l’appréciation du Rwanda sur nos défis internes ne lui donne aucun droit d’y intervenir. Le Rwanda évoque aussi l’idée que le M23 représenterait des communautés marginalisées. Permettez-moi de poser une question simple à cette assemblée.
Depuis quand des massacres, des déplacements forcés et la réorganisation démographique des territoires sont-ils des moyens légitimes pour répondre à des revendications ethniques ou sociales ? Le M23 ne défend aucune cause, il exécute une stratégie dictée par les intérêts du Rwanda.
Le groupe d’experts l’a démontré, il ne s’agit pas de défendre des minorités mais de contrôler des ressources et d’affaiblir la souveraineté de la République Démocratique du Congo.
Enfin, le Rwanda prétend que les mesures qu’il qualifie de défensives seraient légitimées par des propos tenus par des responsables congolais. Je rejette fermement cette allégation. Aucun propos quelconque ne peut justifier le massacre des civiles, le pillage des ressources ou l’occupation de territoire, rien. Absolument rien ne peut légitimer les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ou la violation de la Charte des Nations Unies. Détrompez-vous Monsieur le Représentant.
Le Rwanda n’est pas et ne sera jamais le gendarme de la Région des Grands Lacs.
Si le Rwanda souhaite prouver sa crédibilité en tant qu’acteur de paix qu’il commence par honorer ses engagements dans le processus de Luanda. Trente-quatre jours plus tard nous attendons toujours vos experts. Ils arrivent seulement après insistance de la part de la République Démocratique du Congo et du médiateur.
La République Démocratique du Congo reste fermement engagée dans le processus de Luanda. Convaincue qu’il constitue la voix la plus prometteuse vers une résolution durable du conflit. Tout au long de ce processus notre posture a été constante, constructive, respectueuse des engagements pris et résolus à œuvrer pour la paix. Ce Conseil a un rôle central à jouer pour garantir que toutes les parties respectent leurs obligations et contribuent à cet objectif commun.
Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs.
Le peuple congolais, dans toutes ses composantes, aspire à la paix et à la stabilité. Ces aspirations légitimes ne sauraient être réduites au silence par des stratégies de division et de domination.
Mon pays est résolu à protéger ses citoyens, à préserver son intégrité territoriale et à bâtir un avenir où la souveraineté des Etats est respectée et non manipulée. Nous ne demandons pas de faveur. Nous exigeons que le Droit International soit respecté, que la souveraineté de la République Démocratique du Congo soit protégée et que les responsabilités des actes commis soient pleinement assumées.
A Masimanimba, la Ministre d'Etat Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Mme Eve Bazaïba, a rencontré ce lundi 9 Décembre 2024, une délégation des chefs traditionnels, dans le cadre d’une initiative ambitieuse visant à transformer ce territoire de la Province de Kwilu en un modèle de gestion durable des ressources naturelles. Au cœur de leurs échanges : le projet de faire de Masimanimba un territoire vert en s’appuyant sur la coopération des chefs coutumiers, gardiens des forêts primaires.
Sur ce, les chefs coutumiers vont s'associer aux chefs de terre, pour céder des espaces pour des plantations d’arbres, qu’ils soient fruitiers ou non. Ces plantations vont contribuer, non seulement à la préservation de l’écosystème local, mais aussi, à soutenir la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, dans le cadre de son programme de Couloir vert Kivu-Kinshasa.
Lors des discussions, les autorités traditionnelles ont insisté sur leur volonté d’accompagner cette vision à travers des actions concrètes notamment, lutter contre la déforestation en limitant les pratiques agricoles destructrices, l'agriculture itinérant sur brûlis, et les feux de brousse, favoriser le reboisement pour restaurer les terres dégradées.
Dans une déclaration commune, les chefs coutumiers ont promis de ne plus utiliser le feu comme outil de défrichage, une pratique ayant causé d’importants dégâts écologiques par le passé. Cet engagement marque un tournant dans la gestion des ressources naturelles locales et témoigne d’une prise de conscience collective face aux enjeux climatiques.
En réponse à cette mobilisation, Eve Bazaïba a salué cette collaboration entre l'Etat et les autorités traditionnelles, soulignant que ‘’la préservation de l'environnement passe nécessairement par une implication des communautés locales, car elles en sont les premières gardiennes en vue de garantir la réussite du projet’’.
En mettant en œuvre ce partenariat, Masimanimba pourrait devenir un modèle pilote exemplaire pour d’autres territoires du pays.
Cette initiative ne se limite pas à la plantation d’arbres, elle ambitionne également de promouvoir une gestion participative des terres, d'encourager une agriculture durable et de créer des emplois verts pour les jeunes de la région.
A Masimanimba, la forêt retrouve donc une nouvelle chance portée par un dialogue fructueux entre traditions et modernité. Car si cet exemple inspire d'autres territoires, le Couloir vert Kivu-Kinshasa pourrait bientôt devenir le symbole d'une RDC qui, face aux défis environnementaux, s'appuie sur ses racines pour se projeter vers l’avenir.
Le Gouvernement a adopté, lors du Conseil des ministres du vendredi 6 décembre dernier, un nouveau Plan national stratégique de développement (PNSD) s'étendant de 2024 à 2028. Ce document quinquennal propose une trajectoire de développement axée sur l'exploitation des ressources naturelles tout en préservant un cadre fiscal favorable aux investissements étrangers.
Il y a lieu cependant de rappeler que ledit Plan national stratégique de développement remplace celui de 2020-2024. Toutes les actions et programmes du Gouvernement, ainsi que ceux de ses partenaires nationaux et internationaux au cours des cinq prochaines années, devront s'aligner sur ce plan.
«Pour réussir la diversification de son économie, notre pays a intérêt à se servir de ses riches dotations en ressources naturelles (minerais, pétrole, terres arables, forêts, cours d'eau, etc.), en maintenant un régime économique et fiscal qui favorise les Investissements Directs Etrangers (IDE), tout en adoptant des technologies d'exploitation raisonnable et pro-environnement des ressources et de transformation locale des produits bruts», peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres.
A travers ce plan, le Gouvernement s'est fixé quatre objectifs prioritaires à atteindre d'ici 2028. Il s’agit de :
1. une croissance économique inclusive et durable ;
2. une gouvernance efficace, l'État de droit et la protection des populations ;
3. un accès à des services sociaux de base de qualité et une protection sociale inclusive ;
4. une gestion durable des ressources naturelles, la protection des écosystèmes et une gouvernance environnementale efficace.
Pour réaliser ces objectifs, le Gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa prévoit de se concentrer sur cinq domaines clés, à savoir :
1. la diversification de l'économie ;
2. le développement du capital humain ;
3. l'aménagement du territoire et le développement des infrastructures structurantes ;
4. l’amélioration de la gouvernance et de la sécurité nationale ;
5. le développement durable et équilibré des provinces.
Plusieurs experts venus des ministères de la pêche et de l’Environnement de la Zambie, la Tanzanie, du Burundi et de la RDC, membres du Comité de gestion de l'Autorité du Lac Tanganyika (ALT), ont pris rendez-vous à l'hôtel Sultani de la Gombe à Kinshasa, à l'occasion de l'ouverture des travaux de la treizième réunion ordinaire de leur organisation régionale.
Tour à tour, les chefs des différentes délégations qui ont défilé du haut de la tribune ont remercié le Gouvernement congolais d'avoir organisé ces assises, une occasion de saluer l'implication du Ministre de la Pêche et élevage de la RDC, Jean-Pierre Tshimanga Buana, qui a plaidé pour le paiement des arriérés des cotisations de son pays à l'ALT et de la prise en charge totale de ces assises.
«En ce qui concerne le soutien aux activités de l'ALT, nous voudrions vous annoncer que notre pays, le Burundi, continuera à contribuer comme prévu dans la Convention signée par nos quatre Etats. Nous sommes conscients que notre pays enregistre des arriérées de contributions, nous espérons que tôt ou tard, nous allons emboîter le pas de la RDC qui a pu apurer toutes les arriérées de contribution. Nous profitons de cette occasion pour féliciter la République Démocratique du Congo pour les efforts déployés en payant toute la totalité de sa contribution et les autres pays pour l'effort fourni », a déclaré Madame Nkunzimana Jeanne Francine, Directrice de l'environnement et assainissement et cheffe de la délégation burundaise.
Pour le chef de la délégation congolaise, les assises de Kinshasa démontrent la volonté politique du pays de Félix Tshisekedi de respecter son engagement pris avec l'Autorité du lac Tanganyika.
«C'est ici l'occasion de vous rassurer que l’engagement pris par la RDC en faveur de l'ALT sera toujours respecté malgré les circonstances qui sont généralement passagères. Cet engagement s'est traduit dernièrement par une volonté politique éclairée de la RDC qui a apuré ses arriérés de contribution à l'autorité du lac Tanganyika », a noté Louis Lungu Malutshi, Directeur des ressources en Eau au Ministère de l'Environnement et développement durable, membre du comité de gestion de l'ALT.
Au nom du Ministre de la Pêche et de l'Elevage, la Secrétaire générale, Pascaline Mbangu, invitée d'honneur qui a ouvert ces assises, est restée stricte, «La tenue à Kinshasa de la treizième réunion des membres du comité de gestion de l'Autorité du Lac Tanganyika ne doit pas être considérée comme un exercice de routine. Cette réunion intervient après la survenue, ou même la persistance des problèmes qui se posent dans le Lac Tanganyika et son bassin. Il n'est un secret pour personne : la pratique de la pêche illicite, non réglementée et non déclarée, est devenue un refrain, en dépit des recommandations qui ont déjà été formulées pour y mettre un terme. Cependant, nous nous réjouissons de l'existence d'une charte dont les clauses garantissent la pêche responsable. Dans un passé récent, le Lac Tanganyika a connu une montée spectaculaire du niveau d'eau et des dégâts énormes ont été enregistrés. Certes, les résolutions issues de la troisième session extraordinaire de la Conférence des Ministres de l'Autorité du Lac Tanganyika ont calmé les esprits hantés par ce phénomène calamiteux », a-t-elle rappelé.
Elle a, à la même occasion, appelé les experts présents aux travaux préparatoires de donner le meilleur d'eux-mêmes par la réflexion profonde.
«L'occasion vous est donnée pour approfondir vos réflexions au cours de votre treizième réunion du Comité de Gestion de l'Autorité du Lac Tanganyika et faire ressortir des actions emblématiques pour l'essor de l'économie bleue. Il s'agit là d'un impératif auquel les quatre Etats Contractants de la Convention sur la Gestion Durable du Lac Tanganyika doivent s'accrocher », dit-elle.
En guise du bilan, le Directeur exécutif du Comité de gestion de l'ALT, Tusanga Mukanga Sylvain, a noté que l'année 2024 a été une année d'initiatives et de performance marquée particulièrement par l'approbation et la clôture de différents projets. À l'en croire, 2025 sera une année de mise en œuvre des projets et activités à impact visible pour l'amélioration des conditions de vie des communautés du bassin du lac Tanganyika par la mise en œuvre du programme d'action stratégique.
Il sied de noter que la treizième réunion ordinaire du Comité de gestion de l'ALT constitue des travaux préparatoires à la 12e session ordinaire de la Conférence des Ministres de cette organisation régionale qui aura lieu ce jeudi 12 décembre à l'hôtel Rotana de Kinshasa.
Réunissant les 4 pays dont la Zambie, la Tanzanie, le Burundi et la RDC, l’Autorité du Lac Tanganyika a pour mission principale d’assurer la protection et la conservation de la diversité biologique et l’utilisation durable des ressources naturelles du Lac Tanganyika et son bassin sur base d’une gestion intégrée et la coopération entre les Etats contractants.
La séance plénière présidée, ce 10 décembre 2024, par l'honorable Jean-Michel Sama Lukonde Président du Sénat s'est penchée sur l'audition des réponses du Vice-Premier Ministre chargé du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement et son Collègue de la Recherche scientifique et Innovation technologique en rapport avec les questions orales avec débats qui leur avaient été adressées.
Pour rappel, le Sénateur Célestin Vunabandi avait interpellé le Vice-Premier Ministre chargé du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement pour obtenir la lumière sur l’état actuel du processus de planification dans le pays, en vue de s'enquérir du niveau réel des avancées et des défis rencontrés dans ce domaine stratégique pour le développement. De son côté, le Sénateur Michel Lingepo avait adressé une question orale au Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique concernant la cartographie géographique.
De la Recherche Scientifique…
Intervenant en premier, le Ministre de la Recherche scientifique, Gilbert Kabanda a éclairé la lanterne des Sénateurs sur principalement le fonctionnement de l'Institut Géographique du Congo (IGC) qui nécessite des actions concrètes visant la redynamisation de différents centres de recherche. Des réponses en rapport avec la mise en place du Fonds national de la Recherche scientifique et l'innovation technologique ont été apportées aux sages de la République sans oublier l'éclairage du Ministre Gilbert Kabanda sur l'état actuel des bornes frontières de la RDC etc.
… au Plan et l’Aide au Développement
Pour sa part, le VPM en charge du Plan, Guylain Nyembo s'est étendu principalement sur la problématique du recensement scientifique de la population afin de doter le pays des données statistiques fiables sur la démographie. Il a épinglé la question de l'évaluation de la mise en œuvre du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL-145T) dont le taux d'exécution sur l'ensemble du pays est de 32%. Guylain Nyembo a, pour ce faire, annoncé la tenue, au premier trimestre 2025, de la toute première revue à mi-parcours pour évaluer ce gigantesque programme porté par le Chef de l'Etat.
Plusieurs autres éléments des réponses ont été passées au peigne fin, notamment celles liées au Plan National Stratégique de Développement (PNSD), à l'atteinte par la RDC des objectifs du développement durable (ODD) à l'horizon 2030, et au partenariat en rapport avec l'aide au développement.
Le VPM du Plan a terminé son intervention en demandant au parlement, autorité budgétaire, d'allouer le financement à la réalisation du Plan national Stratégique de Développement (PNSD).
Les membres du gouvernement ayant ainsi répondu aux préoccupations soulevées par les sénateurs au cours du débat de la veille, le Président du Sénat a invité les auteurs des questions orales avec débat à réagir conformément à l'article 168 du Règlement intérieur du Sénat.
Recommandations
L'Honorable Michel Lingepo a recommandé à l'ECOFIN afin de répondre favorablement à la demande de financement formulée par le ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique pour la prise en charge de l'Institut géographique du Congo, au ministre de surseoir la vente du patrimoine immobilier de cet institut, et à la Commission de suivi évaluation du Sénat de veiller à l'application de toutes ces recommandations.
L'Honorable Vunabandi a déclaré que les réponses du VPM l'ont laissé sur sa soif. Toutefois, il a estimé que la responsabilité n'incombe pas qu'au seul ministère du Plan, au regard des déficiences existant pour faire aboutir un recensement scientifique digne de son nom. Quant aux demandes de soutien formulées à l'endroit du Sénat à travers des lois, le sénateur pense que c'est au ministre de proposer des projets de loi y relatifs. Il lui a également recommandé de relancer le processus de recensement scientifique et de doter l'Institut national de la Statistique des moyens de sa politique ainsi que de mettre en place un programme réel d'investissements publics pour permettre au pays de disposer d'une trajectoire de développement. Au Sénat, il a demandé de diligenter une enquête sur le processus de recensement scientifique qui a pataugé depuis des années.
Enfin, Jean-Michel Sama Lukonde a relevé la pertinence de la recommandation concernant l'appui budgétaire et l'accompagnement législatif à apporter à ces deux secteurs vitaux, les ministères du Plan et de la Recherche scientifique pour leur permettre d'atteindre leurs objectifs respectifs. Il promet le soutien du Sénat pour des projections à court, moyen et long termes et l'innovation ô combien importante pour le développement intégral du pays.
Il rassure que le travail se poursuivra au niveau des Commissions pour le suivi des recommandations, surtout la Commission suivi et évaluation du Sénat.
Directeur Général des Douanes et Accisses, Bernard Kabese Musangu
Parmi les régies financières de la République démocratique du Congo, la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a sa place au soleil. Elle rayonne encore davantage depuis que le Chef de l’Etat a nommé un douanier chevronné en la personne de Bernard Kabese Musangu à la tête de cette entreprise. Il a su, à son arrivée, imposer un leadership comme nulle part ailleurs. Cette empreinte spéciale imprimée à la DGDA ne lui a pas seulement valu les applaudissements de hommes de bonne de foi, mais également des détracteurs qui œuvrent dans diverses officines pour orchestrer des campagnes de sabotage voire de dénigrement contre le DG Bernard Kabese.
Nul n’est besoin de rappeler que c’est grâce au sens managérial de l’actuel DG que la DGDA a renoué avec la croissance. Les réformes structurelles à son initiative ont permis de placer la DGDA sur l’orbite des régies financières dont l’apport demeure magistral dans le budget de l’Etat.
Sous la direction du DG Kabese, la DGDA, n’en déplaise à ses détracteurs, est devenue un modèle d’efficacité en Afrique, classée aujourd’hui parmi les meilleures administrations douanières du continent. Sur le plan national, elle est désormais le numéro un des régies financières en termes de maximisation des recettes, jouant ainsi un rôle important dans la réalisation des objectifs financiers du Gouvernement congolais.
Dans sa vision et son leadership, le DG Kabese met un accent particulier sur la formation continue des agents et leur renforcement des capacités, un dialogue social ouvert et constructif avec les syndicats, et l’amélioration des conditions de travail. Cette approche participative et inclusive a renforcé la motivation et la performance des agents, contribuant à une augmentation significative des recettes douanières et au renflouement des caisses du Trésor public.
Des accusations gratuites
Des succès engrangés, grâce au leadership de Bernard Kabese, ôtent le sommeil à ses détracteurs qui ne jurent que par sa tête, dans leur gibecière, rien que des accusations gratuites dont le souci majeur demeure la déstabilisation de cette régie financière qui a eu à confirmer sa notoriété à l’interne et en dehors des limites frontalières de la République démocratique du Congo.
Pour rappel, le lundi 13 août, le Directeur Général de la DGDA, Bernard Kabese Musangu, avait tenu une réunion avec le banc syndical à l’issue de laquelle est intervenue la signature du procès-verbal entre les deux parties dans le but d’améliorer les conditions de travail des agents de la DGDA et de maximiser les recettes. Preuve de plus de son engagement ferme en faveur du bien-être social de ses agents. Cette rencontre s’inscrivait dans la continuité de son approche de gestion axée sur l’humain, où l’écoute et la concertation jouent un rôle primordial.
Les critiques avancent des allégations sans fondement d’une gestion opaque. Pour dire que ces accusations ne reposent sur aucune preuve tangible et semblent plus relever d’une tentative de manipulation de l’opinion publique pour discréditer le DG Kabese. Ces attaques sont d’autant plus surprenantes que la transparence et l’éthique ont toujours été au cœur de son action à la tête de la DGDA.
Choix de la confiance
Le choix porté par le Chef de l’Etat sur Bernard Kabese Musangu, DG de la DGDA, témoigne de la confiance placée en ce dernier pour mener à bon port la mission de faire rayonner cette régie financière au cœur de l’Afrique. Le Président Félix Tshisekedi et toute l’administration publique voient aujourd’hui les fruits de cette nomination avec une DGDA plus performante et plus respectée que jamais.
Sous la direction du DG Bernard Kabese, la DGDA s’est engagée à jouer pleinement son rôle dans l’accompagnement des réformes économiques du Gouvernement. L’un des objectifs principaux reste la maximisation des recettes, une mission que le DG Kabese et son équipe remplissent avec brio. La gestion efficiente de cette régie financière permet au Gouvernement congolais de disposer des ressources nécessaires pour mettre en œuvre ses politiques publiques et répondre aux besoins des citoyens.
Le leadership du DG Bernard Kabese Musangu à la tête de la DGDA est une source de fierté pour la RDC. Sa capacité à remettre en ordre une institution stratégique, à mobiliser les agents autour d’un objectif commun et à garantir des recettes douanières record démontre son professionnalisme et son engagement indéfectible envers son pays. Si les attaques visant à ternir son image persistent, elles ne semblent guère affecter la marche ascendante de la DGDA sous sa houlette.
Les mensonges et autres accusations gratuites ont des jambes courtes et tellement courtes qu’ils finissent par être rattrapés par la vérité. Les actions accomplies par le DG Bernard Kabese sont loin d’être des chimères mais de réalisations palpables qu’aucune diffamation ne saurait entamer. Que vogue donc la galère.
Conformément aux dispositions prévues par l'article 77 de la Constitution, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, prononce ce mercredi 11 décembre 2024, son discours solennel sur l'état de la Nation, devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès. C'est la toute première adresse du genre, depuis sa brillante victoire à l'élection présidentielle de 2023, dans le cadre de l'exercice de son second quinquennat à la tête de la RD. Congo. Quid sur les avancées de six engagements ?
Comment aborder son discours sans évoquer les six engagements de son contrat avec le peuple qu’il a massivement réélu, devant les urnes, le 30 décembre 2023 ? Difficile, pour ne pas dire inimaginable…
Face à la Nation, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi aura la lourde responsabilité de présenter ses premiers pas vers la concrétisation de ces engagements touchant simultanément le social, l’économie, la sécurité et l’efficacité des services publics.
Dans les faits, son discours devra inévitablement répondre aux préoccupations qui suivent :
Où en est l’Exécutif National dans la création d’environ 1,5 millions d’emploi datant de l’année en cours à 2030, telle qu’annoncée et maintes fois rappelée ?
Face au défi majeur de la protection et du renforcement du pouvoir d’achat des ménages congolais, quid sur les mesures du Gouvernement Suminwa pour garantir une qualité de vie stable et digne de nos populations ?
Sécurisation de la population et du territoire national : quels défis déjà relevés quant à la progression de la criminalité urbaine, des conflits intercommunautaires meurtriers, du banditisme armé ainsi que les menaces du terrorisme islamiste dans le Nord Kivu ?
Quelles mesures sont mises en œuvre par le Gouvernement pour assurer l’accès aux services de base par la population ?
Quelles sont les actions posées et les réalisations à ‘’Jour J’’ dans la diversification et la compétitivité de l’économie nationale ?
Enfin, quelles résolutions ont été adoptées et enclenchées pour le renforcement de l’efficacité des services publics ?
Constitution : la voie vers le changement…
Cheval de bataille de ses dernières descentes dans quelques provinces de la partie Est de la RDC (Tanganyika, Lualaba, Haut-Katanga, Haut-Uélé), la question de la révision ou du changement de la Constitution sera probablement en place privilégiée de son discours.
Va-t-il s’étendre en profondeurs, cette fois-ci devant les élus du peuple, sur le bien-fondé de sa démarche ? Répétera-t-il, à qui veut l’entendre, ses avertissements sur quiconque y mènera une riposte populaire ? Fixera-t-il davantage l’opinion sur la composition et la date officielle de la mise en place de la commission multidisciplinaire engagée à la rédaction de la nouvelle Constitution ?
En voici des tas de questions auxquelles il pourrait, certainement, éclairer la lanterne.
Etat de siège : entre prolongation et levée de la mesure…
Félix Tshisekedi sera également tenu d’évaluer, dans son discours, les retombées et l’efficacité de l’état de siège prorogé, depuis le week-end dernier, pour la 87ème fois consécutive par les deux Chambres du Parlement.
Tiendra-t-il compte des recommandations échues de notabilités et de la société civile locale au terme de l’évaluation réalisée par son bras droit à l’Exécutif, la Première Ministre Judith Suminwa, sur son instruction donnée lors de la 17ème réunion du Conseil des Ministres ?
Une précision officielle mériterait d’être entendue à ce sujet.
Garantir la protection de sa population, est l’un des soucis de la Cheffe de Lualaba. A l'issue du Conseil Provincial de Sécurité élargi qu'elle a présidé, le mercredi 4 décembre dernier, la Gouverneure Fifi Masuka, a présenté les 15 jeeps tout-terrain flambant neuves dotées par le Chef de l’Etat à la province.
Ces véhicules ont été octroyés par le Président de la République par le biais du Vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur. Sur ces 15 jeeps, cinq sont spécifiquement réservées aux administrateurs des territoires, tandis que les dix autres sont destinées aux services de sécurité.
En outre, d'autres véhicules supplémentaires ont été présentés pour renforcer les moyens de mobilité de la Police provinciale. La Gouverneure Masuka Saini a exprimé, à cette occasion, sa gratitude envers le Chef de l'État pour l'attention particulière portée à la Province du Lualaba.
Elle a également invité les bénéficiaires à faire un usage rationnel de ces moyens afin de répondre de manière efficace aux attentes de la population, conformément aux recommandations du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
‟Un grand nombre de réformes institutionnelles, des projets et des actions innovantes sont entreprises au niveau national afin de promouvoir l’entrepreneuriat, et plus particulièrement, l’entrepreneuriat féminin”. Tels sont les propos tenus par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à l’occasion du lancement officiel mercredi 4 décembre 2024, au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, du colloque sur l’entrepreneuriat et innovation.
Devant l’auditoire composé des personnalités de marque, entre autres, des jeunes entrepreneurs, et acteurs sociaux, les mots de la Première Ministre sont tombés à pic pour cette première journée de réflexion sur les stratégies d’accompagnement financier, en vue de soutenir des initiatives pour le développement économique africain avec un accent particulier sur la créativité verte.
‘’Nous devons nous fixer le cap pour améliorer l’accès aux financements, améliorer la formation professionnelle notamment, dans l’économie verte, optimiser l’environnement juridique et social pour stimuler notre tissu économique et productif. C’est dans cette dynamique que la Loi cadre du 8 août 2022 sur la promotion de l’entrepreneuriat, a été édictée sur Ordonnance Présidentielle pour encadrer le développement des startups et des PME’’, a martelé Judith Suminwa.
Dans son allocution, la patronne de la Primature a étalé noir sur blanc le rôle important que doit jouer la jeunesse pour l’émergence du pays. Elle a encouragé par la suite, l’intégration des jeunes dans le secteur de création d’emploi à travers l’entrepreneuriat, tout en insistant sur un usage responsable des éléments de la nature. En outre, elle a exhorté les initiateurs de ces assises à dégager des réformes enrichissantes au bénéfice de ce secteur.
Par ailleurs, la Première Ministre a rappelé le Programme d’Actions de son gouvernement dans son pilier 1, qui appelle à diversifier l’économie, de créer des emplois et de protéger le pouvoir d’achat des ménages, pour lesquels les efforts sont fournis au quotidien en vue de sa pleine réalisation.
Ce séminaire s’inscrit dans un cadre scientifique, dans le contexte africain, pour booster l’économie verte ainsi qu’encourager les efforts de la jeunesse aux investissements personnels décisifs. Organisés par I&F Entrepreneuriat en collaboration avec l’Université de Paris 8, l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’Université Kongo (UK), l’Université Protestante de Kimpese et de l’Ecole Supérieure de Gestion des Administrations et des Entreprises, ses échanges vont se poursuivre jusqu’au samedi 7 décembre, toujours au Centre culturel Wallonie-Bruxelles.
Il s’est tenu, mercredi 4 décembre dernier à Ndola en Zambie, une réunion de la Commission mixte Défense et Sécurité entre les Gouvernements congolais et zambien. Au menu : statuer sur l'incident survenu le dimanche 1er décembre dernier, à la frontière entre les deux pays voisins et prendre des dispositions adéquates, pour éviter, dans l'avenir, que ce genre de situation ne se reproduise.
Le bilan fait état d'un mort côté zambien et d'un blessé grave côté congolais, comme l'indique un communiqué du ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières de la RDC. Après des échanges de haut niveau entre les Gouvernements de deux pays, il a été convenu de la nécessité d'enclencher le mécanisme de concertation de la Commission mixte Défense et sécurité.
La délégation congolaise était conduite par le Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemin Shabani Lukoo, qui était accompagné de son collègue de la Défense nationale, Guy Muadiamvita Kabombo, ainsi que des responsables des services et des Forces de défense et de sécurité.
Pendant plus de huit heures, les deux délégations ont échangé sur la nécessité de préserver la paix et les relations de bon voisinage, qui ont toujours caractérisé les relations entre les deux pays. Dans leurs allocutions respectives, les responsables de deux parties ont réaffirmé la détermination de Félix Antoine Tshisekedi et de Hakainde Hichilema de préserver les relations fraternelles entre la RDC et la Zambie.
Les deux délégations ont constaté que cet incident n'a pas été commandité de part et d'autre. Toutefois, une commission d'enquête mixte constituée d'experts venus de deux pays a été mise en place, pour faire la lumière sur les circonstances de cet incident.
Avant de regagner leur province, les enfants victimes et déplacés des conflits armés vivant dans les camps aux alentours de Goma sont venus rencontrer, le mercredi 4 décembre 2024, l’Honorable Président de l'Assemblée Nationale, Professeur Vital Kamerhe, pour l'informer de leur présence à Kinshasa et lui rendre compte de la situation de vie des enfants vivants dans les camps des déplacés du Nord-Kivu.
La Ministre des Droits Humains, Me Chantal Chambu Mwavita qui, aux côtés du FONAREV, a accompagné ces enfants, a présenté au Professeur Vital Kamerhe la situation générale des enfants ayant fui des affrontements armés dans leurs villages depuis plus de deux ans et vivant actuellement dans des conditions très précaires dans les sites des déplacés situés dans la ville de Goma et dans le territoire de Nyirangongo.
Un mémorandum a été remis au Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe au nom de tous les enfants victimes des conflits armés au Nord Kivu, Sud Kivu, Kisangani, Maï-Ndombe et autres. Pour le Directeur Général de FONAREV, le mémorandum des tous les enfants déplacés des guerres se résume en une seule phrase : « La paix, rien que la paix ».
Dans leur mémo, les enfants de Goma appellent les décideurs à l'action afin d'œuvrer pour le rétablissement d'une paix durable à l'Est, le soutien au processus de réintégration des communautés affectées par les conflits, la sécurité garantie des congolais vivant dans les régions affectées par les conflits, en œuvrant pour le rétablissement de l'autorité de l'Etat ainsi que l’adoption des mesures devant assurer le bien-être des victimes vivant dans les camps en leur assurant un accès aux biens de première nécessité tels que la nourriture, l'eau potable, les soins de santé de base, la sécurité et la salubrité des camps.
Le Speaker de la Chambre Basse du Parlement qui maîtrise bien cette situation, compatit avec ces enfants qui ont également droit à la paix et à la scolarité comme tous les enfants du pays.
Le Professeur Vital Kamerhe a félicité la Ministre des Droits Humains et le FONAREV pour cette initiative avant de confirmer que l'Assemblée Nationale tient à cœur cette problématique et promet de trouver des solutions idoines. En tant que parent, le Président Vital Kamerhe a apporté un soutien financier et leur a prodigué des sages conseils. Notons que le Fond National Des Réparations des Victimes des Violences Sexuelles liées aux conflits et victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité FONAREV a pour mission d'identifier les victimes, les accompagnés dans leur quête de justice et leur allouer des réparations.
Un lot important de kits électoraux en provenance de Kinshasa est arrivé, ce Jeudi 5 décembre 2024, à Masi-Manimba, accompagné d'une importante escorte policière, chargée de la sécurisation du processus électoral. Cette opération s’inscrit dans le cadre des élections législatives prévues le 15 décembre prochain dans cette partie du pays.
Ce lot de matériels a été réceptionné par Bienvenu Sango, point focal logistique de la CENI dans la circonscription électorale de Masi-Manimba. ‘’Ces Kits viennent confirmer la tenue des élections dans ce coin du pays en date du 15 décembre prochain’’, a-t-il souligné.
Ledit lot est composé essentiellement des Dispositifs Electroniques de Vote (DEV), des accessoires pour le fonctionnement des DEV, des kits bureautiques. L'arrivée de ce convoi vient rassurer la population que tout a été mis en place par la Centrale électorale, conduite par Denis Kadima Kazadi, afin que ce scrutin se déroule dans le délai imparti par le calendrier.
Ainsi, la CENI a appelé les électeurs à participer massivement aux scrutins et a également exhorté les partis et regroupements politiques à se préparer pour mieux affronter cette étape cruciale.
Par ailleurs, la CENI a annoncé l’arrivée d’un bon nombre des policiers pour la sécurisation du processus de la reprise des élections législatives nationales et provinciales. Cette mesure vise à rassurer les différentes parties prenantes du déroulement harmonieux des opérations de vote, en prévenant la violence, qui a été à la base de l’annulation des élections du 20 décembre 2023 dans cette circonscription électorale.
Il y a lieu de noter que le Directeur de la communication de la CENI, entouré de ses collègues, en mission de sensibilisation électorale, a rappelé les procédures de vote aux journalistes locaux ainsi qu’aux accrédités venus de Kinshasa.